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TITRE I
LA POLICE ADMINISTRATIVE
Notion polysémique.
- Renvoie à la notion d autorités de police caractérisées par son pouvoir de décisi
n= forces d exécution.
- Au sens commun, les forces de polices sont ess dans la société.
L art 12 DDHC indique:
«la garantie des DH et du citoyen nécessite une force publique. Cette force est donc
instituée pour l avantage de tous et non pour l utilité particulière de ceux à qui elle est
confiée.»
La 1ère partie de la phrase est importante = la force de la police relève de l Etat.
? Auj, multiplication de biens, de personnes devant large des sociétés de surveillanc
e.
Loi du 12 juillet 1883:
chacun fait ce qu il veut chez lui mais de telles sociétés ne pvt en aucun cas exercer
surveillance sur l espace public.
- DISTINCTION
? LES FORCES NATIONALES: police d Etat, police nationale, force civile. Personnel
le + nombreux, fonctionnaires (120000 agents: inspecteurs, CRS ) + force militair
e, la gendarmerie. 80000 gendarmes exercent en zone rurale ou zone périurbaine pr
renforcer la police nationale. Se déploient dans les communes qui ont une police éta
tisée.
? LES FORCES MUNICIPALES: art L 2212-5 CGCT: possibilité pour les CT d avoir des ag
ents municpx (18000 agents environ) dans le cadre de la décentralisation. Exécuter déc
isions de police prises par le maire. Ce n est pas sans risque dc très encadré (risque
de constitution de milices locales). Statut national des forces de police munic
ipales :
- agents devant ê assermentés (agréés par le préfet et le procureur de la Républiqu
)
- leur statut d'agent de police judiciaire = pouvoirs limités (peuvent par
ex relever mais pas contrôler l'identité des personnes)
- port d arme possible mais doit faire l objet d une convention entre maire &
préfet du dpmt.
- mission bien définie par la loi (pas de mission générale de maintien de l'or
dre)
- st sous le ctrl du ministre de l intérieur (art L 2212-8)
+ depuis loi Fév 2002, EPCI (communautés intercommunales) pvt avoir une police munic
ipale aussi ou si communes limitrophes ou appartiennent à la même agglomération (mais
il faut une autorisation préfectorale) : coopération ponctuelle et limitée.
+ gardes-champêtres: force de police municipale rurale (L 2213-17 CGCT) sous l'aut
orité du maire de la commune sur le territoire de laquelle il exerce ses fonctions
. Pouvoirs limités.
+ à Paris, forces de police municipale particulière (agents de surveillance sous l aut
orité du préfet de police). Peuvent constater les contraventions aux arrêtés de police d
u maire et du préfet de police de Paris. Peuvent intervenir en matière de protection
de la propriété publique, etc.
- LES AUTORITES DE POLICE
Par leurs décisions, elles exercent la mission de PA.
Ce st des décisions adm, souvent de nature règlementaire.
PBTIQUE/ dans une société libérale & démocratique, faut trouver un équilibre entre l exerci
e des libertés & la restriction de ces libertés au nom des exigc de police.
Corneille, CDG, conclusion arrêt BALDY, CE 1917:
«la liberté est la règle, la restriction de police, l exception.»
On rech ce compromis à la fois par la déf°de la f° de police, la mission, la finalité de l
a PA & un encadrement strict de l exercice du pouvoir de PA. Précision maintenir l'or
dre par le droit. Au-delà de la définition de la mission de PA mais aussi par l'encad
rement strict de l'exercice des compétences.
CHAP.1
LA FINALITE DE LA POLICE ADMINISTRATIVE
F° PA: sauvegarder l OP; prévenir les troubles à l OP. Elle est donc préventive. Action dan
un objectif spécifique: la finalité d OP.
Frier: PA apparait comme la f° de l'adm° qui a pour but de faire régner l'OP, en impos
ant en amont aux membres de la sté des restrictions à leurs libertés publiques pour as
surer la discipline qu'exige la vie sociale.
SECTION I
LE CARACTERE PREVENTIF DE LA POLICE ADMINISTRATIVE
La distinction est commandée par le principe de séparation des autorités adm & jud.
B_ CQ SUR LE CONTENTIEUX
1) détermination de la jur compétente. Dans la mesure où les opé de PJ (fonctionnement =
/ organisation) relèvent ds leur déroulement du JJ, il est compétent en cas de dmg cau
sés à l occasion d une opé de PJ. Org° de la PJ = JA.
2) plan de la responsabilité.
? problème dans opé de PJ = ne pt engager q la resp de l Etat. Justice exercée qu au nom d
e l Etat. JJ constitutive de la souveraineté de l'Etat. Patrimoine engagé ds la réparati
on d une opé de PJ = budget de l Etat.
? PA se caractérise par des décisions qui relèvent du JA, contentieux de la légalité et de
la responsabilité.
Resp de la CP qui a pris la mesure devant JA. Budget de la CP qui a pris la déci
sion qui est engagé.
? COMPTC JJ: théorie J de la voie de fait & cadre de la loi.
? COMPTX JJ PENAL: appelé à statuer par voie d exception sur la légalité des mesures de PA
(Art L111-5 CP). Ex automobiliste qui ne respecte pas règles de stationnement : e
n infraction, peut contester la contravention devant le juge pénal, soulève le moyen
de l'illégalité d'un règlement.
SECTION II
UNE FINALITE CARACTERISEE DE LA POLICE ADM: L ORDRE PUBLIC
Notion polysémique en droit: OP au sens du Cc, au sens du contentieux adm & not;
au sens d une finalité propre à la PA. De manière plus large, préserver l'ordre social.
Finalement, c est le minimum de discipline sociale à assurer pr que prévale la paix pu
blique. Le minimum car OP s entend comme l OP d un Etat libéral. C est l OP d un Etat qui s
eut celui d une sté où les droits & libertés sont garantis. Ce n est pas l ordre pour l ord
mais un ordre qui permet la jouissance par tous des droits & libertés. C est un ordr
e circonscrit mais indispensable à cette garantie. Ordre de protection des libertés.
On le perçoit déjà ainsi ds la DDHC. Art 2:
«le but de tte assoc° politiq est la conservation des droits naturels & imprescriptib
les de l Homme.» Droits révélateurs: liberté, propriété, sûreté & résistance à l oppressio
1789, il y a tjrs le risque q chacun puisse abuser de cette liberté. L art 4 dit: «la
liberté consiste à faire tt ce qui ne nuit pas à autrui».
La gêne d autrui est la limite. On est tjrs ds cet équilibre là.
Coc 20 janvier 1981 ( Loi sécurité et liberté ) :
libertés ont valeur constitutionnelle, donne la même valeur à l'ordre public. Exige du
législateur de concilier l'ordre et la liberté.
Législateur pt limiter les libertés au nom de l OP. L OP est un objectif constitutionnel
(CC, 27 juillet 1982, sur l'audiovisuel). CC est à la rech d un équilibre du législateu
r entre libertés & OP.
Cet OP ainsi énoncé, c est un OP minimal, déterminé & finalisé. Il peut ê général o
.
Juge a largement contribué à préciser la notion d OP général.
- TRANQUILLITE
1er sens: absence de troubles. Eviter les émeutes, les rixes, les manif° q pr les ha
bitants ne soient pas perturbés ds leurs activités. TA Pau, Couveinhes, 95: arrêtés anti
-mendicités annulés car portée trop générale & absolue, ne respecte pas l équilibre néc ent
berté & tranquillité publiq (se concentrant sur le centre-ville...). Ne pas être gêné par
les autres.
2ème sens + moderne: protection contre le bruit (97, Bricq: reglm° usage tondeuse à ga
zon).
- SALUBRITE
1ère au XIX: santé, hygiène publique. Ctrl pdts mis en vente sur les foires et marchés.
Lutte contre pollutions, épidémie.
É° avec les arrêtés municipaux anti-coupures d eau. CE: y a vu un ordre social g éloigné d
jectif de salubrité. Exigc d hygiène publiq prive les personnes les + démunies du minimu
m.
B_ ELARGISSEMENT DE LA NOTION D OP
Seul fait du juge adm. Plus qu un ordre matériel & extérieur, élargismt à la notion de MOR
ALITE publique & de PROTECTION DE LA DIGNITE DES PERSONNES.
PAG ne sauraient imposer un ordre moral, seul droit de protéger un certain état des
consciences, d'empêcher "les atteintes publiques au minimum d'idées morales naturelm
t admises, à une époque donnée, par la moyenne des individus" (P-H TEITGEN). St à même de
limiter ou interdire activités choquantes au regard de la situation locale voire n
ationale.
Petit à petit, interdiction sur le fondement de la moralité publique/bonnes moeurs/déc
ence (plus que la préservation de l'ordre public matériel, notament sur le terrain c
inématographique).Cinéma : PAG (mandat : un maire peut-il interdire la diffusion d'u
n film au nom de la moralité publique + police générale du cinéma, numéro d'exploitation e
tc police spéciale). Quand bien même un film aurait eu un visa d'exploitation, un ma
ire peut considérer dans sa commune qu'il ne doit pas être distribuée dans sa commune
(trouble...).
? CE, Sect 18 dec 1959, Sté des films Lutétia:
la projection d'un film est licitement interdite si elle est susceptible:
- de créer des troubles matériels sérieux (respect tranquillité publique, risque
s d'émeutes)
- en raison du caractère immoral dudit film et des circonstc locales, préjud
iciables à l OP
Film le feu ds la peau interdit par le maire de Nice. CE va connaitre de la légali
té de la diffusion de ce film.
Juge reconnaît au maire le droit, indpmt de tt risque de trouble matériel, d
'agir pr la paix des cs, en f° d'un contexte local, souvent peu significatifs. On
mesure le danger d une telle J puisq si elle encadre le pvr de police des maires e
n imposant des cond° à l exercice de ce pvr de préservation de la moralité publiq, elle fa
it réf au caractère immoral du film en cause et comporte comme l observait le professe
ur Prosper WEIL, elle porte en-elle la notion d ordre moral. Elle est contenue dan
s cette décision «comme un germe ds l uf».
> apprécie le trouble ds les cs. Appréciation in concreto & objective et non
la sauvgd d une morale qui repose, elle, sur une appréciation abstraite et subjecti
ve de la valeur morale du film. On limite l'extension envisagée par la première cond
ition posée par le JA. Deux lectures possibles : ordre moral = germe dans l'oeuf o
u appréciation du trouble dans les cs de la population (circs locales) : évite le ri
sque d'un totalitarisme de l'ordre moral. Mais risque à être trop laxiste sur l'ordr
e moral...CdG : pas d'acceptation de l'extension à l'ordre moral (voulait censurer
la décision du maire de Nice).
? UN JUGE + EXIGEANT
Soc Films Marceaux 1960 : première censure d'une interdiction d'un film local.
CE Ass, 19 avril 1963, à propos des Liaisons dangereuses. CE rend 11 arrêts & prend à
chaque fois les circ locales, très nuancées (annulée dans certains cas, pas dans d'aut
res).
CE, 85, ville d'Aix-en-Provence: Le pull over rouge, aff Ranoutchi, dernier cond
amné à mort en FR pr le meurtre d une petite fille. Le maire avait décidé q la diffusion d
e ce film pouvait ê une provocation, JA n a pas trouvé ça suffisant.
1990: censure d'interdictions en raison des troubles d ordre religieux (protection
des convictions religieuses) : la dernière tentation du Christ de Scorcèse. Mise en
cause de la responsabilité des communes (PA).
1977, Ville de Plomb (?) : un maire a eu raison d'interdire une enseigne de sex
shop à côté d'un memorial de la Résistance.
SECTION I
L ENCADREMENT DES COMPETENCES & DES PROCEDES DE PA
= moyens d illégalité qui pvt ê invoqués pr annuler un acte adm. Tous les moyens ne st pas
invocables, certains ne st même pas recevables:
- les moyens de pur fait.
- la violation d une stipulation contractuelle (? pr les clauses règlementai
res d un contrat)
- des moyens st inopérants (= sans influence sur la solution du litige): i
nvoquer la violation d un texte qui n a rien à voir avec l acte en cause (ex: demander a
nnulation d un permis de construire pr violation des règles de construction. Permis
de construire concerne les règles d'urb).
- des moyens sans incidence = qq soit l irrégularité qui entache l acte, la décisi
on devait être prise par l adm°.
Ex: pas de REP possible contre un refus de permis de chasser pris par une autori
té incompétente à l'égard d'un mineur. Sans incidence car qq soit l autorité qui aurait pri
la décision, la décision serait identique: un mineur ne pt pas chasser.
? LES MOYENS DE LEGALITE
- les moyens d OP: soulevables à tt stade de la procédure contentieuse / pvt ê s
oulevés d office.
- l incompétence de l autorité adm
- la méconnaissance du champ d application de la loi
- la violation de l ACJ
- application rétroactive d un règlement
- des moyens recevables mais juge n en tire pas toutes les cq. Il procède à un
e substitution de motifs.
> substitution d une base légale correcte à une base légale incorrecte =
sauvetage de la décision adm.
Condition: q la base légale soit de même catégorie q l ancienne.
> Décision adm fondée sur un motif illégal. Substitution par un motif
légal. Il sauve encore la décision.
L office du juge s est considérablmt élargi. Avant, ne le faisait q ds les cas où l adm° av
une compétence liée. Depuis CE, 6 fév 2004, Mme Hallal: recnssc au juge adm de la fac
ulté de substituer en 1ère instance & en appel un motif légal alors même q l adm° n est pas
compétence liée.
En permettant la substitution de motif légal en ttes circ, le juge adm a fortement
élargi son office = recnssc d un droit à l erreur à l adm°.
- dvt incessant des motifs; dvt lent et progressif du ctrl du juge.
1) Début XIX: seule moyen retenu = l incompétence.
2) Puis, vice de forme, détournement de pouvoir dvt au milieu XIX.
3) 1864= moyen de la violation de la loi
4) Début XX: accepte de ctrler les motifs de la décision
La doctrine s est efforcée de classer ces cas d ouverture. Traité de la jur° adm, 1896, Ed
ouard Laferrière, il en trouve 4: incompétence, vice de forme, violation de la loi &
des droits acquis, détournement de pvr. Elle va + loin avec intro° de nvx moyens et
not la fameuse illégalité des motifs.
GAZIER distingue ds son article essai de présentation nouvelle des cas d ouvertures
pr REP:
> ctrl de légalité externe (incompétence, vice de forme, vice de procédu
re)
> ctrl de la légalité interne (défaut de base légale, violation de la lo
i, détournmt de pvr ou de procédure).
G. VEDEL: > ctrl formel de l acte adm (incompétence, ctrl forme)
> du ctrl matériel (distinction + sophistiquée du pt de vue objectif
-la violation de la loi- d un ctrl subj. > le DDP).
DUPUIS a contesté ces classifications mais c est surement la présentation la + pédagogiq
ue. Autre intérêt: dble intérêt distinction externe/interne
1) > annulation d un acte pr illégalité externe = régularisation easy de l'
acte
> annulation d un acte pr illégalité interne. Pas de réfaction car illégal
ité ds son c ur.
2) les moyens de légalité externe/interne st considérés par le juge adm comme 2
fondements jur distincts.
> externe = causes jur d annulation d un acte
> interne = constitue une autre cause jur
C est important car en appel, le juge adm n accepte de connaitre q de moyen d illégalité q
ui st fondées sur une cause jur déjà invoquée en 1ère instance. Pour ne pas ê bloqué en app
tout bon avocat évoquera une cause d illégalité externe & interne.
? Peu de texte énoncent cond° de légalité d un acte adm. C'est svt à l issue d un contentie
e l'on sait q l autorité n était pas compétente, q la procédure était incorrecte. Pr connai
cond° de légalité, il faut renverser l image q renvoie le contentieux.
I/ LES ILLEGALITES EXTERNES
A_ INCOMPETENCE DE L AUTORITE
1°) PRINCIPE
Un acte doit ê édicté par autorité qui a pr compétence pr le faire. Incompétence = violatio
des cond° relatives à l auteur de l acte.
La compétence est générale & impersonnelle: elle est analogue pr ttes les autorités inve
sties du même emploi & des mêmes f°. Elle n'est pas confiée à une personne mais à une autor
té ? attributions = ensemble de tâches techniques effectuées par agents de l adm°.
La compétence renvoie à l aptitude à édicter des actes adm = réservées aux seules autorités
- parfois, plrs autorités st compétentes (ex: les décisions prises sur avis conformes
= on considère ces autres autorités comme coauteurs).
- incompétence = moyen d OP. Règle ess en DP.
3 dimensions de la compétence
1) elle s entent rationae loci: certains autorités n ont la compétence q pr un certain t
erritoire.
2) rationae temporis: autorités adm dotées d une compétence à compter de leur investiture
j. leur désinvestiture (retraite, révocation). Le juge adm réserve une certaine compéten
ce j. nomination d un successeur au nom de la continuité de l action adm > J Brocas, 1
9 oct 1972: concernait un gvt démissionnaire.
3) rationae materiae: les autorités doivent exercer les compétences qui leur st donnée
s ds les matières confiées (forme la + mal respectée).
Une autorité hiérarchiquement sup ne pt empiéter sur compétences du subordonné: sa
uf texte contraire, pas de pvr de substitution.
- pas de renonciation possible à ses comptc. Si dessaisie, juge adm pt estimer une
incompétence négatif. Le + svt, il y verra une erreur de droit.
2°) ASSOUPLISSEMENT AUX REGLES DE COMPETENCE
1) LA DELEGATION DE COMPETENCE: transfert de compétences. Se rapproche de la délégat° de
signature. Ont les mêmes cond°:
- prévue par un texte (législatif ou R )
- délégation partielle & précise
- public° régulière des délégations.
Effets ?:
- il y a dessaisissement de la compétence au profit d une autre autorité. La délég°
de signature laisse au délégant l exercice de sa comptc.
- appréc° in abstracto de la délégation = elle vise le titulaire d un poste. La dél
tion de signature est personnelle.
- nature inhérente au délégataire. lorsqu il y a délégation de compétence, l acte e
nsidéré comme pris par le délégataire. Pr la délégation de signature, pas de dessaisissemen
dc même niveau q cx pris par le délégant.
2) LA SUPPLEANCE: autorité appelée à un suppléer. Doit ê prévue par un texte.
3) EXERCICE PAR INTERIM d une compétence.
4) SUBSTITUTION autorisée d une autorité à une autre.
- LES DEROGATIONS
1) THEORIE DES FONCTIONNAIRES DE FAIT. juge admet q sont valides les actes édictés p
ar autorité incompétente si la personne peut apparaitre comme un fonctionnaire de fa
it. Cas où on a pu raisonnablement ignorer l irrégularité de l investiture de l autorité qu
pris l acte. JA suit ici la JJ: fameuse aff des mariages de Montbouge, CdC°, 1983:
des mariages célébrés à Montbouge par un conseiller municipal ayant reçu une délégation irr
e = bien q célébrés par une autorité incompétente, ces mariages st valides via la théorie d
l apparence. Les personnes présentes ont pu penser que le célébrant était compétent.
Durant période de circ exceptionnelles, juge admet cette théorie si l exercice
de cette compétence était nécessaire au fonctionnement du SP. CE, Marion, 1948: des m
esures prises en urgence par un comité d habitants sont légales bien q n émanant pas d auto
ités compétentes car elles étaient néc ds le cadre de la débâcle au fonctionnement des SP l
caux.
2) USURPATION DE PVR: incompétence la + grave. Acte pris par une personne qui s immi
sce ds adm° sans titre ni qualité. Sanction par le constat d inexistence de l acte par l
e JJ.
B_ VICE DE FORME & VICE DE PROCEDURE
Ctrl formel. Formalisme pas excessif. Loi du 17 juil. 78 & décret 28 nov 83, repri
s ds la loi du 12 avril 2000, droits et libertés du citoyen dans relation avec adm°:
inscrivent règles de forme et de procédure.
1°) VICES DE FORME
Rarement retenus par le juge adm.
MOYENS PAS RETENUS:
- absence de numérotation d un arrêté
- visas d une décision adm pas tous cités.
- pr les signatures et contreseing, juge un peu plus strict: pas cause s
ystématique d illégalité. Malgré tt, certaine souplesse du juge.
> défaut de contreseing: finalement, il n était pas exigé pr éviter de sti
gmatiser ce défaut.
? Auj, la motivation est une exigence textuelle. Arrêt Barel: juge adm renverse la
charge de la preuve. Avant même la loi 1979 sur la motivation, exigence de la mot
ivation soit sur la base du texte ponctuel, soit en dehors de tt texte lorsqu il s a
git de décision d organismes professionnels, collégiaux exerçant des pvrs quasi-juridict
ionnels. CE Ass, 17 nov 1970, Agence maritime Marseille Fret: organisme collégial
répartissant fret ds le port. CE impose une motivation en raison de la nature des
organismes édictant ces décisions, de leur composition & leurs attributions.
-loi du 11 juil. 79: motivation imposée pr certaines décisions individuelles (= acte
s de particuliers non-R).
- les décisions indiv défavorables à leurs destinataires dont la loi d
onne la liste (6 catégories)
* décisions restreignant les libertés publiques (mesures ind
iv de police)
* les sanctions
* refus d un avantage constituant un droit
(etc.)
- les décision indiv dérogatoires. Ex: faut une motivation pr l'acco
rd d un permis de construire par dérogation à des règles d urb.
ASSOUPLISSEMENT DE L'EXIGENCE DE MOTIVATION
> limites des secrets (défense nat, secret médical)
> assouplissement temporel:
* urgence absolue (adm° devra motiver un peu
plus tard).
* la décision peut être implicite (motivation sur demande du conce
rné).
? motivation doit ê suffisante, pas stéréotypée ou rappelant uniqmt les cond° des textes.
Réf aux circ propres de l espèce (motivat° circonstanciée).
? Pas de régulation possible après coup: le manque de motivation est de nature à entra
iner l annulation.
2°) VICES DE PROCEDURE(VDP)
PROCEDURE = st les opé nécessaires à la production de la décision adm; ne st pas codifiées
(? p.r aux pays étrangers).
Au-delà des exigences textuelles, J a posé des règles:
- REGLES CONCERNANT LA PROCEDURE CONSULTATIVE
L acte adm doit ê pris après consultation. Le juge va examiner si consultation régulière.
CE a institué une sorte de régime de la consultation.
Avis obligatoire = il doit ê demandé mais n a pas à être suivi
Avis conforme = avis obligatoire & doit ê suivi.
- VDP = incompétence si exigence d un avis conforme et qu il n a pas été suivi. Avis consul
coauteur.
- décision doit ê prise sur avis obligatoire du CE = si pas suivi, incompétence.
- EXIGENCE DU CONTRADICTOIRE
Avertir le destinataire d une décision en vue de lui permettre de présenter des observ
ations, de se défendre contre griefs formulés à son encontre.
- élément des droits de la défense. Ainsi, consécration par le CE. Garantie qui vient de
la procédure pénale.
- depuis loi 22 avril 1905 = impose à l adm° de communiquer à tt fonctionnaire qu elle ent
end sanctionner son dossier. C'est le contradictoire ds le cadre de la procédure d
isciplinaire des fonctionnaires en réponse au scandale de l affaire des fiches: fich
es faites sur fonctionnaires & militaires ds lesquelles on mentionnait leurs opi
nions religieuses.
- au-delà, J en a fait un PGD étendu à tte sanction disciplinaire: CE, Dame Trompier-G
ravier, 5 mai 1944. L adm° ne pt pas lui retirer l exploitation de son kiosque sans av
oir formulé des griefs dont elle a pu prendre connaissance & à l égard desquels elle a p
u formulé des obs°.
- élargissement à tte mesure prise en considération de la personne (ex: mutation d une p
ersonne ds l intérêt du service).
- depuis décret 28 nov 83: la motivation s impose pr les décisions individuelles défavor
ables au sens de la loi de juillet 79. Pr les décisions concernant services adm, E
P de l Etat, la loi 12 avril 00 a élargi contradiction concernant services adm des C
L, de la Sécu ou services adm gérés par les personnes privées. C est un contradic
toire auj généralisée.
PAS D'EXIGENCE: > urgence & circ except.
> si les nécessités de l OP ou la conduite des relations inter
nationales l exigent.
Règlmt° par une J abondante. Ex: mesures individuelles de police = contradictoire so
us ces réserves émises par l'adm°.
- L EXAMEN PARTICULIER DES CIRC DE L ESPECE
CE, Mathis, 11 fev 1983: un principal de collège refuse à un élève son abandon du latin
en classe de 4ème à la demande des parents = illégal si le principal n a pas pris en com
pte les différents arguments que les parents ont fait valoir.
Pas tjrs vice de procédure _ Souvent, juge retient l erreur de droit.
- LES DELAIS PREVUS PAR UN TEXTE = délai indicatif.
- LE PARALLELISME DES PROCEDURES
S impose pr la modif° d un acte règlementaire. Procédure suivie pr l édiction de l acte doi
vi pr son abrogation/retrait/modif°.
Procédure suivie pr l édiction de l acte ne s impose q si la procédure initiale garde sa si
nification/son utilité.
= règles de procédure substantielles, essentielles. Elles avaient pr objet de garant
ir droits des administrés.
II/ LES ILLEGALITES INTERNES (Ctrl + matériel)
A_ LES MOYENS DE L ILLEGALITE INTERNE
1°) ILLEGALITE SUBJECTIVE = tient à l illégalité du but. Sanc
par le DDP/ de procédure.
Subjective car le juge adm doit pénétrer ds la subjectivité de l auteur de l acte (ses mob
iles, ses intentions).
Mobile = subj : ctrl des mobiles = 1er moyen pr pénétrer ds le c ur
de l acte.
Motif = objectif : apparition ctrl des motifs début XX; il
a auj perdu de son importance (est + difficile à établir).
CE, MEGRET: CE retient cette illégalité de DDP ds 2 cas:
1) lorsque l adm° a agi ds un but interdit (un intérêt personnel, i d un tiers, mobile pol
itique). Cf Barel pr les opinions religieuses.
2) lorsque l autorité adm qui avait une compétence ds un but donné exerce son action ds
un autre but. Ex: maire a un PAG pr assurer l OP. Son but = retour à l OP. Ne pt pas p
rendre mesure ds un autre but même si c est un but d IG. CE, Tichof, 54: un maire décide
de limiter les séances de cinéma l aprem ds sa commune pr éviter l absentéisme scolaire. B
t d IG mais pas le but pr lequel le pvr de police est confié au maire. SAUF:
> lorsq l adm° a une comptc liée = la décision devait ê prise, peu importe alors q
le but poursuivi n était pas le but requis.
> lorsque l adm° a été animée par une pluralité de buts. Dès lors qu il y a un but
q les mobiles incorrects n ont pas été déterminants, l acte est légal. Permet de considér
er légale une mesure de police qui répond à un souci d OP.
LES DETOURNEMENTS DE PROCEDURE:
CE, 26 nov 1875, Pariset: utilisation des pvrs de P.A.S par le préfet pr f
ermer une usine de fabrication d allumettes. La raison = éviter de recourir à une expr
opriation qui appellerait une indemnisation juste et préalable de l exploitant. Util
isation d une procédure pr une autre. René Chapus montre que ce n est rien d autre qu un DD
.
CE, Sté Frampar, 24 juin 60: guerre Algérie, décision de saisie de journx par
un préfet qui va saisir l ensemble des exemplaires d un journal pr empêcher sa décision en
se fondant sur art 30 CPP = le préfet pouvait saisir journaux ms slmt ds l hypo où ce
lui-ci garder certaines traces de certaines infractions à l Etat. Sanction du CE le
détournement de procédure.
2°) ILLEGALITES OBJECTIVES
- QUANT AU CONTENU DE L ACTE = VIOLATION DE LA LOI
Désigne le fait pr l acte adm de ne pas respecter l un ou l autre des éléments constitutifs
de la légalité (= le bloc légal).
Moyen qui se dve: se conjugue avec une violation positive (violation du droit de
grève inscrit ds la C°). la violation directe de la loi entendue comme bloc légal peu
t prendre une forme négative: refus par adm° de prendre une décision que la loi lui im
pose de prendre.
- QUANT AUX MOTIFS DE L ACTE = VIOLATION INDIRECTE DE LA L
OI
Sanction slmt dès le début XX. (depuis Barel & Sect.,Sté "Maison Génestal", 26 janv 68).
Ds la plupart des cas, impossibles au requérant de montrer les motifs légaux qui on
t motivé l adm°. Ds un certain nb de décisions, les décisions individuelles défav ou déroga
res doivent ê motivées. Soit: 1) ILLEGALITE TENANT AUX MOTIFS
DE DROIT
Motif incorrect. Mauvaise interprétation d'un texte par l'adm°;. Le motif de droit e
st exact mais l adm° lui a donné une portée erronée. Cas de l arrêt Barel, 1954. L autorité
arte du concours de l ENA se fonde sur l intérêt de service
- l adm° pense qu elle est tenue de prendre une décision.
- manque de base légale: l adm° appuie sa décision sur un texte qui n est pas/plus en vigu
eur; qui ne s applique pas à l espèce en cause.
2) ILLEGALITE TENANT AUX MOTIFS DE FAIT
- erreur sur l exactitude matérielle des faits. A p. CE, 14 janv 1916, Camino: pr la
1ère fois, CE ctrl la matérialité des faits.
- erreur ds la qualif° jur des faits. C est la mise en relation des faits avec le dr
oit: FORMULE «les faits sont de nature à justifier la décision.»
> CE, GOMEL, 4 avril 1914 (GAJA): antérieur au ctrl de l exactitude matérielle
des faits, cela pt paraitre paradoxal. Contestation du refus d un permis de const
ruire. CE va pr la 1ère fois rech s il y a une atteinte à une perspective monumentale
(justif° invoquée pr refus du permis de construire). Ctrl retrouvé + tard ds Benjamin.
> Parfois, juge va + loin: ctrl de l erreur ds l adéquation de la décision à la si
tuation de faits. L adm° avait le choix entre plrs types de décisions. Juge rech si la
mesure est adaptée, proportionnelle; il est conduit à faire de l opportunité de la mesu
re un élément de la légalité. Idée pr certains de déduire de ce ctrl un principe de proport
onnalité, un PGD qui s imposerait à l adm°.
B_ LA MODULATION DU CTRL JURIDICTIONNEL
Légalité externe: tjrs contrôlée.
Légalité interne: possibilité de modulation du ctrl du juge.
> violation directe de la loi, erreur de droit, erreur de fait st ctrlées
systématiqmt.
> le ctrl varie en intensité q pr le ctrl des motifs de fait.
1°) FONDEMENT DE LA MODULATION DU CTRL DES MOTIFS DE FAIT
L adm° peut avoir une compétence liée ou discrétionnaire. L intensité du ctrl varie en f° d
compétence de l adm.
- PVR DISCRETIONNAIRE = liberté d action. Dble dimensions:
* porte sur les cond° de l action
* porte sur le contenu de l action (quelle mesure vais-je prendre
si j agis?)
- COMPETENCE LIEE: adm° tenue d agir.
* doit agir
* doit agir et ne pt prendre que telle décision
En réalité, il y a tte une gradation de la décision.
PRINCIPE: Textes définissent les compétence de l adm. Si texte muet: juge ne ctr
l ni adéquation, ni qualif°.
? Parfois, juge adm brouille les cartes & délie la comptc de l adm° en lui laissant un
pvr discrétionnaire.
> ds les domaines très techniques: CE, a.50, ALAMPRA?. Juge adm ne doit pa
s considérer comme légale une interdiction de vente.
> ds les domaines de police des étrangers. un étranger ne pt ê expulsé q si sa p
résence constitue une menace grave pr l OP. C est une cond° posée à l adm° ds l exercice de
pétence. Or, juge adm dit que l'on est en haute police & qu'il n apprécie pas le compo
rtement; L adm° a décidé l expulsion et CE ne ctrl pas la qualif° jur.
? JA pt lier la compétence de l adm° qd st en cause des libertés publiques ou le DDP. L at
teinte de l adm° à ces droits justifient q l adm° n interviennent q pr des motifs particuli
rs. Arrêts 10 juin 83, RAOULT & CE, 18 mars 1983, MULSANT. 2 étudiants qui se présente
nt au concours ENM. Refus de concours. Pas de motif prévu par les textes. CE accep
te l'interdiction d accès à un concours q ds l intérêt d un service, c'est le seul motif p
ible.
> RAOULT: le refus opposé à un étudiant de concourir car il a participé pdt son
service militaire à un comité de soldats & participé à la diffusion d un journal: faits an
térieurs de nature à justifier le refus = remet en cause son i à concourir à l ENM.
> MULSANt qui était simplement actif sur le campus de Nanterre, sa partici
pation aux manif étudiantes n'était pas de nature à fonder un refus de concourir ds l i
du service. (
reprise mercredi 8 avril 2009)
2°) LA VARIATION DU CTRL DU JUGE
1) CTRL NORMAL: juge se borne à vérifier si la condition légale est bien remplie.
> Ass, 12 fév 95, Marie: un détenu écrit au ministère des aff soc pr se plaindre
des cond° ds sa prison. Il est sanctionné disciplinairement. CE rech si le courrier
adressé par le détenu, au vue de son ton, sa forme, est de nature à constituer une fa
ute disciplinaire = illustration de la QJF.
> CE, 2000, Assoc° PROMOUVOIR: qualif = est-ce que le film est de nature à ê q
ualifiée de porno?
> C est la J qui lie la compétence (RAOULT & MULSANT). Ds l i du service, le m
inistre peut se prémunir de candidats car ds leur passé, action qui dépasse l idée de réser
e liée à la f° de magistrat. Avant ces arrêts, on n avait pas ce type de ctrl.
2) ? CTRL MINIMUM: pas de ctrl de la QJF, tous les autres moyens pvt ê invoqués. Il
a longtps été important ds les matières sans capacité d expertise, domaines de haute polic
e, Ce ctrl minimum est en voie de résorption. Ex: le ctrl de la remise d une décoration
d une personne (pvr discrétionnaire de l Etat), pr l appréciation des jurys de concours, l
e choix du concessionnaire du SP.
3) Entre les 2, il y a le CTRL RESTREINT. Juge adm ctrl si les faits st de natur
e à justifier la décision mais il ne censurera la QJF que si elle est entachée d erreur
manifeste d appréciation (erreur grossière).
> Domaine de la haute police (CE, 2 nov 73, sté librairie "François Maspero"
_ a marqué a.68 par public° d ouvrages gauchistes. Interdiction d'une public° castriste
par ministre de l intérieur. CE vérifie si le contenu de la revue est manifestmt de n
ature à justifier l interdiction prononcée. En l espèce, non. Marque une avancée ds le ctrl
> CE, 9 juil. 97, assoc EKIN: cadre d'une PAS, police des public° étrangères.
A propos d une revue basque, pas d interdiction possible car les propos ne st pas de
nature à justifier une décision aussi grave. Avec la CEDH, la FR a du renoncer aux
interdictions de public° étrangères.
> Ass, 3 fév 75, PARDOV: histoire du pasteur suisse expulsé de FR. CE exerce
un ctrl de l erreur manifeste d appréc°. Sa présence est-elle de nature à faire peser une
enace grave sur l OP? (= cond° à remplir pr justifier la décision d expulsion).
4) CTRL DE L'ADEQUATION AUX FAITS. Sorte de 4ème niveau de ctrl, porte sur les mod
alités d une mesure (selon dépend des auteurs)
> En matière de PAG, aff BENJAMIN, 1933.
> Art 8 CEDH: elle admet une limitation des libertés pr tte une série de mot
ifs. Elle exige en revanche que l atteinte soit proportionnée (exigc standard européen
).
> Ass, 19 avril 91, Belgacem & BABAS: arrêt ess. Fait le bilan qui consist
e à mettre d un coté à mettre le trouble à l OP à avoir des personnes en situation illégale
le territoire & de l autre côté, le droit à vivre une vie familiale normale.
Ds le domaine de PAG, c est tjrs ainsi. Pas pr les PAS. Il faut attendre des é° J qui
vont ds ce sens. D autres domaines où juge adm se livre à un bilan coûts/avantages. Ctrl
de proportionnalité, d adéquation. Juge fait un bilan avant de voir la légalité de la déci
ion.
BILAN DS L'EXPROPRIATION
> CE Ass, 28 mai 71, Ville nouvelle est: arrêt de principe. Décision légale si
le bilan est positif. Expropriation importante ds agglo pr instaurer un campus.
Appréc° des atteintes à la propriété privée, le coût financier de l opération et éventuelm
onvénients d ordre social. De l autre côté, l intérêt publiq de l opération. Bilan = l util
l emporte.
1ère remarque: élargismt du bilan en ajoutant l impact sur l environmt.
De manière g, il conclut tjrs à l intérêt public.
> CE, MARTIN, 92: implantation de Disney à Marne-la-V: est de nature à entra
iner des emplois, rééquilibre l activité éco à l Est de Paris, loisirs.De l autre côté, ni
publics néc ni la supp° d'emplois ds l agriculture ne st de nature à priver l opération de
son i public.
> Ass, 28 mars 97, Assoc° contre le projet de l'autoroute transchablaisien
ne: pas d utilité publique en raison du coût financier excessif.
BILAN EN MATIERE D'URBANISME:
> si dérogation d urbanisme est accordée, CE vérifie q c est justifié par l intérêt
8 juil. 73, Ville de LIMOGES).
BILAN PR AUTORISATION DE LICENCIEMENT
> introduction CE, 5 mai 1976, SAFER D AUVERGNE c/ BERNETTE (GAJA). Licenc
iement d un délégué du personnel.. CE vérifie la légalité de l autorisation de licenciement
censure en observant q si les faits reprochés à ce délégué st sufismt graves pr justifier
son licenciement, encore faut-il qu il n y ait pas de motif g justifiant q l adm° s y oppo
se sous réserve qu une atteinte excessive ne soit pas apportée aux intérêts en présence.
CCL: vaut tjrs en PAG, parfois en PAS. Pr le reste, le bilan est introduit q ds
domaines particuliers. On peut attendre q la liste s étende. Une extension montrerai
t le souci du juge à pousser + ce ctrl. Pas systématique pr le mmt.
En voie de dvt, le ctrl de la qualif° jur des faits + dvt du 4ème niveau de
ctrl.
CE ne censure en outre q LA disproportion manifeste: il n y a place pr erreur mani
feste d appréc aussi bien au stade de la qualif jur des faits qu au stade de l adéquation.
Ex clair: en matière disciplinaire ds la f° publiq. Ctrl normal de la QJF. Juge va
au-delà et passe au ctrl de l adéquation. Mais il est mesuré, prudent, juge laisse une m
arge de man uvre à l adm° ds son pvr de sanction disciplinaire. Faut q la sanction disci
plinaire soit manifestmt proportionnée (CE, LEBON, 78). Avant, CE ne contrôlait pas
l adéquation et un licenciement pr une broutille pouvait passer.
95, HARDOUIN: militaire qui a un peu trop bu, engagé volontaire ds la marine, sanc
tion disciplinaire pr état d ébriété. OUI, un marin n a pas à ê ivre, les faits st de natur
tifier une mesure. 2ème stade: est-ce que l état d ébriété était de nature à justifier LA s
disciplinaire? CE répond q manifestement, la sanction était disproportionnée. Décision:
erreur manifeste d appréc°.
SECTION III L EXECUTION DES DECISIONS D ANNULATION
= LA PORTEE DU REP
I/ LA VARIABILITE DU REP
Décision de rejet de la requête ou décision d annulation.
- Décision de rejet = cette décision n a qu autorité relative de chose jugée car on
pt parfaitmt imaginer qu un autre recours ait été fait, pas encore jugé, fondé sur d autres
moyens et q ce moyens étant + pertinents, juge accepte le recours. Qd le recours s
e solde par un constat de légalité de la décision, c est p.r aux moyens invoqués par le re
quérant. Dc, il en va ainsi pr l espèce.
- les décisions d annulation = ACJ absolue = vaut pr tlm (effet erga omnes).
L annulation est rétroactive. Tt se passe comme si rien ne s était passé, disparition rétr
active de l acte. Cq difficiles. Parfois, l annulation pt ê très tardive (3, 4 ans en mo
yenne). Ds le cas d un fonctionnaire révoqué, il va falloir reconstituer sa carrière: dr
oit de retrouver son emploi, droit de bénéficier des avancements auxquels ils auraie
nt pu prétendre (à l ancienneté et au choix). On doit saisir des organismes consultatifs
qui donnent leur avis.
CE, 1925, RODIERE: indique précisément à l adm° ce qu elle doit faire pr reconstituer la ca
rière d un fonctionnaire. Ds sa concrétisation, ce droit est difficile.
On ne touche pas aux actes définitifs mais les actes non définitifs (= cx qui pvt ê en
core contestés car ils ont été pris il y a moins de 2 mois), directement liés à l annulatio
de l acte règlementaire sont annulés même s ils ont créé des droits.
- pr les actes individuels annulés par REP, il y a rétablissement de la situation a
ntérieure (cf RODIERE). Il est particulièrmt important de joindre des ccl afin d injon
ction de façon à ce que le juge adm indique à l adm° ce qu elle doit faire.
II/ AMENAGEMENTS DE LA PORTEE DES DECISIONS D ANNULATION
C est très récent. De tout tps, on a essayé d éviter les cq drastiques de la disparition ré
active de l acte jur.
A_ LA PRATIQUE DE LA VALIDATION LEGISLATIVE
Ex avec un concours annulé 8 ans après. L acte annulé fait l objet d une validation. Aussi
alidation des actes similaires.
CC, 22 juil. 80 y met un terme & fait de l indépendance du juge adm un PFRLR. De +,
l indépendance du CE est mise à mal par les lois de validation. CC accepte le principe
de la validation mais l encadre:
- il interdit de valider la décision adm annulée
- validation possible des actes subséquents à l acte annulé. Par ex: annulation
d un concours > on ne pt pas le valider, mais on pt valider les actes de nominatio
n à l issue du concours. Une condition: faut q la validation réponde à un IG.
CC lui-même encadré par la CEDH. Elle a mis son nez ds les validations lég au nom de l a
rt 6-1. CEDH, 28 oct 99, ZIELINSKI & PRADAL C/ FR. Une loi frçse de validation q l
e CC avait jugé conforme aux principes constit frçs n était pas conforme aux exigc de la
CEDH car le CC admet les validations pr motifs d IG et la CEDH n admet la validatio
n q pr des motifs impérieux d IG. Encadrement + ferme.
CE en tire les cq, Ass, 5 déc 97, Mme LAMBERT: ctrl de conventionalité d une loi de va
lidation p.r aux exigc du procès équitable. Il se met au diapason de la CEDH. Arrêt a
ntérieur à Zielinski CE avait perçu q le procès équitable imposait certaines choses.
B_ LA VOIE DE LA MODULATION DS LE TEMPS
CE, 11 mai 2004, assoc° AC! et autres [acé] Consécration d un pvr de modulation des effe
ts. Début de la transf° profonde du contentieux de l annulation. Juge adm met une limi
te à la rétroactivité des décisions annulées au nom de la sécurité jur. Le principe de léga
ouve sa consécration ds l annulation rétroactive mais il faut aussi prendre en compte
le principe de sécurité jur: CE, 24 mars 2006, sté KPMG: consécration contentieuse de ce
principe, de sa place déjà mise en exergue par AC!. Il est porté par le droit communa
utaire. Juge adm pt moduler à titre exceptionnel les cq manifestmt excessives pr d
es intérêts publics ou privés en cause des effets d une décision annulation.
2 éléments de contentieux:
1) l indemnisation du chômage (ampleur pol & sociale majeure!). La décision prise d agréer
des avenants à une convention sur le chômage déjà ancienne (2001-2003). L agrément tombe c
r illégale, la convention tombe, l indemnisation de milliers de chômeurs aussi. Le CE
module les effets car il dit: il y a annulation mais l agrément est considéré comme défini
tif en raison des graves incertitudes.
2) autre agrément d une convention à p. 2004: CE considère q l annulation qu il prononce de
l agrément de cette seconde convention commencera q 2 mois après l arrêt du CE. La raison:
la prise en compte de l intérêt de la continuité des versements d alloc° de chômage. Une a
lation rétroactive porterait une atteinte manifestement excessive. C Est-ce manifest
ement qui montre la modulation.
Qd il annule une décision, juge pt différer ds le tps = ça transforme l office d
u juge. Il doit dresser un bilan des effets qu emportent normalement l annulation, càd
la rétroactivité. Il doit être en parallèle l i de la disparition rétroactivité (intérêt d
lité) & de l autre, intérêt de la sécurité jur.
- Depuis, CE Sect., France TELECOM, 25 fév 2005: diffère ds le tps une décision de l aut
orité de régulation des télécom°.
-Aussi CE, Sté TECHNA S.A et autres, 6 déc 2005.
CCL = Depuis 15 ans, l office du juge a bien changé. Le pvr d injonction, la substitut
ion de motifs même qd pas de comptc liée de l adm° et ici, s interroge sur les cq d une dé
n.
CONTENTIEUX
cocontractant
dispose d unCONTRACTUEL
recours
ne pt pas
contentieux
agir directement
contractuel
contre
devant
adm°JA ou JJ selon la natu
Personnes
re
RECOURS
du contrat,
Fait
ECARTE
compétentes
dusur
tiers
si la
FM pas
base
pr
ou former
faute
exonératoire
des fautes
ducecocontractant.
recours
commises
de pleine
par adm°.
jur° Seules les parties au co
ntrat
Ds certains cas, tiers peut former recours contre acte détachable du contr
at. Déféré préfectoral contre certains actes.. (à revoir)
CE, 2007, Sté tropic travaux signalisation: OUVERTURE AUX TIERS d un nouveau recours
de pleine jur° (certains tiers & certains contrats).
= les contrats à procédure = soumis à pub & MEC (marchés publics, DSP)
= pr les concurrents évincés de la ccl du contrat
= saisie du juge pr contester la validité du contrat ds les 2 mois de sa p
ublic°.
Certains ont vu là le plus fort séisme q le contentieux des contrats ait connu depui
s arrêt MARTIN car on permet à qqn qui n est pas partie de mettre son nez ds le contra
t.
C est un séisme limité pr le mmt. E° potentielle mais ce n est pas l avis de la doctrine ca
ce recours a le même objectif q le référé contractuel = respect des pub & MEC. Cette J
met un terme à la course des tiers qui pouvait avoir l annulation de l acte détachable.
PUIS fallait demander l annulation du c .C est désormais + simple. Les concurrents évincés
pparaissent comme une catégorie surprotégée.
PVRS DE MODULATION DU JUGE ADM: TROPIC marque l applic° ds le contentieux de pleine
jur° de ces pvrs.
La J AC! concernait un AAU (agrément ministériel). Ici, c est un contrat annulé par le j
uge du contrat. Au nom de la sécu jur, il considère qu il y a lieu de différer ds le tps
l annulation du contrat pr ne pas déstabiliser le contrat en cause (délai de 2 mois).
La N du c. ne permet pas d engager une resp c. mais une resp extracontract
uelle sur le fondement d un enrichissmt sans faute. Par ailleurs, ds le domaine de
construction, il y a un système de garantie qui n ouvre pas un contentieux de la re
sp contractuelle (système spécifique de garantie décennale des constructeurs).
La resp c. prévaut sur la resp q-d. C est la seule resp publique quasi-d.
SECTION I LES CARACTERES SPECIFIQUES DE LA RESP PUBLIQUE
Engagée pr les dmg causés aux particuliers; est aménagée par le juge; a des propres règles
(droit prétorien & autonome).
I/ LA GENERALISATION PRETORIENNE DE LA RESP PUBLIQUE
1) J. fin XIX, irresp de l Etat sauf exception prévue par la loi > Il y en a une mai
s elle est importante > loi de pluviôse an VIII qui concerne les dmg causés par les
travaux publics.
2) Puis EXCEPTIONS prévues par le juge. JJ compétent pr engager la resp de l Etat pr l
es dmg nés de la gestion de son domaine privé. De même, resp des CL pr les dmg causés >
JJ.
PQ CE REGIME? J. fin XIX, Etat assume des f° principalmt régaliennes. Or, le
principe qui prévaut (rappelé par Edouard Laferrière): «le propre de la souveraineté est
e s imposer à tous sans compensation.»
E° avec arrêt BLANCO, 8 fév 1873: principe de la resp de l Etat pr les dmg liés au fonctio
nmt de ses SP, il attribue ce contentieux de la resp publique au JA et le charge
de définir les règles de ce contentieux adm. Ds sa thèse, René Chapus précise q c est l ar
othschild de 1855 avait reconnu cette resp mais ce n était pas clair, a fallu une pri
se de cs.
Justice vient d ê déléguée au CE, prise d indépendance. CE présidée par un Républicain, III
encore née mais invocation d une démocratie pol. L ETAT en tire les cq en reconnaissant
ds l arrêt CAMES une resp à propos des accidents du T ds ses ateliers. C est une conjonc
ture juridictionnelle, pol particulière.
3) généralisation de cette resp publique (alors qu il était dit ds l arrêt BLANCO: «la res
ni g, ni absolue.») JA n a cessé de la dver de manière prétorienne. Elargismt porté par
CE, l admet ds des matières rétives (arrêt TOMASO-GRECO, en matière de police; des secteur
s de souveraineté).
Au-delà, dvt d une RSF: tt risque ds un 1er tps puis une resp simplement fon
dée sur la rupture de l égalité devant les charges publiques.
Généralisation esst prétorienne mais cela n exclut pas une def° des règles de resp par les
vrs publics & not par le législateur: ilest compétent pr fixer les règles de resp publ
iq (confié par art 34 C°: fixer les principes fondtx du régime des oblig° civiles).
LES OBLIG CIVILES = visent TTES les oblig° civiles et la resp dont on parle est u
ne resp civile (même si ne suit pas les règles de resp civile). C est une resp qui vis
e une oblig° civile = oblig° q doit honorer l adm° créancière pr le dmg qu elle a causé pr
rticulier ou PM.
CC, 7 NOV 89: impossib d irresp totale pénale ou civile (s agissait des immunités pr les
actes des parlementaires en mission). Censure en se fondant sur le principe d égali
té.
CC, 9 NOV 99: rapproche les 2 régimes de resp civile (art 1382 Cc & celle de la JA
): ttes 2 mettent en uvre l exigc constit de l art 4 DDHC: «q tt fait quelconque de l H q
i cause à autrui un dmg oblige celui par qui elle est arrivée à le réparer» + référence à
DDHC: principe d égalité des citoyens devant les charges publiques.
Intervention du juge pr mise en place un régime autonome de resp.
II/ L AUTONOMIE DU DROIT DE LA RESP PUBLIQUE
A_ PRINCIPE
BLANCO: la resp ne pt ê régie par les principes du Cc pr les rapports de particulier
s à particuliers. Elle a ses règles spéciales qui varient selon les besoins du service
et la nécessité de concilier les droits de l Etat avec les droits privés. TC écarte le Cc
, borne son applic° à un champ défini = important pvr normatif. Vient al
ors l énoncé de règles spéciales.
> essence même du droit public: néc de concilier des droits de l Etat/droits privés. Ccl
David fondatrices du droit adm.
TC, FEUTRY, 1918: dmg causés par le feu mis par un fou échappé. Bien que l ets psychiatr
iq relève du dpmt (CT), ce dmg doit aussi ê réglé selon les règles spéciales du DP = unific
u droit de la resp publique. Généralisation de la resp mais elle ne sera jms absolue
en raison des néc du service. BLANCO infirmé ds la notion de resp non-générale, confirmée
sur la notion «d absolue»
B_ EXCEPTIONS
La resp de l adm° pt ê gouvernée par le droit privé.
- EXCEPTIONS J
Applic° du JJ alors q dmg lié à une activité de l adm°:
- lorsqu est en cause la faute personnelle d un agent public (SOUS CERTAINES COND°)
- lorsqu est en cause un dmg du fonctionnement du SP de logistique judiciaire
- Avant arrêt Blanco: dmg ds la gestion du domaine privé d une CP = JJ.
- Certains dmg causés ds le SP, si service géré par des personnes privées ou SPIC.
- source du dmg ds une voie de fait ou une emprise irrégulière sur les propriétés privées
- EXCEPTIONS LEGALES
1) Loi du 5 avril 1937: contentieux des dmg causés aux élèves ds le cadre de l enseignmt
public = JJ. Bloc de comptc jud entendu très généreusement: champ élargi aux dmg causés p
ar les élèves, aux activités à l enseignmts & aux écoles privées sous contrat d assoc°.
E: faute liée à la mauvaise org° du service
2) loi du 31 déc 57: professeur TINC l a inspiré. Tous les contentieux des accidents c
ausés par les véhicules = JJ. Qq soit le véhicule (tondeuses autotractés), qq soit le dm
g, qq soit le contexte. Conception extensive de cette loi.
3) création des fonds d indemnisation & ont soustrait la comptc de la JA. Dvt pr répon
dre aux besoins des victimes des risques sociaux. 1ers datent des a.60 (fonds de
garantie des calamités agricoles, 95: fonds de garanties sur les risques naturels
majeurs).
Victimes du SIDA repris par un fonds + vaste: office nat d indemni° des acci
dents médicx (ONIAM) par loi 4 mars 02.
+ loi du 6 juillet 90 concerne les victimes d actes de terrorisme
+ loi du 23 déc 00: amiante.
Même si fonds, victimes pvt faire jouer les règles de la resp publiq.
SECTION II LES FAITS GENERATEURS PARTICULIERS DE LA RESP
Historiqmt, c est une RSF (loi 28 pluviôse an 8 le dit) en raison du risque créé les tra
vaux publics. Fondement irresp de l Eta = sa souveraineté ds l activité. Puis base d une r
upture d égalité devant les charges publiques.
Puis apparition tardive d une RPF: entraine distinction resp publique & la resp pr
ivée.
FONDEMENT RSF: le risque. Inspire auj la resp de la pssc publique.
Pr autant, la faute reste la fait générateur le + important. Par elle, on va saisir
le coupable, celui qui doit payer.
A côté de la faute, le juge doit rech si la resp pt ê engagée en son absence. C est un moy
en d OP.
I/ LA RPF
- le fait générateur doit ê une faute
- la faute doit prouvée
- il y a des degrés de faute
A_ LA QUALIFICATION DE LA FAUTE
Constituée par un "manqmt à une oblig° préexistante" [PLANIOL]. C'est donc p.r à un "stand
ard", un comportmt type, fixé soit par les textes, soit par le juge, qu'est mesuré l
'écart entre ce qui a été fait (ou pas) et ce qui aurait du l'être.
- fait d un agent ou une faute anonyme (un service de l adm°).
- la faute est le cs d'une illégalité
* d un simple fait matériel (oubli d instrument médical ds le corps d un malade, p
erte d un dossier, retard inadmissible)
* d une décision adm illégale (raisons de fond ou de forme). Tt acte adm illégal
est fautif.
B_ UNE FAUTE PROUVEE
Juge adm peut renverser la charge de la preuve pr rendre plus aisée l'indemn° de la
victime Elle n'a qu'à établir le LDC entre le fait du SP & le préj subi. Le doute bénéfici
e à la victime. 2 cas essentiels:
1) LES DMG ACCIDENTELS SUBIS PAR USAGERS D UN OUVRAGE PUBLIC: suffit de démontrer q
le préj subi est causalmt dû à cet équipmt. Tt tourne autour de la notion du défaut d'entr
etien normal. Ouvrage public est présumé mal-entretenu, victime n a qu à invoquer cette pré
omption. D autant + forte q la notion d usager et du défaut entretien normal st entend
ues largement.
2) DMG SUBIS PAR USAGERS DU SP OU DE CERTAINS EQUIPMTS: notamment l usager d un SP h
ospitalier. Un usager qui entre pcq il a mal à la tête et sort amputé d une jambe, juge
adm présume la faute de l adm°. Résultat / dmg subi hors de proportion avec les soins ch
erchés par l usager. Loi du 4 mars 2002 a confirme cette présomption de faute en
matière de soins médicx.
C_ LE DEGRE DE GRAVITE DE LA FAUTE
Il y en avait 3, il en reste 2: faute simple & faute lourde (faute qualifiée).
L'exigence de la faute lourde conduisait à de graves inéquités lorsq la victime subiss
ait un dmg important.
Significatif souci du juge adm de faciliter resp adm° en cas de faute. Au-delà, réduct
ion progressive de l exigc de faute lourde.
- EN MATIERE MEDICALE
actes médicaux
AVANT MTN (cx qui ne peuvent ê exécutés que par un médecin ou un chirurgien: diag, tr
aitement, opération; ou par un auxiliaire médical sous leur surveillance directe (an
esthésies,
soins infirmiers
perfusions)=
= fauteresp
simple
en (on
cas disait
de fauteq la
lourde
chirurgie était + compliquée)
Abandon par CE, 10 avril 92, époux V: une faute simple suffit pr engager la resp d
e l ets hospitalier même si pas d urgence particulière. Elle s apprécie p r. à l obligation
oyen. Souci d effacer
même siles
paseffets
de situation
d un comportement
difficile ou
scandaleux
pas d urgence,
(cf le GAJA).
faute simple (a
rrêt 29 Désormais,
avril 99, AGF)
art L 1142-1 Code santé publique (loi 4 mars 2002): les ets de sa
nté ne st resp des cq dmgeables d'actes de prévention, diag ou de soin qu'en cas de
faute.
Cela dit, la faute lourde n a pas disparu. Il y a des «poches de résistancede la faute l
ourde» (commisr du gvt).
- EVOLUTION EN MATIERE DE POLICE
Abandon de sa conception d'irresp absolue en contradiction avec la D d'une garan
tie sociale sans cesse accrue
1) TOMASO-GRECCO, 10 fév 1905: admet le principe même de l'engagement de resp en mat
ière de police. Qqn à sa fenêtre en Tunisie est blessé par le tir d une balle d un gendarme
qui court après un toro ds la ville :D. Exigence de la faute lourde "pr éviter d'énerv
er (l'action de la police) par des menaces permanentes de complications contenti
euses".
> exigence gravement inéquitable. Pq sanction de la rédaction d'arrêté de police
alors q de nbx domaines similaires relevaient de la faute simple?
2) Puis distinction faute simple/faute lourde selon la nature de l opération de poli
ce.
> décision prise ds un bureau, le mec a du tps: faute simple
> sur le terrain, faute lourde.
3) Puis, CE, Ville de Paris c/ marabout, 20 dec 72: critère + astucieux qui tient à
la difficulté de la mesure: les difficultés q la police de la circulation rencontre à
paris n'exonère pas les services municpx de l'oblig° qu'ils ont de prendre les mesur
es appropriées, règlmtr ou d'exécution, pr q les interdictions édictées soient observées. L
insuffsc de dispo prises = faute lourde.
> Désormais, exigc faute simple pr action de secours en mer ou interventio
n des services d'incendie (activités difficiles)
De même pr police des édifices menaçant de ruine, police du bruit.
Autant d'étapes vers un abandon complet de la faute lourde qui n'a + de justif° sérieu
se.
4) Retour au critère d opération matérielle des décisions adm en 1995.
- EN MATIERE PENITENTIAIRE (dmg inter-détenus, suicides)
évidente difficulté de ce service, participe en outre du régalien > JA exigeait une fa
ute manifeste & d'une particulière gravité.
1) CE, Veuve Picard, 1971: faute lourde ds l'org° ou le fonctionnement du service
engage resp services pénitentiaires, q le dmg soit causé aux détenus ou à des personnes
extérieures.
> Picard: absence de faute lourde ds la surveillance des détenus, bien q l
'un d'entre eux ait tué un autre.
2) 23 mai 2003, Mme CHABBA: faute simple pr suicide ds un ets pénitentiaire à raison
d'une succession de fautes.
3) 9 juillet 2007,Delorme: resp adm° pr seule faute simple pr suicide du détenu mine
ur; applic° de la J Chabba mais au cas du mineur sans q joue la resp de la garde.
4) CE, Garde des sceaux contre Boussoir, 9 juillet 2008: engage la resp de l Etat
sur la base de la faute simple pr les dmg causés aux biens des détenus.
5) 17 dec 2008, garde des sceaux c/ Zaouiva: décès d un détenu lié à un incendie du matelas
par la codétenu. CE retient la faute simple de l Etat. Retient pluralité de fautes: ma
intien ds les prisons de ces matelas qui dégagent lors de leur combustion des fumées
particulièrmt toxiques, l impossibilité pr les surveillants de nuit d intervenir rapide
ment pr des cond° de sécurité.
Cette é° montre cmt le droit entre ds les prisons & la défaveur pr la faute lo
urde. Pas de + gde resp de la pssc publique.
CEDH a condamné la FR à de multiples reprises (2004, Slimani c/FR).
6) TA Rouen, mars 2008: détenus peuvent évoquer cette resp pr faute simple, non pas
en raison d incidents ponctuels, mais du fait des cond° actuelles de rétention attenta
toires aux libertés. TA s y est risqué garde des sceaux fait systématiqmt appel. On verra
si CE suivra.
De plus, il y a une sorte de décote de l indemnisation
> Souci du juge adm de faire pénétrer le droit dans les prisons: ctrl de légal
ité avec acceptation du ctrl de certaines mesures pourtant d ordre intérieur (Marie &
Hardouin) + sur le domaine de la resp: faute simple est suffisante.
- MÊME EVOLUTION PR LES SERVICES FISCAUX
Idée de souveraineté paralysa longtps mise en cause du fisc, bénéficiait d'un privilège co
ntesté. Puis resp engagée pr faute lourde ds le seul cadre du recouvrement de l'impôt:
le service fiscal rencontre des difficultés particulières de mise en oeuvre.
- Sect., Bourgeois, 27 juillet 90: resp simple de l adm° fiscale a suffi où une somme
10 fois supérieur à celle exigible avait été recouvrée à cause d'une simple saisie informat
que. MAIS J ult ont exigé la faute lourde.
CE, Tripot, 1999: resp du FISC q pr faute lourde en raison de la difficulté partic
ulière de l activité fiscale. Situation complexe du contribuable.
- lorsq dmg a pr origine autres activités du fisc, resp engagée en dehors de tte fau
te lourde.
IMPORTANCE DE LA FAUTE LOURDE DANS 2 SECTEURS:
- LES ACTIVITES DE CTRL.
L'insuffsc du ctrl qu'exerce une institution sur l'activité d'une autre entité pt ê so
urce de préj. N a pas renoncé à la faute lourde mais qq assouplissmts ds aff dramatiques
(demeurent des cas particuliers)
> aff du sang contaminé: resp de l Etat pr faute simple du fait du dmg provo
qué par la transfusion sanguine: défaut de ctrl de l Etat sur les centres (CE, 9 avril
93, aff D. B et G.). Pression qui s exerce sur le CE
> Idem en matière d amiante: Ass, 3 mars 2004, min de l emploi contre BODELLA:
resp de l Etat pr ne pas avoir ctrl les ets ds lesquels els salariés ont été exposé du fa
it de leur activité à l amiante: resp des employeurs = faute simple tenant à la carence
de l Etat.
MAINTIEN DE LA FAUTE LOURDE
Le CE distingue de façon tradi:
> le dmg causé au tiers par le mauvais exercice du ctrl
Ass, 29 mars 46, Caisse dptale d assurances sociales de Meurthe et Moselle (GAJA):
dmg causés aux tiers soit ici la caisse d assurance. Dmg d ordre financier lié à la sousc
ription d emprunt émis par un ets public municipal (Caisse de Crédit municipal de Bayo
nne). On appelle cette caisse «le mont de piété». Concerne l aff Stavisky La caisse de cr
ds des cond° frauduleuses. La caisse de Meurthe est en difficulté: engage la resp d
e la caisse de Bayonne et de l Etat pr ne pas avoir ctrl suffsmt. Cet arrêt concerne
l engagement de resp de l Etat pr défaut de ctrl. Le CE engage la resp de l Etat sur la
base de la faute lourde car il est très difficile de demander à l Etat de précisément l en
emble de ses ets.
> le dmg causé aux PM ctrlées.
Exigc de la faute lourde aussi ds le cadre de ctrl de l Etat sur les CT: 2000, Min
istre de l équipmt et commune de Saint Florent.
Lorsq l autorité de ctrl agit ds le cadre de son pvr de substitution, la resp est ce
lle de la CL: Ass, Commune de Saint Servan, 24 juin 1949. 2 réserves à cette resp lo
cale:
1) lorsque le préfet s abstient d exercer son ctrl alors qu il y ait tenu puisqu on lui a
donné ce pvr pr l exercer, ce défaut d exercice engagera la resp de l Etat sur la base de
la faute lourde: CE Sect, 14 déc 62, Doublet. Codif° auj à l art L 2215 CGCT.
2) exercice illégal du ctrl: le préfet se substitue au maire au motif qu il ne fait ri
en, mais le préfet omet de mettre en demeure le maire d exercer son pvr de police (A
rt L 2216-1 CGCT). Maintien de la resp de l Etat sur le fondement de la faute lour
de.
? Autre extension ds le cadre de défaut de ctrl des autorités de régulation agissant a
u nom de l Etat ou non. Depuis a.90, nssc de ces autorités. L HADOPI; la Commission ba
ncaire; l AMF Si elles exercent mal leur activité de ctrl, il peut y avoir engagement
de la resp de l Etat si elles n ont pas la PJ sur base de la faute lourde.
> Ministre de l éco et des finances contre Mme Kechichian, 2001: personne do
nt i financiers mis en cause par l affaire du Crédit Lyonnais. Elle engage la resp d
e l Etat du fait du défaut de ctrl exercé par la Commission bancaire qui n a pas une per
sonnalité propre.
? activité de ctrl pt ê source de dmg pr l organisme ctrlé: faute lourde maintenue. J cl
assique, 2 ans après Stavisky: CE, Commune de Champigny, 27 déc 48. Commune met en c
ause la resp de l Etat pr carence ds l exercice de la tutelle sur elle-même. Elle est
victime de détournmt de fonds par le receveur municipal.
- DMG DU FAIT DU FONCTIONNEMENT DE LA JUSTICE
Délicat en raison de sa présence de la justice au coeur de l'Etat. Oblige le juge à se
condamner lui-même, remise en cause de l'ACJ. Par ses dysfonctionmts pt causer de
s dmg aux justiciables.
Distinction entre justice judiciaire & JA. Ce n est q très tardivmt qu on passe d un régim
e d irresp à un régime de resp.
* DU FAIT DU SERVICE JUDICIAIRE
Resp de l'Etat engagée q sur la base de textes exprès mettant en place régime spécifiq d
'indemn°. Des décisions de justice pouvaient donner lieu à des procédures de révision ou p
rocédure de prise à partie pr faute grave du magistrat ds l exercice de ses f°.
Art 626 CPP: possibilité pr une personne qui a été condamnée & reconnue innocent
e de demander une indemnisation.
Depuis 1970, art 645 CPP: en cas de non-lieu, indemnisation des victimes
de détention provisoire.
Loi 5 juil. 1972, codifiée à l art 141-1 COJ: disposition très importante mais t
ardive. Admission de la resp de l Etat pr fonctionnemt défectueux du SP de la justic
e (compétc du JJ). Fin du principe d irresp. législateur entend faciliter indemn° mais i
l faut:
1) soit une faute lourde. CdC°, 96: une erreur tellement grossière qu un fonctionnaire
de justice ou magistrat normalmt soucieux de ses devoirs n y aurait été entrainé. Aff G
régory, Ass pln, 23 fév 2001 & aff Villemin en 2004: déficience caractérisé par un fait qu
i traduit l inaptitude du SJ de la justice. Après avoir été stricte en 96, CdC° tend à rete
ir "une simple déficience caractérisée par un fait ou une série de faits traduisant l'in
aptitude du SP de la jsutice à remplir la mission dont il est investi."
2) un déni de justice: fait qu un officier judiciaire refuse de répondre d une enquête, ne
pas statuer ds un délai raisonnable (+ de 2 ans d attente devant la c.a Paris = fon
ctionmt défectueux).
JA adopte un principe de resp pr RSF: base du risque auquel est exposé tt collabo
rateur occasionnel du SP = Civ 2è, 23 nov 56, Trésor Public c. Dr Giry (1ère applic° par
CdC° pr RSF à ce médecin). A été appelé par la police pr porter secours à des personnes in
iquées. Intervention ds le cadre d une opé de PJ & on le considère comme un collaborateu
r occasionnel du SP judiciaire. Dès lors, il ne pt demander une indemni° qu au JJ.
* DU FAIT DU SERVICE ADMINISTRATIF
Tjs conception autonomiste du DA: refus applic° loi 1972 à la JA (esprit Blanco, reègl
es propres de la resp adm).
Tardivemt, rompt avec le principe d'irresp absolue applicable aux actes détachable
s de la f° juridictionnelle, arrêt Ass Darmon, 29 dec 1978 admet pr ces mesures qu'u
ne "faute lourde commise ds l'exercice de la f° juridictionnelle par une jur° adm es
t susceptible d'ouvrir droit à indemnité."
Cette possibilité d engager la resp de l Etat ne pt pas concerner le c ur même d une décisi
de justice; présupposition q les mécanismes de l'appel ou de la cassation ne sauraie
nt laisser de telles fautes se produire. Cette solution conduit à interdire
tte discussion sur le plan de la resp du juge adm, même décisions gravement erronées.
EXCEPTION SI ST EN CAUSE APPLICATION REGLES COMMUNAUTAIRES: J Darmon nuancée lorsq
u on est en présence d une décision de justice caractérisant une violation du droit comm.
CJCE bcp + exigeante: 30 sept 2003, affaire Köller c/ Autriche. La resp des Etats
devait ê engagée pr tte violation caractérisée du droit communautaire ayant pr objet de
conférer des droits aux particuliers.
? CEDH considère qu il y a violation de la CEDH lorsque la justice est rendue au-delà
d un délai raisonnable (art 6): 28 juin 02, garde des sceaux c./ MAGIERA (procédure qu
i avait duré 7 ans; engage la resp de l'Etat).
? invocation possible du délai raisonnable même si le procès n est pas fini (CE, 25 janv
2006, POTCHOU).
Pr la JJ, loi de 72 y voit un délit judiciaire, JA y voit une faute simple
.
? S agissant du SP de la JJ ou JA, la seule resp qui peut être engagée est celle de l Et
at, seul l Etat détient le pvr de punir. Ainsi, 27 fev 2004, Mme Popin: la resp du s
eul Etat peut ê engagée du fait de dysfonctionnements ds la justice universitaire: s a
gissait de la contestation d une mesure de sanction d un conseil d université qui a la P
J.
II/ LA RSF
? 1ère forme de resp adm reconnue (loi pluviôse an VIII). Resp des PP puisse ê engagée s
ans faute sur la base du risque q font courir les PP du fait des travaux publics
. C est compréhensif car le propre de l Etat souverain c est de ne pas ê resp, il ne pt pa
s commettre une faute.
? 2ème fait générateur: La rupture de l égalité devant les charges publiques.
C est un PGD dont la violation fonde l annulation d une décision prise sans resp
ecter ce principe.
Idée: il y a des activités d IG qui pvt créer un dmg anormal & spécial à des person
es. Les collectivités trouvent un avantage ds ses activités, dès lors, normal qu'elles
réparent le dmg causé de façon particulière à tel ou tel membre.
? 3ème fait générateur récent: LA RESP DU GARDIEN.
? FONDEMENT COMMUN? indemnisation pcq la personne est ds une situation anormale.
La notion d anormalité caractérise les 2 1ers faits générateurs mais ne marche pas pr le
dernier = pas de fondmt commun.
Cette RSF reste marginale. Le JA va d abord examiner la RPF. S il ne trouve pas de f
aute, examen d office de la RSF.
Néanmoins, RSF n a cessé de s étendre = volonté du JA de fav la réparation du préj + signe
JA assure la resp des actes: c est un progrès de l EDD.
A_ LA RESP PR RISQUE
Resp particulièrmt avantageuse pr la victime: - pas de preuve à apporter (= RSF)
- pas d anormalité du préj à démontrer: el
le tient ici à la situation de risque.
RESP PLUTOT RETENUE QD la victime est un tiers p.r au service à l origine du dmg (généra
lmt le cas). 4 domaines principx:
1) LES DMG ACCIDENTELS DE TRAVAUX PUBLICS CAUSES AUX TIERS
depuis loi de pluviôse an VIII. Q°: cmt savoir si le dmg invoqué par la victime touche
la personne en tant q tiers ou en tant qu usager? L usager victime d un dmg accidente
l lié à un ouvrage public ou T public ne pourra engager qu une RPF. Tiers > RSF.
Si dmg causé par un truc pas incorporé à la voie publique, un cable par ex. On utilise
pas le SP de l électricité ^^ alors on est un tiers. Resp du fait de l ouvrage public m
ais en tant q tiers.
2) DMG CAUSES PAR LES ARMES A FEU
CE, 24 juin 49, Consorts Lecomte & Daramy: victimes de balles perdues ds le cadr
e d une opé de PJ. 2 obs°:
* elles st tiers p. r à l opé, même situation q Tomaso G. St tiers mais progrès JA
: on retient la resp sur la base du risque.
* Situation anormale qui implique une resp + facilement engagée (RSF). Il
faut ê en présence d une arme à feu ou + précisément d un engin qui présente un danger.
CE, 27 juil. 51, Mme AUBERGé: personne poursuivie par les autorités de police, a reçu
une balle > tjs hypo de la faute lourde.
CE, BAUD & TC, 51, NOUALEK: opé de PJ = compétence JJ. Reprend les principes posés par
la JA.
CdC°, 10 juin 86, Consorts Pourcelle: resp de l Etat pr des balles perdues qui avaie
nt blessé des tiers ds opé de PJ, provoque des dmg excédant par leur gravité les charges
normalmt supportés par les particuliers. Rupture ds l égalité ici retenue.
3) LES PRODUITS DANGEREUX.
CE, 28 mars 1919, Regnault-Desroziers: explosion de munitions durant 1GM, causen
t un grd nb de morts & blessés. CE retient la notion d ouvrage public dangereux. Fon
dé sur les risques anormaux de voisinage occasionés aux tiers
Ministre de l équipement c Dalleau, 73: Auj, on assimile un ouvrage public dangereu
x les portions de route particulièrmt dangereuses; routes exposée à des éboulements cons
tants en raison de la config° des lieux et de la nature du terrain.
CE Ass, 26 mai 95, Consorts NJP (Nguyen, Jouan, Pavan), aff du sang contaminé: tra
nsmission du virus du SIDA en transfusant un produit dangereux (le sang): «st resp,
même en l absence de faute, des cq dommageables de la mauvaise qualité des pdts fourn
is.»
4) LES METHODES DANGEREUSES (notamment pr les tiers)
Usage par des CP de méthodes libérales de rééducation = apparition en 1956 à propos de pla
cement judiciaire de mineurs délinquants. Lorsq certains d entre eux ont commis cert
ains dmg, ont posé le pb de l indemnisation du dmg causé
Sect., Ministre de la Justice c. Sieur Thouzellier, 1956: tiers en situation dan
gereuse du fait du danger de ces méthodes; l Etat doit répondre des dmg causés par les p
ensionnaires d un ets d éducation surveillée.
Extension à l égard des mineurs non délinquants.
1981, Ministre de la justice c/ Theys: élargismt aux détenus; dmg causés lors de leur
permission de sortie
67, Dpmt de la Moselle: extension aux malades mentaux bénéficiant également de ces métho
des.
Abandon de cette J pr les mineurs: substitution du fondement de la resp
du gardien.
- CAS D'ALEAS THERAPEUTIQUES
CE Ass. 9 avril 93, BIANCHI: en présence d un acte médical banal, anesthésie nécessaire au
traitement. "Lorsqu'un acte médical néc au diagnostic ou au traitmt du malade présent
e un risque dont l'existence est connue mais dont la réalisation est exceptionnell
e et dont aucune raison ne permet de penser q la patient y soit particulièrmt expo
sé, la resp du SP hospitalier est engagée si l'exécution de cet acte est la cause dire
cte de dmg sans rapport avec l'état initial du patient comme avec l'é° prévisible de cet
état, et présentant un caractère d'extrême gravité".
CE retient la resp pr l aléa thérapeutiq. Idée de risque.
? Elargismt avec CE, 3 nov 97, Hôpital Joseph Imbert D Arles:"l'acte médical a été pratiqué
lors d'une intervention dépourvue de fin thérapeutique". Concerne aussi une anesthésie
sauf qu elle n intervenait pas ds le cadre d un traitmt médical mais d un rite religieux
(circoncision). Il meurt à l issue de l anesthésie. Transposition de la J Bianchi à cette
hypo, CE ne fait pas de différence entre finalité curative ou autre. Protection intére
ssante et particulière de la resp religieuse.
? Loi du 4 mars 2002 admet l indemnisation de l aléa thérapeutiq: réparation par un fonds
d indemnisation (ONIAM: EPA qui indemnise au nom de la solidarité nationale): anesthés
ie, infections nosocomiales. A presque aspiré le fonds SIDA.
5°) SITUATION DANGEREUSE
- SITUATION DES COLLABORATEURS PERMANENTS DU SP
CE Ass, 6 nov 68, Dame SAULZE: institutrice enceinte, contracte la rubéole qu avait
l un de ses élèves. L enfant va subir un dmg, CE indemnise sur la base de la situation d
angereuse; a été exposée à cette contagion particulière. Code de Santé publiq a repris cett
disposition: RSF pr faute lié à la situation dangereuse (art 311-9).
La J a d abord concerné les personnes qui travaillaient pr le compte des PP & victim
es de dmg ds le cadre de leur activité prof (ouvriers de l adm°).
> CAMES, 21 juin 1895: CE a d abord reconnu une resp pr risque de l Etat du
fait du dmg causé par son personnel ds les ateliers de l Etat. J très importante du pt
de vue de la protection du T.
> Par extension, règles reprises en droit du T pr les E privées.
> Auj, cette J pr les agents publics est moins intéressante car mise en pl
ace d une législation de protection des personnes victimes d accidents du T, prévoit un
régime de réparation forfaitaire.
- SITUATION DES COLLABORATEURS OCCASIONNELS DU SP
Théorie prétorienne, résulte de CE, 22 NOV 1946, Commune de Saint Priest La plaine (GA
JA).
- une collaboration réelle, effective, directe: pas simplement qqn à côté qui regarde ce
qui se passe.
- une collaboration soit justifiée. Admission initiative d un particulier si cette i
ntervention est utile, en particulier en cas d urgence.
> CE, Commune de Grigny, 57: médecin qui intervient de son propre chef > i
ntervention comme collaborateur occaz du SP de secours SP pas organisé mais ça marche
!
> 77, Commune de COGGIA (homme porte secours au cousin de sa femme qui s
e noie) & 22 juin 1984, Mme NICOLAÏ: Les liens de solidarité ne font pas disparaitre
la collab° occas au SP.
6°) RESP DU FAIT DES ATTROUPEMENTS
Régime légal. Intéressant pr son origine historique. Sous la rév°, habitants devront répare
ensemble les dmg causés à l occasion d attroupements. Législateur est intervenu avec gde
loi munic de 1884, prévoit une resp pr risque.
> Attroupmts justifient la réparation par les communes. En cas de pb, liti
ge devant JJ. C est le droit pdt tt le XX.
Avec lois de décentralisation, 1ère modif° avec loi du 7 janv 83: les communes ne st +
resp, l Etat l est (= budget de l Etat).
Art L 2216-3 CGCT auj. C est devenu un contentieux adm depuis loi du 9 janv 86.
Cette lég° a donné lieu à du contentieux adm & important.
Avis du CE Ass, 6 avril 90, Cofiroute & SNCF: il est GAJA, c est rare! Q°: p
récision des cond° d applic° de la lég°.
1) crimes & délits. Casser une vitrine ds une manif = délit, permet applic° de l attroup
mt, regpmt concerté de personnes.
2) force ouverte ou violences
3) attroupmts ou rassemblements: peu importe la qualité de la victime, tiers ou ma
nifestants. C est intéressant p.r au régime de la police qui lui fait la ?. Le préj n a pa
s besoin d ê anormal ou spécial; l attroupmt suffit.
Sect, 29 dec 00, AGF: réparation de préj commercial liés à des violences urbaine
s.
B_ LA RESP PR RUPTURE D EGALITE DES CHARGES
- DMG PERMANENTS DE TRAVAUX PUBLICS OU LIES A UN OUVRAGE PUBLIC
Champ le + ancien, très large: resp pt concerner aussi bien des tiers q des usager
s, encore faut il se prévaloir d un dmg spécial ou anormal.
CE, 61, Commune de Vic Feuzansac: une personne a une maison sur une place bordée d a
rbres. Veut réparation des dmg causés par les platanes incorporés à la voie publique. Il
n y a pas ni anormalité ni spécialité au sens d individualisation du dmg.
Par ex, on pourra invoquer les dmg qui durent du fait de travx publics o
u liés à des ouvrage publics: dmg liés à des émanations, pb de fumée, de bruit. Le JA retie
t q lorsq l activité commerciale est gênée par des dmg permanents de ce type, juge adm r
etient l anormalité et la spécialité du dmg qui si perte du chiffre d aff de l ordre de 30%
- DMG LIES AUX DECISIONS IRREGULIERES DE L'ADM°
Sont légales mais posent des dmg particuliers.
* DECISION REGLEMENTAIRE (portée g & impersonnelle)
Sera difficile de se prévaloir d un dmg anormal et spécial. Ca peut arriver: aff de 63
, cncerne un cirque: déplacement de la route qui mène au cirque. Dame avec une petit
e boutique de souvenirs doit la fermer puisq la route est déplacée: le dmg spécial & a
normal est retenu.
* DECISION INDIVIDUELLE
Juge accepte d engager la RSF + facilement. Cond° de spécialité + facilmt remplie. Illus
tration particulière: décision indiv de refus de l adm° d apporter le concours de la force
publique à l exécution des décisions de justice.
CE, Couitéas, 30 nov 23: grd proprio de tunisien qui voit espaces de sa pr
opriété occupés: il a un jugement. Indemnisation du CE car celui lui créé un dmg spécial.
Ass, Sté cartonnerie Saint Charles, 3 juin 38: ce n est plus un propriétaire q
ui défend sa propriété mais un chef d E bénéficie d une décision de justice pr expulser. Pb
savoir si préj anormal et spécial? Si décision légale? Pr quels motifs pr ne pas exécuter
des décisions de justice? Ici, des mesures de troubles à l OP sont suffisants
CEDH & CJCE sont soucieux de l exécution des décisions de justice.
CEDH, 97, Hornsby c/ GRECE: c est un élément du procès équitable.
De son côté, CC, 29 juillet 98, loi sur l exclusion: les circ except tenant à la
sauvgd de l OP peuvent fonder le refus d exécuter une décision de justice.
- DMG DU FAIT DES LOIS & CONV° INTERNAT:
place pr une resp pr rupture de l égalité devant CP: faut anormalité du dmg. Le JA a dvé c
ette resp.
* DU FAIT DES LOIS
Cmt admettre la resp de l Etat législateur? L exp° «souv nat» peut elle fonder cette resp
? CE Ass, Sté La Fleurette, 14 janvier 38: une loi avait eu pr effet d interdire l us
age de certains matérx pr la confection de certains pdts. Or cette sté en faisait un
usage important. Juge décide q l'Etat est tenu de réparer le préj indptmt de tte faut
e. COND°:
- que la loi n ait pas exclu la réparation
- q la loi créé un préj spécial & anormal (cond° particulière rigoureuse. D
coup, ça ne marchera quasiment jms)
2 EVOLUTIONS liées à la remise en cause contemporaine de la souveraineté:
1) la loi ne pt plus exclure tte indemnisation: CC, 10 janv 2001: rappelle la fo
rce du principe constit d égalité devant les charges publiques fondée sur art 13 DDHC. L
a 1ère cond° doit ê comprise très simplement. Lorsq pr des raisons incontestables d'OG e
lle impose des charges particulières à certaines catégories de pers, préj qu'elles subis
sent doit ê réparé en cas de rupture caractérisée de l'égalité devant les charges publiques
uf si l'éco g du texte l'en empêche.
= possibilité de D indemnisation même sans dispo expresses de la loi.
2) E° COMMUNAUTAIRE: dès lors q le droit interne prévoit une transposition par le législ
ateur, CJCE impose depuis 19 nov 1991, aff Frankovich & Mme Bonifaci q l Etat soit
déclaré resp en cas de non transpo° ou transpo° incorrecte même si c est le fait du législ
ur. Difficulté pr la FR
CE esquive: ce n est pas l Etat qui n a pas transposé la directive communautaire
, c est le gvt ds les réglemts d applic° de la loi qui n a pas respecté les directives comm
Sté Arizona Product & Philippe Maurice, juil. 1992: 2 stés de tabac contestent le p
rix du tabac en FR. Violation du droit comm par la lég° frçs en matière de tabac. Pr ne
pas avoir à reconnaitre la resp de l Etat législateur, CE dit que la ministre des fina
nces a pris un arrêté d applic° de la loi: faute du pvr reglmtr, violation du droit comm
par le réglmts d applic° de la loi & resp de la loi du fait du réglmt illégal.
3) CE, 8 fév 2007, Gardedieu: engagement de la resp de l Etat du fait d une loi de val
idation. Peut-on engager la resp de l Etat du fait d une loi contraire au droit de l
a CEDH? OUI ds une aff très compliquée: il y a une resp du fait des lois pr rupture ég
alité devant charges publiq (rappel de la J la Fleurette).
2ème considérant: en raison des oblig° qui st les siennes, la resp de l Etat du
fait des lois est susc d ê engagé pr réparer l ensemble des préj qui résulte de l intervent
ne loi.
Difficulté: 1ère considérant fondmt = rupture égalité.
2ème considérant: resp qui tient à la méconssc par la loi à la conv° intern
tionale > inconventionnalité de la loi. Cette illégalité (CE évite le mot) entraine un d
roit à réparation pr tt préj (bien au-delà de la J Lafleurette). Le fondement =? Au sens
de la prof, on reste ds le RSF; peut être une nouvelle forme de RSF. CE retie
nt une resp qui tient à une violation du droit internat, très largmt conçue car tt mot
if peut ê invoqué. La doctrine ne retient pas tjrs cette interprétation (ds le précis, F
rier retient une RPF).
* DU FAIT DES CONVENTIONS INTERNATIONALES
Cie générale des radioélectrique, 30 mars 66: transposition de LaFleurette. On retrouv
e une réparation pr préj spécial et anormal (peu de chance pr qu une conv° cause un tel pré
). 2 applic° positives:
1) Dame Durgat, 1976: protection d un locataire, diplomate. Conv° internationale le
protège & proprio ne pt pas obtenir le remboursmt. Engagement RSF de l'Etat français
possible.
2) Almayrac, 2004: agent d Air Afrique est licencié sans d&i. Fait valoir q la conv° i
nternationale lui porte préj. Cet arrêt précise qu'il suffit q le traité soit entré en vig
ueur, pas besoin qu'il soit régulièrmt incorporé ds l'ordre interne.
C_ LA GARDE
Rappelle la resp du fait des choses q l on a sous sa garde (art 1384, al 1 Cc) étend
ue par la CdC° resp du fait d autrui (personne q l on a sous sa garde). Idée du gardien
s illustre récemment en DA. J qui répond à un souci de fav la réparation, protéger les vict
mes + souci d unif° du contentieux adm p.r au contentieux jud. Au sein même du content
ieux adm, souci d unifier la resp du gardien qq soit la resp de la personne qu il a
sous sa garde.
CE Sect, 11 fév 2005, GIE AXA COURTAGE: réparation d un dmg causé par un mineur
qui a fait l objet de placement jud au titre de l assistance éducative. J. l affaire AXA
, on considérait alors q la resp de la CP concernée qui avait en charge le mineur (=
l Etat) = resp engagée sur la base d une faute présumée. Avec AXA, RSF du fait d autrui. E
prunt au droit civil mais pas reprise de l article 1384 (CE autonome!^^). Admet q
cette resp du gardien peut ê atténuée voire supprimée par les causes exonératoires: FM ou
faute de la victime (mais pas le fait du tiers).
J Thouzellier: extension aux mineurs placés judiciairement pcq délinquants a
u titre de l ordnc du 2 fév 45.
Abandon J Thouzellier. Le mineur délinquant placé ds de telles cond° va, s il cause un d
mg, engager la resp du gardien.
Sect, 1er fév 2006, Garde des sceaux c. Mutuelle des instituteurs de FR: a
pplic° de la théorie de la garde aux mesures judiciaires de placement (titre assista
nce éducative ou mineur déjà délinquant).
Avec arrêt du 26 mai 08, Dpmt des Côtes d Armor, extension aux placements de m
ineurs à la demande des parents. Si c est un ets public dpmtal, resp du dpmt.
? J pas étendue à d autres q des mineurs; pas d extension aux mineurs en prison (ne st p
as sous la garde de l adm° pénitentiaire).
? 3 éléments pr qu il y ait garde: organiser, de diriger et de ctrler la vie du mineur
durant la durée de sa prise en charge.
? La pers resp n est pas nécessairmt l Etat.
? Au-delà de cette resp du gardien du fait des mineurs sous sa garde, cette J a égal
ement été retenue pr des objets sous la garde, des ouvrages: CE, 3 mai 2007, Ministr
e de l Ecologie et du dvt durable.
SECTION III REGLES PARTICULIERES DE MISE EN OEUVRE
I/ LA CHARGE DE LA REPARATION
Q° des relations entre l adm° et la victime, oblig° des PP à la dette.
Aussi relations qui se nouent à l intérieur de l adm° > q° de la contribution à la dette (c
RIER). Svt relations triangulaires: victimes/adm°/un agent.
Cmt doit s opérer la répartition de la dette entre cx qui ont joué un rôle ds la commissio
n des faits.
A_ L OBLIGATION A LA DETTE
1°) L IMPUTABILITE
La victime pt parfois avoir des difficultés ou tous cx qui st subrogés ds ses droits
(ses ayant-droits ).
- LA SOURCE PRINCIPALE DU DMG
A charge de celle-ci de se retourner contre les PP qui ont pu participer à ce dmg.
Volonté de fav l action en réparation.
Simplific° tâche victime: admission d une resp solidaire si plrs PP ont commis un dmg
(9 avril 93, G, D et M à propos de la transfusion sanguine). Resp de l Etat engagée ca
r il est resp de l org du SP des centres de transfusions sanguines sans examiner c
es centres. On estime qu il y a une étroite collaboration entre eux.
La DSP = le resp du dmg est le délégataire. S il est insolvable, délégant peut ê appelé à r
Dmg de travaux publics= victime pt rech la resp du dmg devant la JA, peut aussi
mettre en cause la resp de l E privée qui a réalisé les travaux devant la JJ (arrêt TC, 13
juin 80, Douieb c. Stockos).
2°) CUMUL EVENTUEL DE FAUTES
Q° + délicate. Réparation demandée à l agent ou à l adm°? Historique de la q°:
1) la C° de l an VIII, art 75: on pt poursuivre agents adm° qu après autorisation du CE (C
E pas chargée de la JA). Benjamin Constant considère qu il y a un régime de droit public
peu satisfaisant. Conteste l extrême protection des agents publics.
2) Contestation bat son plein: en dépit des remplacements des C° par d autres C°, perdur
e cette protection des fonctionnaires comme protection légale j. 1870.
3) Suppression de cette garantie par décret de 1870.
- DISTINCTION FAUTE PERSONNELLE/FAUTE DE SERVICE
Puis pb: un directeur de journal, Pelletier, voit son journal saisi par autorités
militaires ds le cadre de l état de siège. Il veut poursuivre l agent de l adm° qui a été à
e de ce dmg via cette saisie: TC, 30 juillet 1873, Pelletier: n a pas oublié complètmt
la garantie des fonctionnaires. Il distingue la faute personnelle de l agent et l
a faute de l adm° (faute de service). TC estime q le préfet, ds le cadre de la loi sur
l état de siège, agit comme agent de l adm°. Sa seule faute est une faute de service just
ifiant q ne soit engagée q la resp de l adm°.
? Q°: alors qu on a identifié une décision prise par un agent de l adm°, qd considère t-on
a commis une faute personnelle?
Edouard Laferrière ds une note sous l arrêt du 5 mai 1877, TC, Laumonnier-Carriol: il
donne une def° (gde célébrité)
> faute perso = faute qui révèle l homme avec ses faiblesses, ses passions, se
s imprudences.
> faute de service = acte impersonnel d un administrateur + ou - sujet à l err
eur.