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DROIT ADMINISTRATIF

Mme TEITGEN-COLLY, 2009-2010


______________________________________________________________________
PARTIE I
L ACTION ADMINISTRATIVE

Finalité commune: la poursuite, la satisfaction de l intérêt Général. Assurer le maintien d


l ordre social et/ou prendre en charge l ordre social. Ces f° sociales de l Etat st ass
urées par des moyens distincts (Charles Izenman) :
- la réglementation pour le maintien de l ordre social = police adm.
- octroi de prestations matérielles pour la prise en charge de l ordre soc
= Service Public
Ces 2 conceptions st liées à la pensée libérale, pas d'opposition absolue police/Service
Public.

I/ POURQUOI UN RATTACHEMENT A LA PENSEE LIBERALE?


DEF° PA forgée par la pensée libérale.
- HISTORIQUE
? au départ, police avait un sens infiniment + large (sens actuel depuis la Révoluti
on). Dans la Grèce Antique, la police était à la fois la ville, la cité, la réunion des ci
toyens, un Etat libre, la démocratie parfois.
? idem dans conception dans la France de l AR: police = ensemble des règles qui régiss
ent l individu et qui permettent l aménagement de la Cité. Autrement dit, c est une f° soci
le constitutive de la Cité (il faut une police pour qu il y ait une cité).
? Police est synonyme d adm° ou de règlementation = illustration dans Traité€de la police
rédigé par Nicolas Delamare en 1722. On y voit la diversité de l exp° de la f° de police. C
n est pas une exp° péjorative: «€bonne police est cause d abondance€» dit le proverbe. «€p
oucir les m urs par la police ou par la civilisation
? LA REV°: métamorphose de la f°. Police conçue comme antinomique avec la notion de libe
rté. Notion de police limitée par les révolutionnaires (plus un pouvoir de réglementatio
n de tout). On souhaite d abord énoncer les DH & les libertés. On va alors assigner à la
PA, à l Etat le soin de respecter d abord ces libertés mais aussi de sauvegarder l OP. Mi
ssion spécifique, on ne peut plus supporter une police qui viendrait tout réglemente
r, aménager l'ensemble de la vie sociale, etc. Exp° de police réservée aux interventions
de l Etat comme gardien de l ordre social et non aux interventions d un Etat qui vien
drait à prendre en charge un ordre social.
SP = prise en charge de l'ordre social (on n'en parle pas trop à la Révolution).
? doctrine adm va aller dans ce sens. Forme municipale telle q l énonce la grande lo
i municipale de 1884, autour du triptyque tranquillité, salubrité, sécurité.
Doctrine adm aussi libérale: certaine méfiance à l égard des activités publiq qui pourrai
nt ê attentatoires aux libertés (manifeste dans la pensée de M. HAURIOU). Il considère q
la police est un procédé exorbitant, qui caractérise la f° publiq & révèle les limites de
ntervention de l Etat. Conception restrictive de la police. Réglementer les libertés a
u nom de l'OP. Etat gendarme.
? basculement du côté des procédés de contrainte. La police c est la prohibition, la restr
iction. De façon significative, dès lors q des interventions (notamment municipales)
ont lieu, on va considérer que ce sont de prestations de SP.
? En même tps q la notion de police se fige autour des procédés de préservation de l ordr
e social, on voit assez vite se dver la notion de SP pour désigner précisément la pris
e en charge par des CP d un certain nb de prestations qui participent davantage à la
construction de l ordre social. Revendication des citoyens pour que l'Etat apport
e des prestations matérielles en plus de réglementer...
Etienne Picard : montre basculement de la notion de police.
> progressive spécificité de la PA p.r au SP. F° de police = préservation en fai
t de la sécurité interne, défense nationale. F° ess de l Etat car en assurant l OP, on gara
tit l exercice par chacun de ses libertés, on règlemente la conduite de l ensemble des m
embres de la collectivité. Attelage ordre/liberté.
> Spécificité des procédés aussi: recours à des procédés uniltx de règlementation.
? SP est ? car il a une f° + large (construction de l ordre social, satisfaction de
s besoins d IG q ressentent l ensemble des citoyens = prestations matérielles). Notion
très plastique, vivante, malléable (variation selon la D sociale).
SP pas ignoré pendant la rév° ou avant. La Poste créée par Louis XIII sous AR. Texte de 17
91 fait référence aux SP: l instruction & assistance aux pauvres (à la base, prise en ch
arge par l'Eglise au M-A).
? Distinction acceptée par doctrine administrativiste. A p. de la rév°, travaux doct
rine ont affirmé et renforcé cette distinction.

II/ LIENS QUI UNISSENT POLICE/Service Public


Il ne faut pas exacerber la distinction.
1) il n y a pas d opposition entre un Etat Gendarme (priv les missions de police adm
aux noms des libertés) & l Etat providence (accomplir missions diversifiées de SP). C
hacun n ignore pas les exigences de police adm & de SP.
2) La police est un SP au sens activité d'IG assurée ou assumée par l'adm° & soumise à un
régime propre. Cette f° se caractérise, comme le SP, par l offre de prestations matérielle
s. Garde sa spécificité en raion du but qu'elle poursuit: la protection de l'OP. Ten
dance = externaliser (sociétés privées de gardiennage etc) : pratiques + législations qu
i les autorisent dans certaines limites (il n'est pas possible d'externaliser la
mission de police administrative). Forces nationales (zones urbaines, 120k pers
onnes) et municipales. Force militaire : gendarmerie (80k, dépend du ministère de la
défense).
En sens inverse, SP recourt à la règlmt° interne et la police peut fournir des prestat
ions (secours matériels aux blessés).

TITRE I
LA POLICE ADMINISTRATIVE

Notion polysémique.
- Renvoie à la notion d autorités de police caractérisées par son pouvoir de décisi
n= forces d exécution.
- Au sens commun, les forces de polices sont ess dans la société.
L art 12 DDHC indique:
«€la garantie des DH et du citoyen nécessite une force publique. Cette force est donc
instituée pour l avantage de tous et non pour l utilité particulière de ceux à qui elle est
confiée.€»
La 1ère partie de la phrase est importante = la force de la police relève de l Etat.
? Auj, multiplication de biens, de personnes devant large des sociétés de surveillanc
e.
Loi du 12 juillet 1883:
chacun fait ce qu il veut chez lui mais de telles sociétés ne pvt en aucun cas exercer
surveillance sur l espace public.

- DISTINCTION
? LES FORCES NATIONALES: police d Etat, police nationale, force civile. Personnel
le + nombreux, fonctionnaires (120000 agents: inspecteurs, CRS ) + force militair
e, la gendarmerie. 80000 gendarmes exercent en zone rurale ou zone périurbaine pr
renforcer la police nationale. Se déploient dans les communes qui ont une police éta
tisée.
? LES FORCES MUNICIPALES: art L 2212-5 CGCT: possibilité pour les CT d avoir des ag
ents municpx (18000 agents environ) dans le cadre de la décentralisation. Exécuter déc
isions de police prises par le maire. Ce n est pas sans risque dc très encadré (risque
de constitution de milices locales). Statut national des forces de police munic
ipales :
- agents devant ê assermentés (agréés par le préfet et le procureur de la Républiqu
)
- leur statut d'agent de police judiciaire = pouvoirs limités (peuvent par
ex relever mais pas contrôler l'identité des personnes)
- port d arme possible mais doit faire l objet d une convention entre maire &
préfet du dpmt.
- mission bien définie par la loi (pas de mission générale de maintien de l'or
dre)
- st sous le ctrl du ministre de l intérieur (art L 2212-8)
+ depuis loi Fév 2002, EPCI (communautés intercommunales) pvt avoir une police munic
ipale aussi ou si communes limitrophes ou appartiennent à la même agglomération (mais
il faut une autorisation préfectorale) : coopération ponctuelle et limitée.
+ gardes-champêtres: force de police municipale rurale (L 2213-17 CGCT) sous l'aut
orité du maire de la commune sur le territoire de laquelle il exerce ses fonctions
. Pouvoirs limités.
+ à Paris, forces de police municipale particulière (agents de surveillance sous l aut
orité du préfet de police). Peuvent constater les contraventions aux arrêtés de police d
u maire et du préfet de police de Paris. Peuvent intervenir en matière de protection
de la propriété publique, etc.
- LES AUTORITES DE POLICE
Par leurs décisions, elles exercent la mission de PA.
Ce st des décisions adm, souvent de nature règlementaire.
PBTIQUE/ dans une société libérale & démocratique, faut trouver un équilibre entre l exerci
e des libertés & la restriction de ces libertés au nom des exigc de police.
Corneille, CDG, conclusion arrêt BALDY, CE 1917:
«€la liberté est la règle, la restriction de police, l exception.»
On rech ce compromis à la fois par la déf°de la f° de police, la mission, la finalité de l
a PA & un encadrement strict de l exercice du pouvoir de PA. Précision maintenir l'or
dre par le droit. Au-delà de la définition de la mission de PA mais aussi par l'encad
rement strict de l'exercice des compétences.
CHAP.1
LA FINALITE DE LA POLICE ADMINISTRATIVE

F° PA: sauvegarder l OP; prévenir les troubles à l OP. Elle est donc préventive. Action dan
un objectif spécifique: la finalité d OP.
Frier: PA apparait comme la f° de l'adm° qui a pour but de faire régner l'OP, en impos
ant en amont aux membres de la sté des restrictions à leurs libertés publiques pour as
surer la discipline qu'exige la vie sociale.

SECTION I
LE CARACTERE PREVENTIF DE LA POLICE ADMINISTRATIVE

I/ ENJEU DE LA DISTINCTION AVEC LA POLICE JUDICIAIRE

La distinction est commandée par le principe de séparation des autorités adm & jud.

A_ CONSÉQUENCE SUR LES CONDITIONS D EXERCICE DE CES FORMES DE POLICE

- EXERCICE PA: ctrl pouvoir exécutif.


- EXERCICE PJ: ctrl autorité judiciaire car mesures PJ touchent à l exercice des libe
rtés individuelles (art 66 C°).
opé menées sous autorité du parquet & ctrl chbr de l instruction (enjeu
important).
garanties de procédures prévues par CPP (présomption innocence ).
J constit confirme cette distinction. CoC, 12 janvier 1977, fouille véhicules. Est
non conforme un texte de loi attentatoire à la liberté individuelle, not pcq il con
duisait à conférer des pvrs de nature non définie (càd ne distinguant pas PJ/PA) à des OPJ
ou APJ. CoC veille à la séparation des opé de PA & PJ, avec leur régime jur, leur ctrl
& leur contentx propres.
Loi doit prendre les précautions qui s'imposent.
? ainsi, st inconstit les dispo qui permettaient de faire ouvrir les véhciules, au
x fins de constat des infractions et de poursuite de leur auteur, sans q l'autor
isation de l'autorité jud ait été prévue, alors qu'il s'agissait d'une opé de PJ (CC, 18 j
anvier 95).
? loi récente luttant contre le terrorisme, 19 janv 2006: inconstitutionnalité du bu
t répressif assigné à une mesure de PA relevant du seul pvr exécutif. Donnait pouvoirs à l
dm°, aux autorités de Police, de requérir auprès des fournisseurs d accès d hébergmt intern
s données techniques de connexion. Comme QUE ctrl pvr exécutif, ces mesures de réquisi
tion ne pvt donc avoir d autres finalités q de préserver l OP et de prévenir les infractio
ns. Dès lors, en indiquant qu elle vise à prévenir actes de terrorisme mais aussi à les rép
imer, le législateur a méconnu le principe de SDP (autoriser exercice d'une mission
de PJ : contrôle aut J, ici concrètement, autorisation d'un magistrat du siège).

B_ CQ SUR LE CONTENTIEUX
1) détermination de la jur compétente. Dans la mesure où les opé de PJ (fonctionnement =
/ organisation) relèvent ds leur déroulement du JJ, il est compétent en cas de dmg cau
sés à l occasion d une opé de PJ. Org° de la PJ = JA.
2) plan de la responsabilité.
? problème dans opé de PJ = ne pt engager q la resp de l Etat. Justice exercée qu au nom d
e l Etat. JJ constitutive de la souveraineté de l'Etat. Patrimoine engagé ds la réparati
on d une opé de PJ = budget de l Etat.
? PA se caractérise par des décisions qui relèvent du JA, contentieux de la légalité et de
la responsabilité.
Resp de la CP qui a pris la mesure devant JA. Budget de la CP qui a pris la déci
sion qui est engagé.
? COMPTC JJ: théorie J de la voie de fait & cadre de la loi.
? COMPTX JJ PENAL: appelé à statuer par voie d exception sur la légalité des mesures de PA
(Art L111-5 CP). Ex automobiliste qui ne respecte pas règles de stationnement : e
n infraction, peut contester la contravention devant le juge pénal, soulève le moyen
de l'illégalité d'un règlement.

II/ LE CRITERE DE DISTINCTION P.A/PJ


A_ LE CHOIX DU CRITERE
Svt, une même autorité cumule pvrs PA & PJ (le maire); cumul f° par les forces de poli
ce. Critère organique inopérant.
? le critère finaliste: en s appuyant sur art 14 CPP, J a distingué opé de PJ et PA.
- tenant au caractère préventif des missions de P.A, éviter trouble général à l OP
interdiction d'une manifestation par le préfet.
- missions PJ st à visée répressive. L art 14 CPP reconnaît compétence à la PJ de c
tater les infractions à la loi pénale, d en rassembler les preuves & d en rechercher les
auteurs tant qu une information n est pas ouverte. Ex répression d'une atteinte à l'OP.
? Seule l'intention poursuivie par l'auteur de l'acte permet de qualifier l'opérat
ion.
1) CE, 11 mai 1951, BAUD: malfaiteurs poursuivis par les forces de polic
e j. ds un café. Un consommateur apeuré s'enfuit. Le prenant pr un membre du gpe, in
specteur le poursuit, fait feu et le tue. Opé qui relève du JJ car il s'agissait "d'
une action de police en vue d'appréhender des individus signalés à la police comme fai
sant partie d'une abnde de malfaiteurs".
2) TC, 7 juin 1951, Dame NOUALEK confirme le critère.
FAITS: Mme Noualek à sa fenêtre prend une balle lorsqu une opé° de maintien de l ordre = op
ans aff déterminée = compétence JA.
? critère conçu extensivement: peu importe que l infraction soit réelle ou supposée, qu ell
soit réalisée ou projetée.
TC Barbier 1955 : infraction projetée (opération de la police pour tenter de prendre
en flagrant délit des trafiquants d'or).
TC, Aff TAYEB, 1968:
policier qui ds la rue interpelle une personne dt il trouve le comportement biza
rre, pense qu elle va commettre une infraction. Personne s enfuit et le policier tir
e & blesse cette personne. PJ car on pouvait supposer que la victime se disposai
t à commettre un délit, même si aucune infraction n'a eu lieu.
TC, 1994 : Damez :
infraction suspectée.
Infraction de tapage nocturne. Sévices/police > demande de d&i. TC = opé PJ car polici
ers venus chez la personne car coups de fil de voisins etc (infraction suspectée).

B_ LES DIFFICULTES D APPLICATION DU CRITERE


1°) POLYVALENCE DES OPERATIONS DE POLICE
- fermetures de café peut ê une mesure de P.A si l autorité de police dit que c est préveni
un trouble d OP (café mal fréquenté..) ou pcq il y a eu de la drogue trouvé ds le café (PJ
.
- ctrl d identité peut servir à rech auteurs de l infraction ou prévenir OP (loi du 10 aou
t 1993 dit: tous les ctrl d identité = JJ).

2°) L EVOLUTION DE LA NATURE DE L OPERATION = OPERATIONS MIXTES


Une opération entreprise à un moment donné dans un certain but peut évoluer...Les opératio
ns paraissent mêler 2 finalités. Adoption de 2 critères successifs par TC.
1) critère chronologique. TC, 5 déc 1977, Demoiselle MOTSCH. Autostoppeuse, conducte
ur de la voiture force un barrage de police. Policiers tirent, Demoiselle M. ble
ssée. TC dit que le dmg subi par M. est provoqué par des policiers qui ont voulu int
erpellé les personnes, peut ê celles qu on voulait intercepter avec le barrage. Dmg su
bi ds le cadre d une opé de PJ, compétence JJ.
2) rech du but essentiel de l'action. TC, 12 juin 78, Sté Le profil
Une sté demande à la police d'assurer la protection d'un transport de fonds qui échoue
, des voleurs réussissant à s'emparer de l'argent sans ê retrouvés, opé relève à l'origine
la PA (éviter atteinte à l'OP) puis de la PJ (arrêter les cambrioleurs pr les faire ju
ger). réparation du préj de la comptc du JA car il "a été subi au cours d'une opé tendant à
assurer la protection des personnes & des biens et trouve esst son origine ds le
s cond° ds lesquelles a été org cette mission de protection."
Solution classique de CE en matière de barrages routiers (comptc JA car mi
ssion esst de PA).

SECTION II
UNE FINALITE CARACTERISEE DE LA POLICE ADM: L ORDRE PUBLIC

Notion polysémique en droit: OP au sens du Cc, au sens du contentieux adm & not;
au sens d une finalité propre à la PA. De manière plus large, préserver l'ordre social.
Finalement, c est le minimum de discipline sociale à assurer pr que prévale la paix pu
blique. Le minimum car OP s entend comme l OP d un Etat libéral. C est l OP d un Etat qui s
eut celui d une sté où les droits & libertés sont garantis. Ce n est pas l ordre pour l ord
mais un ordre qui permet la jouissance par tous des droits & libertés. C est un ordr
e circonscrit mais indispensable à cette garantie. Ordre de protection des libertés.
On le perçoit déjà ainsi ds la DDHC. Art 2:
«€le but de tte assoc° politiq est la conservation des droits naturels & imprescriptib
les de l Homme.€» Droits révélateurs: liberté, propriété, sûreté & résistance à l oppressio
1789, il y a tjrs le risque q chacun puisse abuser de cette liberté. L art 4 dit: «€la
liberté consiste à faire tt ce qui ne nuit pas à autrui€».
La gêne d autrui est la limite. On est tjrs ds cet équilibre là.
Coc 20 janvier 1981 ( Loi sécurité et liberté ) :
libertés ont valeur constitutionnelle, donne la même valeur à l'ordre public. Exige du
législateur de concilier l'ordre et la liberté.
Législateur pt limiter les libertés au nom de l OP. L OP est un objectif constitutionnel
(CC, 27 juillet 1982, sur l'audiovisuel). CC est à la rech d un équilibre du législateu
r entre libertés & OP.
Cet OP ainsi énoncé, c est un OP minimal, déterminé & finalisé. Il peut ê général o
.
Juge a largement contribué à préciser la notion d OP général.

OP G correspond au minimum de conditions qui apparaissent indispensables pr gara


ntir cet exercice des libertés & droits fondmtx. Lié à la f° première de pssc publiq, il p
eut et doit ê assuré par celle-ci, même en dehors de tte habili° expresse?
Contenu contingent et relatif, variant en f° des conceptions sociales; dégagé par la J
.

I/ LA NOTION D OP GENERAL: FINALITE DE LA PAG


Notion définie par le JA, s est appuyé sur texte qui initialement confiait au maire un
pvr de PAG ds le cadre de la commune = loi municipale d avril 1884. Le maire est
en charge du bon ordre ds sa commune.
Codifié à l Art L 2212-2 CGCT. Ordre matériel s est élargi ss la plume du JA.

A_ OP G = «€ORDRE MATERIEL€» (HAURIOU)


ordre articulé autour de 3 composantes (définition de la police municipale): bon ord
re, sûreté, sécurité, salubrité publiques (entendues matérielmt)....aussi réprimer les atte
es à la tranquillité publique.
Tryptique autour du bon ordre : sécurité, tranquillité, salubrité.
Caractère relatif, circonscrit et contingent de l'OP. Tend à s'émanciper de l'ordre ma
tériel.
- SECURITE
habitants d'un espace doivent pouvoir y vivre sans menace particulière contre leur
sécurité, cond° 1ère de leur liberté.
? ess, inscrite dès 1789 (physique, touchant à l intégrité des personnes).
? par une règlmt° adéquate, protéger les personnes d abord et les biens.
EVOLUTION TECHNIQUES: règlement° de l usage de la voiture.
Maire doit assurer la police de la circulation afin d'assurer le sûreté et l
a commodité du passage ds les rues
Prendre les mesures néc telles les limitations de vitesse, interdict° circul
ation, couloirs réservés...
CE, Ville de Dieppe, 1972:
partage de voies ouverte à la circulation automobile et réservées aux piétons au nom de
la "commodité". Notion de commodité voire d agrément.
Mesures d org° des secours, de signalisations des dangers divers sur la rout
e
Ne rien jeter qui puisse endommager les passants ou causer les exhalatio
ns nuisibles.
Protéger catégories de pop°. Ex: couvre-feu pr mineurs à partir de 22h (CE, Juil
2001, préfet du Loiret c/ ville d Etampes).
LOPSI 2 : autorisation législative pour le couvre-feu (pas les préfets ??).

- TRANQUILLITE
1er sens: absence de troubles. Eviter les émeutes, les rixes, les manif° q pr les ha
bitants ne soient pas perturbés ds leurs activités. TA Pau, Couveinhes, 95: arrêtés anti
-mendicités annulés car portée trop générale & absolue, ne respecte pas l équilibre néc ent
berté & tranquillité publiq (se concentrant sur le centre-ville...). Ne pas être gêné par
les autres.
2ème sens + moderne: protection contre le bruit (97, Bricq: reglm° usage tondeuse à ga
zon).
- SALUBRITE
1ère au XIX: santé, hygiène publique. Ctrl pdts mis en vente sur les foires et marchés.
Lutte contre pollutions, épidémie.
É° avec les arrêtés municipaux anti-coupures d eau. CE: y a vu un ordre social g éloigné d
jectif de salubrité. Exigc d hygiène publiq prive les personnes les + démunies du minimu
m.

B_ ELARGISSEMENT DE LA NOTION D OP
Seul fait du juge adm. Plus qu un ordre matériel & extérieur, élargismt à la notion de MOR
ALITE publique & de PROTECTION DE LA DIGNITE DES PERSONNES.
PAG ne sauraient imposer un ordre moral, seul droit de protéger un certain état des
consciences, d'empêcher "les atteintes publiques au minimum d'idées morales naturelm
t admises, à une époque donnée, par la moyenne des individus" (P-H TEITGEN). St à même de
limiter ou interdire activités choquantes au regard de la situation locale voire n
ationale.
Petit à petit, interdiction sur le fondement de la moralité publique/bonnes moeurs/déc
ence (plus que la préservation de l'ordre public matériel, notament sur le terrain c
inématographique).Cinéma : PAG (mandat : un maire peut-il interdire la diffusion d'u
n film au nom de la moralité publique + police générale du cinéma, numéro d'exploitation e
tc police spéciale). Quand bien même un film aurait eu un visa d'exploitation, un ma
ire peut considérer dans sa commune qu'il ne doit pas être distribuée dans sa commune
(trouble...).
? CE, Sect 18 dec 1959, Sté des films Lutétia:
la projection d'un film est licitement interdite si elle est susceptible:
- de créer des troubles matériels sérieux (respect tranquillité publique, risque
s d'émeutes)
- en raison du caractère immoral dudit film et des circonstc locales, préjud
iciables à l OP
Film le feu ds la peau interdit par le maire de Nice. CE va connaitre de la légali
té de la diffusion de ce film.
Juge reconnaît au maire le droit, indpmt de tt risque de trouble matériel, d
'agir pr la paix des cs, en f° d'un contexte local, souvent peu significatifs. On
mesure le danger d une telle J puisq si elle encadre le pvr de police des maires e
n imposant des cond° à l exercice de ce pvr de préservation de la moralité publiq, elle fa
it réf au caractère immoral du film en cause et comporte comme l observait le professe
ur Prosper WEIL, elle porte en-elle la notion d ordre moral. Elle est contenue dan
s cette décision «€comme un germe ds l uf€».
> apprécie le trouble ds les cs. Appréciation in concreto & objective et non
la sauvgd d une morale qui repose, elle, sur une appréciation abstraite et subjecti
ve de la valeur morale du film. On limite l'extension envisagée par la première cond
ition posée par le JA. Deux lectures possibles : ordre moral = germe dans l'oeuf o
u appréciation du trouble dans les cs de la population (circs locales) : évite le ri
sque d'un totalitarisme de l'ordre moral. Mais risque à être trop laxiste sur l'ordr
e moral...CdG : pas d'acceptation de l'extension à l'ordre moral (voulait censurer
la décision du maire de Nice).
? UN JUGE + EXIGEANT
Soc Films Marceaux 1960 : première censure d'une interdiction d'un film local.
CE Ass, 19 avril 1963, à propos des Liaisons dangereuses. CE rend 11 arrêts & prend à
chaque fois les circ locales, très nuancées (annulée dans certains cas, pas dans d'aut
res).
CE, 85, ville d'Aix-en-Provence: Le pull over rouge, aff Ranoutchi, dernier cond
amné à mort en FR pr le meurtre d une petite fille. Le maire avait décidé q la diffusion d
e ce film pouvait ê une provocation, JA n a pas trouvé ça suffisant.
1990: censure d'interdictions en raison des troubles d ordre religieux (protection
des convictions religieuses) : la dernière tentation du Christ de Scorcèse. Mise en
cause de la responsabilité des communes (PA).
1977, Ville de Plomb (?) : un maire a eu raison d'interdire une enseigne de sex
shop à côté d'un memorial de la Résistance.

- la PRESERVATION DE LA DIGNITE DE LA PERSONNE HUMAINE.


Nvelle composante de l OP, CE Ass., 27 oct 1995, Commune de Morsang-sur-Orge & vil
le d Aix-en-Provence. Le lancer de nain dans les discothèques. S agit de la réification
de la personne. Intéressé pas d'accord avec l'interdiction du maire (avait trouvé là mat
ière à gagner sa vie, sa dignité y trouvait son compte).
> TA ont généralement interdits ce attractions (TA Versailles, 25 fév 92, Sté Fun produc
tion. Il raisonne à p. de l arrêt de principe de Lutétia: moralité & circ locales & annulé
nterdiction).
> TA de MARSEILLE raisonne différemment: le spectacle ne porte pas atteinte à la dig
nité humaine.
CE: interdiction = légale «€Le respect de la dignité de la pers humaine est une
des composantes de l ordre public (TA Marseille 92).. Q l autorité investie de la PA p
eut, même en l'absence de circ locales part, interdire l attraction qui porte attein
te à la dignité.€»
Abandon référence aux circ locales qt une telle atteinte "à la moralité publique" troubl
e les cs de l'ensemble de la collectivité, ce d'autant + qu'aucune mesure de PAG o
u PAS ne permet d'exercer un ctrl sur ce point pr l'ensemble du territoire (cont
rairmt au cinéma où il y a un 1er filtre avec visa ministériel d'exploitation.)
CE suit le CDG Friedman. Se place sur le terrain de la moralité publique.
Minimum d idée morale matérielmt admise par la moyenne des individus. Consensus autour
de valeurs morales dans une société, la police peut en interdire les atteintes. Res
pect dignité personne humaine = une des idées morales naturellement admise dans la s
ociété contemporaine. S'appuie sur JP/droit CEDH, CoC... :
Art 3 CEDH interdit la torture et tt traitement inhumain & dégradant (répond
à ce qui s est passé pdt la guerre. Droit intangible, pas de réserve, sert auj à protéger
es étrangers renvoyés ds leur pays où ils pourraient ê exposés à de telles pratiques).
CEDH Laskey 97 sur pratiques SM : référence à la morale mais pas à la dignité (pas art 3).
Ici, seul consentement compte (autrement, on peut tout faire). =/ Morsang-sur-Or
ge.
CE se rattache à la J relative à la moralité publique, sans q la sauvegarde de
la moralité humaine, principe reconnu par CC et internationlmt, constitue un but
spécifique et autonome de la police générale.
> CC, saisi de la loi bioéthique, 27 juillet 94. Appui sur la 1ère phrase préa
mbule de 46 qui fait état de la sauvgd de la dignité de la personne humaine contre t
te forme d asservissement.
+ L art 7 pacte droits civils & pol.
Sur l'arrêt : problème du consentement de la personne (porter atteinte à la dignité malg
ré le consentement de la personne ?). Pour Friedman, ne pas les prendre en considéra
tion (ni possibilité travail...).
Pr CDG, c est un «€concept absolu qui ne saurait s accommoder de quelconques concessions
en f° des appréciations subj. Q chacun peut porter sur le sujet. Doit ê placé hors comm
erce€». Pb : n'importe quel maire peut prendre des décisions attentatoires aux libertés
au nom du respect de la dignité... ?
JP d'abord très bien reçue. Article Jean-Claude Froment 1996 (Revue...) : dimension
anthropologique...confusion corps/personne ? Pas n'importe quel corps en caus
e ici, corps handicapé. Indignité viendrait plutôt du corps handicapé (normalisation du
corps, le corps n'est supportable et ne peut être utilisé que quand il est normalisé..
.Michel Foucault banalisation de la normalité). Quelle est la dignité qui est en cau
se ? Ambivalence que met en avant la CEDH (juge belge Françoise X Tulquens ??)...d
ignité peut être conçue (après guerre) comme opposable par l'homme à un tiers : consensus
sur cette conception de la dignité...deuxième conception plus problématique : principe
opposé par un tiers à l'homme lui-même (les tiers me disent ce que je dois faire de m
a dignité), restreindre liberté au nom de l'appartenance de la personne à l'espèce humai
ne et de la spécificité de cette appartenance. Droit anglo-saxon : courants philosop
hiques et politiques : pas de distinction entre homme et animal (protocole annexé
au Traité d'Amsterdam : protocole sur la protection des animaux) : faut-il disting
uer l'homme de l'animal ? Dès lors qu'on admet la spécificité de l'espèce humaine, doit-
on assigner à chacun des membres de l'espèce l'obligation de renvoyer une image dign
e de cette espèce ?
Affaire 2005 CEDH SM : on ne peut opposer la dignité fondée sur l'appartenance à l'espèc
e humaine à des pratiques SM, font partie de la liberté de la personne (art 8 CEDH l
iberté sexuelle). Pas opposition d'une conception de la dignité dans relation de soi
à soi quand consentement...mais comment apprécier le consentement ? (mineurs, membr
es de sectes...)
Proposition Sarkozy-Weil révision constitution 08 : dignité dans préambule (??)...Weil
= dignité égale ...pas retenu.
- CE, 26 nov 2008, Syndicat mixte de la vallée de l Oise.
On déborde un peu. Ici, police de l envrmt. Installation d une usine de déchet ds le boi
s des loges où il y a eu de nbx combats durant 1GM, de nbx corps st inhumés. Q° du res
pect de la dignité des morts. Préfet a donné autorisation exploitation de l usine. CE a
acquiescé à l exigence du respect de la DH mais il a dissocié la q° du pvr de police spécia
e de cette exigc g du respect du principe de la D.H. En même tps de son autorisati
on, le préfet a pris des précautions: ds l hypo où on découvrirait des corps, protocole d a
cord mis en place par assoc° d anciens combattants & rep des i industriels en cause
> Pvr de police s exerce ds un cadre donné. Au-delà, si pb de la D.H, ce principe s imp
ose à l adm° en tant q tel. Il y a là peut-être une é° sur la place q doit occuper le princ
du respect de la D.H. Pas une composante de l OP mais peut en être dissocié.

- LES FINALITES EXCLUES/INCERTAINES


- la sauvegarde de l esthétique. Pdt E2G, on l'admettait.
11 mars 83, Commune de Bures s/ Yvette:
impossibilité pr le maire de «€limiter, pr des raison de caractère esthétique, le type de
monuments et de plantations q pvt faire placer sur les tombes des personnes de c
oncession€» de cimetière.
- la finalité économique. Pr protéger les marchés, il y a des textes de lois qui investi
ssent des autorités particulières de pvrs de PAS
CE, 25 juil. 75, Chaigneau:
la limitation de la vitesse des autos prise par le PM lors du 1er choc pétrolier,
au nom de la PAG, est légale pcq, outre l'i financier pr réduire la facture pétrolière,
bénéfice pr la sécurité publique en diminuant les risques d'accidents.
- la protection des R.I.
12 nov 97, Min. Intérieur c/ Ass. Communauté tibétaine de FR
(interdiction manif° tibétaine fondé sur le fait qu elle va avoir pr inconvénient d affecte
les relations diplomatiques Chine/FR _ ne marche pas).
- protection des personnes contre elles-mêmes
Q° très délicate: peut-on utiliser pvrs de police pour protéger les personnes co
ntre elles-mêmes? Pas complètement réglé Peut-on imposer au conducteur d une voiture de me
tre une ceinture de sécurité? Interdire aux partisans d une secte de se réunir pr rendre
honneur à son «€dieu€»? Interdire aux mineurs de sortir le soir s ils ne st pas accompagné
Difficulté: ns sommes dans une société libérale.
Art 4 DDHC. OP ne pt interdire q ce qui nuit à la sté (=/ à soi mm ?).
Art 5 : la loi n'a droit de défendre que les actions nuisibles à la société. JA hésitant.
Ex en matière de circulation (ceinture de sécurité), CDC° a considéré qu il n y avait pas d
de légalité (20 mars 1980) car cela limite les frais consécutifs aux accidents de la r
oute.
CE est + prudent. A considéré q le port obligatoire de la ceinture de sécurité était légal
ar l objectif est de réduire les cq des accidents de la route.
CE, 22 janvier 1982, association autodéfense:
la formule est + large. Ne met pas le doigt sur le coût financier mais assez large
pr réduire cq sur la sécurité. On est bien ds la sécurité du seul conducteur. Bien protec
tion de la personne contre elle-même.
Idem pr l arrêt de Morsang-sur-Orge.
> le couvre feu pour enfants, CE ne soulève pas l illégalité de la mesure, «€contribue à la
otection des mineurs€» (Préfet du Loiret 01) si risques particuliers dans les secteurs
concernés et mesures adaptées par leur contenu à l'objectif de protection pris en com
pte.
> les sectes, CE admet + difficilement la protection contre soi même.
CE 14 mai 82, assoc pr la cs de Krishna:
refuse pvr de police du maire pr lutter contre les cérémonies sectaires ds immeuble
privé (hôtel particulier).
> SDF: CAA Paris, 21 dec 04, droit au logement. Juge adm parait se situer sur le
terrain de la protection de la personne contre elle même (en cas de grand froid :
proposer ou imposer un abri ?). Finalement, juge adm encore hésitant sur l éte
ndue de ce pvr de police.
René Chapus : partisan de la liberté mais pose la question de la protection contre s
oi-même que d'autres ne posent pas.

II/ LA NOTION D OP SPECIALISE: FINALITE DES P.A SPECIALES (PAS)


PAS fondées sur la loi car elles portent une atteinte aux libertés ou au DDP. Il s'a
git, là où la police générale ne parait pas remplir, à elle seule, la f° de sauvegarde de l
ordre, de modifier les cond° d'intervention des autorités publiques (champ différent d
e celui de la PAG qui s'exerce par rapport à n'importe quelle activité des particuli
ers, tandis que les PAS s'adressent à des catégories d'activité/de personnes/de situat
ions ex police des édifices menaçant de ruine).
PAS règlemente de multiples points: autorités compétentes, procédures à suivre, parfois ac
croître garanties des administrés, contenu des mesures susceptibles d'ê prises, catégori
es de personne visées, finalités poursuivies.
? Intérêt création PAS pour accroître en général les comptc de la pssc publique et assurer
a protection globale de l'OP est particulièrmt significatif dans 2 hypo:
1) le texte permet à l'autorité de police d'intervenir ds des domaines où sans cela, a
ucune réglmt° n'est admissible, en raison du caractère secondaire des buts poursuivis
ds la hiérarchie des valeurs.
2) un domaine où la PAG peut agir, la loi permet de déplacer le point d'équilibre qt a
ux mesure susceptibles d'ê prises.
PAS compétente au-delà du minimum exigé par les valeurs libérales qui découlent de l'OP gén
l.
? Champ est circonscrit.
1) Certaines PAS sont limitées:
- à des personnes particulières: police des étrangers, de la chasse, de la jeu
nesse, des gens du voyages...
- à des catégories d activités: police des jeux, du cinéma, de l urbanisme
- à des situations données: police des installations classées (selon leur dang
erosité), des gares, des universités.
Tantôt, PAS règlemente une liberté qui ne l est pas au titre de la PAG pcq le maintien d
e l OP ne justifie pas q l on restreigne la liberté en cause. Pourtant, parait néc de règl
mter l activité.
2) Certaines PAS st placées à côté du PAG.
- On considère q ce dernier n est pas suffisant pr satisfaire des fi
nalités + spécifiques.
- s agit de poursuivre un but différent du but de PAG (police du ciném
a : PAG intervient sur moralité etc, PAS confiée au ministre en charge du cinéma, souv
ent de la culture, organisée sur un mode d'organisation préalable : visa d'exploitat
ion...pouvoir discrétionnaire pour refuser/assortir de conditions la diffusion du
film...jusqu'en juillet 01 pas possible d'interdire un film aux moins de 18 ans B
aise moi interdit aux moins 16 ans avant 2001...interdiction 18...
CE, 30 juin 00 Ass Promouvoir...ministre aurait pu classer le film X si caractère
porno ou incitant à la violence) PAG niveau local, PAS national.
- Poursuite des buts qui ne sont pas de la PAG.
3) renforcement des mesures prises ds le même but q but de la PAG, pvrs + ét
endus.
Ex: police des manifestations. Pt s exercer le pvr de PAG: possible de limiter au
nom de l OP g des manifs.
PAS résultant d une loi du 21 janv 95: permet l interdiction 24h avant dérouleme
nt d une manif de porter ou transporter des objets susceptibles de constituer des
armes par destination (régime déclaration des manifestations 1934).
CHAP.2
LES CONDITIONS D EXERCICE DE LA POLICE ADM

- détention d un pvr normatif, un pvr notamment de réglementation.


- des interventions matérielles.
Le risque pr les libertés justifie un encadrement particulier. 2 formes:
1) des comptc, des mesures, des procédés de police.
2) ctrl juridictionnel sur les mesures de police édictées/interventions matéri
elles réalisées.

SECTION I
L ENCADREMENT DES COMPETENCES & DES PROCEDES DE PA

I/ LES TITULAIRES DES PVRS DE PA (LES AUTORITES COMPETENTES)


A_ LE POUVOIR DE POLICE EXERCEE Q PAR DES PERSONNES PUBLIQUES
F° régalienne par excellence.
Des activités matérielles peuvent être confiées à des personnes privées mais pas le pouvoir
normatif. Exercé de façon exclusive par des autorités publiques. Etat = monopole de la
violence légitime. Consacré par JA et JC qui censurent toute délégation à des personnes p
rivées de l'exercice du pouvoir de police.
? CE, 17 juin 1932, Ville de Castelnaudary:
CE confirme le monopole de la pssc public en matière de police en censurant la décis
ion d une commune de déléguer à une personne privée une mission de police pcq elle constit
ue une PPP, élément même de la pssc de l Etat.
Il a «€le monopole de la violence légitime€» (WEBER).
«€la police rurale, par sa nature, ne saurait ê confiée qu à des agents de police municipal
.€»
? CE, 21 juin 00, SARL plage: les oblig° du concessionnaire de plage de veiller à la
salubrité de la plage et la sécurité des baigneurs jouent "sans préj des pvrs qui appar
tiennent à l'autorité de police municipale."
? CE suivi par le CC. Saisi de nbx textes de lois qui org l externalisation de ce
rtains nb de f° pr des raisons d efficacité, financière.
> CC, 25 fév 92: la loi autorise, en application des accords de Schengen,
de pénaliser les cies de transport qui acheminent sur le territoire frçs des étrangers
en situation irrégulière. Pèsent sur elles de veiller à la situation de légalité des étran
s sui viennent en FR. Si CC a admis ce dispositif législatif de sanction, il a dit
q le ctrl opéré par les cies de transport ne pouvait pas constituer une délégation du p
vr de police, il ne pt pas y avoir de transfert ds l exercice de ces missions de c
trl. Transporteurs n'ont pas de pvr d'investigation (juste vérifier si ont des pap
iers). «€Le pvr confié ne saurait s entendre comme leur conférant un pvr de police au lieu
et place de la pssc publiq€». C est une condition de la constitutionnalité de la loi.
? Chaque fois, le CC prend la peine de préciser q les délégations de service ne pvt po
rter QUE sur la construction, QUE sur le transport, mais en aucun cas sur la mis
sion de sécurité & de surveillance des personnes.
> CC, 20 nov 03, transport des étrangers soumis à mesure d enfermement.
B_ LA DIVERSITE DES AUTORITES INVESTIES DES PVRS DE PA
Particularisme des comptc publiq: ne st exercées QUE par les autorités investies.
Habilitation par un schéma défini par la C° (on est ds un EdD!)
1°) AUTORITES INVESTIES DU PAG Resp au nom de l Etat ou de col
lectivités décentralisées.
A/ autorités qui agissent au nom de l Etat
- ACTION SUR L ENSEMBLE DU TERRITOIRE
- Le Premier Ministre d abord et esst. Pvr règlementaire g exercé en sa qualité du chef
de l exécutif. Pvr reconnu par la J adm, fondé sur le texte de la C°: arrêt Labonne, 8 aou
t 1919. En cause la comptc pr le chef de l exécutif, PDR, pr réglementer sur le territ
oire la circulation au nom de l OP (violation lois 1870 et 1884 ?). Ce estime qu il a
ppartient au CdE, en dehors de tte délégation législative et en vertu des ses pvrs pro
pres de dét celles des mesures de police qui doivent être appliquées en tt état de cause
sur l'ensemble du territoire . CE reconnait au CdE le pvr d exercer la PAG. Pvrs de
chef de l exécutif, il tire ça de la C° de la III. Ensuite, chef de l exécutif change. IV:
Psdt du Conseil. V: q° reposée & résolue: le PM est compétent.
2 difficultés sous la V:
- en principe, si on lit art 34 C°, c est la loi qui est compétente pr fixer l
es règles qui touchent aux garanties fondamentales accordés aux citoyens ds l ex des l
ibertés publiques. Alors, régime d autorisation Cet article signifiait-il q l arrêt Labonn
était obsolète ? CE considère qu il y a une comptc propre du PM en matière de police, qu i
détient es qualite en absence de tte habilitation lég. Ne dépend pas d un régime d applica
ion des lois, c est un pvr propre. Ce n est pas non plus un pvr reglmtr autonome au
sens de l art 37 qui s exerce là où la loi n intervient pas. Pvr détaché des art 34 & 37, e
cé de plein droit au vue de l OP. Ressort not de l arrêt 82, assoc autodéfense. K'art 34 n
a pas retiré au chef du gvt le pouvoir qu'il exerçait antérieurement en vertu de ses p
ouvoirs propres et en dehors de toute habilitation législative (transcription consi
dérant Labonne). CC 87 : pouvoir du PM en matière de police détenu ès qualité.
Cette comptc du PM n est pas exclusif. Art 13 C° donne au PDR des pvrs propres: il s
igne décret délibéré en CDM + art 16. En revanche, aucun ministre ne dispose du PAG. Le
ministre de l intérieur est certes le supérieur hiérarchique des forces de police civile
et désormais des forces civiles militaires (gendarmes qd interviennent en matière d
e police), pt donner des ordres mais ne pt pas prendre des mesures de PAG. C est u
n chef de service.
- ACTION PLUS CIRCONSCRITE
* Egalement des préfets de zone de défense. Zone + large q dpmt. Il coordonn
e l action des préfets de dpmt en cas de crise (cyclone, insurrection ).
* Cas des autorités déconcentrées de l Etat:
- le maire ds la commune est chargé de la police municipale. Agit ds le cadre de s
es pvrs propres, CM aucune comptc en ce sens.
N'agit au nom de l'Etat q pr l'exécution des mesures "de sureté générale" décidées par le g
t ou le préfet ds le cadre de leurs PAG.
Peut ê assisté d un préfet délégué à la police (ex ds le dpmt de Corse, des Bouches-du-Rhôn
s le cas à Paris).
- préfet de dptm a une f° générale d'animation et de coord° de l'ensemble du dispositif de
sécurité intérieure (art 2215-1, al 4 CGCT). Loi 18 mars 2003 a renforcé ses pvrs: réquis
ition et d action d office.
Au-delà, 2 cadres d'intervention:
1) De +, exerce au nom de l'Etat la police g sur l'ensemble du dpmt dès lo
rs q la mesure prise excède les limites d'une seule commune. Intervention en cas d
e désaccord de 2 communes limitrophes (art 2215-2). Il doit motiver sa décision, pas
besoin de mise en demeure des maires.
2) Seul compétent ds les villes "à police étatisée" pr évènements autres que quotid
ens (manifestations...).
Art L.2214 CGCT le prévoit > loi du 21 janv 95. Obligatoire pr les communes/chefs-
lieux de dpmt (ville préfecture). Faculté d étatiser sur décisions ministérielles ou décret
n CE, lorsq la commune a + de 20000 hab et présente certaines caractéristiques (tena
nt à sa pop permanente; pop touristique nbse; situation ds un certain ensemble urb
ain; phénomènes de délinquance urbaine importante). Décision prise / gvt / décret. 2 cq:
> Si police étatisée, préfet de dpmt exerce la police de la tranquilli
té publique pr des évènements autres q les désordres quotidiens > manifestations ou rass
emblements occasionnés, un peu exceptionnel.
> les forces de police nationale & gendarmerie pvt intervenir.
b/ les pvrs de PAG décentralisées
LE MAIRE ds la commune a une dble casquette (agent de l Etat et autorité de police m
unicipale). Ns, ce qui nous intéresse c est le maire comme agent de l Etat. Pt prendre
des mesures de police prescrite par le gvt. Pvr propre, agit sans habilitation
du conseil municipal (L 2212 CGCT). Certaines spécificités du pvr du maire:
? en cas de carence du maire, le préfet pt se substituer au nom de la commune AVEC
mise en demeure du maire (2215 CGCT).
CE,1962, Doublet: cette substitution laisse la commune responsable de cette décisi
on (=/ Etat auparavant =; manifestation ancien pouvoir de tutelle ?).
Cela a changé et cela résulte de la loi.
? collaboration du maire avec l exécutif d un EP lorsq la commune fait parti d un EPCI (
Ets public de coopération intercommunale) doté d une fiscalité propre (art L 2211-9 CGCT
: loi du 13 août 2004 relative aux libertés et aux responsabilités locales).
? Spécificité à paris: Préfet agit au nom de la ville. Longtps, avait une comptc exclusi
ve. Désormais, comptc principale. Le maire a une comptc marginale p.r au préfet de p
olice. Même si pvrs de police du maire de Paris sont auj élargis (lois de 1986 puis
2002), cette compt reste marginale mais elle est en extension (salubrité et tranqu
illité depuis 86; 2002: accrue en matière de circulation et de stationnement).
? L autorité de police locale du dpmt = Psdt du CG a une comptc limitée & intervient s
urtt pr la police du domaine, not pr la circulation sur les voies dpmtales.
> Faut ch si l autorité agit comme agent de l Etat ou comme autorité de collecti
vité décentralisée.
2°) AUTORITES INVESTIES DES PVRS DE PAS
Sont aussi nbses et diversifiées q les PAS. Org par textes qui instituent PAS.
On pt observer qu il y a des autorités compétentes au titre des PAS qui sont aussi com
pétente au titre de PAG.
> ex: le préfet a des comptc spéciales ds la police des étrangers (APRF: arrêté pré
ectoral de la reconduite à la frontière). En matière de chasse aussi.
> le maire. PAS: ds le domaine de l urbanisme: la police de l urb lui confie
le pvr d autoriser les constructions (délivre les permis de construire).
? Faut se poser la q° du chapeau
ministres : pas PAG mais PAS ex ministre de la culture/cinéma, ministre de l'immig
ration : PAS concernant les étrangers/expulsions, visas ; préfet de région, AAI peuven
t avoir PAS (ex CSA dans organisation campagnes électorales).
? Les AAI n ont pas PAG mais PAS, prise de dispo° règlementaires.
C_ L ARTICULATION DES COMPETENCES / LE CONCOURS DES AUTORITES DE POLICE (3
cas)
Risques concurrences, chevauchements...
- CONCOURS PAG
? Labonne, 1919 évoque la q°. CE prend la peine de préciser q ce pvr de police du chef
de l exécutif n épuise pas la PAG: reconnait aux autorités locales de prendre «€ttes les p
criptions reglmtr nécessaires si l intérêt public local l exige€».
? Confirmation par CE, 18 avril 1902, Commune de Néris-les-Bains: la désignation du
chef de l exécutif comme autorité de PAG n épuise pas la comptc des autres autorités. Reglm
d argent ds une station thermale. Maire avait interdit localement les jeux d argent.
C est légal pr le CE «€si motifs propres à cette localit逻. Apport: les mesures prises lo
ent justifiaient par un «€i public local€» ne pvt ê q des mesures + rigoureuses!
- CONCOURS PAS
? Compte tenu de leurs spécialités, elles ne se superposent pas, indptes les unes de
s autres. Chacune intervient dans son domaine de compétence propre.
? Svt, le texte hiérarchise et règle le pb. Ex Code de la santé publique donne pouvoir
au PM, préfet et maire. Ordre des compétences...
- CONCOURS PAG/PAS (ne se conçoit q si elles ont les mêmes finalités)
? A priori, cadre de la concurrence limitée. La PAS est exclusive de la comptc de
la PAG (la règle spéciale déroge à la règle générale ex maire ne peut intervenir dans une u
ersité). Autorité PAG pt intervenir ds 2 cas:
· péril imminent ou urgence. CE, 29 sept 2003, Houillères du bassin de Lorraine (mair
intervient au titre de PAG dans un établissement classé en matière d'environnement al
ors qu'il y a une autorité compétente, le préfet pour en assurer la police : CE censur
e l'arrêté municipal prévenant les troubles à l'OP dans l'établissement au motif que pas d
e péril imminent ou urgence justifiant son intervention). TA Caen, 23 décembre 2008,
Société RTE EDF : des maires de communes de Normandie s'étaient opposés à l'implantation
de lignes à très haute tension, avaient interdit qu'elles passent à une certaine dista
nce des habitations ou lieux d'élevage (considérations locales + principe précaution).
TA : pas de péril imminent...et principe de précaution pas invocable car charte de
l'environnement considère de façon précise qu'il s'exerce dans le domaine d'attributio
n des autorités...)
* circonstances locales qui rendraient nécessaires le renforcement des pvr
s de PAS. Illustrée par CE Sect, 18 sept 1959, Films Lutétia. PAS confiée au ministre
de la culture: pt donner autorisation d exploiter film sur le territoire. Ce n est p
as pcq il a autorisé le film q les autorités de PAG ne pvt plus intervenir. Uniqueme
nt pr rendre + rigoureuses les mesures de PAS.
II/ LES ACTES DE POLICE ADMINISTRATIVE
Certains particularismes car st des PPP:
? comptc pas laissées à l initiative de son titulaire, pas un pvr discrétionnaire. Il do
it ê exercé lorsque conditions du pvr sont remplies. Pas une liberté mais une obligati
on d agir.
? APPLIC° REGLMT° POLICE: pas trop de pb.
> CE Ass, 1972, Marabout: les services de la ville de Paris doivent pren
dre mesures appropriées pr q les interdictions de stationnement prises par le préfet
de police soient appliquées.
? INTERVENTION ab initio, + délicat. qd l autorité de police doit intervenir? Il y a
là un pvr d appréciation.
> CE Sect., 14 déc 1959, Arrêts Doublet: à p. de qd la carence d une autorité de p
olice, ds l édiction d un reglm° de police, est illégale et fautive ? Le maire, autorité de
PAG, pr assurer hygiène publique ds un camping, en raison de la gravité du péril, résult
ant d une situation particulièrement dangereuse pr l OP, gravité du péril rendant indispen
sable l édiction des mesures nécessaires pr rétablir la situation.
REPROCHE QUAND:
- qd il s agit de faire cesser un péril
- résultant d une situation dangereuse
- maire obligé de prendre mesures qui s avèrent indispensables et qui st appro
priées à la cessation du péril;
Surveillance pistes de ski : fréquentation hors piste > mesure indispensable à prend
re CE 1971.
? EXECUTION DECISION JUSTICE: l adm° sait qu elle doit intervenir mais craint q son in
tervention constitue un trouble à l OP.
> Couitéas, 30 nov 23. Décision de justice fav à un proprio installé en Tunisie:
prononce expulsion d'indigènes qui se sont installés ds son domaine foncier. Forces
de l ordre sur place ne veulent pas exécuter car expulsion va créer troubles à l OP (indi
gènes vont résister). Renoncent à exercer pvrs de police.
> CE Ass, 2 juin 38, Cartonnerie Saint Charles: s agit d une grève, décision aut
orise boss à expulser les grévistes. Forces de l ordre n exécutent pas non +. On ne va pas
considérer q autorités de police fautives comme ds Doublet, mais on va considérer q l
e trouble à l OP justifie l inexécution de la décision de justice, mais cela créé un préjud
n trouble anormal et spécial, ouvrant 1 indemnisation sur le terrain de la rupture
de l égalité devant les charges publiq.
? TJRS DES MESURES UNILATERALES & GRATUITES. PPP non concédables.
> 8 mars 1985, Amis de la Terre: PAS de l'environmt. Impossibilité de fixe
r par c. les oblig° des stés polluantes, la PAS des installations classés ne pouvant s
'exercer q par voir unilatérale.
Soit AJU d ordre général ou AJU individuels. Aussi des actes d exécution (signalisation su
r une route, rondes de surveillance..
C_ LES MESURES DE PA SE DISTINGUENT PAR LEUR FINALITE PREVENTIVE
Se distinguent des sanctions adm.
Les A.A pvt décider de fermer un café soit pcq il y a risque de trouble à l OP,
soit pr sanctionner des trafics. Finalité punitive/répressive. Peut donner lieu à des
poursuites judicaires, des sanctions adm.
La répression en FR s org par la voie pénale; mais aussi pvr de sanctions adm
s est dvé ces dernières années.
Retrait d autorisation: soit mesure préventive ou si la loi le prévoit, mesure
répressive.
Les sanctions adm ont un régime jur très encadré, proche des sanctions pénales o
u de procédure pénale. Si mesure de PA, mêmes garanties pas exigées. Régime bcp moins prot
ecteur des droits & libertés.
D_ QUELLES MESURES L AUTORITE DE POLICE PEUT PRENDRE?
Autorité de police pt assujettir libertés aux rglm° qu impose le respect de l OP g ou OP s
pécx.
> Le régime le moins fav aux libertés: régime d autorisation. Possib d entreprendr
e q si autorisation de l adm.
Ds le cadre PAS, régime d'autorisation préalable. Tel mécanisme ds cadre PAA porterait
atteinte trop forte aux droits & libertés des particuliers. Seules les restrictio
ns indispensables à l'exercice de ces libertés st susceptibles d'ê imposées.
> régime de déclaration: un peu + souple. Possib de conditionner l entreprise.
> régime des libertés
? CE Ass, 22 juin 1951, Daudignac: régime reglmt° de la profession des photographes-
filmeurs est trop rigoureux. La liberté de l industrie ne pt faire l objet d une reglmt° d
e police (régime d autorisation).
En 51, C° de 46 moins précise.
Est valable a fortiori en 58: art 34 exige intervention du législateur en
cas de mise en cause d une garantie fondamentale accordée au citoyen ds l exercice des
libertés publiq.
? La loi pt soumettre tte liberté à un régime d autorisation? Non.
> CC, 16 juillet 71: non pr la liberté d assoc°à un régime d autorisation.
> idem pr la liberté de la presse, CC, 10 et 11 oct 84.
? EXECUTION DES MESURES DE POLICE: AA disposent de privilège préalable (s'impose d'e
lle-même aux administrés). Adm peut elle passer en force pour exécuter ? Privilège de l'
exécution forcé (dangereux pour les libertés) : pas un privilège de droit, usage encadré.
Pvr d exécution d office qu'exceptionnelle.
TC, 2 déc 1902, Sté immobilière Saint Just: CdG ROMIEU pose des cond°. Normalmt, mesures
de police seront exécutées par les particuliers sinon, ils seront passibles de sanc
tions pénales.
1) PAS DE SANCTION PENALE sanctionnant la mécnnsc d une mesure adm: CP prévoit
que les mesures de police pvt faire l objet de sanctions pénales. Pas en matière de p
olice.
2) L'URGENCE (indpmt du fait qu il y ait des sanctions pénales).
3) LA LOI L'AUTORISE. Ex: cadre de PAS, oki pr police des étrang
ers pr la reconduite à la frontière par la force.
Quand exécution forcée irrégulière, atteinte libertés fondamentales ou droit de propriété :
sion attentatoire = voie de fait par manque de procédure. Arrêt de principe TC, 8 av
ril 1935, Action Française (mesure de police ayant consisté à saisir tous les journaux
après les évènements du 6 février 34 : possible par le préfet saisie par la force ?).
? PVRS DE REQUISITION possible ds PAG, même sans texte. Ne pvt intervenir qu à titre e
xceptionnel, si urgence, après recours aux procédés de droit commun & pr assurer le re
spect de l OP troublé.
> st élargis par certains textes: cx du préfet (cadre PAG ou PAS)_ notamment
ord du 6 janv 59 qui lui permet de requérir les logements nécessaires aux besoins d
u pays.
> Au titre PAG cette fois, pvr de réquisition lorsq troubles concernent pl
rs communes: si OP l exige, il pt requérir un cert nb de biens/de personnes pr mettr
e un terme aux troubles à l OP.
SECTION II L ENCADREMENT JURIDICTIONNEL DES MESURES DE POLICE
Encadrement qui va s assurer de la légalité des mesures de police. Cadre du REP, recou
rs en référé, recours de pleine juridiction qd s agira d indemniser la victime de mesure d
e police. RPF, RSF ou régimes spécx.
? JJ principalmt compétent pr connaitre des mesures de police qui constituent une
voie de fait.
? Chacune des mesures de l UE, qui permet de réglmter les libertés, pt poursuivre une
finalité de l OP (très extensive). A chaque fois est précisé q la mesure doit ê nécessaire
regards des exigc d une sté démocratique: c est le fameux standard européen. J s influence
t mutuelmt.
? JA définit la légalité des mesures adm.
I/ LA LEGALITE EN PERIODE NORMALE Subordonnées à des règles de légalité externe &
interne.
- TITRE LEGALITE EXTERNE
? appréciation par le juge si l autorité était compétente (incompétence peut être relevé d'
e).
? appréciation respect des règles de procédure. En matière de police, les décisions indivi
duelles défav st assujetties à des règles de procédures: motivation + procédure contradict
oire (texte loi 68 & 79 + 2000).
- LEGALITE INTERNE
? Une règle de BUT: le pvr de police ne pt s exercer ds un but autre q celui qui lui
est assigné.
? ctrl le contenu de la mesure de police
> rech si la mesure respecte les normes jur qui sont situées ds la HDN au-
dessus. Respect des normes jur + PGD.
> s assurer du respect de la CEDH, de la législation de la concurrence (art
420-1 code Commerce).
> Les autorités de police ne st pas étrangères aux préoccupations de l OP économiqu
(si mesure en matière d affichage, la police de l affichage ne doit pas mettre en cau
se droit de la concurrence). Au titre des PGD (aussi principes constit), si juge
saisi par ce moyen pt censurer une mesure de police qui ne les respecte pas.
Avis CE 00, Société L et P : acte de police doit respecter liberté commerce/industrie
et règles concurrence quand susceptibles d'affecter des activités économiques.
A_ LE CTRL DES MOTIFS DES MESURES2 DE POLICE G
1°) LE CTRL DES MOTIFS
? Censure de l erreur de droit = une mauvaise interprétation du texte (incompréhension
, mécnssc).
? Aussi, ctrl des motifs de fait = QJF (Est-ce que les faits qui se st produits ét
aient de nature à justifier une mesure de police?)
? En matière de ctrl des motifs, avant de le faire, le juge adm pt ê saisi de la q° de
savoir si les faits se st pdts: ctrl de l exactitude matérielle des faits. Une fois
qu il a vérifié ça, 2nde phase:
2°) LE CTRL DE LA QUALIF DES FAITS
? L'ADEQUATION: rech si les faits pvt justifier LA mesure de police. Proportionn
alité de la mesure de police à la situation de faits. Son ctrl est alors maximum.
CE, Benjamin, 19 mai 1933: «€l éventualité des troubles allégués par le maire ne présentait
un degré de gravité tel qu il n est pu, sans interdire la confi, maintenir l ordre en édict
nt les mesures qui lui appartenait de prendre.€» Conférence littéraire que voulait organ
iser et tenir Benjamin (connu pour ses convictions catholiques, se voit opposer
l'interdiction des maires > décide de faire sa conférence en privé...maire de Nevers i
nterdit cette réunion à cause de l'hostilité des milieux laïques, possibilité de troubles à
l'OP...CE annule cette interdiction).
CE ne met pas en cause la néc de prendre des mesures de police, l éventualité des troubl
es.
Le bât blesse ds le 3ème tps du ctrl:
3°) CTRL DE LA PROPORTIONNALITE
L interdiction, mesure la + radicale, est disproportionnée par rapport aux exigc de
maintien de l OP.
Arrêt de principe: juge soucieux du respect de la liberté d opinion. Devoir du maire n e
st pas de conserver l ordre à tt prix, mais de concilier l OP & la liberté de réunion.
PARAMETRES PRIS EN COMPTE PAR LE JUGE
? LES LIBERTES: juge se montre + protecteur qd st en cause des libertés qu il juge +
importantes.
CE, 19 fév 1909, abbé Olivier: CE s oppose à la restriction posée par un maire aux process
ions. Entend protéger la liberté de culte. Hors de ce domaine de la liberté de culte,
JA moins compréhensif.
? LE LIEU.
> + exigeant si la mesure de police intervient ds les lieux privés. CE, 19
82, assoc°internationale pr la cs de Krishna, est illégale l interdiction d un office re
ligieux ds un hôtel particulier de la secte.
> En revanche, l autorité de police pt interdire l accès au public en raison des
risques d incendie ds un hôtel particulier pas forcément destiné à accueillir du public (
il y a là une certaine hypocrisie).
? LA PERIODE (cf q° des circ particulières des temps de crise). tout est affaire de
circonstances. JA extrêmement défiant à l égard de mesure qui présenterait des dispo g et a
solues car a priori, ne prend pas en considération circ qui évoluent ds le temps.
> Ville de Rouen, 1960: exercice d une activité prof sur la voie publiq: cen
sure d un arrêté municipal interdisant activité de photographes-filmeurs dans les rues l
es + passantes. Interdiction trop globale qui empêche complètement l activité.
> En revanche, 13 mars 68, Ministère de l Intérieur c/ époux LEROY: légal l interdi
tion de cette même activité sur la route nationale qui mène au mont saint Michel duran
t la saison touristique. Assez générale mais il y a là une certaine spécificité (marée, voi
ures, etc). Il y a un certain danger avec cette activité.
> TA de Pau, 22 nov 95: jugement Couveinhes & assoc° sortir du fond. Conte
ste un arrêté anti mendicité pris par maire de Pau. TA juge illégal cet arrêté. Il est cons
déré comme trop général car il interdit la mendicité en centre ville & interdit ds tous le
s lieux publics de la commune les quêtes non autorisées et la C° de boissons non autor
isées hors terrasse de café ou aire de piquenique municipale. C est trop attentatoire à
la liberté! Exigc d adéquation aux circ.
> Circ pas prises en compte: intervention d une autorité de police pr protéger
la liberté des personnes. DH = droit indérogeable, rien ne vaut qu on y déroge.
Réticence à employer le principe de dignité comme motivation de mesures de police admi
nistrative (07 min int c/ Asso Solidarité des FR : troubles à l'ordre public).

B_ LE CTRL DES MESURES DE FAIT DES MESURES DE PAS


La PAS relevant du législateur pt donner lieu à un CDC. Lorsq la loi apporte des mod
if° à cette police de manière très systématique, elle est déférée au CC: doit concilier OP
ertés. En PAS, faut tjrs une loi.
Au-delà, juge adm pt intervenir lorsq les mesures de police st effectiveme
nt prises en applic° de ces lois de police spéciale. Juge adm laisse une gde liberté a
ux autorités de police & considère q la loi a défini l étendue de ses pvrs. Observation pa
rticulièrement vrai il y a qq années encore, puis progsvmt invalidée par é° J. Depuis 20ai
ne d années, le juge adm se montre + exigeant ds le ctrl des mesures de PAS (presque
autant que ds ctrl PAG).
- LES PUBLICATIONS ETRANGERES
? Ctrl longtps limité à l erreur de fait (exactitude matérielle des faits), not ds les d
omaines de Haute Police & la Police des étrangers. On vise les publications en lan
gue étrangère ou publications en frçs de provenance étrangère.
Décret loi du 6 mai 1939, contexte d après-guerre, on fait attention aux public° venant
de l étranger. Donne au ministre de l intérieur de les interdire. CE, 17 déc 1958, Sté Olym
ia Press : CE saisi de l interdiction d un ouvrage. L appréc° du ministre de l intérieur n
as susceptible d ê discutée dvt juge adm (avait invoqué trouble OP). En applic° de cette l
oi de PAS, ministre pt interdire une public° ss ctrl du juge. Liberté totale.
? Ce ctrl du juge va évoluer du 2 nov 73, Sté librairie Maspereau?: CE vient à se pron
oncer sur la légalité d une interdiction de la revue tricontinentale (revue castriste,
cubaine). CE va pr la 1ère fois accepter d exercer un ctrl de la qualif° jur des fait
s. Pas un ctrl normal classique mais ctrl partiel de la qualif ° des faits (= ctrl
restreint à l'erreur manifeste d'appréciation). Se borne à regarder si ministre n a pas
commis une erreur manifeste d appréciation. Comme tjrs, qd avancée du ctrl, petit rec
ul. Ici, juge va considérer q l interdiction est légale.
Min de l'information c/ Soc Rome-Paris Films 75 : Interdiction La Religieuse 75
(refus visa exploitation) introduit l'idée que le min de la culture doit concilier
les libertés publiques en cause (liberté de diffuser le film, de l'émetteur et du spe
ctateur). PP demeure discrétionaire mais balance libertés...
? passe à un ctrl normal, entier de la qualif° jur des faits. Ceci à partir d une décision
du 9 juil. 97, assoc° Ekin. Revue Basque interdite en FR. CE va considérer q l interd
iction de la revue est illégale. Est invoquée dvt lui la violation art 10 CEDH qui p
rotège la liberté d exp°. Art assorti de la classique réserve des droits & libertés: on pt
oncilier l exercice de cette liberté avec un certain nb d intérêts généraux (OP, moralité p
. Il faut concilier les i g dt autorités ont la charge avec le respect des libertés.
Par cqt, le CE, en évitant de se référer expresmt à l art 10, avance ds son ctrl et s assu
e q les faits st bien de nature à justifier l interdiction de la public° étrangère.
? parallèlement, les requérants ont porté leur affaire dvt la CEDH, décision 17 juillet
01: le régime des public° étrangères tel qu il est prévu en FR (régime du tout ou rien) est
régime qui ne concilie pas la liberté d exp° avec i généraux. Ds une sté démocratique, les
ic° étrangères ne pvt faire l objet d un régime d interdiction car ce n est pas compatible
les exigc de la liberté d exp°. Le GISTI va rebondir et demander au PM de bien vouloir
abroger le décret loi 1939. CE saisi de ce refus, 7 fév 03, GISTI: CE va s estimer co
mpétent et considérer q le refus du PM est illégal. Comme il le peut ds le cadre de se
s pvrs, le CE adresse une injonction au PM. Doit abroger le décret-loi de 39 analy
sé comme un simple décret (autrement, pas compétence CE). Décret édicté le 4 octobre. Pouvo
r de police des publications étrangères supprimé.
- LA POLICE DES ETRANGERS: en tant q personnes, étrangers pvt fair
e l objet de diverses mesures qd ils st sur le territoire. Mesures q la presse dis
tingue mal..
> On parle de la mesure de reconduite à la frontière: frappe les étrangers en
situation irrégulière sur le territoire frçs. Avant, reconduite prononcée q par le juge
judiciaire. Depuis a.80, préfet pr le décider (APRF: Arrêté Préfectoral de Reconduite à la
rontière).
> Les mesures d expulsion st complètement différentes. L expulsion ancienne a tj
rs existé: elle permet aux autorités de police de renvoyer avec motif la menace grav
e à l OP.
? Pdt longtps, en matière de PAS des étranger, CE n exerçait pas de ctrl. 13 fév 75, minis
tre de l Intérieur c/ PARDOV: en applic° J de Maspereau, et à propos de l expulsion de Par
dov (pasteur suisse expulsé), CE va examiner si la mesure du ministre n est pas enta
chée d une erreur manifeste d appréciation (erreur grossière, flagrante).
? Parfois, CE va + loin: étranger pt se prévaloir de droits & libertés protégés par CEDH >
art 8 (droit à une vie familiale normale _ PGD en FR) + art 3 CEDH qui interdit d
e manière absolue la torture & les traitements inhumains ou dégradants. Pvt invoquer
l illégalité de la mesure d éloignement; disent q cela porte atteinte à leur vie normale f
miliale. De même, vont dire q les pays où on les renvoie l expose à des traitements inhu
mains ou dégradants.
? INVOCATION DE LA CEDH. Le CE a pris en compte art 8 CEDH (droit à une vie famili
ale normale) en acceptant de faire un ctrl de proportionnalité (comme en PAG). Con
cerne des étrangers qui ont tjs vécu en FR...GISTI 78 : vie familiale normale = PGD.
Ass, 19 avril 91, Belgacem & Babas: faisaient l objet d expulsion. Le CE va considére
r qu elle est illégale car inconciliable avec leur droit à une vie familiale normale.
CE, 10 avril 92, AYKAN: CE connait d un ARF. Il est légal car bonne conciliation ent
re exigc FR (un étranger doit ê de façon légal sur le territoire) & droits des étrangers.
Tjs restrictions nécessaires ds soc dém. Standard dém wtf ?!
Art 3 CEDH : interdiction de la torture et des traitements inhumains. Applicatio
n par ricochet : interdiction renvoyer étrangers qui pourraient en être victime dans
leur pays (même exposition à la peine de mort, expulsion vers US).
- LA POLICE DU CINEMA.
? Est exercée au niveau nationale par le ministre de la culture. Il pt apposer son
visa d exploitation sur le film. Pdt longtps, il pouvait refuser le visa sans exp
lication.
? A p. arrêt du 14 janv 75, ministre de l information c/ sté Rome Paris film: CE saisi
du refus de VISA du film la Religieuse, va dire q ce refus de VISA est illégal. A
vait générer des manif° importantes, on admettait + qu on puisse interdire un film. Conc
iliation exercice de la liberté publique & liberté des spectateurs avec les i g dt l
e ministre de la culture a la charge.
- LA POLICE SANITAIRE: Sect, 25 fev 94, ministre délégué à la santé. C est
ne PAS confiée au ministre de la Santé. La loi donne au ministre un pvr d autorisation
des labo pharmaceutiques, d assujettir l exercice de cette liberté de prof° à une autoris
ation (pt ê suspendue voire retirée). Cela arrive à un labo pr un motif tiré de la prote
ction sanitaire: le labo a procédé à la détection du virus du SIDA par la technique du p
oolage: rassembler des échantillons à tester + vérifier si l ensemble des échantillons son
t infectés par le virus, c est considéré, en plein aff du sang contaminé, comme une techni
que qui révèle un manque de prudence du labo. Suspension de l autorisation. Labo arrête
le poolage mais autorisation retirée quand même. - Mesure de sanction ou de PA? CE d
it que c est une mesure de PA car pas volonté de sanction mais de prendre des précauti
ons. CE va rech si ministre n a pas commis une erreur manifeste sur appréc° du comporm
t du labo. Va considérer q le retrait d autorisation est illégal, le labo ne doit pas
faire les frais du climat délétère de l époque. CE introduit cette technique de l erreur ma
ifeste d appréciation.
REMARQUE: ce st des arrêts relativement récents (un peu plus vieux pr le cinéma (75)).
Ponctuels, au fil des contentieux, pas de manière systématique.
II/ LA LEGALITE DES MESURES DE CRISE
Juge prend en considération le TEMPS. C est un paramètre essentiel en droit. En période
de crise, le juge adm va accepter q les autorités de police aient pris des mesures
justifiées par ces circ particulières & prend en considération de manières différentes L U
GENCE. Le législateur le fait aussi: qd il y a urgence, la loi admet q des décisions
adm qui doivent ê motivées en tps normal ne le soient pas (loi 11 juillet 99).
? Police des étrangers: si urgence, une expulsion d un étranger pt se faire ss respect
des procédures normales (commission d expulsion pas saisie, etc.). TC a admis qu en c
as d urgc, l adm° puisse exécuter par la force une décision (TC Saint Just, 1902).
? Quand le juge adm est confronté à une mesure de police, il prend en considération l ur
gence: il exerce un ctrl complet. Une fois ce ctrl de la réalité de l urgence exercée, e
st-ce que ces faits étaient bien de nature à prendre en compte l urgence? > ctrl entie
r, normal de la considération de l urgence. Juge en tire les cq sur les mesures pris
es.
Au-delà, pvrs publics ont org l urgence.
Th circ exc : actes illégaux tps normal > légaux cert circs. Adaptation de la légalité.
Résulte CE, Heyrnies 1918.
Décret 1914 suspendant loi 1905 (communication dossier au fonctionnaire militaire
compliqué)...normalement seule la loi pourrait modifier la loi de 1905. Circ exc :
peut suspendre loi/décret. Couteas 23 et Cartonnerie St Charles 38 :
Menaces insurrection, explosion volcan, menace de grève génértale...mai 68 = circonstan
ces particulières de l'époque . Ctrl JA ne s'atténue pas en circ exc, tjs vigilant. Vérifi
e qu'il y a des circ, qu'elles perdurent ds le lieu ds lequel l'autorité adm est i
ntervenue + mesure adéquation allègement légalité aux circ. Ass, 19 octobre 1962, Canal,
Robin et Godot. Vont être condamnés à mort, exécuté...avocat conteste création Cour milita
re de justice devant CE. Instituée par ordonnance référendaire (art 38), résulte de la l
oi du 13 avril 62 adoptée / référendum ds cadre accords Evian. Décision Cour susceptible
d'aucun recours. Partisans OAS. Ordonnance peut-elle relever du JA ? Art 34 : l
oi seule compétente pour créer juridiction. CE = AA. Droit défense = absence droit re
cours. Disproportion de la mesure, censure.
52 Dame de la Murette : en circ exc, le JA est tjs compétent, même en cas d'atteinte
à la liberté individuelle et même en cas de voie de fait (en ppe juridiction judiciai
re). Hypothèse responsabilité sans faute dans le cas de cir exc.
A_ LES TEXTES
1°) L ART 16 C° de 1958
4 situations: danger pour les institutions de la République, pr l intégrité du terr, l ind
pdc de la nation ou l exécution de ses engagements internatx. CDG l a utilisé le 23 avri
l 61 j. 29 sept 61 à la suite putsch des généraux à Alger.
- LA DECISION D EXECUTION DE L ART 16: a été contestée dvt le CE,
2 mars 62, Rubin de Servens: la décision du PDR est un acte de gvt. Pas de ctrl de
la durée, maintien j. sept 61.
Ds la révision contit du 23 juillet 08: al 6 nouveau de l art 16 encadre davantage l
es pleins pvrs du PDR. Précisément, il encadre l usage temporel des pleins pvrs. 3 tps
différents:
- après 30 jours des pvrs exceptionnels, le CC pt ê saisi par les autorités de
saisies aux fins d examiner si cond° de mise en uvre de lart 16 st réunies. Doit se pr
ononcer par un avis qui est rendu public (facultatif).
- au terme du 60ème jour, CC procède de plein droit à cet examen et se prononc
e par un avis, délais les + brefs, avis rendu public.
- après, il procède à tt mmt de plein droit à cet examen.
JA : champs art 34 ou 37 ? Porter atteinte garanties fdtales cit ex lib pub, créat
ion nvl ordre juridiction...art 34. Comme c'est la Cstion qui a institué art 16 et
pleine cptce chef E pr agir ds chp cptce législative, agit comme autorité législative
, pas de ctrl. Très peu mesures prises/art 16 contrôlables....
? En 1964, Doriano: ne ctrl pas la durée et la nécessité du maintien car c est un acte d
e gvt. En dépit art 16 al 6, CE ne ctrlera pas + (NDP). Ds la mesure où qd il a été sais
i de la durée de l art 16 et qu il a jugé q c était un acte de gvt, CE devrait dire q c est
acte de gvt encore. Transposer la J passée serait cpdt faire fi de la volonté du CE
de ctrler de + en + l adm°. On ne pt pas avec certitude s il poursuivra la J Doriano.
S il est saisi, CE pourrait profiter de l occaz pr réduire la catégorie de l acte de gvt.
- LES DECISIONS D APLIC° DE L ART 16 (à distinguer de la décision
d exécution de l art 16).
Pr CDG, mesure consiste à instituer un haut tribunal militaire, création d une nvelle
jur° d exception. Analyse très intéressante du CE. Il fait la distinction entre l exercice
par le PDR du PVR législatif ds les matières énumérées à l art 34 de l exercice du pvr règ
les matières prévues à l art 37. CE va dc rech ds l arrêt Rubens de Servens si en créant u
ribunal militaire, PDR est intervenu ds matière art 34 ou 37. Oui dit-il. Or, CE n
e connait pas décisions qui émanent du pvr législatif. C est une manière de se défausser (c
mme il l a fait pr les actes pris par le gvt de Vichy). Par cqt, il ne va connaitr
e q les décisions de l art 16 ds le cadre de l art 37.
Mais en période de crise, il faut prendre des mesures fortes pr maintenir l OP, on t
ouche aux garanties fondamentales accordés aux citoyens ds le cadre des libertés pub
liq. C est le champ des matières réservées au législateur.
2°) LES TEXTES D EXCEPTION
? CC, 25 fév 1985, Nvelle Calédonie: Loi pt tjrs prévoir autre régime pr concilier la sa
uvgd des libertés et de l OP. Art 16 n'invalide pas autres pouvoirs de crise existan
t dans ordre juridique FR. Législateur peut mettre en place des régimes de pouvoirs
de crise.
? Loi sur l état de siège du 9 aout 1849 (2ème République).Elle sera intégrée à l art 36 de
. Loi sur l état de siège marque la guerre & l insurrection à main armée. Décision du gvt,
t en CM. La loi permet le transfert du pvr de police des autorités civiles aux aut
orités mili. Décision de l état de siège se prend par décret. Si la situation dure au-delà
12 jours, le décret doit ê prorogé par une loi. Au-delà du transfert, celle-ci se voit i
nvestie par des pvrs de police + étendues (perquisition de de nuit et de jour, rem
ise de armes, interdiction réunion/publication, éloignement des non résidents).
CE saisi mesures pris en applic° de l état de siège: 1GM. Not mesures restreignant liber
té d aller et venir des prostituées, liberté des teneurs de cafés.. CE, 28 fév 1919, Dame D
l et Laurent: 2 femmes prostituées qui fréquentaient le café de la base de Toulon: CE
va apprécier si on pt restreindre liberté industrie et commerce des cafés en faisant f
ermer cafés + tôt CE dit q mesures justifiées par les circ (confidence qui pouvaient se
lier entre mili et ces dames).
? loi sur l Etat d urgence, 3 avril 55. Guerre d Algérie. Doublée plus tard par loi de 56
qui élargira encore les pvrs. Loi n entendait pas se borner au contexte de la seule
guerre d Algérie ms prévoit les conditions de l état d urgence:
* un péril imminent qui pt résulter d atteintes graves à l OP
* ou des évènements présentant le caractère de calamité publique. C est qd mê
e vague!
3 cas d applic:
? les émeutes en oct 2005.CE a vérifié les mesures prises ds ce cadre. État d urgence auss
i par décret. Prorogé par une loi au bout de 12 jours. Etat d urgence = élargissmt des p
vrs mais par les mêmes autorités. Extension du pvr de police au ministre de l intérieur
ou préfet: interdiction circulation, assignation à résidence, éloignement, remise des ar
mes, interdiction des public° et doc (pas de perquisition de jour et de nuit). Au-
delà, lorsq état d urgence décrété, on pt par dispositions express mettre en uvre d autres
res qui constituent un état d urgence aggravé: ctrl de la presse, spectacles, perquisi
tion jour/nuit, transfert de certaines comptc aux tribunx militaires.
1°) Pdt guerre Algérie, mesures état d urgence source de nbses inégalités. Qd CE sa
si 16 déc 55, Dame Bourarka; quasiment pas de ctrl.
Ctrl loi modifiant appliation loi 55 = permet de contrôler la csté loi 55 déjà promulguée.
2°) Qd applic° à la nvelle calé, prorog° par une loi déférée au CC. Ds sa décision
anv 85, CC admet pr la 1ère fois de ctrler la constitutionnalité de loi déjà promulguée ma
is à des cond° qu il précise: q la loi qui applique la loi promulguée modifie le champ d ap
lication ou réforme la loi initialement adoptée. + bcp d intérêt car auj, avec la réforme
u CDC, on pourrait mettre directement en cause de telle loi devant juge adm.
Mesures prises en applic° loi de l état d urgence, CE a ctrl mesures de police (ne l avait
pas fait pr l Algérie), Ce, 25 juillet 95, D Agostini. CE fait un ctrl de l erreur mani
feste d appréciation. Ctrl restreint mais c est un progrès p.r aux mesures d urgence d Algé
.
3°) violences urbaines 2005. 300 communes concernées. Etat d urgence décrété par PD
(8 nov). Décret PM vient renforcer mesures du PDR. Loi du 21 nov 05 proroge le décr
et. Lorsq l état d urgence est décrété, plrs demandes de référé suspension & de référé libe
t la jur adm. Va statuer par voie d ordonnance sur les D visant à suspendre décision q
ui en place l état d urgence sur tt le territoire de la République. CE, Ordonnance du 14
nov 2005, ROLIN: par cette ordonnance, CE rejette la D en considérant q l une des 2
cond° posées par ce référé n est pas remplie: pr une suspension, il faut urgence & doute s
eux sur la légalité de la mesure. CE ne se prononce pas sur l urgence car il observe d a
bord qu il n y a pas de doute sérieux sur la légalité de l institution de l état d urgence.
q PDR a un pvr d appréciation étendu pr énoncer l état d urgence.
- Cette procédure accompagne un recours en annulation sur le fond. Ds une 2nde décis
ion, suite du référé suspension, CE statue par Ass 24 mars 2006, ROLIN & BOISVERT: sta
tue sur recours en annulation parallèle au référé en suspension. Vise à annuler déclarant l
d urgence et décret du PM fixant les modalités d applic°. Arrêt intéressant car vient clor
e débat. CE apporte des précisions ess.
> sur le décret du PDR, le CE va prononcer un non lieu à statuer = cela sign
ifie implicitement qu il s est déclaré compétent. L acte qui institue l état d urgence n es
sidéré comme un acte de gvt. C est en partie logique ds la mesure où ce décret devra faire
l objet d une loi au bout d un certain tps. Mais le pvr du P est un pvr de second, il
n intervient qu après le CDE. CDE prend cette décision seule. En vérité, cette décision v
t de ce que la décision du PDR n est pas susceptible d ê discutée dvt le juge adm. Le PDR
avait mis un terme à l état d urgence plus tôt q la loi ne l avait prévu (en janv).
Q°: la loi de nov 05 a prorogé l état d urgence. Mais l élément déterminant n est pas la ce
e l état d urgence mais le fait qu à partir du mmt où la loi a prorogé l état d urgc, le re
législateur prive le recours au CE (ne pt pas juger la légalité du décret.. Se serait ju
ger la loi prorogeant!).
> sur le décret du PM: CE va s interroger not de la compatibilité de cette loi
avec les normes internat, en part art 15 CEDH (relatif aux pvrs de crise). Qd F
R a ratifié CEDH, elle a émis une réserve. CE va considérer q la loi sur l état d urgc q PM
appliqué n est pas incompatible avec CEDH. Dc lieu à ctrler mesures prises en applic° de
cette loi.
2ème tps: ctrl de la proportionnalité des mesures pr
ises par PM. Va alors vérifier le caractère «€légalement justifié des mesures prises€». Il
ainsi son ctrl (guerre d ALG: se contente d un motif légal. L erreur manifeste d appréc° p
a nvelle calé). C est un ctrl renforcé de ces mesures. CEDH impose une adéquation.
Ds le cadre de ces textes, juge adm amené à apprécier la légalité.
B_ LA THEORIE DES CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES
Au-delà de ces textes, juge adm, de manière prétorienne, a élaboré la théorie des circ exce
t. Construction jur élaborée par CE selon laquelle certaines décisions d adm°, illégales en
tps normal, pvt devenir légales en certaines circ exceptionnelles. Cela justifie u
ne adaptation de la légalité. Cela date de la 1GM avec l arrêt de principe du 28 juin 19
18, HEYRIES (GAJA). Il en ressort les conditions & effets de ces circ exceptionn
elles.
1°) LES CONDITIONS DES CIRC EXCEPT
1/ J ne les définit pas mais s y réfère au contentieux au cas par cas:
- la 1GM
- des troubles Outre-Mer
- des situations de grève g, d insurrection
CE parle de «€circ particulières€» pr évènemts mai 68; aussi pr explosion d un volcan à la
upe.
2/ il faut un évènement déclencheur & persistance de la situation. Les pvrs q l adm° pourr
a invoquer st des pvrs qui demeurent tant q durent les circ except ds le lieu en
cause. Juge adm va vérifier durée et lieu des circ.
3/ faut q adm° soit ds l impossib d agir légalement
4/ q les mesures prises par l adm° soient justifiées par l i g.
Si conditions réunies, l adm° va pvr prendre un certain type de décisions.
2°) LES EFFETS DES CIRC EXCEPT
On a un assouplismt de la légalité. Circ except justifient une adaptation de la légali
té. Arrêt HEYRIES, 28 juin 1918: en tps normal, la loi impose la communication de so
n dossier au fonctionnaire suspendu. C est une garantie légale très importante pr les
fonctionnaires, prévue par la loi à la suite de l aff des fiches début XX (mise à l écart d
ertaines fonctionnaires en raison de leurs convictions religieuses). Pas sans li
en avec aff DREYFUS. HEYRIES, officier, suspendu pdt la guerre, n a pas le droit à s
on dossier et le conteste. CE va admettre qu une garantie légale, en raison des circ
except (la guerre), puisse ne pas ê respectée.
? J sur l exécution des décisions de justice: en raison des circ except, adm° pt ne pas
faire droit à un jugement d expulsion rendue par une jur° judiciaire (arrêt Couitéas + car
tonnerie st Charles).
? Loi sur l exclusion de 1998 (logement). De son côté, CC a décidé q l on pouvait, si circ
xceptionnelles liées à la sauv de l OP, ne pas exécuter une décision d expulsion. CC, 29 ju
llet 98 confirme la J adm.
Pr autant, l adm° ne pt pas faire n importe nawak.
3°) CTRL DES MESURES DE POLICE PRISES EN CIRC EXCEPT
CE Ass, 19 oct 62, Canal, Robin & autres: condamnés à mort par la cour militaire de
justice. C est une jur° d exception créée par CDG & cour militaire de justice pr juger aut
eurs & complices en relation évènements ALG. Condamnation de pers de l OAS. Aucun reco
urs contre cette décision. Ils décident de saisir le CE, forme un recours en annulat
ion de l ordonnance par laquelle CDG a créé la cour de justice. Ordnc prise ds un cont
exte particulier des accords d Evian (pr mettre un terme à la guerre d ALG). Une loi d
es accords permet au PDR de prendre ttes les mesures néc. Par loi d habilitation, PD
R pt édicter des ordnc. St des ordonnances référendaires, n entrent pas ds procédure de l a
t 38. CE va devoir statuer sur sa comptc en la matière. Raisonnement: va faire ce
qu il n a pas fait pr Rubin de Servens. Dit q la loi de 1962 (sur les accords d Evian)
n habilite pas le PDR à exercer le pvr lég mais slmt à exercer exceptionnellement son p
vr reglmtr pr prendre par ordonnance des mesures qui relèvent normalement de la lo
i. Edifier une cour militaire, c est du domaine de la loi. En disant q les pvrs co
nfiés au DPR ne sont qu une extension de son pvr reglmtr, CE pt qualifier l ordonnance
de mesure règlmtr, adoptée de manière exceptionnelle car les circ except de l époque just
ifiait cette extension de pvr. La justification permet au CE de connaitre de la
décision. C est INTERESSANT CAR le CE montre son souci d encadrer des mesures non prévue
s par la C° & ici, CE exerce un ctrl complet, max. Vérifie les circ except, leur durée
, la nécessité des mesures & leur adéquation aux circ. L étendue du ctrl du juge n est pas
odifiée par les circ except. Condamnation à mort sans recours possible: atteinte au
PGDP. CE dit que ce n est pas justifié par les circ. Il y a une légalité à respecter. Annu
lation de l ordonnance. Décision rétroactive, applic° immédiate. Cette décision sauve la vi
aux intéressés.
Juge adm soucieux de ne pas laisser faire n importe quoi par le gvt en pério
de de crise. En circ except, le juge adm garde la main. La théorie des circ except
a pr effet q des mesures constitutives en tps normal de voie de fait sont consi
dérées comme de simples mesures adm relevant de la comptc du juge adm (arrêt TC, 27 ma
rs 1952, Dame de la murette. Longtps au GAJA).
Aussi un contentieux de la resp. Les personnes en circ except mais victi
mes d illégalité (comme Godot) est de nature à engager la resp pr faute. En circ except,
la resp peut être engagée sans faute. C est le cas pr la non-exécution des décisions de j
ustice. Juge adm va retenir la resp sans faute de l adm° sur la base de la rupture d
e l égalité dvt les charges publiq.
Ctrl du juge reste une ctrl approfondi sur les circ, la nécessité des mesure
s en f° des circ. On ne pt pas parler d une éclipse de l état de droit mais slmt d un allég
nt de la légalité ds ces circ.
Aussi q° de contentieux, de resp, de partage des comptc.. On y reviendra.
Réserve FR art 15 CEDH. Rolin et Doisvert 06 : CE contrôle modalités d'application aux
circonstances de la loi. CE se reconnaît compétent........... (??)
TITRE II LE SERVICE PUBLIC
notion ess en DA ds la mesure où il détermine très largement le champ de comptc JA & a
pplic° DA.
TC, 10 fév 1873, Blanco: le tt jeune CE investi de la justice déléguée se voit chargé par
le TC de régler le pb de la resp de l Etat du fait du fonctionmt d un SP à l origine d un d
g causé à Agnès, blessée par un wagon de la manufacture de tabac.
La resp qui pt incomber à l Etat pr les dmg causés aux particuliers qu il emploie ds le
cadre de SP ne pt ê réglée par les principe du Cc ds les rapports de part à part.
> SP = critère comptc JA: ne pt pas régler l aff en appliquant règles du droit c
ivil, a ses règles spéciales qui varient selon les besoins des services et la néc de c
oncilier droits de l Etat & des particuliers. JA doit fixer règles particulières de la
resp adm.
> SP devient ainsi «€l alpha et l oméga du droit adm€».
C est alors évoquer le SP comme une notion jur (car elle emporte des effets jur: une
compétence particulière, effet de droit car s applique le DA).
J. CHEVALLIER: c'est une notion difficile à cerner & à appréhender pcq elle est saturée
de significations multiples
1) Signification institutionnelle= on pense SP comme la Poste, SNCF,.. On désigne
par là les structures & les activités sous la dpdc des collectivités publiq. Ensemble
d entités, d organismes ayant certaines f° importantes pr q la CP s en préoccupe.
Institution: du personnel, un domaine, des biens, des préro.. Renvoie largement à la
notion de sphère/d espace public. 2) «€C est un opérateur idéologique€» (Chevallier): il s
le mythe d un Etat bienveillant, généreux et soucieux du bonheur de tous. Principe axi
ologique censé gérer la mission publiq. Est le but même de l Etat. Renvoie presq à Léon Dug
it: tt son apport consiste à définir l Etat à p. du SP. Il rompt avec la tradition jur a
ntérieure en pensant l Etat non en terme de pssc commandante agissant de matière unila
t, mais en pensant l Etat animé d une certaine finalité, conçu comme exerçant une certaine
ission, qui se définit par les buts qui lui sont assignés: la satisfaction de l i g.
Ecole SP (école de Bordeaux) : SP = critère essentiel de délimitation du DA/d privé et d
e délimitation compétence JA. =/ Ecole de la PP (Hauriou, école de Toulouse) : critère e
ssentiel = puissance publique.
Pr Duguit, Etat = ensemble des SP. Ils se confondent, c est le fondement et la jus
tif° du pvr de l Etat. Pr lui, le pvr de l Etat n est légitime qu autant il est utilisé pr
isfaire l i g. Ce n est plus un Etat de pssc mais un Etat de service. Cette concepti
on de Duguit place le SP au c ur même de l Etat. Les gouvernants ne sont plus les organ
es d'une personne publique qui commande, ils sont les gérants d'affaire de la coll
ectivité Duguit. Responsible actif de la croissance économique, du progrès social.
3) Au-delà du DA, conception reçue par l ensemble de l opinion publiq, l'H de la rue (Et
at Providence).
L avènement du SP = chgmt fondamental ds la conception de l Etat. J. là, Etat dominé par l
dée de pssc et de souveraineté, conçu comme puissance inconditionnée, irrésistible. Devien
t conçu comme prestataire de services. Etat n est + le garant externe mais le respon
sable actif de la cce de la sté, du progrès social. L intervention étatique est perçue alo
rs comme facteur de paix sociale, de dynamisme éco, moyen de forger le consensus s
ocial.
= explique profondeur enracinement en FR de l Etat providence & conception frçse du
SP. Etat se voit assigner une f° d IG.
XX: véritable mutation de l Etat libéral, n est plus transcendant mais assujetti au droi
t et mis au service des citoyens: il est immanent à la sté. Va imprégner sté début XX. Ave
c la crise, on voit qu on en revient à l intervention de l Etat.
3 conceptions importantes du SP, traduisent finalement la place particul
ière de la notion ds le DA frçs.
Dvt progressif: on est passé DU SP AUX SP. «€par un glissement verbal, on pass
e aisément du SP, principe unificateur, aux SP, activités précises considérées une à une pu
s aux organismes. Ainsi, le même mot désigne un concept général, un grand secteur comme
l énergie, une E.€»
Au-delà de l hétérogénéité des SP, de la diversité de leur gestionnaires, de leur r
ur, il y a une unité du SP.
SP police = réglementations (SP pas que prestations), aussi ex ordres professionne
ls.

CHAP.1 L'UNITE DU SERVICE PUBLIC


SECTION I IDENTIFICATION
Élément organique vient limiter le champ quasiment infini du SP comme finalité d IG.
71-1 révisé Cstion, défenseur des droits.
Ass, Monpeurt 42. Loi du 16 août 40 (corporations) qui a institué les comités d'organ
isation a entendu instituer un SP.
Bouguen, Mercier 43 (loi 7 octobre 40 ordres professionnels). Exercice professio
n médicale = SP.
Sect, 2007 APREI (assoc personnel relevant des établissements pour inadaptés). Commu
nication d'un document administratif. Refus contesté devant CADA (comm accès docs ad
min : docs publics + organismes privés exerçant mission SP). Si asso = mission SP, d
ocument doivent être publiés. CE se fonde sur loi qui traite du pb de l'insertion s
ocio-pro des handicapés. Législateur a entendu exclure que la mission revête le caractèr
e d'une mission de SP. CE énonce les critères qui s'appliquent à l'identif mission SP
en dehors dispo loi.
I/ L ELEMENT FONCTIONNEL
- Activité d IG = activités de prestation ou de réglementation.
- la finalité d IG est consubstantielle du SP. C'est la satisfaction des besoins de
la collectivités.
Rapport CE 1989, distinction:
1) conception anglo-saxonne, utilitariste. IG = somme des intérêts particuliers, cha
cun maximisant son intérêt particulier. Fameuse main invisible de A. SMITH. Cette co
nception inspire les public utilities britanniques, approche pragmatique. Pas de
principe commun qui régisse la matière.
2) conception frçse républicaine, volontariste. Notion d IG très ancienne:
- biens communs aux habitants (philo grecque Aristote).
- XIII, St Thomas d Aquin souligne la primauté de ce bien commun sur les intérêt
s particuliers.
IG = ordre de ce bien commun en ce sens qu il est supérieur à la somme des intérêts partic
uliers, il les transcende. C est le représentant de la nation, qui exprime l IG qui do
it le mettre en lumière.
C est au pvr public de rendre compte de l IG, d instituer le SP que commande la satisf
action de cet intérêt.
- DUGUIT = conception objective du SP car elle s'impose d'elle-même. IG tr
anscende I particuliers. IG s imposait de lui-même. «€Toute activité donc l'accomplissemen
t doit être assuré, réglé et contrôlé par les gvts pcq l accomplissement de cette activité
ndispensable à la réalisation et au dvt de l interdépendance sociale€». Il s intéresse à la
a sociologie. L'important c est la solidarité sociale. - séparation disciples DUG
UIT: Gaston JEZE = conception subjective. Les SP st les « besoins d IG q les gvts d un
pays donné, à un moment donné ont décidé de satisfaire par le procédé de SP. L intention d
ts est la seule à considérer€». Les SP ne st pas donnés, IG varie selon les pays et les mm
ts = notion contingente, plastique qui évolue en f° des nécessités.
=/ Smith et UK : somme IP = IG (satisfaire IP = satisfaire IG). Public utilities
UK offerts ds une perspective consumériste.
Activité SP doit être régulée par gouvernants car accomplissement indispensable pour la
réalisation de l'interdépendance sociale.
Ds un Etat libéral attaché aux libertés, le champ des SP est borné aux attributions natu
relles de l Etat, càd les f° régaliennes par lesquelles il exprime sa souveraineté.
- DEBUT XX, LE SOCIALISME MUNICIPAL
Mal accueilli par le CE, censure initiatives éco que peuvent prendre les communes
(CASANOVA, 1901).
doctrine: HAURIOU qui commente les décisions de la JA tient les propos les plus sévère
s sur les tentatives des CL de dvt des actions éco et sociales. TC, ASSOCIATION DU
CANAL DE GIGNAC, 9 déc 1899: « on nous change notre Etat€».
S opposera aussi au dvt du SP de caractère culturel > CE, 7 avril 1916, ASTRUC: il c
ondamne l'idée que le théâtre puisse être un SP puisque c est le lieu de débauche où s exal
les passions les plus vastes.
- DILATATION DE L'IG
1/ Avec industrialisation, concentration de pop, urbanisation ? création de SP urb
ains.
2/ Ensuite 1GM, crise de 1929... Ça va contraindre les pays à intervenir ds l'économie
.
3/ En outre, progrès de libéralisme po & idéal républicain. On assiste à la prise de consc
ience de droits et libertés qui, pr pouvoir s exercer vrmt, nécessitent une interventi
on de la pssc publique. Droits de créances ds constitution de 1946 (+ traités intnx)
: impliquent non plus une abstention de l'Etat mais une intervention active de c
elui-ci. Dynamique des droits de l Homme particulièrement après 2GM. Déjà fin XIX & et de
la III REP. + Logique bureaucratique de dvt SP (processus de légitimation et de r
enforcement de l'autorité de l'administration).
4/ influence de la pensée socialiste et du solidarisme. Besoins de la pop° qui pourr
aient être satisfaits par l Etat. Il est ds la logique même du SP de favoriser son ext
ension. La logique bureaucratique conduit en fait les agents du SP à dver ceci sel
on processus de légitimation et de renforcement de l autorité.
5/ logique consumériste du coté ds usagers dont la demande est insatiable.
? domaine culturel, à p. 1923, théâtre = SP, cinémas durant a.50, la protection
du patrimoine aussi est un SP
? L IG est aussi un intérêt de satisfaction de besoins sociaux: Sécu en 1945, lo
gement social (création HLM). Caisse Primaire Aide et Protection 38.
? En éco: activités pour organiser les marchés agricoles, réguler des marchés
> MERCIER,1943: dvt de l industrie = SP d ordre éco.
NARCI 1963
? Domaine sportif et loisirs:
> FIFAS (fédération des industries fr d'articles de sport), 22 nov 1
974: l'org° de compétition sportive par fédération habilitées = SP. CdG opposé à ce qu'on
se de l'organisation des compétitions sportives une mission de SP...et pourtant le
CE le fait.
> Le tourisme (casinos = SP quand dvt tourisme....=/ Ville de Ro
yan 66 ?)
> Récemment le souci de la protection de l environnement.
Extension du SP. En ¾ de siècle, devenus très nbx, ont acquis une fonction mythique ca
r instrument de croissance éco, sociale et instrument de redistribution sociale. P
ermet à tous de voir les besoins satisfaits. Moyens de réduire les inégalités sociales.
Qd seul but = profit, pas de place pour SP ? TC, APAP c/ Etat FR 72 : gestion do
maine privé/Etat, Crim. 98 : gestion du domaine privé = SP. CE 1995 : protection de
la forêt = activité détachable de la gestion du domaine privé.
" Le SP a permis la cohésion sociale, a garanti l interdépendance sociale€» DUGUIT. Instru
ment de paix sociale!
- A.80, INTERVENTION STOPPEE
Altération du mythe se fait voir: crise pétrolière, mutation éco: exigence de réduction de
s dépenses publiques.
Introduction notion de rendement de SP, de qualité, de performance, de productivité.
S
+ montée en puissance de l individualisme. Effet Matthieu: il pt ê aussi un instrumen
t d inégalités sociales. Les premiers à profiter st en fait les classes éco favorisées (ex:
la pratique du terrain de tennis municipal est plus pour les riches).
+ image dégradée du SP du fait de cert aff de corrupt°
+ contraintes juridico-politiques: le marché, la concurrence, l'UE. Critique de l'
extension du SP: on parle de droit sans l Etat! Omnipuissant, il faut le réduire car
il est attentatoire aux libertés.
Tlm est oki pr un noyau dur, mais au-delà il y a souci.
- N'EST PLUS UNE FINALITE D'IG
- TC, Cts APAP, 6 janv 1975/ CE 86, Epoux Herblin: la gestion du domaine privé par
l'Etat. Perspective d exploitation éco et financière.
- CdC° y voit un SP en avril 1998...
- DIFFICULTES
- les jeux d argent:
* PMU = pas un SP (BELANGER 1986?)
* la loterie nationale = pas un SP (27 oct 1999, Rolin). CdG = jeux d'ar
gent =/ caractères récréatifs, sportifs, intellectuels mais se bornent à fonder espérance
gain sur hasard, ne suffit pas qu'activité divertisse pour être d'IG. Suivi/CE.
Il y a un certain flou, des incertitudes.
- Org° compétitions sportives = activités d IG (FIFAS, 22 oct 1974). Auj, avec le dopage
, les coûts financiers, on s interroge à nouveau sur le bien-fondé de l IG que peuvent prés
nter ces compétitions.
II/ L ELEMENT ORGANIQUE
Si activité d IG est assumée (pris en charge) ou assurée par une personne publique (Chap
us). Lgt, cohésion entre le SP, les personnes publiques et le DA.
- activité prise en charge par une pers publique = présumé d'IG & ê un SP.
- activité d IG prise en charge par une pers privée = présomption inverse.
> faut q la CP ait marqué son intérêt pour l initiative privée d IG.
> activité publique si intervention d une personne privée ds le public
sous la forme d une habilitation.
a.30, tendance des CP à passer des contrats avec pers publiques
à org des activités avec ds organismes tantôt privés, tantôt publi
cs.
> CE Ass, ETABLISSEMENT VEZIA, 20 déc 1935: stés organisées localement par des agricul
teurs pour se protéger en cas de difficultés = on parle slmt d'activités d IG prises en
charge par des perso privées.
> CE, 13 mai 1938, Caisse primaire "Aide et protection": CE reconnaît mission de S
P a un organisme privé qu il déduit d un acte unilatéral.
- Conditions auxquelles la mission qu'un acte unilatéral (loi ou décision adm) a con
fiée à un organismes privé =
1) Magnier 61 (activité agricole, cultivateurs qui se rassemblent pour lut
ter contre les hannetons, acti SP en raison lien agriculteurs-administration : c
ontrôle de l'activité car groupements agréés par préfet dpt, status type établis/min agric,
doivent lutter/parasites ac méthodes préconisés/min agric + mesures prévention, etc + PP
P : peuvent percevoir une taxe auprès des agric du gpt) + NARCY, 28 juin 1963 (ppe
. Centres garantir progrès technique...): 3 critères cumulatifs
1) le ctrl public (/adm : ici centres crées/loi, tutelle min indus
, droit veto gvt, etc)
2) mission d'IG
3) PPP (matériel) > pas de référence PPP: CE, VILLE DE MELUN,
20 juil 1990, idem pr la transfusion sanguine.
2) APREI 07. PPP pas obligatoire, faut IG + élément organique. G, D & B 93 :
centres transfusion sanguine = mission SP (IG, ctrl mais pas PPP).
1) CE émet la réserve légale (critère fonctionnel)
2) personne privée assurant activités IG avec PP ss ctrl adm = missi
on SP (critère finaliste)
3) pas de PPP (critère matériel). Alors méthode du faisceau d'indices
* IG de son activité (fonction)
* conditions de sa création, de son og° & fonctionnement
* obligations qui lui sont imposées
· mesures prises pour vérifier que objectifs assignés sont atteints
Chevallier : PPP = marque la plus sûre de l'appartenance à une organisme public (vid
er de sa coquille).
? Arrêt 6 avril 2007, COMMUNE D'AIX EN PROVENCE: concerne asso qui organise festiv
al de musique de la ville. Le CE dit que c est une mission de SP mais au titre de
la deuxième hypothèse (collectivités publiques pas indifférentes à la tenue festival, inte
rviennent ds organisation et financement, manifestent qu'ont entendu confier mis
sion SP à l'asso privée).
? CE, sté UGC CINE CITE, 5 oct 2007: l'exploitation d'un cinéma par une SEM locale n
on dotée de PPP n'est pas, quoique d'IG, un SP: eu égard not à l'absence de tte oblig°/o
bjectif imposée par la ville d'Épinal et de ctrl d'objectifs qui lui auraient été fixés".
Formule Chapus confirmée/APREI 07.
SECTION II CREATION / SUPPRESSION ET ORG° DU SP
La liberté est encadrée de deux façons:
- organiquement (ce n est pas n importe qui)
- matériellement (conditions posées à la création de SP). Conditions positives (
obligations) et restrictives (limitations).
I/ ENCADREMENT ORGANIQUE DES COMPETENCES
Compétences exclusives des personnes publiques pr constater existence SP IG (légitim
ité démo). Monopole créer/supprimer SP. Peut arriver que particuliers aient initiative
SIG mais SP que quand mise en relation part-administration. SP virtuel (la pers
onne privée ne savait pas qu'elle avait une activité de SP) : actiivté part entreprise
sur espace public (entreprises de transport empruntent voies publiques pour leu
r activité...depuis 1932 Sté Autobus Antibois : entreprise de trpts en commun gère SP
dès lors que cette activité d'IG se voit imposer du fait de l'usage du domaine publi
c des obligations de SP.
Faut un acte formel d une autorité publique.
UNE EXCEPTION: STE DES AUTOBUS ANTIBOIS, 29 janvier 1932: hypothèse spéciale
d occupation du domaine public.
L'IG est celui que la volonté nationale estime être comme tel. Il y a un monopole pu
blic d institution.
A_ LE PRINCIPE DE REPARTITION DES COMPETENCES ENTRE ETAT ET CT
Principe de subsidiarité 72-2 : affirmé depuis révision de 2003, fait de la France une
république décentralisée. Vocation à prendre pr l'ensemble des compétences qui peuvent êtr
le mieux mises en oeuvre à leur échelon. Rech de l échelon local le plus pertinent.
Principe de libre adm°: art 72. Chacune des collectivités règlent les affaires locales
. Deux principes secondaires:
> pas de tutelle d une CT sur une autre
> org° des compétences de chaque collectivité par bloc de compétences.
Dvt éco, formation à la région. Action sociale et voierie au département et services de
proximité à la commune.
B_ LA DETERMINATION DES AUTORITES COMPETENTES
1°) PRINCIPES
Principe du parallélisme des compétences et des formes substantielles: la création et
la suppression doit être le fait des mêmes autorités et respecter mêmes formes et procédur
es des lors qu elles sont substantielles.
Parallélisme pas absolu.
> loi pr créer & décret pt suffire pr supprimer.
? org° interne des SP relève:
- de la loi si elle est à l'origine de la création, pr la déf° des règles constitu
tives du service.
- pvr réglementaire autonome/compétence du chef de service (4 mai 1906, Babi
n mais surtout JAMART, 7 fév 1936).
2°) AUTORITES
- SP de l Etat:
1) pdt longtps, législateur seul habilité à créer des SP (légitimité démo).
2) Ds le silence de art 34, CE a considéré q le pvr réglementaire le pouvait aussi
> ORDRE DES AVOCATS A LA COUR DE PARIS, 17 déc 1997: création du service de
légiFrance sur internet. Gvt compétent pour créer SP au niveau national (opposition Da
lloz). Réservé à la loi art 34 ??
Il faut surveiller si la création de SP ne touche pas une matière qui relève du législat
eur (loi fixe règle qd est en cause une liberté publique, compétente qd atteinte garan
ties fdtales cit pr ex libertés publiques). Ici, légifrance ne porte atteinte à aucune
garantie fondamentale concernant ces libertés (droit de propriété intellectuelle, lib
erté d'information/communication/industrie et commerce).
Le législateur est aussi compétent pour fixer règles relatives à la création d un EP. Si EP
constitue en lui-même une caté nouvelle, il faut que le législateur intervienne pour f
ixer règle de cette nouvelle catégorie. Il se peut qu un seul EP constitue en lui-même u
ne catégorie nouvelle (ex: La RATP). Comment le définir? Faut déterminer l appartenance à
partir de deux éléments:
- la spécialité de l établissement
- l objet (SPA ou SPIC)
+ rattachement à une collectivité publique.
La compétence de législateur est limitée à la création de catégorie nouvelle. Il fixera les
conditions de création, de financement
> art 34 concernent aussi les nationalisations: transfert d E au SP. L activité nation
alisée nécessite des interventions du législateur. Et privatisations.
> enseignement, défense nationale et sécurité sociale.
> loi fixe principes fondamentaux du régime de la propriété, du droit du travail, de l
'enseignement, de la féfense nationale, de la SS et de libre adm° des CL....
- SP des CL
Assemblée locale, agit alors par voie réglementaire: arrêté doit ê transmis au préfet.
C est à l assemblée locale de dire si confiée à asso privée, fondation
l exécutif local fixe slmt règlement intérieur du SP.
Préfet peut obtenir référé suspensif mesure locale dès lors que doute sérieux qt légalité (
. Urgence).
Aussi possib demander suspension délégations SP, marchés publics (1 mois). Actes locau
x : possib pr n'importe qui de demander annulation ou suspension/référé extrême urgence
(compromet ex lib publiques ou lib indiv).
II/ ENCADREMENT MATERIEL DES COMPETENCES
A_ LES OBLIGATIONS DE CREATION
En principe, compétence discrétionnaire CL, seules à même d apprécier l'IG de activité.
Supp° SP par CL, pt donner lieu à contentieux = ctrl restreint JA = ctrl si l'autori
té publique a commis une EMA du besoin d IG.
1°) OBLIGATIONS LEGALES
- doit respecter principe de libre adm° des CL.
Ex: gvt a imposé aux communes de prendre en charge la gestion des passeports: COMM
UNE DE VERSAILLES, 5 janvier 2005: incompétence gvt, CE censure le décret en disant
que seule la loi peut mettre une dépense à la charge d une CL.
- LES SP LOCAUX: loi se tient généralement à des SP liés à la police adm.
Collaboration ds gestion des écoles primaires par commune, au service nati
onal des écoles primaires.
Oblig° aux CL de s occuper de la voirie, des pompes funèbres
> ctrl du Sénat, représentant des CL.
2°) OBLIGATIONS CONSTITUTIONNELLES
Décision CC, 25 et 26 juin 1986: CC parle de SP constit à propos des privatisations
en 1986.
Fait état de SP nationaux dont la nécessité découle de PVC. Q° très confuse et embrouillée
à propos des privatisations, on a mélangé les q° de l'obligation de créer SP et celle de
savoir si la consécration imposait un mode de gestion des SP (notamment la nationa
lisation de certains SP qui s oppose à la privatisation).
SOCIETALISATION = passer du public au privé (EP à société).
PRIVATISATION = passage d un organisme public à un organisme privé ds lequel l
es CP perdront l avantage du capital.
EXIGC C° SUR MAINTIEN OU CREATION SP:
1) SP de souveraineté: police, justice, défense nationale, monnaie, relations extérieu
res.
2) J constit n a pas déterminé les SP constit, a plutôt rejeté la qualification
> la monnaie en 1992. CC dit q le transfert de pvr à la communauté euro en m
atière de monnaie n'est pas conforme.
3) services non régaliens:
- enseignements laïc et public, formation professionnelle
- aide et sécurité sociale: droit au logement social implique obligation de
création de SP en la matière.
- charte de environnement impose prise en charge activités protectrices de
environnement.
SP NATIONAUX = c'est une autre notion. Services (comme en matière de télécom°) qui, sans
ê exigés par la C°, ne sauraient ê transférés au secteur privé par le législateur que s'il
a enlevé auparavant leurs caractéristiques de SP national, lesquelles tiennent au f
ait q le service est accompli à l'échelon national par une seule entreprise.
- Comment pourrait-on contester un désengagement total de l'Etat? Pas grand-chose à
faire.
>TALLAGRAND, 29 nov 1968: recours formé contre un refus du gvt de mettre e
n uvre le principe de solidarité devant les charges qui résultent des calamités nationa
les est irrecevable. C'est un acte de gvt.
> On pourrait reprocher au pvr réglementaire de pas avoir fait le nécessaire
. CE reconnaît qu il peut y avoir une faute à ne pas avoir assurer le SP.
Décentralisation : SP devant être assurés/communes : service extérieur pompes funèbres/com
munes (entretien cimetières, voies communes, archives, etc). Dpt : protection mate
rnelle et infantile, transports scolaires, bibliothèques dptales...
B_ RESTRICTIONS ET LIMITATIONS QUI PEUVENT PESER SUR LES COLLECTIVITES P
UBLIQUES
= SP facultatifs. Champ du SP est ici un choix politique, détermine le niveau où ils
st assurés.
- principe de spécialité des CP & principe LCI = posés à la rév° où l'on veut lutter contre
s corporations de l AR: 1791, loi D'ALLARDE + loi LE CHAPELIER juin 1791.
? principe d interdiction des corporations et de liberté éco = PGD & liberté fondamental
e (COMMUNES DE HOUILLES, 8 juin 2005).
? liberté de la concurrence: décision CC 1992. Principe déduit du principe de liberté pr
ofessionnelle lui-même déduit du principe constitutionnel de liberté d entreprendre.
On le voit ds le code de commerce, en droit communautaire à propos des ser
vices d intérêt éco général (SIEG) et en droit communautaire ds réglementation des aides. L
CI et de concurrence vont freiner la création de SP ds la domaine éco. Idée que les co
llectivités publiques faussent concurrence ac intervention ds domaine public (pic
résistance Sect 1930, Chambre syndicale commerce en détail Nevers). Ensuite abandonné.
? CE, 31 mai 2006, ORDRE DES AVOCATS AU BARREAU DE PARIS: distingue
- principe d intervention des CP
- modalités de cette intervention.
1°) Évolution d un principe initial d interdiction à un principe de liberté
d intervention
Ds contexte libéral j. a.30:
1) CASANOVA, 1901: création d'un SP exerçant une activité éco sur le marché n'est
légale que si elle est justifiée par un intérêt public sauf circ exceptionnelles. Subsid
iarité (circ exc quand carence initiative privée). Ici subvention à médecin als que déjà mé
ins privés.
2) é° du gvt, décret loi incite intervention des CL. CE reste parcimonieux.
CE, 30 mai 1930, CHAMBRE SYNDICALE DU COMMERCE EN DETAIL DE NEVERS: l'intérêt public
en cause suppose l'existence de circ particulières de tps (crise ?) et de lieu (v
ille ?) consistant ds une absence ou insuffisance, quantitative ou qualitative,
de l'initiative privée pr répondre à un besoin suffismt important de la pop°. Ici non.
En l'espèce, villé crée un service de ravitaillement municipal. Recours car at
teinte LCI. CE oki car il n'y a pas de circ particulières. CE va presque contra le
gem en imposant cette condition.
Décret-loi 1926 avait invité CL à développer des interventions économiques. CE contra lege
m ?
Ville de Nanterre 64 : peut intervenir instituer service dentaire municipal (tar
if plus intéressant que privé) sans porter atteinte lib c&i als même que nb suffisant
dentistes mais parce que carence qualitative (une partie pop Nanterre ne peut se
soigner du fait des tarifs des dentistes privés). Existe-t-il une offre privée sati
sfaisant aux besoins de l'ensemble de la population ?
3) interprétation extensive des circ particulière, initiatives locales prospèr
ent.
Commune de MERCOEUR: est jugée légale une intervention de la commune qui créé un café. Cet
te institution qui permet d animer la vie locale est considérée comme une création légale
qui ne compromet pas LCI car il n y a qu un pauvre café ds la commune..
4) Ass, Ordre des avocats au barreau de Paris, 2006: l'intérêt public justif
iant la création d'un SP pt résulter d'autres raisons q la carence de l'initiative p
rivée. Ordonnance 04 développe c. partenariat public-privé (invite CP à s'entendre ac pa
rtenaires privés pr s'entendre sur actions). Mais maires pas tous très au fait des s
ubtilités du droit, à même appréhender subtilité c. partenariat. Idée Etat créer mission as
tance CP. Ppe intervention éco CP : légalité s'apprécie/ppe lib c&i. Modalités : légalité a
iée/ppe libre concu.
- 2 AUTRES RAISONS
* Etat ou CL ont tjrs le droit de créer un SP en vue de satisfaire leurs p
ropres besoins (Sté Unipain, 70). Ouvre grand champ d'action pr l'Etat vu l'import
ance des tâches qu'il accomplit
* SP légalemt créé qd il constitue le complément ou l'accessoire d'un SP existan
t (Fontainebleau 72, piscine)
- PROLONGATION TEMPORELLE: Lavabre, 23 juin 1933: ville qui avai
t créé une boucherie munic pdt tps de crise. Alors même initiale privée avait pris le re
lais, mairie peut maintenir sa boucherie munic le tps d amortir les I réalisés.
- PROLONGATION MATERIELLE: DELANSORME, 1959: CE va admettre qu une
commune qui a créé un parc de stationnemt puisse adjoindre à ce parc une station serv
ice = est considéré comme une prolog° normale ds la mesure où elle va fav la fréquentation
du parc & représente un i financier (amortir les frais de construction du parc).
? ICI, la LCI est opposable aux interventions du public: en l espace de 50 ans, on
est passé d un principe d interdiction de l intervention public à un principe de liberté s
on trouve un i public local (à laquelle on pt intégrer une relative carence qualita
tive de l I privé).
- EXIGENCE DE L'EGALE CONCURRENCE
Favorisée par le droit communautaire, qui est indifférent à la nature publique ou privée
des opérateurs éco.
Discrète exigence (Comm Artois-Lys, 2003)
Exigence nette: ordre des avocats au barreau de paris, 2006 (second cas de figur
e), ce principe n est plus opposable. Juge apprécie la légalité de l intervention publiq p
ar rapport au principe LCI. N'exige plus qu'intérêt public local (qui peut résulter d'
une carence de l'initiative privée).
1) LCI est opposable mais ce n est pas un obstacle imparable.
2) Principe pas opposable car on est ds le champ normal d action des pers
publiques.
- intervention CP ds missions classiques.
LCI inopposable à une commune qui créé des bains douches ds les a.30, qui ds une persp
ective d une meilleure circ institue un parc de stationnement (Delansorme), ou int
ervient pr créer des logements socx,
Arrêt légifrance (ordre des av)(1997): mission naturelle de l Etat d avoir un service d in
fo juridique par internet.
- intervention CP pr:
* satisfaire à ses besoins propres:
> création d une imprimerie nationale.
> unipain de 1970: Etat décide de ravitailler par ses propres boulangeries militai
res pr ravitailler les ets pénitentiaires, les boulangeries privées (et not UNIPAIN)
.
> ministère de l Intérieur créé une fondation de loisirs pr son personnel (avis 2003, fond
ation Jean Moulin).
* répondre à des besoins exprimés par une autre collectivité.
CE, avis de Section, 8 nov 00, sté Jean Louis Bernard Consultant. Aucun texte, auc
un principe ne l interdit. La nature publiq de la coll ou d une personne ne lui inte
rdit pas de répondre aux besoins d une CP voisine. CP pt se porter candidate pr DSP
ou MP.
2°) LES MODALITES DE L INTERVENTION PUBLIQUE
Principe de libre concurrence, d égale concurrence.
CE vérifie les modalités de l intervention (Ordre, 2006): s interroge sur le fait q l inte
rvention publique ne se réalise pas «€selon des modalités telles qu en raison de leur situ
ation particulière, elles faussent le libre jeu de la concurrence€».
= C est un juge de la concurrence.
En fait, compétence JJ pr connaitre des pratiques anticoncurrentielles. Le content
x du conseil de la concurrence relève de la 1ère chbr de la c.a de Paris.
= incomptc pr connaître de la légalité des actes adm relatifs à l org° des SP, à la
lution des SP ou décisions relatives à l exécution du SP (si mise en uvre de PPP). Or, ce
s décisions pvt poser des pb de respect de la libre concurrence.
- PARTAGE JJ / JA = TC, 6 juin 1989, Ville de Paniers.
Les pratiques anticoncurrentielles c'est JJ, les actes adm relèvent de la comptc J
A.
? Pb: JA saisi de ce contentieux, ne va pas ds un 1er tps (assez long) accepter
de ctrl le respect des règles de concurrence. En ne le faisant pas, il va ê en diffi
culté p.r. aux autorités de Bruxelles. Commission lui a tiré les oreilles
> Sect, 3 nov 97, Sté Million & Marais: CE se décide à effectuer ce ctrl. q°: es
t ce q la sté des pompes funèbres générales pouvait bénéficier d un droit exclusif pr assur
les prestations extérieures (tt ce qui concerne la vente de fleurs, de plaques de
marbres à mettre sur la tombe..)? Ce privilège d exclusivité place la sté Million & Marais
ds une position dominante sur le marché. Mais le droit de la concurrence n interdit
pas les positions dominantes, seuls les abus st prohibés. CE rech si abus pas d abus
ds la mesure où le priv n est donné à la sté que pr un tps déterminé.
> arrêt Légifrance: CE examine si l institution par l Etat du site est un abus d
e position dominante? NON.
? Ces règles conduisent le juge à regarder si la personne publiq ne dispose pas d avan
tages susceptibles de fausser le libre jeu de la concurrence (avantages particul
iers, droits exclusifs, avantg fiscaux voire subv° publiques).
DROIT COMM: subv publiques oki dès lorsq qu elles constituent une compensati
on des charges des SIEG. Moyen pr ces services d assurer leurs charges de SP; avan
tages doivent ê proportionnés aux néc du SP.
CJCE, le 19 mai 93, Corbeau: Poste belge disposait de droits exclusifs.
Faussait-elle le jeu de la concurrence qu imposait le droit comm? CJCE dit pr la 1èr
e fois q ces droits exclusifs st pr elles un moyen néc de compenser ses charges de
SP (c est couteux de desservir les moindres recoins de la BEL, ce n est pas rentabl
e dc elle pt ch à faire de l argent autrement).
CJCE confirme le 27 avril 1994, Commune D Almelo (électricité aux Pays-Bas).
Idem pr la FR et le statut d EDF-GDF, 23 oct 97.
CJCE 1998, Fédération frçse d assurance (pr la poste FR).
CJCE + sévère à l égard des subv° publiques étant assimilées à des aides publiques soumises
e communautaire particulier. CJCE a considéré qu en certains cas, des subv° publiq pas néc
srmt assimilables à des aides publiq mais pouvaient ê considérées comme des compensation
s de SIEG (art 86-2 du Traité de Rome).
CJCE, 24 juil. 03, Arrêt Altmark: sur les aides publiq.

SECTION III LES PRINCIPES COMMUNS AUX SP


Principes très importants concernant le fonctionnemt du SP = socle commun, noyau d
ur du SP. S appliquent qq soit le SP, qq soit le gestionnaire du SP.
Ce sont les lois de Rolland (prof à l Univ de Bdx pdt l E2G).
Leur valeur est variable, ils ont évolué mais restent malgré tt ess.
I/ LE PRINCIPE D EGALITE
A_ LA VALEUR DE CE PRINCIPE
Principe le moins contesté. Tiré du principe d égalité inscrit à l art 1 DDHC, rappelé à l
de 58.
Au-delà de l égalité des personnes entre elles, art 6 DDHC a inscrit l égalité devant la lo
> L égalité devant la loi est le 1er PGD (pas PGD , ici égalité devant les rgt adm
arrêt CE, ROUBEAU de 1913).
Art 1er Cstion 1958 assure égalité devant la loi de tous les citoyens (JP CoC : aussi
étrangers) sans distinction d'origine, de race ou de religion... . Préambule 46 > égali
té f/h. Pacte sur les droits civils, CEDH, droit communautaire...
JA a tiré de ces PVC un principe d égalité ds l accès et le fonctionmt du SP, en a fait un
GD = CE, Sect, 9 mars 1951, Sté des concerts du conservatoires.
- CC, 3 sept 86: égalité dvt le SP = PVC.
Coc, 8 juillet 1999 : accès de tous les élèves à l'enseignement (principe égalité).
Aussi principe du droit communautaire. Arrêts Corbeau (CJCE, 1993) et Commune d'Al
nelo 1994.
B_ LE CHAMP DU PRINCIPE
Champ assez large: concerne les agents du service, les tiers & les usagers. Ds s
on rapport annuel de 1996, CE a fait le point sur le principe d égalité (important!).
Peuvent revendiquer ce principe d égalité dvt les SP
1°) LES AGENTS
- Voire les futures agents. Il y a égalité d accès aux emplois publics.
- Ass. Dlle Bobard, 3 juil. 1936: Égalité ds l accès pr les H et les F. Le préambule de 46
inscrit ce principe.
- Ass, 28 mai 1954, Barel: égalité d accès aux emplois publics qq soit les opinions poli
tiq:
- CE Ass, 30 mai 2001, Diop: chgmt qui s inscrit ds le courant qui s interroge sur l
a cristallisation des pensions des anciens fonctionnaires (civils ou mili) des c
olonies françaises.
2°) LES TIERS
- Sect, 9 mars 51, sté des concerts du conservatoires: pose clairement le principe
d égalité ds l accès au SP qui concernent ici les tiers. La radiodiffusion frçse (SP natio
ale de radio, deviendra l ORTF) décide de suspendre la retransmission des concerts d
e la sté pr la punir. Elle a sanctionné certains de ses musiciens qui avaient partic
ipé à l orchestre de radiodiffusion frçse. CE
- rappel pr l accès à la commande publiq ds les marchés.
C_ LE CONTENU DU PRINCIPE (SENS & PORTEE)
Révélé par CE, 10 mai 1974, Dénoyez & Chorques. 2 pers qui ont des maisons-vacances sur
l île de Ré. St mécontents du tarif appliqué par le bac menant à l île. Il y en a 3: pr les
tants de l île, habitants de Charentes Maritimes (un peu moins élevé) et les autres. CE
dit qu il pt y avoir des différences de tarif, mais 2, pas 3 (habitants île de Ré et les
autres). Le tarif est censuré ainsi car «€la fixation de tarifs différents applicables
pr un même service rendu à diverses caté d usages d un SP, implique, à moins qu elle ne soi
a cq d une loi, soit:
- qu il existe entre les usagers des différences de situation appréciables en
relation avec l objet du service
- qu 1 nécessité d IG, en rapport avec les cond° d exploit° du service ou de l ouvr
ublic, commande cette mesure.€»
ON RETIENT:
1) la réserve de la loi.
2) 2 cas de figure:
DIFFERENCE DE SITUATION: principe d égalité pas en cause.
> existence objective de la ?. (ici pas de ? entre hab Charentes & les autres).
Difficultés d appréciation.
> légitimité de la ? de situation: pas différences de race, de sexe, de religion, d orig
ine nationale.
> une ? rationnelle et pertinente. Ne faut pas une disproportion manifeste.
CE, Baxter 1997 : =/ situation =/ =/ traitement. Remis en cause par d comm ? ppe
égalité impose symétrie (=/ situation ouvre droit =/ traitement)
* Ville de Paris c/ Lévy, 1989: ville avait institué une prime de congé parent
ale qu aux nationx. Il y a bien une ? de situation légitime entre nationx et étrangers
. Mais cette ? objective de situation est-elle pertinente au regard de l objet de
la prestation versée par le service? NON, besoin identiq dès lors qu on est parents.
* faut tenir compte de la nature du SP:
- prise en compte de ? de revenus oki pr un service social (Vill
e de Nanterre de 64).
- non pr un SPIC, même si c est un service d eau.
NECESSITE DE SERVICE GENERAL.
Sous couvert d IG en rapport avec le service, intro° de critères longtps récusés.
> critère des revenus:
1) Ville de Tarbes, 1985: censure la ville qui pratique des tarifs différe
nts selon revenus des parents des enfants qui fréquentent le conservatoire.
2) Elargissement: CE Sect., Commune de Gennevilliers, 1997: il y a un IG
à ce que la ville pratique des tarifs différents pr l accès au conservatoire de musique
, il faut fav la culture musicale. CE, 2004, Asso La Raison du plus faible : enc
ore IG pour justifier discriminations (distinctions de niveau social, ex carte o
range).
> Arrêt 89, Ville de Paris c/ Levy: y a t-il un IG ds refus prime aux étrangers par
la ville? En priv les nationx, on assurerait un équilibre démo entre nationx ou étrang
ers ou encore ce serait un moyen de remédier à un manque de F frçses sur Paris (influe
nce FN...). CE ne conteste pas ce choix pol mais récuse le fait q cette IG soit en
relation avec l octroi des prestations = maîtrise des flux migratoires st sans lien
avec la prestation.
? PRECISIONS: ? de traitement ne doit pas ê manifestmt disproportionnée. Not en ma
tière de tarif. On ne pt pas faire payer aux plus riches un tarif au-delà de ce qu ell
e coûte vrmt (Gennevilliers).
simple faculté de différenciation de traitement (désaccord avec droit
comm)
Il y a tjrs la réserve la loi. Il y a pt-ê un risque (NDP: on le voi
t très clairement): faire gaffe à ce qu on ne mette pas en place des politiques de dis
criminations positives et que ce soit l arbre qui cache la forêt.
Pb égalité de fait. Discrimination positive pour assurer égalité de fait, plus d'équité ? (
our permettre accession au SP, égalité en droit). Bilan US : remise en cause du ppe
de discrimination positive (pas lieu d'être si on assure une égalité de situation dès le
départ, pbtique scolarisation).
D_ LES COROLLAIRES AU PRINCIPE D EGALITE (principes autonomes)
CE, 1936, Dlle Bobard : fct de secrétaire d'adm. Décret 34 : réservé personnel masculin
accès échelons sup min guerre. CE = aptitude égale des femmes. Réserve exigences spéciales
du service mises en avant dans cette affaire. Réserve s'atténue progressivement dan
s JP.
1946 : dispositions spéciales tenant à la nature des fct ou conditions exercice. Réser
ves deviennent exceptionnelles dans statut 1959 fct publique. Statut 1983, appar
tenance à l'un ou l'autre sexe doit constituer condition déterminante ds exercice fc
t pr constituer restriction. Sous influence CJCE, suppression progressive et con
cours unique h/f. CJCE, Griesmar, 2001 : mêmes bonifications h/f.
? Le principe de neutralité, longtps associé au principe d égalité: arrêt Barel 1954, plus
ne q° de neutralité que d égalité. Il va devenir un dble principe autonome (+ charge de la
preuve : comment savait-on qu'il était au PCF ??), égalité sexe (arrêt ?), égalité nationa
ité (CE Ass, 2001, Diop : cristallisation pensions anciens fonctionnaires étrangers
civils/militaires des anciennes colonies FR au montant qu'elles avaient au momen
t indépendances...cristallisation censurée au nom ppe égalité, s'appuie aussi sur dispos
itions Pacte droits civils et politiques) :
* un principe d impartialité. pr les concours, pr les jurys des concours, ds
l exercice de pvr de sanction par certains autorités (CE, 3 dec 99, Didier: à propos
des sanctions du conseil des marchés financiers).
* principe de neutralité: instrument égalité et tend à devenir ppe autonome. Neu
tralité = instrument égalité dans Barel 54. Exigence liberté, importe que dans SP, liber
té expression/opinion/cs soit préservée. Mais doit ê concilié ac ppe laïcité. Devoir absten
n en service de ses opinions et croyances. Politique mais surtt principe de laïcité
> fruit de la loi du 9 déc 1905 (séparation Eglise/Etat). «€la république assure la liberté
de cs, garantit la liberté des cultes sous la seule restriction de l i public.€»
La laïcité est en fait une exigc de neutralité.
CE impose la laïcité ds Abbé Olivier, 1909.
- Pr les agents, CE particulièremt strict. Déjà le 10 mai 1912, Abbé Bou
teyre: il estime qu un ecclésiastique ne pt se présenter au concours d agreg de philo pc
q sa vocation, il est appelé à faire valoir ses convictions religieuses. Son état reli
gieux pt affecter le liberté de penser de ses élèves (leur esprit reste malléable).
> avis CE du 3 mai 00, Mlle Marteaux: port du foulard islamiq interdit à tt agent
public ds l exercice de ses f°. C est un devoir de strict neutralité.
- Pr les tiers :
Société du conservatoire, 1951 : monopole audiovisue
l, traite illégalement prestataires en suspendant retransmission concerts d'une sté.
Raison sanction : la sté a sanctionné certains musiciens qui avaient accepté de parti
ciper à l'orchestre de la radiodiffusion FR.
Illustration dans droit égal accès à la commande public (art 1er Code des marchés public
+ CC, 20 janvier 1993 sur loi Sapin : toute entreprise a vocation égale à être reconnu
e comme cocontractant privé ds achat public , aussi ds droit comm).
- Pr les usagers:
CE, Commune de Dreux, 1994 : discrimination tari
faire en prenant considération situation géo, étend solidarité géo aux personnes ayant lie
n suffisant ac commune pr justifier tarifs préférentiels (qui y travaillent ou y sco
larisent leurs enfants).
De man générale, CE plus sévère qd accès au SP menacé que qd discrimination ds conditions f
tnment SP. Exigence absence disproportion manifeste en matière de traitement > CE
= pas possible que tarif plus élevé excède prix de revient du service. CE, 1984, Corep
d'Arrièges.
Pas fonder différence tarifiaire sur =/ niveau revenu ds SP facultatifs industriel
s et commerciaux mais JA admet pour SP facultatifs mais adm (Commune de Genevill
iers) que l'on puisse se fonder sur IG pour fonder discrimination tarifiaire.
Avis du 27 nov 1989 (demandé par le gvt Jospin), t
rès ouvert. Avait dit q le port par les élèves de signes, par lequel ils manifestaient
leur appartenance à une religion, n est pas incompatible avec le principe fondament
al de laïcité mais port ne doit pas ê ostentatoire (prosélytisme) et revendicatif.
CE Ass, 2 nov 1992, Kherrouaa: exclusion d élèves du c
ollège de Montfermeil car elles portaient un foulard. CE considère q la règlement du c
ollège est illégal, dc exclusion illégale. L interdiction est trop générale. "L enseignmt e
laïc, non pcq il interdit l exp° des diverses fois mais pcq il les tolère ttes€» > commsr d
gvt donne la vision de la laïcité à la frçse. Ets en difficulté,
loi Bayrou adoptée, 15 mars 2004: principe d interdiction des signes manifestmt ost
ensibles de l appartenance religieuse. On est passé à de simples "signes ostensibles"
? De son côté, Décision CC 19 nov 04, rappel du principe de laïcité, principe constit, il
fait état pr cela de la J de la CEDH (Leyla Saynes) (extraordinaire de trouver cel
a!) relatif au port du foulard ds les univ Turques. C est un principe qui dépasse le
s frontières nationales.
CE, Kohen, 95...
Charte droits publics 1992...intelliginbilité droit/accès droit. Ex Légifrance au nom
démocratie....Ordre avocats Cour Paris 97. Concrétisation LOLF
II/ LE PRINCIPE DE CONTINUITE DU SP
A_ LA VALEUR DU PRINCIPE
- Mis en exergue à propos de la grève ds la f° publiq, à une époque où elle était interdite
CE prône le principe de continuité du SP qu il rattache à la continuité de l Etat (arrêt Wi
nn 1909 : fonctionnaires ne peut faire grève, rompt contrat de travail car pas sal
arié parmi d'autres mais au service de l'Etat, 7 juil. 1950, Dehaene atteinte grav
e à l'OP que constitue la grève des ftcnr de préfecture, CdG : hypothèse d'un Etat à éclip
Même idée de la continuité de l Etat ds arrêt Heyriès: ce principe justifie le non respect
d une garantie légale exigée en tps normal.
- D abord conçu comme un élément de la continuité de l Etat, c est + auj un droit de l usag
fonctionmt normal du SP. Pr la CE, c est un principe fondamental (J, 1980).
- CC, 2 décisions 25 juil. 79 (grève à l ORTF) & 14 avril 2005 (privatisation aéroport de
Paris), fait du principe de continuité un principe constit.
B_ PORTEE DU PRINCIPE DE CONTINUITE (portée avec applic° aux agents du SP).
Odendt (?) : continuité SP = 1er PGD. Pas imposable à la loi/CoC.
Droit de grève désormais reconnu pr tous par préambule de C° 46 «€le droit de grève s exerc
le cadre des lois qui le règlementent€». Depuis 1864, la grève n était plus répréhensible d
secteur privé, elle restait fautive pr les agents publics. Difficulté: n y a pas eu de
loi générale règlementant la grève. CE alors confronté à des situations où agents publics
stes faisaient l objet de sanction disciplinaires (Dehaene). Triple apport de l arrêt:
- oui, droit de grève g vaut pr les agents publics, VC.
- en absence de loi, droit de grève pt s exercer. C est au gvt de le règlementer
afin d en éviter un usage abusif ou contraire aux nécessités de l OP.
- il faut concilier le droit de grève avec la continuité du SP.
Depuis, en matière de règlmt°, tjrs pas de gde loi g.
> loi du 31 juil. 1963 qui interdit certaines pratiques (grève tournante, principe
de préavis de grève)(loi à vocation g)
> lois + spécifiques, concernant des corps de fonctionnaires particuliers (police,
audiovisuel CC, 1979 : d grève reconnu même ds SP mais ppe continuité SP = cstel...bl
ame légal), loi 21 aout 2007 qui règlemente la grève ds les transports terrestres).
CE a modifié son analyse: ce n est + au gvt mais au chef de service de règlementer la
grève (pas de loi qui réglemente vraiment, qqs lois ponctuelles ppe préavis de grève...l
oi 1963, spécifiques pour secteur donné).
- ETENDUE DE LA REGLEMENTATION
Interdiction possible de la grève
> interdiction par la loi policiers, magistrats, militaires..
> interdiction pt venir de l adm°(par le pvr règlementaire): chef de service p
t interdire la grève à cx qui ont un emploi d autorité (fonctionnaires supérieurs de préfec
ures) ou ont des f° liées à la sécurité.
C'est un pvr discrétionnaire: on ne pt pas reprocher à une adm° de ne pas avoir règlemen
ter la grève des agents (CE, arrêt d Onesto, 2005).
- CONCILATION DES PRINCIPES CONSTIT: Droit de grève & continuité SP
Loi août 2007: on pt prévoir un mécanisme de prévention des conflits. Assez paradoxal de
voir qu un gvt qui s est bcp réclamé de la contractualisation a considéré néc, alors qu il
ait des procédures de négoc collectives, d instituer par la loi «€le dialogue social & la
continuité du SP des transports terrestres€».
- possibilité d'un pvr de réquisition du chef de service qd continuité du serv
ice est durablement et gravement affectée. Sera difficile d engager la resp d une adm° o
u d une E privée qui gère un SP.
> Pr un SPIC, compétence JJ (si grève = FM, pas de resp).
> JA traite D de réparation des grèves ds les services adm. A généraleme
nt considéré qu il n y a pas resp de l adm° car pas oblig° de reglm°. La RSF requiert un pr
mal et spécial reconnu ds un nb limité de cas.
? La continuité du SP pt justifier q les agents voient leur droit de grève réglementé vo
ire interdit. Souci du juge de la conciliation entre 2 principes aussi important
s l un q l autre pr lui.
? Lorsq CC a fait du principe continuité SP un PVC, doctrine a dit qu on ne pouvait
pas le faire sauf qd on le rattachait à la continuité de l Etat. Effectivement, qd on
parle de la continuité de la justice, de la police,.. F° régalienne. La continuité de l Et
at n est pas menacée si une compétition n a pas lieu. Mais a permis de hausser la contin
uité du SP au même niveau constit du droit de grève pr permettre de règlementer le droit
de grève. Derrière cette qualif° jur, il y a un enjeu politique évident!
Ds écoles....(contentieux ac mairie de Paris, loi obligation accueil élèves).
Exception inexécution inopposable aux contrats adm car nécessaires et passés pr l'exécut
ion d'un SP. Pb : cocontractant en difficulté, théorie de l'imprévision = contrepartie
obligation exécuter (indemnité imprévision, Compagnie du gaz de Bordeaux, 1916). Forc
e majeure admise quand bouleversement de l'économie générale du contrat qui empêche tota
lement l'exécution. Résiliation (Compagnie FR des tramways de Cherbourg, 1932).
C_ LA PORTEE DU PRINCIPE PAR RAPPORT AUX AUTRES
- S impose aux cocontractants de l adm°
Chargés d exécuter le SP par contrat. Ils ne pvt pas ne pas exécuter le contrat. L excepti
on de non-exécution ne joue pas. En contrepartie de cette oblig, CE a adopté la théori
e de l imprévision qui permet au cocontractant d ê indemnisé (30 mars 1916, Cie d éclairage
gaz de Bdx).
- Le principe de continuité du SP pt s exprimer également à travers des gestionnaires pr
ivés du SP, éventuelmt sur une base non contractuelle (prévue par la loi).
- Ainsi, le CC a rappelé les exigc de la continuité du SP, à l occasion de la loi privat
isant les aéroports. C est qqch de très grave car si on confie à des intérêts privés la ges
n des aéroports, il y a des risques. Exigc du CC: 14 avril 2005, s est assuré q l Etat p
uisse s opposer, malgré la priv°, tant en tps normal q si circ except, à l aliénation des b
ens néc au fonctionnement des aéroports.
- les usagers du SP
Ont droit au fonctionmt normal du SPva (? ne vt pas dire en permanence). Les exi
gc de continuité vont varier selon la nature du SP (service régalien doit fonctionne
r en permanence), les besoins des usagers, la localisation des SP, la période.. Vi
ncent 1969 : impose adm de faire fctner service, accès normal/usager. Dépend nature
service (défense tjs, mais poste ds petite commune peut ê fermée dimanche, etc). CE 80
s : resp Etat engagée arrêter cours juin pr organiser bac ou pas assurer remplacemen
t profs ds écoles (trouble fctnmt que usagers serv pub éducation nat en droit d'atte
ndre). Giraud, 1988 : contester/recours en annulation contre règlements serv pub q
ui n'assurent pas fct régulier ou décision indvlle marquant rupture.
III/ LE PRINCIPE DE MUTABILITE DU SP = principe d adaptation.
«€C est la loi du chgmt€» (Louis Rolland). Il évolue au gré du progrès technique, de l IG.
Pas de valeur PGD. On pt le considérer comme tel aux vues des oblig° qu il fait peser
sur l adm°.
JA pt censurer les pratiques adm qui ne respectent pas exigc de mutabilité. Ce pri
ncipe donne des pvrs à l adm°:
* envers ses cocontractants: SP délégué doit ê exercé en considération des progrès
chniques.
CE, Cie nvelle de gaz de Deville-lès-Rouen, 10 janv 1902: la commune pt imposer à un
e cie de gaz de passer à l électricité pr assurer l éclairage public. Chgmt ds l IG.
* A l égard des usagers: aucun usager n a de droit acquis au maintien du SP. U
ne cie aérienne pt supprimer des lignes. Mutation ds l intérêt du SP (pt poser pb.. Sanc
tion disciplinaire déguisée?).
Modif° du statut du personnel. C est un statut le +
svt règlementaire car relatif à l org° du SP.
Le revers, si l adm° a des préro, elle a aussi des charges. Partenaires pvt faire valo
ir & opposer principe de mutabilité.
- droit à l équilibre financier du contrat (Deville-lès-Rouen)
- droit des usagers au fonctionnement du SP. L adm° ne pourra pas supprimer le SP en
principe obligatoire. En dehors de la q° des SP oblig, si modif du SP, l usager pt
se faire contrôler.
- modification possible du statut des agents de l adm° mais pas de rétroactivité. CE Ass
., 25 juin 1948, Sté journal l Aurore, pose le principe de non-rétroactivité. Pb concern
ait les usagers du SP de l électricité (tarifs changés pr des chgmts passés).
3OBSERVATIONS comme ccl:
- pas de principe de gratuité du SP, ça va de soi pr les SPIC. Pose plus de
pb pr les SPA. D une part, la gratuité pt ê imposée par un texte (cas de la C° qui, à trave
s préambule C° 46, pose le principe de l enseignmt public & laïc: c est le seul SP gratuit
ds la C°). Faculté de lettres de Nanterre, 1972: étudiants avaient fait valoir qu on ne
pouvait pas exiger de droits d inscription. Le principe ne vaut pas pr l ensegnmt s
upérieur. .
> La loi pt prévoir la gratuité ou l onérosité du SP. Ex: péage sur les autoroutes (SPA).
> Si pas de texte, CE, Sté directe Mel Production, 1996 = il n y a pas de principe génér
al de gratuité du SP. La J fait la distinction entre les SPA ess (Police, secours)
qui doivent ê gratuits (sanction d un paiement exigé, sanction GISTI 2000, exigc du g
vt d une visite médicale payante pr étrangers admis sur le territoire frçs).
Si présence d une intervention qui consiste en des prestations individualisées, il pt
y avoir une rémunération du service exigée par le gestionnaire. CE a considéré q les puces
de Paris nécessitaient un nettoyage particulier des voies publiques. Était logique
de le mettre à la charge des gestionnaires = prestation généralisée.
- de multiples nvlles règles de bonne gestion du SP résultent d une circulaire
Rocard de 1989, de la Charte sur les SP de 1992. La transparence, l accessibilité,
la simplicité, la qualité, la rapidité, la participation des agents, leur resp, la média
tion, la négociation
- les lois de Rolland ont connu, avec le droit communautaire, non pas un
e remise en cause mais pt-ê que via ces lois, le modèle frçs du SP a pu avoir une infl
uence en Europe. En dépit de l ignorance du SP en Europe pdt longtps, le droit comm
a repris not, à propos des SIEG (art 86-2 Traité de Rome), la CJCE ds Corbau et Comm
une d Almelo (1994) a énoncé certaines charges de ces services. Par ex, prestations pa
s trop onéreuses. Ult, la communauté a rassemblé, à propos de certains services en réseau,
qui font auj l objet en FR d un démantèlement (constitués sous forme de monopole). La Com
mission et mtn les Traités ont estimé q ce n était pas pcq la concurrence devait désormais
s appliquer qu on ne devait pas respecter les exigc d un «€service universel€». Ce qui le
actérise, c est un ensemble d oblig°: déf° en 87 à propos des télécom° & en 92 à propos de
= c est le service de base offert à tous, ds l ensemble de la communauté (égalité s
r tt le terr) à des cond° tarifaires abordables et avec un niveau de qualité standard.
S agit de fournir à tous, partout, des prestations ess de qualité et de quantité à des pri
x accessibles.
Pb: qd on a démantelé (les PTT autrefois monopole de l Etat), cela ne s est traduit que
ds loi de 1996 qui privatise les télécom. Déf° du service universel des télécom ds la loi:
ccès à un téléphone fixe, à des cabine sur l ensemble des territoires à des prix abordables
n 2006, on a rajouté l accès à Internet.
Au-delà, on a rajouté des services qui ne st pas ds le service universel (usage des
télécom pr la défense nationale..). Hors des oblig° classiques, on a laissé le reste à la c
ncurrence sans imposer aucune oblig° de SP (les mobiles par ex). C est un paradoxe c
ar se st eux les + utilisés!
+ Vannier 61, Cpie générale des tramways 1910.
CE Ass, 2009 : Cpie générale des eaux c/ Ville d'Olivet : il n'est possible de reten
ir sur la durée des contrats de concession de SP (souvent très longue durée). Au nom d
u principe de mutabilité, il est possible pour la commune d'imposer à la Cpie générale d
es eaux de réduire la durée de sa concession qui était de très longue durée.

CHAP.2 L ECLATEMENT DE LA NOTION DE SP


Diversité très importante: d objet (SPA, SPIC)
de gestionnaires
de modes de gestion (pers publiq, pers privée).
Hybridité du régime jur des SP loin de la parfaite harmonie de l arrêt Blanco.
SECTION I LA DUALITE DES SP
Ont un objet dual: SPA ou SPIC.
I/ L EMERGENCE DES SPIC
? Socialisme municipal tenté. Résistance CE j. 1930 (commerçants de détail de Nevers). I
l y a des velléités d interventions éco, D inabreuvable qui font de l Etat un Etat provide
nce. Comme le disait Hauriou fin XIX, on est en train de changer l Etat, il se fai
t entrepreneur, CL aussi. Peu à peu, résistances disparaissent devant la force socia
le.
? Interventions PP conduisent à l apparition de la notion de SPIC. Intervention ds l
a vie éco ds un IG. Il y a une distinction au sein des SP.
? velléités pr la reconnssc d'une 3ème caté: les SP sociaux.
TC, 1955, arrêt Naliato: SP pouvaient ê considérés comme étant gérés comme des E pr
.
Abandon avec TC, GAMBINI, 1983.
CE aussi a reviré. En droit interne, notion d une époque disparue.
Retour en droit communautaire.
? arrêt de principe, TC 22 janv 1921, Sté commerciale de l Ouest Africain. CdG Matter
(libéral) : exercice accidentel SP. Assignation en resp de la colonie frçse de Côté d Ivoi
re. Une des victimes demande réparation. Préfet dit qu il y a un SP, ce n est pas une af
faire jud. TC va considérer q la colonie exploite un service de transport ds les mêm
es cond° qu un industriel ordinaire = compétc JJ.
> ess car soustrait de la comptc du JA le contentieux de la resp des dmg
causés par certains services.
A p. de là, rien n est dit en fait. Cette J ne créé pas la catégorie des SP, TC parle de «€
vice de transport€». Matter (commissaire du gvt) dit qu on doit appeler SP les service
s ess de l Etat et pas les services IC.
? CE, dès le 23 déc 1921, sté générale d armement emploie d exp° SP industriel. Terrier, Fe
(évasion et met le feu), Terron 1910 ( ). CCL Romieu affaire Terrier 1903 : personne
s privées = formes gestion privée OK.
II/ L IDENTIFICATION DU SPIC = délicate.
1) qualif° résultant d un texte. CE tenu par les qualif° légales, pas par un décret
un arrêté
2) pas de qualif
> juge présume que le service est adm: Dame Aron, 1968.
> présomption renversée si plrs indices révèlent un SP géré comme une E pri
.
CE, 16 nov 1956, U.S.I.A: 3 indices (pr percevoir ressemblanc
es avec E privée)
- l objet du service (indice objectif)
- le mode de financement du service (indice subj. Car il
dépend de la volonté de celui qui org le service)
- modalités d org° et de fonctionnement (indice subj.)
CE, 1968, Dame Maron : dommage causé à un spectateur qui sort dans le noir et qui to
mbe dans l'escalier. SP présumé adm car théâtre géré/personne publique.
A_ L OBJET, ELEMENT OBJECTIF
Pour ê privée, l activité doit ê de nature éco, donner lieu à la P°, à l achat, à la vente
t ess.
- distribution de l eau, une activité bancaire pvt ê fait par des E privées.
- police nan.
- autoroutes SPA
- bacs = compléments de la voirie = adm.
- Loi de 93: pompes funèbres = SPIC.
B_ LES ELEMENTS SUBJ
1°) LE MODE DE FINANCEMENT
Redevances, prix, rémunérations Faut q l usager paie la prestation offerte par le SP. C
oût doit faire l objet d une facturation périodique.
TC, 2005, Alberti-Scott: élément obj + ressemblance E privé/éléments subvj (mode financeme
nt service, règles organisation/fctnmt). Pas néc q la redevance soit la contrepartie
directe de cette prestation, suffit q l ensemble des redevances perçues soient en r
elation avec le coût du service rendu.
= Indice ess et neutralise même, en tt cas ds Alberti, l autre élément subj.
2°) LES MODALITES D ORG° & FONCTIONNEMENT
- gestion directe du service par une personne privée
- fonctionnement du service
- des PPP?
- comptabilité privée ou publique...
- personnel agent public ou salarié
Ce ne st que des indices qui vont permettre de renverser la présomption. En revanc
he, st des indices néc mais qui st combinés + ou - simplement. Le juge s intéresse plus
au mode de financement.
Usager paie redevance (qqfois prix) en contrepartie service rendu pas simplement
somme prestations individuelles ( contrepartie directe : SNTA, 1958). Produit glo
bal des redevances en relation ac coût prestations offertes.
Pour renverser présomption SPA, indices obj/subj doivent aller ds mm sens.
Poste = SPA, 1968, Oursot. C'est l'Etat qui fait fonctionner postes et télécommunica
tion (modèle organisation ds le sens public). A priori, SPA. Trois autres indices
convergent vers fctnmt entreprise ? Objet : oui, industriel et commercial. Mais
financement =/ entreprise privée (timbre, etc). Service organisé en régie par l'Etat s
ous la forme financière d'un budget annexe au budget de l'Etat (mm pas établissement
public, pas personnalité juridique juste autonomie financière). Donc SPA. Mais loi
1990 a modifié organisation. Structure établissement public. Laisse 2 établissements p
ublics (poste et FT) prendre en charge, organise fctmnt services sur mode privé (c
ompta privée, relations usagers-fournisseurs régis par droit privé, JJ compétent). TC, 1
993, Mathisse : service poste et télécom = SPIC.
III/ LA DISTINCTION SERVICE MARCHAND / SERVICE NON-MARCHAND
(droit comm la connait). Service marchand = SIEG
? Le traité de Rome ignore les SP mais n est pas contre (attention au contresens)!!.
Ces faiseurs de l Europe s inscrivent ds le sens d une éco planifiée, dirigée. Simplement,
il faut un marché commun dc faut une concurrence entre les Etats. A p. a.70, vent
a tourne vers un libéralisme à tt crin. Au départ, le libéralisme éco est un outil pr une
Europe qui a une ambition bien plus vaste.
Instituer la concurrence = interdire les pratiques anticoncurrentielles (art 81
et 82 du traité), art 86-1 > prise en cons° de SIEG .. Derrière les SIEG, s agit de prévoi
r des possib de limiter la rigidité des règles de la concurrence. 102-2 T Lisbonne :
restreint libre concu, prend compte néc SIEG pr IG (FR, BEL).
Déf° SIEG par CJCE= E poursuivant un IG (seul le critère matériel compte).
Un SIEG a une activité éco (même objet que SPIC), une activité d E tournée vers l IG. Au fi
e ses décisions, la CJCE a mis un frein au "tt concurrence" de la Commission (Jcla
ude Bonichot = juge frçs à la CJCE _ vient du CE).
CJCE, Corbau (poste belge) 93 et D'Almelot (éléctricité aux P-B) 1994 : règles organisa
tions =/ règles classiques concurrence. SIEG (sur tt territ, tt momt, conditions a
ccès égales tt cit). Tournant d comm, prise en compte SIEG (on ne nomme pas SP...).
Déroger automaticité règles concurrence (106-2 Lisbonne). Admet certains financements
publics (=/ aide d'Etat ) : CJCE, 2003, Altmark : compensation financière Etat peut éch
apper qualification aide d'Etat si sont définis clairement les obligations de SP, tr
ansparence ds calcul compensation, si proportionnée obligations SP et si le niveau
de compensation est équivalent à celui que supporterait une entreprise moyenne bien
gérée et correctement équipée si avait géré cette tâche de SP.
? Distinction CJCE:
- SIEG
- service non-marchand où le droit de la concurrence ne s applique pas.
*Exercent des f° d autorités (services régaliens classiques, use de PPP)
.
> CJCE, Eurocontrol, 1994 = service de ctrl de la navig° aér
ienne entre Etats de la communauté qui vise à préserve la sécurité des avions (sécurité pub
ue, renvoie aux grands SP régaliens) = f° d autorité dc non-marchand.
* assurent des f° de solidarité: SS, assurance sociale lorsq ces ser
vices sont obligatoires.
? Regpmt absolu entre SPA/SPIC en droit interne et service marchand/non marchand
. Les notions se recoupent très largement mais chaque juge a la maitrise de ses qu
alif°. Elles pvt ne pas ê absolument convergentes. Des ajustements st néc dès lors q s app
liquent des règles communautaires en droit interne. Justifie pour certains l abandon
des déf° frçses.
Si acti entreprise qui agit sur marché, règles concurrence. CJ : appelée à définir service
s marchands/non marchands.
D comm a aussi introduit vocable service universel. Peut s'identifier à certains S
IEG mais notion qui s'applique au SP en réseau, démantelée (transports férovières, aériens)
? Auj, en droit comm, caté services d'IG = service non marchand & marchand. Ajout
services d IG non éco.
? à p. de 96, ds une communication de la Commission, notion de service d IG apparait
.
? Explicitée ds les livres vert et blanc de 2003 & 2004 sur les services IG (à carac
tère éco ou non).
> se traduit par des réf ds le traité d Amsterdam & ds la charte des droits fo
nd au SIEG, q les Etats doivent promouvoir. Valeurs communes de l'union + rôle dan
s promotion cohésion sociale Union. Art 16 amsterdam, art 36 charte.
> le traité de Lisbonne comporte une protocole additionnel sur les service
s d IG ds lesquels on trouve des dispo concernant les services d i éco et ce qui ne le
st pas.
Charte droits fdtx 2000 (art 36) : à nouveau référe,ce ) ce rôle des sieg.
SIG peuvent être soumis obligation SP mais notion SIG =/ SP (livre vert). Pourrait
être source confusion en raison polysémie notion SP.
? A travers cette notion, les instances communautaires poursuivent leur cheminem
ent conceptuel. L influence frçse = énorme bataille durant a.90, même ds l opinion publiq
et même ds les partis pol de gauche,
La communauté a des pays vrmt libéraux où il n'y a pas les traditions de SP.
Emergence notion service universel (Commission livre vert 87 services télécom et 92
services postaux) : compensation démantèlement SP ? Autre vocabulaire CJCE : service
de base . Désigne service offert tous ds ensemble communauté, conditions tarifaires ab
ordables et niveau qualité standard. Martine Le Lombard (??) : régime dans un univers
de concurrence alors que SP = notion organique et matérielle d'où on peut déduire un rég
ime ds univers protégé.

SECTION II LA DIFFERENCIATION DES MODES DE GESTION


Différence ancienne: sous AR, y avait des SP à vocation éco concédés à des personnes privée
ncession dc contrat.
I/ LE CHOIX D UN MODE DE GESTION
A_ LA LIBERTE DE CHOIX DES PERSONNES PUBLIQUES
1°) Choix à la discrétion de la personne publiq.
Ctrl minimum du juge adm sur ce choix.
- PARAMETRE FINANCIER: les moyens dont st dotés les pers publiq pvt ê un fre
in, not à la concurrence.
- PARAMETRE ECO: les EP n ont en principe pas de capital.
- PARAMETRE JURIDIQUE: faire appel à un gestionnaire autonome des CP perme
t de donner une certaine autonomie au SP. Pt ê préféré qu il n ait pas un budget ms juste u
état de prévision: en bref, qu il ne soit pas gêné par les règles de DP Financier.
Echapper règles droit public/gestion/personne privée.
Choix discrétionaire contestable devant JA mais contrôle minimum (même pas erreur mani
feste administration : Loupias 88). Si règles publicité/concu pas respectées...le JA n
e peut imposer un mode de reprendre la procédure de délégation de SP ds le cadre pouvo
ir injonction. Doit laisser au gestionnaire choix mode gestion (05 CA Marseille,
Sté Méditerranéenne de Plaisance).
2°) LIMITES AU CHOIX
Activités qui ne peuvent être déléguées.
Avis CE 7 oct 86 sur les cantines scolaires (SPA). Le caractère adm d un SP n interdit
pas la CT d en confier la gestion à une pers privée. RESERVE: q le SP ne soit pas par
sa nature ou par la volonté du législateur uniquement gérable par la CT elle-même.
? Services non-délégables par leur nature: services régaliens, qui reposent sur la mis
e en uvre de PP.
121-2 CP : engage resp pénale personnes morales droit public (sauf Etat) pour exer
cice acticvités susceptibles de faire l'objet de conventions/délégations SP. JPP et JP
A sur activités délégables ou non.
94, Commune de Menton. CE accepte délégation gestion du stationnemt payant e
t souterrain à une personne privée mais pas la constatation des infractions au stati
onnement.
Crim, 12 décembre 2000 (affaire Drakke ?) : activités périscolaires pas délégables organis
mes privés (surveillance ne peut être assurée que ds cadre public).
Partenariats public-privé confiés partenaires mixtes le financement ouvrages, équipeme
ts, invstissements nécessaires SP. Législateur favorable externalisation SP (cas de
réserve).
? Services non-délégables imposés par la loi: dvt de techniques d externalisation du SP.
Depuis loi du 2 juillet 2003, dvt des contrats de partenariat public/privé. A cet
te occasion, on a vu revenir en discussion ce q la loi pouvait confier aux pers
privées. Réserve: ne pas confier la gestion de SP mettant en uvre des PPP (confier la
construction & gestion de prisons à des personnes privées, constructions de gendarm
erie, services hospitaliers, extension des tribunx ).
B_ LES MODES JUR D HABILITATION DES GESTIONNAIRES DE SP
CE Sect, 6 avril 07, Commune Aix en Provence: arrêt «€mode d emploi€».
- GESTION DIRECTE = EN REGIE = CP GERENT ELLES-MÊMES LE SP
Propres moyens, propre personnel, propre budget en utilisant moyens matériels de l
a collectivité en q°. SP n a pas de PM propre, se confond avec la CP gestionnaire.
> Avantage: collectivité a une complète maitrise du SP. Mène une politique globale ds
ce secteur.
> Inconvénient: que pr SP de dimension modeste.
Pb: pas tjs adapté SPIC dont la gestion ressemble à une E privée. Fort risque
q la collectivité qui porte atteinte à la libre concurrence.
Pdt lgtps, nbx SP gérés en régie (imprimerie nationale, poste, télécom, etc : individualis
ation comptable/budgets annexes).
- SPIC LOCAUX: loi impose une certaine individualisation comptab
le pr lisibilité des comptes. Dépenses & recettes apparaissent clairement, sans que
ce soit noyé ds le budget municipal. Régie à été fréquent ds SPIC: l imprimerie nationale,
téléphone, les poudres, la Poste Auj, ss influence du droit communautaire, l indiv° des S
PIC s est accrue. Sur le plan comptable, on avait un système de budget annexe, de co
mptes spécx du Trésor. Indiv° poursuivie en créant des centres de responsabilité.
- GESTION CONFIEE A UN ORGANISME SPECIFIQUE CREE PAR LA CP (assimilation
gestion directe)
- lorsq cet organisme a pr objet statutaire et exclusif de gérer l
e service
- q la CP exerce sur cet organisme ad hoc un ctrl comparable à cel
ui qu elle exerce sur ses propres services en régie.
= opérateur ad hoc, in house, opérateur interne, opérateur dédié. C est un faux tiers (CE,
ommune Aix en Provence : cas association qui gère festival).
> CJCE, Teckal, 1999: est inapplicable à cet opérateur les règles des E
- GESTION A UN TIERS
* PAR HABILITATION CONTRACTUELLE
Formule la + ancienne, la + classique.
DEF° concession: forme historique (XVIII-XIXème ex canal de la Durance) Contrat passé
par une pers publiq (concédant) & une personne généralement privée (le concessionnaire).
Durée déterminée moyennant rémunération du service rendu aux usagers du SP: rémunération p
les usagers au concessionnaire selon le tarif fixé par le contrat de concession. D
urée déterminant moyennant rémunération (Avis 14 octobre 1980). Contrat adm (critère organ
ique + matériel : objet exécution SP)
? rémunéré directement par les usagers du SP.
? tarif fixé par le contrat.
? c. adm comportant des clauses règlementaires, not des clauses d org° du SP.
? XIX _ début XX: âge d or des concessions, permettaient aux concessionnaires de faire
des I lourds & de les récupérer ensuite en faisant des bénéfices (durée de 90 ans).
? Puis, difficultés éco, difficultés d exploitation du SP. Dvt des fameuses théories du pv
r unilat de modif° du contrat, de l imprévision (Cpgnie gaz de bdx 16 : indemnité d'imprév
ision + imposer modif unilatérale c. adm Cpgnie du gaz des villes des Rouen...Résili
ation c. cas FM ?...Commune d'Olivet : possibilité concédant modifier durée concession
). En dépit de l effort du juge pr prendre en compte difficultés éco des concessionnaire
s, crise de 29 > Etat rachète chemins de fer pr créer la SNCF: sté privée dont il détiendr
a l ensemble du capital. Période après guerre, concession reprend de l ampleur & surtout
a.80 avec néolibéralisme.
? Autres formes q le contrat de concession: l affermage (fermier n'a pas la charge
des dépenses de premier établissement, livre premières infras, exploite SP...doit ver
ser collectivité surtaxe pr usage infras), la régie intéressé, la gérance, bail emphytéotiq
e. Contrats délégation SP. Notion apparue 92 (loi adm° territoriale) + loi Sapin 93 (p
révention corruption : obligation transparence et publicité dans délégation SP). Stéphane
Braconnier : charte éco de la DSP = deux arrêts 99 (délégation service eau/traitement ord
res ménagères : Commune de Guilherand-Grange et Smitom : critère rémunération substantiell
ement liée au résultat de l'exploitation au regard de risques pris par délégataire. G-G
: pas délégation SP eau alors même que quantitativement, 80% de rémunération délégataire li
ploitation service mais pas risque pris par délégataire SP eau : conso eau reste sta
ble...criticable. Smitom : als que rémunération juste 30%, CE = DSP car véritable risq
ue pris par entreprise).
- INQUIETUDES
Ds les a.90, sous l influence du droit comm... CP pouvaient préférer tel tiers à un autr
e.
Le droit de la concurrence impose un appel d offre public, q la CP fasse savoir q
le SP va ê confié à un tiers, qu à l issue d une publicité elle choisisse celui qui répond
x aux exigc imposées.
? loi SAPIN du 29 janv 93 sur la prévention de la corruption. Met de l'ordre ds le
s marchés publics & c. DSP.
> principe de publicité & mise en concurrence pr les convention de DSP. Ob
lig° de transparence et de publicité.
> Ds loi 92, déjà exp° de DSP. Avec 93, cela devient une exp° jur car commande u
n régime jur de transparence.
? La loi MURCEF 11 dec 2001 définit la DSP: contrat par lequel une PMDPu confie la
gestion d un SP à un délégataire public ou privé dont la rémunération est substantielmt li
x résultats d exploitation du service.
Million et Marais 97 : CE affirme compétence sur mesure rgtr organisation SP (choi
x mode gestion) + s'assurer règles concu respectées.
C est un c. adm car: 1) il est passé par une PP & une PP ou privée.
2) confier à la personne la charge de l exé° du SP = critère matéri
l rempli.
3) confie la GESTION du SP
? c. qui associerait simplement un organisme au
SP.
? marché public qui D à une personne privée d effectuer
des prestations qui consistent à donner des m
oyens de fonctionnement.
4) le critère de la rémunération substantielmt liée aux résultats
de l exploitation.
2 arrêts avaient mis en avant ce critère (certains les on
t appelé «€la charte éco de la DSP€»)
> CE, 7 avril 99, Commune de Guilherand-Granges: gest
ion SP de l'eau confié à une sté privée.
> CE, 30 juin 99, SMITOM
notion de rémunération substantielle: la caractérise par un élément qualitatif. C'est le c
as lorsque le délégataire est rémunéré non pas sur le plan quantitatif mais qd sa rémunérat
dépend qualitativement des résultats du services.
* DEROGATION: HABILITATION UNILATERALE D'UN TIERS
Découverte a posteriori par le juge ds J de l E2G. 35 Etab Vesia (ici pas question S
P mais acti IG prise en charge/particuliers : regroupement agriculteurs création m
utuelle assurer dépenses santé...). Ass, Caisse Primaire Aide et Protection, 1938; M
ONTPEURT en 42 (loi 40 organoisation production industrielle sur mode corporatif
, comités organisation industrie verre...), Ass. BOUGUEN 43 (ordre médecins, loi 7 o
ctobre 40 : législateur a entendu confier à l'ordre professionnel...un SP). Consécrati
on mission Sp assurée/divers organismes qui soit pas définis comme organises publics
/privés mais considérés comme aytant mission SP car loi leur a confié telle mission (loi
20 juin 36 concernant retraite pour CPAP).
Indépendmt de tout c., un tiers pt ê chargé de la gestion d un SP (ordre professionnel
ds Bouguen).
C'est le fait du législateur.
DIVERSIF° de ces habilitations: organismes privées qui assurent missions de SP ds le
domaine social, sportif, agricole, org° des prof°, loisirs, transports, chasse
> 2 avis CE, 9 mars et 19 sept 1995: pr habilitation unilat, il faut un texte.
> Ds Commune d Aix-en-Provence de 2007, précise qu il faut une loi (conforme d comm/in
terne : degré publicité adéquat pour contrôle impartialité procédure attribution SP).
> CJCE rappelle, 7 déc 00, Telaustria: si habilitation unilatérale possible, encore
faut-il q par le jeu de l habilitation unilat les pvrs publics ne ch pas à échapper au
x règles qui gouvernent la DSP = faut un degré de publicité adéquate & impartialité ds les
procédures.
DESIGNATION LEGALE:
- nominative (loi 2007 confie à EDF le soin de gérer le SP)
- indirecte (habiliter telle personne à autoriser, d autres à gérer le SP).
> Sous réserve des activités non délégables, habilitation unilatérale + fréquente pr SPA.
* DEROGATION: AUCUNE HABILITATION.
Cas particulier où la création du SP n est pas le fait de PP mais d initiative de person
nes privées.
Au contentieux, le CE analysant l initiative privée y décèle une activité d IG soumise à un
rl de la puissance publiq (droit de regard sur l activité). C est suffisant pr faire d
e l activité un SP, il appose un label de SP sur cette initiative complètmt privée au dépa
rt. C est assez rare.
> Sté autobus antibois: là, il y avait utilisation du domaine public.
> avis du 18 mai 2004, la cinémathèque frçse est un SP. Crée/particuliers, IG...suffit
même si pas habilitation.
C_ L IDENTIF° DE LA NATURE PUBLIQUE OU PRIVEE DU GESTIONNAIRE
1°) LE SYSTEME DU FAISCEAU D'INDICES
Utilisé ds le silence de la loi.
13 nov 59, Navizet: qualif° de l institut national des appellations d origine (loi a c
rée cet institut, n'a pas dit nature juridique).
- QUI A CREE L ORGANISME? Ce n'est qu'un indice.
Léon Blum qd il fut commissaire du gvt disait (début du siècle): «€on nait ets public, on
ne le devient pas€».
1937, De la Bigne de Villeneuve: fac de droit du Caire créée par 2 pers privées mais e
st un organisme public.
- LA MISSION D IG
- LE CTRL DES CP SUR L ORGANISME
- OCTROI PPP (peut exproprier, percevoir ressources fiscales, modifier c
., a monopole, biens insaisissables, etc)
PB: indices pas vrmt différents de cx du SP. René Chapus dit: qd CE qualifie l organis
me, il ch la qualif° la + opportune.
> CE, 4 avril 62, Chevassier: qualif° des fédérations départementales de chasseurs. Même r
aisonnement: TC s appuie sur le fait qu une loi de 41 en faisait une sté. Avant cette
loi, c était des assoc° dc plutôt organismes privés. Ca suffit alors même qu il y a une mis
n d IG, qu il y a un ctrl adm, le psdt est nommé par le ministre & ont des PPP: possib
d avoir un PV du garde-champêtre si on n a pas cotisé et qu on pêche!
> TC, 20 nov 61: les centres régionaux de lutte contre le cancer. Idem.
Pb organisme privé (volontaire présenté comme tel par commune) mais en vérité (Cour des co
mptes 60s puis CE) de pure façade (a confié SP à asso privée pr échapper règles annualité b
aire, compta publique, embaucher c. =/ fct publique etc).
2°) PB DES DEMEMBREMENTS DE L'ADM°
A p. 60, cour des comptes met la 1ère l accent sur ces pratiques. Tendance à créer assoc°
de loi 1901 pr leur confier des SP.
> commune d Arcueil de 1964: à propos d un patronage laïc créé par une commune et confié à
ssoc° privée créée par la commune. L assoc° qui gère le patronage est en vérité présidée pa
ds son bureau n y a q fonctionnaires & élus de la ville, financement par la ville e
t mènent missions décidées par le maire: l assoc° est transparente > c'est une personne pu
blique.
> 1987, aff TIVIER: assoc° gère le SP d information municipal. Le vrai patron de l assoc°
c est la ville de Paris Même solution. Commune Boulogne Billancourt 2007 piscine...pe
rsonne privée transparente.
II/ GESTION DU SP PAR UNE PERSONNE PUBLIQUE
Pers publiques apparues + récemment.
- LES GIP: loi du 15 juil. 82 sur la rech. Catégorie nvelle.
NATURE: avis 15 oct 85 = PP dotées de la PM. Particularité: elles associent des pers
publiq entre elles ou avec des pers privées. Objet de gérer une activité de SP pr un
tps déterminé.
> TC, décision GIP HIS c/ Verdier, 4 fév 2000.
- statut particulier: la banque de France. Au regard de sa f° particulière.
CE, arrêt 00, Synd autonome du personnel de la banque de France: reconssc d'un sta
tut public, gestionnaire de SP.
A_ GENERALITES SUR LES ETS PUBLICS
1000 ETS PA:, 100 ETS IC
- gestionnaires types de SP sur habilitation.
- PMDP chargée de la gestion d un SP, confié unilatéralmt par Etat ou CT = mode de gesti
on personnalisé du SP: la CP fait appel à un tiers qui est construit spécialement pr p
rendre en charge le SP. Doit bénéficier d'une autonomie ds sa gestion & ds son org°.
On parle d un SP personnalisé = forme de décentralisation par services. Autonomie mais
ctrl par la CP.
- st nbx: EPA (un millier sur le plan national), EPIC (une centaine)
+ lois ont reconnu EPST (scientifiques & techno) comme le CNRS, EP scien
tifique, cult & personnel (EPSCP).
- Les EP nationx sont esst > adm: l OFPRA (office frçs de protection de
s réfugiés & apatrides) _
> EPIC: longtps EDF-GDF. Depuis 1983, la SNCF qu
i était une sté nationale.
- Les EP locaux: st rattachés à une CT.
Par ex, lycée > région; collège > dpmt, hôpitx > dpmt ou commune.
ces EP locaux pvt participer à l exécution d un SP national (enseignement org na
tionalement!).
Maurice Hauriou a fait une distinction de 2 caté d EP:
1) «€EP corporatifs€» = dotés d une autonomie qui correspond à l exp° d une communauté d in
rsités en sont l ex type: ont tjrs eu un régime dérogatoire, liberté particulière, bénéfici
franchise aussi les chbr de commerce & d industrie.
2) "les EP fondatifs": procédé technique, en raison de divers avantages = pers souha
itant léguer une part de leur fortune à une activité donnée en souhaitant qu il y a une ge
stion publiq (idée de non profit, aspect non mercantile). Permet d échapper aux règles d
e la comptabilité publiq en affectant cette somme à un objet particulier.
? AUTRE DISSOCIATION:
1) les EP sans SP. Le CE considérait q les assoc° de proprio ds les immeubles étaient
des asoc° synd qui étaient des pers publiq mais ne géraient pas SP: Canal de Gignac, 1
899.
2) les EP qui gère plrs SP: les EP territx de coop° intercommunale par ex; les syndi
cats mixtes.
? 2ème cas de figure: EPA ou EPIC.
1) EP à double-visage: dvt d'une activité de SPA et de SPIC. Quand un contentx surgi
t, on examine ds quelle partie de l activité le contentieux est né. Le juge n hésitera pas
quand l EP est qualifié par un texte d EPIC.
- TC, 1986, ONF: il faut distinguer selon q l ONF assure une protection de
s forêts (SPA) & une activité IC puisq cet office est aussi chargé de l exploitation des
forêts.
- TC, 23 nov 59, sté de la Meunerie, inversement, l'ONIC qualifié d'EPA alor
s qu il est également chargé d une activité IC.
2) visage inversé: a été qualifié d une certaine façon mais en réalité c'est l'inverse.
- TC, 24 juin 68, Sté d approvisionnemt alimentaire & sté distillerie bretonne (import
ant arrêt): décret qui institue le FORMA en fait un EPIC. Contentieux surgit. TC a r
equalifié l activité en considérant qu en vérité, le FORMA gère slmt un SPA (il prépare les
s gouvernementales relatives aux interventions de l'Etat sur les marchés agricoles
= MSPA).
Ainsi, personnel d'un EPIX est soumis au DP car il s'agit d'un "organisme qui re
ste de façon prépondérante un EPA exerçant esst une mission adm."
* si qualif° donnée par décret, juge peut changer.
* si qualif donnée par la loi, le juge s'incline.
Il ne pt plus (pourtant il l a fait à une période) dire qu à côté de la qualif° lég, il y a
ussi un double visage.
> TC, 29 déc 2004, Epoux Blanckeman: lorsqu'un EP tient de la loi la qualité d'EPIC,
JJ en principe compétent pr connaitre des litiges nés de ses activités à l'exception de
cx relatifs aux activités de règlmt°, de police ou de ctrl traduisant l'exercice de P
PP.
B_ REGIME JUR DES ETS PUBLICS
1°) LA CREATION / LA SUPPRESSION
Privatisation: la sté créé voit son capital détenu principalmt par des organismes privés.
Art 34 de la C° réserve le transfert "de la propriété d'une entreprise du SP au secteur
privé" à la loi seule.
Dès lors, les cessions du capital qui font passer, au dessous de 50% de celui-ci,
le seuil des actions détenues par l'Etat, par d'autres PP ou par des E ou leurs fi
liales appartenant elles-mêmes au secteur public relèvent de la loi: CE, arrêt 24 nov
78, Schwartz.
2°) LES PRINCIPES DE GESTION DES EP (3)
- L AUTONOMIE = > PM dc organes propres (un psdt, un exécutif & une assemblée délib
e).
> autonomie financière mais pas de patrimoine propre (appa
rtient à la nation).
> Ont un budget (EPA) ou un état prévisionnel (EPIC).
> Arrêt de 1899, Assoc° du canal de Gignac: interdiction de saisir par la force les
biens des PMDP, de recourir aux voies d'exécution prévues par le CPC pr saisir leurs
biens, qu'ils appartiennent ou non au domaine public.
> CdC°, chbr civ, 21 déc 1987, BRGM: concerne aussi les EPIC.
PGD selon lequel les biens des PP st insaisissables. Confirmé à l'art 2311-1 Code de
s propriétés publiques.
Insaisissabilité générale, justifiée par les nécessités de la continuité des SP
Il y a des voies d exécution mais elles sont adm: Loi du 16 juillet 80.
- PRINCIPE DE SPECIALITE: l EP ne pt pas poursuivre d objet autre q celui qui lui es
t confié.
? Principe strict pr EPA: Arrêt C.a.a Nantes, 29 mars 2000, centre hospita
lier de Morlaix: hôpital ne pouvant pas traiter le linge d'une clinique privée car i
l s'agit d'une activité sans rapport avec sa mission principale.
? Principe + souple pr EPIC qui gèrent des services qui ressemblent au pri
vé: évidemment, ils vont avoir intérêt à dver leurs activités au-delà de l objet au départ
e principe de spécialité ne s oppose pas par lui-même à ce qu un EP, surtout si c est un EP
se livre à des activités économiques. CE, avis du 7 juillet 94, concerne feu EDF-GDF:
possibilité pr l'institution de se livrer à des activités annexes mais double conditi
on:
- qu'elles soient techniqmt et commercialmt le complément normal de la mission sta
tutaire principale
- que "ces activités soient à la fois d'IG et directement utiles à l'EP.
= EDF-GDF peut faire du traitement de déchets mais pas dvt d activités de cart
ographie ou télésurveillance.
- LA TUTELLE: eexercée par l Etat qq soit l EP, national ou local. La tutelle ne se prés
ume pas: pas de tutelle sans texte ni au-delà des textes. Qd le PM décide de délocalis
er l ENA, le CE censure la décision du PM pcq le texte qui institue la tutelle de l Et
at sur l ENA ne prévoit pas q l autorité de tutelle puisse ctrler la localisation de l écol
.
Contentieux illustratif du fait q la tutelle ne se présume pas.
- tutelle adm pt ê organique: l autorité de tutelle a des personnes qui le rep
résente au sein de l EP.
- tutelle adm pt ê matérielle: s exerce sur les actes de l ets. Ex: l Etat et son
ministre des finances devra approuver certaines décisions financières de l EP.
La tutelle adm pt ê financière: matérielmt> pvr d approbation / annulation de cert décisio
n financières.
Organiqmt, existence d un ctrl financier a priori
pr les décisions des EPA
a posteriori
pr les EPIC.
Ds un décret de 2005, a été prévu q le ctrl financier sur les EPIC nationx pouva
it ê allégé > ctrl a posteriori par un ctrleur d Etat. Notons qu au-delà de ces ctrl prévus
le cadre de la tutelle s ajoutent 2 ctrl qui s exercent indpdmt de la décision de créat
ion de SP:
> le ctrl de l Etat par voie du déféré préfectoral
> ctrl financier de la cour des comptes sur les EP
III/LA GESTION PAR UNE PERSONNE PRIVEE
Les pers privées ne vont intervenir qu à titre de tiers, habilitées par contrat (ou unil
atéralement par exception). Encore + exceptionnelmt, pas d habilit°. Déjà depuis le début d
siècle, pvt gérer autant un EPA qu un EPIC (TERRIER, THEROND).
CA : critère organique : personne publique ou personne privée mandatée (peut être implic
itement), matériel : à défaut de contenir clauses exorbitantes de droit commun, fait
participer cocontractant à exécution SP ou a cette exécution pour objet. Hypothèse CdG R
omieu sous arrêt Terrier : possibilité pour une adm de passer c pas tjs soumis droit
public als même que concernent SP (si pas objet exécution SP...ou seulement employe
r personnes ds SP).
On pt reprendre la distinction d Hauriou. Des personnes privées obéissent ds l
eur fonctionnement
> à une logique gestionnaire
> à une logique de communauté d intérêts.
A_ LA LOGIQUE GESTIONNAIRE
- Cas des stés qui poursuivent une mission éco, logique de rentabilité, commerciale: s
té commerciale, S.A.
- N importe quelle E privée pt se voir chargée d un SP, même à 100% de K privé (de + en + r
en réalité, et impossible pr les CT). Les CT ne pvt participer au K des E privées (évit
er qu elles ne s engagent ds n importe quelle affaire).
PRINCIPE: Le K qui s engage doit ê public en majorité.
Appellation: Sté d éco mixte. Sté à K public majoritaire. St très nbses en FR (après transf
C en sté).
La moitié des SEM st des activités de service. Les 2/3 d entre elles sont locales.
Art 1521-1 CGCT: impose participation majoritaire des CT. Engagement des Kx de l
a commune que sur la base d une convention.
Sté nationale: sté à K 100% public (Radio France); stés mutualistes, assoc de la loi 190
1, fondations qui ont une mission + sociale ou culturelle: on peut hésiter à les ran
ger ici selon les cas de figure (logique gestionnaire ou corporative).
B_ LA LOGIQUE CORPORATIVE
1°) Les ordres professionnels qui existent de longue date (ordre des avocats au M-
A). Essor s inscrit ds l idéologie corporatiste du régime de Vichy: pharmaciens, archite
ctes.. Essaiment et perdurent à la libération.
> ctrl l accès à la profession
> élaboration code de déontologie
> pvr de sanction (= c'est une PPP)
En revanche, qd ordre inflige une sanction disciplinaire il se comporte comme un
e jur°. Si juge adm est saisi, c est à titre d un recours en cassation.
2°) les fédérations sportives: assoc° loi 1901,.. Organismes privés qui reçoivent délégatio
r organiser compétitions sportives.
Il y a un pt de jonction entre les EPIC & les stés à K public majo (SEM) en
ce qu ils constituent des E publiques: notion éco qui caractérise le SP économique françai
s. CP gardent la maitrise des activités éco.
Peut-on tjrs privatiser? Exigence cstlle nationalisation. L al 9 préambule C°
attrait aux nationalisations: tt bien, tt E dont l exploitation a ou acquiert le c
arac d un SP national doit devenir propriété de la collectivité. Les CP ne pvt pas en pe
rdre la propriété. Limites de la privatisation. Le CC l a dit ds la décision 23 jui
. 96, France Télécom: ça ne vaut q pr les SP NATIONAUX (autre chose q les SP constitut
ionnels). > arrêt CE, BAYROU, 2006: concernant la privat° des autoroutes. Priv° imposs
ible q si on est en présence d un SP national = Activité accomplie par une seule E int
ervenant à l échelon national. Cet déf° vide de substance l alinéa 9. Pr les autoroutes, on
urra dire qu il n y a pas une seule E.
Notion entreprise publique (éco) : assurent gestion activités IC. Assurées par structu
res (EPIC et stés à K public majoritaire). CE, Syndicat national du personnel de l'éne
rgie atomique, 78 : +50% K déténu/CP > sté éco mixte). Dotées PM. Transfert public > privé
uand majorité K modifiée.
SECTION III L HYBRIDITE DU REGIME JURIDIQUE

Avec Blanco, SP devient le critère de la JA. Au-delà, SP = critère d applic° DA.


JA devra construire le régime de resp du DA.
1) PRINCIPE DE LIAISON DE LA COMPETENCE ET DU FOND: compétence JA pcq besoin de re
cours à un droit spécial CAR on est en présence d une activité particulière (le SP).
2) confirmation du SP ds cette dble f° ds TERRIER 1903 & THEROND de 1910 (SP de ra
massage des vipères & des chiens (mission de police adm, salubrité & sécurité publiques
=> SP).
Principe de comptc de la JA pour les SP au contentieux contractuel des C
T.
Blanco = contentieux quasi-délictuel.
TC, 29 fév 1908, FEUTRY: à nveau critère du SP va conduire TC à retenir compétence
de la JA. Contentieux quasi-délictuel qui concerne une CT (= un dpmt). Resp du dp
mt pt une personne échappée d un ets psy géré par lui.
3) harmonie initiale rompue avec dvt croissant de l interventionnisme éco.
Recnssc de certains SP particuliers (SPIC).
Conduit également à faire appel aux personnes privées pr prendre en charge le
SP. On assiste à une dble crise du SP:
- une crise matérielle: peut avoir un objet IC.
- une crise organique: SP pas tjrs assuré par PMDP.
Dès lors, SP se rapproche de l E privée par son objet & par son gestionnaire. De sorte
q le régime unique du début XX va se métisser, devenir hybride, mixte. On assiste à une
gradation ds le régime du SP.
Caisse primaire Aide et protection, commissaire du gvt Latournerie: ce régime devi
ent hétérogène, complexe. Dét° en f° de paramètres: l objet & le gestionnaire du SP. Il y a
egré de publicisation variable.
? Il y a une échelle de gradation du SP: le SP n est plus LE critère d applic° du DP.
Plrs critères se conjuguent pr déterminer la jur° compétente pr connaitre d un contentieux
né ds le SP > fameux critère de la pssc publiq, déjà mis en avant ds les ccl ROMIEU (ar
rêt TERRIER).
I/ LE REGIME DES ACTES F° de 3 critères.
- la nature du service (SPA/SPIC)
- la nature du gestionnaire (pers. Privée / pers.publique)
- la nature de l acte (AAU / contrat)
A_ LE SPA
1°) GESTION PAR UNE PERSONNE PUBLIQUE
- LES AAU: st des actes adm.
- LES CONTRATS: pvt ê des c. adm ds la mesure où la conditio
n organique est remplie.
Faut aussi remplir une condition matérielle (CEDC, ait pr objet d exécution même du SP).
Si les c. st en principe adm, ils pvt ne pas l être. Cas avec arrêt 31 juillet 1912, S
té des granits porphyroïdes des Vosges (Auj, on dirait qu il est adm). Achat de pavés pr
revêtement de la voirie. Contrat pas analysé comme adm à l époque car en matière contractu
lle, entre 1912 & 1956, le seul critère matériel qu on emploie est la CEDC. Faudra att
endre arrêt Epoux Bertin de 1956 pour prendre en compte son objet.
2°) GESTION PAR UNE PERSONNE PRIVEE
- LES AAU: sont des actes adm si personne privée met en uvr
e des PPP ds le cadre de la mission de SP confiée à la personne (J MAGNIER, 1901 _ F
IFAS, 1974 : contentieux adm car en cause utilisation certain type de balles ds
compétition tennis de table...FIFAS conteste balles imposées par fédé : assure mission S
P, personne privée qui recours PPP, monopole...condition organique CA fait défaut)
TC, Entreprise Peyrot : société concessionnaire série autoroutes passe c ac entreprise
pr réalisation travaux autoroutiers...agit pr compte PP = CA. Mandataire implicit
e.
- LES CONTRATS: seront normalmt de droit privé car ils son
t passés par une personne privée. Critère organique fait défaut, encore qu un mandat peut ê
donné par une personne publique. De +, pers privée pt agir pr le compte d une pers pub
lique. Si critère organique rempli, reste à remplir le critère matériel (objectif exécutio
n du SP ou CEDC).
B_ LE SPIC
1°) GESTION PAR UNE PERSONNE PUBLIQUE Ex: SNCF _ EDF a
vant.
- LES AAU: st adm s ils concernent l org° du SP.
- LES CONTRATS st adm en principe la condition organique
étant remplie. Ex SNCF (clauses exorbitantes ou vise mission SP).
1°) GESTION PAR UNE PERSONNE PRIVEE Ex: Air France
- LES AAU st adm s ils st des actes règlementaires concernan
t l org° du SP + mise en uvre PPP (TC, 15 janvier 68, Epoux Barbier: décision en ce sen
s. En cause, la légalité du règlmt d Air France qui interdisait le M des hôtesses. TC cons
idère q le règlement de la sté qui gère une SPIC est un acte qui tocuhe à l org° du SP, mis
n uvre de PPP = acte adm). En revanche, les actes de gestion par une personne pri
vée sont des actes de droit privé.
- LES CONTRATS: de droit privé en principe (même raison).
II/ LE REGIME DES PERSONNES
A_ LES USAGERS
1°) D UN SPA
Usager ds une situation légale & règlementaire qq soit le gestionnaire. Situation défi
nie unilatéralmt, de DP. Ce n est pas une situation contractuelle, comptc JA.
2°) D UN SPIC
Aff Bac d Eloka = l usager d un SPIC, qq soit le gestionnaire du service, est tjrs ds
une situation de droit privé; il est pris ds une situation contractuelle de droit
privé (bloc comptc JJ).
L usager est considéré comme un client (CE, AGNESI,61: tensions entre usagers & SPIC =
JJ). CE, Etablissement Companon-Rey 61 + TC, Dame Bertrand 62 : usager peut tjs
engager litige devant JJ. Contentieux ouvrages publics relève par ex JA mais ici
JJ.
? APPREC° EXTENSIVE COMPTC JUD. TC, 1966, Veuve Canas: Monsieur tombe ds escalier
d une gare. On va assimiler sa situation à un candidat à l usage (usager) des chemins de
fer.
? le fait qu un dmg trouve sa source ds la réalisation d un T ou ouvrage public n entame
pas le bloc jud. Effacement lien contractuel lié entre usager & SPIC = souci de s
implif° du droit.
? litige sur une facture d un SP: JJ pt accepter l indemnisation
? contestation tarif SP = décision/règle d org° du SPIC = un acte réglementaire = JA. Ques
tion préjudicielle (JJ surseoit à statuer) sur l égalité du tarif.
? Association des proprio & contribuables du quartier Croix de Séguey Tivoli, 21 déc
1906: usagers pvt tjrs former un REP devant JA si la PP qui a délégué le SP refuse d in
tervenir auprès du délégataire pr exécuter le SP conformément à ce qui était prévu ds le co
de délégation. Duguit conteste fait que personne publique délégant SP à personne privée ne
fasse rien pr imposer concessionnaire faire fonctionner SP correctement.
B_ LES TIERS
- liés au SP par un contrat (professeurs d universités..). Si dmg, engage la resp cont
ractuelle de la personne avec laquelle ils ont passé le contrat. Resp administrati
ve ou de droit privé selon le contrat.
- si aucun lien avec gestionnaire du SP. Engagement de la resp quasi-délictuelle s
elon les règles du DA.
> DA si SPA + gestion par une personne publique.
> Dp si SPA géré par une personne privée. 2 EXCEPTIONS:
1) CE Sect, 13 oct 78, ADASEA: lorsque le dmg est lié à l exercice d une PPP
2) CE, 6 nov 78, Bernardi: lorsq le dmg trouve sa source ds un T public ou ouvra
ge public
CE, ADASEA 78 : ici pas PPP, JA pas compétent...mm chose TC, Bernardi 78 et JIRINO
N 80
> Si SPIC, peu importe gestionnaire, droit privé s applique
1) sauf s il y a mise en uvre d une PPP (TC, MATISSE, 1993)
2) le litige trouve sa source ds un ouvrage public ou T public ( CE Sect, Dame V
euve BARBAZA, 58).
TC, Préfet de la Région Rhône-Alpe c/ Conseil des Prud'hommes de Lyon et Berkarni, : t
oute personne recrutée/c dans SPA = agent public. Le c fait-il contribuer employé au
SP ? TC, Veuve Mazzerand, 63 : chargée entretien locaux scolaires puis garderie (
participe SP éducation).
C emploi et solidarité et emplois jeunes tjs droit privé (loi). TC, Mlle Tourdeau c/
Uni Valenciennes, 09 : c emploi/solidarité devant JJ. Partie pas couverte par cet
emploi, JP Berkani : JA.
EDF c/ FARSA : expropriation annoncée (déclaration d'utilité publique : travaux = inco
nvénients) mais au bout 12-13 ans, tjs pas expro...contentieux, CE = EDF = SPIC géré p
ar ETP, normalement JJ mais est ici en cause PPP mise en oeuvre par EDF.
C_ LE PERSONNEL
1°) SITUATION DE DROIT PUBLIC
? agents recrutés par des PP pr l exécution d'un SPA = normalmt DP car st recrutés unila
t, nommés à l issue d un concours.
? Pvt ê titularisés comme fonctionnaires ensuite. Situation légale & règlementaire.
? De + en +, recrutement par voie contractuelle. J trèèès compliquée, considérés comme agen
s publics ds la mesure où leur contrat leur confiait la charge de participer à l exécuti
on même du SP.
> TC, Dame MAZERAND, 1963: a une pr f° ds une école de faire le ménage, de cha
uffer l école puis d assurer la garderie des enfants. 1ère partie du contrat: juge jud /
2nde phase, devient un contrat adm. On a parlé de J de caste (selon la f° q l on fait
; on est simplement un outil > droit privé. Si resp + élevée > JA).
> Arrêt Berkani (Région Rhône Alpes contre Conseil des Prudhommes, 1996): un a
gent recruté par contrat par une personne publiq comme personnel du SPA relève du DA
(qd même grignoté par qq exceptions).
2°) SITUATION DE DROIT PRIVE
St salariés de droit privé les personnels recrutés ds le cadre d un SPA géré par une person
e privée ou Wés SPIC.
PRINCIPE: contentieux devant JJ (conseil des Prudhommes, applic° droit du T).
Exception: > directeur d un EPIC ou d un GIP est tjrs un agent public.
> comptable s il est nommé par le ministre des finances (comptable p
ublic : rare).
cf CE, arrêt de Robert Lafreygère, 26 janv 1923 (GAJA).
Complété par CE, 57, JALANQUES DE LABEAU: précise q ce n est q le directeur général qui a u
statut de droit public.
Solutions prétoriennes mais la loi peut déroger. Que loi qui peut décider maintien sta
tut agent public service privatisé. CE, Level, 67.
? En vérité, le mvt de sociétisation se dve. Lorsqu il y a ainsi transfert ou a fortiori
sociétisation d un SPA, est possible q la loi permette au personnel de garder une s
ituation de droit public antérieur (pr éviter les remous)(cas de la Poste dès 1990).
OBSERVATIONS:
? le SP de la Justice judiciaire & de la PJ = SPA. TC, 17 nov 62, préfet de la Guy
ane: considération de la spécificité de la JJ:
- org°: contentieux > JA, applic° du droit adm.
- fonctionnement: JJ.
? les biens nécessaires au SP & appartiennent aux PP.
- Qq soit le SP, st insaisissables dès lors q ces biens appartiennent à la P
P.
- st généralement affectés au SP.
* Font l objet d un aménagement > relève du domaine public > inaliénabilité
(J Sté Lebéton, oct 66 (GAJA)). Domanialité publique.
* Si biens servent au SP mais biens gérés par une personne privée, ils
st privés sauf s ils ont été mise à la dispo° de la personne privée par une personne publi
.

PARTIE II LE CTRL DE L ACTION ADMINISTRATIVE


TC : compétence répartition loi 1872 + compétence au fond loi 1932
Ne pas oublier le ctrl non juridictionnel:
? ctrl politique de l action de l adm lorsque celle-ci se confond avec le gvt (intégra
tion par la FR du commandement de l OTAN).
? ctrl administratif - confié à des instances spécifiques (AAI _ APA (autorités publi
q adm: ont la PM!) ex: le médiateur de la République) - services d inspe
ction: des finances, de la Police, de l enseignement national. Sanction disciplina
ire des agents.
- sollicité par un administré qui est l objet d une décision adm d
ont il conteste la légalité ou l opportunité. Recours gracieux (formés auprès de l autorité
a pris la décision ) ou recours hiérarchique.
Ces recours adm sont svt facultatifs. Auj, de + en + svt, ils deviennent des rec
ours préalables obligatoires (RAPO) au recours jur.
Le ctrl juridictionnel de l action adm devant JJ ou JA.
? 2 recours principx: REP & recours de pleine juridiction.
? Au-delà, recours en interprétation ou en appréciation de légalité.
? contentieux de la répression & intervient comme JA doté de pvrs répressifs (sanction
des atteintes au domaine public).
2 classif° proposées par la doctrine:
> prise en considération des pvrs du juge. Le recours de pleine jur° traduit
un ctrl juridictionnel particulièremt poussé: pvr d annulation, de réformation, de répara
tion.
> prise en considération de la nature des contentieux (cf DUGUIT). S agit il
d un contentieux objectif (= défendre la légalité au sens global, assurer le respect du
droit) ou contentieux subjectif (contentx porté par les parties qui ch à faire resp
ecter leurs droits _ contentieux des contrats, de la resp). DUGUIT met l accent su
r le contentieux objectif: les personnes qui forment le recours ont un intérêt à agir
mais vont permettre de défendre & protéger la légalité.
Distinctions de + en + mises en cause auj.
> p. r aux pvrs du juge. Difficile de distinguer contentieux REP & plein
e jur° car le juge de l annulation a des pvrs de + en + diversifiées. Ne se borne + à an
nuler.
> De +, la distinction de DUGUIT de + en + affectée avec la montée en puissa
nce des DH: le contentieux adm est irrigué par la protection de ces droits. Le con
tentieux objectif de la légalité prend de + en + en compte la défense & la protection
des DH.
CHAP.1 LA PROCEDURE CONTENTIEUSE ADM
Procès qui oppose adm° aux citoyens ou adm° entre elles.
é° des règles vers un meilleur équilibre entre adm° & requérant:
- du fait du principe au procès équitable. Mise en exergue par CEDH.
- marquées par un souci de meilleure efficacité du procès adm: souci d'une jus
tice + rapide (référés).
- efficacité en aval. Mécanismes récents pr donner une effectivité aux décisions d
u juge.
SECTION I LE DEROULEMENT DE L INSTANCE CONTENTIEUSE
Sources mixtes. - sources prétoriennes: les + importantes. Règles de preuve, imparti
alité du juge ds arrêt Kress de 2001.
- sources textuelles. Textes qui ont institué ces jur°, ordonnance d
e 45 sur le CE, code de 1973.
I/ LES ETAPES DE LA PROCEDURE
- requête sommaire du requérant doublée ensuite par la mémoire complémentaire. L important
st d ê ds les délais.
Si du tps: mémoire introductif d instance.
- une fois affaire enregistrée, instruction de l affaire _ confiée à un rapporteur
- instruction du rapporteur, jeune membre de la jur (auditeur ou maître des requêtes
). Il débroussaille l affaire.
- si requérant n a fait qu une requête sommaire, pt envoyer un mémoire complémentaire.
- adm° doit répondre (échange de mémoire entre les parties)
- rapporteur établit une note, projet de jugement: textes, motifs de la décisions et
clore par un dispositif.
- note transmise à un réviseur du CE
- audience publique _ le 1er qui parle est le rapporteur. Si les parties ont un
avocat aux conseils, il pt prendre la parole (obs° orales courtes).
- depuis le 1er fév 2008, le rapporteur public (ancien commissaire du gvt) propose
une solution avec ses ccl.
- depuis le 7 janv 09, est permis aux parties de s exprimer brièvement après le rappor
teur public. Ce dernier s exprime librement contrairement au 1er rapporteur. Dit c
omment le droit s applique.
- affaire mise en délibéré _ délib° rapide
- Jugement rendu environ 3 semaines + tard. Il est lu: c est une fiction. Les décisi
ons ne st pas lues, st simplement affichées, certaines st publiées au J.O qd il s agit
de décret ou d arrêté règlementaire annulé.
II/ LES CARACTERES DE LA PROCEDURE
SPECIFICITE de la procédure contentieuse. Sorte de droit commun processuel qui tie
nnent à l émergence de principes directeurs du procès. Souci dvt office du juge. Appel d
e + en + fréquent à un juge unique; complexité accrue des règles de contentieux.
CE qui perdure: c'est une PROCEDURE:
? ECRITE: dvt de l oral pr le contentieux des étrangers: effet suspensif du recours
+ dvt des référés fav l oralité.
? INQUISITORIALE: JA a un rôle ess ds le procès.
La conduite du procès par un juge se vérifie à travers la charge de la preuve.
En principe, elle incombe au demandeur à l instance. JA pt la renverser et la faire
peser sur l adm°. Principe posé par le juge petit à petit.
> CE, Barel, 28 mai 1954. Les parties doivent apporter un minimum d'alléga
tions mais elles ne supportent pas réellement la charge de la preuve car face à l'ad
m°, il leur est svt difficile d'obtenir des éléments indiscutables. Face aux allégations
sérieuses selon lesquelles un refus de concourir aurait été opposé à M. Barel, en raison
de ses convictions
communistes, et en l'absence de réponse précise de l'adm°, le "motif allégué par le requéra
t doit ê considéré comme établi".
> 26 janvier 68, Sté Maison Génestal: avantage consenti à une E. La sté qui n avai
t pas bénéficié d avantages allègue une illégalité. Sur la base de ces seules allégations,
renverse la charge de la preuve et D à l adm° de lui donner les motifs précis de fait e
t de droit pr lesquels elle a pris cette décision.
> perte d'intérêt avec loi de 79: impose motivation par adm° de certaines de s
es décisions.
J révélatrice du souci du juge de rétablir équilibre des parties au sein du contentieux
adm.
EVOLUTION
? SECRETE. Dossier secret. Critiques de la CEDH > auj possible pr les requérants,
après q le CDG se soit exprimé, d adresser une note en délibéré à la fin de l audience. Thé
s apparences _ influence de Kress c/ France, 7 juin 2001. Après, CE admet la prati
que de la note en délibéré. Ds cette note, parties réagissent à ce qu elles ont entendu de
a bouche du rapporteur Public. Codif° par décret du 7 janvier 2009: après ccl du rappo
rteur public, parties pvt attirer l attention immédiate de la jur° par de brèves obs° oral
es.
Ass, Maubleau 96 sur ordres médecins ??
? CONTRADICTOIRE.
> Kress, la CEDH qui statuait sur la violation du contradictoire écarte la
grief de violation du contradictoire en se fondant sur la pratique de la note e
n délibéré + possibilité pr les parties de connaitre avant l audience les ccl du commissai
re.
> FR condamnée, 12 avril 2006, Martinie c/ FR > cela fait bouger la procédur
e. CEDH se fonde sur le principe de l impartialité & théorie de l apparence. Commissaire
de gvt ne pouvait participer au délibéré même sans droit de vote.
> Réponse à amélioration tentée par décret du 19 dec 2005 où CDG assistait au délib
on mais n y prenait pas part. > Décret 2009: org° en amont et en aval de l audience
publiq la possib de connaitre ccl du commissaire, fourniture de la note en délib +
intervention durant l'audience
? PUBLIQUE. Vaut pr TA, CAA & CE. Elargismt non sans mal aux jur°administrativ
es spécialisées (jur° adm disciplinaires _ n étaient pas assuré ds certains ordres prof). C
Ass, 14 fév 96, MAUBLEU: le CE impose audience publiq à l ordre des médecins lorsqu il ag
it comme jur° disciplinaire.
III/ LES VOIES DE RECOURS Appel & recours en cassation
- pas d effet suspensif sauf textes spécifiques.
Le sursis à exécution d un jugement org par art R 111-17 code jur° adm. Sursis ordonné s il
y a des moyens sérieux & si l exécution du jugement entrainerait des cq difficilement
réparables. Moyen sérieux renforcé: doit ê suffisant en 1ère instance pr suspension d une d
sion annulant un acte adm. Procédure existant en contentieux de la réparation ou de
pleine jur°.
Intérêt pr l adm° car on pt craindre q la partie D d&i. Risque d exposer la collectivité co
damnée à la perte définitive de la somme versée.
- l appel: loi de 87 (applicable en 89) créé c.a.a. CE tjrs compétent en appel ds certai
ns domaines. En raison de l'effet dévolutif de l'appel & en f° des moyens soulevés, ju
ge d'appel reprend l'ensemble du dossier, réétudie les q° de droit & de fait.
* L appel doit ê formé normalmt, dvt CAA, ds un délai de 2 mois à p. notif° jugemen
. La décision CAA = arrêt.
* réservé aux parties. Le requérant doit indiquer les moyens. Ne pt pas former
appel sur moyens qui formeraient une cause jur distincte que celle invoquée en 1ère
instance. De plus, pas de ccl nouvelles (pas de D en réparation si on n y a pas pen
sé en 1ère instance).
* Appel dévolutif: le juge qui connait de l appel pt invoquer l appel au fond
& statuer au fond.
- pourvoi en cassation. Décision ou arrêt. Recours recevable contre tte décis
ion d'une jur° adm, même sans texte. Portée a considérablement évolué du fait du nouveau rô
du CE.
- q° fondamentale: quel pt d'équilibre fixer pr q la cassation remplisse sa f° unifica
trice de droit, en donnant aux juges inférieurs un corpus clair de règles applicable
s, sans en faire un 3ème degré de juridiction?
* formé devant la jur° de cassation: le CE. Seul compétent. Défense assurée q par
les avocats aux Conseils (spé au CE & CdC°. * pourvoi de droit; existe même sa
ns texte (CE Ass, 7 fév 47, D Aillères (GAJA)).
* délai de 2 mois
* filtrage depuis 1987, extrêmemt sévère & efficace. St écartés pourvois jugés irre
evables pr défaut de moyens sérieux.
* examen de LA LEGALITE EXTERNE du jugement: respect des règles de compétenc
e; de forme (visas & motivation précise des décisions); de procédure (respect de la pr
océdure contradictoire...).
* LA LEGALITE INTERNE: interrogation sur la base légale des décisions juridi
ctionnelles et son interprétation ds le cadre de l'erreur de droit + erreur de fai
t:
> vérification de l'exactitude de la matérialité des faits invoqués au regard des pièces d
u dossier (CdC° ne le fait pas)
> ctrl des motifs de fait opérés par le juge du fond = ctrl de la qualif° jur des fait
s (faits de nature à justifier le jugement?) mais il n apprécie pas les faits.
C est simple à dire mais complexe en pratique.
Sauf dénaturation, il ne saurait remettre en cause l'appréc° souv du juge du f
ond.
- la marge de liberté laissée au juge du fond dépend de la distinction appréciation / qu
alif°.
- CE pt évoquer l affaire au fond une fois qu il a cassé: alors, s il fait ce choix, il de
viendra la juge du fond.
Au-delà de l appel & de la cassation, voies spécifiques de recours contre les jugement
s:
- L OPPOSITION ouverte à la partie absente à l instance, condamnée par défaut. N ex
e q dvt le TA.
- LA TIERCE OPPOSITION: permet aux tiers intéressés par l affaire pvt faire op
position ds la mesure où le jugement a préjudicié à leurs droits.
- RECOURS EN REVISION possible en certains cas (rare).
- LE RECOURS DANS L INTERET DE LA LOI: particulier, ouvert simplement au m
inistre contre des jugements définitifs. Délais de recours expirés mais pr faire triom
pher le droit, pt obtenir du juge qu il statue pr rectifier une erreur. Décision de
principe alors prise par le juge, sans incidence sur le litige.
SECTION II LES PROCEDURES EN REFERE
Les pvrs publics ont voulu remédier à certains pb posés par cette procédure contentieuse
. Volonté de la rendre efficace:
? droit au recours.
- par le CE. Dame Lamotte, 50 (REP), arrêt D aillères, 47 (recours en cassation): JA a
porté lui-même ce droit & en fait des PGD.
- au-delà, CEDH consacre un droit au recours effectif en cas de violation d un droit
consacré par la convention (art 13).
- CC a donné un fondement + général > PVC avec décision du 9 avril 96. Base de l art 16 DD
HC: «€tte sté ds laquelle la garantie des droits n est pas assurée n a point de constitutio
.€»
? accès au juge et au droit
* dvt de Légifrance, dvt de l aide juridictionnelle = rech de l intelligibilité du droit
, volonté de simplif°.
* la rapidité. Atout ess d une bonne justice. Non respect d un délai raisonnable pt enga
ger la resp de l Etat. Cela vient de l art 6-1 CEDH: condamnation de la FR le 4 octo
bre affaire 89, H. Indemnisit° d une personne atteinte du VIH contaminée lors de soins
à l hôpital. Délai 4 ans = déraisonnable.
> Arrêt JOUFFRE DE LA PRADEL, 92: expropriation irrégulière, 14 ans de content
ieux avant une indemnisation. Condamn° de la FR, elle a du améliorer le délai _ CE lui
-même a estimé ASS, 28 juin 2002, Magiera: sanction de la faute de l Etat pr procédure a
normalement longue. MOYENS:
> le juge unique
> les référés _ ont auj 2 formes (réforme importante du 30 juin 2000 _ e
ntrée en vigueur en 01)
? Référés susceptibles de faire obstacle à l exécution de décisions adm (les + drastiques).
us n ont pas ce but.
? cx qui visent le prononcé de mesures conservatoires.
I/ LES REFERES CONSERVATOIRES (L 521-3 CJA)
Privilège du préalable Huglo 82 : la décision adm s'applique...
Référés = obstacle exécution décision adm.
- Saisie du juge adm, juge unique désigné au sein de chaque jur°. Si difficultés sérieuse
s, tribunal siège en formation collégiale.
- Procédure contentieuse allégée pr tenir compte des nécessités de rapidité (susceptible de
se dérouler en partie oralement)
- A titre provisoire, prise de mesures visant à sauvegarder les droits des requérant
s. 3 procédures:
- les référés constatations (procédure double). Juge adm doit constater une situ
ation.
* constat d urgence (art L 521-1). D au juge de constater la situa
tion. Juge va nommer un expert qui prend acte des faits (ne juge pas).
* le référé instruction: (R 531-1) juge va pvr prendre ttes mesures ut
iles d expertise et d instruction. Nomme expert: doit constater les faits ET évaluer l
es préj, d apprécier la cause des faits, estimer montant des travaux.
Référé demandé par les requérants. Fréquent en matière de dmg de travx publics ou de resp h
italière.
- référé provision (art R531-2)(référé ess en pratique) _ existe depuis 1988. Autor
se le juge à ordonner le versement immédiat d'une somme d'argent s'il existe un liti
ge d'ordre pécuniaire entre le requérant et la puissance publique, "lorsq l'existenc
e de l'oblig° n'est pas sérieusmt contestable" = lorsqu'il y a des raisons de droit
et de fait pr condamner le SP.
Provision sure créances jusqu'à totalité (souvent 50%).
Est utilisé par tout requérant qui bénéficie d une créance à l égard de l adm°. CONDITIONS:
> Il faut une oblig° de l adm° non sérieusement contestable. Oblig° de répa
er le dmg.
> juge va imposer à l adm° d octroyer une provision représentant environ 5
0% des d&i qu elle devra verser pr réparer le dmg. Versement de cette provision pt ê s
ubordonnée à une constitution de garantie. Donne la possibilité à la victime de disposer
de fonds, not pr commencer les réparations nécessaires.
- référé-conservatoire / référé mesures utiles (art L 521-3 CJA). «€en cas d urgenc
des référés peut ordonner ttes autres mesures utiles sans faire obstacle à l exécution d a
ne décision adm€».> pvr d injonction du juge à l égard de l adm°.
> possibilité d agir contre une personne privée ds l intérêt public (expulsion d une person
.
> conditions: l urgence. 1) Néc de prévenir la survenance d un évènement ou d une si
rréversible ou dangereuse.
2) risque d altération définitive des droits du demandeur
Présomption d urgence qd st en cause l exécution d un SP ou de travaux publics.
Une utilité. Sauvegarder les droits du demandeur
> le référé ne doit pas faire obstacle à l exécution d une décision adm. Ex: on ne pt pas D
uge d autoriser la sortie d une personne placée ds un ets psychiatrique.
> procédure contradictoire.
> engagé devant le T.A. Ne pt donner lieu qu à un pourvoi en cassation devant le CE.

II/ LES REFERES SUSCEPTIBLES DE FAIRE OBSTACLE A UNE DECISION ADM


CC, Conseil concurrence 87 : loi censurée car pas de procédure de sursis à exécution (ga
rantie fondamentale des droits de la défense).
Pdt longtps, procédures insuffisantes. Lorsq les particuliers (PM ou pers phy) étaie
nt gênés en raison d une décision adm, ils devaient saisir le juge judiciaire. En effet,
le juge adm ne disposait q d une compétence limitée consistant à accorder le sursis à exéc
tion. Accordé difficilement Il ne pouvait ê sollicité contre une décision négative de l ad
efus de..)
DBLE CONDITIONS DE CE SURSIS - un moyen sérieux d illégalité
- que la décision adm emporte des cq difficilement
réparables.
CE,1976, Assoc° de sauvegarde de quartier Notre-Dame à Versailles (intérêt historique de
l arrêt), CE a considéré q qd bien même les conditions étaient remplies, il disposait d un
r discrétionnaire pr l accord de ce sursis.
= sauf cas très encadré du sursis à exécution, pas possible de faire obstacle à l e
ution d une décision adm. La jur° adm était dépourvue de procédure efficace pr les situatio
s où une menace grave et immédiate pesait sur les libertés fondamentales. Ds l arrêt Benja
min, individu veut tenir une réunion et le maire le lui interdit. Il a eu gain de
cause mais 3 ans plus tard!! La lenteur + inefficacité conduisait certains requérant
s à saisir le juge judiciaire des référés en se fondant sur une voie de fait + ou - hypo
thétique afin d obtenir, face à l adm°, les mesures conservatoires indispensables.(voie de
fait = l adm° est sortie du cadre de ses pouvoirs).
- réforme du 30 juin 2000: introduction de mesures de référés.
EXCEPTION: le législateur a prévu q le recours serait directement suspensif.
> Cas pr les APRF (recours ds le délai de 48h)
> Loi Hortefeux, nov 2007: recours suspensif pr les demandeurs d a
sile à la frontière qui se voient interdire l entrée sur le territoire (fait suite à une c
ondamnation de la FR par la CEDH).
> Caractère exécutoire des décisions de l adm° = garantie pr l adm°.
A_ PROCEDURES DE REFERE DE CARACTERE GENERAL
- LES REFERES-SUSPENSION & REFERES-LIBERTE
CE Sect, 18 janv 2001, Commune de Venelles & arrêt Saez, 5 mai 2001 (GAJA). Même aff
aire traité. Recours contre un refus du maire de Venelles de convoquer le Conseil
Municipal à la demande de celui-ci pr qu il délibère sur le remplacement des délégués de la
mmune au Conseil d Agglo d Aix-en-Provence.
1er recours: un référé liberté (arrêt Commune de Venelles).Conditions d octroi pas remplies
De façon intéressante, CE invite les requérants à former un référé-suspension. Il donne al
raison à la commune.
> 1er recours: une des 1ères applications de la loi du 30 juin 00 (entrée en
vigueur le 1er janv 01).
a/ Le référé-suspension (L 521-1 CJA > important)_ conditions
assouplies, véritable procédure d urgence
«€qd une décision adm, même de rejet, fait l objet d une requête en annulation ou en réform
, le juge des référés, saisi d une requête en ce sens, peut ordonner la suspension de l exé
ion de cette décision, ou de certains de ses effets, lorsque l urgence le justifie e
t qu il est fait état d un moyen propre à créer, en l état de l instruction, un doute série
a légalité de la décision€».
- formé contre une décision adm (même une décision de rejet).
- décision pas intégralement exécutée ou qu elle soit encore susceptible de produire des e
ffets jur.
Illustration: CE, Moussa Konaté, 76: étranger expulsé du territoire frçs, avait
demandé sursis à exécution. Adm° disait qu il était déjà expulsé ds son pays dc aucun intér
nde un sursis. CE: si la décision a été intégralement exécutée, elle n a pas pr autant épui
ses effets jur. Tant q Moussa a contre lui un arrêté d expulsion, il ne pt pas venir
sur le terr fçs.
? 2 conditions de fond:
1) l urgence. Déf° à l art L 121-1: «€lorsque l exécution de l acte porte une attei
samment grave et immédiate à un intérêt public, à la situation du requérant ou aux intérêts
entend défendre.€» (CE Sect., 19 janv 2001, Conf. Nat. Radios libres).
- appréciation objective (concrète) et globale par le juge adm _ sorte de bilan entr
e l IG et l intérêt qu il y a de suspendre du pt de vue du requérant.
- urgence de principe en matière de permis de construire & contentieux des expulsi
ons d étrangers.
- Il y a aussi des présomptions d urgence
- l urgence pt justifier la suspension alors même qu en cas d annulation ses effets pour
raient ê effacés par une réparation pécuniaire (pas le cas avec l ancien texte).
2) le doute sérieux sur la légalité de la décision. Assouplissement de la condit
ion par rapport au sursis.
Texte= «€un moyen propre à créer, en l état de l instruction, un doute sérieux qt à la léga
décision€».
Certains moyens ne st pas recevables car ils exigent un examen attentif
(ex: compatibilité loi/engagement internat).
? PROCEDURE: vise à obtenir la suspension de l acte adm déféré au juge adm. Il n est pas te
u d ordonner cette mesure. Il peut:
> moduler les effets ds le tps (suspension j. à la décision au fond ou ds 1
délai fixé)
> moduler les effets ds leur portée (suspension totale ou partielle)
- ne donne lieu qu à pourvoi en cassation devant CE.
- Parallèlement au référé-suspension, requérant doit AUSSI former un recours en annulation
(REP).
- juge pt adresser une injonction à l adm°: injonction pas directement liée au référé-suspe
on mais pt ê formulée par le requérant. Il demande à l adm° de réexaminer sa décision au re
des dispo° légales ds un délai déterminé voire lui l adoption des mesures provisoires utile
(art L 911-1 CJA).
Illustration: un étranger se voit refuser un titre de séjour. Auj, pt demand
er par un référé-suspension:
- la suspension de ce refus (mais avec ce seul suspension, il reste ds une situa
tion illégale).
- former des ccl à fin d injonction = enjoindre à la préfecture de lui délivrer une autori
sation provisoire de titre de séjour.
b/ Le référé-liberté (aussi référé-injonction)(art L 521-2 CJA)
«€saisi d une D en ce ssens, justifiée par l urgence, le juge des référés peut ordonner tte
ures néc à la sauvegarde d une liberté fondamentale à laquelle une PMDP ou un organisme pr
ivé chargé de la gestion d un SP aurait porté, ds l exercice de l un se de ses pvrs, une at
einte grave et manifestement illégale.€» = 4 conditions:
1) L urgence. Appréciée + strictement.
2) une atteinte à une liberté fondamentale. Appréciation au sens art L 521-2 C
JA. Il n y a pas UNE notion unique de liberté fondamentale. Idée q se st celles ds l exe
rcice desquelles l adm° ne doit pas s immiscer de manière excessive.
- Vise le droit des personnes. Il s agit par ex de la liberté d aller
et de venir, d exp° et de communication, la présomption d innocence (CE, 14 mars 2005, B
runo Gollnisch), du droit constitutionnel de demander asile (aff Hyacinthe, 12 j
anv 2001), droit à une vie familiale normale, droit pr un malade à consentir à un trai
tement médical, le droit d être protégé physique contre des mauvais traitements = liberté f
ndamentale qui justifiera des référés-libertés.
- droit des PM et CP. CE Sect., 18 janv 01, Commune de Venelles,
invocation de la libre adm° des CT. N était pas évident q les PMDP puissent invoquer ce
texte; personne n avait songé à ce type de liberté!
En revanche, refus ce caractère pr des atteintes au droit au logement; au droit à oc
cuper un emploi; protection de la santé (CE ord., 8 sept 05, Ministre de la Justic
e c/ M.X).
3) atteinte grave et manifestement illégale.
CE, Aff Min. de l Intérieur c/ Mme Tliba, 30 oct 2001: expulser cette femme étrangère d
e FR qui y vit depuis 30 ans avec 5 enfants constitue une atteinte grave à la libe
rté fondamentale de mener une vie familiale normale. Le juge rech si l acte adm
porte une atteinte manifestement illégale à son droit. Le juge adm fait un bilan en
tre les nécessités de l OP qui ont justifié l expulsion & son droit à une vie familiale nor
ale. Atteinte pas manifestement illégal car histoire de recel.
4) décision émanant d une PMDP ou d une personne privée chargée de la gestion d un
? PROCEDURE:
- juge doit statuer ds les 48h. Depuis 1er janv 2001, permet une véritable protect
ion des libertés fonda. Chgmt très important! Pdt longtps, juge adm ne pouvait
pas accorder des sursis à exécution contre des décisions de police, pourtant décisions
attentatoires aux libertés.
- adresser des injonctions à l adm. Ici, pas besoin de former des ccl spécifiques, ce
sont les pvrs mêmes du juge: prendre toute mesure néc à la sauvegarde de la liberté.
Peut aussi adresser injonctions à la PM qui gère le SP même en absence de tte suspensi
on.
- ne prononce pas l annulation de l acte, ce serait se prononcer sur l affaire.
- peut ordonner la suspension de l acte
- appel particulier, formé directement devant le CE ds les 15 jours. Réponse ds les
48h.
- attention, conditions + strictes q pour le référé-suspension. Aussi Mme Tliba a eu g
ain de cause pr le référé suspension mais pas ici car la mesure n était pas manifestement
illégale!
CE, 2002 : Suspension interdiction maire université été FN + injonction maire permettr
e sa tenue.
Carminati, 04 ??
B_ REFERES SPECIFIQUES PROPRES A CERTAINES MATIERES
1°) LE REFERE-PRECONTRACTUEL (art L 551-1 et 551-2 CJA)
Loi 4 janvier 92, modifié par loi SAPIN. Introduction sous l influence communautaire
(directive de 89).
? OBJET: assurer le respect des règles de publicité et de mise en concurrence qui s im
posent préalablement à la passation de certains contrats (les marchés publics & les DS
P). Permet la prise de mesures d urgence préventives.
- Saisie du juge de ce référé pr qu il ordonne aux cocontractants de se mettre en règle au
regard des oblig° de pub & MEC. Ne s interroge pas sur la compétence de l auteur de l act
e ou irrégularités de procédure
? PROCEDURE
- procédure assujettie à des conditions de personnes: cx qui ont intérêt à conclur le cont
rat et qui st susceptibles d ê lésés par le manquement.
- décision prise par juge adm en 1er et dernier ressort. Seul recours = pourvoi en
cassation devant CE durant 15 jours.
- pvrs du juge très importants > suspendre passation du contrat
> bloquer les décisions qu y s y rapportent.
> supprimer dispo contraires aux oblig° pub & MEC
> annuler les décisions se rapportant au contrat
Juge pr les exercer dès lors qu il est saisi de la demande de référé.
- saisine avant la signature du contrat. Difficulté: dès lors qu un référé précontractuel é
formé, CT tentées de signer de manière accéléré le contrat.
REGLE: art 551-1. Dès sa saisine, juge peut de différer la signature du contrat ds u
ne durée max de 20 jours. Renforce effectivité de la procédure. Il paralyse ainsi la p
rocédure contractuelle.
EXCEPTION: art L 551-2. Pvrs moindres du juge pr certains marchés publics («€les secte
urs exclus€»: eau, NRJ, transports & télécommunications).Juge pt slmt enjoindre aux coc
ontractants de se conformer à l oblig° de transparence qui pèse sur eux.
Référés contractuels ????
2°) LE REFERE EN SURSIS DE PAIEMENT (MATIERE FISCALE)
- Demande de sursis au paiement d un impôt que les contribuables qui se trouvent con
frontés à une imposition trop lourde craignent de ne pas pouvoir payer.
- accord du juge ds la mesure où le contribuable présente qq garanties (sorte de cau
tion).

SECTION III L EXECUTION DES DECISIONS JURIDICTIONNELLES


> en aval.
I/ UNE OBLIGATION DIFFICILEMENT ASSUREE
Décisions prises par le juge adm, rendues au nom du peuple frçs, st exécutoires. Elles
ont l ACJ et pourtant, l adm° est parfois lente à exécuter décisions du juge.
> parfois man uvres dilatoires, obstruction de l adm car les choses sont sim
ples. Juge fixe le montant q l adm° doit verser, contenu de la décision suffisamment p
récis.
> parfois, toutes les résistances ne sont pas incompréhensibles. La situatio
n pt ê complexe.
Circulaire 13 oct 88 (Rocard) rappelle l adm° à ses oblig°: exécution incomplète, inexécuti
retard exécution = offenses Etat Droit ;
CEDH, 19 mars 97, Hornsiby c/ Grèce: le droit à l exécution effective des décisions de jus
tice, en particulier par l adm°, est une des composantes de procès équitable.
Lenoir 33 : autolimitation JA, se refusait adresser injonctions adm (=/ JJ dans vo
ie de fait : paradoxal) en vertu séparation pvrs.
? REMEDES NON-CONTENTIEUX (pas très efficaces)
- conseil/soutien à l exécution par la saisine non-contentieuse de la jur° qui a condamné
l adm°. Possibilité ouverte en 1965 avec la création au CE de la Commission du rapport e
t des études (est devenue une section). Chaque année, elle rend compte de l état d exécutio
des décisions adm ds le rapport annuel du CE.
- depuis 1976, saisine du médiateur (création en 73). Il peut adresser une injonctio
n à l adm en lui fixant un délai d exécution des décisions passées en force de chose jugée
mt susceptible d un recours en cassation)(slmt une 10aine/an). En cas d inexécution, p
eut y avoir un rapport spécial du médiateur au JO (rare).
? REMEDES NON-CONTENTIEUX
Pdt longtemps, au bout d un loooong voyage, consistait pr le requérant à ressaisir le
juge d un recours en pleine jur° pr demander des d&i du fait du préj causé par la faute
de l adm°. Ex: en 1962, Cacheteux et Desmonts: condamnation de l adm° à payer 6 fois + q l
a somme à laquelle, ds le cadre de l aff Lafleurette, elle avait été condamnée en 1938! Le
refus d exécution a dc duré plus de 18 ans! = refus d exécuter est constitutif d une fau
e.
II/ LES REMEDES CURATIFS MIS EN OEUVRE
Progrès décisif: désormais tte jur° adm générale pt adresse des injonctions d exécution, le
héant sous astreinte.
Loi du 16 juillet 1980: 3 moyens du CE pr assurer exécution des décisions de justice
.
Loi 8 fév 95: moyens étendus au TA & CAA (art 911-4).
- la contrainte au paiement d une PP ou personne privée gestionnaire de SP (
art L 911-9 CJA).
- pr les exécutions d une condamnation de l Etat par juge adm ou judic
iaire. A l expiration d un délai de 2 mois après la notif° de la décision, si l ordonnancem
de la somme n a pas été effectué, le comptable de l Etat est de payer (de façon tt à fait
atoire aux règles de droit public_ normalmt, ne doit payer qu après ordonnancement).
- condamnation d une CL ou un ets public, passée en force de chose j
ugée, le préfet ou l autorité de tutelle, à l expiration d un délai de 2 mois, procède au m
ent d office.
- prononcé d astreinte (L 911-5 CJA). Au bout de 6 mois d inexécution, le requéran
t pt D de condamner l adm° au paiement d une somme d argent par jour de retard. Provisoi
re, modulable, le montant ne profite pas totalement au justiciable. Il y a un pa
rtage entre le justiciable & le Fonds de Compensation de la TVA. Par l astreinte,
on montre l importance de l ACJ.
> CE Sect, Menneret, 17 mai 1985: 1ère décision d injonction. Ordre donné de faire inscr
ire un nom sur le monument aux morts, annulation du refus opposé par le conseil mu
nicipal.
- poursuivre devant la Cour de discipline budg et financière l agent dont le
s agissements sont à l origine de la non-exécution de la décision (L 911-10 CJA).
III/ LA PREVENTION DE L INEXECUTION
Organisé par loi du 8 février 1995: prononcer des injonctions (art 911-1 CJA). N organ
ise pas un recours particulier mais possibilité offerte au requérant, ds le cadre d un
recours (principal ou en référé), de joindre à ses ccl à fins d injonction et d astreinte.
> art L 911-1 CJA: injonction à l adm° de prendre une mesure d exécution déterminée
ais le juge adm ne pt pas tjrs le faire. > Art L 911-2 CJA: enjoindre à l adm°
de réinstruire l affaire. Cas lorsque l adm° n est pas en situation de compétence liée, qd
ue de la décision d annulation, elle ne sera pas tenue de prendre la décision découlant
logiquement de la décision.
Ex: refus de délivrance d un permis de construire > à nouveau, la personne ne
remplit pas obligatoirement les conditions pr cette délivrance. Le juge adm ne pt
pas lui enjoindre de prendre une décision dét car l adm° a un pvr d appréciation.
> provisoire & modulable.
Pdt longtps, il se refusait de la faire. Mais paradoxalement, le juge ju
d s autorisait d enjoindre l adm° à certains comportements! Auj, ds le cadre de mesure prév
ntive, juge adm pt enjoindre au nom de la bonne exécution de la justice.
Une difficulté demeure. ADAGE: «€L ouvrage public mal planté ne se détruit pas€». L
onstruit sur votre propriété. Elle a eu tort, elle a tout faux. Nous allons touché d&i
mais l ouvrage public reste là.
- CdC° Ass, 6 janvier 94: en maintenant ce principe, sorte d expropriation indirecte
. Renonciation à cet adage.
- CE Sect, 17 janv 2003, Synd dpmtale d électricité & du gaz des Alpes-Maritimes. CE o
uvre une brèche ds le mesure où il accepte de rech si on pt régulariser la situation.
Prend en considération les intérêts publics & privés; voir si la démolition n a pas de cq e
cessives pr l IG.

CHAP.2 LE CONTENTIEUX OBJECTIF DE LA LEGALITE


? Forme principale: REP = recours en annulation de l acte adm.
Portée: grande car a pr objet la disparition de l acte adm illégal. Effet erga omnes,
disparition de l ordoncmt jur.
Droit au REP ess ds un EDD. C est un PDG = Ass, 17 fév 1950, Dame Lamotte. Même si loi
dit qu il n y a aucun recours possible, elle n a pas dit que le REP est impossible (i
nterprétation presque contra legem). Les cond° de recevabilité se st assouplies.
Le requérant doit se fonder sur des moyens d illégalité = cas d ouverture. Renvoie à l idée
a violation de légalité objective.
? Le juge adm pt ê saisi de recours en appréciation de légalité. C est un recours
aux rdd objectives. C est un recours incident et non principal (= recours dérivé). On
ne va pas former directmt un tel recours devant le juge adm.
A l occasion d un litige pénal peut se poser la q° de la légalité d un acte adm. Le juge pé
t apprécier & est pratiqmt tjrs compétent. Le juge civil, lui, doit renvoyer une q° préj
udicielle au juge adm.
- différence de portée: La décision prise en appréciation de légalité n a pas ACJ. Si acte
considéré comme illégal, il n a qu une autorité relative: on prendre l illégalité slmt ds
ge en q°. On tire les cq ds l affaire en cause.
- différence du domaine: il porte sur AAU et contrats (REP que sur AAU).
? Recours en déclaration d inexistence. Décision adm nulle et non avenue (rare
).
SECTION I LES CONDITIONS DE RECEVABILITE
= conditions exigées par le juge pr examiner la recevabilité de l acte. 3 q° à se poser:
> compétence du juge? Matières de la jur° adm? Pq?
> recevabilité du recours
> les cas d ouverture soulevés (attention, confusion constante. En fait, ce
sont les moyens d illégalité et non pas les cas où l on peut engager un recours: ça ce st l
s 2 1ères conditions).
- 4 conditions de recevabilité d OP: soulevées par les parties & d office par le juge.
- Ces conditions = armes du juge (en particulier la condition de délai).
- Juge adm a accepté petit à petit la régularisation de certaines conditions de receva
bilité.
I/ LA DECISION ADMINISTRATIVE
- Il faut un AAU qui fait grief.
> Il faut une décision (on écarte acte préparatoire, MOI, circulaires non impéra
tives, décisions non confirmatives etc).
> une décision ADMINISTRATIVE (n émane pas nécessairmt d une PP & tte décision d un
P n est pas adm).
> une décision unilatérale.
Souci du juge d ouvrir + largement ce REP malgré cette affirmation péremptoire «€pas de RE
P contre les contrats€». 2 é°:
A_ LE R.E.P CONTRE LES ACTES DETACHABLES DU CONTRAT
Un contrat peut préjudicier à des tiers de bien des manières. Or, ils ne peuvent en co
ntester la validité. Pr remédier à cette impasse, propre à laisser sans aucune sanction
la passation de contrats illégaux q les parties n ont pas intérêt à remettre en cause, jug
e adm a admis qu au sein des opé c., à côté du contrat lui-même, existent des AAU qui en st
détachables. Juge de l EP pt en connaitre sans s immiscer ds le plein contentieux cont
ractuel.
Actes en amont et en aval du contrat. Juge adm n a pas la même notion de la détachabil
ité selon qu il s agisse de l amont ou de l aval. ? en amont: conception t
rès souple. Concerne les actes relatifs à la formation du contrat.
CE, 4 août 1905, Martin (GAJA). Un particulier, conseiller général, conteste les condi
tions de formation de la passation d un contrat de concession d un tram. L autorisatio
n donnée à l exécutif par les assemblées délibérantes de ccl le contrat = décision unilatér
hable formellement du contrat. Aussi possible de détacher juridiquement ou intell
ectuellement un acte.
- touchent aussi la décision de signer le contrat, les mesures d approbation du cont
rat.
- pr les tiers & pr les parties
- ttes les décisions relatives à la ccl d un contrat administratif ou droit privé de l adm°
= tous les actes détachables du contrat en amont du contrat pvt faire l obj
et d un REP.
? en aval: + strict. = actes d exécution du contrat. Décisions importa
ntes & sans lien trop étroit avec les rapports des parties. Pr l ess, intéresse la résil
iation et la modif° du contrat.
- La détachabilité s apprécie selon la qualité du requérant
> un cocontractant _ inutile de l autoriser à un faire un REP car il peut sa
isir le juge du contrat = juge adm qui intervient au titre du contentieux de ple
ine juridiction.
> un tiers _ REP admis contre les actes uniltx d exécution du contrat. Il pt
mettre son nez ds le contrat.
Illustration: CE, 2 fév 87, Ass. Sté France 5 (stés TV5 et TV6): concernait la résiliati
on des concessions de SP de TV5 et TV6. Sté TV5 demande l annulation de la résiliation
. CE écarte ce recours. Ds l aff du même jour, sté TV6, recours recevable car il est for
mé par la sté TV6 ET des tiers.
? PORTEE DE CE RECOURS en amont ou en aval: disparition rétroactive des actes annu
lés. Cq indemnitaires importantes.
«€l annulation d un acte détachable n implique pas nécessairement la N dudit contrat; qu il
rtient au juge de l exécution, saisi d une demande de tiers, d enjoindre à une partie au c
ontrat de saisir le juge compétent afin d en constater la N, de prendre en compte la
nature de l acte annulé ainsi q le vice dont il est entaché et de vérifier q la N ne po
rtera pas, si elle est constatée, une atteinte excessive à l IG.€» (arrêt 2003)
Les cq de l annulation peuvent ê modulées:
- si le vice est «€mineur€», propre à l acte détachable pr des raisons de forme, il
ffira de substituer à l acte annulé un nouvel acte pris régulièrement. Conduit à l adoption
enants au contrat.
- si le vice est grave, qu il touche à l objet même du contrat, annulation de l ac
te détachable et:
> l annulation est prononcée par le juge adm. L adm° doit alors saisir l
e juge adm en tant q partie au contrat pr demander la nullité du
contrat ou résilier le contrat elle-même .
> l adm° ne fait rien. Il est alors possible de contester le refus d
e l adm° de saisir le juge du contrat. Formation d un REP ds lequel il est demandé au ju
ge adm de déclarer illégal et d annuler le refus de l adm°. Pr avoir de l intérêt, un tel r
s doit comporter des ccl à fins d injonction. CE, 7 oct 94, Epoux Lopez / Commune de
Moulins. Juge constate sa nullité dès l origine.
Lent & complexe: saisine juge REP + à défaut d accord entre les parties & sur injoncti
on du juge de l exécution > saisine du juge du contrat pt qu il tire les cq de l annulat
ion de l acte détachable. Protection non satisfaisante des droits des tiers, défense r
elève du parcours du combattant.
Nécessité de stabilité des situations contractuelles empêche l attaque en annulation du co
ntrat. Mêmes modulés ds le tps, les effets du REP apparaissent ici trop automatiques
. D où la création par le CE d un recours de plein contentieux pr les «€concurrents évincés
> CE, 16 juillet 2007, Sté Tropic travaux signalisation: permet à «€tt concurrent évincé de
la ccl d un c. adm€» de former devant le juge adm du contrat un recours de pleine jur° q
ui a pr objet principal la contestation de la validité de ce contrat + possib de d
emander d&i. Peut ê assorti d une demande du suspension du c. en référé, doit ê formé ds le
mois de la pub donnée à la convention.
B_ DES EXCEPTIONS AU PRINCIPE D IRRECEVABILITE D UN R.E.P CONTRE UN CONTRAT
> Traduisent volonté du juge de favoriser le REP, càd favoriser le ctrl de l
a légalité.
1°) CONTRE LES CONTRATS LOCAUX
Le déféré préfectoral. CE Sect., 26 juil. 91, Commune de Sainte-Marie: juge adm alors sa
isi d un recours en annulation d un contrat local. Slmt les contrats administratifs.
2°) CONTRE LES CLAUSES REGLEMENTAIRES DU CONTRAT
Raison: la similarité de certaines conventions avec des AAU.
? Les clauses adm générales & clauses techniques fixent respectivement les dispo adm
applicables à une catégorie de marché & à ttes les prestations d une même nature. Leur car
ctère facultatif permet le REP.
? a fortiori, vaut pr ttes les conv° dont le contenu est intégralement règlementaire (
conv° ayant pr objet la C° d un GIP par ex).
? Ds la convention de DSP, clauses règlementaires relatives à l org° et au fonctionnemen
t du SP. Concernent aussi l ensemble des usagers du service (= PPP conférées, cond° d accès
au service, mode de desserte, tarifs ) = REP
> il y a des clauses tarifaires décidées entre le concédant & le concessionnai
re, qui sont des éléments d org° du SP. Possible de former un REP contre ce type de clau
ses: CE Ass., 10 juil. 96, Cayzeele.
3°) CONTRE CERTAINS CONTRATS QUI PLACENT LE COCONTRACTANT DS UNE S
ITUATION LEGALE & REGLEMENTAIRE
La nature particulière du contrat de recrutement des agents publics qui ne fait pr
l ess que soumettre ces derniers à un statut préétabli > REP ouvert avec CE Sect., 30 o
ct 98, Ville de Lisieux.
II/ CONDITIONS LIEES A LA REQUETE
La requête doit obéir à des conditions de forme & de délai.
A_ CONDITIONS DE FORME
- Recours peut être fait sur un simple papier
- en français
- dvt de moyens de fait et de droit
- ajouter des ccl aux fins d annulation (à fins d injonction possibles également)
- signature
- pièces justificatives
- requête ds mémoire ampliatif déposé à temps
- présenter copie de la décision attaquée
- la décision peut être expresse ou implicite. Pdt 2 mois, silence de l adm° vaut rejet.
Loi du 12 avril 2000 prévoit q tte demande adressé à l adm°, y compris à l issue d un recou
acieux ou hiérarchique, doit avoir un accusé de réception. Sur cette base, on sait qu on
pourra former un recours au bout de 2 mois si pas de réponse.
- le droit de timbre réinstitué par loi de 1993 (aller au bureau de tabac), R. Chapu
s s est déchainé contre ça. Cela rapportait pas mal d argent au Trésor ^^. Supp° en 2003.
- avocats pas exigé devant TA & CE _ Depuis 2003, oblig° devant CAA sauf exception.
- régularisation possible de certains vices de forme.
B_ CONDITIONS DE DELAI
- Opposable s il est mentionné par l adm°.
- CALCUL: c est un délai franc de 2 mois en principe, à compter de la publicité do
nnée à la décision.
Délais spéciaux possibles: reconduite à la frontière = 48h.
Publicité: public° pr les actes règlementaires
Notif° pr les actes individuels. (Voire +: pr un p
ermis de construire, il doit ê affiché à la mairie).
Délai franc = on ne compte ni le dies a quo, ni le dies ad quem (l
e jour à partir duquel on part et le jour d expiration du délai).ex: Décision publiée le 1
er janvier: délai commence le 2 _ expiration du 2 mars à minuit. Si le 2 mars est un
samedi ou un dimanche, report au lundi matin.
Prorogation du délai: recours adm formé par le requérant: recours grac
ieux ou hiérarchique. On peut faire les 2. On ne garde qu un bénéfice du report. (voir d
s le précis)
L exception d illégalité: décision d applic° de l acte adm pas contestée en
utile. A cette occasion, on pt contester la légalité du règlement. Ex: nouveau règlement
des études de droit, on n'était pas concerné. Au mmt de l inscription, on nous refuse.
On pt contester la légalité du règlement comme motif l illégalité du refus individuel (manq
e de base légal).
Invocation permanente contre un règlement mais est enfermée ds un déla
i de 2 mois pr les décisions non règlementaires. Décisions individuelles en principe n
otifiées. 2 exceptions:
> cas des opérations complexes
> cas des contentieux indemnitaires. A l occasion d un recou
rs de pleine jur°, possibilité de D des indemnités en raison d une faute de l adm°, faute t
nant à un acte adm illégal. Alors qu on n est + ds les délais de contestation de l acte, on
est ds un contentieux indemnitaire, on pt faire contester l illégalité fautive.
> N annule pas la décision. Toutefois, adm° obligée d abroger les règlements illégaux ou de
us illégaux (Alitalia, 89) + oblig° d abrogation des décisions non- R illégales dès l origi
ou devenues illégales dès lors qu elles ne st pas créatrices de droit.
- à p. du mmt où adm° est obligée d abroger certaines décisions, le règle du délai voit sa
affectée car même si on n a pas attaqué mais obtenu un constat d illégalité du juge, cela
emporter l annulation de l acte. Résultat assez voisin par ce biais.
III/ CONDITIONS DE RECEVABILITE TENANT AU REQUERANT
A_ LA CAPACITE D ESTER EN JUSTICE & MANDATEMENT A CETTE FIN
1°) LA CAPACITE D ESTER EN JUSTICE
- les personnes en physiques, frçs & étrangers, règles normales (mineurs & majeurs inc
apables doivent ê représentés).
Si on est incapable, on n a pas la possibilité d ester en justice sans rep° mais on pt c
ontester la décision qui porte atteinte à notre liberté individuelle.
- les PM: faut la PJ. Des gpmts sans PJ pvt agir pr défendre leurs intérêts. Ex: contr
e un décret de dissolution d une assoc° ss PJ.
2°) LE MANDATEMENT
Il est néc pr les PM. Une assoc° va ê représenté par son psdt, il sera mandaté pour cela
.
PMDP: Etat rep par les ministres.
Les entités déconcentrées: Préfet
CT: exécutif local (mandatés par délibération de l assemblée locale
- Loi du 10 juillet 91: aide juridictionnelle pr le requérant = dispense des frais
de procédure dont les honoraires d un avocat.
- Les frais non compris ds les dépens st à sa charge s il perd (frais d avocat esst).
- Depuis 1988, loi permet de mettre à la charge de l adm° les frais du requérant même s il
perdu. On veut fav le REP.
(reprise le mercredi 1er avril 2009)
B_ L INTERET A AGIR
1°) LE DEGRE DE L INTERET A AGIR
Ds le contentieux de la resp, il suffit d invoquer une atteinte à un droit subj.
REP = IAA est + difficilmt présent. On veut éviter "l action populaire" mais faut il
pr autant prendre la cond° stricte d atteinte à un droit subj.?
- si trop gde possibilité de contester la légalité > insécurité jur.
- risque d'un trop grand nb de contentieux
D où un intérêt médiant = un «€intérêt froiss逻 .
Il faut q la décision affecte le requérant ds des cond° suffismt certaines & directes.
Il faut que la personne «€appartiennent à un cercle d intérêts€» (Arrêt Gicquel, 1950, not
mmissaire CHENOT)
> i du contribuable d une commune à contester une décision prise par le conseil munic
ipal (cf arrêt CASANOVA, 1901).
> l usager du SP peut contester (cf assoc° synd du quartier Seguey-Tivoli).
> le père d un enfant scolarisé ds une école située à côté d un immeuble en construction pt
ter ce permis de construire en raison de la proximité géographique.
> des hôteliers pr contester règlements qui fixent date de congés scolaires (CE Sect,
28 mai 1971, Sieur Damasio).
> on ne pt pas se prévaloir de sa qualité de contribuable.
+ exigence d'un moyen adéquat et approprié invoqué par le requérant.
Ex: CE Sect, 1987, sté albigeoise de spectacles. REP formé par l exploitant d une salle
de cinéma visant à obtenir l annulation d un permis de construire délivrée à une sté concur
. Le REP est irrecevable car l intérêt invoqué est un intérêt visant à le préserver de la c
rence. Or, on ne pt demander l annulation d un permis de construire q si on allègue de
s moyens touchant à cette législation.
Ces exigences ont conduit la JA à adopter des solutions particulières:
? les agents publics. CE, LOT, 1903. REP formé par un fonctionnaire contre
la nomination d une autre personne à un emploi en violation d'un décret qui réserve l accè
de cet emploi aux titulaires de certains diplômes est recevable. Par cqt, un agen
t public peut former un recours contre une décision qu il estime illégale car touchant
sa carrière, l accès à son corps.
? agent public ne pt pas former un REP contre des mesures touchant à l org° du SP.
? les autorités adm contre d autres décisions d autorités adm. CE, Commune de Néris
les-Bains, 1902: REP recevable d une collectivité décentralisée à l égard de mesure prise p
l autorité de ctrl. Auj, moins fréquent car les cas de tutelle st réduits.
L autorité de ctrl peut former REP contre décisions prises par l autorité sous tutelle.
? Cadre de relations hiérarchiques. PRINCIPE: REP irrecevable.
- REP d un sup hiérarchique contre décisions du subordonné = inutile car le supérieur disp
ose des moyens d obtenir l annulation par la hiérarchie.
- REP du subordonné est irrecevable contre décisions prises l autorité hiérarchique.
- REP recevable lorsque les autorités se situant au même niveau. JA admet le recours
formé par un ministre contre décision d un autre ministre (Sect, 33, Ministres des fi
nances). C est étonnant car les ministres défendent l unité de l Etat! Cette souplesse de l
J s explique par l objet particulier du REP visant la préservation du principe de légal
ité.
? Les usagers du SP
- A p. CE, Syndicat des propriétaires & contribuables du quartier Croix-de-Seguey-
Tivoli, 21 déc 1906: les usagers d un SP sont recevables pr former un REP contre décis
ions touchant org & fonctionnement d un SP, qq soit son mode de gestion & qq soit
la nature du SP.
- REP irrecevable contre des décisions d org interne: les usagers d un SP n ont pa
s à mettre leur nez ds conditions d affectation du personnel ds telle ou telle tâche S
i ces mesures touchent leur droit d accès au SP = là le REP est recevable.
Loi 1877 : contribuable demande au JA à agir à la place de la commune, autorisation.
..faut qu'il ait demandé à la commune d'agir (refus) et qu'il ait une intérêt suffisant.
Réactualisé avec affaire Tibéry.

2°) UNE CERTAINE NATURE DE L'INTERET INVOQUE (Q° double)


1) peut être un intérêt matériel (décision contestée porte atteinte à des i matériels) ou i
ral (atteinte à l honneur, à la réputation, défense de liberté).
2) + délicat: la q° qui touche à la nature individuelle ou collective de l'IAA. Normal
mt, un requérant se prévaut d un i individuel. Q° de la protection des i collectifs.
> CE, 28 dec 1906, Synd des patrons coiffeurs de Limoges (GAJA). Irrecev
abilité du recours formé par une org° syndicale. Décision d un préfet ayant refusé de dérog
x règles de repos hebdomadaire pr les salons de coiffure: «€S il appartient au syndicat
prof de prendre en leur nom la défense des i dont ils sont chargés, ils ne pvt inter
venir aux noms d intérêts particuliers sans ê autorisé par un mandat spécial€». Ds un 1er t
e CE reconnait aux syndicats de former REP pr défendre les i dont-ils ont la charg
e. En revanche, il n est pas possible à un gpmt d agir pr défendre des i particuliers sa
ns autorisation par un mandat spécial. Idée que nul en France ne plaide par procurat
ion. Pr défendre nos intérêts indiv atteints par des mesures indiv, ns sommes seuls à po
uvoir agir sauf autorisation par mandat spécial.
> apparition du REP à l action corporative. Important car au quotidien, part
iculiers pvt hésiter à contester par méfiance, prudence, peur de s'engager ds procédures
contentieuses qu ils connaissent mal. Au début XX, Le libéralisme du JA s explique auss
i par dvt syndicalisme (loi de 1884) + loi de 1901 qui reconnait liberté d assoc°. Cet
arrêt ne vient donc pas par hasard! Dvt important de ces recours syndicx. Auj, le
s assoc° st les gardiens essentiels de la légalité. Encore faut-il q la mesure porte a
tteinte aux i collectifs dont le gpmt a la charge.
= VOIR L OBJET SOCIAL DU MVT & LES INTERETS MIS EN CAUSE
- Juge appelé à prendre en considération la nature de la décision attaquée. Ttes ne st pas
à même de léser les i d un gpmt.
* Ainsi, un règlement par son caractère général. En présence de décision non règlem
aire, a priori ça ne touche pas i du gpmt.
* recours recevable si cq défavorables sur les personnes autres q leurs de
stinataires.
* Une décision positive peut léser gpmt collectif. Par ex, synd fonctionnair
e pt faire REP contre une décision de nomination d une personne; elle a une incidenc
e sur le gpmt car elle peut léser membres du syndicat qui avait vocation à bénéficier de
la mesure d avancement.
* une décision négative: normalmt REP du gpmt irrecevable; n'a de cq q sur l
e destinataire. Mais il y en a: si on décide de licencier un représentant du personn
el, le REP d un gpmt sera recevable pcq ce délégué avait pr fonction de représenter les i
collectifs au sein de l entreprise.
· recevabilité REP contre décisions qui concernent personnels appartenant à plrs synd
ts regpés ds une fédération.
Ex Da Silva et CFDT 75 (syndicat peut contester circulaire, défend I collectif...e
mpêche femmes de se marier blabla ??)

IV/ L ABSENCE DE RECOURS PARALLELE


1°) PRINCIPE:
REP pas recevable si le requérant dispose d une voie de droit équivalente(ou supérieure
par son efficacité) au REP. Juge doit en vérifier l existence:
- doit être de même nature (= juridictionnel)
- efficacité identique ou supérieur (permettre constat illégalité de l acte + son
annulation)
Ex: en matière électorale, REP irrecevable contre actes d org° d une campagne législati
e ds la mesure où requérants disposent d un recours en pleine juridiction = annulation
& réformation des résultats de l élection. Idem en matière contractuelle & fiscale.
? cette condition est pénalisante. Un des intérêts du REP = dispense du ministère d avocat
.
2°) EXCEPTION POSEE:
CE, 8 mars 1912, Lafage: cette condition peut être écartée lorsqu on est en présence de déc
sions à portée pécuniaire. Parfois, les sommes en jeu st minimes. Le recours de pleine
jur° lui couterait + cher que les sommes requises.
CONDITION = le requérant doit se placer ds les cond° du REP
> demander l annulation de la décision à portée pécuniaire
> n invoque q des moyens de pure légalité (pas de référence subj.)
> REP formé ds le délai de 2 mois suivant la notif° de la décision.

SECTION II LES CAS D OUVERTURE DU REP

= moyens d illégalité qui pvt ê invoqués pr annuler un acte adm. Tous les moyens ne st pas
invocables, certains ne st même pas recevables:
- les moyens de pur fait.
- la violation d une stipulation contractuelle (? pr les clauses règlementai
res d un contrat)
- des moyens st inopérants (= sans influence sur la solution du litige): i
nvoquer la violation d un texte qui n a rien à voir avec l acte en cause (ex: demander a
nnulation d un permis de construire pr violation des règles de construction. Permis
de construire concerne les règles d'urb).
- des moyens sans incidence = qq soit l irrégularité qui entache l acte, la décisi
on devait être prise par l adm°.
Ex: pas de REP possible contre un refus de permis de chasser pris par une autori
té incompétente à l'égard d'un mineur. Sans incidence car qq soit l autorité qui aurait pri
la décision, la décision serait identique: un mineur ne pt pas chasser.
? LES MOYENS DE LEGALITE
- les moyens d OP: soulevables à tt stade de la procédure contentieuse / pvt ê s
oulevés d office.
- l incompétence de l autorité adm
- la méconnaissance du champ d application de la loi
- la violation de l ACJ
- application rétroactive d un règlement
- des moyens recevables mais juge n en tire pas toutes les cq. Il procède à un
e substitution de motifs.
> substitution d une base légale correcte à une base légale incorrecte =
sauvetage de la décision adm.
Condition: q la base légale soit de même catégorie q l ancienne.
> Décision adm fondée sur un motif illégal. Substitution par un motif
légal. Il sauve encore la décision.
L office du juge s est considérablmt élargi. Avant, ne le faisait q ds les cas où l adm° av
une compétence liée. Depuis CE, 6 fév 2004, Mme Hallal: recnssc au juge adm de la fac
ulté de substituer en 1ère instance & en appel un motif légal alors même q l adm° n est pas
compétence liée.
En permettant la substitution de motif légal en ttes circ, le juge adm a fortement
élargi son office = recnssc d un droit à l erreur à l adm°.
- dvt incessant des motifs; dvt lent et progressif du ctrl du juge.
1) Début XIX: seule moyen retenu = l incompétence.
2) Puis, vice de forme, détournement de pouvoir dvt au milieu XIX.
3) 1864= moyen de la violation de la loi
4) Début XX: accepte de ctrler les motifs de la décision
La doctrine s est efforcée de classer ces cas d ouverture. Traité de la jur° adm, 1896, Ed
ouard Laferrière, il en trouve 4: incompétence, vice de forme, violation de la loi &
des droits acquis, détournement de pvr. Elle va + loin avec intro° de nvx moyens et
not la fameuse illégalité des motifs.
GAZIER distingue ds son article essai de présentation nouvelle des cas d ouvertures
pr REP:
> ctrl de légalité externe (incompétence, vice de forme, vice de procédu
re)
> ctrl de la légalité interne (défaut de base légale, violation de la lo
i, détournmt de pvr ou de procédure).
G. VEDEL: > ctrl formel de l acte adm (incompétence, ctrl forme)
> du ctrl matériel (distinction + sophistiquée du pt de vue objectif
-la violation de la loi- d un ctrl subj. > le DDP).
DUPUIS a contesté ces classifications mais c est surement la présentation la + pédagogiq
ue. Autre intérêt: dble intérêt distinction externe/interne
1) > annulation d un acte pr illégalité externe = régularisation easy de l'
acte
> annulation d un acte pr illégalité interne. Pas de réfaction car illégal
ité ds son c ur.
2) les moyens de légalité externe/interne st considérés par le juge adm comme 2
fondements jur distincts.
> externe = causes jur d annulation d un acte
> interne = constitue une autre cause jur
C est important car en appel, le juge adm n accepte de connaitre q de moyen d illégalité q
ui st fondées sur une cause jur déjà invoquée en 1ère instance. Pour ne pas ê bloqué en app
tout bon avocat évoquera une cause d illégalité externe & interne.
? Peu de texte énoncent cond° de légalité d un acte adm. C'est svt à l issue d un contentie
e l'on sait q l autorité n était pas compétente, q la procédure était incorrecte. Pr connai
cond° de légalité, il faut renverser l image q renvoie le contentieux.
I/ LES ILLEGALITES EXTERNES
A_ INCOMPETENCE DE L AUTORITE
1°) PRINCIPE
Un acte doit ê édicté par autorité qui a pr compétence pr le faire. Incompétence = violatio
des cond° relatives à l auteur de l acte.
La compétence est générale & impersonnelle: elle est analogue pr ttes les autorités inve
sties du même emploi & des mêmes f°. Elle n'est pas confiée à une personne mais à une autor
té ? attributions = ensemble de tâches techniques effectuées par agents de l adm°.
La compétence renvoie à l aptitude à édicter des actes adm = réservées aux seules autorités
- parfois, plrs autorités st compétentes (ex: les décisions prises sur avis conformes
= on considère ces autres autorités comme coauteurs).
- incompétence = moyen d OP. Règle ess en DP.
3 dimensions de la compétence
1) elle s entent rationae loci: certains autorités n ont la compétence q pr un certain t
erritoire.
2) rationae temporis: autorités adm dotées d une compétence à compter de leur investiture
j. leur désinvestiture (retraite, révocation). Le juge adm réserve une certaine compéten
ce j. nomination d un successeur au nom de la continuité de l action adm > J Brocas, 1
9 oct 1972: concernait un gvt démissionnaire.
3) rationae materiae: les autorités doivent exercer les compétences qui leur st donnée
s ds les matières confiées (forme la + mal respectée).
Une autorité hiérarchiquement sup ne pt empiéter sur compétences du subordonné: sa
uf texte contraire, pas de pvr de substitution.
- pas de renonciation possible à ses comptc. Si dessaisie, juge adm pt estimer une
incompétence négatif. Le + svt, il y verra une erreur de droit.
2°) ASSOUPLISSEMENT AUX REGLES DE COMPETENCE
1) LA DELEGATION DE COMPETENCE: transfert de compétences. Se rapproche de la délégat° de
signature. Ont les mêmes cond°:
- prévue par un texte (législatif ou R )
- délégation partielle & précise
- public° régulière des délégations.
Effets ?:
- il y a dessaisissement de la compétence au profit d une autre autorité. La délég°
de signature laisse au délégant l exercice de sa comptc.
- appréc° in abstracto de la délégation = elle vise le titulaire d un poste. La dél
tion de signature est personnelle.
- nature inhérente au délégataire. lorsqu il y a délégation de compétence, l acte e
nsidéré comme pris par le délégataire. Pr la délégation de signature, pas de dessaisissemen
dc même niveau q cx pris par le délégant.
2) LA SUPPLEANCE: autorité appelée à un suppléer. Doit ê prévue par un texte.
3) EXERCICE PAR INTERIM d une compétence.
4) SUBSTITUTION autorisée d une autorité à une autre.
- LES DEROGATIONS
1) THEORIE DES FONCTIONNAIRES DE FAIT. juge admet q sont valides les actes édictés p
ar autorité incompétente si la personne peut apparaitre comme un fonctionnaire de fa
it. Cas où on a pu raisonnablement ignorer l irrégularité de l investiture de l autorité qu
pris l acte. JA suit ici la JJ: fameuse aff des mariages de Montbouge, CdC°, 1983:
des mariages célébrés à Montbouge par un conseiller municipal ayant reçu une délégation irr
e = bien q célébrés par une autorité incompétente, ces mariages st valides via la théorie d
l apparence. Les personnes présentes ont pu penser que le célébrant était compétent.
Durant période de circ exceptionnelles, juge admet cette théorie si l exercice
de cette compétence était nécessaire au fonctionnement du SP. CE, Marion, 1948: des m
esures prises en urgence par un comité d habitants sont légales bien q n émanant pas d auto
ités compétentes car elles étaient néc ds le cadre de la débâcle au fonctionnement des SP l
caux.
2) USURPATION DE PVR: incompétence la + grave. Acte pris par une personne qui s immi
sce ds adm° sans titre ni qualité. Sanction par le constat d inexistence de l acte par l
e JJ.
B_ VICE DE FORME & VICE DE PROCEDURE
Ctrl formel. Formalisme pas excessif. Loi du 17 juil. 78 & décret 28 nov 83, repri
s ds la loi du 12 avril 2000, droits et libertés du citoyen dans relation avec adm°:
inscrivent règles de forme et de procédure.
1°) VICES DE FORME
Rarement retenus par le juge adm.
MOYENS PAS RETENUS:
- absence de numérotation d un arrêté
- visas d une décision adm pas tous cités.
- pr les signatures et contreseing, juge un peu plus strict: pas cause s
ystématique d illégalité. Malgré tt, certaine souplesse du juge.
> défaut de contreseing: finalement, il n était pas exigé pr éviter de sti
gmatiser ce défaut.
? Auj, la motivation est une exigence textuelle. Arrêt Barel: juge adm renverse la
charge de la preuve. Avant même la loi 1979 sur la motivation, exigence de la mot
ivation soit sur la base du texte ponctuel, soit en dehors de tt texte lorsqu il s a
git de décision d organismes professionnels, collégiaux exerçant des pvrs quasi-juridict
ionnels. CE Ass, 17 nov 1970, Agence maritime Marseille Fret: organisme collégial
répartissant fret ds le port. CE impose une motivation en raison de la nature des
organismes édictant ces décisions, de leur composition & leurs attributions.
-loi du 11 juil. 79: motivation imposée pr certaines décisions individuelles (= acte
s de particuliers non-R).
- les décisions indiv défavorables à leurs destinataires dont la loi d
onne la liste (6 catégories)
* décisions restreignant les libertés publiques (mesures ind
iv de police)
* les sanctions
* refus d un avantage constituant un droit
(etc.)
- les décision indiv dérogatoires. Ex: faut une motivation pr l'acco
rd d un permis de construire par dérogation à des règles d urb.
ASSOUPLISSEMENT DE L'EXIGENCE DE MOTIVATION
> limites des secrets (défense nat, secret médical)
> assouplissement temporel:
* urgence absolue (adm° devra motiver un peu
plus tard).
* la décision peut être implicite (motivation sur demande du conce
rné).
? motivation doit ê suffisante, pas stéréotypée ou rappelant uniqmt les cond° des textes.
Réf aux circ propres de l espèce (motivat° circonstanciée).
? Pas de régulation possible après coup: le manque de motivation est de nature à entra
iner l annulation.
2°) VICES DE PROCEDURE(VDP)
PROCEDURE = st les opé nécessaires à la production de la décision adm; ne st pas codifiées
(? p.r aux pays étrangers).
Au-delà des exigences textuelles, J a posé des règles:
- REGLES CONCERNANT LA PROCEDURE CONSULTATIVE
L acte adm doit ê pris après consultation. Le juge va examiner si consultation régulière.
CE a institué une sorte de régime de la consultation.
Avis obligatoire = il doit ê demandé mais n a pas à être suivi
Avis conforme = avis obligatoire & doit ê suivi.
- VDP = incompétence si exigence d un avis conforme et qu il n a pas été suivi. Avis consul
coauteur.
- décision doit ê prise sur avis obligatoire du CE = si pas suivi, incompétence.
- EXIGENCE DU CONTRADICTOIRE
Avertir le destinataire d une décision en vue de lui permettre de présenter des observ
ations, de se défendre contre griefs formulés à son encontre.
- élément des droits de la défense. Ainsi, consécration par le CE. Garantie qui vient de
la procédure pénale.
- depuis loi 22 avril 1905 = impose à l adm° de communiquer à tt fonctionnaire qu elle ent
end sanctionner son dossier. C'est le contradictoire ds le cadre de la procédure d
isciplinaire des fonctionnaires en réponse au scandale de l affaire des fiches: fich
es faites sur fonctionnaires & militaires ds lesquelles on mentionnait leurs opi
nions religieuses.
- au-delà, J en a fait un PGD étendu à tte sanction disciplinaire: CE, Dame Trompier-G
ravier, 5 mai 1944. L adm° ne pt pas lui retirer l exploitation de son kiosque sans av
oir formulé des griefs dont elle a pu prendre connaissance & à l égard desquels elle a p
u formulé des obs°.
- élargissement à tte mesure prise en considération de la personne (ex: mutation d une p
ersonne ds l intérêt du service).
- depuis décret 28 nov 83: la motivation s impose pr les décisions individuelles défavor
ables au sens de la loi de juillet 79. Pr les décisions concernant services adm, E
P de l Etat, la loi 12 avril 00 a élargi contradiction concernant services adm des C
L, de la Sécu ou services adm gérés par les personnes privées. C est un contradic
toire auj généralisée.
PAS D'EXIGENCE: > urgence & circ except.
> si les nécessités de l OP ou la conduite des relations inter
nationales l exigent.
Règlmt° par une J abondante. Ex: mesures individuelles de police = contradictoire so
us ces réserves émises par l'adm°.
- L EXAMEN PARTICULIER DES CIRC DE L ESPECE
CE, Mathis, 11 fev 1983: un principal de collège refuse à un élève son abandon du latin
en classe de 4ème à la demande des parents = illégal si le principal n a pas pris en com
pte les différents arguments que les parents ont fait valoir.
Pas tjrs vice de procédure _ Souvent, juge retient l erreur de droit.
- LES DELAIS PREVUS PAR UN TEXTE = délai indicatif.
- LE PARALLELISME DES PROCEDURES
S impose pr la modif° d un acte règlementaire. Procédure suivie pr l édiction de l acte doi
vi pr son abrogation/retrait/modif°.
Procédure suivie pr l édiction de l acte ne s impose q si la procédure initiale garde sa si
nification/son utilité.
= règles de procédure substantielles, essentielles. Elles avaient pr objet de garant
ir droits des administrés.
II/ LES ILLEGALITES INTERNES (Ctrl + matériel)
A_ LES MOYENS DE L ILLEGALITE INTERNE
1°) ILLEGALITE SUBJECTIVE = tient à l illégalité du but. Sanc
par le DDP/ de procédure.
Subjective car le juge adm doit pénétrer ds la subjectivité de l auteur de l acte (ses mob
iles, ses intentions).
Mobile = subj : ctrl des mobiles = 1er moyen pr pénétrer ds le c ur
de l acte.
Motif = objectif : apparition ctrl des motifs début XX; il
a auj perdu de son importance (est + difficile à établir).
CE, MEGRET: CE retient cette illégalité de DDP ds 2 cas:
1) lorsque l adm° a agi ds un but interdit (un intérêt personnel, i d un tiers, mobile pol
itique). Cf Barel pr les opinions religieuses.
2) lorsque l autorité adm qui avait une compétence ds un but donné exerce son action ds
un autre but. Ex: maire a un PAG pr assurer l OP. Son but = retour à l OP. Ne pt pas p
rendre mesure ds un autre but même si c est un but d IG. CE, Tichof, 54: un maire décide
de limiter les séances de cinéma l aprem ds sa commune pr éviter l absentéisme scolaire. B
t d IG mais pas le but pr lequel le pvr de police est confié au maire. SAUF:
> lorsq l adm° a une comptc liée = la décision devait ê prise, peu importe alors q
le but poursuivi n était pas le but requis.
> lorsque l adm° a été animée par une pluralité de buts. Dès lors qu il y a un but
q les mobiles incorrects n ont pas été déterminants, l acte est légal. Permet de considér
er légale une mesure de police qui répond à un souci d OP.
LES DETOURNEMENTS DE PROCEDURE:
CE, 26 nov 1875, Pariset: utilisation des pvrs de P.A.S par le préfet pr f
ermer une usine de fabrication d allumettes. La raison = éviter de recourir à une expr
opriation qui appellerait une indemnisation juste et préalable de l exploitant. Util
isation d une procédure pr une autre. René Chapus montre que ce n est rien d autre qu un DD
.
CE, Sté Frampar, 24 juin 60: guerre Algérie, décision de saisie de journx par
un préfet qui va saisir l ensemble des exemplaires d un journal pr empêcher sa décision en
se fondant sur art 30 CPP = le préfet pouvait saisir journaux ms slmt ds l hypo où ce
lui-ci garder certaines traces de certaines infractions à l Etat. Sanction du CE le
détournement de procédure.
2°) ILLEGALITES OBJECTIVES
- QUANT AU CONTENU DE L ACTE = VIOLATION DE LA LOI
Désigne le fait pr l acte adm de ne pas respecter l un ou l autre des éléments constitutifs
de la légalité (= le bloc légal).
Moyen qui se dve: se conjugue avec une violation positive (violation du droit de
grève inscrit ds la C°). la violation directe de la loi entendue comme bloc légal peu
t prendre une forme négative: refus par adm° de prendre une décision que la loi lui im
pose de prendre.
- QUANT AUX MOTIFS DE L ACTE = VIOLATION INDIRECTE DE LA L
OI
Sanction slmt dès le début XX. (depuis Barel & Sect.,Sté "Maison Génestal", 26 janv 68).
Ds la plupart des cas, impossibles au requérant de montrer les motifs légaux qui on
t motivé l adm°. Ds un certain nb de décisions, les décisions individuelles défav ou déroga
res doivent ê motivées. Soit: 1) ILLEGALITE TENANT AUX MOTIFS
DE DROIT
Motif incorrect. Mauvaise interprétation d'un texte par l'adm°;. Le motif de droit e
st exact mais l adm° lui a donné une portée erronée. Cas de l arrêt Barel, 1954. L autorité
arte du concours de l ENA se fonde sur l intérêt de service
- l adm° pense qu elle est tenue de prendre une décision.
- manque de base légale: l adm° appuie sa décision sur un texte qui n est pas/plus en vigu
eur; qui ne s applique pas à l espèce en cause.
2) ILLEGALITE TENANT AUX MOTIFS DE FAIT
- erreur sur l exactitude matérielle des faits. A p. CE, 14 janv 1916, Camino: pr la
1ère fois, CE ctrl la matérialité des faits.
- erreur ds la qualif° jur des faits. C est la mise en relation des faits avec le dr
oit: FORMULE «€les faits sont de nature à justifier la décision.€»
> CE, GOMEL, 4 avril 1914 (GAJA): antérieur au ctrl de l exactitude matérielle
des faits, cela pt paraitre paradoxal. Contestation du refus d un permis de const
ruire. CE va pr la 1ère fois rech s il y a une atteinte à une perspective monumentale
(justif° invoquée pr refus du permis de construire). Ctrl retrouvé + tard ds Benjamin.
> Parfois, juge va + loin: ctrl de l erreur ds l adéquation de la décision à la si
tuation de faits. L adm° avait le choix entre plrs types de décisions. Juge rech si la
mesure est adaptée, proportionnelle; il est conduit à faire de l opportunité de la mesu
re un élément de la légalité. Idée pr certains de déduire de ce ctrl un principe de proport
onnalité, un PGD qui s imposerait à l adm°.
B_ LA MODULATION DU CTRL JURIDICTIONNEL
Légalité externe: tjrs contrôlée.
Légalité interne: possibilité de modulation du ctrl du juge.
> violation directe de la loi, erreur de droit, erreur de fait st ctrlées
systématiqmt.
> le ctrl varie en intensité q pr le ctrl des motifs de fait.
1°) FONDEMENT DE LA MODULATION DU CTRL DES MOTIFS DE FAIT
L adm° peut avoir une compétence liée ou discrétionnaire. L intensité du ctrl varie en f° d
compétence de l adm.
- PVR DISCRETIONNAIRE = liberté d action. Dble dimensions:
* porte sur les cond° de l action
* porte sur le contenu de l action (quelle mesure vais-je prendre
si j agis?)
- COMPETENCE LIEE: adm° tenue d agir.
* doit agir
* doit agir et ne pt prendre que telle décision
En réalité, il y a tte une gradation de la décision.
PRINCIPE: Textes définissent les compétence de l adm. Si texte muet: juge ne ctr
l ni adéquation, ni qualif°.
? Parfois, juge adm brouille les cartes & délie la comptc de l adm° en lui laissant un
pvr discrétionnaire.
> ds les domaines très techniques: CE, a.50, ALAMPRA?. Juge adm ne doit pa
s considérer comme légale une interdiction de vente.
> ds les domaines de police des étrangers. un étranger ne pt ê expulsé q si sa p
résence constitue une menace grave pr l OP. C est une cond° posée à l adm° ds l exercice de
pétence. Or, juge adm dit que l'on est en haute police & qu'il n apprécie pas le compo
rtement; L adm° a décidé l expulsion et CE ne ctrl pas la qualif° jur.
? JA pt lier la compétence de l adm° qd st en cause des libertés publiques ou le DDP. L at
teinte de l adm° à ces droits justifient q l adm° n interviennent q pr des motifs particuli
rs. Arrêts 10 juin 83, RAOULT & CE, 18 mars 1983, MULSANT. 2 étudiants qui se présente
nt au concours ENM. Refus de concours. Pas de motif prévu par les textes. CE accep
te l'interdiction d accès à un concours q ds l intérêt d un service, c'est le seul motif p
ible.
> RAOULT: le refus opposé à un étudiant de concourir car il a participé pdt son
service militaire à un comité de soldats & participé à la diffusion d un journal: faits an
térieurs de nature à justifier le refus = remet en cause son i à concourir à l ENM.
> MULSANt qui était simplement actif sur le campus de Nanterre, sa partici
pation aux manif étudiantes n'était pas de nature à fonder un refus de concourir ds l i
du service. (
reprise mercredi 8 avril 2009)
2°) LA VARIATION DU CTRL DU JUGE
1) CTRL NORMAL: juge se borne à vérifier si la condition légale est bien remplie.
> Ass, 12 fév 95, Marie: un détenu écrit au ministère des aff soc pr se plaindre
des cond° ds sa prison. Il est sanctionné disciplinairement. CE rech si le courrier
adressé par le détenu, au vue de son ton, sa forme, est de nature à constituer une fa
ute disciplinaire = illustration de la QJF.
> CE, 2000, Assoc° PROMOUVOIR: qualif = est-ce que le film est de nature à ê q
ualifiée de porno?
> C est la J qui lie la compétence (RAOULT & MULSANT). Ds l i du service, le m
inistre peut se prémunir de candidats car ds leur passé, action qui dépasse l idée de réser
e liée à la f° de magistrat. Avant ces arrêts, on n avait pas ce type de ctrl.
2) ? CTRL MINIMUM: pas de ctrl de la QJF, tous les autres moyens pvt ê invoqués. Il
a longtps été important ds les matières sans capacité d expertise, domaines de haute polic
e, Ce ctrl minimum est en voie de résorption. Ex: le ctrl de la remise d une décoration
d une personne (pvr discrétionnaire de l Etat), pr l appréciation des jurys de concours, l
e choix du concessionnaire du SP.
3) Entre les 2, il y a le CTRL RESTREINT. Juge adm ctrl si les faits st de natur
e à justifier la décision mais il ne censurera la QJF que si elle est entachée d erreur
manifeste d appréciation (erreur grossière).
> Domaine de la haute police (CE, 2 nov 73, sté librairie "François Maspero"
_ a marqué a.68 par public° d ouvrages gauchistes. Interdiction d'une public° castriste
par ministre de l intérieur. CE vérifie si le contenu de la revue est manifestmt de n
ature à justifier l interdiction prononcée. En l espèce, non. Marque une avancée ds le ctrl
> CE, 9 juil. 97, assoc EKIN: cadre d'une PAS, police des public° étrangères.
A propos d une revue basque, pas d interdiction possible car les propos ne st pas de
nature à justifier une décision aussi grave. Avec la CEDH, la FR a du renoncer aux
interdictions de public° étrangères.
> Ass, 3 fév 75, PARDOV: histoire du pasteur suisse expulsé de FR. CE exerce
un ctrl de l erreur manifeste d appréc°. Sa présence est-elle de nature à faire peser une
enace grave sur l OP? (= cond° à remplir pr justifier la décision d expulsion).
4) CTRL DE L'ADEQUATION AUX FAITS. Sorte de 4ème niveau de ctrl, porte sur les mod
alités d une mesure (selon dépend des auteurs)
> En matière de PAG, aff BENJAMIN, 1933.
> Art 8 CEDH: elle admet une limitation des libertés pr tte une série de mot
ifs. Elle exige en revanche que l atteinte soit proportionnée (exigc standard européen
).
> Ass, 19 avril 91, Belgacem & BABAS: arrêt ess. Fait le bilan qui consist
e à mettre d un coté à mettre le trouble à l OP à avoir des personnes en situation illégale
le territoire & de l autre côté, le droit à vivre une vie familiale normale.
Ds le domaine de PAG, c est tjrs ainsi. Pas pr les PAS. Il faut attendre des é° J qui
vont ds ce sens. D autres domaines où juge adm se livre à un bilan coûts/avantages. Ctrl
de proportionnalité, d adéquation. Juge fait un bilan avant de voir la légalité de la déci
ion.
BILAN DS L'EXPROPRIATION
> CE Ass, 28 mai 71, Ville nouvelle est: arrêt de principe. Décision légale si
le bilan est positif. Expropriation importante ds agglo pr instaurer un campus.
Appréc° des atteintes à la propriété privée, le coût financier de l opération et éventuelm
onvénients d ordre social. De l autre côté, l intérêt publiq de l opération. Bilan = l util
l emporte.
1ère remarque: élargismt du bilan en ajoutant l impact sur l environmt.
De manière g, il conclut tjrs à l intérêt public.
> CE, MARTIN, 92: implantation de Disney à Marne-la-V: est de nature à entra
iner des emplois, rééquilibre l activité éco à l Est de Paris, loisirs.€De l autre côté, ni
publics néc ni la supp° d'emplois ds l agriculture ne st de nature à priver l opération de
son i public.
> Ass, 28 mars 97, Assoc° contre le projet de l'autoroute transchablaisien
ne: pas d utilité publique en raison du coût financier excessif.
BILAN EN MATIERE D'URBANISME:
> si dérogation d urbanisme est accordée, CE vérifie q c est justifié par l intérêt
8 juil. 73, Ville de LIMOGES).
BILAN PR AUTORISATION DE LICENCIEMENT
> introduction CE, 5 mai 1976, SAFER D AUVERGNE c/ BERNETTE (GAJA). Licenc
iement d un délégué du personnel.. CE vérifie la légalité de l autorisation de licenciement
censure en observant q si les faits reprochés à ce délégué st sufismt graves pr justifier
son licenciement, encore faut-il qu il n y ait pas de motif g justifiant q l adm° s y oppo
se sous réserve qu une atteinte excessive ne soit pas apportée aux intérêts en présence.
CCL: vaut tjrs en PAG, parfois en PAS. Pr le reste, le bilan est introduit q ds
domaines particuliers. On peut attendre q la liste s étende. Une extension montrerai
t le souci du juge à pousser + ce ctrl. Pas systématique pr le mmt.
En voie de dvt, le ctrl de la qualif° jur des faits + dvt du 4ème niveau de
ctrl.
CE ne censure en outre q LA disproportion manifeste: il n y a place pr erreur mani
feste d appréc aussi bien au stade de la qualif jur des faits qu au stade de l adéquation.
Ex clair: en matière disciplinaire ds la f° publiq. Ctrl normal de la QJF. Juge va
au-delà et passe au ctrl de l adéquation. Mais il est mesuré, prudent, juge laisse une m
arge de man uvre à l adm° ds son pvr de sanction disciplinaire. Faut q la sanction disci
plinaire soit manifestmt proportionnée (CE, LEBON, 78). Avant, CE ne contrôlait pas
l adéquation et un licenciement pr une broutille pouvait passer.
95, HARDOUIN: militaire qui a un peu trop bu, engagé volontaire ds la marine, sanc
tion disciplinaire pr état d ébriété. OUI, un marin n a pas à ê ivre, les faits st de natur
tifier une mesure. 2ème stade: est-ce que l état d ébriété était de nature à justifier LA s
disciplinaire? CE répond q manifestement, la sanction était disproportionnée. Décision:
erreur manifeste d appréc°.
SECTION III L EXECUTION DES DECISIONS D ANNULATION
= LA PORTEE DU REP
I/ LA VARIABILITE DU REP
Décision de rejet de la requête ou décision d annulation.
- Décision de rejet = cette décision n a qu autorité relative de chose jugée car on
pt parfaitmt imaginer qu un autre recours ait été fait, pas encore jugé, fondé sur d autres
moyens et q ce moyens étant + pertinents, juge accepte le recours. Qd le recours s
e solde par un constat de légalité de la décision, c est p.r aux moyens invoqués par le re
quérant. Dc, il en va ainsi pr l espèce.
- les décisions d annulation = ACJ absolue = vaut pr tlm (effet erga omnes).
L annulation est rétroactive. Tt se passe comme si rien ne s était passé, disparition rétr
active de l acte. Cq difficiles. Parfois, l annulation pt ê très tardive (3, 4 ans en mo
yenne). Ds le cas d un fonctionnaire révoqué, il va falloir reconstituer sa carrière: dr
oit de retrouver son emploi, droit de bénéficier des avancements auxquels ils auraie
nt pu prétendre (à l ancienneté et au choix). On doit saisir des organismes consultatifs
qui donnent leur avis.
CE, 1925, RODIERE: indique précisément à l adm° ce qu elle doit faire pr reconstituer la ca
rière d un fonctionnaire. Ds sa concrétisation, ce droit est difficile.
On ne touche pas aux actes définitifs mais les actes non définitifs (= cx qui pvt ê en
core contestés car ils ont été pris il y a moins de 2 mois), directement liés à l annulatio
de l acte règlementaire sont annulés même s ils ont créé des droits.
- pr les actes individuels annulés par REP, il y a rétablissement de la situation a
ntérieure (cf RODIERE). Il est particulièrmt important de joindre des ccl afin d injon
ction de façon à ce que le juge adm indique à l adm° ce qu elle doit faire.
II/ AMENAGEMENTS DE LA PORTEE DES DECISIONS D ANNULATION
C est très récent. De tout tps, on a essayé d éviter les cq drastiques de la disparition ré
active de l acte jur.
A_ LA PRATIQUE DE LA VALIDATION LEGISLATIVE
Ex avec un concours annulé 8 ans après. L acte annulé fait l objet d une validation. Aussi
alidation des actes similaires.
CC, 22 juil. 80 y met un terme & fait de l indépendance du juge adm un PFRLR. De +,
l indépendance du CE est mise à mal par les lois de validation. CC accepte le principe
de la validation mais l encadre:
- il interdit de valider la décision adm annulée
- validation possible des actes subséquents à l acte annulé. Par ex: annulation
d un concours > on ne pt pas le valider, mais on pt valider les actes de nominatio
n à l issue du concours. Une condition: faut q la validation réponde à un IG.
CC lui-même encadré par la CEDH. Elle a mis son nez ds les validations lég au nom de l a
rt 6-1. CEDH, 28 oct 99, ZIELINSKI & PRADAL C/ FR. Une loi frçse de validation q l
e CC avait jugé conforme aux principes constit frçs n était pas conforme aux exigc de la
CEDH car le CC admet les validations pr motifs d IG et la CEDH n admet la validatio
n q pr des motifs impérieux d IG. Encadrement + ferme.
CE en tire les cq, Ass, 5 déc 97, Mme LAMBERT: ctrl de conventionalité d une loi de va
lidation p.r aux exigc du procès équitable. Il se met au diapason de la CEDH. Arrêt a
ntérieur à Zielinski CE avait perçu q le procès équitable imposait certaines choses.
B_ LA VOIE DE LA MODULATION DS LE TEMPS
CE, 11 mai 2004, assoc° AC! et autres [acé] Consécration d un pvr de modulation des effe
ts. Début de la transf° profonde du contentieux de l annulation. Juge adm met une limi
te à la rétroactivité des décisions annulées au nom de la sécurité jur. Le principe de léga
ouve sa consécration ds l annulation rétroactive mais il faut aussi prendre en compte
le principe de sécurité jur: CE, 24 mars 2006, sté KPMG: consécration contentieuse de ce
principe, de sa place déjà mise en exergue par AC!. Il est porté par le droit communa
utaire. Juge adm pt moduler à titre exceptionnel les cq manifestmt excessives pr d
es intérêts publics ou privés en cause des effets d une décision annulation.
2 éléments de contentieux:
1) l indemnisation du chômage (ampleur pol & sociale majeure!). La décision prise d agréer
des avenants à une convention sur le chômage déjà ancienne (2001-2003). L agrément tombe c
r illégale, la convention tombe, l indemnisation de milliers de chômeurs aussi. Le CE
module les effets car il dit: il y a annulation mais l agrément est considéré comme défini
tif en raison des graves incertitudes.
2) autre agrément d une convention à p. 2004: CE considère q l annulation qu il prononce de
l agrément de cette seconde convention commencera q 2 mois après l arrêt du CE. La raison:
la prise en compte de l intérêt de la continuité des versements d alloc° de chômage. Une a
lation rétroactive porterait une atteinte manifestement excessive. C Est-ce manifest
ement qui montre la modulation.
Qd il annule une décision, juge pt différer ds le tps = ça transforme l office d
u juge. Il doit dresser un bilan des effets qu emportent normalement l annulation, càd
la rétroactivité. Il doit être en parallèle l i de la disparition rétroactivité (intérêt d
lité) & de l autre, intérêt de la sécurité jur.
- Depuis, CE Sect., France TELECOM, 25 fév 2005: diffère ds le tps une décision de l aut
orité de régulation des télécom°.
-Aussi CE, Sté TECHNA S.A et autres, 6 déc 2005.
CCL = Depuis 15 ans, l office du juge a bien changé. Le pvr d injonction, la substitut
ion de motifs même qd pas de comptc liée de l adm° et ici, s interroge sur les cq d une dé
n.

CHAP.3 LE CONTENTIEUX DE LA RESP


Le contentieux de la resp c est LE contentieux de la pleine jur°
? contentieux de la légalité = «€vise à faire un procès à un acte€», contentieux objectif,
er l illégalité d un acte. Forme la + drastique ds le REP, aboutit à l annulation de l acte
à sa disparition de l ordonnancement jur.
DIVERSITE DES RECOURS DE PLEINE JUR°:
* La plupart st des contentieux subjectifs: st menés par des parties qui p
oursuivent la réparation de dmg qui leur st personnellmt causés. > cas des conten
tieux contractuels & quasi-d = D réparation à l adm° de préj qu elles ont subi du fait du c
ntrat ou d un dmg quelconque.
* caractère objectif: contentieux électoral, fiscal (un peu subj. car il y a
un i perso ds la contestation d une imposition).
PVRS + IMPORTANTS DU JUGE: allocation d&i, exercice de pvrs d annulation d une électio
n, de substitution le juge fiscal pt réformer l imposition exigée par l adm° fiscale. Ces
vrs importants expliquent que lorsqu on créé des AAI, on décide q les sanctions prononcées
relèveront en pleine jur du CE. On veut un juge qui puisse réformer les sanctions d
e ces autorités.
CONTENTIEUX CONTRACTUEL & QUASI-D= se caractérisent par la réparation d un dmg.

CONTENTIEUX
cocontractant
dispose d unCONTRACTUEL
recours
ne pt pas
contentieux
agir directement
contractuel
contre
devant
adm°JA ou JJ selon la natu
Personnes
re
RECOURS
du contrat,
Fait
ECARTE
compétentes
dusur
tiers
si la
FM pas
base
pr
ou former
faute
exonératoire
des fautes
ducecocontractant.
recours
commises
de pleine
par adm°.
jur° Seules les parties au co
ntrat
Ds certains cas, tiers peut former recours contre acte détachable du contr
at. Déféré préfectoral contre certains actes.. (à revoir)
CE, 2007, Sté tropic travaux signalisation: OUVERTURE AUX TIERS d un nouveau recours
de pleine jur° (certains tiers & certains contrats).
= les contrats à procédure = soumis à pub & MEC (marchés publics, DSP)
= pr les concurrents évincés de la ccl du contrat
= saisie du juge pr contester la validité du contrat ds les 2 mois de sa p
ublic°.
Certains ont vu là le plus fort séisme q le contentieux des contrats ait connu depui
s arrêt MARTIN car on permet à qqn qui n est pas partie de mettre son nez ds le contra
t.
C est un séisme limité pr le mmt. E° potentielle mais ce n est pas l avis de la doctrine ca
ce recours a le même objectif q le référé contractuel = respect des pub & MEC. Cette J
met un terme à la course des tiers qui pouvait avoir l annulation de l acte détachable.
PUIS fallait demander l annulation du c .C est désormais + simple. Les concurrents évincés
pparaissent comme une catégorie surprotégée.
PVRS DE MODULATION DU JUGE ADM: TROPIC marque l applic° ds le contentieux de pleine
jur° de ces pvrs.
La J AC! concernait un AAU (agrément ministériel). Ici, c est un contrat annulé par le j
uge du contrat. Au nom de la sécu jur, il considère qu il y a lieu de différer ds le tps
l annulation du contrat pr ne pas déstabiliser le contrat en cause (délai de 2 mois).
La N du c. ne permet pas d engager une resp c. mais une resp extracontract
uelle sur le fondement d un enrichissmt sans faute. Par ailleurs, ds le domaine de
construction, il y a un système de garantie qui n ouvre pas un contentieux de la re
sp contractuelle (système spécifique de garantie décennale des constructeurs).
La resp c. prévaut sur la resp q-d. C est la seule resp publique quasi-d.
SECTION I LES CARACTERES SPECIFIQUES DE LA RESP PUBLIQUE
Engagée pr les dmg causés aux particuliers; est aménagée par le juge; a des propres règles
(droit prétorien & autonome).
I/ LA GENERALISATION PRETORIENNE DE LA RESP PUBLIQUE
1) J. fin XIX, irresp de l Etat sauf exception prévue par la loi > Il y en a une mai
s elle est importante > loi de pluviôse an VIII qui concerne les dmg causés par les
travaux publics.
2) Puis EXCEPTIONS prévues par le juge. JJ compétent pr engager la resp de l Etat pr l
es dmg nés de la gestion de son domaine privé. De même, resp des CL pr les dmg causés >
JJ.
PQ CE REGIME? J. fin XIX, Etat assume des f° principalmt régaliennes. Or, le
principe qui prévaut (rappelé par Edouard Laferrière): «€le propre de la souveraineté est
e s imposer à tous sans compensation.€»
E° avec arrêt BLANCO, 8 fév 1873: principe de la resp de l Etat pr les dmg liés au fonctio
nmt de ses SP, il attribue ce contentieux de la resp publique au JA et le charge
de définir les règles de ce contentieux adm. Ds sa thèse, René Chapus précise q c est l ar
othschild de 1855 avait reconnu cette resp mais ce n était pas clair, a fallu une pri
se de cs.
Justice vient d ê déléguée au CE, prise d indépendance. CE présidée par un Républicain, III
encore née mais invocation d une démocratie pol. L ETAT en tire les cq en reconnaissant
ds l arrêt CAMES une resp à propos des accidents du T ds ses ateliers. C est une conjonc
ture juridictionnelle, pol particulière.
3) généralisation de cette resp publique (alors qu il était dit ds l arrêt BLANCO: «€la res
ni g, ni absolue.€») JA n a cessé de la dver de manière prétorienne. Elargismt porté par
CE, l admet ds des matières rétives (arrêt TOMASO-GRECO, en matière de police; des secteur
s de souveraineté).
Au-delà, dvt d une RSF: tt risque ds un 1er tps puis une resp simplement fon
dée sur la rupture de l égalité devant les charges publiques.
Généralisation esst prétorienne mais cela n exclut pas une def° des règles de resp par les
vrs publics & not par le législateur: ilest compétent pr fixer les règles de resp publ
iq (confié par art 34 C°: fixer les principes fondtx du régime des oblig° civiles).
LES OBLIG CIVILES = visent TTES les oblig° civiles et la resp dont on parle est u
ne resp civile (même si ne suit pas les règles de resp civile). C est une resp qui vis
e une oblig° civile = oblig° q doit honorer l adm° créancière pr le dmg qu elle a causé pr
rticulier ou PM.
CC, 7 NOV 89: impossib d irresp totale pénale ou civile (s agissait des immunités pr les
actes des parlementaires en mission). Censure en se fondant sur le principe d égali
té.
CC, 9 NOV 99: rapproche les 2 régimes de resp civile (art 1382 Cc & celle de la JA
): ttes 2 mettent en uvre l exigc constit de l art 4 DDHC: «€q tt fait quelconque de l H q
i cause à autrui un dmg oblige celui par qui elle est arrivée à le réparer€» + référence à
DDHC: principe d égalité des citoyens devant les charges publiques.
Intervention du juge pr mise en place un régime autonome de resp.
II/ L AUTONOMIE DU DROIT DE LA RESP PUBLIQUE
A_ PRINCIPE
BLANCO: la resp ne pt ê régie par les principes du Cc pr les rapports de particulier
s à particuliers. Elle a ses règles spéciales qui varient selon les besoins du service
et la nécessité de concilier les droits de l Etat avec les droits privés. TC écarte le Cc
, borne son applic° à un champ défini = important pvr normatif. Vient al
ors l énoncé de règles spéciales.
> essence même du droit public: néc de concilier des droits de l Etat/droits privés. Ccl
David fondatrices du droit adm.
TC, FEUTRY, 1918: dmg causés par le feu mis par un fou échappé. Bien que l ets psychiatr
iq relève du dpmt (CT), ce dmg doit aussi ê réglé selon les règles spéciales du DP = unific
u droit de la resp publique. Généralisation de la resp mais elle ne sera jms absolue
en raison des néc du service. BLANCO infirmé ds la notion de resp non-générale, confirmée
sur la notion «€d absolue€»
B_ EXCEPTIONS
La resp de l adm° pt ê gouvernée par le droit privé.
- EXCEPTIONS J
Applic° du JJ alors q dmg lié à une activité de l adm°:
- lorsqu est en cause la faute personnelle d un agent public (SOUS CERTAINES COND°)
- lorsqu est en cause un dmg du fonctionnement du SP de logistique judiciaire
- Avant arrêt Blanco: dmg ds la gestion du domaine privé d une CP = JJ.
- Certains dmg causés ds le SP, si service géré par des personnes privées ou SPIC.
- source du dmg ds une voie de fait ou une emprise irrégulière sur les propriétés privées
- EXCEPTIONS LEGALES
1) Loi du 5 avril 1937: contentieux des dmg causés aux élèves ds le cadre de l enseignmt
public = JJ. Bloc de comptc jud entendu très généreusement: champ élargi aux dmg causés p
ar les élèves, aux activités à l enseignmts & aux écoles privées sous contrat d assoc°.
E: faute liée à la mauvaise org° du service
2) loi du 31 déc 57: professeur TINC l a inspiré. Tous les contentieux des accidents c
ausés par les véhicules = JJ. Qq soit le véhicule (tondeuses autotractés), qq soit le dm
g, qq soit le contexte. Conception extensive de cette loi.
3) création des fonds d indemnisation & ont soustrait la comptc de la JA. Dvt pr répon
dre aux besoins des victimes des risques sociaux. 1ers datent des a.60 (fonds de
garantie des calamités agricoles, 95: fonds de garanties sur les risques naturels
majeurs).
Victimes du SIDA repris par un fonds + vaste: office nat d indemni° des acci
dents médicx (ONIAM) par loi 4 mars 02.
+ loi du 6 juillet 90 concerne les victimes d actes de terrorisme
+ loi du 23 déc 00: amiante.
Même si fonds, victimes pvt faire jouer les règles de la resp publiq.
SECTION II LES FAITS GENERATEURS PARTICULIERS DE LA RESP
Historiqmt, c est une RSF (loi 28 pluviôse an 8 le dit) en raison du risque créé les tra
vaux publics. Fondement irresp de l Eta = sa souveraineté ds l activité. Puis base d une r
upture d égalité devant les charges publiques.
Puis apparition tardive d une RPF: entraine distinction resp publique & la resp pr
ivée.
FONDEMENT RSF: le risque. Inspire auj la resp de la pssc publique.
Pr autant, la faute reste la fait générateur le + important. Par elle, on va saisir
le coupable, celui qui doit payer.
A côté de la faute, le juge doit rech si la resp pt ê engagée en son absence. C est un moy
en d OP.
I/ LA RPF
- le fait générateur doit ê une faute
- la faute doit prouvée
- il y a des degrés de faute
A_ LA QUALIFICATION DE LA FAUTE
Constituée par un "manqmt à une oblig° préexistante" [PLANIOL]. C'est donc p.r à un "stand
ard", un comportmt type, fixé soit par les textes, soit par le juge, qu'est mesuré l
'écart entre ce qui a été fait (ou pas) et ce qui aurait du l'être.
- fait d un agent ou une faute anonyme (un service de l adm°).
- la faute est le cs d'une illégalité
* d un simple fait matériel (oubli d instrument médical ds le corps d un malade, p
erte d un dossier, retard inadmissible)
* d une décision adm illégale (raisons de fond ou de forme). Tt acte adm illégal
est fautif.
B_ UNE FAUTE PROUVEE
Juge adm peut renverser la charge de la preuve pr rendre plus aisée l'indemn° de la
victime Elle n'a qu'à établir le LDC entre le fait du SP & le préj subi. Le doute bénéfici
e à la victime. 2 cas essentiels:
1) LES DMG ACCIDENTELS SUBIS PAR USAGERS D UN OUVRAGE PUBLIC: suffit de démontrer q
le préj subi est causalmt dû à cet équipmt. Tt tourne autour de la notion du défaut d'entr
etien normal. Ouvrage public est présumé mal-entretenu, victime n a qu à invoquer cette pré
omption. D autant + forte q la notion d usager et du défaut entretien normal st entend
ues largement.
2) DMG SUBIS PAR USAGERS DU SP OU DE CERTAINS EQUIPMTS: notamment l usager d un SP h
ospitalier. Un usager qui entre pcq il a mal à la tête et sort amputé d une jambe, juge
adm présume la faute de l adm°. Résultat / dmg subi hors de proportion avec les soins ch
erchés par l usager. Loi du 4 mars 2002 a confirme cette présomption de faute en
matière de soins médicx.
C_ LE DEGRE DE GRAVITE DE LA FAUTE
Il y en avait 3, il en reste 2: faute simple & faute lourde (faute qualifiée).
L'exigence de la faute lourde conduisait à de graves inéquités lorsq la victime subiss
ait un dmg important.
Significatif souci du juge adm de faciliter resp adm° en cas de faute. Au-delà, réduct
ion progressive de l exigc de faute lourde.
- EN MATIERE MEDICALE
actes médicaux
AVANT MTN (cx qui ne peuvent ê exécutés que par un médecin ou un chirurgien: diag, tr
aitement, opération; ou par un auxiliaire médical sous leur surveillance directe (an
esthésies,
soins infirmiers
perfusions)=
= fauteresp
simple
en (on
cas disait
de fauteq la
lourde
chirurgie était + compliquée)
Abandon par CE, 10 avril 92, époux V: une faute simple suffit pr engager la resp d
e l ets hospitalier même si pas d urgence particulière. Elle s apprécie p r. à l obligation
oyen. Souci d effacer
même siles
paseffets
de situation
d un comportement
difficile ou
scandaleux
pas d urgence,
(cf le GAJA).
faute simple (a
rrêt 29 Désormais,
avril 99, AGF)
art L 1142-1 Code santé publique (loi 4 mars 2002): les ets de sa
nté ne st resp des cq dmgeables d'actes de prévention, diag ou de soin qu'en cas de
faute.
Cela dit, la faute lourde n a pas disparu. Il y a des «€poches de résistance€de la faute l
ourde€» (commisr du gvt).
- EVOLUTION EN MATIERE DE POLICE
Abandon de sa conception d'irresp absolue en contradiction avec la D d'une garan
tie sociale sans cesse accrue
1) TOMASO-GRECCO, 10 fév 1905: admet le principe même de l'engagement de resp en mat
ière de police. Qqn à sa fenêtre en Tunisie est blessé par le tir d une balle d un gendarme
qui court après un toro ds la ville :D. Exigence de la faute lourde "pr éviter d'énerv
er (l'action de la police) par des menaces permanentes de complications contenti
euses".
> exigence gravement inéquitable. Pq sanction de la rédaction d'arrêté de police
alors q de nbx domaines similaires relevaient de la faute simple?
2) Puis distinction faute simple/faute lourde selon la nature de l opération de poli
ce.
> décision prise ds un bureau, le mec a du tps: faute simple
> sur le terrain, faute lourde.
3) Puis, CE, Ville de Paris c/ marabout, 20 dec 72: critère + astucieux qui tient à
la difficulté de la mesure: les difficultés q la police de la circulation rencontre à
paris n'exonère pas les services municpx de l'oblig° qu'ils ont de prendre les mesur
es appropriées, règlmtr ou d'exécution, pr q les interdictions édictées soient observées. L
insuffsc de dispo prises = faute lourde.
> Désormais, exigc faute simple pr action de secours en mer ou interventio
n des services d'incendie (activités difficiles)
De même pr police des édifices menaçant de ruine, police du bruit.
Autant d'étapes vers un abandon complet de la faute lourde qui n'a + de justif° sérieu
se.
4) Retour au critère d opération matérielle des décisions adm en 1995.
- EN MATIERE PENITENTIAIRE (dmg inter-détenus, suicides)
évidente difficulté de ce service, participe en outre du régalien > JA exigeait une fa
ute manifeste & d'une particulière gravité.
1) CE, Veuve Picard, 1971: faute lourde ds l'org° ou le fonctionnement du service
engage resp services pénitentiaires, q le dmg soit causé aux détenus ou à des personnes
extérieures.
> Picard: absence de faute lourde ds la surveillance des détenus, bien q l
'un d'entre eux ait tué un autre.
2) 23 mai 2003, Mme CHABBA: faute simple pr suicide ds un ets pénitentiaire à raison
d'une succession de fautes.
3) 9 juillet 2007,Delorme: resp adm° pr seule faute simple pr suicide du détenu mine
ur; applic° de la J Chabba mais au cas du mineur sans q joue la resp de la garde.
4) CE, Garde des sceaux contre Boussoir, 9 juillet 2008: engage la resp de l Etat
sur la base de la faute simple pr les dmg causés aux biens des détenus.
5) 17 dec 2008, garde des sceaux c/ Zaouiva: décès d un détenu lié à un incendie du matelas
par la codétenu. CE retient la faute simple de l Etat. Retient pluralité de fautes: ma
intien ds les prisons de ces matelas qui dégagent lors de leur combustion des fumées
particulièrmt toxiques, l impossibilité pr les surveillants de nuit d intervenir rapide
ment pr des cond° de sécurité.
Cette é° montre cmt le droit entre ds les prisons & la défaveur pr la faute lo
urde. Pas de + gde resp de la pssc publique.
CEDH a condamné la FR à de multiples reprises (2004, Slimani c/FR).
6) TA Rouen, mars 2008: détenus peuvent évoquer cette resp pr faute simple, non pas
en raison d incidents ponctuels, mais du fait des cond° actuelles de rétention attenta
toires aux libertés. TA s y est risqué garde des sceaux fait systématiqmt appel. On verra
si CE suivra.
De plus, il y a une sorte de décote de l indemnisation
> Souci du juge adm de faire pénétrer le droit dans les prisons: ctrl de légal
ité avec acceptation du ctrl de certaines mesures pourtant d ordre intérieur (Marie &
Hardouin) + sur le domaine de la resp: faute simple est suffisante.
- MÊME EVOLUTION PR LES SERVICES FISCAUX
Idée de souveraineté paralysa longtps mise en cause du fisc, bénéficiait d'un privilège co
ntesté. Puis resp engagée pr faute lourde ds le seul cadre du recouvrement de l'impôt:
le service fiscal rencontre des difficultés particulières de mise en oeuvre.
- Sect., Bourgeois, 27 juillet 90: resp simple de l adm° fiscale a suffi où une somme
10 fois supérieur à celle exigible avait été recouvrée à cause d'une simple saisie informat
que. MAIS J ult ont exigé la faute lourde.
CE, Tripot, 1999: resp du FISC q pr faute lourde en raison de la difficulté partic
ulière de l activité fiscale. Situation complexe du contribuable.
- lorsq dmg a pr origine autres activités du fisc, resp engagée en dehors de tte fau
te lourde.
IMPORTANCE DE LA FAUTE LOURDE DANS 2 SECTEURS:
- LES ACTIVITES DE CTRL.
L'insuffsc du ctrl qu'exerce une institution sur l'activité d'une autre entité pt ê so
urce de préj. N a pas renoncé à la faute lourde mais qq assouplissmts ds aff dramatiques
(demeurent des cas particuliers)
> aff du sang contaminé: resp de l Etat pr faute simple du fait du dmg provo
qué par la transfusion sanguine: défaut de ctrl de l Etat sur les centres (CE, 9 avril
93, aff D. B et G.). Pression qui s exerce sur le CE
> Idem en matière d amiante: Ass, 3 mars 2004, min de l emploi contre BODELLA:
resp de l Etat pr ne pas avoir ctrl les ets ds lesquels els salariés ont été exposé du fa
it de leur activité à l amiante: resp des employeurs = faute simple tenant à la carence
de l Etat.
MAINTIEN DE LA FAUTE LOURDE
Le CE distingue de façon tradi:
> le dmg causé au tiers par le mauvais exercice du ctrl
Ass, 29 mars 46, Caisse dptale d assurances sociales de Meurthe et Moselle (GAJA):
dmg causés aux tiers soit ici la caisse d assurance. Dmg d ordre financier lié à la sousc
ription d emprunt émis par un ets public municipal (Caisse de Crédit municipal de Bayo
nne). On appelle cette caisse «€le mont de piét逻. Concerne l aff Stavisky La caisse de cr
ds des cond° frauduleuses. La caisse de Meurthe est en difficulté: engage la resp d
e la caisse de Bayonne et de l Etat pr ne pas avoir ctrl suffsmt. Cet arrêt concerne
l engagement de resp de l Etat pr défaut de ctrl. Le CE engage la resp de l Etat sur la
base de la faute lourde car il est très difficile de demander à l Etat de précisément l en
emble de ses ets.
> le dmg causé aux PM ctrlées.
Exigc de la faute lourde aussi ds le cadre de ctrl de l Etat sur les CT: 2000, Min
istre de l équipmt et commune de Saint Florent.
Lorsq l autorité de ctrl agit ds le cadre de son pvr de substitution, la resp est ce
lle de la CL: Ass, Commune de Saint Servan, 24 juin 1949. 2 réserves à cette resp lo
cale:
1) lorsque le préfet s abstient d exercer son ctrl alors qu il y ait tenu puisqu on lui a
donné ce pvr pr l exercer, ce défaut d exercice engagera la resp de l Etat sur la base de
la faute lourde: CE Sect, 14 déc 62, Doublet. Codif° auj à l art L 2215 CGCT.
2) exercice illégal du ctrl: le préfet se substitue au maire au motif qu il ne fait ri
en, mais le préfet omet de mettre en demeure le maire d exercer son pvr de police (A
rt L 2216-1 CGCT). Maintien de la resp de l Etat sur le fondement de la faute lour
de.
? Autre extension ds le cadre de défaut de ctrl des autorités de régulation agissant a
u nom de l Etat ou non. Depuis a.90, nssc de ces autorités. L HADOPI; la Commission ba
ncaire; l AMF Si elles exercent mal leur activité de ctrl, il peut y avoir engagement
de la resp de l Etat si elles n ont pas la PJ sur base de la faute lourde.
> Ministre de l éco et des finances contre Mme Kechichian, 2001: personne do
nt i financiers mis en cause par l affaire du Crédit Lyonnais. Elle engage la resp d
e l Etat du fait du défaut de ctrl exercé par la Commission bancaire qui n a pas une per
sonnalité propre.
? activité de ctrl pt ê source de dmg pr l organisme ctrlé: faute lourde maintenue. J cl
assique, 2 ans après Stavisky: CE, Commune de Champigny, 27 déc 48. Commune met en c
ause la resp de l Etat pr carence ds l exercice de la tutelle sur elle-même. Elle est
victime de détournmt de fonds par le receveur municipal.
- DMG DU FAIT DU FONCTIONNEMENT DE LA JUSTICE
Délicat en raison de sa présence de la justice au coeur de l'Etat. Oblige le juge à se
condamner lui-même, remise en cause de l'ACJ. Par ses dysfonctionmts pt causer de
s dmg aux justiciables.
Distinction entre justice judiciaire & JA. Ce n est q très tardivmt qu on passe d un régim
e d irresp à un régime de resp.
* DU FAIT DU SERVICE JUDICIAIRE
Resp de l'Etat engagée q sur la base de textes exprès mettant en place régime spécifiq d
'indemn°. Des décisions de justice pouvaient donner lieu à des procédures de révision ou p
rocédure de prise à partie pr faute grave du magistrat ds l exercice de ses f°.
Art 626 CPP: possibilité pr une personne qui a été condamnée & reconnue innocent
e de demander une indemnisation.
Depuis 1970, art 645 CPP: en cas de non-lieu, indemnisation des victimes
de détention provisoire.
Loi 5 juil. 1972, codifiée à l art 141-1 COJ: disposition très importante mais t
ardive. Admission de la resp de l Etat pr fonctionnemt défectueux du SP de la justic
e (compétc du JJ). Fin du principe d irresp. législateur entend faciliter indemn° mais i
l faut:
1) soit une faute lourde. CdC°, 96: une erreur tellement grossière qu un fonctionnaire
de justice ou magistrat normalmt soucieux de ses devoirs n y aurait été entrainé. Aff G
régory, Ass pln, 23 fév 2001 & aff Villemin en 2004: déficience caractérisé par un fait qu
i traduit l inaptitude du SJ de la justice. Après avoir été stricte en 96, CdC° tend à rete
ir "une simple déficience caractérisée par un fait ou une série de faits traduisant l'in
aptitude du SP de la jsutice à remplir la mission dont il est investi."
2) un déni de justice: fait qu un officier judiciaire refuse de répondre d une enquête, ne
pas statuer ds un délai raisonnable (+ de 2 ans d attente devant la c.a Paris = fon
ctionmt défectueux).
JA adopte un principe de resp pr RSF: base du risque auquel est exposé tt collabo
rateur occasionnel du SP = Civ 2è, 23 nov 56, Trésor Public c. Dr Giry (1ère applic° par
CdC° pr RSF à ce médecin). A été appelé par la police pr porter secours à des personnes in
iquées. Intervention ds le cadre d une opé de PJ & on le considère comme un collaborateu
r occasionnel du SP judiciaire. Dès lors, il ne pt demander une indemni° qu au JJ.
* DU FAIT DU SERVICE ADMINISTRATIF
Tjs conception autonomiste du DA: refus applic° loi 1972 à la JA (esprit Blanco, reègl
es propres de la resp adm).
Tardivemt, rompt avec le principe d'irresp absolue applicable aux actes détachable
s de la f° juridictionnelle, arrêt Ass Darmon, 29 dec 1978 admet pr ces mesures qu'u
ne "faute lourde commise ds l'exercice de la f° juridictionnelle par une jur° adm es
t susceptible d'ouvrir droit à indemnité."
Cette possibilité d engager la resp de l Etat ne pt pas concerner le c ur même d une décisi
de justice; présupposition q les mécanismes de l'appel ou de la cassation ne sauraie
nt laisser de telles fautes se produire. Cette solution conduit à interdire
tte discussion sur le plan de la resp du juge adm, même décisions gravement erronées.
EXCEPTION SI ST EN CAUSE APPLICATION REGLES COMMUNAUTAIRES: J Darmon nuancée lorsq
u on est en présence d une décision de justice caractérisant une violation du droit comm.
CJCE bcp + exigeante: 30 sept 2003, affaire Köller c/ Autriche. La resp des Etats
devait ê engagée pr tte violation caractérisée du droit communautaire ayant pr objet de
conférer des droits aux particuliers.
? CEDH considère qu il y a violation de la CEDH lorsque la justice est rendue au-delà
d un délai raisonnable (art 6): 28 juin 02, garde des sceaux c./ MAGIERA (procédure qu
i avait duré 7 ans; engage la resp de l'Etat).
? invocation possible du délai raisonnable même si le procès n est pas fini (CE, 25 janv
2006, POTCHOU).
Pr la JJ, loi de 72 y voit un délit judiciaire, JA y voit une faute simple
.
? S agissant du SP de la JJ ou JA, la seule resp qui peut être engagée est celle de l Et
at, seul l Etat détient le pvr de punir. Ainsi, 27 fev 2004, Mme Popin: la resp du s
eul Etat peut ê engagée du fait de dysfonctionnements ds la justice universitaire: s a
gissait de la contestation d une mesure de sanction d un conseil d université qui a la P
J.
II/ LA RSF
? 1ère forme de resp adm reconnue (loi pluviôse an VIII). Resp des PP puisse ê engagée s
ans faute sur la base du risque q font courir les PP du fait des travaux publics
. C est compréhensif car le propre de l Etat souverain c est de ne pas ê resp, il ne pt pa
s commettre une faute.
? 2ème fait générateur: La rupture de l égalité devant les charges publiques.
C est un PGD dont la violation fonde l annulation d une décision prise sans resp
ecter ce principe.
Idée: il y a des activités d IG qui pvt créer un dmg anormal & spécial à des person
es. Les collectivités trouvent un avantage ds ses activités, dès lors, normal qu'elles
réparent le dmg causé de façon particulière à tel ou tel membre.
? 3ème fait générateur récent: LA RESP DU GARDIEN.
? FONDEMENT COMMUN? indemnisation pcq la personne est ds une situation anormale.
La notion d anormalité caractérise les 2 1ers faits générateurs mais ne marche pas pr le
dernier = pas de fondmt commun.
Cette RSF reste marginale. Le JA va d abord examiner la RPF. S il ne trouve pas de f
aute, examen d office de la RSF.
Néanmoins, RSF n a cessé de s étendre = volonté du JA de fav la réparation du préj + signe
JA assure la resp des actes: c est un progrès de l EDD.
A_ LA RESP PR RISQUE
Resp particulièrmt avantageuse pr la victime: - pas de preuve à apporter (= RSF)
- pas d anormalité du préj à démontrer: el
le tient ici à la situation de risque.
RESP PLUTOT RETENUE QD la victime est un tiers p.r au service à l origine du dmg (généra
lmt le cas). 4 domaines principx:
1) LES DMG ACCIDENTELS DE TRAVAUX PUBLICS CAUSES AUX TIERS
depuis loi de pluviôse an VIII. Q°: cmt savoir si le dmg invoqué par la victime touche
la personne en tant q tiers ou en tant qu usager? L usager victime d un dmg accidente
l lié à un ouvrage public ou T public ne pourra engager qu une RPF. Tiers > RSF.
Si dmg causé par un truc pas incorporé à la voie publique, un cable par ex. On utilise
pas le SP de l électricité ^^ alors on est un tiers. Resp du fait de l ouvrage public m
ais en tant q tiers.
2) DMG CAUSES PAR LES ARMES A FEU
CE, 24 juin 49, Consorts Lecomte & Daramy: victimes de balles perdues ds le cadr
e d une opé de PJ. 2 obs°:
* elles st tiers p. r à l opé, même situation q Tomaso G. St tiers mais progrès JA
: on retient la resp sur la base du risque.
* Situation anormale qui implique une resp + facilement engagée (RSF). Il
faut ê en présence d une arme à feu ou + précisément d un engin qui présente un danger.
CE, 27 juil. 51, Mme AUBERGé: personne poursuivie par les autorités de police, a reçu
une balle > tjs hypo de la faute lourde.
CE, BAUD & TC, 51, NOUALEK: opé de PJ = compétence JJ. Reprend les principes posés par
la JA.
CdC°, 10 juin 86, Consorts Pourcelle: resp de l Etat pr des balles perdues qui avaie
nt blessé des tiers ds opé de PJ, provoque des dmg excédant par leur gravité les charges
normalmt supportés par les particuliers. Rupture ds l égalité ici retenue.
3) LES PRODUITS DANGEREUX.
CE, 28 mars 1919, Regnault-Desroziers: explosion de munitions durant 1GM, causen
t un grd nb de morts & blessés. CE retient la notion d ouvrage public dangereux. Fon
dé sur les risques anormaux de voisinage occasionés aux tiers
Ministre de l équipement c Dalleau, 73: Auj, on assimile un ouvrage public dangereu
x les portions de route particulièrmt dangereuses; routes exposée à des éboulements cons
tants en raison de la config° des lieux et de la nature du terrain.
CE Ass, 26 mai 95, Consorts NJP (Nguyen, Jouan, Pavan), aff du sang contaminé: tra
nsmission du virus du SIDA en transfusant un produit dangereux (le sang): «€st resp,
même en l absence de faute, des cq dommageables de la mauvaise qualité des pdts fourn
is.€»
4) LES METHODES DANGEREUSES (notamment pr les tiers)
Usage par des CP de méthodes libérales de rééducation = apparition en 1956 à propos de pla
cement judiciaire de mineurs délinquants. Lorsq certains d entre eux ont commis cert
ains dmg, ont posé le pb de l indemnisation du dmg causé
Sect., Ministre de la Justice c. Sieur Thouzellier, 1956: tiers en situation dan
gereuse du fait du danger de ces méthodes; l Etat doit répondre des dmg causés par les p
ensionnaires d un ets d éducation surveillée.
Extension à l égard des mineurs non délinquants.
1981, Ministre de la justice c/ Theys: élargismt aux détenus; dmg causés lors de leur
permission de sortie
67, Dpmt de la Moselle: extension aux malades mentaux bénéficiant également de ces métho
des.
Abandon de cette J pr les mineurs: substitution du fondement de la resp
du gardien.
- CAS D'ALEAS THERAPEUTIQUES
CE Ass. 9 avril 93, BIANCHI: en présence d un acte médical banal, anesthésie nécessaire au
traitement. "Lorsqu'un acte médical néc au diagnostic ou au traitmt du malade présent
e un risque dont l'existence est connue mais dont la réalisation est exceptionnell
e et dont aucune raison ne permet de penser q la patient y soit particulièrmt expo
sé, la resp du SP hospitalier est engagée si l'exécution de cet acte est la cause dire
cte de dmg sans rapport avec l'état initial du patient comme avec l'é° prévisible de cet
état, et présentant un caractère d'extrême gravité".
CE retient la resp pr l aléa thérapeutiq. Idée de risque.
? Elargismt avec CE, 3 nov 97, Hôpital Joseph Imbert D Arles:"l'acte médical a été pratiqué
lors d'une intervention dépourvue de fin thérapeutique". Concerne aussi une anesthésie
sauf qu elle n intervenait pas ds le cadre d un traitmt médical mais d un rite religieux
(circoncision). Il meurt à l issue de l anesthésie. Transposition de la J Bianchi à cette
hypo, CE ne fait pas de différence entre finalité curative ou autre. Protection intére
ssante et particulière de la resp religieuse.
? Loi du 4 mars 2002 admet l indemnisation de l aléa thérapeutiq: réparation par un fonds
d indemnisation (ONIAM: EPA qui indemnise au nom de la solidarité nationale): anesthés
ie, infections nosocomiales. A presque aspiré le fonds SIDA.
5°) SITUATION DANGEREUSE
- SITUATION DES COLLABORATEURS PERMANENTS DU SP
CE Ass, 6 nov 68, Dame SAULZE: institutrice enceinte, contracte la rubéole qu avait
l un de ses élèves. L enfant va subir un dmg, CE indemnise sur la base de la situation d
angereuse; a été exposée à cette contagion particulière. Code de Santé publiq a repris cett
disposition: RSF pr faute lié à la situation dangereuse (art 311-9).
La J a d abord concerné les personnes qui travaillaient pr le compte des PP & victim
es de dmg ds le cadre de leur activité prof (ouvriers de l adm°).
> CAMES, 21 juin 1895: CE a d abord reconnu une resp pr risque de l Etat du
fait du dmg causé par son personnel ds les ateliers de l Etat. J très importante du pt
de vue de la protection du T.
> Par extension, règles reprises en droit du T pr les E privées.
> Auj, cette J pr les agents publics est moins intéressante car mise en pl
ace d une législation de protection des personnes victimes d accidents du T, prévoit un
régime de réparation forfaitaire.
- SITUATION DES COLLABORATEURS OCCASIONNELS DU SP
Théorie prétorienne, résulte de CE, 22 NOV 1946, Commune de Saint Priest La plaine (GA
JA).
- une collaboration réelle, effective, directe: pas simplement qqn à côté qui regarde ce
qui se passe.
- une collaboration soit justifiée. Admission initiative d un particulier si cette i
ntervention est utile, en particulier en cas d urgence.
> CE, Commune de Grigny, 57: médecin qui intervient de son propre chef > i
ntervention comme collaborateur occaz du SP de secours SP pas organisé mais ça marche
!
> 77, Commune de COGGIA (homme porte secours au cousin de sa femme qui s
e noie) & 22 juin 1984, Mme NICOLAÏ: Les liens de solidarité ne font pas disparaitre
la collab° occas au SP.
6°) RESP DU FAIT DES ATTROUPEMENTS
Régime légal. Intéressant pr son origine historique. Sous la rév°, habitants devront répare
ensemble les dmg causés à l occasion d attroupements. Législateur est intervenu avec gde
loi munic de 1884, prévoit une resp pr risque.
> Attroupmts justifient la réparation par les communes. En cas de pb, liti
ge devant JJ. C est le droit pdt tt le XX.
Avec lois de décentralisation, 1ère modif° avec loi du 7 janv 83: les communes ne st +
resp, l Etat l est (= budget de l Etat).
Art L 2216-3 CGCT auj. C est devenu un contentieux adm depuis loi du 9 janv 86.
Cette lég° a donné lieu à du contentieux adm & important.
Avis du CE Ass, 6 avril 90, Cofiroute & SNCF: il est GAJA, c est rare! Q°: p
récision des cond° d applic° de la lég°.
1) crimes & délits. Casser une vitrine ds une manif = délit, permet applic° de l attroup
mt, regpmt concerté de personnes.
2) force ouverte ou violences
3) attroupmts ou rassemblements: peu importe la qualité de la victime, tiers ou ma
nifestants. C est intéressant p.r au régime de la police qui lui fait la ?. Le préj n a pa
s besoin d ê anormal ou spécial; l attroupmt suffit.
Sect, 29 dec 00, AGF: réparation de préj commercial liés à des violences urbaine
s.
B_ LA RESP PR RUPTURE D EGALITE DES CHARGES
- DMG PERMANENTS DE TRAVAUX PUBLICS OU LIES A UN OUVRAGE PUBLIC
Champ le + ancien, très large: resp pt concerner aussi bien des tiers q des usager
s, encore faut il se prévaloir d un dmg spécial ou anormal.
CE, 61, Commune de Vic Feuzansac: une personne a une maison sur une place bordée d a
rbres. Veut réparation des dmg causés par les platanes incorporés à la voie publique. Il
n y a pas ni anormalité ni spécialité au sens d individualisation du dmg.
Par ex, on pourra invoquer les dmg qui durent du fait de travx publics o
u liés à des ouvrage publics: dmg liés à des émanations, pb de fumée, de bruit. Le JA retie
t q lorsq l activité commerciale est gênée par des dmg permanents de ce type, juge adm r
etient l anormalité et la spécialité du dmg qui si perte du chiffre d aff de l ordre de 30%
- DMG LIES AUX DECISIONS IRREGULIERES DE L'ADM°
Sont légales mais posent des dmg particuliers.
* DECISION REGLEMENTAIRE (portée g & impersonnelle)
Sera difficile de se prévaloir d un dmg anormal et spécial. Ca peut arriver: aff de 63
, cncerne un cirque: déplacement de la route qui mène au cirque. Dame avec une petit
e boutique de souvenirs doit la fermer puisq la route est déplacée: le dmg spécial & a
normal est retenu.
* DECISION INDIVIDUELLE
Juge accepte d engager la RSF + facilement. Cond° de spécialité + facilmt remplie. Illus
tration particulière: décision indiv de refus de l adm° d apporter le concours de la force
publique à l exécution des décisions de justice.
CE, Couitéas, 30 nov 23: grd proprio de tunisien qui voit espaces de sa pr
opriété occupés: il a un jugement. Indemnisation du CE car celui lui créé un dmg spécial.
Ass, Sté cartonnerie Saint Charles, 3 juin 38: ce n est plus un propriétaire q
ui défend sa propriété mais un chef d E bénéficie d une décision de justice pr expulser. Pb
savoir si préj anormal et spécial? Si décision légale? Pr quels motifs pr ne pas exécuter
des décisions de justice? Ici, des mesures de troubles à l OP sont suffisants
CEDH & CJCE sont soucieux de l exécution des décisions de justice.
CEDH, 97, Hornsby c/ GRECE: c est un élément du procès équitable.
De son côté, CC, 29 juillet 98, loi sur l exclusion: les circ except tenant à la
sauvgd de l OP peuvent fonder le refus d exécuter une décision de justice.
- DMG DU FAIT DES LOIS & CONV° INTERNAT:
place pr une resp pr rupture de l égalité devant CP: faut anormalité du dmg. Le JA a dvé c
ette resp.
* DU FAIT DES LOIS
Cmt admettre la resp de l Etat législateur? L exp° «€souv nat€» peut elle fonder cette resp
? CE Ass, Sté La Fleurette, 14 janvier 38: une loi avait eu pr effet d interdire l us
age de certains matérx pr la confection de certains pdts. Or cette sté en faisait un
usage important. Juge décide q l'Etat est tenu de réparer le préj indptmt de tte faut
e. COND°:
- que la loi n ait pas exclu la réparation
- q la loi créé un préj spécial & anormal (cond° particulière rigoureuse. D
coup, ça ne marchera quasiment jms)
2 EVOLUTIONS liées à la remise en cause contemporaine de la souveraineté:
1) la loi ne pt plus exclure tte indemnisation: CC, 10 janv 2001: rappelle la fo
rce du principe constit d égalité devant les charges publiques fondée sur art 13 DDHC. L
a 1ère cond° doit ê comprise très simplement. Lorsq pr des raisons incontestables d'OG e
lle impose des charges particulières à certaines catégories de pers, préj qu'elles subis
sent doit ê réparé en cas de rupture caractérisée de l'égalité devant les charges publiques
uf si l'éco g du texte l'en empêche.
= possibilité de D indemnisation même sans dispo expresses de la loi.
2) E° COMMUNAUTAIRE: dès lors q le droit interne prévoit une transposition par le législ
ateur, CJCE impose depuis 19 nov 1991, aff Frankovich & Mme Bonifaci q l Etat soit
déclaré resp en cas de non transpo° ou transpo° incorrecte même si c est le fait du législ
ur. Difficulté pr la FR
CE esquive: ce n est pas l Etat qui n a pas transposé la directive communautaire
, c est le gvt ds les réglemts d applic° de la loi qui n a pas respecté les directives comm
Sté Arizona Product & Philippe Maurice, juil. 1992: 2 stés de tabac contestent le p
rix du tabac en FR. Violation du droit comm par la lég° frçs en matière de tabac. Pr ne
pas avoir à reconnaitre la resp de l Etat législateur, CE dit que la ministre des fina
nces a pris un arrêté d applic° de la loi: faute du pvr reglmtr, violation du droit comm
par le réglmts d applic° de la loi & resp de la loi du fait du réglmt illégal.
3) CE, 8 fév 2007, Gardedieu: engagement de la resp de l Etat du fait d une loi de val
idation. Peut-on engager la resp de l Etat du fait d une loi contraire au droit de l
a CEDH? OUI ds une aff très compliquée: il y a une resp du fait des lois pr rupture ég
alité devant charges publiq (rappel de la J la Fleurette).
2ème considérant: en raison des oblig° qui st les siennes, la resp de l Etat du
fait des lois est susc d ê engagé pr réparer l ensemble des préj qui résulte de l intervent
ne loi.
Difficulté: 1ère considérant fondmt = rupture égalité.
2ème considérant: resp qui tient à la méconssc par la loi à la conv° intern
tionale > inconventionnalité de la loi. Cette illégalité (CE évite le mot) entraine un d
roit à réparation pr tt préj (bien au-delà de la J Lafleurette). Le fondement =? Au sens
de la prof, on reste ds le RSF; peut être une nouvelle forme de RSF. CE retie
nt une resp qui tient à une violation du droit internat, très largmt conçue car tt mot
if peut ê invoqué. La doctrine ne retient pas tjrs cette interprétation (ds le précis, F
rier retient une RPF).
* DU FAIT DES CONVENTIONS INTERNATIONALES
Cie générale des radioélectrique, 30 mars 66: transposition de LaFleurette. On retrouv
e une réparation pr préj spécial et anormal (peu de chance pr qu une conv° cause un tel pré
). 2 applic° positives:
1) Dame Durgat, 1976: protection d un locataire, diplomate. Conv° internationale le
protège & proprio ne pt pas obtenir le remboursmt. Engagement RSF de l'Etat français
possible.
2) Almayrac, 2004: agent d Air Afrique est licencié sans d&i. Fait valoir q la conv° i
nternationale lui porte préj. Cet arrêt précise qu'il suffit q le traité soit entré en vig
ueur, pas besoin qu'il soit régulièrmt incorporé ds l'ordre interne.
C_ LA GARDE
Rappelle la resp du fait des choses q l on a sous sa garde (art 1384, al 1 Cc) étend
ue par la CdC° resp du fait d autrui (personne q l on a sous sa garde). Idée du gardien
s illustre récemment en DA. J qui répond à un souci de fav la réparation, protéger les vict
mes + souci d unif° du contentieux adm p.r au contentieux jud. Au sein même du content
ieux adm, souci d unifier la resp du gardien qq soit la resp de la personne qu il a
sous sa garde.
CE Sect, 11 fév 2005, GIE AXA COURTAGE: réparation d un dmg causé par un mineur
qui a fait l objet de placement jud au titre de l assistance éducative. J. l affaire AXA
, on considérait alors q la resp de la CP concernée qui avait en charge le mineur (=
l Etat) = resp engagée sur la base d une faute présumée. Avec AXA, RSF du fait d autrui. E
prunt au droit civil mais pas reprise de l article 1384 (CE autonome!^^). Admet q
cette resp du gardien peut ê atténuée voire supprimée par les causes exonératoires: FM ou
faute de la victime (mais pas le fait du tiers).
J Thouzellier: extension aux mineurs placés judiciairement pcq délinquants a
u titre de l ordnc du 2 fév 45.
Abandon J Thouzellier. Le mineur délinquant placé ds de telles cond° va, s il cause un d
mg, engager la resp du gardien.
Sect, 1er fév 2006, Garde des sceaux c. Mutuelle des instituteurs de FR: a
pplic° de la théorie de la garde aux mesures judiciaires de placement (titre assista
nce éducative ou mineur déjà délinquant).
Avec arrêt du 26 mai 08, Dpmt des Côtes d Armor, extension aux placements de m
ineurs à la demande des parents. Si c est un ets public dpmtal, resp du dpmt.
? J pas étendue à d autres q des mineurs; pas d extension aux mineurs en prison (ne st p
as sous la garde de l adm° pénitentiaire).
? 3 éléments pr qu il y ait garde: organiser, de diriger et de ctrler la vie du mineur
durant la durée de sa prise en charge.
? La pers resp n est pas nécessairmt l Etat.
? Au-delà de cette resp du gardien du fait des mineurs sous sa garde, cette J a égal
ement été retenue pr des objets sous la garde, des ouvrages: CE, 3 mai 2007, Ministr
e de l Ecologie et du dvt durable.
SECTION III REGLES PARTICULIERES DE MISE EN OEUVRE
I/ LA CHARGE DE LA REPARATION
Q° des relations entre l adm° et la victime, oblig° des PP à la dette.
Aussi relations qui se nouent à l intérieur de l adm° > q° de la contribution à la dette (c
RIER). Svt relations triangulaires: victimes/adm°/un agent.
Cmt doit s opérer la répartition de la dette entre cx qui ont joué un rôle ds la commissio
n des faits.
A_ L OBLIGATION A LA DETTE
1°) L IMPUTABILITE
La victime pt parfois avoir des difficultés ou tous cx qui st subrogés ds ses droits
(ses ayant-droits ).
- LA SOURCE PRINCIPALE DU DMG
A charge de celle-ci de se retourner contre les PP qui ont pu participer à ce dmg.
Volonté de fav l action en réparation.
Simplific° tâche victime: admission d une resp solidaire si plrs PP ont commis un dmg
(9 avril 93, G, D et M à propos de la transfusion sanguine). Resp de l Etat engagée ca
r il est resp de l org du SP des centres de transfusions sanguines sans examiner c
es centres. On estime qu il y a une étroite collaboration entre eux.
La DSP = le resp du dmg est le délégataire. S il est insolvable, délégant peut ê appelé à r
Dmg de travaux publics= victime pt rech la resp du dmg devant la JA, peut aussi
mettre en cause la resp de l E privée qui a réalisé les travaux devant la JJ (arrêt TC, 13
juin 80, Douieb c. Stockos).
2°) CUMUL EVENTUEL DE FAUTES
Q° + délicate. Réparation demandée à l agent ou à l adm°? Historique de la q°:
1) la C° de l an VIII, art 75: on pt poursuivre agents adm° qu après autorisation du CE (C
E pas chargée de la JA). Benjamin Constant considère qu il y a un régime de droit public
peu satisfaisant. Conteste l extrême protection des agents publics.
2) Contestation bat son plein: en dépit des remplacements des C° par d autres C°, perdur
e cette protection des fonctionnaires comme protection légale j. 1870.
3) Suppression de cette garantie par décret de 1870.
- DISTINCTION FAUTE PERSONNELLE/FAUTE DE SERVICE
Puis pb: un directeur de journal, Pelletier, voit son journal saisi par autorités
militaires ds le cadre de l état de siège. Il veut poursuivre l agent de l adm° qui a été à
e de ce dmg via cette saisie: TC, 30 juillet 1873, Pelletier: n a pas oublié complètmt
la garantie des fonctionnaires. Il distingue la faute personnelle de l agent et l
a faute de l adm° (faute de service). TC estime q le préfet, ds le cadre de la loi sur
l état de siège, agit comme agent de l adm°. Sa seule faute est une faute de service just
ifiant q ne soit engagée q la resp de l adm°.
? Q°: alors qu on a identifié une décision prise par un agent de l adm°, qd considère t-on
a commis une faute personnelle?
Edouard Laferrière ds une note sous l arrêt du 5 mai 1877, TC, Laumonnier-Carriol: il
donne une def° (gde célébrité)
> faute perso = faute qui révèle l homme avec ses faiblesses, ses passions, se
s imprudences.
> faute de service = acte impersonnel d un administrateur + ou - sujet à l err
eur.

- FAUTE PERSONNELLE PDT LE SERVICE: commission de faits qui relève


nt de l homme non-administrateur.
- Maire prend une décision animée d une intention malveillante à l égard d une personne, ex
e animosité personnelle.
- agent public injurieux à l égard des administrés
- FORMES DE LA FAUTE DE SERVICE
* totalement anonyme
* faute d un agent individualisé mais dont le comportmt est
celui d un agent sujet à l erreur.
> Cette faute perso ne se confond pas tjrs: peut être dissocié de la faute pénale, de
la faute disciplinaire, de la voie de fait.
> FAUTE PENALE: coups et blessures involontaires. Puisqu il n y a pas eu de volonté, i
l n y a pas de faute personnelle mais une faute de service (TC, 1935, Thépaz). Cycli
ste heurté par un camion militaire. Il veut engager la resp de l adm°. Conducteur du c
amion a eu une amende par jur° pénale. L accident engage t-il sa resp ou celle de l Etat
sur le plan civil? Il y a dissociation de la faute pénale et de la faute personne
lle.
> Une faute personnelle n entrainera pas néc le prononcé d une faute disciplinaire et vi
ce versa.
- FAUTE PERSONNELLE / LA VOIE DE FAIT
TC, 8 avril 1935, Action Française: le proprio demande réparation de journaux saisis
. Il y a voie de fait dc comptc JJ. Pb qui se pose: peut-on engager une resp sur
la base d une faute perso? TC considère q la saisie de journx ne relève pas en l espèce d
e la faute perso, erreur commise par préfet, fait d un administrateur rattaché à l erreur
alors même que ce soit une voie de fait.
> Pour une faute perso, il faut vrmt qu il y ait une manif° d un excès de comportmt, tro
p forte sensibilité de l agent.
- LE CUMUL DE FAUTES
Progression J qui va ds le sens d une J fav à la victime, dvt + large à travers la théor
ie des cumuls de faute et cumuls de resp. Mise en uvre rapidement: choix de la vi
ctime de poursuivre l adm° ou son agent.
CE, 3 fév 1911, Anguet: entre ds un bureau de poste en fin de journée. Se fait éjecter
un peu brutalmt par un agent au motif q c est l heure de fermeture. CE considère qu il
y a à la fois faute personnelle et faute de service:
> faute perso ds la mesure où un agent de bureau de poste s est montré particu
lièrmt violent
> faute de service car pb d horaires de fermeture du bureau.
CE laisse le choix à la victime: soit de D réparation totalement à l Etat resp du SP ou à
l agent pr la faute perso.
- LE CUMUL DE RESP
Admis indpmt du cumul de fautes. CE le décide de façon très protectrice pr la victime.
CE, 26 juil. 1918, Epoux Lemonnier: fête foraine organisée par un maire. Stand de ti
r placé derrière une promenade. Les balles st susceptibles de percuter des personnes
. Affaire donne lieu à contentieux. La personne victime va engager la resp de la c
ommune pr l org° de cette fête. Ccl Léon Blum. CE retient la possib de cumul de resp: il
n y a pas une faute mais un seul fait: le fait du maire qui a autorisé l installation
de ce stand de tir de manière dangereuse. Alors, «€si la faute se détache peut-être du se
rvice, le service ne se détache pas de la faute€» = pr le CE, lorsqu une faute est commi
se ds le service ou ds le cadre du service, la faute personnelle du maire ne se
détache pas. Par cqt, la victime va pvr engager la resp soit de la commune ou de l a
gent.
FAIT UNIQUE QUI PERMET UN CUMUL DE RESP:
Ass, 18 nov 1949, Dlle Mimeur & Ass, 26 oct 1973, Sieur Sadoudi: acte dmgeable p
as commis ds le service proprement dit, fait pas directmt lié à l exercice de leur f° ma
is pas pr autant sans lien.
Aff Dlle Mimeur existe un lien temporel entre l acte commis et l exercice de
s f°
Sadoudi: existe un lien matériel.
Ds les 2 cas, liens qui vont conduire au cumul de resp. Faute personnelle car on
est en présence de qqn qui agit de façon passionnée. Formule de Blum: le service a pe
rmis la faute: c est ds le tps du service, ça permet de rattacher la faute au servic
e. La faute n est pas dépourvue de tt lien avec le service.
Sadoudi: faute consiste ds le fait qu un policier nettoyant son arme de se
rvice, tenu de le garder chez lui, blesse un collègue. La faute ne se détache pas du
service puisq policier doit garder son arme sur lui. Le service a donné à l agent les
moyens matériels de commettre la faute.
B_ CONDITIONS A LA DETTE
CE, 1924, Pourcine: interdiction à l adm° de se retourner contre son agent. Vieille ga
rantie des fonctionnaires reste ds les esprits
Ass, 28 juil. 1951, Laruelle & Delville. JA accepte les actions récursoires = poss
ibilités pr l adm° ne se retourner contre son agent pr mieux répartir d&i versés à la victi
e et inversmt action récursoire de l agent contre l adm° s il s avère q c est vers lui q la
ime s est tournée.
> Arrêt Laruelle= sous-off qui utilise un véhicule de l armée à des fins perso & e
n dehors du service. Le tour en ville se termine mal. La victime une fois indemn
isée par l adm° se retourne contre son agent: elle adresse à l agent un doc (un état exécut
e) ds lequel elle lui enjoint de payer telle somme. Laruelle conteste cet état. Le
CE admet ici la légalité de cet état et considère q l adm° peut se retourner contre son ag
nt.
> confirmée par TC, 1954, Maurice.
Appréc° de la faute ds les relations adm°/agent indpmt de ce qui a été dit ds le contentie
ux de l indemnisation de la victime. Peu importe décision de l adm, ds le contentieux
adm°/agent, il appartient à l adm° d apprécier la faute de son agent et au juge adm d appré
si la décision de l adm° est légale ou pas.
Il y a autonomie de l action récursoire sur le plan de la dét° des fautes par rapport à la
dét° des fautes qui a relevé du contentieux de l indemnisation de la victime.
Après avoir été appelé à indemniser la victime, adm° peut se retourner contre son agent. Si
pas de faute de l adm°, agent ne pt pas se prévaloir d un manque de surveillance de l adm°
r se disculper.
? CE Sect., 22 mars 1957, Sieur Jeannier: mili qui empruntent véhicules et qui von
t commettre un accident. Resp de l adm° est engagée. Etat exécutoire adressée par l adm° au
soldats. Contestation par Jeannier. CE confirme la légalité des états exécutoires car i
l est normal de distinguer pr l adm° la resp du chauffeur (moitié des d&i) et les autr
es qui paieront le reste du dmg. Il y a bien cette coloration disciplinaire. S agi
t de mettre à la charge d un principal resp, celui qui avait le commandement des man
ettes, la resp de la faute.
? Souvent , irresp des agents de l adm°, victimes ch + la resp de l adm°. Adm° ne se retou
rnent pas contre leurs agents Depuis l aff de sang contaminé, on voit les victimes sa
isir au pénal des agents publics qu ils n ont pas eu ds le cadre de la resp civile pui
sque l Etat a indemnisé Victimes veulent voir expier devant elles l agent-cause de leur
s malheurs.
? Agent pt se retourner contre l adm°: J Delville. Chauffeur d un ministre en état d ébriét
mmet un accident. Sa resp est rech alors q l accident se passe en service. Agent p
oursuivi devant JJ. Indemnise la victime et se retourne contre adm°: CE admet cett
e action récursoire.
? Illustration douloureuse de ce partage de resp: Ass, 12 avril 2002, Papon. Après
avoir été condamné pénalement, s est trouvé condamné par cour d assises de la Gironde en 1
Condamnation sur fondement de la faute personnelle commise. La jur° pénale, les JJ i
ndemnisent les victimes sur la base de la faute perso. Papon se retourne alors c
ontre l Etat, pas de raison q lui incombe la totalité des d&i. Délicat car pose l
a q° de savoir si le gvt de Vichy pt représenter l Etat frçs. Précisément, le gvt de Vichy
it pas l Etat frçs, avait justifié refus de la resp de l Etat. CE retient dc la resp de
l Etat. Le gvt de Vichy n est pas une parenthèse, l Etat doit assumer ses resp pr ce qui
s est passé sous Vichy. Resp de l Etat à 50%.
? //t, CE, Avis 2009, Mme H: a affirmé la resp de l Etat frçs ds la déportation des Juif
s pdt 2GM. Les préj indiv ont été toutefois réparés.
- REGIMES SPECIAUX DE RESP:
- enseignmt
- accidents de véhicules
- environnement (activités dangereuses établies par décret)
Régimes législatifs particuliers: engagement resp de l Etat devant JJ. Même si actes ind
ividualisables de l agent, ces actes restent de côté, à charge de l Etat de se retourner c
ontre leurs agents.
Action frçse: JJ compétent mais indemnise en rech la resp de l agent poursuivi au pénal.
Il faut une faute personnelle de l agent.
II/ CONDITIONS DE LA REPARATION
Rech du fait générateur: si c est une faute, faut la prouver (à moins qu elle ne soit présu
).
Puis faut un LDC entre le dmg et le fait mis à la charge de la CP.
A_ LE PREJUDICE
- TOUS NE ST PAS INDEMNISABLES
LES EXCEPTIONS D ILLEGITIMITE: la victime ne pt pas faire valoir le droit à réparation
car elle est en partie concernée par le dmg. Sect, 7 mars 80, SARL Cinq Set: Ince
ndie d une boite de nuit. Faute lourde de la commune pr défaut de ctrl d ets est invoq
uée. Elle n aurait pas fait respecter les oblig° de sécurité. CE dit q ce n est pas possibl
d engager resp si situation d illégalité.
ACCEPTATION DES RISQUES.
> Concours projets architecturaux: concurrents dépensent argent, NRJ & cer
tains ne st pas retenues. Ville de Melun a concouru pr construction d un stade.. O
n lui avait fait sous-entendre qu elle avait de gdes chances de gagner. Or, Saint
Denis a été choisi. 1997, Eifage: Ville de Melun est déboutée, connaissait le risque de
ne pas ê choisi.
> Permis donné à titre précaire: ne pt pas demander des indemnisations s il sava
it q l édifice reposait sur un permis précaire.
SERVITUDES D URBANISME: pas indemnisables. Le zonage n est pas figée, plans st suscept
ibles de changer
> Réaction de la CEDH et CC (1989: il y a un principe de resp). Les choses
ont un peu évolué
> CE, 1998, Bitouzet: accepte ce principe des servitudes d urb non indem à c
ond° de réserver l hypo où la servitude rep une charge spéciale et exorbitante qui pèse sur
le proprio du terrain, hors de proportion avec l IG poursuivi. Bitouzet introduit
une possib d indemni° ds un cas limite tt de même.
- LES PREJUDICES INDEMNISABLES
* COND° DE LA REALITE DU PREJUDICE (PREJ CERTAIN)
Si décision comporte une illégalité simplement externe, certes fautive mais pas consti
tutive d un préj certain car l A.A pt êrevu.
Ne veut pas dire un préj actuel: la perte d une chance, préj futur, est considéré comme un
préj certain & réel.
1) PAS DE PREJ REEL PR DES RAISONS D ORDRE ETHIQUE
> ex: arrêt Mlle R, 1982: R demande réparation du préj q lui causait la nssc d u
n enfant après l échec d une IVG. L enfant né, normal. CE n admet pas là un préj.
2) Complication lorsqu il né après échec IVG et qu il est handicapé: enfant dont le handica
était lié à l IVG: le CE a admis, aff Mlle K, 1989:l IVG ayant provoqué l infirmité, il y
préj réparable.
3) Sect., 14 fév 97, CHR de Nice c/ Epoux Quarez: parents qui D réparation du préj ten
ant à la nssc d un enfant trisomique. La mère de l enfant avait fait faire une amniocentès
e. Il y a un préj causé aux parents qui aux faits q non-informés des risques de handic
ap, ils n ont pas pu recourir à l IVG à laquelle ils auraient souhaiter recourir. Indemn
isation de la perte d une chance de recourir à l IVG.
CE s oppose à la CdC°. CE répare le préj moral des parents, préj tenant aux troubles ds l
s cond° d existence et a réparé la charge particulière liée à la prise en charge sous forme
e pension d invalidité. CE refuse indemn° du préj subi par l enfant.
CdC°, Ass pln, 17 Nov 00, Perruche: conception souple du LDC. CdC° estime q
l enfant né de cet échec de l IVG a droit à indemn° car la vie d handicapé qu il va mener e
q direct de l erreur de diagnostic. Indemnisation directe de l enfant.
Décision qui soulève une opposition extrême des assureurs, du corps médical, de
cx qui ont des convictions religieuses.
Loi 4 mars 2002, anti-perruche. Parents ont droit à réparation q si faute ca
ractérisée de la part du médecin. Ne peuvent avoir réparation q des charges particulières
q leur causent l handicap de leur enfant. Charges qui relèvent de la solidarité nation
ale.
* PREJUDICE MATERIEL / MORAL
JA en retard p.r à JJ. Vaut mieux avoir subi préj ds hôpital privé q public. C était une re
p très réduite ds hôpital public. Peu à peu, CE accepte de réparer des préj divers.
- PREJ MATERIEL: résulte de dmg causés aux personnes, aux biens. Aprréc° de ces dmg fait
intervenir de nbx experts (rallonge délais des contentieux )
- PREJ EXTRAPATRIMONIAL/MORAL: é° les + importantes
1) CE a accepté de prendre en considération l atteinte constituant un préj esthétique, l at
einte à la réputation, la souffrance physique (CE Sect, 6 juin 58, Commune de Grigny
).
2) CE Ass, 24 nov 61, Letisserand, 1951: prise en compte de la douleur morale liée
à la perte d un proche.
«€Les larmes ne se monnaie pas€» disait le CE
* ANORMALITE & SPECIALITE DU PREJ REQUISES DS LE CADRE D
E LA RUPTURE D EGALITE DEVANT LES CHARGES PUBLIQUES (RSF)> EXCEPTION: réparation du
fait d une loi contraire à une conv° internat (Arrêt Gardedieu).
SPECIALITE: préj particulier. Juge dispose d un pvr d appréc° de cette spécialité. Pas beso
d un préj propre à une personne mais ne doit pas trop s élargir.
ANORMALITE: pt y rupture de l égalité devant les charges publiq. Il faut q la rupture
dépassé un certain seuil, faut une certaine gravité. Ex de Couitéas, 30 nov 23: inexécutio
n des décisions de justice. CE apprécie la gravité du dmg causé en considérant qu une occup
tion d E qui dure + d un certain tps pt justifier une indemnité. Prise en considération
la situation de l E, la force de l occupation. Affaire d espèce.
- LES TITULAIRES DU DROIT A REPARATION
- La victime
- les victimes par ricochet = victimes secondaires
> CE Ass, Béranger, 1951: indemnisation des frères et s urs possibles
> la compagne d une personne, victime secondaire à la suite d un dmg du au com
pagnon: droit à indemnisation en tant q victime secondaire: Ass, 3 mars 78, Veuve
Muesser (8 ans + tard q la CdC°).
> 1997: l époux divorcé pt demander réparation comme victime secondaire pr réparat
ion de son ex-époux.
> Sect, 29 mars 00, Assistance publique de Paris c. Jacquié: les enfants p
vt D réparation comme victimes secondaires du dmg qu ils subissent en tant q tel + rép
aration comme ayant-droits. Réparation du dmg matériel qu a subi la victime principal
& dmg à sa personne.
B_ LE LDC
- UN LDC DIRECT
Même conception qu en civil. Exigc d un LDC adéquate.
La 1ère conception, l équivalence des cond° = celle du juge pénal. Conception large: tt fa
it qui a contribué à la réalisation du dmg est retenu par le juge. CdC° s est montré + soup
e ds appréc° du LDC
- LES CAUSES D EXONERATIONS
* CELLES VALABLES EN TOUT TPS (que ce soit RSF ou RPF)
- LA FM: exonération totale ou partielle de la res
p des PP
Extériorité: Evènement indpt de l adm°.
Irrésistibilité: évènement face auquel adm° ne pourra pas faire face même en déployant moye
sa dispo°
Imprévisibilité: en cette matière, JA rech de manière précise si de tels évènements ne se s
as déjà passés auparavant.
- LA FAUTE DE LA VICTIME
D une manière g, dès qu il trouve qqch, juge le retient. Appréc° très large. Pas de déf° de
te de la victime.

* CADRE DE LA RESP PR FAUTE (2) cadre de la RSF (fondée su


r l équité et l anormalité). (a vérif)
- LE CAS FORTUIT
Imprévisible et irrésistible mais pas extérieur à l adm°.
Rupture barrage de Fréjus: inondations massives. Cause inconnue. Juge adm° considère q
u il y a lieu d exonérer l adm° non par FM car c est un ouvrage public (pas d extériorité).
- LE FAIT DU TIERS
Juge n impute à l adm° q ce dont elle est resp. Le fait du tiers exonère l adm° de sa resp.
victime se trouve appelée à intenter 2 actions: une contre l adm°, l autre contre le tier
s.
Lorsq collaboration étroite entre adm° & tiers= resp solidaire ds arrêt 9 avril 1993,
G, M et D.
- ce fait du tiers marche tjrs sauf dmg de travaux publics
Ex du fait du tiers exonératoire: SARL 5-7: pas exonératoire car il y a fait du tier
s = fautes graves des gérants de la boite en utilisant des matériaux inflammables pr
la construction de la discothèque.
Aff du C.E.S: élèves qui ont mis le feu au collège: resp de l Etat retenue mais
fait exonératoire du tiers: les élèves mettant le feu. 20% pr l Etat.
III/ LE REGLEMENT DE LA DETTE
Cmt réparer? Il y a des règles de procédure & des règles de fond = cadre jur, cadre esst
prétorien.
A_ REGLES DE PROCEDURE
* IL FAUT LIER LE CONTENTIEUX
1) susciter une décision de l adm°, demander à l adm° la réparation du préj. La victime doi
rs avoir établi son préj. La décision préalable de l adm° va ê la base du contentieux.
> c est à p. de la décision de l adm° q court le délai de recours contentieux (2 mo
s).
Doit y avoir une notif° de la décision.
JA considère q le silence gardé par adm° pdt 2 mois ne fait pas courir le délai.
2) La victime doit chiffrer les d&i qu elle demande. Juge ne statue pas ultra peti
ta: il ne va jms au-delà. Importe q la victime ne se trompe pas ds sa demande. Doi
t prendre en considération des préj réels & blessures qui pourront intervenir ds l aveni
r. Cette règle est ess et s applique ds tous les contentieux de resp sauf travaux pu
blics (spécialité de ce contentieux).
Saisine de l adm° à tt mmt? Règle de la prescription quadriennale: victime doit D réparati
on de son dmg ds un délai de 4 ans à compter de la fin de l année de commission du dmg.
- ministre de la culture c/ , 2001: majoration de la D d indemnité possible en appel
lorsq l étendue du rpéj est connue après le jugement de 1ère instance.
B_ REGLES DE FOND
Concerne évaluation du préj & cond° de son éventuelle modulation.
- EVALUATION DU PREJ
3 arrêts clefs: Ass, Cie générale des eaux & Veuves Aubry, Pascal & Lefèvre, 21 mars 194
7: date à prendre en considération pr évaluation du préj. Distinction dmg biens/ dmg aux
personnes.
- DMG CAUSES AUX BIENS (Veuve Pascal): évaluation à la date de la réalisation du dmg.
- DMG CAUSES AUX PERS (Aubry & Lefèvre): date du jugmt. Solution + fav aux victime
s, permet de mx apprécier le dmg physiq subi.
- FORME DE L INDEMNITE:
* K versé à la victime.
* Pr les agents publics victimes prévaut un système de forfait de pension. C est une p
ension d invalidité qui vient réparer forfaitairement une perte de revenus en cas de p
réj corporels, matériels. Système très critiqué car il aboutit à une indemn° sans commune m
re avec celles qui marchent avec règles d indemni°.
* AUJ, mise en cause par CE qui a admis qu au-delà des indemnisations complémentaires
= CE, 4 juillet 2003, Moya: indemn° en l absence de faute de l adm° d un agent public vic
time d un accident de service. En + de la pension d invalidité, allocation suppl. pr l
es dmg morals subis.
> J EURO: pose la q° de la compatibilité du système de pensions avec les exige
nces euro. En +, du pt de vue des ayants droit, il y a des disparités non satisfai
santes. Depuis, arrêts vont ds ce sens.
- MODULATION DU PREJUDICE
1) Dmg de travaux public pvt ê gênant pr un café très fréquenté: l E concernée pt D réparat
dmg. Mais si elle obtient satisfaction, adm° pourra opposer à cette victime q ds un
tps donné, elle va bénéficier des travaux de la voie car son café sera mieux placé ds son
luation, CE prend en compte des perspectives d enrichsmt/appauvrismt.
2) en s inspirant des règles Cc, juge adm peut prévoir des i moratoires. Peut applique
r règles de capitalisation des i = exiger de l adm° qu elle paie des i.
3) i compensatoires demandés par la victime si retard anormal ds la réparation du dm
g (rare).
Moins susceptible de se produire car depuis loi de 1980, permet de servir le com
ptable public. ?

CHAP.4 LE CONTENTIEUX DE LA REPARTITION DES COMPTC


2 OBS°:
1°) régler les éventuels conflits dès lors q 2 ordres de jur° pvt ê compétents, il
ut qu une jur° ou une autorité tranche les conflits de comptc. AU XIX, c était le CE alors
même qu il n avait qu une justice retenue. Dès lors q justice déléguée (sous la II Républi
ement puis à p. de mai 1872) Recours alors à un TC: création loi du 24 mai 1872, compos
ition paritaire: 3 membres CdC°, 3 du CE et les 6 nommant les 2 autres. = 8 membre
s. Ministre de la jsutice = arbitre ds l hypo d un partage des lois.
Il y a un commissaire du gvt = maitre des requêtes au CE ou avocat g à la CdC°.
Ce TC a d abord eu pr raison d être de défendre le privilège de jur° de l adm°: sa 1ère com
st de connaitre de conflits positifs: qd l adm° poursuivit devant le JJ sollicite le
préfet pr qu il adresse au JJ un déclinatoire de comptc = il invite le JJ à décliner sa c
omptc.
Saisi de ce déclinatoire, JJ peut:
* décliner sa comptc
* maintenir sa comptc = ne pt pas statuer ds un délai de 15 jrs. Délai pr q
préfet réfléchisse et qu il prenne un arrêté de conflit s il estime néc. S il le prend, il
la saisine du TC.
Evaluation du conflit ne pt pas ê élevé en cas d atteinte à la liberté individuelle (CP et
constante l interdise), Elévation de manière g sauf devant CdC° qui n est pas un juge du
fond. Sauf ds le procès pénal (conflit jamais élevé en mat contravention ou criminelle,
exceptionnellement en matière correctionnelle notamment dégradation domaine public).
? CONFLIT NEGATIF: Chaque juge dit que c est l (autre ordre de jur° qui est compétente.
Ds un 1er tps, qd un justiciable se voyait rejeté des 2 côtés, justiciable pou
vait saisir le TC d un conflit négatif.
Depuis décret du 25 juil. 1960, le justiciable n a plus à saisir lui-même de saisir TC,
la jur° le fait elle-même.
HYPO où juge tenu de saisir TC: tenu après décision d incompétence du juge de l autre ordre
de jur°, décision d incompétence devenue définitive.
2nd hypo, juge pt simplement saisir TC: cas lorsque l affaire arrive devan
t CdC° ou CE (devant un seul ordre de jur° suprême) et que l une ou l autre ont une hésitat
on sur leur comptc.
Le conflit négatif est très svt prévenu par ce dispositif: finalmt, très peu d hypo de ce
type de conflit négatif. Blocage si difficultés sérieuses de comptc.
? DERNIER CHAMP DE COMPTC: TC appelé à aller au-delà de son rôle de répartiteur de comptc
= affaire Rosay, 8 mai 1933: loi du 20 avril 1932: lui permet d ê juge du fond (quan
d contrariétés de décisions). Hypo où il y a un désaccord entre les 2 ordres de jur° qui pr
te non par sur leur comptc respective mais sur le fond: 2 décisions contradictoire
s au fond st rendues. C est le cas de l aff Rosay: c est un particulier qui prend plac
e ds une voiture qui entre en collision avec un véhicule de l adm° Aff portée par ce par
ticulier devant la JJ. JJ estime qu il y a une faute exclusivement imputable à l adm°. J
A accepte mais pense qu il y a une faute exclusivt du conducteur privé.
Régulation à l issue de la loi de 1932. Considère q les 2 jur° ont eu tort puisqu il retien
une faute à la fois du conducteur privé et de l adm°. Aboutit à un partage de la resp.
? Interventions du TC relativmt rare.
2°) la q° de la répartition des comptc est très importante en doctrine.
Sur quels critères une jur° peut s estimer compétente? Depuis Blanco, on sait q la compt
c suit le fond en l absence de texte. C est en vertu du droit applicable à l aff qu on dét
a jur°. Chapus nous dit: pas tjrs de coïncidence entre fond/jur°: Il arrive au JJ d appl
iquer le DA (notamment à travers applic° des règles de la RSF appliquées aux collaborate
urs occasionnels du SP de la justice: Dr Giry.
De plus, lorsque JJ statue sur des q° accessoires préalables qui porte sur interprétat
ion ou légalité d un acte adm, JJ applique le DA).
Le JJ applique svt comme un juge adm
? Inversmt, recours au droit privé pr le juge adm: pr le calcul des intérêts moratoire
s ds la fixation des d&i (cadre de la resp adm): art 1153 et S Cc + il reprend l i
dée de la resp des personnes q l on a sous sa garde. Il ne fonde pas sur article du
Cc mais emprunt d idée au droit privé.
«€la comptc suit le fond€» est un raccourci. On ne dit rien du tout, on reporte le pb.
Le droit en principe applicable = y a-t-il des critères d applic° du DP ou Dp? Q° du dua
lisme juridictionnelle Q° complexe.
SECTION I CHAMP COMPETENCE DE LA JUR° ADM
Défini historiquement par le juge adm.
Concernant comptc travaux publics = comptc JA par loi pluviôse.
I/ LA CONSTITUTIONNALISATION D UN CHAMP DE COMPTC DE LA JUR ADM
Résultat décision CE, 23 janv 87, Conseil de la concurrence: contentieux important a
uj., en pleine é°. Par ordonnance du 1er déc 86, contentieux du conseil de la concurre
nce confié au JA.. JJ l a très mal pris. Ont eu rapidement gain de cause: loi ds le mo
is suivant votée, vient confiée à la JJ le contentieux.
CC statue en consacrant comptc JJ mais il va censurer la loi pcq la comptc de la
JJ n assurait pas le justiciable du respect des droits de la défense en raison de l
acunes ds la procédure de sursis à exécution devant le JJ.
Consécration de cette comptc alors même qu elle est en dérogation avec le principe qu il v
a causer = décision ds laquelle CC consacre l existence d un champ de comptc de la JA.
Cette déf° conduit à donner au principe qu il pose un caractère constitutionnel.
A_ LE PRINCIPE D UN CERTAIN CHAMP DE LA COMPETENCE ADM
3 critères: JA compétent pr connaitre
1) des contentieux de l annulation de la réformation: exclusion de tous les pleins c
ontentieux (fiscal, électoral, d&i, l interprétation/appréc° de légalité).
2) CRITERE FORMEL: des décisions prises ds l exercice de PPP = critère de la gestion p
ublique. Ce st les moyens qu emploie l adm°. On voit la plume de George Vedel alors me
mbre du CC
3) CRITERE ORGANIQUE: par des autorités exerçant le pvr exécutif. Exclusion des organi
smes privés gérant une MSP.
Noyau dur de comptc, de valeurs constit fondement de ce principe PFRLR = ce ne st
pas les lois du 24 août de 1790 ni décret fructidor an III car c s textes «€se bornent à p
ser ds sa généralité la séparation autorités adm et jud€». Le principe de séparation n a pa
i-même VC. Néanmoins, le principe d un noyau dur de comptc de la JA, noyau constit, ex
iste et pt ê rattaché à la conception frçse de la séparation des pvrs.
On pt avoir un principe de SDP sans q cela débouche obligatoiremt sur la JA. En FR
, la JA a tjrs été considéré comme un élément de la SDP = conception frçse.
B_ LES LIMITES
Les matières réservées par nature (= par tradition) à l autorité jud. Le CC a contribué à d
ces matières.
A côté, une dérogation = au nom de l i d une bonne adm° de la justice = il s agit de prendr
n considération les néc, pr faciliter la tâche du justiciable, d unifier le contentieux.
A cond° qu il s agisse d un aménagement précis et limité.
Cas ds décision du ctrl des décisions du conseil de la concurrence: normalmt, si app
lic° du principe du CC, comptc va bien à la JA: s agit d annuler ou de réformer des sancti
ons du conseil de la concurrence, AAI qui exercent PPP. Mais souci d unif° du conten
tieux de la concurrence.
REFUS: CC, 28 juil. 89, loi Joxe: concerne contentieux des APRF: loi Joxe le don
ne au JJ. Pourtant, c est un contentieux de l annulation. Comptc celle du JA. Avant
de souscrire à cela, CC va examiner s il n y a pas lieu de faire jouer une dérogation ou
exception. CC considère qu il n y a pas lieu de déroger car les mesures d éloignement ne d
nne pas tjrs lieu à rétention des étrangers (qui est la comptc du JJ). C est un cas sur
20 à l époque Par cqt, le contentx jud de la rétention reste exceptionnel.
II/ LA CONTRIBUTION DU LEGISLATEUR ET DES JUGES A LA DEF° DE CETTE COMPETENCE
A_ CONTRIBUTION DU LEGISLATEUR
Art 34 C° dit: c est à la loi seule de définir la répartition des comptc. Si exécutif veut
ntervenir, doit le faire par la loi.
Pour autant, le législateur n intervient pas très svt. L a fait une fois de manière général
loi 24 aout 1790 et décret fructidor an 3: principe de séparation des autorités adm/ju
d: a interdit au juge judicaire «€de troubler les opérations des corps adm€», de citer dev
ant lui les administrateurs en raison de leur f°, de connaitre des actes d adm°.
C est un principe de réparation des comptc négatif = ce que ne doivent pas faire les a
utorités jud. Il a contraint les juges à le faire.
Puis, intervention ponctuelle du législateur: loi du 28 pluviôse an VIII, puis cas d
e contentieux qui suivent une logique de gestion publiq: - une partie du
contentieux fiscal, des impôts directs & la TVA
- travaux publics
- les c. portant occupation du domaine public (décret loi du 17 juin 1938)
: relève du JA même si pas de PP au contrat.
- Loi du 11 dec 01 confère le contentieux des marchés publics
- ordonnance 17 juin 04: contentieux des c. de partenariat public/privé
Au de-là de cette logique de gestion publiq, d autres lois ont, pr des raisons histo
riques ou autres, contentx confié à la JA:
- la législation sur les attroupements: confiée au JJ j. loi de 1986.
- la plupart du tps, les décisions des autorités des régulations (CSA, etc) >
JA.
- Le contentieux des ventes d immeubles du domaine privé de l état = contentx ad
m (loi pluviôse an VIII).
B_ CONTRIBUTION ESSENTIELLE DES JUGES JUDICIARIES
Intervention tardive du CC pr dét le champ protégé; intervention globale et ponctuelle
du législateur
C est au juge de définir la répartition des comptc (JA, JJ et TC). Approché évolutive de l
a répartition des comptc: appui sur le principe de séparation des autorités. E° caractérisé
par son caractère stable au fil des ans. Distinction de plrs temps:
1/ XIX j. arrêt Blanco, succession/chevauchement de critères: critère organique initia
l: lorsq juge adm prend une décision, il est compétent. Qd l Etat intervient comme pro
priété, on le voit comme personne privée > JJ.
Puis monarchie de juillet: critère de l Etat débiteur: contentieux concernant
créance d une personne sur l Etat = JA compétent. JJ ne pt pas condamner pécuniairement l
tat sauf loi contraire.
A p. II Empire:
Qd en cause d un acte d autorité = juge adm compétent
Qd adm° se borne à édicter actes de gestion > JJ (gestion des CL par e
x).
2/ CRITERE DU SP DE L ARRET BLANCO: contentieux de la resp extracontractuelle de l E
tat pr les dmg causés par le fait des personnes qu il emploie ds le SP. Le JJ: resp
contractuelle, contentieux des CT & Etat propriétaire.
Puis élargismt avec Terrier, Théron (resp contractuelle) & aussi extracontra
ctuelle (Feutry).
Qu elle agisse par voie d autorité ou par voie contractuelle, décisions qui relèvent du SP
= juge adm.
3/ C était sans compter de la montée en pssc du critère de la gestion publique. Pourtant
, dès arrêt TERRIER (1903), CDG Romieu l avait évoqué. Il réserve le cas où l adm°, même ds
se de moyens de droits privés et se comporte comme une E privée. De fait, le JA cons
acre l idée d une comptc de la JJ et non + de la JA lorsque le SP emploie une gestion
privée = apparition avec Sté des Granits: pas de CEDC ds le c. entre la ville & l E de
fourniture des pavés; cela suffit à écarter comptc JA alors que c est un SP.
Bac Eloka: gestion privée du SP = idée que des SP entiers, SPIC, pvt relever pr les
dmg qu ils causent, pr les c. qu ils passent de la JJ.
Le critère formelle de la gestion publique va affecter le critère de la SP e
n le faisant céder > limitation de la comptc de la JA.
Au-delà, le critère est également affectée de manière extensive par une prise en
compte par le juge, à p. 1938 (CPAP, MONTPEURT, BOUGUEN) des SP gérées par personnes p
rivées sans qu alors, pr les juges, le critère organique qui traditionnelmt caractérise
par le SP (exigc d une PP gestionnaire du SP) ne trouve à s appliquer. On a une dble c
rise du SP:
> il ne suffit plus à entrainer comptc JA, encore faut il une gestion publ
ique.
> crise organique: on admet q le SP pris en charge par PP puisse relever
de la JA.
Le critère organique aboutit à rpendre en considération de la présence de personne privée,
à considérer q le fait qu elles prennent en charge un SP n affecte pas l existence de SP.
De plus, contentieux va ê dispersé et relever de la JJ car dès lros q gestion par per
sonne privée, JA n est pas normalmt compétent. Le sera q ds les cas définis (cf Montpeur
t )
? Pdt tte une période, prédominance de ces critères (critère org, gestion publique) = li
mitation domaine JA.
? A. 50: retour du critère du SP. Une importance telle qu il est venu compléter le cri
tère de la gestion publique. Ainsi, la déf° du domaine public, des c. adm, des travx p
ublics prend désormais en compte critère du SP.
> Pr les travaux publics: TC, 18 mars 1955, Effimieff: les définit comme d
es travaux qui pvt ê accompli sur une propriété privée par l adm° ds l IG (SP bien présent
n apparait pas).
> domaine public, CE. SECT, Sté Lebéton, 1956: biens aménagés pr l exploit° d un SP
> contrat adm: CE Sect, Bertin et Grimouard, 1956: un c. peut ê adm même si
pas de CEDC mais pcq qu il fait participer le cocontractant à l exé° même du SP.
SP pris pr définir des notions clefs Cela entraine alors la comptc du JA.
Juge recourt parfois, non pas à l un de ces critères, mais démarche analytique, décision p
ar décision.
Plus encore JJ, recourt aux blocs de compétences (not usagers des SPIC; contentieu
x du personnel des SPIC ds une moindre mesure).
Bloc JA: contentieux des personnels des SPA
Blocs pas très étoffés, plutôt démarche analytique. Combinaison des critères, les faisant p
aloir, ajout du critère organique éventuelmt.
Comptc JA retenue sur le critère org; mais alors ajout du critère matériel: SP ou pas,
il faut ds certains cas des PP ainsi pr les SP gérés par des personnes privées et enf
in, critère du but: existence ou non d un SP.
J somme toute assez complexe
Malgré tt, le critère qui parait déterminant = celui de la gestion publique. Soutenu n
ot ds la doctrine par Vedel, Chapus. Si le critère du SP est parfois privilégié ds la
doctrine, on voit tt de suite des oblig° de faire état d une limitation du DA pr tenir
compte des autorités privées, etc.
SECTION I CHAMP COMPETENCE DE LA JJ
La dét° du champ de comptc du JA par le CC a préservé un champ de comptc jud en particul
ier ds le cadre de l exception tenant aux matières réservées par nature à l autorité jud.
Comptc consacrée par CC ds décision de 1987: ne fait qu entériner une tradition de compt
c du JJ en certaines matières.
I/ LES MATIERES RESERVEES PAR NATURE A L AUTORITE JUDICIAIRE
Fondement double:
1) protection trouve une source tradi, ancienne ds la loi: art 136 CPP,
au terme d une J antérieure complexe, CPP de 1957 a voulu y mettre un terme: "ds tou
s les cas d'atteinte à la liberté indiv, le conflit ne pt jms ê émevé par l'autorité adm et
les tribunx jud st exclsuivmt compétents." "De même ds tte instance civile fondée sur
des faits constitutifs d une atteinte à la liberté individuelle ou à l'inviolabilité du do
micile, qu'elle soit dirigée contre la collectivité publique ou contre ses agents."
Art 136 CPP déroge au principe: tte action en réparation = JJ. C est une répons
e à une position antérieure du TC, 27 mars 1952, Dame De la Murette. Personne qui D
réparation d un internement adm accompagné de sévices de 1944 à 45. Action portée devant JA
préfet avait élevé le conflit. TC avait décidé, sur le fondemt des anciennes dispo du Cod
e l Instruction crim, qu il fallait distinguer action formée contre adm° (contentx devan
t JA) et celle contre son agent (JJ). Il s agit ici des instances civiles (content
x de la réparation des d&i) ne s agit q d un contentieux en réparation qui ne concernent
q les atteintes illégales: n ouvre pas les réparations ds les cond° d internmt ds les ets
pénitentiaires = légal, suite d une condamnation pénale!
2) art 66 C°: nul ne pt ê arbitrairmt retenu. L autorité jud est gardienne de la
liberté individuelle.
Sorte d habeas corpus à la frçse [Marcel Waline]. Donne une comptc exclusive au JJ en
matière de surêté afin de lutter contre les arrestations et détentions arbitraires.
S'appuyant sir une conception + extensive de la notion de liberté indvidue
lle, en y incluant la liberté d'aller et venir ou respect de la VP, JJ aurait pu bénéf
icier de pvrs nvx pr statuer sur la légalité d'actes adm portant atteinte à cette libe
rté, en particulier en matière de police adm.
CC écarte cette solution: décision 28 juil. 89: CC refuse prclemécisément, à propo
s contentx APRF, de retenir comptc JJ au motif q les arrêtés porteraient atteintes à l
a liberté indiv (d aller et venir). "ni la protection de la liberté indiv, ni aucune r
aison de bonne adm° de la justice ne justifieraient de déroger au principe de séparati
on pr ôter au JA le contentieux des APRF".
FACONS DE DEFINIR LE CHAMP DU JJ:
1°) ne couvre q les atteintes irrégulières à la liberté individuelle
2°) en dépit de la formulation très précise de l art 136 CPP, ce champ est limité l
rsqu est en cause l appréc° de la légalité de la décision adm qui a porté atteinte à la lib
v. C
Incompétence s'il s'agit d'un recours direct en annualtion, d'une demande de suspe
nsion (1997, préfet de Paris: les trib jud ne peuvent sur le fondmt de l'art 136 f
aire obstacle à l'exécution des décisions prises l'adm° en dehors des cas de voie de fai
t.)
Avant de pvr condamner l'adm° à réparer le préj, JJ doit attendre réponse du JA à la q° pré
ielle:
> TC, CLEMENT (16 nov 64) et confirmé/CE, 2 juillet 1965, Voskresenzky: le
s 2 jur° ont considéré q certes JJ compétent pr connaitre du contentieux de l indemin° du p
ein contentieux mais doit surseoir à statuer pr poser la q° au JA pr savoir si préalab
lement si atteinte irrégulière à la liberté indiv. SEETFONDS, TC, 1923.
3°) + radicalmt, TC a considéré q ne relevait pas du JJ le contentieux des inj
onctions à l adm°. Cette décision qui élargit la réserve de comptc constit du JA, résulte d
C, 12 mai 97, Préfet de Paris c. TGI de Paris (Bensalem et Taznaret): 2 étrangers mo
ntés à bord d un cargo. Ministre intérieur a refusé leur débarqmt. Décision contestée devan
JJ: atteinte à la liberté indiv en gardant 2 étrangers ds la soute d un bateau. On pense
à l art 66? Préfet élève le conflit.. Les choses vont mal: le rapporteur au TC ne veut pa
s entendre parler de la comptc adm et démissionne l aff fait grand bruit. JA veut gar
der la main sur ce contentieux. La décision va ê prise par TC après l arbitrage du minis
tre de la justice.
Décision prise par exécutif ds l exercice de PPP. Mais ce n est pas un contentieux de l an
nulation ou de la réformation. En cause q° du pvr d injonction.
TC considère q le principe législatif de séparation des autorités doit l emporter sur l aut
e principe législatif de comptc JJ. RAISON: le pvr d adresser des injonctions à l adm°, càd
l ordre du juge d autoriser le débarqmt, qui permet de priver les décisions de celle-ci
de leur caractère exécutoire est de même nature q celui consistant à annuler ou à reformer
les décisions prises par l adm° ds l exercice de PPP. Elle relève de la seule comptc JA.
C est la nature de l action contentieuse qui conduit TC à faire parallèle avec d autres co
ntentieux (réformation et annulation). «€Apport remarquable du TC à la déf° de la comptc ad
Chapus).
Auj, élargisment de la déf° de comptc constitutionnelle (CC, 1987) par TC au c
ontentx de l injonction sollicité par des parties auprès de la JA.
Comptc JJ, qu en reste t-il? Préservée par le juge et par la loi.
Ont considéré q les décisions de placement des étrangers en zone d attente qui relève d apr
loi de la JJ (maintien en zone d attente/rétention d un étranger), décisions prises par a
dm°. Au bout de qq jours, JJ compétent pr prolonger la rétention. La CdC°, Civ., 28 juin
95, Bechta: refus de considérer q le JA était compétent pr apprécier la légalité de ce pla
ement. JJ apprécie seul la légalité de ce maintien, en aucun cas JA compétent pr se pron
oncer sur légalité de cette décision. On a là un JJ qui affirme sa comptc. Pas de non li
eu par juge adm sur la décision de placement initial ou prolong°.
TC, Préfet Sèvres, 04 : JJ compétent pour apprécier conditions matérielles rétention adm ma
s pas légalité décision initiale placement étranger en zone attente/rétention.
TC, 46, Maschinot: PLACEMMENT D OFFICE EN HOPITAL PSY: Ici, JJ juge la régularité de l
'acte adm de placement, statue sur la nécessité de la mesure.
TC, 1997, préfet Région Île de France et CE, 2005, Mme L: comptc JJ pr indemniser les
victimes d'hospoitalisation d'office illégales sous réserve q JA ait auparavant stat
ué sur les q° de régularité des actes de placement.
CE, 2008, Bernardet: volonté de marquer la différence entre atteinte à la liberté indiv
et le liberté de correspondc: une pers placée en HP, qui conteste la décision de refus
de correspondc, cette décision ne concerne pas le placement et la liberté indiv mai
s concerne une autre liberté; a considéré q ce ne st pas tous les actes pris ds le cad
re d une hospitali° psy qui relèvent du JJ mais slmt cx qui entrainent la décision de pr
ivation de liberté.
ENFIN, art 78-2 CPP: ctrl & vérif° d identité ds le cadre d opération de police = seul comp
c du JJ (CC, 5 août 1993 est oki!).
B_ LA VOIE DE FAIT
Construction prétorienne, fin XIX, a eu une gde importance:
- aux lendemains de la 2GM ds le cadre du contentieux de la réquisition d
e logement
- également ds les a.90 ds le cadre du contentieux des étrangers en raison d
es limites de l inexistence des procédures de référés devant JA.
1°) COND° DE LA VOIE DE FAIT:
- faut une décision qui va se traduire matérielmt (confiscation passeport, s
aisie journx, exhumation de cadavres).
- décision qui porte atteinte
- au DDP: mobilière ou immobilière
- ou à une liberté fondamentale: on a des déf° de liberté fonda au sens de
la voie de fait. TC, 8 avril 1965, Action Française: par ex, la liberté de presse e
st une liberté fonda. On le savait déjà mais c est une applic°.
La plupart des gdes libertés st des libertés fondamentales.
Refus d entrée à un étranger sur le territoire frçs n en est pas une: sauf se prévaloir d u
it à l asile, il n y a pas de droit à entrer sur le territoire. Pas de voie de fait pr u
n tel refus.
De même, suspension abonnement téléphone ne porte pas atteinte à une liberté fondamentale.
- l atteinte doit ê grossière, grave. Gravité s apprécie de 2 manières:
* voie de fait par manque de droit: décision prise par adm est ins
usceptible de s attacher à un de ses pvrs.
TC, 9 juin 86, Région Alsace c/ Eucat: sème le trouble. Alors même q l'adm° disposait du
pvr de prendre une mesure semblable à celle en cause, son action a été jugée constituti
ve de voie de fait qd elle avait méconnue de façon flagrante les textes qui fondaien
t son intervention. Au lieu d'ê insusceptible de se rattacher à tt pvr de l'adm°, la m
esure était entachée d'irrgéularité manifeste commise ds l'exercice de ce pvr. Ainsi, bi
en q le retrait d'un passeport soit possible ds plrs cas rpévus par la loi, il y a
voie de fait en cas de retrait décidé à l'encontre d'une personne soupçonnée de fraude fi
scale = extension de la voie de fait.
Cette solution était difficile à mettre en oeuvre. Auj, voie de fait q ds le
cas où la décision prise est insusceptible de se rattacher à un pvr de l autorité qui la
traite (TC, 1997, Préfet de Police de Paris c/ TGI paris).
Abus du privilège de préalable ?
* voie de fait pr manque de droit (exp° Hauriou): JA assez rigoure
ux.
> Décision 97, Bensalem: raison de la voie de fait & comptc JJ: rétention à bo
rd d'un bâteau empêchant l'accès au territoire français non constitutive de voie de fait
. En vérité, TC interprète de manière particulière les textes car il y a un texte qui auto
rise le refus d entrée sur le territoire. Mais la loi qui autorise l adm° à refuser l entré
pplique ds cette hypo de consignation à bord. Ici, hypo pas évidente.
* voie de fait par manque de procédure: lorsqu on est en présence d une
exécution forcée irrégulière: l adm° a recouru à l un de ses privilèges (l exécution forcée
CDG Romieu, ds décision du 2 déc 1902, Sté immo Saint just a précisé q ds certains cas exé
orcée régulière:
- en cas d urgence
- qd l adm° n a pas les moyens de faire exécuter sa décision. Cas
qd il n y a pas de sanction pénale applicable en ccas d inexécution. Auj on ajoutera: si
pas de sanction adm.
- lorsque la loi le prévoit.
Cette voie de fait par manque de procédure est réduite car de nbses lois st venues a
utoriser l exécution forcée (expulsion d office des étrangers, refus d entrée pt ê exécuté
rce, etc.)
Abus du privilège d'exécution forcée ?
* les 2 à la fois. Action frçse, 8 avril 35: saisie du journal Actio
n frçse ds dpmt de la Seine & à paris. Juste avant, manif° mortelle des ligues à la conc
orde. Préfet fait saisir l ensemble des journx. Atteinte fonda à la liberté de presse (m
anque de droit); le préfet n a pas comptc pr saisir des exemplaires de journaux (man
que de procédure car il a fait saisir par les autorités de police ds le kiosque).
2°) EFFETS
Comptc JJ car il y a dénaturation. C est comme si décision de l adm° se trouvait dénaturée
la violation de droit. Seul pb: cette idée ne joue q si l acte en cause porte attei
nte au DDP ou à une liberté fondamentale. Fondement pas totalement évident.
- JJ compétent pr constater la voie de fait, l indemniser & enjoindre à l adm° de faire ce
sser son intervention illégale.
- Epoque où JA n avait pas référé: a permis de mettre un terme à des comportements de l adm
le JJ (+ grd pvr que JA!).
- JJ compétent pr action en réparation engagée contre adm° ou agent. JJ compétent s'il y a
une simple faute de l adm°: JJ peut dc connaitre des fautes de service.
- Le juge civil a admis qu il pouvait ordonner la démolition d ouvrages publics mal bâti
s qd la construction s est faite ds le cadre de la voie de fait (CdC°, Civ, 30 avril
2003).
LIMITES/ Le monopole apparent du JJ est tt de même affecté:
- par le fait q le JA peut aussi constater la voie de fait (TC, 27 juin
66, Guigon).
- en période de circ exceptionnelles, voie de fait pas prise en compte (TC D
ame de la Murette, 52)
- ne pouvait ordonner démolition ouvrage mal bâti
A perdu de son intérêt avec loi du 30 juin 00, introduction du référé liberté: injonction à
contre de l adm° lorsqu il y atteinte à une liberté fondamentale, atteinte manifestmt grav
e et illégale, atteinte fait d une PP ou personne privée agissant ds le cadre d une MSP.
C_ PROTECTION DE LA PROPRIETE PRIVEE IMMOBILIERE
Est traditionnel de la confier au JJ. Des textes anciens l ont prévu depuis longtps:
- en matière d expropriation, indemnisation relève du JJ depuis 1810.
- pr l indemnisation des réquisitions (loi de 1877).
- Loi de l indemni° des servitudes indemnisables (pas d urbanisme)
- les droits de préemption de l adm° sur les bâtiments
On pensait q le JJ indemniserait bcp mx q le JA.
Au-delà, juge considère depuis longtps q la sauvgd du DDP & des libertés indiv rentren
t esst ds les attributions de l autorité jud = formule du TC, 1947, Hilaire.
CC le confirme en matière d atteinte à la propriété privée immobilière: 17 janv 1985. C est
FRLR = autrement dit une PVC.
Idem pr l implantation du TGV nord et atteintes propriété privée (décision TGV Nord, 1989)
.
? La théorie de l emprise: JJ a distingué le cas de l emprise régulière de l emprise irrégu
t donne comptc au JJ ds ce cas. Construction prétorienne visant à confier au JJ la c
nssc des litiges relatives aux atteintes à la propriété privée immo. Théorie peut s appliqu
r:
- lorsqu il y a dépossession d un bien, privation grave de son usage, peu impo
rte la durée & son étendue.
- la propriété mobilière est loin d ê protégé (res mobilis, res vilis). Proprio imm
Ca pt ê une propriété non bâtie (champ) ou bâtie. On pt y associer des droits réels: ex: l
s concessions ds les cimetières (TC, France Soir, 1983).
? L irrégularité tiendra au fait q l adm° prive un proprio privé, le fait sans titre.
Régime jur: entraine comptc JJ pr indemniser complètmt les dmg: décision TC, 17 mars 1
949, Sté Hôtel du Vieux Beffroi: indemnisation hôtelier dt hôtel occupé pdt la guerre. Com
prend tous les dmg accessoires dus à la crise: disparition meuble, frais déménagement
Mais la comptc JJ limité aux cas d emprise irrégulière.
Q° de la régularité de l emprise = JA la constate (TC, 17 mars 49 & aussi Sté Rivoli Sébast
pol).
? Par ailleurs, JJ pas compétent pr adresser des injonctions à l adm°.
TC François 83, CE Lasporte 86 : Intervention maire dépossédant habitants concession f
unéraire (autres y enterrent leurs proches). Concession =/ propriété au sens propre ma
is qd mm emprise !

II/ UNE COMPETENCE DE LA JJ EN DEHORS DES MATIERES TRADI


2 CAS
A_ CAS DE COMPTC DU JJ EN RAISON DE DMG TENANT AU FONCTIONMT DU SP DE LA
JUSTICE JUDICIAIRE
Ce n est pas une J ancienne. Depuis TC, 27 nov 52, Préfet de la Guyane à propos de l org°
des trib jud en Guyane. Distinction des q° touchant à l org° du SP de la justice jud & q°
relevant de son fonctionnement. Mise en uvre du principe de séparation des autorités
adm & jud. Considère précisément qu il y a bien des actes d adm° en ce qu il touche à l org
P de la jsutice. Pas de raison de les soustraire à la comptc JA. Finalmt, org° assez
largement conçu. Cela va j. cosndiérer qu un délai d extradition touche l org°, comme déci
du CSM (compétente pr connaitre de l avancement des magistrats jud, sanctions disci
plinaires à leur égard) tout comme décisions touchant à l org° = JA.
En réalité, la conception expansive de ces mesures: org° des ets pénitentiaires, dmg cau
sés aux détenus
- le fonctionnement: JJ. C est déjà pas mal. Dmg causés aux collaborateurs du SP
justice jud, aux décisions prises ds le cadre de la PJ, les collabo occasionnels
du SP (56, Trésor Public c. Giry).
Préfet d'Erignan : nomination de magistrats = organisation SP (ja).
Ass, L'Etang, 69 : sanctions disciplinaires CSM. Ce qui concerne son org = JA. A
ss, Falco et ?, 53.
Rousseau, 75.
La PJ: arrêt Pourcelle, 10 juin 86. S agit de dmg causés ds le cadre PJ
Cdc Trésor public c/ Gery 56
Volonté des JA délargir la comp de la juridiction adm. Dans certains cas JA et TC on
t poussé assez loin notion d organisation. Pr magistrats du siège pv disciplinaire exe
rcé par le CSM. CSM introduit sous IV Rép. Question dans quelle mesure est possible
pr JA de connaitre sactions disciplinaires prises par CSM. Interpreation large p
uisque considération qu est au CE. Ass 12 juil 69 L ETANG CE considère que rentre dans c
omp du JA. Ass 17 avril 53 Falco et compétance sur sanction de faute disciplinaire
ammène contrôle ts loin, JA va pourtant contrôler si sanction est bien causée par faute
(qualif juridiq dans faits). Sect Rousseau 14 mars 75. Magistrats du Parquet sa
nctionné par Garde des Sceaux, contrôle dvt CE par la voie.
Intervient égalemt en matière de grâce par Psd de la Rép, également décrêts individuels d a
ie, discipline et tt c qui concerne désignation et discipline.
Partage dans com diff pr actes d exécution des jugemts. Comp relevées de la JA. Comple
xité dans applic de c principe.
Lorsq JJ est comp il pt en certains cas appliqr des règles de la resp publiq pr co
laborateurs occasionnels aux serv publiqs (dommages causés au colab occasionnels d
u serv public de la JJ), applic de règles avantageuse de la resp publiq qui permet
resp de l E pr risque et non pas pr faute. Cour de Cassation Trésor Public c Gery 5
6. Applic de la resp pr risq encouru Toursel 1986. Faute lourde seule à mm d engager
resp du disfonctionnemt de la JJ. Pr justice adm c JA qui est comp pr en connai
tre. Retient faute lourde depuis Ass Dermon 66. Si procès dure tp longtps c dépassem
t du délai raisonnable doit être sanctionné, impose CEDH, une faute simple engagera la
resp pr durée excessive. Ass 2002 Garde des Sceaux c Magiera.
B_ LES Q° PREALABLES RELATIVES A L INTERPELLATION OU A L APPRECIATION DE LA LE
GALITE DES DECISIONS ADM
A l occasion d un litige principal se pose une q° accessoire touchant à la légalité d une d
on adm.
Une vraie q°:
- une q° sérieuse et réelle
- dont la solution est néc à la résolution du litige principal
Le traitement de cette q° accessoire
- par le juge compétent au principal: q° accessoire = q° préalable.
- ne pt pas ê traité par ce juge: renvoi à l autre ordre de jur° = q° préjudicielle
Ici, les juges prennent en considération 2 principes:
- de séparation des autorités: invite à la comptc de la JA lorsqu est en cause l
a légalité d un acte adm
- principe qui veut q le juge de l action est juge de l exception. Particuli
ermt important en pénal, s agit d aller vite et ne pas perdre son tps à poser des q° certe
s ess mais ralentismt du procès.
Conciliation des 2: distinction de la J
- distinction juge civil/ juge adm: une q° de droit privé devant JA est tjrs
préjudicielle. JA tenu de saisir JJ avant de statuer si difficulté sérieuse en matière
de nationalité, de propriété ou d'interprétation d'actes privés.
- juge jud se pose q° de droit adm: distinction juge civile/juge pénal
? JUGE STATUANT EN MATIERE CIVILE. possibilité d'interpréter les actes adm reglement
aires comme il peut interpréter la loi.
Ne doit ni interpréter les actes individuels (J Clément), ni la légalité des actes adm t
ant reglmtr qu'individuels = TC, 16 juin 1923, SEPTFONDS.
Si voie de fait qui les dénature, JJ compétent (TC, 30 oct 47, Barenstein). Prévaut ic
i le principe de séparation.
? JUGE STATUANT EN MATIERE REPRESSIVE:
- AVANT, J fort nuancée:
TC, 51, Avranches et Desmarets: possibilité pr ce juge d'interpréter et d'apprécier la
légalité des actes reglmtr mais absence de tt pvr pr actes indiv.
Crim, 61, Dame Leroux: possib d'apprécier la légalité des actes adm indiv ou reglmtr s
'ils servaient de base à la poursuite mais non lorsqu'ils étaient invoqués comme moyen
de défense.
- AUJ
Afin de garantir le rapidité et l'exemplarité de la sanction pénale, ds la logiq de le
ur mission, jur° répressives peuvent "interpréter les actes adm reglmtr ou indiv et pr
en apprécier la légalité, lorsque, de cet examen, dépend la solution du procès pénal qui l
ur est soumis" (Art 111-5 CP). St à même de s'interrgoer sur la régularité de l'acter ad
m ou l'interpréter.
Acquiert un rôle considérable de ce point de vue.

Autorité relative si prononc° sur q° préalable ou q° préj: ne vaut q ds le cadre du content


eux principal. Le requérant repart avec décision juge adm et lui dit indemnisez moi!
Entre tps, le juge adm a pu ê saisi d un recours en annulation & n'a pas eu la même a
nalyse. Il n y a pas de jur° pr harmoniser et certainemt par TC..
III/ LE JJ APPELE A CONNAITRE DES Q° ADM° RESULTANT DE LOIS PONCTUELLES
Contentieux de la sécu = JJ
Impôts indirects, domaines publics routiers, fonds d indemn°: svt JJ
État des personnes: JJ
Tt ça par dét° de loi

V/ LES TITRES DE COMP DU JJ


Dans certains cas JJ parce qu on souhaite voir appliqué règles droit privée. Loi sur rep
1937 pr dommages causés aux élèves et par élèves, comp JJ, resp de l E etant als la seule
ngagée. Art L9011-4 C de l Educ.
Loi 31 déc 1957 donne comp au JJ qui appliquera règles droit civ pr accidts causés dir
ectemt par un véhicule (par exemple de l admin). Il ft que dommage soit causé directem
t par véhicule. Conception du véhicule extensive et comp du JJ étendue. * Substitution
de la resp admin de son agent au JJ. Comp rend obsolète aux gds arr avt 57.
Légi pt égalemt choisir comp du JJ pr unifier le contentieux. L é des pers relève du JJ, i
nterprétation extensive des question d état (sexe, qualité d électeur, etc.). Certaines aut
rités de régularition (de la Concurrence, des Marchés Financiers etc) relève des JJ. Au
JJ contentieux des fonds d indemnisation.
Contentieux qui relèvent du JJ ss raison, accidt de l hist, par exemple impôts indirec
ts sauf la TVA (bizarre parce que PPP) et atteinte au domaine public routier. Co
ntentieux de la sécu sciale pr décisions individuelles comp du JJ sauf pr actes regl
.

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