Вы находитесь на странице: 1из 8

SOMMAIRE:

I. Introduction……………………………………………………………
II. Paris romanesque………………………………………………………
III. Paris poétique………………………………………………………….
IV. Paris dans la peinture et la sculpture…………………………………..
V. Paris dans la musique………………………………………………….
VI. Conclusions……………………………………………………………
VII. Bibliographie………………………………………………………….

1
I. INTRODUCTION:

“Ajoutez deux lettres à Paris: c’est la paradis”


(Jules Renard)

Paris tire son nom du peuple gaulois PARISII. Le mot « Paris » est en effet dérivé du
latin « Civitas Parisiorum » (La Cité des Parisii), désignation qui l’a emporté sur
Lutetia (Lutèce).
Sa position privilégiée, a un carrefour entre les itinéraires commerciaux terrestres et
fluviaux, en a fait une des principales villes de France au cours du Xe siècle, avec ses
palais royaux, de riches abbayes et une cathédrale.
Au cours du XIIe siècle, Paris devient un des premiers foyers en Europe pour
l’enseignement et les arts. Des le début de ce siècle, le rayonnement de son université
fait de Paris l’un des grands foyers intellectuels du monde chrétien. Durant la
Renaissance, Paris devient le foyer de l’Humanisme. Le pouvoir royal se fixant dans
cette ville, son importance économique et politique ne cessera de croitre. Ainsi, au
début du XIVe siècle, Paris est la ville la plus importante de tout le monde chrétien ;
vers le milieu du XVIIe siècle, Paris et ses Salons deviennent le centre presque
unique de la littérature française. Dans le dernier tiers du siècle, le prestige de la Cour
de Louis XIV éclipse un peu celui de Paris. Au cours du XVIIIe siècle, Paris redevient
le centre culturel du royaume. Les salons parisiens connaissent leur plus bel essor.
Voltaire, au ton léger et ironique, est l’écrivain parisien par excellence. A l’inverse,
Jean-Jacques Rousseau fuit cette ville « de bruit, de fumée et de boue ».

Apres la Révolution, le monde littéraire se fait plus large, plus complexe. Paris n'en
demeure pas moins le cœur de la vie intellectuelle française, en accueillant Fréderic
Chopin et des progressistes (comme Heine) menacés ou chassés de différents pays d'une
Europe restée globalement très conservatrice. Dans les années 1920, beaucoup d'écrivains
étrangers viennent découvrir Paris et s'en inspirent dans leur œuvre : Ernest Hemingway,
Henry Miller. Montparnasse, quartier des artistes depuis la fin du XIXe siècle, connait
son âge d’or. Apres la Seconde Guerre mondiale, c’est Saint-Germain-des-Prés qui
devient le foyer littéraire le plus célèbre, avec la présence de Jean-Paul Sartre, Simone de
Beauvoir, Boris Vian ou encore Jacques Prévert. On considère généralement que le
prestige intellectuel de Paris a baissé dans le monde depuis cette époque. Mais elle reste
la principale ville de l'activité littéraire et de l'édition françaises. Aujourd'hui presque
chaque quartier de Paris possède sa plaque rappelant le séjour d'un écrivain.

Se rendre à Paris ne signifie pas seulement visiter une ville splendide, mais aussi arriver
au cœur d'une civilisation et d'une culture qui ont laissé une empreinte indélébile dans
l'histoire du monde. En effet la capitale française a toujours été le centre d'attraction
d'écrivains et artistes provenant du monde entier, non seulement le lieu où des
personnalités poétiques et littéraires qui ont profondément influencé la culture
occidentale se sont épanouies.

2
Si l'on voulait parcourir une sorte d'itinéraire à la recherche des lieux de la littérature,
cela ne pourrait nous conduire que dans les rues de la ville, devant les maisons où les
plus grands écrivains sont nés ou ont vécu, dans les cafés qui ont vu la naissance des
mouvements philosophiques et artistiques, des révolutions même, dans les théâtres qui
ont vu la mise en scène de drames et comédies, et enfin dans les cimetières où sont
enterrés beaucoup de représentants de la littérature.

II. Paris romanesque

A la fois source d'inspiration et décor de roman, Paris attire et fascine les écrivains depuis
des siècles. La Ville Lumière a séduit des générations de romanciers et de poètes,
provinciaux et étrangers, et vu émerger les écoles et les courants les plus importants, si
bien que l'histoire de Paris et l'histoire littéraire sont intimement liées.

C’est à Paris qu’on peut revivre l'atmosphère des lieux et réanimer la mémoire des places
et des rues. Par un véritable voyage dans le temps, on saisit les multiples facettes de la
ville : le Quartier latin au temps de Rabelais et de Villon, le Paris misérable d'Hugo et
celui mondain de Proust, sans oublier le Paris insolite des surréalistes, le Montparnasse
d'Hemingway et de Fitzgerald ou le Saint-Germain-des-Prés des existentialistes.

Depuis longtemps Paris a inspiré les écrivains. Au XVe siècle, François Villon plonge
dans les bas-fonds de Paris pour amorcer son œuvre majeure : Le Testament. Toutefois,
au XVIIe siècle et, dans une moindre mesure au XVIIIe siècle, la description de la réalité
parisienne contemporaine intéresse peu les auteurs.

Au XIXe siècle, les écrivains français s'attachent davantage à décrire la réalité de leur
temps de manière plus exacte. La France a occupé un grand rôle dans la littérature du
XIXe siècle, et Paris plus particulièrement. L’immense Balzac est le génie de Paris. Sous
la monarchie de Juillet, Honoré de Balzac cherche à brosser un tableau détaillé et
moderne de la société française, c’est La Comédie Humaine.

Paris occupe une place privilégiée dans cette œuvre et pas seulement dans les Scènes de
la vie parisienne. Si Balzac s'intéresse avant tout à la haute société ou aux ambitieux
désargentés, on commence à la même époque à s'intéresser à la ville populaire, perçue
comme menaçante et fascinante. Des études paraissent sur les « classes dangereuses »
d'une ville en expansion. Les Mystères de Paris, d’Eugene Sue, qui fait une très large
place au Paris de la pègre, connaît un immense succès lors de leur parution en feuilleton
en 1842-1843. Eugene Sue y décrit les Champs-Élysées qui offraient encore au milieu du
XIXe siècle un aspect peu réjouissant : « Le vent faisait tristement gémir sur ses gonds
une méchante plaque de tôle, sorte d’enseigne qui se balançait à un poteau dressé au-
dessus de cet antre, véritable terrier humain. ».

S’il passe son enfance dans le quartier de la Madeleine, c’est aux Champs-Élysées que
Marcel Proust passe ses vacances hebdomadaires. Un paysage qui s’inscrira durablement
dans sa mémoire et dans ses écrits. Longtemps il en gardera la nostalgie, encore que :
« Aller aux Champs-Élysées me fut insupportable. (…)Elle les réchauffait, les faisait

3
vivre, leur donnait une personnalité, et je voulais les retrouver dans la réalité ; mais rien
dans ce jardin public ne se rattachait a mes rêves » (Du côté de chez Swann).

Pour lui, les Champs-Élysées sont moins un jardin qu’un personnage, celui de Gilberte
qu’il ne cesse de poursuivre de son désir timide. Et pourtant le paysage est la, morcelé,
dispersé dans son œuvre, espace onirique autant que ludique qu’il décrit page après page.

Comme les Champs-Élysées, le bois de Boulogne est un espace proustien et en quelque


sorte le double de ceux-ci. Toujours à la recherche de Gilberte, Proust ne cesse d’en
explorer les allées et les contre-allées. « Il était pour moi comme ces jardins zoologiques
ou l’on voit rassemblés des flores diverses et des paysages opposés, ou après une colline
on trouve une grotte, un pré, des rochers, une rivière, une fosse, une colline, un marais
(…) (De côté de chez Swann).

Vingt ans plus tard, c'est l'autre plus grand romancier de Paris, Victor Hugo, qui publie
Les Misérables, autre volumineux ouvrage traitant du Paris populaire devenu un
classique. Paris fascine avec une double image : une ville fastueuse et prestigieuse, mais
aussi une ville populaire où règne le vice.

Gérard de Nerval s'y suicide dans le lieu le plus sordide qu'il ait pu y trouver. Le Paris en
mutation d’Haussmann est largement décrit par Emile Zola dans Les Rougon-Macquart
(Le ventre de Paris, Nana, Au bonheur des Dames), il est le cadre des errances et états
d'âme des poètes Parnassiens et symbolistes et surtout de Baudelaire (Spleen de Paris).

Avec Les Rougon-Macquart, dont le cadre est le Second Empire, Zola se propose d’offrir
une image sociale de son siècle : grands travaux du préfet de Paris, Haussmann, et
spéculations foncières (La Curée 1871), monde des affaires et de la Bourse (L’Argent,
1891), développement des grands magasins (Au bonheur des dames, 1883). C’est dans ce
cadre qu’il faut concevoir Le Ventre de Paris, opéra des Halles, cette « œuvre crane et qui
n’est encore qu’une révélation timide du XXe siècle ». C’est une histoire bien sur
construite autour d’un fait divers, mais surtout un immense tableau, une vaste fresque,
une nature morte a l’échelle de la capitale. Une peinture ou les couleurs ont des
odeurs : « Toute la poésie fleurie des rues de Paris trainant sur ce trottoir boueux, au
milieu des mangeailles de la Halle ».

Dans les années 1960, les écrivains transforment Paris dans une ville mythique : parfois
drôle et burlesque comme Zazie dans le métro de Raymond Queneau ou encore pleine de
souvenirs comme Je me souviens de Georges Perec.

III. Paris poétique :

Des « Tableaux parisiens » aux « Petits poèmes en prose », sous-titrés « Le Spleen de


Paris », la ville de Paris fait avec Baudelaire son entrée dans la poésie.
Le génie de Baudelaire, qui trouve sa nourriture dans la mélancolie, est un génie
allégorique. Pour la première fois chez Baudelaire, Paris devient objet de poésie lyrique.

4
Cette poésie locale est à l’encontre de toute poésie de terroir. Le regard que le génie
allégorique plonge dans la ville trahit bien plutôt le sentiment d’une profonde aliénation.
C’est là le regard d’un flâneur, dont le genre de vie dissimule derrière un mirage
bienfaisant la détresse des habitants futurs de la métropole. Le flâneur cherche un refuge
dans la foule. La foule est le voile à travers lequel la ville familière se meut pour le
flâneur en fantasmagorie. Cette fantasmagorie, où elle apparaît tantôt comme un paysage,
tantôt comme une chambre, semble avoir inspiré par la suite le décor des grands
magasins. Quoi qu’il en soit les grands magasins sont les derniers parages de la flânerie.
La foule fait naître en l’homme qui s’y abandonne une sorte d’ivresse qui s’accompagne
d’illusions très particulières, de sorte qu’il se flatte, en voyant le passant emporté dans la
foule, de l’avoir, d’après son extérieur, classé, reconnu dans tous les replis de son âme.
Les physiologies contemporaines abondent en documents sur cette singulière conception.
L’œuvre de Balzac en fournit d’excellents.

Paris d'après 1945, vu par des écrivains en font le personnage principal, parfois de leur
œuvre entière, parfois d'une de leurs œuvres majeures. Ils peuvent être connus, comme
Aragon, Butor, Simon, Jacques Réda, ou moins connus, comme René Fallet ou André
Hardellet. Le Paris de l'époque est travaillé par ses lièvres propres et par celles d'un
monde troublé, dans lequel son rôle est désormais sujet à interrogation. Sa figure
architecturale et sa population se modifient profondément ; d'où une tendance au désarroi
chez des écrivains qui projettent en lui leurs propres anxiétés : Perec et Modiano marqués
par la guerre, Aragon, J.-F Vilar, Olivier Rolin par des déceptions politiques, beaucoup
de poètes par un mal-être existentiel. Mais il en est très peu (tel Jacques Rouhaud) pour
ne pas aimer la ville. Ils sont attachés à cette capitale parcourue et reparcourue, qui inscrit
historiquement et sensuellement leur inquiétude et leur recherche du bonheur. Que de
lieux pourtant fameux se révèlent insolites, que de petits secrets de la ville prennent de
l'importance !... Paris n'a perdu pour ces écrivains ni son charme, ni sa force, fût-elle
teintée de nostalgie comme chez Sabatier, ou d'un lyrisme noir comme chez Venaille.

IV. Paris dans la peinture et la sculpture

Paris a été une source d'inspiration pour de nombreux artistes qui ont diffusé son image
dans le monde entier.
Aucune représentation de la ville n'existe jusqu'aux Guerres de religion, a la fin du XVIe
siècle. C’est sous les règnes de Henri IV et de Louis XIII que la ville est représentée par
Jacques Callot et par les peintres hollandais, en particuliers les bords de Seine qui les
fascine. Le Louvre devient un sujet de prédilection au XVIIe siècle mais il faut pourtant
attendre la vogue de la peinture en plein air au XIXe siècle pour voir les artistes
s'intéresser à la vie parisienne et au paysage urbain en mutation.
Jusqu'à la Révolution, l’art parisien est avant tout un art de cour, ou l’art d’une société
qui suit ou imite la Cour. C’est dire que le portrait, souvent conventionnel, y côtoie les
sujets historiques, mythologiques et religieux. Le XIXe siècle, longtemps marqué par le
romantisme et par l’histoire, verra aussi développer un art bourgeois, qui répond aux
besoins de décor intime. Le tableau et le petit bronze ont leur place au salon comme dans
la chambre à coucher.

5
De Fouquet à Poussin, de Jean Goujon à Carpeaux, Maillol ou Bourdelle, tout ce qui
compte dans l’histoire de l’art français a trouvé dans la capitale le cadre de son
épanouissement. Même les impressionnistes, qui cherchent hors de leur atelier la lumière
et les jeux de couleurs forment au sein de la société parisienne un groupe souvent soudé
par l’amitié. Ni Monet ni Pissarro ni Renoir ne résisteront a la tentation de multiplier les
vues de Paris. Marquet et Utrillo poursuivront la tradition du chevalet planté sur un
trottoir.
Corot plante son chevalet sur les quais de la Seine, Monet représente l’atmosphère
vaporeuse de la gare Saint-Lazare, Renoir décrit la vie Montmartroise (Moulin de la
galette, Moulin Rouge), Pissarro peint Le Pont Neuf, et Sisley l’ile Saint-Louis. Puis, au
tournant du siècle, Seurat, Gauguin, Cézanne et Van-Gogh représentent largement Paris
dans leur œuvre. Toulouse-Lautrec est peut-être le plus parisien dans l'âme mais il
s'intéresse plus aux cabarets et aux bas-fonds parisiens, qu'il fréquente assidûment, qu'aux
paysages.
Pendant dix ans, de 1865 à 1875, le café Guerbois, Grande-Rue des Batignolles, fut le
lieu de rendez-vous des peintres impressionnistes, réunis autour de Manet. Dans l’épaisse
fumée des pipes, on vantait les mérites de la peinture en plein air. C’est la qu’est né le
mouvement impressionniste qui eut un impact singulier sur la littérature de ce temps.
Au XXe siècle, les plus parisiens des peintres sont certainement Marquet et Utrillo qui
représentent souvent les quartiers déshérités de la ville. Matisse et Derain mènent une vie
bohème au Bateau-Lavoir à Montmartre tandis que Leger, Modigliani et Chagall
s’installent dans les ateliers de la Ruche à Montparnasse ; c’est l’âge d’or de l’école de
Paris qui laisse place au surréalisme après la Seconde Guerre Mondiale.
Les sculpteurs François Rude, puis Jean-Baptiste Carpeaux avec la fontaine de
l’Observatoire précédent les grands maitres de la fin du XIXe siècle dont d'innombrables
œuvres ornent la voie publique parisienne : Rodin, Dalou (Le Jardin de Luxembourg),
Maillol (jardin des Tuileries).

V. Paris dans la musique

Paris constitue un thème et un cadre pour d'innombrables chansons et œuvres musicales.

La tradition musicale à Paris remonte au Moyen-âge avec la création à la fin du


XIIe siècle de l'école polyphonique de Notre-Dame dont les œuvres expriment la foi
médiévale. La polyphonie procure tout au long du XIIIe siècle un large répertoire de
motets religieux et de chansons profanes. Sous François Ier naît à Paris l'imprimerie
musicale française et les premières chansons populaires apparaissent.

Pendant que la musique religieuse suit sa lente évolution, la musique profane subit a Paris
les contrecoups de l’histoire politique. Présence ou absence de la cour et de la haute
aristocratie, enrichissement et prétentions de la bourgeoisie, tout cela donne un caractère
différent, suivant les moments, a la fête qui appelle la musique. On danse chez le roi et
les princes, mais aussi dans les mariages populaires et aux carrefours des soirées
carillonnées. Sous le règne de Louis XIV, les grands opéras sont représentés à Paris :
Lully s’y installe et devient responsable de la musique de la Cour. Ses ballets sont

6
représentés au Louvre à partir de 1655. Au XVIIIe siècle, Rameau accentue le rôle de
l'orchestre dans ses opéras-ballets, la musique s'impose dans les salons.

Au XIXe siècle, Paris devient la capitale de la musique, plus par les grands maîtres
étrangers qu'elle attire par son rayonnement que grâce à ses propres compositions. La
musique évolue progressivement vers le Romantisme incarné par exemple par Frédéric
Chopin. Gounod renouvelle l'opéra lyrique tandis que Berlioz importe la musique
descriptive.

La musique festive de danses de Paris, au XIXe siècle est célèbre dans le monde entier.
Jouée notamment au moment du Carnaval de Paris, elle influence des musiques
traditionnelles et des compositeurs étrangers. Au nombre de ceux-ci, on trouve Johann
Strauss, venu a Paris a l’invitation de Philippe Musard, alors très célèbre. Apres 1870,
Saint-Saëns, ou Bizet font de la France la maîtresse de la musique de ballet. Le caractère
national de la musique revient avec Ravel et Debussy, musiciens impressionnistes. La fin
du XIXe siècle est aussi l'époque des chansonniers dont Le Chat noir, est le lieu de
représentation emblématique, immortalisé par Toulouse-Lautrec. Au XXe siècle, les
chansons d’Edith Piaf, la « môme de Paris », ainsi que celles de Maurice Chevalier
incarnent la chanson populaire parisienne dans le monde entier.

VI. Conclusions

Paris a toujours brillé d’un éclat particulier, étoile de première grandeur, Ville Lumière
attirant irrésistiblement les artistes qui, comme des papillons, s’y sont bien souvent brûlé
les ailes. Les clichés ont multiplié ces images d’une statue de la liberté éclairant le
monde, mais les chromos, ainsi que les miroirs, ne mentent pas, même s’ils inversent la
réalité : la capitale est bien le lieu de la révolution, de la contestation, de l’invention, et
donc de la liberté, celle de vivre a sa façon et celle de créer selon sa passion. C’est bien la
scène sur laquelle peut et doit se produire l’artiste, se nourrissant d’elle et la nourrissant a
son tour.

« Paris est un lieu d’errance, théâtre privilégié du multiple et de l’insolite, qui offre a
l’errant une vision matérialisée de ses propres fantasmes. Le héros du récit est presque
toujours l’écrivain lui-même, parce que l’atmosphère du récit onirique lui permet de
contempler sans honte et de compenser les impossibilités de la vie réelle…. » (Marie-
Claire Bancquart, Paris des surréalistes, Seghers, 1972).

7
VII. BIBLIOGRAPHIE :

1. CLEBERT, Jean-Paul, La littérature a Paris. Histoire. Les lieux. La vie littéraire,


Edition Larousse-Bordas, Paris, 1999
2. FAVIER, Jean, Paris - Deux mille ans d’histoire, Fayard, Paris, 1997
3. BENJAMIN, Walter, Paris, capitale du XIXe siècle, Cerf, 2000
4. CAILLOIS, Roger, Le Mythe et l’homme, Paris – mythe moderne, Gallimard,
Paris, 1938
5. BANCQUART, Marie-Claire, Paris des surréalistes, Seghers, 1972

Вам также может понравиться