Вы находитесь на странице: 1из 74

RANDRIAMANASOA Estelin

ALLAITEMENT MATERNEL ET STATUT


PONDERAL DES ENFANTS DE 0 À 6 MOIS
DANS LA COMMUNE D’AMBANDRIKA

Mémoire de fin d’études


pour l'obtention de diplôme de « Licence en Nutrition »

-Septembre 2007-

1
REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
-----------------

MINISTERE DE LA SANTE MINISTERE DE L'EDUCATION


DU PLANNING FAMILIAL, NATIONALE ET DE LA
ET DE LA PROTECTION SOCIALE RECHERCHE SCIENTIFIQUE

INSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE ET COMMUNAUTAIRE

Année 2007

N°……….

ALLAITEMENT MATERNEL ET STATUT


PONDERL DES ENFANTS DE 0 À 6 MOIS
DANS LA COMMUNE D’AMBANDRIKA

Présenté le 1er octobre 2007


par Monsieur RANDRIAMANASOA Estelin

Président : Professeur RAKOTOMANGA Jean de Dieu Marie


Juges : Professeur RAMAKAVELO Maurice Philippe
Docteur RAVAOARISOA Lantonirina
Encadreur : Docteur RANDRIANARIVO-SOLOFONIAINA Armand Eugène

2
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana

MINISTERE DE LA SANTE ,
DU PLANNING FAMILIAL
ET DE LA PROTECTION SOCIALE
SECRETARIAT GENERAL
INSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE ET COMMUNAUTAIRE

LISTE DES PRINCIPAUX RESPONSABLES

I – DIRECTION GENERALE
Directeur Général : Pr RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin

II – DIRECTION DE LA FORMATION ET DE LA RECHERCHE


Directeur : Professeur RAKOTOMANGA Jean de Dieu Marie

Chef du Service Pédagogique et Scientifique :


Docteur RATSIMBAZAFY Marie Rolland

Chef du Service et Expertise : Docteur RAKOTONIRINA El-C Julio

Responsable du Secrétariat Permanent de l’Enseignement à Distance :


Docteur RARIVOARILALA Esther

III – DIRECTION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES


Directeur : Monsieur RASOANAIVO ANDRIANASOLO Simon

Chef du Service Administratif :


Madame RABODOHARY Ranorohelimiadana Eléonore

Chef du Service financier :


Madame RAHONINIAINARISOA Dorothée

3
PROGRAMME DE FORMATION LICENCE EN NUTRITION

LICENCE EN NUTRTION Crédits

UE1 NUTRITION ET ALIMENTATION HUMAINES 10


Module 1 : Méthodologie
Module 2 : Initiation à la science de nutrition 1

Module 3 : Principes fondamentaux de la nutrition /alimentation 1


Module 4 : Aspects socioculturels et écologiques de la nutrition 2
Module 5 : Biochimie de la nutrition 2
Module 6 : Métabolisme et Physiologie de la nutrition 2
Module 7 : Besoins nutritionnels à travers le cycle de la vie 2
UE2 MALADIES DE CARENCE ET URGENCES NUTRITIONNELLES 4
EN CAS DE CATASTROPHE
Module 1 : Principaux troubles nutritionnels dans le pays en développement 2
Module 2 : Prévention et prise en charge des maladies carentielles 1
Module 3 : Urgences nutritionnelles en cas de catastrophe 1
UE3 ACTIVITES DE LABORATOIRE EN NUTRITION ET DE 4
TERRAIN
Module 1 : Analyse biologique pour le dépistage de carences en micronutriments au 1
niveau d’une population
Module 2 : Analyse physico-chimique des aliments 1
Module 3 : Hygiène alimentaire et salubrité environnementale 1
Module 4 : Législation des denrées alimentaires 1
UE4 APPROCHE COMMUNAUTAIRE 12
Module 1 : Diagnostic communautaire sur le plan alimentaire et nutritionnel 1
Module 2 : Planification des programmes communautaires de nutrition 1
Module 3 : Suivi et évaluation des programmes de nutrition 1
Module 4 : IEC en matière de nutrition 2
Module 5 : Notions de sécurité alimentaire des ménages (SAM) 1
Module 6 : Politiques nationales en matière de nutrition 1
Module 7 : Anthropologie 1
Module 8 : Recherche opérationnelle sur la situation nutritionnelle d’une localité 4

4
UE 5 ETUDES NUTRITIONNELLES QUANTITATIVES 4
Module 1 : Statistiques sanitaires et démographiques 1
Module 2 : Epidémiologie de la nutrition et statistiques 2
Module 3 : Informatique appliquée 1
UE6 PREPARATION SOUTENANCE DE MEMOIRE 16
Préparation de mémoire
Encadrement et Soutenance de mémoire

5
LISTE DES ENSEIGNANTS

Professeur RANJALAHY RASOLOFOMANANA Justin


Professeur RAKOTOMANGA Jean de Dieu Marie
Professeur RANDRIANARIMANANA VAHINIARISON Dieudonné
Professeur ANDRIANASOLO Roger
Professeur RAMAKAVELO Maurice Philippe
Professeur RAMAMBAZAFY RALAINONY Jacques
Professeur RANAIVOHARISOA Lala
Docteur RAKOTONIRINA Simon
Docteur RAKOTONIRINA El-C Julio
Docteur RALAIARISON Raharizelina
Docteur RAVELOSON Hantaniaina
Docteur RASOARIVAO Vololomiarana
Docteur RAVAOARISOA Lantonirina
Docteur RAVOAJA Pauline
Monsieur RAKOTOZANAKA Julien
Madame RAMINO Vololona

6
Je dédie ce mémoire à :

- Dieu,
« Le tout Puissant fit pour moi des merveilles. Saint est son nom »

- Mes parents,
« Que Dieu vous bénisse ! »

- Mes frères et sœurs,


« Tsy misy mafy tsy ho laitran’ny zoto »

- Tous mes ami(e)s,


« Toute ma sympathie !»

- Notre Président de mémoire, Monsieur le Professeur RAKOTOMANGA Jean de


Dieu Marie,
« qui a bien voulu nous faire le grand honneur de présider ce mémoire »

- Honorables Juges de mémoire : Monsieur le Professeur RAMAKAVELO


Maurice Philippe et Madame le Docteur RAVAOARISOA Lantonirina
« Nos vis remerciements pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de
juger notre travail »

- Notre Encadreur de mémoire, Docteur RANDRIANARIVO SOLOFONIAINA


Armand Eugène, vous n’avez pas ménagé vos efforts, vous m’avez beaucoup aidé et
conseillé,
« Veuillez croire à notre profonde reconnaissance »

- Tous les Enseignants de l’INSPC


« Notre reconnaissance et gratitude »

- Tout personnel de l’Institut National de Santé Publique et Communautaire


« Merci beaucoup »

7
LISTE DES TABLEAUX

Pages
Tableau1 : Répartition des groupes d’âge des mères selon leurs niveaux
d’instructions 18
Tableau 2 : Répartition des groupes d’âge des mères selon leurs situations
matrimoniales 19
Tableau 3 : Répartition des groupes d’âges des mères selon leurs professions 20
Tableau 4 : Répartition des groupes d’âge des mères selon la pratique ou non de
l’allaitement maternel selon la méthode traditionnelle 21
Tableau 5 : Répartition des groupes d’âge de la mère selon le niveau revenu
mensuel. 22
Tableau 6 : Répartition des groupes d’âge de la mère selon leurs lieux
d’accouchement : 23
Tableau 7 : Répartition des groupes d’âge des mères selon les personnes assurant
leurs accouchements. 24
Tableau 8: Répartition des groupes d’âge des mères selon leurs situations 25
vaccinales.
Tableau 9 : Répartition de la Situation familiale selon les professions de la 26
mère.
Tableau 10 : Répartition des revenus des ménages des mères selon leurs 26
professions.
Tableau 11 : Répartition des groupes d’âge des mères à la connaissance de 27
l’AME

8
LISTE DES FIGURES

Pages

Figure 1 : Répartition des mères allaitantes selon l’âge 14

Figure 2 : Répartition des mères allaitantes selon le niveau d’instruction 15

Firgure3 : Répartition des mères selon la situation matrimoniale 15

Figure 4 : Répartition des mères selon la profession 16

Figure 5 : Répartition des mères selon les revenus 16

Figure 6 : Répartition des enfants selon le genre. 17

Figure 7 : Répartition des enfants selon l’âge 17

9
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
MAMA : Méthode d’allaitement maternel et d’aménorrhée
AME : Allaitement maternel exclusive
OMS : organisation mondiale de la santé
VIH : virus de l’immunodéficience humaine
SIDA : syndrome d’immuno déficience acquise
MAP : Madagascar action plan
PNN : politique nationale de nutrition
ONG : organisation non gouvernementale
CEG : collège d’enseignement général
ZAP : Zone administrative et pédagogique
CSB2 : Centre de santé de base niveau II
CRENA : centre de récupération et éducation nutritionnel ambulatoire
NAC : Nutrition à base communautaire
SEECALINE : surveillance et éducative des écoles et communautaires en
alimentation nutritionnel élémentaire
CAP : connaissance attitude pratique
EDS : enquête démographique et santé
BJ : bande jaune
BR : bande rouge
BV : Bande verte
Mn : minute
Nbr : nombre
Sect : secteur
ATT : antitétanique
FAF : Fer Acide Folique
CPN : Consultation Pré natale
Chi-squared : chi²
Probability : probabilité
IRA : Infection respiratoire aigue
Km : kilomètre
FANOME : Fandraisana Anjara No Mba Entiko

10
SOMMAIRE

Page
INTRODUCTION 1
GENERALITES
Chapitre I : Allaitement maternel 4
1. Définition 4
2. Allaitement maternel exclusif 4
3. Avantage du lait maternel et de l’allaitement maternel 4
a- Avantages nutritionnel 4
b- Avantages sanitaire 4
c- Avantages sur le plan de l’espacement des naissances 5
d- Avantages sur le plan psychologique et développement du nourrisson 5
e- Avantages économique 5
f- Avantages pour l’environnement 5
4. Contre indications à l’allaitement maternel 5
a- Contre indications absolues 5
b- Contre indications temporaires 5
5. Conditions pour un allaitement optimal du nourrisson 6
6. Signes indiquant la bonne position du bébé à la tétée 6
7. Types des bonnes positions mère enfant à chaque tétée 6
a- La femme allaitante, couchée sur le coté 7
b- La femme allaitante, en position assise 7
c- La position dite de « foot ball américain » 7
8. Allaitement maternel et le VIH/SIDA 7
Statut pondéral 8
METHODOLOGIE
1. Cadre de l’étude 9
2. Type d’étude 9
3. Période d’étude 9
4. Durée de l’étude 9
5. Population d’étude 9

11
6. Critère d’inclusion et d’exclusion 9
7. Mode d’échantillonnage 10
8. Taille de l’échantillon 10
9. Mode de collecte des données 10
10. Mode d’analyse et de saisie des données 10
11. Considération éthique 10
12. Limite d’étude 11
13. Test statistique 12
14. Les variables étudiées 12
a- Variables dépendantes 12
b- Variables indépendantes 12
RESULTATS
1. Caractéristique et profil sociodémographique des mères et des enfants de 14
0 à 6 mois
2. Connaissance des mères à l’AME 25
3. Attitude de la mère allaitantes à l’AME 27
4. Pratique de la mère allaitantes à l’AME 27
DISCUSSIONS 39
RECOMMANDATIONS 43
CONCLUSION 49

12
INTRODUCTION

«Dans toute l’histoire de l’humanité, presque toutes les mères ont toujours nourri
leurs enfants de la façon la plus normale, la plus naturelle et la plus simple qui soit : au
sein. La plupart des sociétés traditionnelles d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine ont
une bonne connaissance de l’allaitement, même si les pratiques peuvent varier d’une
culture à l’autre. Le grand pédiatre Paul Gyorgy disait : «le lait de vache est bon le petit
de la vache, le lait de femme est bon pour le nourrisson». Personne ne peut nier cette
évidence. Il est donc de plus en plus admis que toute mère a le droit d’allaiter son bébé,
et que tout bébé a le droit d’être nourri au sein(1). L’allaitement maternel a constitué
depuis toujours le mode alimentaire naturel et, jusqu’ à récemment, quasi exclusif des
nouveaux-nés et nourrissons.(2) Mais dès sa naissance, faisant face à un environnement
de plus en plus hostile, l’enfant et s’expose à au moins quatre périls que sont : le péril
aérien, le péril fécal, le péril de la pauvreté et le péril de l’alimentation. Un déclin rapide
et intense de l’allaitement maternel a été constaté dans les pays industrialisés après la
Seconde Guerre mondiale et ce phénomène s’est poursuivi, touchant également les pays
en voie de développement. Les modifications observées dans les pratiques alimentaires
ont non seulement réduit l’incidence mais également la durée de l’allaitement maternel,
diminuant fortement la prévalence des enfants nourris au sein (3, 4, 5). «Moins de 35% des
nourrissons dans le monde bénéficient d’allaitement maternel exclusif pendant les
quatre premiers mois. Pas moins de 55% des décès annuels des nourrissons par maladie
diarrhéique et infections respiratoires aigues sont les résultats des pratiques
(6).
d’alimentation inappropriées Parmi les enfants de 0 à 35 mois, 48 % accusent un
retard de croissance, 7 % sont émaciés et 40 % présentent une insuffisance pondérale (7).
Ces pratiques se répercutent sur le statut pondéral des enfants.
«Les femmes Zouloues vivant en Afrique du sud allaitent leur enfant dans une
proportion des 95% dans les semaines qui suivent la naissance ; mais cette proportion
tombe à 50% après 5 à 8 semaines (8)».
Les nombreux avantages de l’allaitement maternel pour la santé de la mère et de
l’enfant ont été bien démontrés au cours des dernières années par un ensemble d’études
(9)
qui ont été revues récemment . Promouvoir l’allaitement maternel est devenu une
priorité des programmes de promotion de la santé de la mère et de l’enfant.

13
Depuis les années 80, de nombreuses initiatives ont été entreprises pour encourager
l’allaitement au sein. Parmi les initiatives internationales, on retrouve celle de l’OMS et
de l’UNICEF pour lesquelles la promotion de l’allaitement maternel est devenu un des
(10)
objectifs principaux . En 1992, l’ OMS et les Nations Unies ont lancé une campagne
mondiale de promotion de l’allaitement maternel, en partie parce que les professionnels
de la santé étaient inquiets de ce que trop de mères et agents de santé n’en connaissent
pas les avantages. La promotion de l’allaitement était principalement destinée à
encourager les mères à allaiter exclusivement au sein les premiers mois de la vie de
nourrisson.
A Madagascar, l’enquête démographique et de santé de 1997 montre que 40%
des enfants Malagasy de moins de 3 ans présentent un poids trop faible pour l’âge. «Ce
taux de malnutrition est significativement supérieur, par exemple, à ceux du Sénégal, de
la Côte d’Ivoire et de l’Afrique du sud, respectivement de 24%, 12% et 9% (11) ».
La dernière enquête démographique et de santé de 2003-2004 montre que 67%
des femmes allaitent exclusivement au sein leur nourrisson pendant les six premiers
mois (12).
Dans la commune d’ Ambandrika, en 2006, 24,55% des femmes vues en
consultation prénatale ont accouché au centre de la maternité et 22% des enfants moins
de 3 ans ont marqué des malnutritions. Les activités du CSB II de l’année 2006
montrent que les consultations externes se chiffrent à 2355 soit 21,29% ; 1568 des
consultations prénatales soit 121,08% ; 385 d’accouchement soit 70,88% et
planification familiale avec 18,19%. Les principales causes de morbidité chez les
enfants moins d’un an en 2006 qu’ont été marquées par les diarrhées (112 cas),
(13)
paludisme simple (120 cas), IRA (95 cas) ,ayant tous comme toile de fond la
malnutrition.
L’expérience acquise au cours de ces dernières décennies montre qu’il existe six
interventions nutritionnelles très rentables et applicables à combattre la malnutrition.
L’une de ces six interventions est l’Allaitement Maternel Exclusif. Partant de
l’hypothèse que les conditions socio-économiques de la mère ainsi que les pratiques
habituelles de l’allaitement par les femmes allaitantes dans la commune d’ Ambandrika
se répercutent sur les statuts pondéraux des enfants de 0 à 6 mois, cette étude va
s’atteler à :

14
- déterminer les profils socio-économiques et culturels des femmes pratiquant
l’allaitement maternel aux enfants de 0 à 6 mois dans la commune
d’Ambandrika.
- identifier les facteurs influençant sur les attitudes comportementales des femmes
allaitantes.
- analyser le degré d’association entre les techniques d’allaitement et les statuts
pondéraux des enfants de 0 à 6 mois dans la commune d’Ambandrika.
- proposer des suggestions et recommandations en fonction des résultats de
l’enquête pour améliorer les statuts pondéraux des enfants de 0 à 6 mois.

15
GENERALITES

ALLAITEMENT MATERNEL
1-Définition :
C’est la pratique de nourrir un bébé par une femme (à priori la mère) avec le lait
produit par ses glandes mammaires en général directement du mamelon (14).

2-Allaitement maternel exclusif :


- Allaitement exclusif veut dire que le nourrisson ne reçoit d’autres aliments ou
liquides, pas même de l’eau que le lait maternel jusqu’à 6 mois et aucune tétine
artificielle ni sucette n’est donnée au bébé.
- Alimenter ou nourrir un enfant uniquement avec le lait maternel sans aucun
autre liquide, pas même de l’eau ni aucun aliments solides et s’applique également à un
enfant qui ne reçoit que du lait maternel extrait ou qui est uniquement nourrir au sein
par une nourrice (15).

3- Avantages du lait maternel et de l’allaitement maternel (16) :


a- Avantages nutritionnels :
Le lait maternel constitue une source importante de protéines de haute qualité,
d’énergies, de vitamines (surtout de vitamine A), des minéraux et d’acides gras pour les
bébés, et ceux qui sont plus grands et même pour ceux qui commencent à marcher.
b- Avantages sanitaires :
b.1.Pour les nourrissons :
Le lait maternel les protège contre les maladies et renforce le système
immunitaire du bébé, lui fournissant une protection à long terme contre le diabète et le
cancer.
b.2.Pour les mères :
-l’allaitement maternel diminue le risque d’hémorragie maternelle du post
partum ;
-aide l’utérus à reprendre sa taille normale ;
-retarder le retour de la menstruation ;
-aide à protéger la mère contre l’anémie en conservant ses réserves de fer ;

16
-diminue le risque de contracter des cancers du sein ou des ovaires avant la
ménopause.
c- Avantages sur le plan de l’espacement des naissances :
• Pendant les 6 premiers mois, un allaitement maternel fréquent et intense
peut retarder la reprise de l’ovulation et le retour de la menstruation, diminuant ainsi les
risques de tomber enceinte.
• La méthode de l’allaitement maternel et de l’aménorrhée (MAMA) est
une option de planning familial pour les femmes qui répondent aux 3 critères suivants :
-allaitement complet ;
-pas de retour de menstruation ;
-moins de 6 mois de post-partum.
d- Avantages sur le plan psychologique et développement du nourrisson :
L’allaitement renforce les liens entre mère et enfant ainsi que la croissance et le
développement optimal, y compris le développement du cerveau.
e- Avantages économiques :
Le lait maternel permet aux familles d’économiser les frais liés à l’achat des
produits de remplacement du lait maternel et diminue les coûts des soins de santé.
f- Avantages pour l’environnement :
L’allaitement maternel permet de conserver les ressources naturelles et diminue
la pollution.
4- Contre indications à l’allaitement maternel (17) :
a- Absolues :
a.1.Maladies nuisibles pour la mère et pour l’enfant :
- mères séropositives au test du VIH/SIDA
a.2 Maladies nuisibles pour la mère
-cancer, cardiopathies décompensées, néphrite avec HTA, néphropathies
graves.
-le diabète correctement traité n’empêche pas l’allaitement maternel.
a.3.Affections nuisibles à l’enfant :
- la tuberculose et la lèpre.
b- Temporaires :
- maladies aigues et subaiguës (de la mère allaitante) ;

17
- maladies du sein ; lymphangite, abcès, crevasse ;
- intervention chirurgicale de grande envergure et/ou nécessitant
l’utilisation de produits anésthésiques ;
- anesthésie générale.
5- Conditions pour un allaitement optimal du nourrisson (18) :
• les bébés doivent être mis au sein immédiatement après l’accouchement,
• les bébés doivent être allaités exclusivement au sein pendant les six premiers
mois de leur vie,
• les bébés doivent être allaités à la demande au sein au moins 10 fois par jour,
de jour comme de nuit,
• à partir de 6 mois, les bébés doivent recevoir progressivement d’autres
aliments en complément du lait maternel,
• les mères doivent continuer à allaiter même si l’enfant ou la mère est malade,
• les bébés doivent continuer à être allaités au sein jusqu’ à l’âge de deux ans
et au-delà, tout en recevant des quantités croissantes d’aliments
complémentaires et de liquides administrés à l’aide d’une tasse ou d’une
petite cuillère,
• les mères qui allaitent doivent augmenter leur ration alimentaire chaque jour
et diversifier les aliments pendant la lactation.
6- Signes indiquant la bonne position du bébé au tétée (19)
• tout son corps est près de sa mère et lui fait face,
• sa bouche est près du sein,
• son menton touche le sein,
• sa bouche est largement ouverte,
• la lèvre inférieure de l’enfant est tournée vers l’extérieur,
• l’aréole est plus visible au- dessus de sa lèvre supérieure qu’au dessous de sa
lèvre inférieure. (le bébé tète lentement et prend des gorgées profondes)
• le bébé est détendu et content et est satisfait à la fin de la tétée,
• la mère ne ressent pas de douleurs au mamelon,
• les mères allaitantes entendent leur bébé déglutir.

18
7- Types des bonnes positions mère enfant à chaque tétée (20) :
Les mères peuvent tenir leur bébé de différentes manières pour la tétée. L’agent de
santé peut leur suggérer l’une des positions suivantes :
a- la femme allaitante, couchée sur le côté :
Cette position est plus confortable pour la mère après l’accouchement et l’aide à
se reposer durant l’allaitement, l’utiliser aussi quand elle allaite la nuit.
La mère et le bébé doivent se trouver sur leurs côtés couchés l’un en face de
l’autre. La mère peut utiliser un coussin pour soulever le bébé de manière à être à l’aise.
b- la femme allaitante, en position assise :
-la mère doit se mettre à l’aise,
-placer le visage du bébé en face du sein de sa mère,
-la mère devrait tenir son sein en ayant les doigts derrière l’aréole en forme de
«C» et le pouce au dessus,
- toucher légèrement la lèvre inférieure du bébé avec le mamelon de sorte que
le bébé ouvre bien grand la bouche,
-mettre rapidement le bébé au sein de façon à ce que le mamelon et une partie
de l’aréole soient à l’intérieur de la bouche grande ouverte du bébé,
-ainsi, l’aréole et le mamelon s’étirent et deviennent plus long dans la bouche
du bébé.
c- la position dite de «football américain» :
C’est une bonne position à utiliser après une césarienne, lorsque les mamelons
sont endoloris, et aussi pour allaiter des jumeaux.
La mère est assise confortablement. Le bébé est sous le bras de la mère, son
corps passe par le côté et se tête apparaît en regard du sein.
Le bébé est tenu au niveau des épaules par la main de la mère du même côté où
il se trouve.
La main du côté opposé dirige le sein vers la bouche du bébé.
8-Allaitement maternel et le VIH/SIDA (21) :
• Le VIH est transmis par le biais de l’allaitement maternel à environ un
nourrisson sur sept dont la mère est infectée par le VIH. Mais dans de
nombreuses situations où il existe une prévalence élevée du VIH, l’ absence de l’
allaitement maternel est également associée à une augmentation de 3 à 5 fois de

19
la mortalité infantile. Les nourrissons peuvent mourir, soit parce qu’ils ne
reçoivent pas un allaitement maternel adéquat, soit parce que le VIH est transmis
par le biais de l’allaitement maternel.
• Les analyses des données montrent que 20% environ des nourrissons dont les
mères sont séropositives sont infectés avant ou pendant l’accouchement. Si
toutes les mères infectées par le VIH allaitent, 14% en plus de leurs nourrissons
seront infectés par le biais de l’allaitement maternel. Cela veut dire qu’environ
2/3 des enfants de mères infectées par le VIH ne seront pas infectées.
• Les mères séropositives peuvent essayer de réduire le risque de transmission
grâce aux mesures suivantes :
-allaitement maternel exclusif pendant les 6 premiers mois ;
-raccourcir la durée totale de l’allaitement maternel ;
-prévenir et traiter rapidement les lésions de la bouche et les problèmes des
seins ;
-prendre des médicaments antirétroviraux (Exemple : NEVIRAPINE).

STATUT PONDERAL :

Les indicateurs de du statut pondéral chez les enfants comprennent les rapports
poids/âge, poids/taille, taille/âge et la mesure du tour de bras (périmètre brachial).(22)

Selon les recommandations de l’OMS, l’état nutritionnel des enfants observés


pendant l’enquête est comparé à celui d’une population de référence internationale,
connu sous le nom de standard NCHS/CDC/OMS.

Cette référence internationale a été établie à partir de l’observation d’enfants


américains de mois de cinq ans en bonne santé et elle est utilisable pour tous les enfants
de cet âge dans la mesure où, quel que soit le groupe de population, ils suivent un
modèle de croissance à peu près similaire.

Les données de la population de référence internationale ont été normalisées


pour suivre une distribution normale où la médiane et la moyenne sont identiques. Pour
les différents indices étudiés, on compare la situation des enfants observés qui se situent
à moins de deux et à moins de trois écart-type en dessous de la médiane de la population
de référence (23).

20
METHODOLOGIE

1- Cadre d’étude :

L’étude a été menée dans la commune rurale d’Ambandrika, constituée de 5


fokontany : Ambandrika, Betoloha, Miadapahoanina, Ambaniala et Ambodiatafana.
Cette commune se trouve à 6 km au nord du district d’Ambatondrazaka (route nationale
44), dans la région d’Alaotra-Mangoro.
2- Type d’étude :
Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective transversale.
3- Période d’étude :
Etude se rapportant sur les enfants nés entre novembre 2006 et avril 2007
4- Durée d’étude :
Sept (7) mois et quatorze (14) jours : du 08 février 2007 au 22 septembre 2007.
L’enquête sur terrain a été menée du 07 mai 2007 au 14 mai 2007.
5- Population d’étude :
- femmes allaitantes,
- enfants de 0 à 6 mois.
6- Critères d’inclusion et d’exclusion :
a- critères d’inclusion : ont été inclus dans cette étude :
- les mères ayant des enfants de 0 à 6 mois et à résidence fixe dans la
commune d’Ambandrika.;
- les enfants de 0 à 6 mois issus d’une mère résidant dans la commune rurale
d’Ambandrika.
b- critères d’exclusion : n’ont pas été retenus dans cette étude :
- pour les femmes : mères allaitantes ne résidant pas dans la commune rurale
d’Ambandrika.
- mères allaitantes résidant dans la commune rurale d’Ambandrika mais ayant
des enfants plus de 6 mois.
- Pour le bébé : bébé âgé plus de 6 mois issu d’une mère allaitante résidant
dans la commune rurale d’Ambandrika.

21
7- Mode d’échantillonnage :
Les données recueillies chez les mères allaitantes sont obtenues par une enquête
exhaustive de toutes les mères allaitantes dans les 5 «fokontany» de la commune rurale
d’Ambandrika, ainsi que de leurs bébés.
8- Taille de l’échantillon :
L’échantillon représente 162 femmes allaitantes et 162 enfants de 0 à 6 mois issus
de ces mères allaitantes.

9- Mode de collecte des données :


- une enquête CAP a été menée en utilisant des questionnaires administrés aux
femmes allaitantes ;
- les documents sur les surveillances nutritionnelles des enfants (carnet infantile)
ont été consultés et les données ont été enregistrées ;
- les enfants de 0 à 6 mois, et pour lesquels le carnet infantile n’a pas été
disponible, ont été pesés sur balance «Salter» et les données ont été enregistrées.

10- Mode d’analyse et de saisie des données :


L’analyse statistique des données était réalisée à l’aide des logiciels : EXCEL et
EPI INFO 2000 (version 6.0). L’association entre deux variables qualitatives était
étudiée par le test de Chi carré pour un seuil de signification de 5 %.La rédaction a été
ensuite faite avec le logiciel WORD 2003.

11- Considération éthique :


- Les femmes allaitantes enquêtées ont été préalablement rassurées du respect de
confidentialité, de respect des droits humains et du secret professionnel quant aux
données collectées.
- L’enquête n’a été débutée qu’après leurs consentements éclairés et une
numérotation a été utilisée pour respecter secrètement l’anonymat de la mère et
son enfant.
- Les femmes ayant participé à cette ont été informées des objectifs de l’enquête,

22
et ont reçu toutes les explications nécessaires sur ce que l’on attendait d’elles. Elles
avaient le libre choix de ne pas participer à tout ou à une partie de l’enquête. Elles
avaient la possibilité de demander des éclaircissements tout au long de l’enquête.

12- Limites de l’étude :


- comme il s’agit d’une enquête transversale, elle ne permet pas de tenir compte
de la variation saisonnière du statut pondéral de l’enfant de 0 à 6 mois ;

- aucune investigation de contrôle et/ou de vérification n’a pas pu être faite pour
s’assurer de la véracité et du degré de précision des données enregistrées dans les
dossiers des enfants et qui ont été exploités au niveau du CSB 2 d’Ambandrika ;

- l’étude des dossiers des enfants se limitait aux dossiers conservés, disponibles
et accessibles au niveau du CSB 2 d’Ambandrika et/ou conservés par les mères, et ne
prenait pas en compte d’éventuels dossiers déclarés «égarés» ou «non retrouvés»
«transférés» ailleurs ;

- les réponses aux questions posées aux femmes allaitantes ne pouvaient pas être
recoupées pour confirmation, et étaient considérées comme justes et véridiques,
supposant que tout biais d’informations a été écarté ;

- le nombre de femmes ayant allaité pendant la période d’étude mais qui auraient
quitté la commune rurale d’Ambandrika pour changer de résidence n’a pas été estimé,
mais ne devrait pas significativement influencer sur les résultats globaux de l’enquête,
étant donné qu’aucun important mouvement de population n’avait eu lieu pendant les
deux années précédant l’enquête ;

- les résultats de cette étude ne peuvent être répliquées que dans des localités qui
auraient des caractéristiques et des conditions semblables à celles de la commune rurale
d’Ambandrika ;

- cette étude ne peut prétendre proposer des solutions concrètes quant aux
problèmes d’ordre général telle que la pauvreté et le niveau d’instruction, voire les
différents aspects culturels des femmes allaitantes et des femmes en âge de procréer de
toute la commune rurale d’Ambandrika .

23
- cette étude ne peut prétendre de proposer des solutions concrètes quant aux
problèmes d’ordre général tels que la pauvreté et le niveau d’instruction, voire les
différents aspects culturels des femmes allaitantes de la commune rurale d’Ambandrika.

13- Tests statistiques :


Les tests statistiques utilisés sont le test de chi². L’intervalle de confiance (IC) est
fixé à 95%. L’odds ratio (OR) est utilisé pour mesurer le degré d’association entre les
variables dépendantes et les variables indépendantes.

14- Les variables étudiées :


Les variables suivantes ont été collectées chez les mères allaitantes et les enfants
de 0 à 6 mois.
a- Variable dépendante :
- la survenue d’un faible statut pondéral du bébé (retard de croissance) constitue la
variable dépendante de l’étude..
b- Variables indépendantes :
- les caractéristiques des femmes allaitantes :
* âge de la mère : 15-24 ans ; 25-34 ans ; 35-44 ans ; 45-54 ans ;
* niveau d’instruction de la mère : illettrée (ayant ni lire ni écrire) ;
primaire (ayant passé dans l’école primaire) ; secondaire (ayant passé dans le collège
d’enseignement général) ; universitaire (ayant débuté l’enseignement supérieur) ;
* connaissance de l’allaitement maternel exclusif ;
* connaissance des avantages de l’allaitement maternel exclusif ;
* situation matrimoniale : mariée (mariée légitime ou selon la tradition ou
vit en couple) ; célibataire (pas encore mariée ou femme divorcée ou veuve) ;
* secteur d’activité de la mère : secteur primaire (cultivatrice, éleveuse) ;
secteur secondaire (commerçante, institutrice, employée de bureau) ; ménagère (qui
s’occupe du foyer) ; travailleuse journalière (qui travaille chaque jour pour nourrir son
foyer) ;
* niveau du revenu mensuel du ménage : <40 000 Ariary (niveau de vie
bas) ; 40 000- 90 000 Ariary (niveau de vie moyen) ; >90 000 Ariary (niveau de vie
élevé) ;

24
* lieu d’accouchement : à l’hôpital (maternité du centre de santé) ; à
domicile (à la maison) ; autres (autres lieux) ;

- les caractéristiques du bébé allaité :


* genre de l’enfant : masculin, féminin ;
* âge, en mois ;
* poids enregistré à la naissance (en gramme) ;
* poids enregistré au moment de l’enquête (en gramme) ;
- le mode d’allaitement du bébé :
* allaitement maternel exclusif ;
* allaitement mixte.

25
RESULTATS

1- Caractéristiques et profil sociodémographique des mères et des enfants de 0 à 6


mois :
La figure 1 donne la répartition des mères allaitantes selon l’âge, dans la commune
rurale d’Ambandrika, d’après l’enquête

REPARTITION DES MERES


ALLAITANTES SELON L'AGE

50 43,3
POURCENTAGE

40 32,1
30 24,1
20

10
0,6
0
15 - 24 25 - 34 35 - 44 45 - 54
GROUPE D'AGE

Figure 1 : Répartition des mères allaitantes selon l’âge.

• La majorité (75,4 %) des mères allaitantes de l’échantillon a marqué dans


l’intervalle d’âge entre 15 et 34 ans avec un pic de fréquence entre 15 à 24 ans.
• Par ordre décroissant : 43,3 % des mères se trouvent dans la tranche d’âge de 15 à
24 ans, 32,1 % dans celle de 25 à34 ans, 24,1 % dans la tranche d’âge de 35 à 44
ans et 0,6 % des mères allaitantes enquêtées dépasse l’âge de 45 ans.

26
La figure 2 donne la répartition des mères allaitantes selon le niveau d’instruction.
REPARTITION DES MERES ALLAITANTES
SELON LE NIVEAU D'INSTRUCTION
70
POURCENTAGE 58,6
60
50
40
30,2
30
20 10,5
0,67
10
0
Illettrée Primaire Secondaire Supérieur
NIVEAU D'INSTRUCTION

Figure 2 : Répartition des mères allaitantes selon le niveau d’instruction.

• Les majorités des mères allaitantes ont atteint un certain niveau d’instruction : 58,6
% ayant effectué le niveau primaire, 30,2 % au niveau secondaire et seulement 0,6
% a atteint le niveau supérieur. Par contre, les restes (soit 10,5 %) n’ont jamais
fréquenté l’école.

La figure 3 donne la répartition des mères allaitantes selon leur situation matrimoniale.

REPARTITION DES MERES ALLAITANTES


SELON LA SITUATION MATRIMONIALE

100
POURCENTAGE

79
80
60
40
21
20
0
Célibataires Mariées

SITUATION MATRIMONIALE

Figure 3 : Répartition des mères selon la situation matrimoniale

27
• Une forte proportion (79,0%) des mères allaitantes vivent en couple tandis que 21,0
% des mères allaitantes vivent en célibat.
.
La figure 4 donne la répartition des mères allaitantes selon la profession.

REPARTITION DES MERES ALLAITANTES


SELON LA PROFESSION

72,2
POURCENTAGE

80
60
40
19,1
20 4,9
3,7
0
Ménagère Secteur I Secteur II journalière

PROFESSION

Figure 4 : Répartition des mères allaitantes selon la profession.

• La majorité des mères allaitants soit 72,2 % travaille dans le secteur d’activité
primaire, ménagères affichent un pourcentage de 19,1 % et 4,9 % représente les
journalières et 3,7 % travaillent dans le secteur d’activité secondaire.

28
La figure 5 montre la répartition des mères allaitantes selon les revenus.

REPARTITION DES MERES ALLAITANTES


SELON LES REVENUS

POURCENTAGE 60 55,6

50 42,6
40
30
20
10 1,9
0
<40 000 40 000-90 000 >90 000
REVENUS

Figure 5 : Répartition des mères selon le revenu.


• La plupart des mères allaitantes (55,6 %) dispose d’un revenu mensuel entre 40 000
à 90 000 ariary ; 42,6 % mères d’entre elles disposent d’un revenu mensuel
inférieur à 40 000 ariary et 1,9 % seulement des mères allaitantes disposent d’un
revenu mensuel supérieur à 90 000 ariary.

La figure 6 montre la répartition des enfants selon le genre.

REPARTITION DES ENFANTS SELON LE GENRE

51
50,6
50,5
POURCENTAGE

50
49,4
49,5

49

48,5
Féminin Masculin
GENRE

Figure 6 : Répartition des enfants selon le genre.

• Dans l’échantillon des enfants de 0 à 6 mois concernés par l’enquête, le genre


féminin représente 50,6 % et le genre masculin représente 49,4 %.

29
La figure 7 montre la répartition des enfants selon l’âge en mois.

R E P A R T IT IO N D E S E N F A N T S S E L O N
L' AGE

30 2 5 ,9
POURCENTAGE

25
20 17,3
14,8 1 5 ,4 14,8
15 11,7 p o u rc e n t a g e
10
5
0
1 2 3 4 5 6
A G ES D E L ' EN F A N T

Figure 7 : Répartition des enfants selon l’âge en mois.


• La majorité des enfants de 0 à 6 mois est située à l’âge de 3 mois soit 25,9 % de
l’échantillon. L’âge médian est de 3 mois.

- Le tableau 1 donne la répartition des groupes d’âge des mères selon leurs niveaux
d’instructions

Tableau1 : Répartition des groupes d’âge des mères selon leurs niveaux d’instructions
Age Illettrée Primaire Secondaire Supérieur TOTAL
groupe Effectif % Effectif % Effectif % Effectif %
15 – 24 10 14,3 38 54,3 22 31,4 0 0 70

25 – 34 3 5,8 33 63,5 15 28,8 1 1,9 52


35 – 44 4 10,3 24 61,5 11 28,2 0 0 39

45 - 54 0 0,0 0 0 1 100,0 0 0 1

TOTAL 17 10,6 95 58,6 49 30,2 1 0,6 162

 Quatre vingt quinze mères parmi les 162 mères allaitantes de notre échantillon, soit
58,6% ont fréquenté le niveau primaire dont la majorité (63,5%) appartient à la
tranche d’âge de 25-34 ans.

30
Le tableau 2 donne la répartition des groupes d’âge des mères selon leurs situations
matrimoniales
Tableau 2 : Répartition des groupes d’âge des mères selon leurs situations
matrimoniales.
Age groupe Célibataire Mariée TOTAL
Effectif % Effectif %
15 – 24 24 34,3 46 65,7 70
25 – 34 7 13,5 45 86,5 52

35 – 44 2 5,1 37 94,9 39
45 - 54 1 100,0 0 0,0 1
TOTAL 34 21,0 128 79,0 162

 Plus les femmes avancent en âge, plus elles se retrouvent en situation de mariées.
Le résultat est significatif (p = 0,0023).

- Le tableau 3 donne la répartition des groupes d’âge des mères selon leurs professions

Tableau 3 : Répartition des groupes d’âges des mères selon leurs professions

Age Ménagères Secteur I Secteur II journalière


groupe Effectif % Effectif % Effectif % Effectif % TOTAL
15 – 24 16 22,9 48 68,6 2 2,9 4 5,7 70
25 – 34 10 19,2 38 73,1 2 3,8 2 3,8 52
35 – 44 5 12,8 30 76,9 2 5,1 2 5,1 39
45 - 54 0 0,0 1 100,0 0 0,0 0 0,0 1
TOTAL 31 19,1 117 72,2 6 3,7 8 4,9 162

 Trois pour cent (3,7%) des mères allaitantes travaillent dans le secteur secondaire.
Par contre, 72,2% de ces mères allaitantes travaillent dans le secteur primaire.

31
Le tableau 4 donne la répartition des mères par groupes d’âge et selon la pratique ou
non de l’allaitement maternel par la méthode traditionnelle.

Tableau 4 : Répartition des mères par groupes d’âge et selon la pratique ou non de
l’allaitement maternel par la méthode traditionnelle.

Pratique de l’allaitement maternel traditionnel :


Age
groupe TOTAL
OUI % NON %
15 - 24 52 74,3 18 25,7 70
25 – 34 45 86,5 7 13,5 52
35 – 44 34 87,2 5 12,8 39
45 - 54 1 100,0 0 0,0 1
TOTAL 132 81,5 30 18,5 162

 Dix-huit pourcent (18,5%) de mères allaitantes n’ont pas appliquée l’allaitement


maternel traditionnel.

Le tableau 5 donne la répartition des groupes d’âge de la mère selon le niveau revenu
mensuel.
Tableau 5 : Répartition des groupes d’âge de la mère selon le niveau revenu mensuel.
40 000 Ar-
Age <40 000 Ar >90 000 Ar
90 000Ar
groupe TOTAL
Effectif % Effectif % Effectif %
15 – 24 32 45,7 37 52,9 1 1,4 70
25 – 34 22 42,3 28 53,8 2 3,8 52
35 – 44 15 38,5 24 61,5 0 0,0 39
45 - 54 0 0,0 1 100,0 0 0,0 1
TOTAL 69 42,6 90 55,6 3 1,9 162

 Cinquante cinq pourcent (55,6%) de mères allaitantes ont obtenu de revenu


mensuel entre 40 000 ariary à 90 000 ariary.

32
Le tableau 6 donne la répartition des groupes d’âge de la mère selon leurs lieux
d’accouchement
Tableau 6 : Répartition des groupes d’âge de la mère selon leurs lieux
d’accouchement :

Age Autres Hôpital Maison


TOTAL
groupe Effectif % Effectif % Effectif %

15 – 24 1 1,4 48 68,6 21 30,0 70

25 – 34 0 0,0 34 65,4 18 34,6 52

35 – 44 0 0,0 26 66,7 13 33,3 39

45 - 54 0 0,0 0 0,0 1 100,0 1

TOTAL 1 0,6 108 66,7 53 32,7 162

 Soixante six pour cent (66,7%) de mères allaitantes ont accouché à l’hôpital.

Le tableau 7 donne la répartition des groupes d’âge des mères selon les personnes
assurant leurs accouchements.

Tableau 7 : Répartition des groupes d’âge des mères selon les personnes assurant leurs
accouchements.
Personnel
Autre Matrone
Age qualifié
groupe TOTAL
Effectif % Effectif % Effectif %

15 – 24 1 1,4 14 20,0 55 78,6 70

25 – 34 0 0,0 15 28,8 37 71,2 52

35 – 44 0 0,0 14 35,9 25 64,1 39

45 - 54 0 0,0 1 100,0 0 0,0 1

TOTAL 1 0,6 44 27,2 117 72,2 162

 Soixante douze pourcent (72,2%) de mères allaitantes ont été accouchées par un
personnel qualifié.

33
Le tableau 8 donne la répartition des groupes d’âge des mères selon leur état vaccinal.

Tableau 8: Répartition des groupes d’âge des mères selon leur état vaccinal.

Vaccinées Non vaccinées


Age groupe TOTAL
Effectif % Effectif %

15 – 24 65 92,9 5 7,1 70

25 – 34 50 96,2 2 3,8 52

35 – 44 36 92,3 3 7,7 39

45 - 54 1 100,0 0 0,0 1

TOTAL 152 93,8 10 6,2 162

• Six pour cent (6,2%) de mères allaitantes n’ont pas été vaccinées.

Le tableau 9 donne la répartition des groupes d’âge des mères selon les mères vues ou
non en CPN.

Tableau 9 : Répartition des groupes d’âge des mères selon les mères vues ou non en
CPN.

Mères vues en CPN


Age groupe TOTAL
OUI % NON %
15 – 24 66 94,3 4 5,7 70
25 – 34 51 98,1 1 1,9 52
35 – 44 39 100,0 0 0,0 39
45 - 54 1 100,0 0 0,0 1
TOTAL 157 96,9 5 3,1 162

• La majorité des femmes allaitantes (96,9%) a effectué la CPN.

34
Le tableau 10 donne la répartition des groupes d’âge des mères selon les rythmes de
CPN.

Tableau 10 : Répartition des groupes d’âge des mères selon les rythmes de CPN
Rythme de la CPN :
Age
1 2 3 4 TOTAL
groupe % % % %
CPN CPN CPN CPN
15 – 24 6 9,1 15 22,7 27 40,9 18 27,3 66
25 – 34 2 3,9 9 17,6 25 49,0 15 29,4 51
35 – 44 4 10,3 7 17,9 20 51,3 8 20,5 39
45 - 54 0 0 0 0,0 0 0,0 1 100,0 1

TOTAL 12 7,6 31 19,7 72 45,9 42 26,8 157

• Parmi les 157 mères vues en CPN ; 72 (soit 45,9 %) des mères allaitantes ont
effectué trois CPN durant leurs grossesses.

Le tableau 11 donne la répartition de la situation familiale selon les professions de la


mère.

Tableau 11 : Répartition de la Situation familiale selon les professions de la mère :

Situation Ménagères Secteur I Secteur II journalière


TOTAL
familiale Effectif % Effectif % Effectif % Effectif %

9 26,5 18 52,9 1 2,9 6 17,6 34


Célibataire

22 17,2 99 77,3 5 3,9 2 1,6 128


Mariées

TOTAL 3 19,1 117 72,2 6 3,7 8 4,9 162


(Secteur I= secteur primaire ; secteur II= secteur secondaire)

 La situation matrimoniale des mères allaitantes influence le choix/la décision du


secteur d’activités des mères allaitantes Le résultat est significatif (p = 0,0005).

35
Le tableau 12 donne la répartition des revenus mensuels des ménages des mères selon
leurs professions.

Tableau 12 : Répartition des revenus des ménages des mères selon leurs professions.
Travaillée
Revenu Ménagères Secteur I Secteur II
journalière
moyen
Total
mensuel Effectif % Effectif % Effectif % Effectif %

< 40 000Ar
9 13,0 56 81,2 1 1,4 3 4,3 69
Entre
5,6
40 000Ar et 21 23,3 60 66,7 4 4,4 5 90
90 000 Ar
33,
> 90 000 Ar 1 33,3 1 33,3 1 0 0,0 3
3
TOTAL 31 19,1 117 72,2 6 3,7 8 4,9 162

 Le revenu moyen des ménages des femmes allaitantes dépend de leur secteur
d’activités Le résultat est significatif (p = 0,047).

36
2 – Connaissance des mères à l’Allaitement Maternel Exclusif (AME) :

Le tableau 13 donne la répartition des groupes d’âge des mères à la connaissance de


l’AME.

Tableau 13 : Répartition des groupes d’âge des mères à la connaissance de l’AME

Connaissance à l’AME TOTAL


Age groupe
OUI % NON %

15 - 24 32 45,7 38 54,3 70

25 – 34 32 61,5 20 38,5 52

35 – 44 21 53,8 18 46,2 39

45 - 54 1 100,0 0 0,0 1

TOTAL 86 53,1 76 46,9 162

 Plus l’âge de la mère allaitante avance, plus elle connaît l’AME Le résultat est
significatif (p = 0,036).

Le tableau 14 donne la répartition de la connaissance de l’AME selon les niveaux


d’instruction de la mère.

Tableau 14 : Connaissance de l’AME selon les niveaux d’instruction de la mère.


Connaissance à l’AME
Niveau d’instruction TOTAL
OUI % NON %
Illettrée 3 17,6 14 82,4 17
Primaire 45 47,4 50 52,6 95
Secondaire 37 75,5 12 24,5 49
Supérieur 1 100,0 0 0,0 1
TOTAL 86 53,1 76 46,9 162

37
 La connaissance de l’AME dépend du niveau d’instruction des mères allaitantes Le
résultat est significatif (p = 0,0001).

Le tableau 15 donne la répartition de la connaissance sur les avantages de l’AME selon


le niveau d’instruction de la mère.

Tableau 15: Connaissance sur les avantages de l’AME selon le niveau d’instruction
de la mère.

Niveau d’instruction des mères


Avantages de

Secondaire
l’AME selon les

Supérieur
Primaire
Illettrée

TOTAL
connaissances des
mères % % % %

Un avantage 2 4,4 29 64,4 14 31,1 0 0,0 45


2 avantages 0 0,0 2 28,6 4 57,1 1 14,3 7
3 avantages 0 0,0 0 0,0 1 100,0 0 0,0 1
aucun avantage 15 13,8 64 58,7 30 27,5 0 0,0 109
TOTAL 17 10,5 95 58,6 49 30,2 0,6 162

 La connaissance sur les avantages de l’AME s’améliore selon le niveau


d’instruction des mères allaitantes Le résultat est significatif (p = 0,0003).

38
3 – Attitudes des mères allaitantes à l’AME :

- Le tableau 16 donne la répartition des attitudes de la mère à l’AME selon leurs


groupes d’âge.

Tableau 16 : Répartition des groupes des mères selon leurs attitudes(acceptation ou


non acceptation) à l’AME

Acceptation des mères à l’AME :


Age groupe TOTAL
OUI % NON %
15 - 24 2 2,9 68 97,1 70
25 - 34 9 17,3 43 82,7 52
35 - 44 5 12,8 34 87,2 39
45 - 54 - - 1 100,0 1

TOTAL 16 9,9 146 90,1 162

• Neuf pourcent (9,9%) de femmes allaitantes acceptent totalement la pratique de


l’AME.

39
4 – Pratique des mères allaitantes à l’AME :

Le tableau 17 donne la répartition des femmes allaitantes ayant partagé leurs


connaissances de l’AME avec d’autres mères selon leurs professions.

Tableau 17: Répartition des femmes allaitantes ayant partagé leurs connaissances de
l’AME avec d’autres mères selon leurs professions.

Professions de la mère

journalier
Ménagère

Secteur II
Secteur I
Partage l’AME

Travail
TOTAL
% % % %

NON 29 20,0 104 71,7 5 3,4 7 4,8 145

OUI 2 11,8 13 76,5 1 5,9 1 5,9 17

TOTAL 31 19,1 117 72,2 6 3,7 8 4,9 162

• Parmi les 17 mères qui ont partagé leurs connaissances de l’AME avec d’autres
mères (10,5%) : 13 mères (76,5%) appartiennent au secteur primaire, 2 mères
(11,8%) des ménagères, une mère (5,9%) issue du secteur secondaire et une mère
(5,9%) s’occupe d’un travail journalier.

40
Le tableau 18 donne la répartition de la fréquence de la tétée à l’enfant selon la
profession de la mère.

Tableau 18 : Répartition de la fréquence de la tétée à l’enfant selon la profession de la


mère.

Fréquence de la tétée en 24 heures :


Profession de
TOTAL
la mère ≤ 8 fois % 9 à 11 % 12 fois %
fois et plus
Ménagères 6 19,4 24 77,4 1 3,2 31

Secteur I 12 10,3 95 81,2 10 8,5 117

Secteur II 0 0,0 6 100,0 0 0,0 6

journalière 1 12,5 6 75,0 1 12,5 8


TOTAL 19 11,7 131 80,5 12 7,4 162
• Parmi les 6 mères travaillant dans le secteur secondaire : 6 mères (100%) allaitent
supérieur à 11 fois en 24 heures.

Le tableau 19 donne la répartition de l’heure de la première tétée selon le lieu


d’accouchement.

Tableau 19 : Répartition de l’heure de la première tétée selon le lieu d’accouchement.

Heure de la première tétée :


Lieu
TOTAL
d’accouchement
≤ 1h % >1 h %
Autre 1 100,0 0 0,0 1

Hôpital 53 49,1 55 50,9 108

Maison 25 47,2 28 52,8 53

TOTAL 79 48,8 83 51,2 162

41
• Parmi les 108 mères accouchées dans le centre de santé : 53 mères (49,1%) allaitent
leurs enfants dans la première heure qui suit l’accouchement et 55 mères (50,9%)
allaitent leurs enfant après plus d’une heure.

Le tableau 20 donne la répartition de la durée de l’allaitement à chaque tétée selon le


niveau d’instruction de la mère.

Tableau 20 : Répartition de la durée de l’allaitement à chaque tétée selon le niveau


d’instruction de la mère.

Durée de l’allaitement en minutes:


Niveau
TOTAL
d’instruction
≤ 9 mn % 10-14 mn % >14 mn %

Illettrée 4 23,5 3 17,6 10 58,8 17

Primaire 21 22,1 30. 31,6 44 46,3 95

Secondaire 11 22,4 24 49,0 14 28,6 49

Supérieur 0 0,0 1 100,0 0 0,0 1

TOTAL 36 22,2 58 35,8 68 42,0 162

• Parmi les 95 mères ayant effectué le niveau primaire : 21 mères (22,1%) allaitent
leurs enfants durant 9 minutes au moins, 30 mères (31,6%) allaitent entre 10 à 14
minutes et 44 mères (46,3%) allaitent plus de14 minutes.

42
Le tableau 21 donne la répartition de la durée de l’allaitement à chaque tétée selon la
profession de la mère.

Tableau 21 : Répartition de la durée de l’allaitement à chaque tétée selon la profession


de la mère.

Durée de l’allaitement à chaque tétée en minutes:


Profession
TOTAL
de la mère
≤ 9 mn % 10-14 mn % >14 mn %

Ménagère 9 29,0 6 19,4 16 51,6 31


Secteur I 24 20,5 49 41,9 44 37,6 117
Secteur II 2 33,3 0 0,0 4 66,7 6

journalière 1 12,5 3 37,5 4 50,0 8

TOTAL 36 22,2 58 35,8 68 42,0 162

• Parmi les 117 mères dans le secteur I : 24 mères (20,5%) allaitent 9 minutes au
moins, 49 mères (41,9%) allaitent entre10 à 14 minutes et 44 mères (37,6%)
allaitent plus de 14 minutes.

Le tableau 22 donne la répartition de l’intervalle des heures à chaque tétée selon la


profession de la mère.
Tableau 22 : Répartition de l’intervalle des heures à chaque tétée selon la profession
de la mère.

Intervalle de l’allaitement en heure :


Profession de la
TOTAL
mère
3 -7
≤ 2 heures % %
heures
Ménagère 27 87,1 4 12,9 31
Secteur I 80 68,4 37 31,6 117
Secteur II 6 100,0 0 0,0 6
journalière 8 100,0 0 0,0 8
TOTAL 121 74,7 41 25,3 162

43
• Parmi les 117 mères dans le secteur primaire : 80 mères (68,4%) allaitent à une
intervalle de temps ne dépassant pas 2 heures et 37 mères (31,6%) allaitent plus
d’intervalle des 2 heures dans la journée.

Le tableau 23 donne la répartition de la position de la mère à son enfant pendant la tétée


selon le niveau d’instruction de la mère.

Tableau 23 : Répartition de la position de la mère à son enfant pendant la tétée selon


le niveau d’instruction de la mère

Niveau Position mère enfant :


d’instruction de la TOTAL
mère Bonne % Mauvaise %

Illettrée 6 35,3 11 64,7 17

Primaire 32 33,7 63 66,3 95

Secondaire 24 49,0 25 51,0 49

Supérieur 1 100,0 0 0,0 1

TOTAL 63 38,9 99 61,1 162

 Soixante un pourcent (61,1%) de mères allaitantes allaitent leurs enfants dans de


mauvaises positions.

44
Le tableau 24 donne la répartition de nombre de seins donnés à allaiter pour la tétée
selon la situation matrimoniale.

Tableau 24 : Répartition de nombre de seins donnés à allaiter pour la tétée selon la


situation matrimoniale.

Nombre de seins utilisés pour la tétée


Situation familiale TOTAL
DEUX % UN %

Célibataire 17 50,0 17 50,0 34

Mariée 67 52,3 61 47,7 128

TOTAL 84 51,9 78 48,1 162

 Cinquante un pourcent (51,9%) des mères allaitantes allaitent leurs enfants avec les
2 seins pour chaque tétée.

Le tableau 25 donne la répartition des enfants selon leur âge d’ablactation pat
introduction d’aliments solides et/ou liquides.

Tableau 25 : Répartition des enfants selon leur âge d’ablactation pat introduction
d’aliments solides et/ou liquides.

Introduction d’autres liquides :


Introduction d’aliments
TOTAL
solides
oui % non %

à trois mois 17 100,0 0 0,0 17

à quatre mois 50 100,0 0 0,0 50

à cinq mois 7 100,0 0 0,0 7


pas d’introduction
65 73,9 23 26,1 88
d’aliments solides
TOTAL 139 85,8 23 14,2 162

45
(Ablactation = elle commence le jour où l’enfant n’est plus exclusivement nourri avec le
lait maternel, elle peut également commencer vers l’âge de 3 mois et s’effectuer
progressivement)
• Quatorze pourcent (14,2%) des enfants de 0 à 6 mois n’obtiennent pas des
nourritures autres que le lait maternel (aliments solides ou liquides) jusqu’au jour
de l’enquête.

Le tableau 26 donne la répartition de statut pondéral à des enfants de 0 à 6 mois selon le


nombre des seins donnés pour la tétée.

Tableau 26 : Répartition de statut pondéral à des enfants de 0 à 6 mois selon le


nombre des seins donnés pour la tétée.

Statuts pondéraux :
Nombre des seins donnés pour la
tétée: TOTAL
BJ % BV %

un sein 10 12,5 70 87,5 80

deux seins 3 3,7 79 96,3 82

TOTAL 13 8,0 149 92,0 162

(BJ = Bande jaune, BV = Bande verte)


 Parmi les 13 enfants malnutris (Bande jaune) soit 8% ; 10 enfants dont leurs mères
ont donné un seul sein à chaque tétée.

46
Le tableau 27 donne la répartition de statut pondéral à des enfants de 0 à 6 mois selon
l’intervalle de l’allaitement en heure.

Tableau 27 : Répartition de statut pondéral à des enfants de 0 à 6 mois selon


l’intervalle de l’allaitement en heure.

Intervalle de la tétée en Statut pondéral des enfants


heure TOTAL
BJ % BV %

≤ 2 heures 6 5,3 108 94,7 116

3 – 7 heures 7 14,6 41 85,4 48

TOTAL 13 8,0 149 92,0 162


(BV= bande verte BJ= bande jaune)
• Parmi les 13 enfants malnutris (8%) ; 7enfants tètent toutes les 3 heures et plus.

Le tableau 28 donne la répartition de statut pondéral à des enfants de 0 à 6 mois selon la


durée de la tétée.

Tableau 28 : Répartition de statut pondéral à des enfants de 0 à 6 mois selon la durée


de la tétée en minutes (mn).

Durée de l’allaitement à Statuts pondéraux :


chaque tétée TOTAL
BJ % BV %

≤ 14 mn 11 11,7 83 88,3 94

15-30 mn 2 2,9 66 97,1 68

TOTAL 13 8,0 149 92,0 162


(BV= bande verte BJ= bande jaune)
• Parmi les 13 enfants malnutris ; 11 enfants tètent durant au moins 14 minutes à
chaque tétée.

47
Le tableau 29 donne la répartition de statut pondéral à l’enfant de 0 à 6 mois selon la
fréquence de la tétée.

Tableau 29: Répartition de statut pondéral des enfants de 0 à 6 mois selon la


fréquence de la tétée.

Statuts pondéraux
Fréquence de la
BJ BV TOTAL
tétée en 24 heures

Effectif % Effectif %

≤ 11 fois 5 16,1 26 83,9 31

12 fois et plus 8 6,1 123 93,9 131

TOTAL 13 8,0 149 92,0 162

 Parmi les 149 enfants bien nourris; 123 des enfants tètent 12 fois ou plus en 24
heures.

Le tableau 30 donne la répartition de statut pondéral à des enfants selon les revenus
mensuels des mères ou ménages.

Tableau 30 : Répartition de statut pondéral à des enfants selon les revenus des mères
ou ménages.
Statuts pondéraux
Revenus du ménage TOTAL
BJ % BV %
<40 000 Ar 5 7,2 64 92,8 69
40 000 Ar-90 000 Ar 8 8,9 82 91,1 90
> 90 000 Ar 0 0,0 3 100,0 3
TOTAL 13 8,0 149 92,0 162
(BV= bande verte BJ= bande jaune)

48
La totalité des enfants (100%) de l’échantillon dont les mères disposent d’un niveau
de revenu mensuel supérieur à 90 000 ariary sont classés dans la bande verte.

Le tableau 31 donne la répartition de statut pondéral à des enfants de 0 à 6 mois selon la


situation matrimoniale de la mère.
Tableau 31: Répartition de statut pondéral à des enfants de 0 à 6 mois selon la situation
matrimoniale de la mère.

Statuts pondéraux :
Situation matrimoniale TOTAL
BJ % BV %

Célibataire 3 8,8 31 91,2 34

Mariée 10 7,8 118 92,2 128

TOTAL 13 8,0 149 92,0 162


(BV= bande verte BJ= bande jaune)

• La répartition du statut pondéral des enfants par rapport aux bandes jaune et verte
de la surveillance nutritionnelle des enfants de 0 à 6 mois ne diffère pas entre les
enfants issus des mères célibataires et ceux issus des mères mariées (bande jaune =
8% et bande verte = 92%).

Le tableau 32 donne la répartition de statut pondéral des enfants selon la position de la


mère à allaiter.
Tableau 32 : la répartition de statut pondéral des enfants selon la position de la mère à
allaiter.

Position de la mère à Statut pondéral des enfants :


TOTAL
l’allaiter
BJ % BV %

Bonne 4 6,3 59 93,7 63

Mauvaise 9 9,1 90 90,9 99

TOTAL 13 8,0 149 92,0 162


(BV= bande verte BJ= bande jaune)

49
• Neuf enfants (69,2%) parmi les 13 enfants trouvés dans la bande jaune sont dus à la
mauvaise pratique de l’allaitement maternel par les mères allaitantes.

Le tableau 33 donne la répartition de statut pondéral à des enfants selon les professions
de la mère.
Tableau 33: Répartition de statut pondéral à des enfants selon les professions de la
mère.

Profession de la Statuts pondéraux :


TOTAL
mère BJ % BV %
Ménagère 4 12,9 27 87,1 31
Secteur I 8 6,8 109 93,2 117
Secteur II 0 0,0 6 100,0 6
travail journalier 1 12,5 7 87,5 8
TOTAL 13 8,0 149 92,0 162
(BJ= bande jaune BV= bande verte)
• La totalité des enfants (100%) de 0 à 6 mois dont leurs mères travaillent dans le
secteur secondaire sont classés dans la bande verte.

Le tableau 34 donne la répartition du statut pondéral des enfants selon le niveau


d’instruction de la mère.
Tableau 34 : Répartition de statut pondéral à des enfants selon le niveau d’instruction
de la mère
Niveau Statut pondéral
d’instruction de la TOTAL
BJ % BV %
mère
Illettrée 1 5,9 16 94,1 17
Primaire 10 10,5 85 89,5 95
Secondaire 2 4,1 47 95,9 49
Supérieur 0 0,0 1 100,0 1
TOTAL 13 8,0 149 92,0 162

• La majorité des enfants dans la bande verte (92 %) relève des mères qui ont atteint
le niveau d’instruction secondaire et/ou plus.

50
Le tableau 35 donne la répartition de statut pondéral des enfants selon les groupes d’âge
des mères.
Tableau 35 : Répartition de statut pondéral des enfants selon les groupes d’âge des
mères

Groupe d’âge des Statuts pondéraux :


TOTAL
mères BJ % BV %
15 – 24 6 8,6 64 91,4 70
25 – 34 5 9,6 47 90,4 52
35 – 44 2 5,1 37 94,9 39
45 - 54 0 0,0 1 100,0 1
TOTAL 13 8,0 149 92,0 162

• La plupart des enfants (11 enfants sur 13, soit 84,6 %) classée dans la bande jaune
proviennent des mères de 15 à 34 ans.

51
DISCUSSIONS

Les résultats montrent la prévalence élevée du statut pondéral insuffisant parmi


les enfants qui n’ont pas bénéficié de l’allaitement maternel exclusif jusqu’à six mois
d’âge après la naissance. Plusieurs facteurs influencent le mode d’allaitement du bébé.

Sur les situations liées au niveau d’instruction des femmes allaitantes :


Dix pour cent (10,6 %) des femmes enquêtées sont illettrées si plus de quatre
vingt neuf pour cent. (89,4%) qui savent lire et écrire. La majorité est assurée apte à
recevoir et à appliquer les informations sur l’allaitement maternel exclusif.
Les mères ayant effectué le niveau primaire (soit 46,3 %) et celles qui
travaillent dans le secteur primaire (soit 37,6 %) allaitent leurs enfants pendant au moins
15 minutes à chaque tétée.
Les mauvaises positions pour l’allaitement ont été constatées majoritairement
(74,7%) chez les mères qui n’ont pas dépassé le niveau primaire. La fréquence de la
mauvaise posture pour l’allaitement est inversement proportionnelle au degré du niveau
d’instruction, soit 25,3% chez les femmes allaitantes ayant passé le niveau secondaire
et néant pour le niveau supérieur.
Le niveau d’instruction jouerait un rôle important pour la captation des messages
en faveur du changement de comportement en matière d’allaitement maternel.
Cinquante sept pour cent (57,2 %) des mères allaitantes capables de lire et d’écrire ont
déclaré connaître l’allaitement maternel exclusif ;
Parmi celles qui sont renseignées sur l’AME (86 mères), 53 mères (61,6 %)
possèdent au minimum un avantage de l’AME. La majorité (51 sur 53, soit 96,2 %) de
ces mères ont effectué au moins le niveau primaire ;

Situations liées au statut matrimonial des femmes allaitantes :


Soixante dix neuf pour cent (79 %) des femmes allaitantes vivent en couple,soit
légitimement, soit de coutume traditionnelle.
Le pourcentage des mères allaitantes qui a donné les deux seins à téter est chiffré
de 51,9%. Ce taux est plus bas par rapport à celui du district d’Antsirabe II (95,8%) (25)
et de la commune rurale d’Anjepy (94,16%) (24).

52
Situations liées au niveau de revenu du ménage des femmes allaitantes :
Les majorités des mères allaitantes enquêtées (55,6%) ont obtenu de revenu
mensuel entre 40 000 à 90 000Ariary. Ce revenu, dans la commune d’Ambandrika, est
estimé insuffisant pour bien nourrir en un mois un foyer de plus de quatre personnes, la
taille moyenne du ménage dans ladite commune étant de 5,6.
Les mères allaitantes issues du secteur primaire et ayant obtenu de revenu mensuel
inférieur à 40 000 Ariary sont plus enclin à sevrer précocement leurs enfants dès l’âge
de 3 mois. Ce qui pourrait être interprété de la manière suivante : les mères ayant un bas
niveau de vie accordent moins d’attention à la vie de l’enfant, surtout lorsque ce dernier
est encore jeune.

Situations reliées à la profession et le secteur d’activité de la femme allaitante :


Soixante douze pour cent (72,2 %) des femmes allaitantes travaillent dans le
secteur primaire. Ce phénomène justifie la vocation paysanne de la population de la
commune rurale d’Ambandrika.
Les femmes allaitantes qui ont marqué des fréquences de tétées de 12 fois et plus en 24
heures se chiffrent à 80,9%. Ce taux est considéré élevé par rapport à la commune
d’Anjepy (76,7%)(25) et dans le district d’Antsirabe II(24).
En général, 74,7% des mères allaitent leurs enfants au moins toutes les deux
heures. La totalité (100%) des mères du secteur secondaire allaitent au moins toutes les
deux heures. Ce qui pourrait être interprété que dans cette catégorie de secteur, les
mères disposent plus de temps pour allaiter au sein et peuvent allaiter plus longuement
leurs enfants.
Parmi les 17 mères allaitantes ayant partagé leurs connaissances de l’AME avec
d’autres mères, 76,5 % des femmes allaitantes issues du secteur primaire ont déjà
partagé les connaissances et les avantages de l’AME avec d’autres mères si 5,9 %
seulement parmi celles qui sont issues du secteur secondaire l’ont pratiqué. Les mères
allaitantes issues du secteur secondaire n’ont pas gagné assez de temps disponibles pour
discuter avec d’autres mères car elles sont presque occupées par le travail de bureau
toute la journée. Par contre, les mères issues du secteur primaire disposent beaucoup
plus de temps pour discuter et partager des informations entres elles, aussi bien avant de
partir à la rizière, aux travaux champêtres que pendant ou après les différents travaux.

53
Situations liées au genre et au développement de l’enfant :
Avant l’âge de 3 mois, beaucoup de mères donnent à leurs bébés certains
liquides tels que : thé, café, «tambavy» (différentes sorte de tisane) et autres.
A l’âge de 3 mois, au vu du gain de poids du bébé, des mères allaitantes ont osé
donner des liquides et des aliments semi solides ou solides car elles pensent que le lait
de leurs seins ne suffit plus pour assurer les besoins nutritionnels de leur bébé.
A l’âge de 3 mois ,pour les bébés du genre féminin et à 4 mois pour ceux du
genre masculin, elles introduisent progressivement des aliments semi solides comme le
biscuit, de la bouillie de riz («vary sosoa») ou de purée de graminées ou de fécules
(«koba katsaka»,…). Les mères penseraient que les bébés du genre féminin se
développent plus rapidement et qu’à l’âge de 3 mois, ils ont besoins de chercher
d’autres apports alimentaires plus précocement que les bébés du genre masculin.
D’une manière générale, les bébés du genre féminin sont sevrés plus
précocement que ceux du genre masculin. En effet, d’après les résultats de l’enquête, les
mères sont persuadées que ces bébés féminins se développent plus rapidement et
peuvent beaucoup plus rapidement recevoir des apports alimentaires autre que le lait
maternel,
Si la mère juge que la croissance de son enfant est médiocre, elle estimerait que
le lait maternel a perdu des qualités et des quantités qui répondraient aux besoins du
bébé. Alors elle commence à introduire d’autres aliments en même temps que le lait
maternel.
Parmi les 13 enfants classés dans la bande jaune, 84,6 % sont allaités moins de
15 minutes lors de chaque tétée, 53,8 % sont allaités à intervalle de tétées de 3 à 6
heures et 76,9 % sont allaités à un seul sein.

Situations liées à l’âge de la femme allaitante :


La majorité (83,3%) des mères allaitantes de l’échantillon se trouve dans le
groupe d’âge de 15 à 34 ans, groupe reconnu actif dans toute population.
Cinquante cinq pourcent (55 %) mères âgées de 35 ans et plus ont déclaré bien
connaître l’AME, tandis que plus de 52,5 % des mères âgées de 15 à 34 ans
connaissent l’AME.

54
Les mères allaitantes âgées plus de 35 ans pensent que, par rapport à leurs 10
années précédentes passées, leurs seins ne donneraient plus quantitativement assez de
liquides qui suffiraient, comme à la naissance, aux besoins des bébés de 3 ou 4 mois
d’âge, voire plus ;

Situations relatives à la pratique ou non de l’AME :


Malgré les informations sur l’AME que les agents de santé prétendent donner
durant les séances de vaccination et de CPN, l’enquête démontrait que seulement 48,8%
des mères allaitent leurs enfants dans l’heure qui suit l’accouchement. Ce taux est
nettement inférieur à celui de la commune d’Andoharanofotsy (66,5 %) de l’étude faite
(26)
en 2006 par Madame Razafimanantsoa Sahondra Malalaniaina , et au taux national
de 62% rapporté dans l’EDS III.(12). Cependant ce taux est plus bas par rapport à la
commune rurale d’Anjepy qui est de 76% selon l’enquête faite en 2006 par Madame
Tatavy Rasoaniaretana Amélie (25).
Soixante neuf pour cent (69,2 %) des 13 enfants classés dans la bande jaune
seraient la conséquence de la mauvaise pratique de l’allaitement maternel par les mères
allaitantes.
L’allaitement maternel exclusif, pour les premiers six mois d’âge, et pendant
lesquels les mères n’ont donné aucun autre aliment, que ce soit liquide ou solide, n’a été
observé que pour 14,1% des enfants de 0 à 6 mois. Ce taux est plus bas par rapport aux
(27)
37% du taux d’AME dans le monde et encore nettement inférieur, donc plus grave,
par rapport au taux national qui est chiffré de 67% (12).
Comme sources d’informations sur l’AME, les femmes allaitantes ont le plus
souvent cité :
- l’agent de santé (lors des séances de consultations prénatales),
- les ami(e)s et/ou voisin(e)s, les mass médias (télévision, émissions
radiophoniques, affichages) ;

55
RECOMMANDATIONS

Les problèmes relevés lors de cette étude concernant les femmes allaitantes ayant des
enfants de 0 à 6 mois dans la commune d’Ambandrika :
- soixante et neuf pour cent (69,2%) des mères allaitantes enquêtées ne dépassent
pas le niveau d’instruction primaire ;
- les mères ayant effectué le niveau primaire ont toujours marqué des mauvaises
positions lors de l’allaitement ;
- la majorité des mères allaitantes ayant passé le niveau primaire et qui se trouve
dans le secteur d’activité secondaire allaitent au moins 14 minutes ;
- les enfants de 0 à 6 mois chez les mères allaitantes issues du secteur d’activité
primaire et ayant obtenu un revenu mensuel inférieur à 40 000 Ariary sont sevrées plus
précocement ;
- les majorités des mères au secteur d’activité secondaire ne partagent pas les
connaissances et les avantages de l’AME avec d’autres mères ;
- sevrage à l’âge de 3 mois ;
- les mères âgées de 15 à 54 ans (47 %) ignorent l’AME ;
- quatre vingt dix pourcent parmi les mères ayant connu l’AME ne l’acceptent
pas ;
- les mère plus de 35 ans pensent que leurs seins produisent peu de lait ;
- trente quatre pourcent (34%) des mères allaitantes refusent d’accoucher à
l’hôpital ;
- quatre vingt cinq pourcent (85,6%) ne pratiquent pas l’AME.

A la lumière de ces résultats, pour redresser la situation relative au


développement, à l’alimentation et à la nutrition du jeune enfant, en général, et à
l’allaitement maternel exclusif en particulier, les objectifs suivants s’avèrent comme des
nécessités : d’ici fin 2010,
- améliorer la prise en charge et le suivi de l’état de santé de la femme enceinte,
ainsi que le développement physique du jeune enfant dès sa naissance, dans le CSB 2
d’Ambandrika ;

56
- augmenter de 14,2 % à 65 % le pourcentage des femmes allaitantes qui respectent
et pratiquent l’allaitement maternel exclusif pour les enfants de 0 à 6 mois d’âge, dans la
commune rurale d’Ambandrika.

Pour atteindre ces objectifs, les stratégies ci-après sont proposées:


- amélioration de la qualité de la prise en charge des grossesses à haut risque ;
- intensification des IEC/CCC sur la pratique adéquate et optimale de
l’allaitement maternel ;
- renforcement de soutien des mères allaitantes à travers un dispositif social et
communautaire;
- amélioration de la couverture sanitaire et l’accessibilité aux services de santé
maternelle et infantile dans la commune rurale d’Ambandrika ;
- alphabétisation et/ou éducation des adultes, plus particulièrement des femmes en
âge de procréer dans les «fokontany» de la commune d’Ambandrika ;
- conduite d’une étude complémentaire pour approfondir la situation sur le statut
pondéral des enfants de 6 à 36 mois dans la commune d’Ambandrika.

1- Amélioration de la qualité de la prise en charge des grossesses à haut risque :


- former tous les intervenants pour la prise en charge et les soins prénatals par les
personnels compétents du ministère de la santé ;
- le personnel du centre de santé doit adopter l’approche par intégration des
activités périnatales et de planification familiale en encourageant l’espacement
des naissances particulièrement chez les femmes mariées de moins de 18 ans
ayant un statut nutritionnel insuffisant
- des formateurs compétents du ministère chargé de la santé et/ou des autres
échelons hiérarchiques (direction régionale ou service de district de santé)
doivent former le personnel du CSB 2 d’Ambandrika aux directives du
programme national de nutrition ;
- les membres de l’équipe de management du service de santé de district
d’Ambatondrazaka et/ou par les agents de santé du CSB 2 d’Ambandrika
doivent former les agents de santé à base communautaire (ASBC) pour la
commune d’Ambandrika. Ces ASBC mobiliseront les femmes enceintes et les

57
femmes allaitantes à suivre et respecter le rythme des CPN. De même, les ASBC
animeront les comités et/ou groupe de soutien des femmes allaitantes au niveau
des différents quartiers et «fokontany » de la commune d’Ambandrika et
alentours ;
- et les services chargés de la nutrition et de la santé du couple mère-enfant
doivent élaborer des référentiels de bonne pratique validés par le Ministère de la
santé;

2- Intensification des IEC/CCC sur l’allaitement maternel exclusif :


- les agents de santé du CSB 2 d’Ambandrika doivent sensibiliser les femmes en
âge de procréer (FAP) vues en consultations externes, inciter et encourager les
femmes enceintes vues pendant les séances de CPN et/ou vaccination et les
femmes venues accoucher, durant le séjour dans la maternité, à se
préparer/pratiquer l’AME ;
- les agents de santé du CSB 2 d’Ambandrika doivent faire l’effort d’améliorer et
d’intensifier les communications interpersonnelles, à l’endroit des femmes vues
en CPN, sur les avantages bénéfiques et réciproques de l’AME pour le couple
mère enfant, voire pour le ménage et la communauté ;
- les agents de santé du CSB 2 d’Ambandrika ont intérêt à renforcer les
communications de groupe sur les avantages de l’AME, pendant les séances de
consultations pré-natales (CPN), de vaccinations, de consultations post-natales
(CPoN) et pendant le séjour des accouchées à la maternité ;
- les responsables de la communication du ministère chargé de la santé doivent
diversifier les supports et les canaux de messages sur les avantages de l’AME
pour atteindre toutes les strates de la communauté cible ;
- et multiplier les affiches avec images en montrant les consignes à suivre à
l’AME ;
- le ministère chargé de la santé doit encourager les agents de la sensibilisation
(agent de santé, agent communautaire, agent de l’ONG), en les motivant, pour
promouvoir l’AME dans les activités intégrées et assurer un suivi périodique ;

58
- pour les mères de faible niveau d’instruction et à vocation paysanne, les agents
professionnels de santé doivent élaborer des messages courts et clairs sur les
avantages de l’AME ;
- mener des plaidoiries auprès des responsables des ONG et des œuvres caritatifs
à participer activement à la sensibilisation des groupes des mères sur les
avantages de la pratique de l’AME ;

59
3- Amélioration du soutien des mères à l’allaitement :
- le personnel de santé du CSB 2 d’Ambandrika, et au besoin avec l’appui du
personnel du service de santé de district d’Ambatondrazaka, doit former les
accoucheuses traditionnelles exerçant dans la commune d’Ambandrika sur les
positions du couple mère-enfant pour un bon allaitement pendant la tétée ;
- le médecin chef du CSB 2 d’Ambandrika et le(la) responsable de la santé
maternelle et infantile de cette formation sanitaire doivent mobiliser les autorités
locales, les chefs de «fokontany», les chefs coutumiers et les leaders d’opinion
au niveau de la commune rurale d’Ambandrika pour la création d’un comité de
soutien pour la promotion de l’allaitement maternel exclusif au niveau des
villages et hameaux,
- appuyer les femmes allaitantes à s’organiser en petits groupes d’échanges et de
partage d’expériences sur l’allaitement maternel exclusif,
- multiplier les visites à domicile (VàD) et les discussions sur l’allaitement, en
petits groupes, avec les femmes enceintes/allaitantes dans leurs
villages/hameaux,
- aider les agents de santé à base communautaire dans les activités de mise en
œuvre et de suivi de la promotion de l’allaitement maternel exclusif.

4-Amélioration de la couverture sanitaire et l’accessibilité aux services de santé


maternelle et infantile dans la commune rurale d’Ambandrika :
- l’équipe du management du district d’Ambatondrazaka doit renforcer l’effectif
du personnel du CSB 2 d’Ambandrika, en y affectant une sage-femme en plus,
particulièrement pour satisfaire les demandes en matières de CPN et de
surveillance nutritionnelle afin que le nombre de CPN ne soit plus limité à
chaque séance (comme il en est le cas actuellement) ;
- installer un CSB 2 au sud périphérique, dans la commune rurale de Feramanga
Avaratra, un CSB 1 au nord, dans le « fokontany » de Mangalahala (dans la
commune rurale d’Ambohitsilaozana) ;

60
5- Alphabétisation et éducation des adultes dans les «fokontany» de la commune
d’Ambandrika :
- le ministère chargé de la santé et du planning familial et de la protection sociale
doit intensifier la mise en œuvre du programme d’éducation pour tous (EPT), surtout
pour les adultes et plus particulièrement pour les femmes en âge de procréer, dans les
«fokontany» de la commune d’Ambandrika pour combattre l’analphabétisme ;

6- Enrichissement des connaissances sur la situation de l’insuffisance du statut


pondéral des enfants :
Une étude complémentaire à la présente mérite d’être menée afin d’approfondir
la connaissance sur les états nutritionnels des enfants de 6 à 36 mois dans la commune
rurale d’Ambandrika.

61
CONCLUSION

La malnutrition reste un problème majeur de par le monde en général, et dans les


pays en développement plus particulièrement. Madagascar n’y échappe pas, où la
malnutrition touche surtout les enfants en très bas âge. En partenariat avec différents
bailleurs et partenaires techniques, l’Etat Malagasy s’efforce à lutter contre cette
malnutrition s’est fixé l’objectif de diminuer le taux de malnutrition à moins de 20%
d’ici l’an 2015. Face à cette situation, une étude descriptive rétrospective transversale
chez les mères allaitantes ayant des enfants de 0 à 6 mois est réalisée dans la commune
rurale d’Ambandrika et portant sur les facteurs de l’allaitement maternel qui se
répercutent sur le statut pondéral des bébés. Au total, 162 mères allaitantes ont été
enquêtées.

L’analyse des résultats de l’enquête nous a permis de constater que :


- 81.5 % des mères allaitantes ont pratiqué la méthode d’allaitement
traditionnelle ;
- 53,1 % des mères connaissent l’AME ;
- 48,8% parmi les mères connaissant l’AME ne l’acceptent pas ;
- 48,8 % des mères allaitent leurs enfants dans l’heure qui suit
l’accouchement ;
- 53.7 % des mères allaitantes nourrissent leurs enfants plus de 12 fois en 24
heures ;
- 46,3 % parmi mères allaitantes qui nourrissent leurs enfants pendant 15
minutes et plus ont été connues des mères issues du secteur primaire ;
- la moitié des mères mariées (51,9 %) a utilisé les deux seins à leurs enfants
pour la tétée ;
- 14.2 % des mères allaitantes pratiquent l’AME ; et 8 % des enfants de 0 à 6
mois sont classés dans la bande jaune contre 92 % dans la bande verte.

Beaucoup de facteurs influencent les attitudes comportementales des femmes


allaitantes : l’âge avancé des mères, la perception des différences entre les deux genres
dans l’approche à adopter pour l’allaitement et l’alimentation de l’enfant, la

62
connaissance de l’allaitement maternel exclusif, connaissance des avantages de
l’allaitement maternel exclusif, l’évolution de la croissance du bébé après la naissance,
les facteurs socio économiques de la mère.
Des recommandations ont été formulées pour améliorer la pratique de
l’allaitement maternel, le soutien des femmes allaitantes au niveau de la commune pour
améliorer et soutenir le développement physique de l’enfant, dans un bien être du
couple mère et enfant.

63
BIBLIOGRAPHIE

1-La nutrition dans les pays en développement, chap7, page 67, FAO 2001.Michel C. -
Lathan Professeur en Nutrition internationale- Université cornell, Itacha, New York,
Etats-Unis.

2-Le lait et les produits laitiers dans la nutrition humaine. Organisation des nations
Unies pour l’alimentation et l’agriculture- Rome, 1995 ; Introduction-chap.1.Page 1.

3- VIS H.L and HENNART P. --- Decline in breast feeding: About some of its causes.
Acta paediatric. Belg 31 : 193 – 300, 1978.

4- O.M.S --- Les modes actuels d’allaitement maternel. Rapport d’une étude collective
de l’O.M.S sur l’allaitement maternel. O.M.S, Genève, 1981.

5-RENIERS M.I, PEETERS R.F and MEHEUS A.Z Breast-feeding in the industrialized
world. Revue of the literature. Rev. Epidem. et Santé Publ. 31 : 375 – 407, 1983.

6 -OMS, UNICEF : stratégie mondiale pour l’alimentation du nourrisson et du jeune


enfant. Genève 2003. Page 7.

7- Auto apprentissage assisté : Actions essentiels en nutrition. Introduction Mars 2005,


page x iii, 216.

8-Sages femmes : pour la mère, la femme et l’enfant. TomeVIII, n°9, Octobre 1984.

9- CUNNINGHAM A.S, JELLIFFE D.D and JELLIFFE E.F.P --- Breast-feeding and
health in the 1980’s: a global epidemiological revue. J. Pediatr. 110: 650 – 865, 1991

10- http://www.santetropicale.com/SANTEMAG/maroc/mop11.htm

64
11-OMS, UNICEF, REPUBLIQUE MALAGASY, LINKAGES, USAID, Auto
apprentissage assisté : Action essentielle en nutrition. Situation nutritionnelle à
Madagascar, Mars 2005, p 5, 216.

12- Enquête démographique et de santé Madagascar 2003-2004. (Allaitement et état


nutritionnel) – p, 164,442.

13-Rapport annuel de surveillance nutritionnelle de 0 à 3 ans du CSB2 d’Ambandrika-


Archive 2006.

14-http://fr.ekopedia.org/allaitement.

15-Allaitement maternel : questions et défis pour le nouveau millénaire ; Réunion des


points focaux nutrition de l’Afrique de l’ouest, Bamako, mali, 25-29 septembre 2000,
LINKAGES. Mars 2001 ;

16- LINKAGES, Academy for education developement-1825 connecticut Avenue NW


Washington DC 20009/Faits d’alimentation : pratiques recommandées pour améliorer la
nutrition infantile pendant les 6 premiers mois ; Janvier 1999.

17-Puériculture et pédiatrie sociale. Professeur Marchel RAZANAPARANY.


Allaitement maternel – Page 41.

18- OMS/UNICEF : Conduite pratique et encouragement de l’allaitement maternel dans


un hôpital <<ami des bébés >>. 2001 : 12, 103-113.

19 - Aider les mères à allaiter. F.sauvage king α B. De Benoit. –illustré par Sara
Kiunga – Kamau, Ivanson kayau, Daphne Paley Smith. OMS, Genève, 1996. Page 47.

20- Module pratique pour le personnel de santé. Auto – Apprentissage Assisté. (Actions
essentielles en nutritions)-OMS, UNICEF, REPUBLIQUE DE MADAGASCAR, AED
LINKAGES, USAID. Mars 2005.

65
21-Allaitement maternel et VIH/SIDA : questions posées
fréquemment.USAID/LINKAGES. Fiche 1- Academy for educational development –
mai 2001 – 1825 connecticut, Avenue, NW, Washington, de 20009 – Phone (202) 884 –
8000 – Fax (202) 884 – 8977 – email linkages@aed-org-www-linkagesprojet.org

22- Docteur RASOARIMIADANA Albertine - Allaitement maternel : Pratiques dans le


district d’Antsirabe II – Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme d’études
spécialisées (DES) en santé publique – 16 décembre 1999 – Antananarivo – 65 pages.
–54 pages.

23- Madame TATAVY Rasoaniaretana Amélie – Le défi de la pratique de l’AME dans


la commune rurale d’Anjepy – Mémoire pour l’obtention de diplôme en licence en
Nutrition

24- Madame RAZAFIMANANTSOA Sahondra Malalaniaina – Profession et pratique


de l’AME à Andoranofotsy – Mémoire pour l’obtention de diplôme en licence en
Nutrition – 31 pages.

25- LABBOCK M et HENDERSHD G. 1987. <<Does Breast feeding protect against


Malocclusion? >> American journal of preventive Médecine, 4p.

26-Le petit larousse, 1999.

27- GAIN Groupe d’actions Intersectorielles en Nutrition. Ministère de la santé et de


planning familial, Ministère de l’Agriculture, Ministère de l’Elevage et de la Pêche et de
la DPG du MEFB. PNN Antanananrivo. Avril 2004. 33 pages.

28- LYONEL ROSSANT- l’alimentation du nourrisson - deuxième édition refondue


12è mille – mai 1999 - p. 30 - 127 pages.

66
ANNEXES

QUESTIONNAIRE CONCERNANT LA MERE

NOM DE L’ ENQUETEUR : ………………………………………………

DATE DE L’ ENQUETE : …………………………………………………

LIEU D’ ENQUETE : ……………………………………………………..

CODE DE LA MERE : …………………………………………………….

67
I – CONCERNANT LA MERE

1- Age de la mère Ans

Illettrée

2- Niveau d’instruction de la mère Primaire


Secondaire
Supérieure

Marié
3- Situation familiale
Célibataire

Ménagère
Sect I
4- Profession de la mère
Sect II
Journalière

< 40 000 Ar
5- Revenus du ménage
40 000 à 80 000 Ar
> 90 000 Ar

6- Age de la mère au moment du mariage Ans

7- Nombre des enfants nés

8- Age avant de dernier enfant Ans

9- Taille de ménage

68
II – CONCERANT LA GROSSESSE

Oui
10- CPN Non

11- si OUI nombre de CPN fait

Oui
12- vaccinée Non

13- si OUI nombre de vaccin fait

Antipaludisme
14- traitement prophylaxies administrées FAF
MBZ

Oui
15- informations reçus durant la CPN Non

III – CONCERANT L’ ACCOUCHEMENT

Hôpital
16- Lieu d’accouchement Maison
Autres

Personnel qualifié
17- Personne assurant l’accouchement Matrone
Autres

Oui
18- Reçus de vit A dans 2 semaines après l’accouchement Non

Oui
19- Obtenues des informations au moment de l’accouchement Non

Oui
20- Problème du sein après l’accouchement Non
69
21- Moment du retour de couche après l’accouchement Mois
IV – CONCERNANT L’ ENFANT

22- Poids de l’enfant à la naissance g

Oui
23- vaccinées Non

Un
24- si OUI vaccin administrés Deux
Trois

Toux
25- Les maladies très fréquentées à l’enfant Paludisme
Diarrhée
Autres

Masculin
26- Genre de l’enfant Féminin

27- Poids de l’enfant au jour d’hui g

28- Age de l’enfant au jour d’hui Mois

BR
29- Statut pondéral de l’enfant BJ
BV

70
V – CONCERANT L’ ALLAITEMENT MATERNEL

30- Heure de la première tétée après l’accouchement ≤1h


>1 h

≤14mn
31- Durée de l’allaitement à chaque tétée (mn) > 14 mn

≤ 8 fois
32- Fréquence de la tétée en 24 h 9 – 11 fois
12 et plus

≤2h
33- Intervalle de la tétée en heure 3–7h

Un
34- Nombre des seins donnés pour la tétée Deux

Oui
35- Introduction du liquide autre que les laits maternels Non

Pas encore
36- Age de l’ablactation trois mois
Quatre mois
Cinq mois

37- Suivre la méthode d’allaitement traditionnelle Oui


Non

38- Si OUI les quels

71
VI – ETUDE CAP DE LA MERE A L’ AME

39- Connaissance à l’ AME Oui


Non

40- Durée de l’ AME selon les mères Mois

Rien
41- Connaissance des avantages de l’ AME selon les mères un
Deux
Trois

Oui
42- Connaissance à la MAMA Non

Rien
43- Connaissance des avantages de la MAMA selon les mères Un
Deux
Trois

Oui
44- Attitude de la mère à l’ AME Non

45- Partager volontairement les autres mère à Oui


la connaissance et les avantages de l’AME Non

46- Position de la mère enfant pour la tétée Bonne


Mauvaise

47- la succion de l’enfant à la tétée Bonne


Mauvaise

48- Position du main de la mère en donnant son sein à l’enfant Bonne


Mauvaise

72
Titre du mémoire : Allaitement maternel et statut pondéral des enfants de 0 à 6 mois
dans la commune d’Ambandrika
Rubrique : Santé Publique Nombre de pages : 50 Nombre de tableaux : 35
Nombre de figures : 07 Nombre d'annexes : 04
Nombre de références bibliographiques : 33

RESUME

Afin de combattre les malnutritions, il importe de connaître les pratiques


inappropriées d’alimentation des enfants pour pouvoir entreprendre des interventions
nutritionnelles plus acceptables, applicables et rentables. A cet effet, une étude
descriptive rétrospective transversale a été menée auprès d’un échantillon représentatif
de 162 femmes allaitantes et de leurs enfants de 0 à 6 mois dans la commune rurale
d’Ambandrika du 08 février au 22 septembre 2007. Les données ont été collectées par
une enquête sur terrain. L’analyse a fait ressortir que : 81,5% des mères allaitantes ont
pratiqué l’allaitement selon la méthode traditionnelle et 53,1 % d’entre elles
connaissent l’allaitement maternel exclusif (AME), Toutefois, 81.4% des mères
allaitantes qui connaissent l’AME n’acceptent pas de l’appliquer. L’AME n’est donc
appliquée que par 14,2 % des mères. Parmi les 22 % des enfants de moins de 3 ans
malnutris, 8 % d’entre eux sont de 0 à 6 mois d’âge et ayant un poids insuffisant par
rapport à leur âge (bande jaune). Ces résultats impliquent une nécessité de développer
des stratégies pour améliorer la prise en charge, le suivi de l’état de santé et du
développement physique du jeune enfant, dès sa naissance, à travers une alimentation
appropriée à son âge, dont l’allaitement maternel exclusif jusqu’à l’âge de six mois.

Mots clés : mères allaitantes, allaitement maternel exclusif, enfants de 0 à 6 mois,


statut pondéral des enfants, pays en développement, Ambandrika.

Directeur de mémoire : Professeur RAKOTOMANGA Jean de Dieu Marie

Adresse de l’auteur : Lot 10 .1395 Tanambao - Ambohimasina


- AMBATONDRAZAKA (503) -

73
Title of the memory: Maternal nursing and ponderal statute of the children of 0 to 6
months in the township of Ambandrika
Category: Health Public Number of pages: 50 Number pictures: 35
Number of faces: 07 Number appendices: 04
Number of bibliographic references: 33

SUMMARY

In order to fight the malnutritions, it’s important to know the inappropriate


practices of children’s food to be able to undertake nutritional interventions more
acceptable, applicable and profitable. To this effect, a transverse retrospective
descriptive survey has been led by a representative sample of 162 nursing women and
their children of 0 to 6 months in the farming township of Ambandrika, from February
08th to September 22nd, 2007. The data have been collected by an investigation. The
analysis showed again that: 81,5% of the nursing mothers practiced the traditional
method and 53,1% among them know the exclusive maternal nursing (EMN), However,
81.4% of the nursing mothers who know EMN don't accept to apply it. The EMN is
applied therefore only by 14,2% of mothers. Among the 22% of children less than 3
years malnutris, 8% among them are from 0 to 6 months and having an insufficient
weight in relation to their age (yellow strip). These results involve a necessity to
develop some strategies to improve the financial support, the follow-up of the health
and the physical development of the young child, since his/her birth, through a food
appropriated to his/her age, of which the exclusive maternal nursing until the age of six
months.

Keywords: nursing mothers, exclusive maternal nursing, children from 0 to 6 months,


ponderal statute of the children, developping countries, Ambandrika.
Director of memory: Professor RAKOTOMANGA Jean de Dieu Marie
Address of the author: Lot 10 .1395 Tanambao - Ambohimasina
- AMBATONDRAZAKA (503) -

74

Вам также может понравиться