Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
Page 1
Sommaire
PREAMBULE ...................................................................................... p. 3
1 Recherche documentaire .................................................................... p. 4
2 Etat des lieux ....................................................................................... p. 5
3 Etat des lieux par niveaux ................................................................. p. 15
4 Recommandations............................................................................. p. 16
An n e x e s
N° 1 Plan des niveaux
Page 2
Préambule
L’Université des Antilles et de la Guyane (UAG) a confié à CCET une mission d’état
des lieux du bâtiment de Recherche constituant l’UFR de Sciences, face aux risques
de chute d’éléments structuraux de l’édifice.
Le bâtiment étudié est situé sur le site de Fouillole, au sommet d’un morne calcaire.
Il s’agit d’un bâtiment construit en 1975, de type R+2, avec un sous sol partiel, dont la
structure porteuse est constituée de portiques en béton armé.
Nous n’avons pas eu accès aux plans béton et avons procédé à un repérage visuel de
la structure.
Une recherche documentaire dans les archives du maître d’ouvrage a permis de
mettre à notre disposition un relevé établi par un géomètre expert (cabinet AEGIS).
Page 3
1 RECHERCHE DOCUMENTAIRE
Les Services Techniques de l’U.A.G. ont mis à notre disposition les documents
suivants :
• Plan du sous sol (relevé par AEGIS)
• Plan du rez de chaussée (relevé par AEGIS)
• Plan du 1er étage (relevé par AEGIS)
• Plan du 2em étage (relevé par AEGIS)
Page 4
2 ETAT DES LIEUX
• Le bâtiment peut être décomposé en 3 blocs, qui sont séparés par des joints de
dilatation de 2 cm environ, non évidés.
• Bloc n°1 :
• Bâtiment d’origine construit en 1975, dimensions en plan : 44,50 m x
10,2 m
• Bâtiment de type R+2 + Sous sol sur la moitié du bâtiment
• Structure portique
• Bloc n°2 :
• Bâtiment d’origine construit en 1975, dimensions en plan : 44,50 m x
10,2 m
• Bâtiment de type R+2
• Structure portique
• Bloc n°3 :
• Bâtiment d’origine construit en 1975, dimensions en plan : 44,50 m x
10,2 m
• Bâtiment de type R+2
• Structure portique
• Des joints de dilatation de 2 cm séparent les blocs de bâtiment avec les blocs
constituant les coursives
Page 5
2.2 Etat du bâtiment
• Façade
Le bâtiment présente en façade d’importantes traces de fissurations et des traces
de foisonnements dues à des insuffisances d’enrobage et certainement des
phénomènes d’alcali-réaction.
• Poteaux
CORROSION : des aciers et des bétons localisée au droit des nœuds (en pieds
principalement) et des arrêtes. Sur de nombreux poteaux les aciers dénudés
sont apparents
ENROBAGE : insuffisant des aciers bas et cadres des poteaux ; les épaisseurs
réglementaires minimales ne sont visiblement pas respectées (enrobage de 0,5
à 1 cm par endroit).
Page 6
ESPACEMENT DES CADRES : certains cadres ont été totalement dégradés
ENROBAGE : insuffisant des aciers bas et cadres des poutres ; les épaisseurs
réglementaires minimales ne sont visiblement pas respectées (enrobage de 0,5
à 1 cm par endroit).
Page 8
Figure 6 : poutre réparée et reconstituée
Page 9
• Dalles
Les dalles présentent des traces de foisonnements en sous face dans les couloirs
notamment, dues à des insuffisances d’enrobage. Par endroit les aciers ne
présentent même pas un centimètre d’enrobage !
Page 10
• Garde Corps
Les garde corps en bord de coursive sont réalisés en plaques de béton de 1,4 m
de large sur 0,9 m de haut, boulonnées aux quatre angles sur les poteaux de
façade.
Ces plaques sont légèrement ferraillées et sont souvent dégradées et fissurées.
Elles présentent parfois d’importants éclats au droit des points de fixation, ce qui
risque d’entrainer leur chute.
A défaut, ce sont parfois les arrêtes des poteaux sur lesquels ces plaques sont
fixées qui présentent elles même des zones de fissuration ne permettant pas
d’assurer la bonne tenue de ces garde corps.
Page 12
Figure 12 : arrête de poteau dégradée
Page 13
Figure 14 : rajout d'équerre et de plot pour soutenir le garde corps ! A remplacer
Lors de nos différentes visites, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de certains logements,
nous n’avons pas observé de fissure ou de désordre caractéristique d’un mauvais
comportement d’ensemble du bâtiment (tassement, sous-dimensionnement des
structures en statiques, etc. ….) : la stabilité du bâtiment étudié peut a priori être
estimée suffisante pour résister à des sollicitations statiques.
Page 14
3 ETAT DES LIEUX PAR ETAGE
Le rez de chaussée présente des éléments corrodés mais très localisés et bien moins
nombreux qu’aux deux autres étages.
Les arrêtes de poteaux attaqués ont été dégarnies tout comme les sous faces de
dalles cloquées.
La quasi-totalité des garde corps préfabriqués a été remplacée et il ne subsiste que
trois garde corps à déposer éventuellement sur la façade ouest au dessus du sous
sol. Ceux-ci ont été remplacés par des éléments de clôtures rigides.
A noter la présence de traces d’humidité sur les appuis de quelques poutres (salpêtre,
voire même quelques végétaux qui poussent au niveau de la réservation laissée pour
le passage des descentes d’eau pluviales).
Au niveau de cet étage les éléments structurels corrodés ont commencé à être
dégarnis.
Certains ont déjà été traités, et quelques poteaux sont emmaillotés d’un grillage
permettant de contenir les éventuelles chutes de matériaux.
Certains garde corps ont été remplacés par des plaques de bois.
Nous avons décompté quatorze garde corps remplacés mais vingt et un autres qui
menacent de tomber.
Au niveau de cet étage les éléments structurels corrodés ont également commencé à
être dégarnis.
Certains ont déjà été traités, et de nombreux poteaux sont emmaillotés d’un grillage
permettant de contenir les éventuelles chutes de matériaux.
Des trois niveaux celui-ci apparait comme étant le plus endommagé.
Le béton semble avoir beaucoup souffert d’alcali réaction.
Certains garde corps ont été remplacés par des plaques de bois.
Nous avons décompté vingt neuf garde corps remplacés mais dix huit autres qui
menacent de tomber.
Page 15
4 RECOMMANDATIONS
Les bétons et les aciers ont en effet beaucoup souffert des effets de la corrosion, qui a
provoqué un affaiblissement quelques éléments particulièrement exposés et situés en
coursive.
1/ Aux étages :
• Isolement des deux niveaux en condamnant les escaliers
d’accès
• Dégarnissage après sondage des parements de façade dans
les zones de foisonnement des bétons
• Dégarnissage des arrêtes de poteaux cloquées et reprise des
éléments trop endommagés au mortier de résine
Page 16
2/ Rez de chaussée :
• Isolement des patios par une palissade qui empêcherait
l’accès à ces zones (jardins intérieurs) et protégerait la
circulation en coursive de toute chute de matériaux de
parement
• Ouverture des portails métalliques lors de la période d’activité
de façon à assurer une issues de secours confortable sur les
façades Est et Ouest
• Dégarnissage des arrêtes de poteaux, de poutres et sous face
des dalles de façon à enlever tous les matériaux instables
• Traitement, passivation des aciers et reprise des parements
au mortier de résine
• Mise en place d’un grillage au droit des passages des
descentes d’eau pluviales pour éviter toute chute de gravats
en provenance de l’étage supérieur.
Page 17
Figure 17 : poteaux du RDC à piquer puis réparer
5 CONCLUSION
Page 18
ANNEXE N° 1
Page 19