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Q.

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ARTICULATION DU COUDE

Dr Omar DAHMANI, Dr Amal BELCAID, Dr Ouafa EL AZZOUZI, Dr Hayat EL HAMI

PLAN :

INTRODUCTION

L'ARTICULATION HUMERO-CUBITO-RADIALE :
I. Les surfaces articulaires
II. La capsule
III. Les ligaments
IV. La synoviale
V. Les artères
VI. Les nerfs articulaires
VII. Les mouvements

L'ARTICULATION RADIO-CUBITALE SUPERIEURE OU RADIO-


UNLNAIRE PROXIMALE :

I. Les surfaces articulaires


II. La capsule articulaire
III. Le ligament annulaire du radius
IV. La synoviale
V. Les artères
VI. Les nerfs
VII. Les mouvements de la radio-cubitale supérieure
VIII. Les rapports

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ARTICULATION DU COUDE

Dr Omar DAHMANI, Dr Amal BELCAID, Dr Ouafa EL AZZOUZI, Dr Hayat EL HAMI

INTRODUCTION :
- Trait d'union entre le bras et l'avant bras.
- Elle est constituée par 2 grandes articulations :
• Huméro-cubito-radiale : flexion, extension.
• Radio-cubitale supérieure : pronosupination.
- Ces 2 articulations sont contenues dans une même et seule capsule articulaire renforcée par des
ligaments communs.

L'ARTICULATION HUMERO-CUBITO-RADIALE : est une trochléenne (ou


diarthrose en forme de poulie) qui réunit l'avant-bras au bras.
Elle est décomposable en deux articulations :
- L'huméro-cubitale, qui forme la trochléenne, destinée aux mouvements de flexion et d'extension.
- L'huméro-radiale, condylienne, plus accessoire, destinée aux mouvements de pro-supination (en
même temps que la radio-cubitale supérieure).

I. Les surfaces articulaires :


A. L'extrémité inférieure de l'humérus :
- la trochlée humérale : (Trochlée : en forme de poulie) est revêtue sur sa gorge et ses joues
d'un cartilage épais de deux millimètres qui se termine à faible distance des fossettes
coracoïdienne et olécranienne.
- le condyle huméral : Egalement recouvert de cartilage, est réuni à la trochlée par la zone
conoïde.
La fossette radiale (ou sus-condylienne) loge le bord antérieur de la cupule radiale dans la
flexion de l'avant-bras.

B. L'extrémité supérieure du cubitus :


- la grande cavité sigmoïde : (sigmoïde de la lettre grecque sigma) répond par ses deux
facettes recouvertes de cartilage hyalin aux deux joues de la trochlée; au niveau du sillon de
la crête médiane de subdivision ce cartilage est plus épais.
Le sillon transversal, situé entre les portions olécranienne et coronoïdienne, est dépourvu de
cartilage.

- la petite cavité sigmoïde : concave d'avant en arrière, est séparée de la grande cavité par un
fibro-cartilage très souple.

C. L'extrémité supérieure du radius :


- La cupule radiale, articulée avec le condyle huméral dans la flexion, et le pourtour de la
tête, articulé avec la petite cavité sigmoïde, sont tous deux revêtus d'un cartilage épais de 1 à
2 millimètres.

II. La capsule :
- Forme un manchon fibreux commun à l'articulation du coude, et à la radio-cubitale supérieure. Elle
s'insère :

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A. Du côté huméral : en avant et en arrière, sur le pourtour des trois fossettes, latéralement sur
le bord inférieur de l'épitrochlée et de l'épicondyle.

B. Du coté cubital : sur le bord de la grande cavité sigmoïde, et au-dessous de la petite cavité,
très près du cartilage.

C. Du côté radial : autour du col, à quelques millimètres au dessous de la tête. Cette capsule est
interrompue par le ligament annulaire sur les bords duquel elle se fixe.

III. Les ligaments :


Sont plus importants en dedans et en dehors, cas habituel des articulations de flexion et d'extension.

A. Le ligament antérieur : en forme d'éventail est étendu des fossettes antérieures et des faces
antérieures de l'épitrochlée et de l'épicondyle, au bord externe de l'apophyse coronoïde, en avant
de la petite cavité sigmoïde.

B. Le ligament postérieur : mince, souvent mal individualisé, comprend trois sortes de fibres
:
• Profondes : verticales, huméro-olécraniennes.

• Moyennes : transversales, huméro-humérales, formant un pont fibreux à la fossette


olécranienne.

• Superficielles : obliques, huméro-olécraniennes, en dedans et en dehors.

C. Le ligament latéral interne ou collatéral médial : en éventail fibreux, est divisé en trois
faisceaux :
• Faisceau antérieur : de l'épitrochlée à l'apophyse coronoïde, se continuant avec le
faisceau oblique interne du ligament antérieur.

• Faisceau moyen : plus large et plus résistant, tendu de l'épitrochlée au tubercule


coronoïdien.
Il limite l'abduction de l'avant-bras.

• Faisceau postérieur : large et solide, de l'épitrochlée au bord médial de l'olécrane.

• Ligament de Cooper : complétant le ligament latéral interne, tendu de l'olécrane à


l'apophyse coronoïde, passant au-dessous du faisceau moyen.

D. Le ligament latéral externe ou collatéral latéral : forme également un éventail à trois


faisceaux :

• Faisceau antérieur : de la partie antéro-inférieure de l'épicondyle au bord antérieur de la


petite cavité sigmoïde, cravatant ainsi la tête du radius.

• Faisceau moyen : de la partie moyenne de l'épicondyle au bord postérieur de la petite


cavité sigmoïde, passant derrière la tête radiale, et réalisant avec le faisceau antérieur
une sorte de boutonnière qui renforce le ligament annulaire.

• Faisceau postérieur : quadrilatère, tendu de la face postérieure de l'épicondyle au bord


externe de l'olécrane.

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IV. La synoviale :
- Revêt la face profonde de la capsule, et se réfléchit au niveau de ses insertions. Aux endroits où la
capsule est lâche, elle présente des prolongements, ou culs-de-sac synoviaux :
• antérieur,
• postérieur,
• inférieur ou annulaire autour du col du radius.

V. Les artères :
- Proviennent des cercles anastomotiques péri-épitrochléen et péri-épicondylien.

VI. Les nerfs articulaires : sont issus :


- en avant, du nerf médian;
- en arrière, du nerf cubital, et du nerf radial.

VII. Les mouvements :


- De cette articulation sont limités à la flexion et à l'extension ; l'axe de rotation, oblique en bas et en
dedans, dans un plan frontal, passe par le condyle et la trochlée. Du fait de la disposition en pas de vis de
la gorge de la trochlée, il se modifie lors des mouvements du coude ;

A. La flexion du coude rapproche l'avant-bras du bras :


- au niveau de l'huméro-cubitale : la grande cavité sigmoïde se déplace d'arrière en avant, autour de
la trochlée; le bec coronoïdien se rapproche du fond de la fossette coronoïdienne.
- L'amplitude totale du mouvement est en moyenne de 150, plus étendue chez la femme et l'enfant.
- Elle est limitée par le tonus du triceps, la tension de la partie postérieure de la capsule et
accessoirement le contact du bec coronoïdien avec sa fossette.

- au niveau de l'huméro-radiale : le radius accompagne passivement le cubitus, par glissement de la


cupule radiale contre le condyle, d'arrière en avant.
- Les muscles fléchisseurs sont le biceps, le brachial antérieur, et accessoirement, le long supinateur
et les épitrochléens.

B. L'extension du coude comporte un déplacement inverse : la grande cavité sigmoïde tourne


contre la trochlée d'avant en arrière, et le bec de l'olécrane se rapproche du fond de la fossette
olécranienne.
Le mouvement est limité en général à 180 ; il est freiné par le tonus des fléchisseurs, la tension des
faisceaux antérieurs des ligaments latéraux, et de la partie antérieure de la capsule ; accessoirement,
par le contact du bec olécranien avec sa fossette.
Les muscles extenseurs sont le triceps, l'anconé, et parfois certains épicondyliens.

L'ARTICULATION RADIO-CUBITALE SUPERIEURE OU RADIO-


UNLNAIRE PROXIMALE :
- Est une trochoïde (articulation à pivot ne permettant que les mouvements de rotation) qui unit la tête du
radius au cubitus.

I. Les surfaces articulaires : sont des segments de cylindre, l'un convexe, l'autre concave :
A. Sur le radius, le pourtour de la tête est plus élevé en dedans (10 mm) qu'en dehors (5
mm). Le cartilage qui le recouvre se continue avec celui de la cupule radiale.

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B. Sur le cubitus, la petite cavité sigmoïde, également revêtue de cartilage, est plane dans le
sens vertical, et concave dans le sens sagittal.
Elle est beaucoup moins étendue que la facette radiale.

II. La capsule articulaire : commune avec celle de l'articulation du coude, est renforcée à sa
partie interne par le ligament carré de Dénucé tendu du bord inférieur de la petite cavité sigmoïde,
à face interne du col du radius, au-dessous des insertions de la capsule.

III. Le ligament annulaire du radius : complète la petite cavité sigmoïde, et maintient


contre elle la tête du radius en l'entourant comme un véritable anneau.
Il présente des fibres circulaires propres s'étendant d'un bord à l'autre de la petite cavité sigmoïde.

IV. La synoviale : communique avec celle du coude par son cul-de-sac inférieur (ou annulaire)
situé au-dessous de la petite cavité sigmoïde, et débordent le bord inférieur du ligament annulaire.

V. Les artères : proviennent des récurrentes radiale et cubitale antérieures, et de la récurrente


radiale postérieure.

VI. Les nerfs : sont issus de la branche postérieure du nerf radial.

VII. Les mouvements de la radio-cubitale supérieure : sont synergiques de ceux de la


radio-cubitale inférieure car ces deux articulations ne peuvent fonctionner que simultanément.
Les mouvements de rotation autour d'un axe vertical entraînent la main en pronation ou en
supination.

A. La pronation :
- Porte le pouce en dedans et la paume de la main en arrière (pronare = incliner en avant).
- Les muscles pronateurs sont le rond pronateur, le carré pronateur, et accessoirement, le
long supinateur, qui devient pronateur lorsque la main est en supination complète.

B. La supination :
- Est le mouvement inverse qui porte le pouce en dehors, et la paume de la main en avant
(supinare = retourner).
- Les muscles supinateurs, beaucoup plus puissants que les pronateurs sont le court
supinateur, le biceps brachial, et accessoirement, le long supinateur, qui ne justifie son nom
que lorsque la main est en pronation complète.
- L'amplitude des deux mouvements peut être augmentée de façon considérable par la
rotation associée de l'humérus, en dedans pour la pronation, en dehors pour la supination; elle
peut atteindre ainsi 360. Mais, pour n'apprécier que les mouvements du radius et du cubitus, il
faut au préalable faire fléchir l'avant-bras sur le bras.

IX. Les rapports :


A. En avant :
- Les articulations sont en rapport avec le pli du coude, recouvert par d'épiasses masses musculaires:
1. Au milieu, le brachial antérieur et le biceps.
2. En dedans, les muscles épitrochléens.
3. En dehors, les muscles épicondyliens.

- Ces trois groupes musculaires déterminent entre eux deux gouttières :

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* gouttière bicipitale interne : où descend l'artère humérale, longée en dedans par le nerf
médian.

* gouttière bicipitale externe : où le nerf radial se divise en ses deux branches terminales.

B. En arrière :
- L'articulation du coude est relativement superficielle, elle répond au milieu à l'olécrane sur lequel
se fixe le tendon du triceps.
- De chaque côté de l'olécrane se creusent deux gouttières :
* en dedans : la gouttière épitrochléo-olécranienne, où descend le nerf cubital.
* en dehors : l'anconé recouvre le faisceau postérieur du ligament latéral externe et plus bas le
court supinateur engaine le col du radius; entre les faisceaux de ce muscle s'engage la branche
postérieure du nerf radial plus proche de l'interligne huméro-radial en supination qu'en pronation.

C. En surface :
- L'articulation du coude est n'est accessible qu'en arrière, où la saillie de l'olécrane est facile à sentir,
surtout en flexion. En dedans, l'épitrochlée délimite la gouttière épitrochléo-olécranienne, où passe en
profondeur le chef cubital. En dehors, sous l'épicondyle, on peut sentir à travers l'anconé la rotation de la
tête radiale pendant la pro-supination, et le rebord postérieur de la cupule radiale lorsque le coude est en
flexion

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