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D’un point de vue positif l’obligation va se caractériser par sa valeur puisque la majorité des
auteurs est aujourd’hui d’accord pour considérer que l’obligation est un bien, elle as une valeur
économique.
Dès lors l’obligation est susceptible de rentrer dans le commerce juridique et en particulier va
pouvoir être échangée.
D’un point de vue contractuel, le partie vont disposer d’une très grande liberté pour aménager les
obligations. Cette liberté est toutefois cantonnée dans les limites des art 6 et 1128 du code civil.
Ex: lorsqu’un individu décide d’acquérir une parcelle de terrain en vue d’y édifier un immeuble,
l’acte d’acquisition c’est-à-dire la promesse synallagmatique de vente comptera sans doute au
moins 2 conditions:
_une condition suspensive relative à l’obtention du crédit immobilier
_ une condition relative à l’obtention du permis de construire
Le code civil et la pratiques ont multiplié les possibilité de modification de l’obligation pour en
faire un instrument juridique
L’obligation juridique est humaine et va avoir une durée de vie limitée.
La naissance de l’obligation provient soit d’un acte juridique ou d’un fait juridique. Mais une fois
que l’obligation est née, elle est vouée à avoir une existence autonome et naturellement elle seras
amenée à disparaître.
Cette disparition peut être naturelle et c’est le cas de l’exécution de l’obligation c’est-à-dire du
paiement. En revanche l’obligation pourras disparaître du fat d’autres mécanismes comme par
exemple avec la prescription
Le régime général de l’obligation vise à étudier la vie et la disparition de l’obligation aussi bien
lorsqu’elle sera née d’un acte juridique ou d’un fait juridique
Si l’on souhaite faire de l’obligation un instrument de transfert des richesses il faut donner la
possibilité aux parties d’aménager le lien d’obligation. Cette possibilité sera particulièrement
utilisée en matière de droit des contrat lorsqu’il s’agit d’aménager le lien d’obligation. Pour
autant l’obligation reste toujours une relation entre un créancier et un débiteur. Dans la plupart
des cas il n’y auras qu’un créancier et qu’un débiteur
Toutefois en cas de pluralité e débiteur ou de créancier, il va s’avérer nécessaire d’organiser les
relation entre ses co-débiteurs et ses co-créancier.
Une fois encire cette organisation pourras résulter de la volonté des parties mais la loi elle-même
a pus prévoir d’organiser ses relations.
En vue de limiter dans le temps les modalités d’exécution de ce contrat, le parties auront tout
intérêt à prévoir un terme. Cet intérêt peut apparaître avec la promesse unilatérale de vente.
L’acquéreur va disposer d’un droit d’option. Si il lève l’option la promesse unilatérale se
transforme en promesse synallagmatique. Pour autant l’acquéreur n’est jamais obligé de lever
l’option alors même que le vendeur est tenu de ne pas vendre.
Ou bien le parties ont pris la précaution de prévoir un terme et a l’arrivée du terme la promesse
unilatérale devient caduque ou bien les parties n’ont prévues aucun terme et le vendeur continue
d’être tenu jusqu’au jour ou il apparaîtra que l’obligation ne peut plus être exécutée.
Toujours en matière contractuelle, il peut être également intéressant de recourir à une condition.
La condition présente l’avantage d’affecter le lien d’obligation et permettra soit de faire
disparaître l’obligation soit au contraire de la faire naître. Le terme et l’obligation seront
essentiellement utilisés en matière contractuelle.
Section 1: Le terme
Le terme et la condition sont assez souvent confondu dans la mesure ou il atteignent tous les 2 la
structure de l’obligation. Pour autant on doit impérativement les distinguer.
Le terme concerner l’exigibilité ou encore la durée de l’obligation alors que au contraire la
condition va concerner l’existence de l’obligation. Avec le terme l’obligation existe alors qu’avec
la condition l’obligation pourras ne pas exister.
Le terme peut être défini de manière générale en recourant à l’article 1185 du code civil. Selon
cet article le terme ne suspend pas l’engagement c’est-à-dire que l’obligation continue d’exister,
il ne fait que retarder son exécution. Cette définition permet de constater que le terme pourras être
présent aussi bien dans les faits juridiques que dans les actes juridiques.
Au contraire pour les droit réel, on peut envisager des engagements perpétuels, on envisage des
relations perpétuelles.
Ex: la propriété
Pour autant on peut très bien envisager pour des droit réel un termes
Ex: cas de la servitude. La servitude est en principe perpétuelle parce que attachée au fond. Pour
autant les parties peuvent très bien convenir que la servitude sera affectée d’un terme.
A) La notion de terme
On distingue habituellement 2 type de termes:
_le termes suspensif: intervient lorsqu’on entend suspendre l‘exigibilité de l’obligation.
L’obligation existe mais le créancier n’a pas la possibilité d’imposer l’exécution de l’obligation
_le extinctif: il affecte la durée de l’obligation. Dans cette hypothèse l’obligation existe
bien, elle va donner lieu à exécution mais jusqu’à un date fixée
Que l’on se situe dans le termes extinctif ou suspensif le terme renvoi toujours a un évènement
futur dont la réalisation es certaine. C’est-ce qui permet de distinguer le terme de la condition
puisque la condition n’est jamais certaine.
Peut importe que le terme renvoie à une date précise ou bien simplement à un évènement. La
pratique a quelque peu obscurci la notion de terme dans la mesure ou il est assez fréquent de
parler de terme certain ou de terme incertain.
Juridiquement l’appellation est mauvaise puisqu’on devra parler plus précisément de terme à date
certaine ou bien à date incertaine/
Le terme peut avoir aussi bien une origine conventionnelle que légale. Le législateur utilise assez
rarement le terme pour déterminer l’obtention de droit.
Le terme en particulier en matière conventionnelle peut être stipulé en faveur du débiteur, du
créancier ou bien en faveur des deux.
Il est intéressant de déterminer en faveur de qui le terme à été stipulé pour des raison d’exigibilité
de la créance. Par définition celui qui bénéficie d’un terme va pouvoir y renoncer et donc va
pouvoir exiger l’exécution avant le terme qui avait été prévu. Pour éviter toutes difficultés le code
civil a prévu que en l’absence d’indication précise le terme est supposé être stipulé en faveur du
débiteur
Le débiteur auras toujours la possibilité d’exécuter avant la date prévue et imposer l’exécution au
créancier. En revanche le créancier ne pourras pas exiger l’exécution avant l’arrivée du terme.
L’art 1187 met en place une présomption que les parties ont toujours la possibilité de remettre en
cause.
Le terme peut ainsi être stipulé au profit du créancier et par exemple en matière de dépôt, le
déposant pourras exiger la restitution avant l’arrivée du terme.
B) Le terme suspensif
Le terme suspensif ne remet pas en cause l’existence de l’obligation mais simplement son
exigibilité.
C’est uniquement à l’arrivée du terme que le créancier pourras exiger l’exécution de l’obligation.
Dans certaine hypothèses et en vue de sanctionner le débiteur il y auras des possibilité de
déchéance du terme
parce que l’obligation exulte, le créancier aura la possibilité de prendre toutes mesures
conservatoires qui lui permette de protéger son droit sans pour autant exiger l’exécution.
Enfin la question peut se poser de savoir sur qui pèse les risques de la chose.
Ex: dans un contrat de vente, il a été prévu que la livraison interviendrait avec un terme à une
date qui a été convenue. Si les parties au contrat n’ont rien prévues, on appliquera l’adage res
perit domino à savoir que c’est l’acquéreur c’est-à-dire le nouveau propriétaire qui supportera la
perte de la chose
L’existence d’un terme pourras toujours permettre au débiteur de repousser les actions du
créancier sauf dan des hypothèse de déchéance du terme
2) La déchéance du terme
La déchéance du terme est une sanction qui est fondé sur l’art 1191 du code civil et qui va frapper
le débiteur qui a mis en danger la créance.
Pendant la durée du terme, le débiteur n’est pas tenu d’exécuter dès lors il va pouvoir en profiter
pour organiser son insolvabilité pour diminuer les sûretés qu’il avait donnée à son créancier.
Dans la mesure ou la déchéance est une sanction elle va être limitativement envisagée par les
codes
Ex: cas du redressement et de la liquidation judiciaire et a propos de la diminution des sûreté
Au contraire lorsqu’il s’agit d’un liquidation judiciaire, le prononcé de la liquidation rend les
créance non échues immédiatement exigibles.
Dans ses hypothèse l’art 1188 va permettre au créancier d’obtenir l’exécution immédiate de
l’obligation dès lors que 3 conditions aurons été réunies:
_une diminution la sûreté
_il faut que la diminution de la sûreté soit imputable au débiteur
Ex: le débiteur avait donné comme sûreté une hypothèque et l’immeuble sur lequel elle portait
péri. Dans ce cas, le mécanisme de la subrogation va permettre au créancier de reporter sa sûreté
sur la somme et ainsi ne pas obtenir une déchéance du terme
_la déchéance du terme doit enfin être prononcée par le juge
C) Le terme extinctif
Le terme extinctif ne concerne pas l’exigibilité de la créance mais il affecte l’existence même de
l’obligation
Le terme extinctif d’une obligation se résume à la date à partir de laquelle le rapport d’obligation
entre les parties va disparaître.
Ex: si il s’agit d’un bail de 9 ans, la survenance du terme va impliquer la fin du contrat ainsi que
la cessation des relations contractuelles entre le bailleur et le preneur.
Le contrat de rente viagère est fondé sur une aléa dès lors que l’aléa disparaîtrait, le contrat sera
frappé de caducité
Ex: le débiteur connaît la proximité de la date du décès du crédit rentier.
C’est surtout en matière contractuelle que le terme extinctif va jouer un rôle essentiel en
particulier dans la catégorie des avants contrats
On en perçoit toute les utilités avec le pacte de préférence. L’idée c’est que si les parties ne disent
rien, le principe c’est que le pacte est transmissible. En revanche les parties ont tout à fait la
possibilité de l’affecter d’un terme qui sera en général le décès du promettant.
Le terme extinctif apparaît en revanche nécessaire dans les promesses unilatérales pour limiter la
faculté du bénéficiaire de lever l’option
Le plus souvent le terme résulte d’une volonté contractuelle. Il peut aussi provenir du juge ou du
législateur
A) Le délais de grâce
Dans le code civil de 1804, le délais de grâce était le seul moyen pour le juge de soulager le
débiteur qui ne pouvait pas exécuter son obligation.
Ce délais est aujourd’hui directement concurrencé par d’autres dispositions législatives qui
doivent permettre un ré échelonnement des dettes
Ex: lorsque une entreprise est placé en redressement judiciaire. Le jugement a pour effet de
suspendre les poursuites sachant que le jugement va également interdire au débiteur de payer ses
créanciers sans autorisation du juge.
S’agissant des particulier, la loi du 31 décembre 1989 a prévue de protéger le débiteur surendetté
et il est également possible dans ce cas de prévoir une suspension des poursuites et un ré
échelonnement des dettes.
La cour de cassation a été amenée à préciser dans un arrêt du 16 décembre 1992 que la loi du 31
décembre 1989 dérogeait au droit commun constitué par le délais de grâce.
Le délais de grâce est organisé par l’art 1244-1 du code civil et il prévoit que le juge pourra
octroyer au débiteur des délais supplémentaires pour exécuter son obligation
L’art 1244-1 est d’ordre public
Lorsque le juge est saisi, il va décider comme en matière d’aliment c’est-à-dire en tenant compte
de la situation du débiteur mais également en fonction des besoins du créancier.
Ce délais de grâce sera accordé par le juge dont la désignation dépendra du montant de la
créance. Si la créance est d’une valeur inférieur a 10000 on s’adresseras au juge du tribunal
d’instance et si c’est supérieur à 10000 euros on s’adressera au tribunal de grande instance.
Le juge dispose d’un liberté totale en ce qui concerne l’appréciation des circonstances et il peut
octroyer un délais plus ou moins long mais avec un limite a savoir quereller 1244-1 précise que le
délais de grâce ne peut pas dépasser 2 ans et la jurisprudence a eu l’occasion de préciser avant la
réforme de 1991 que ce délais de grâce n’était pas renouvelable.
B) Les moratoires
Ils peuvent être définie comme des délais qui sont octroyé par le législateur en vue de permettre
un échelonnement des dettes dès lors qu’une catégorie de débiteur connaît des difficulté.
Ex: en matière agricole, après une tempête, les agriculteurs touchés auront la possibilité de ré
échelonner leur dettes fiscale, sociale ou autre
Les moratoire constituent des mesures collectives qui vont bénéficier soit à tous les débiteurs soit
à une catégorie de débiteur
Les moratoire ne se rencontre que très rarement à l’occasion d’évènement grave qui le plus
souvent ont tous les caractères de la force majeure. Ils emportent les mêmes conséquences que les
délais de grâce et l’on peut envisager 2 mode de rédaction de la part du législateur:
_le moratoire est absolu: le législateur prévoit une mesure qui s’appliquera à tous les
débiteurs
_le législateur laisse au juge un pouvoir d’appréciation qui lui permettra d’individualiser
la mesure
Section 2: La condition
La condition de l’obligation est prévue par l’art 1168 qui dispose que l’obligation est
conditionnelle lorsqu’on la fait dépendeuse évènement futur et incertain soit en la suspendant
jusqu’à l’arrivée de l’avènement soit en la résiliant lorsque l’évènement arrivera ou n’arrivera pas
Ce qui est important c’est le caractère futur et incertain qui permet de distinguer la condition du
terme.
Si il est prévu dans un contrat que la dettes est payable au décès de Mme X, c’est terme. Au
contraire si l’on prévoit que a dettes sera payable si Mr X se marie, il s’agit d’un évènement
conditionnel.
La condition est un instrument essentiel du domaine contractuel. On la retrouvera principalement
en matière de crédit.
Ex: Mr X décide d’acquérir un immeuble sou conditions suspensive d’obtention d’un crédit.
Cette condition a non seulement été utilisé dans les contrats mais elle est également devenue un
mécanisme légal.
Aujourd’hui toute personne qui entend acquérir un immeuble à usage d’habitation et qui n’a pas
suffisamment de fond et donc entend recourir à un crédit est supposée bénéficier de cette
condition suspensive relative à l’octroi du crédit.
La condition est un instrument pratique mais qui peut rapidement devenir un piège pour l’une des
parties au contrat en particulier le débiteur c’est la raison pour laquelle la doctrine a été amener à
préciser des catégories de condition et leur modalité de validité
Les conditions casuelles qui sont visée par l’art 1169. Ses condition ne dépendent ni du créancier
ni du débiteur ni même d’une tiers. Elle vont dépendre d’un évènement.
Enfin il est susceptible d’envisager un 3ème catégorie de condition que l’on appelée la condition
mixte.
Dans cette hypothèse, l’exécution de l’obligation dépendra de la volonté d’un tiers
Ex: je paie à la condition que vous vous mariez avec telle personne
Cette condition mixte sera illustrée principalement à propos des conditions relatives à l’obtention
d’un prêt.
La cour de cassation a été amenée à s’interroger sur le type de condition qui pesait dans le cas où
une personne achète un immeuble sous condition suspensive d’obtention d’un prêt. S’agissait t’il
d’une condition potestative ou bien d’une condition mixte? La question pouvait se poser puisque
l’acquéreur avait bien l’intention d’acquérir mais la signature de l’acte authentique dépendait de
l’octroi ou du refus du prêt.
Cette interrogation à moins d’intérêt aujourd’hui depuis la loi du 13 décembre 2000 puisque l’art
L271 tiré du code de la construction et de l’habitation (CCH) donne à l’acquéreur un droit de
rétractation pendant un délais de 7 jours.
La condition mixte ou casuelle ne pose pas de difficultés, seul la potestative sera source de
difficultés
Les conditions immorales et illicites renvoient directement à l’art 6 du code civil à savoir que les
conditions doivent être conforme à l’ordre public et aux bonnes mœurs.
Lorsque dans un acte figure un condition illicite ou immorale, doit-on considérer que la condition
seule est frappée de nullité ou bien à t’elle un effet de contagion sur l’acte lui-même c’est-à-dire
qu’elle pourra entraîner la nullité de l’acte qui la comporte?
La jurisprudence à été hésitante pendant de longue année en raison de la rédaction du code civil.
Ce dernier opère une distinction entre les actes à titre gratuit d’un côté et les actes à titre onéreux
de l’autre
Au terme de l’art 1172, si l’acte à titre onéreux comporte une condition illicite ou immorale,
l’acte tout entier sera frappé de nullité. Au contraire, au terme de l’art 900, si la convention est un
ace à titre gratuit et comporte ce type de condition, seul la condition est frappée de nullité; l’acte
peut continuer à être exécuté.
La jurisprudence à donc essayé de rapprocher la sanction sans que l’on puisse distinguer selon
que l’acte était à titre onéreux ou à titre gratuit.
Pour se faire, elle a utilisé la notion de cause.
La condition suspensive connaît 2 périodes qui obéissent à un régime juridique très particulier:
_celle de l’inconnu: on ne sait pas si la condition se réalisera. Cette période est appelée
pendante conditione
_la 2nd période aboutit soit à la défaillance de la condition ou bien au contraire à la
réalisation de la condition.
De manière évidente le créancier n’a pas la possibilité d’exiger l’exécution de l’obligation ce qui
exclura tout recours à une exécution forcée.
Quand au débiteur, il n’a pas non plus la possibilité d’exécuter et dans l’hypothèse ou il
exécuterait il y aura possibilité d’appliquer le paiement de l’indu.
Le créancier ne pourra pas se voir opposé à la restitution. Pour autant il va disposer de droits que
l’on pourrait qualifier d’éventuels
Le créancier aura toujours la possibilité de réaliser des actes conservatoires lui permettant de
sauvegarder sa créance. Le décret du 22 décembre 2008 donne une définition de l’acte
conservatoire
Ce droit éventuel va se caractériser en particulier dès lors que le débiteur empêchera la réalisation
de la condition
L’obligation n’est pas encore née mais le créancier va pouvoir se protéger
Dans l’hypothèse ou le créancier décèderait, les droits dont il dispose seront transmis à ses
héritiers (art 279)
Pour autant le créancier se voit dans l’obligation d’éviter tout acte qui pourrait remettre en cause
les droits du débiteur
Ex: il n’a pas la possibilité de constituer un hypothèque sur l’immeuble qui fait l’objet de
promesse de vente ou encore de le vendre à autrui.
Pendant cette période pendante conditione le débiteur est dans une condition d’attente tandis que
le créancier va être tenu par un certain nombre d’obligation
2) La défaillance de la condition
A partir du moment où la condition n’et pas réalisé on doit supposer que l’obligation ne sera
jamais exécutée.
La défaillance de la conditions va supposer 2 difficultés:
une relative à la datte de la défaillance de la condition
une relatives aux circonstances
En revanche, si les parties ont oubliés d’affecter la condition d’un terme, l’art 1176 prévoit que la
condition sera supposée être défaillie uniquement lorsqu’il sera devenu certain que l’évènement
n’arrivera pas.
La jurisprudence applique cette disposition ave beaucoup de rigueur en particulièrement matière
de vente immobilière
Ex: 1ère chambre civile 4 juin 1991. dans cet arrêt la CC à réaffirmé que le vendeur continuait
d’âtre engagé 10 ans après la signature de la promesse synallagmatique, la condition étant
toujours susceptible de se réaliser.
La question pourrait donc se poser de savoir si l’absence de fixation d’un terme pourrait conduire
à un engagement « quasi perpétuel »
La réponse ne peut être que positive puisque la défaillance n’interviendra qu’a partir du moment
où la réalisation de la condition deviendra impossible
Ex: hypothèse de vente d’une propriété immobilière. En matière de vente immobilière, la
réalisation de la condition apparaît souvent possible
Ex: celui qui n’a pas obtenu un prêt aujourd’hui peut toujours l’obtenir après.
Le débiteur étant sanctionné, il va être engagé et donc obligé d’exécuter son obligation. Si il
s’agit de l’exemple de l’acquisition d’un immeuble sous condition suspensive, l’acquéreur
n’auras pas les fonds nécessaires et donc il sera tenu uniquement à des dommages et intérêts
envers le vendeur.
La preuve que la défaillance résulte du débiteur doit être rapportée par le créancier.
3) La réalisation de la condition
La réalisation de la condition ne devrait pas poser de difficultés dans la mesure où cette
réalisation emporte rétroactivement création de l’obligation au jour de la signature de la promesse
synallagmatique.
Le jours de l’obtention du prêt, l’acquéreur est supposé être propriétaire depuis le jour de la
signature de la promesse synallagmatique. Cette rétroactivité est susceptible de poser quelques
difficulté s le bien acquis, à périt pendant la période d’attend=te de la réalisation de la condition.
Le mécanisme de rétroactivité n’a rien d’obligatoire (pas d’ordre public), les parties ont toujours
la possibilité de l’écarter. Ensuite même dans l’hypothèse où la rétroactivité va jouer, elle
n’emporte pas d’effet sur les risques lorsqu’ils s’agit de contrat translatif de propriété.
Dans cette hypothèse les risques demeurent à la seule charge du vendeur ce qui implique que la
destruction de l’immeuble entraîne la caducité de la promesse synallagmatique.
La rétroactivité va être limité s’agissant des fruits produit par la chose ainsi que pour les actes
d’administration qui aurait été accomplis par le vendeur
Ex: si l’immeuble vendu était loué, la rétroactivité devrait normalement entraîner la restitution
des loyers à l’acquéreur par le vendeur. Or ce mécanisme est exclu à la fois pour les fruits et pour
les actes d’administration accomplis par le vendeur.
La condition suspensive va présenter ici des avantages considérable pour le créancier et pour le
débiteur.
Le débiteur ne sera engagé qu’au moment de la réalisation de la condition et le créancier jusqu’à
la réalisation de la condition va pouvoir continuer à administrer la chose vendue sans craindre les
conséquences de la rétroactivité.
B) La condition résolutoire
On va retrouver avec la condition résolutoire les même difficulté qu’avec la condition suspensive
Seulement ave la condition résolutoire, le mécanisme est inversé. Dans ce type de condition
l’obligation existe et donc le créancier aura toujours la possibilité d’exiger son exécution.
Cette obligation va exister jusqu’à la réalisation de la condition. Si la condition est défaillante,
l’obligation devient pur et simple, elle est définitive.
Au contraire, si la condition se réalise, l’obligation va être rétroactivement éteinte (art 1183).
La condition résolutoire sera très rarement utilisée à propos des contrat translatif de propriété et
ont la rencontrera essentiellement en matière commerciale lorsqu’il va s’agir d’établir des
relations entre un fournisseur et un demandeur.
Comme la condition suspensive, il conviendra de stipuler un terme de manière à pouvoir
déterminer à partir d quand l’obligation sera susceptible de devenir définitive où au contraire
s’éteindra.
L’obligation, en particulier lorsqu’elle émane du contrat est susceptible d’a modifié grâce au
terme ou à la condition.
Pour autant l’obligation risque de connaître des évolution des difficulté à partir du moment où
elle incombe à plusieurs débiteur où à plusieurs créanciers
Enfin la jurisprudence elle-même à prévue des hypothèse dans lesquelles ils serait possible de
retenir une responsabilité dès lors que l’on ne peut déterminer avec précision lequel des
responsables à commis une partie des dommage (hypothèse du promener qui reçoit une germe de
plomb sans que l’on puisse déterminer le quel des chasseur à tiré). Lorsqu’on est e présence de
plusieurs créancier ou de plusieurs débiteur, se pose en général la difficulté de la solidarité qui
existe entre eux
Section 1 : La solidarité
On va distinguer classiquement, la solidarité active et la solidarité passive. La première concerne
les créanciers et elle n’a pas grand intérêt, la solidarité passive elle va concerner les débiteurs et
elle présente un intérêt majeur dans le commerce juridique puisqu’elle constitue une garantie
pour le créancier. Le point commun se trouve dans l’article 1202 du code civil qui dispose que la
solidarité ne se présume pas. Cela veut dire que pour qu’elle puisse jouer cette solidarité doit
avoir été prévue soit par texte, soit par une loi, par une règle de droit ou bien prévue par la
volonté des parties.
2) La loi
La loi est susceptible d’imposer la solidarité dans tous les cas où elle souhaite accroître le crédit
des débiteurs. Cette solidarité est classiquement prévue que sont le mariage et également le
PACS. Aux termes de l’article 220 du code civil, chacun des époux a le pouvoir de passer seul le
contrat ayant pour objet l’entretien du ménage ou bien l’éducation des enfants. Aussi, pour
garantir la dette le code civil a prévu que les époux étaient à l’égard de ces achats solidairement
tenu. La solidarité risque d’être en danger dès lors que l’un des époux envisagerait des achats
manifestement excessifs pour remplir cette obligation de participer à l’éducation des enfants ou à
l’entretien des ménages. Le code civil a prévu que cette solidarité disparaissait dès lors qu’il
s’agirait de dépenses manifestement excessives en fonction du train de vie du ménage. Cette
solidarité s’impose quelque soit le régime matrimonial et elle ne disparaît pas en cas de
séparation de fait des époux. La loi du 15 novembre 1999 relative au PACS avait envisagé une
solidarité entre les partenaires. La loi du 23 juin 2006 va réformer l’article 515-4 en vu de
protéger des partenaires dès lors que les dépenses serait une fois encore manifestement
excessives. En revanche, rien n’a été prévu en matière de concubinage alors même que l’article
515-8 prévoit en guise de définition du concubinage une vie commune qui présente un caractère
de stabilité et de continuité. La CC a tjrs refusé d’appliquer un raisonnement par analogie et donc
d’étendre l’article 220 aux concubins. Aussi la seule solution pour le créancier sera de démontrer
l’apparence du concubinage au mariage c’est-à-dire que les concubins se sont présentés comme
un couple marié ce qui permettait légitimement au créancier de penser qu’ils étaient mariés. On
peut aussi l’envisager en matière pénale car l’article 543 du code de procédure pénale, prévoit
que les coauteurs ou les complices d’un crime ou d’un délit sont solidairement tenus au paiement
des dommages et intérêts qui seront versés à la victime ou à ses héritiers. La solidarité permet à la
fois d’être une garantie pour le créancier mais aussi d’étendre le crédit des débiteurs.
Elle pouvait être utilisée comme un moyen de cessation de créance : l'article 1690 organisant la
cession de créance prévoit que le cessionnaire doit obligatoirement mettre en place un mécanisme
pour prévenir le tiers, mécanisme qui passe obligatoirement par une signification.
Ex : A est titulaire d'une créance contre B et pour obtenir du crédit (= argent) il décide de céder
sa créance à Z
Le mécanisme ne va jouer qu'à la condition que Z signifie à B qu'il a acquis la créance.
Pour éviter la signification on va pouvoir utiliser la solidarité active puisque dans cette hypothèse
A et Z seront considérés comme des créanciers solidaires, et n'importe lequel des deux pourra
demander le paiement à B.
L'utilisation de la solidarité active a perdu de son utilité à partir du moment où le législateur a mis
en place des mécanismes plus novateurs et rapides pour organiser la cession de créance.
Finalement la solidarité active ne va présenter d'intérêt que dans le cadre du compte joint : par
exemple des époux, concubins, héritiers,… vont conclure avec la banque une convention de
compte joint.
Ces personnes seront considérées comme des créanciers solidaires et pourront effectuer toutes
opérations sans avoir l'obligation de demander l'autorisation aux uns ou aux autres. Ici, le
banquier sera considéré comme débiteur.
C'est pratiquement le seul cas dans lequel va exister la solidarité active. Le législateur lui-même
n'a prévu aucun cas de solidarité active, et l'article 1197 dispose que "la solidarité active résulte
d'une stipulation contractuelle expresse".
Cette perte de vitesse de la solidarité active s'explique également en raison de ses effets : on
distingue les effets entre créanciers et débiteur et les effets entre les créanciers eux-mêmes.
Dans le premier cas, il n'y a pas vraiment de danger, chaque créancier a la possibilité de protéger
la créance et le pouvoir d'en exiger le paiement en totalité (article 1198).
Ex : une mise en demeure adressée par l'un des créanciers produira ses effets à l'égard de tous
les autres créanciers.
Dans le second cas, il y a un danger. Dès lors que l'un des créanciers a reçu le paiement de la
totalité de la créance, chacun des autres cocréanciers va être tenu de demander le paiement de sa
propre créance.
Le problème c'est que si celui qui a reçu le paiement n'est plus à même de restituer la somme, les
cocréanciers auront tout perdu.
Illustration avec le compte joint : l'un des titulaires du compte part avec la totalité du contenu du
compte.
Dès lors la solidarité active sera très peu utilisée, et les parties auront intérêt à stipuler dans la
convention des mécanismes qui permettent d'assurer leur protection (sûretés, notifications pour
informer les autres cocréanciers).
Le législateur a envisagé strictement la solidarité active et passive en la limitant aux seuls cas où
elle a été prévue par la loi, ou lorsqu'elle a été prévue par les parties, en dehors de ces hypothèses
il ne devrait pas exister d'autres solidarités.
Toutefois, en vue de protéger certaines victimes, la jurisprudence a crée elle-même l'obligation
"in solidom".
Ces mécanismes vont fonctionner facilement dans le cadre conventionnel, mais il y aura plus de
problèmes dès lors que les codébiteurs ou cocréanciers ont des intérêts divergents.
C'est surtout le cas en matière de responsabilité civile.
Ex : une personne décide de faire construire une maison et fait appel à un architecte, à un
entrepreneur, et à des sous-traitants. Chacun de ces codébiteurs va être amené à exercer son
activité de façon indépendant, chacun tenu par des obligations spécifiques.
Mais rapidement on perçoit des malfaçons dans la construction et celui qui a fait construire va
vouloir engager la responsabilité des intervenants.
Ici le maître de l'ouvrage risque de ne jamais être indemnisé, d'une part parce que la solidarité n'a
pas été stipulée, d'autre part parce qu'il n'y a pad d'intérêt commun entre les coresponsables.
Dès lors la doctrine a essayé de trouver un mécanisme qui permettrait d'assurer l'indemnisation de
la victime.
Aubry et Rau ont tenté de mettre en place une théorie de la "solidarité imparfaite" reprenant
certains mécanismes de la solidarité du Code civil.
Cette théorie a été critiquée dans la mesure où elle avait pour effet de détruire les règles légales
de la solidarité.
La jurisprudence a donc refusé de reprendre cette théorie et a mis en place une nouvelle notion :
l'obligation in solidom.
§1: La définition de l'obligation in solidom
Habituellement la solidarité va résulter de la loi ou de la convention, il y a donc toujours une
volonté d'ajouter à l'obligation une qualité qu'elle n'avait pas à l'origine.
Au contraire avec l'obligation in solidom, l'obligation comporte en elle-même l'idée de solidarité,
qui résulte de la nature de l'obligation.
Ex : des coauteurs d'un même dommage sont tenus d'indemniser la victime, indemnisation qui
pourra se faire sur le fondement d'une obligation in solidom, qui va s'imposer d'une part parce
que le droit de la responsabilité civile prévoit un principe de réparation intégrale, et d'autre part
parce qu'on n'arrive pas à déterminer la part de responsabilité de chacun des coresponsables.
Elle s'est imposée progressivement en jurisprudence puisque la CC, dans son arrêt du 26/03/71, a
considéré que cette obligation obéissait à un principe d'autonomie qui la distingue des
mécanismes habituels de solidarité.
Autre ex: les co-débiteurs ne seront pas forcément tenu par une même dette
un maître de ‘ouvrage est victime de malfaçon. Il intente une action en responsabilité et il sera
alors possible au juge de retenir une responsabilité in solidom à la fois de l’architecte mais
également de l’entrepreneur. Il s’agit bien de débiteur qui sont tenus contractuellement à l’égard
du créancier.
l’entrepreneur est seul à l’origine du dommage mais dans la mesure où il est assuré, lui-même
et son assureur pourrons être tenus par une obligation in solidom à l’égard de l’entrepreneur la
dette est contractuelle et à l’égard de l’assureur la dette est délictuelle
Dans l’obligation in solidum on va toujours rencontrer une pluralité de liens (c’est-ce qui
caractérise la solidarité) mais la dette pourras toujours être d’une nature différente.
Pour éviter une complication des recours on va recourir à l’obligation in solidum et permettre une
indemnisation unique d’un dommage qui est lui-même unique
Ses caractéristiques influencerons obligatoirement les effets de l’obligation in solidum
L’obligation in solidum, à permis de lutter contre l’insolvabilité de l’un des co-débiteur et a ainsi
permis d’assurer une meilleure protection des victimes dans le cadre de la responsabilité civile
Si la solidarité peut représenter un avantage certain dans le cadre contractuel dans la mesure où
elle multiplie les sujets de l’obligation, il est également possible de recourir contractuellement à
une autre modalité qui sera susceptible d’assurer une protection au créancier en permettant de
modifier la structure de l’obligation et en particulier en utilisant le mécanisme de l’indivisibilité.
Ex: l’obligation de non concurrence ne peut être envisagée que de manière indivisible puisqu’elle
va interdire à une personne d’exercer le commerce pour un temps déterminé dans une lieu
déterminé
Ex: clause d’inaliénabilité qui est également indivisible car elle interdit la vente d’une chose dans
sa globalité
Cette indivisibilité va présenter pour le créancier un avantage particulier qui parfois peut s’avérer
plus protecteur que la solidarité
En matière de solidarité, si le débiteur solidaire décède, la dette va obligatoirement se diviser
entre ses héritiers et dans ce cas le créancier auras toujours la possibilité de se heurter à
l’insolvabilité de l’un d’entre eux. Ce risque est éviter avec l’indivisibilité
D’un point de vue contractuel, l’indivisibilité peut se révéler intéressante à partir du moment ou
l’on veut constituer des groupes de contrat.
Ex: si l’on veut associer à la fois un contrat de vente et un contrat de prêt, normalement chacun
des contrats va disposer d’une autonomie
Si l’on stipule l’indivisibilité, les contrats ne pourrons vivre les uns sans les autres ce qui
implique que la nullité d’un contrat entraîneras l’annulation de l’ensemble des groupes de contrat.
L’idée c’est de regrouper les contrats et d’en faire une unité qui évitera le maintient d’un contrat
dès lors que les autres auraient été annulés
Ex: une personne qui souhaiterais bénéficier d’avantages fiscaux va faire construire un immeuble
hors métropole, va décider de le louer à un tiers, lequel pourras pratiquer des sous locations.
Chacun des contrats figurant dans ce montage va disposer d’un régime juridique particulier et
l’annulation de l’un des contrats ne devrait pas remettre en cause le autres. Aussi avec une clause
d’indivisibilité la disparition de l’un des contrats emporte la disparition de tout le groupe de
contrat
S’agissant des débiteurs, les conséquences seront directement opposées à savoir que n’importe
lequel des débiteurs pourras être tenu de payer la totalité à la demande de l’un des créanciers.
Section 1: Le paiement
Dans le langage courant le terme de paiement consiste dans le versement d’une somme d’argent.
Dans le langage juridique la définition du paiement est plus large puisque il est synonyme
d’exécution de l’obligation
Le terme habituel de paiement ne correspond qu’a un seul type d’obligation: l’obligation de
somme d’argent
Le paiement présente une double caractéristiques: il est à la fois l’exécution de l’obligation mais
en même temps il matérialise l’extinction de l’obligation. Ce second aspect pose inévitablement
un problème de preuve, savoir comment ont pourras déterminer l’exécution de l’obligation
Théoriquement, le paiement à été à l’origine d’un débat doctrinal. Habituellement la doctrine
analysait le paiement comme une convention entre le créancier et le débiteur, l’un fournissant la
prestation et l’autre l’acceptant.
Cet accord entre l’offre et l’acceptation conduisait à l’extinction de l’obligation.
Il y avait donc ici une analyse du paiement comme un acte juridique
Nicole Catala dans sa thèse, à été amenée à soutenir que le paiement pouvait être analysé comme
un fait juridique
Le paiement peut toujours être réalisé par un tiers au contrat et intervenir en dehors de l’acte
juridique proprement dit.
Le créancier peut être amené à refuser le paiement et le débiteur peut faire constater
judiciairement l’intervention de ce paiement qui va donc intervenir en l’absence de consentement
du créancier
Le paiement consisterait en un fait juridique qui est la fourniture d’une prestation et de ce fait
juridique, la loi tirerait une conséquence qui est la disparition, l’extinction de l’obligation.
L’enjeu essentiel de l’analyse intervient en matière de preuve et de prescription
La jurisprudence à été amenée notamment en matière d preuve à reprendre cette analyse mais
majoritairement elle reste attachée à l’analyse classique du paiement comme une acte juridique.
Le paiement peut être volontaire ce qui va supposer l’exécution par le débiteur et à défaut le
créancier pourras toujours recourir à une exécution forcée
1) Le solvince
C’est en général le débiteur mais le code civil prévoit expressément à l’art 1236 que le paiement
pourras intervenir de toute personne qui souhaite payer la dette d’autrui. Cette personne peut très
bien avoir une intention libérale
Ex: des parents décident de payer la dette de l’un de leur enfants.
S’agissant d’un intention libérale, le paiement va s’analyser comme un libéralité et pourras être
analysé comme une donation indirecte.
Néanmoins le plus souvent le tiers va être amené à payer en raison d’une convention un mandat
mais on pourras aussi envisager l’hypothèse d’une absence de convention dans le cadre d’une
gestion d’affaire.
Le créancier ne peut jamais s’opposer à un tel paiement ce qui va présenter un avantage en
matière de dette de comme d’argent puisque dans cette hypothèse les intérêt de la dettes
s’arrêterons de courir à compter du paiement. Cette règle et valable sauf lorsque l’obligation est
une obligation de faire laquelle est tintée d’un fort intuitu personae
Il faut que le solvince es payé un dette qui existait réellement et qu’il devait personnellement
exécuter. Si le solvince s’est trompé. Si le solvince à commis un erreur il aura la possibilité au
terme de l’art 1235 de demander une répétition de l’indu (quasi contrat). La jurisprudence a été
amenée a ne pas admettre la répétition de l’indu en particulier lorsque l’erreur était grossière
L’art 1236 alinée 2 rappelle le principe selon lequel le paiement peut toujours être effectué par un
autre que le débiteur
Le solvince s’offre lorsqu’il à une intention libérale, il souhaiteras toujours obtenir le
remboursement de ce qu’il a payé. L’alinéa 2 suppose que le paiement n’entraîne pas subrogation
du solvince aux droits du créancier. Le créancier initial bénéficie parfois de droits spécifiques, de
garanties à l’encontre de son débiteur. La subrogation consiste à ce que le solvince bénéficie de
ses même droit et garanties dont bénéficie le créancier
2) L’accipiens
Contrairement a ce qui se passe avec le solvince, l’accipiens doit avoir en général la qualité de
créancier.
Le paiement qui serait fait à une autre personne que le créancier n’auras pas pour effet de libérer
le débiteur. Le jurisprudence applique alors la règle « qui paie mal paie 2 fois »
La seule exception à cette règle c’est que le solvince ait commis une erreur fondée sur
l’apparence
Ex: il a payé à une personne donc il pensait qu’elle été l’héritière de son créancier. Il faut que le
débiteur ait été de bonne foi et victime d’un erreur commune
Malgré cette règle générale, le créancier aura très bien pus céder sa créance ou encore recourir à
un mandataire.
Dans se hypothèse, la loi va prévoir es précaution particulière pour éviter le paiement aux 2
accipiens
B) L’objet du paiement
Des règles spécifiques ont été envisagés à partir du moment ou les paiement concernait des
sommes d’argent
La dation en paiement supposera obligatoirement une exécution différente à ce qui avait été prévu
initialement.
C’est-ce qu’a rappelé l’assemblée plénière dan un arrêt du 22 avril 1974
Parfois certain contrats qualifient de dation de paiement la remise d’une chose alors que
normalement l’exécution devrait se faire en argent
Ex: une personne achète une voiture et plutôt que de la payer en argent elle va payer par la remise
d’un camping car.
La jurisprudence à été amenée à préciser que le consentement de l’accipiens est toujours
nécessaire mais ce consentement peut tout fait être tacite en particulièrement lorsqu’il accepte la
chose qui lui aura été remise
La jurisprudence considère que la dation en paiement consiste dans la remise d’une chose qui
conserve toute se qualité
Ex: une personne accepte d’être payé en recevant un terre agricole louée. L’accipiens est alors
tenu de toutes les obligations d’un bailleur et la jurisprudence est allée jusqu’à considérer que au
moment de la remise de la chose, le preneur disposait d’un droit de préemption comme en
matière de bail rural
CC 4 avril 1968: conséquence de la dation en paiement. Un personne doit à une autre une somme
d’argent et plutôt que de lui payer directement selon les termes convenus, elle va lui remettre une
parcelle de terre qui était louée.
Le preneur en matière rurale, dispose d’un droit de préemption a chaque fois qu’il y a vente,
aliénation de la terre dont il est locataire
La cour de cassation va décider que le locataire disposait à l’occasion de la dation en paiement
d’un droit de préemption
La dation en paiement va être doté d’un régime juridique comparable à celui de la vente et par
exemple la dation en paiement supposeras comme pour la vente l’accord des parties sur la chose
et sur le prix
Lorsque le paiement va consister dans la remise d’une chose c’est-à-dire l’exécution d’une
obligation de donner. Se posera inévitablement le problème des risques en cas de disparition de la
chose. La règle classique rappelée par l’art 1235 « res perit domino » la chose périt entre les mais
du propriétaire.
A partir du moment où il y a eu transfert de propriétaire c’est le nouveau propriétaire qui va
assumer les risques de la perte de la chose y compris si la chose ne lui a pas été remise.
La règle de l’art 1235 est une règle supplétive que les parties aurons toujours la possibilité de
remettre en cause.
Malgré ce principe la jurisprudence a été amenée à tenir compte des dispositions légales, certaine
d’entre elle donnant la possibilité de paiement partiel
Ex: cas de la stipulation contractuelle qui d’ailleurs parfois est imposée par la loi
Ces règles générales relatives au paiement son susceptible de s’appliquer a toute les formes
d’obligation et notamment aux obligation de somme d’argent. Pour autant le législateur à été
amené à mettre ne place des règles spécifiques relativement à ce types d’obligation et ceux …
L’obligation de somme d’argent renvoi directement à la monnaie et il est important de prendre.
Elle va se présenter le plus souvent comme l’obligation principale dans la plupart des contrats de
droit civil
Pour les particulier la règle est plus souple puisque ce mode de paiement ne sera imposé que pour
les montants supérieurs à 3000€. Le créancier auras donc toujours la possibilité de refuser un
paiement qui ne remplirait pas ses conditions, il pourras alors opposer au débiteur l’exception
d’inexécution voir le cour des intérêts
Un litige est parfois susceptible d’intervenir entre le créancier et le débiter quand au mode de
paiement. Certains créanciers refusant l’utilisation de certains modes de paiement.
Le code monétaire et financier précise à l’art L112-3 que le créancier n’est jamais obligé
d’accepter un paiement par chèque et à toujours la possibilité d’imposer la remise d’un chèque de
banque, la banque « payant » la dette du créancier. Le chèque de banque permettra ainsi d’éviter
l’absence de provision sur le compte du débiteur.
La même liberté a été instauré en matière de paiement par carte de crédit.
En revanche, le créancier n’a jamais la possibilité de refuser un paiement par virement bancaire et
il ne peut jamais imposer un paiement par monnaie.
Pour éviter les difficultés à l'imprévision la pratique a toujours eu recours à des clauses
d'indexation, ces clauses ayant été validées par 2 ordonnances de 55. L'idée c'est que la créance
va être affectée par un indice qui permettra de faire évoluer le montant en fonction de l'évolution
de l'indice.
La seule exception se trouve à propos des dettes alimentaires ou des rentes viagères. Ici les
parties disposent d'une liberté totale quant au choix de l'indice, ce qui s'explique par la nature de
la dette (permettre à l'individu de satisfaire ses besoins élémentaires). On retrouve cette exception
dans les contrats qui comportent un élément d'extranéité.
L’art L112-2 du code monétaire et financier de modifier l’indice de référence ce qui permettra
ainsi d’éviter la nullité du contrat. Si il y a cette possibilité, est-ce que le juge va être totalement
libre de choisir n’importe quel indice.
Le juge devra rechercher l’intention des parties et à défaut il imposera un indice lequel auras
toujours un rapport avec l’activité de l’une des parties ou l’objet du contrat
La théorie civile de l’imprévision est une théorie purement jurisprudentielle que la cour de
cassation aurait toujours pus détruire
L’argument selon lequel le juge ne peut pas lier la volonté des parties est un faut argument.
1) La réalisation du paiement
La question se résume à savoir quand et où le paiement devra être exécuté le paiement devant
intervenir à échéance c’est-à-dire au terme qui a été convenu entre les parties.
La question s’est posé de savoir si le créancier pouvait être tenu d’accepter le paiement qui
interviendrait avant l’échéance.
La règle traditionnelle c’est que le créancier n’a pas à accepter le paiement avant terme sauf si le
terme est convenu dans le seul intérêt du débiteur.
Une autre exception est intervenue en droit de la consommation puisque l’art L110-2 prévoit que
le consommateur à la possibilité de payer par avance ce qui est le cas notamment en matière de
prêt.
Ex: lorsqu’on est amené à conclure un prêt avec un établissement bancaire, les modalité
d’établissement du taux d’intérêt dépendent essentiellement de la durée de ce prêt. En théorie,
l’emprunteur ne devrait pas pouvoir rembourser avant le terme convenu. Pour autant, la pratique
à toujours admis la possibilité d’un remboursement par anticipation. Le code de la consommation
a admis la possibilité d’un remboursement anticipé et la possibilité pour l’établissement financier
d’obtenir une indemnité mais cette dernière est cantonnée par les art L212 et suivant
Lieu du paiement
Pour les corps certains, le paiement doit être fait là ou se trouve la corps certain au moment de la
convention
Pour les chose de genre la règle est que le paiement doit intervenir au domicile du débiteur. Et en
particulier en matière de vente au domicile du vendeur.
On dit dans cette hypothèse que la somme est quérable.
Exception pour les dettes alimentaires qui ne sont plus quérable mais portable
Il appartient au débiteur d’effectuer le paiement au domicile du créancier.
Le plus souvent la convention aura prévu les modalité de ce paiement. Néanmoins la convention
prévoit assez rarement les hypothèses d’un incident de paiement qui proviennent soit du débiteur
soit également du créancier qui refuserait le paiement
Le refus de paiement par le créancier peut s’expliquer par des difficulté d’exécution de contrat le
créancier ayant généralement intérêt à refuser e paiement qui lui permettra d’obtenir des intérêts
voir l’exécution d’une clase pénale
Pour éviter tout abus, l’art 1257 a prévu la possibilité d’une défense pour le débiteur.
La défense interviendra avec le recours d’un tiers.
Ex: dans un premier temps le créancier va refuser le paiement. Faute d’acceptation, le débiteur va
pouvoir faire une nouvelle proposition au créancier par l’intermédiaire d’un huissier ou d’un
notaire.
L’objectif c’est qu’un officier public puisse constater la volonté du débiteur de payer. A défaut de
nouvelle acceptation le débiteur paiera entre les mains du notaire ou de l’huissier. Les fond étant
alors déposés à la caisse des dépôts et consignation. Le créancier sera alors prévenu du paiement
et il aura la possibilité de retirer les fonds. Si il ne le fait pas le débiteur aura la possibilité de faire
constater par le juge le paiement ce qui aura pour effet de la décharger officiellement de toutes
ses obligations. Ce type de conflit entre débiteur et créancier pourras se produire notamment en
cas de vente immobilière.
2) La preuve du paiement
Classiquement le paiement été considéré comme un acte juridique jusqu’à l’analyse du professeur
Catala. L’intérêt de la distinction entre acte juridique et fait juridique va se produire
essentiellement en matière de preuve. À titre principal la jurisprudence va considérer le paiement
comme un acte juridique et donc va appliquer les modes de preuve traditionnels reconnus en
matière d’acte juridique. Néanmoins la jurisprudence a été amenée à reprendre certaine règle
relatives aux fait juridiques
La jurisprudence considère que à l’exception des obligation de somme d’argent le créancier n’est
as tenu de remettre un acte juridique qui indique que le paiement à été effectué. Néanmoins cette
jurisprudence peut toujours être contrée par la volonté des parties qui dans l’acte initial auront
pus stipuler que le paiement devait donner lieu à quittance.
Pour autant l’art 1315 du cde civil précise les règles à retenir en matière de charge de a preuve.
Si, dans la majorité des cas, le paiement interviendra de manière spontanée, le créancier sera
obligé de recourir à des procédures particulières de paiement dès lors que le débiteur ne paie pas
dans les temps.
A) Le paiement forcé
Obligatoirement la créance devra revêtir certaines qualités, et le créancier sera obligé de passer
par une mise en demeure.
2) La mise en demeure
À partir du moment où le terme est atteint, le créancier ne peut pas obtenir directement un
paiement forcé. L'arrivée du terme va faire courir les intérêts, soit légaux soit prévus au contrat,
mais en aucun cas ne permet d'obtenir directement l'exécution forcée.
Le créancier devra obligatoirement adresser au débiteur une mise en demeure c'est-à-dire un acte
qui informe le débiteur du risque d'engagement d'une procédure d'exécution forcée. C'est à partir
de la réception de cette mise en demeure que le débiteur pourra éventuellement saisir le juge, par
exemple pour obtenir un délai de grâce ou enclencher une procédure de surendettement.
La forme de la mise en demeure reste relativement libre puisqu'elle peut être faite par acte sous
seing privé mais aussi par une assignation par acte d'huissier.
Pour que la mise en demeure puisse produire ses effets, elle devra obligatoirement reprendre les
caractéristiques de la créance, en particulier rappeler le terme.
A priori la procédure pour recourir à un paiement forcé est relativement simple, mais elle obligera
le créancier à obtenir un document qui sera revêtu de la force exécutoire c'est-à-dire qui va
permettre au créancier de faire exécuter par tout auxiliaire de justice la créance.
La formule exécutoire pourra être obtenue en justice, mais également être obtenue dès lors qu'il
s'agit d'un acte authentique.
Ces règles sont susceptibles de s'appliquer à toutes les obligations, mais on risque rencontrer des
difficultés avec les obligations de faire ou de ne pas faire puisque, aux termes de l'article 1142, on
ne peut envisager une exécution forcée, seuls des dommages et intérêts seront dus.
La première solution serait d'obliger physiquement le débiteur à s'exécuter, mais le droit depuis
1867 a supprimé la contrainte par corps en matière civile : il n'y a plus de possibilité de prononcer
des peines d'emprisonnement incitant la personne a exécuter.
L'autre solution c'est de contourner 1142 en obligeant un tiers à exécuter à la place du débiteur
principal en lui permettant d'être subrogé dans les droits du créancier principal.
En matière d'obligation de faire, le créancier a tout intérêt à recourir à une garantie personnelle
(cautionnement) ou réelle (ex : hypothèque).
B) L'astreinte
C'est une modalité juridique qui doit permettre au créancier d'obtenir son paiement en incitant le
débiteur à exécuter.
Elle peut être comparée à une clause pénale mais elle sera prononcée par le juge.
Son régime provient de la loi du 9/07/91 relative aux procédures civiles d'exécution.
Le mécanisme est le suivant : le juge saisi par le créancier va condamner le débiteur à payer X
euros de dommages et intérêts par jour de retard dans l'exécution.
Le montant est librement fixé par le juge.
Dans une première décision, le juge va fixer le montant de l'astreinte et dans une seconde
décision, il devra liquider l'astreinte c'est-à-dire s'assurer du montant de l'astreinte et condamner
éventuellement le débiteur à payer.
Au moment de la liquidation, le juge a la possibilité de tenir compte du comportement du
débiteur, sa bonne volonté, et pourra aller jusqu'à supprimer tout paiement d'astreinte.
L'astreinte peut être considérée comme un mode judiciaire d'incitation au paiement.
A) La prescription
Avant la réforme du 17/06/2008, l'article 2219 disposait que la prescription était un moyen
d'acquérir ou de se libérer par un certain laps de temps et sous les conditions déterminées par la
loi.
Depuis juin 2008, on sépare la prescription extinctive de la prescription acquisitive. En réalité, les
deux types de prescriptions sont complémentaires : lorsque le créancier perd sa créance se produit
la prescription extinctive qui emporte un effet sur le patrimoine du débiteur qui acquiert le droit
de ne plus payer.
Les rédacteurs du Code civil avaient envisagé cette complémentarité entre les deux types de
prescription. Le projet Catala comportait une partie destinée à la réforme de la prescription, qui a
fait l'objet de la loi de 2008.
Cette loi a eu pour principal objectif de simplifier le régime juridique de la prescription.
La prescription des obligations est une nécessité puisque le droit intermédiaire a définitivement
mis un terme aux engagements perpétuels, ce qui suppose que toute créance est toujours
susceptible d'être prescrite.
L’ancien art 2277-1 prévoyait que pour les créance des auxiliaire de justice, le délais était de 5
ans.
L’objectif du législateur en 2008 à été avant tout d’opérer une unification en matière de
prescription et plus particulièrement en matière de prescription extinctive. Désormais au terme de
l’art 1124, le délais de prescription de droit commun est un délais de 5 ans et vise aussi bien les
actions personnelle que mobilières.
Cette unification rend un certain nombre d’article du code civil mais également d’autres codes
inutiles
Ex: en matière de créance de salaires, la prescription est quinquénale (art L2237-1 du code du
travail). En matière dette à l’égard d’auxiliaire de justice, la loi de 2008 à supprimé l’ancien
article pour aujourd’hui ne retenir que l’art 2225 qui dispose que les actions en responsabilité à
l’égard des auxiliaires de justice se prescriptive également par 5 ans.
On retrouve un délais supérieur en revanche en ce qui concerne la responsabilité délictuelle
puisque l’art 2226 continue comme par le passé à opérer une prescription décénale
Hypothèse de jonction des prescription: prescription qui vont s’ajouter les unes aux autres.
Ex: en matière de possession. Une personne possède un bien immobilier pendant 25 ans et elle
cède ce bien immobilier à l’un de ses enfant qui va posséder encore pendant 5 ans. Si le
propriétaire du bien immobilier exerce une action en revendication, le possesseur aura la
possibilité de faire valoir la prescription trentenaire.
Dans le cadre d’une prescription, le créancier perd définitivement sa créance mais de manière
involontaire. Il peut néanmoins décider de ne pas faire exécuter sa créance de manière volontaire
ce qui l’obligera alors à faire un remise dette.
B) La remise de dette
Les rédacteur du code civil n’ont jamais défini la remise de dette ce qui pose quelques difficultés
pour déterminer le domaine dans lequel la remise dette est susceptible d’intervenir.
On peut définir la remise dette comme une renonciation du créancier à demander le paiement. La
remise de dette va être qualifiée par la doctrine comme une contrat intervenant entre le créancier
et le débiteur ce qui va supposer obligatoirement l’accort du débiteur.
La jurisprudence s’est demandée si la remise de dette ne pouvait pas intervenir par simple acte
unilatéral de la part du créancier.
Classiquement est toujours celle de contrat ce qui va ainsi impliquer l’accord du débiteur lequel
peut intervenir de manière tacite.
Un seul cas à été envisagé dans lequel la remise de dette à été qualifié d’acte unilatéral. C’est
l’hypothèse d’un legs qui aurait été fait au débiteur dans lequel le créancier opère une remise de
dette. Il ne s’agit pas véritablement d’une exception dans la mesure où tout legs pour être exécuté
doit être accepté ce qui suppose donc le consentement du débiteur légataire.
Habituellement on considère la remise de dette comme une acte à titre gratuit qui va se
caractérise par un caractère libéral et une absence de réciprocité. Cette analyse est celle qui est
habituellement reprise par le législateur contemporain.
Ex: le tuteur ne peut pas faire de remise dette car il ne peut pas faire d’acte à titre gratuit au nom
du protégé.
Les conditions de validité de la remise de dette ont été précisée aux arts 1282 et suivant du code
civil. Pour que la remise de dette soit valable elle doit reprendre tiutes les conditions de l’art 1108
La difficulté essentielle va provenir de la preuve de la remise dette.
Art 1282: la remise volontaire du titre original établi par acte sous seing privé fat preuve de la
remise de dette.
La jurisprudence a eu parfois quelques difficultés à interpréter l’art 1282 puisqu’elle en as conclu
que la preuve de la relise de dette intervenait dès lors que le débiteur pouvait remettre le titre qui
lui avait été donné par le créancier. La cour de assation notamment dans une arrêt du 6 janvier
2004 est revenue sur cette interprétation puisqu’elle a considérée que la remise de dette en tant
que contrat doit obéir aux règles de preuve du contrat et imposera un écrit que pour toute somme
supérieure à 1500 euros.
En revanche si le débiteur dispose du titre que lui a remis le créancier, il sera présumé avoir
obtenu une remise dette.
La remise de dette va pourras intervenir sur tout ou partie de la dette et provoquera l’extinction
d’une partie ou de la totalité de la dette.
Une nouvelle difficulté est apparue pour savoir si les caution ou bien les débiteur solidaire avait
également la possibilité de se prévaloir de la relise de dette.