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Economie sociale, séance 9 : le financement de l’économie

sociale

Doc 1 : cours

1. La monnaie

La monnaie : une des formes d’échanges mais pas la seule (troc,…)


La monnaie est un bien éco (a une utilité et doit être produit), un actif (permet
d’acquérir), comprend l’ensemble des moyens de paiement.
Les fonctions : instrument d’échange (pas un bien convoité pour lui-même), un
étalon de mesure, une réserve de valeur (peut être utilisée n’importe quand)
L’évolution des px vient diminuer la valeur d’échange de la monnaie.
Les formes : monnaie divisionnaire (monnaie métallique), monnaie fiduciaire
(monnaie papier), monnaie scripturale (ensemble des soldes positifs des
comptes).
La circulation : monnaie divisionnaire ou fiduciaire est directement échangée
entre les individus. Par contre, monnaie scripturale échangée par l’intermédiaire
d’instruments spécifiques.

Dématérialisation de la monnaie. Dev du porte monnaie électronique et des


virements bancaires devraient accentuer ce phéno.

2. La création monétaire

Le processus : repose sur les institutions financières : les banques. Agent éco
autorisé à créer de la monnaie. La banque fait crédit. Crédit : instrument de la
création monétaire.
Ce crédit se retrouve sur le compte du bénéficiaire sous forme de dépôt, on dit
alors que « les crédits font les dépôts ». La banque rémunère ce service en
faisant payer un intérêt. Lorsque remboursement : destruction de la monnaie
crée.

Les acteurs :
Les institutions financières, qui créent de la monnaie en accordant des
crédits. Créent de la monnaie scripturale mais doivent disposer d’un certain
volume de monnaie fiduciaire cf besoin de liquidité des clients. Ce besoin de
liquidité permet à la BC de réguler leur création monétaire.
La banque centrale : émet de la monnaie fiduciaire et refinance les banques
commerciales. A la responsabilité du contrôle de la masse monétaire en
circulation. Agit par l’intermédiaire du contrôle de l’émission de la monnaie
fiduciaire uniquement.
Le trésor public : émet la monnaie divisionnaire.
Le financement de l’économie

Enjeux : disposer de moyens suffisants pour financer des activités.

1. La situation financière des ppaux agents éco


Les agents éco en excédent de financement d’un point de vue macro éco sont les
ménages, car pas de besoins d’investissements.
Agents en déficit de financement : Les entreprises, car sont dans l’obligation
d’investir.
L’Etat, quand le solde budgétaire est déficitaire.

2. Le financement de l’activité eco

- Financement direct ou indirect


Financement direct : sans passer par un intermédiaire, l’agent émet des titres
qui sont acquis par un autre agent. Entreprises et E passent par le biais des
marchés financiers en émettant des valeurs mobilières de placement.
« économie de marché financier »
Financement indirect, un intermédiaire financier intervient pour mettre en
relation l’offreur et le demandeur. Ces intermédiaires collectent les fonds et les
prêtent ensuite. Rémunéré par le biais des intérêts. « intermédiation financière ».
Mais tendance à la désintermédiation financière, cf financement direct coûte
moins cher. Se traduit par une titrisation croissante des circuits de financement.
Cette intermédiation est le fait des instit financières (banques) qui collectent
l’épargne auprès des ménages puis prêtent aux entreprises. « Une économie
d’endettement ».

- Financement national ou étranger


Financement national : les ménages fournissent les ressources nécessaires aux
autres agents éco. Une relation inverse entre l’épargne dispo des ménages et les
besoins de financement des entreprises. Si la part de la VA pour les salariés
augmente, l’entreprise verra diminuer ses moyens de financement. Les besoins
de financement des entreprises évoluent à l’inverse des capacités de
financement de ménages.
Ressources étrangères : la Balance des paiements courants permet de voir si un
pays est un prêteur ou un emprunteur net. Solde de cette balance excédentaire
ou déficitaire.

2 types de marchés de capitaux :


Le marché monétaire : marché des capitaux à court terme ou s’échangent des
titres courts contre des liquidités. Ce marché est réservé aux investisseurs
institutionnels, essentiellement les banques et les sociétés d’assurance qui se
prêtent des capitaux sur des échéances de courte durée. Ce marché permet aux
intervenants de trouver des sources de financement pour des besoins liés à des
décalages de trésorerie à court terme.
Le marché financier : marché des capitaux à long terme. Sont échangés les
litres de valeur mobilière. 2 compartiments : le marché primaire (titres sont
cédés) et secondaire = la bourse (échange de titres). Agents éco émettent des
actions ou des obligations.
Une action = une part du capital d’une société, donne droit de vote et une part
du bénéfice (dividende).
Une obligation : une part d’un emprunt donnant droit à la perception d’un intérêt.
Le prêteur récupère son capital lorsque l’obligation arrive à échéance.

L’évolution du mode de financement :

1986 : dérèglementation des marchés financiers, du coup, part de + en + imp à


la finance directe.
Les entreprises recourent de + en + au marché financier. France bascule d’une
éco d’endettement à une éco de marchés financiers.
Après 2GM, ppe de cloisonnement des institutions financières. On a
- les banques de dépôts, qui collectent des dépôts à court terme et
financent l’activité via des crédits à court terme.
- Les banques d’affaires : que leurs ressources propres
- Les banques de crédit à moyen et long terme : collectent et prêtent des
fonds sur le long terme.

L’émergence des banques généralistes :


Fin années 60, décloisonnement de l’activité des institutions financières petit à
petit. Interviennent alors sur l’ensemble des compartiments du marché financier.
Emergence des « banques universelles », comma on a auj. établissements
financiers se regroupent alors. E autorise plus de concurrence ex : libéralisation
des horaires d’ouverture.
Mais concurrence encore contrôlée :
L’E intervient directement dans la création monétaire, fixe pour chaque
établissement le taux d’évolution de ses prêts bancaires.
Encore des types d’établissements accusés de fausser les règles de la
concurrence, comme les banques mutualistes ou les coopératives.

Les raisons de l’essor de la finance directe :


Car « éco d’endettement » a des limites : barrières entre marché monétaire et
marché financier pas justifiées, car les demandes de financement couvrent
l’ensemble des échéances.
Entreprises cherchent de + en + à s’émanciper de l’intermédiation bancaire.
Accroissement des besoins de financement des adm pu.
Apparition de nouveaux produits financiers qui facilitent l’accès direct aux
marchés financiers.

La transformation du système financier :


- Emergence d’une « éco de marché financiers » :
Réforme des marchés financiers se traduit par la création d’un marché unique de
capitaux, composé de 2 compartiments.
Augmentation de la concurrence, 1984 : unification des statuts des
établissements de crédit (ppe d’universalité).
2 évolutions fond :
- Titrisation de l’économie
- Globalisation financière, mutations concernent aussi les autres pays dev.

Financement par les marchés financiers représente auj 60% du mode de


financement par les agents éco non financiers.

Doc 2 : les banques coopératives en Europe


Hervé Guider

Banques coopératives souvent mal connues, ignorées par le législateur


européen. En raison de leur implantation souvent locale ou régionale. Le terme
coopératif est peu utilisé comme marque commerciale. Peu de considération
donné aux entreprises autres que capitalistes. Alors que la réalité est
impressionnante !
Typologie en Europe :
Existent pour répondre aux besoins des populations fragiles à la base et occupent
aujourd’hui une place de 1er rang. Cf aptitude à s’adapter, à innover. Elles sont
plus stables que les autres selon une étude du FMI. Bon nombre de banques coop
sont de petite ou de moyenne taille. Souffrent du coût de mise en conformité
avec le nouvel environnement règlementaire.

Le trait commun est la structure pyramidale inversée : les membres ou


sociétaires son à la fois les propriétaires et les clients. + de 60 000 de
sociétaires. Prise de conscience de la richesse du sociétaria. Aussi : volonté de
former et d’éduquer des élus, cf responsabilité sociétale des banques coop.

Le groupe Geno en Allemagne

Le système allemand est à 2 niveaux avec 1290 banques locales et 2 banques


régionales. Organisation fidèle aux ppes fondateurs de mise en commun des
moyens, de subsidiarité et de solidarité. Reste purement coopératif, pas comme
en Autriche ou en Finlande, qui se sont tournés vers le marché et disposent d’une
structure côtée (comme en France). Mais à chaque fois que l’une des entités est
côtée, l’actionnaire majoritaire reste les banques locales qui sont de statut coop.
Seules les banques pop italiennes , dont les ppales sont intégralement côtées.

Pk les banques coop sont performantes et solides ?


Une connaissance intime de leur environnement, peuvent obtenir des info +
complètes, leur permet de mieux évaluer les besoins et la solvabilité de leurs
clients.
Du coup, intensification de la concurrence avec les autres intervenants, gain
d’efficience.
Assurent une réponse appropriée à la diversité des besoins.
Agissent comme un amortisseur en cas de choc au sein du système bancaire,
réduisent les effets pro cycliques. Leur modèle de prose de décision
décentralisée permet une gestion efficace et saine du risque.

Les banques coopératives ont souvent joué un rôle moteur dans les
consolidations nationales.
Ont été leaders dans de nombreux domaines, comme dans la bancassurance ou
la banque électronique.

Document 3 : article du monde


« Les banques mutualistes ont joué un jeu qui n’était pas le leur ».

Les pertes s’expliquent par la perversion du modèle. Dans les années 1980,
1990, les banques se sont converties à la gestion. Se mettent alors à faire la
course aux résultats. Ont perdu de vue les fondements de ces banques. Pb de
gouvernance, une partie de l’activité a échappé au contrôle des sociétaires.

Document 4 : la finance solidaire pour un autre projet


de société
Financer les pauvres et les exclus est il forcément solidaire ?
Années 1990 : financement de l’initiative économique comme réponse aux
lacunes des institutions financières commerciales. Par la suite est apparu le
terme de finance solidaire. Motivation est de permettre à tous de s’intégrer au
monde. Mais il ne suffit pas de se préoccuper des exclus pour être solidaire. Car
si c’est pour leur permettre de rejoindre un projet de société qui pas
construction, est excluant, on ne résout pas le pb.

Dualisation de nos projets de société avec le néolibéralisme et le développement


durable. Pb : bcp des initiatives de la micro finance se sont arrêtées à la première
phase : donner accès au marché financier, sans savoir si cela suffit à construire
un monde + juste.
2 types de micro finance : « micro finance pré bancaire » et « finance solidaire »
ou « première génération de microfinance minimaliste et deuxième génération
maximaliste ».
Finance prébancaire ou minimaliste : la composante éco prime sur le reste.
Démarre sur le créneau des clients « non bancables ». mais auj, crise profonde,
départ des clients, impayés.

Finance solidaire ou maximaliste : composante éco fait partie d’un


développement holistique qui intègre des composantes socio culturelles et
politiques. Vision à long terme d’augmenter le capital social.
L’importance donnée aux liens sociaux et au capital social est très différente.

Les tenants de la finance solidaire ou maximaliste assurent que leur conception


présente à long terme de meilleures perspectives d’efficacité, de rentabilité et de
pérennité qui sont les objectifs premiers de la finance prébancaire. Cherchent à
renforcer les liens sociaux. Efficacité due à la proximité avec les clients, qui
relèvent de l’intérêt général et pourraient donc être financés de manière
publique.

Attention, micro finance donc pas solidaire par définition !

Document 5 : le financement des associations


Mesure du budget ne prend pas en compte le travail bénévole, ni celui des
ressources en nature.
Budget annuel moyen : 11 700 pour les asso sans salariés, 282 000 pour les asso
employeurs.
Environ 59,4 milliards : le budget cumulé du secteur associatif.
84% des asso ne sont pas employeurs. Polarisation des budgets associatifs.
Asso d’action sociale et de santé, un tiers du budget.

Beaucoup de chiffres dans ce document !!! mais pas forcément hyper important !

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