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Département de biologie
MODULE : embryologie
Le groupe des mammifères (environ 5 000 espèces), comporte des animaux aussi différents que
les rongeurs, les félins, les primates, les cétacés, les chauves-souris, etc. qui exploitent des
milieux variés et ont des modes de vie très différents. A première vue ils ont une morphologie très
différente (un singe ne ressemble guère à une chauve-souris ni à une baleine).
Les vertébrés terrestres (et ceux retournés secondairement au milieu aquatique, comme les
mammifères marins) partagent-ils un même plan d’organisation?
c’est la disposition des différents Organes les uns par rapport aux Autres et par rapport aux axes de
polarité .
La symétrie
Le mot « symétrie » vient du grec summetria qui signifie « proportion » ou « juste mesure » ; Les
organismes vivants se distinguent des objets inanimés par leur schéma de symétrie bilatérale ou
radiale (circulaire). La symétrie n'est qu'une des mesures de l'invariance morphologique, c'est la
répétition d'un schéma particulier. L'espèce humaine a une symétrie bilatérale externe (droite-
gauche).
Une étude sur les chevaux de course a montré que les chevaux dont le squelette est le plus
symétrique gagnent plus souvent. Une étude sur les chiens de course a donné les mêmes résultats
La polarité
En biologie, un axe de polarité est un manque ou une absence de symétrie dans le plan d'organisation d'un
organisme, par répartition différentielle des organes et des tissus. L'axe indique les 2 côtés qui ne sont pas
symétriques.
On peut trouver chez un organisme à la fois des symétries et des polarités. Par exemple chez les vertébrés, il y a
une symétrie droite-gauche imparfaite. Mais on observe aussi:
Symétrie ?
Polarité ?
Organes ?
Figure 1 : Mise en place du plan d’organisation au cours de la vie de l’animal.
A. la fecondation
Chez les humains, comme chez la plupart des mammifères, la fécondation est une des étapes de la
reproduction. Elle consiste en la rencontre du gamète mâle, le spermatozoïde avec le gamète
femelle, un ovocyte II. La fécondation se déroule en 4 phases bien distinctes :
Reprise de la méiose pour l'ovocyte : celui-ci était bloqué en métaphase II avant la fécondation. Il
finit donc sa deuxième division de méiose et expulse son deuxième globule polaire. Une fois cette
étape terminée, on trouve dans l'ovocyte deux noyaux, appelés pronuclei : la pronucleus femelle et le
pronucleus mâle (provenant du spermatozoïde). On peut alors parler d'ovule et non plus d'ovocyte.
Premières divisions de la cellule œuf Le 2ième jour : l'embryon est constitué de 4 cellules.
2. Gastrulation
Cette phase de l'ontogenèse aboutit à la formation d'une gastrula qui possède par définition un Archentéron3
permettant le commencement de la phase suivant de développement embryonnaire.
Figure04 : du zygote à la gastrula
4. L'ORGANOGENESE
Après la gastrulation comportant le processus de neurulation, on se trouve en présence d'un embryon
triploblastique qui est :
– Elevage aisé
– transgenèse
3 la gastrulation :
Migration des cellules vers l'intérieur de l'embryon constitué d'un massif de cellules
4 La neurulation
Cette gouttière s'étend sur toute la longueur de l'embryon et se referme formant un tube nerveux. On voit
se dessiner la future colonne vertébrale
9 me jour
Une tache dessine la position du future oeil , les fentes
branchiales se dessinent à la base de la tête(elle sont
marquées ici par le point jaune)
6 Le développement se poursuit : les divers organes se mettent en place
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figure06 : Mise en place de l’axe dorsoventral au cours du développement embryonnaire
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Comparaison entre les membres antérieurs de
quelques vertébrés
3/Les membres des autres vertébrés présentent le même plan d’organisation que
Axe antéro-postérieur : marqué extérieurement par l’existence de deux ou trois parties : tête, tronc,
queue chez les animaux qui en possèdent une.
o En avant : la tête dont la boite crânienne protège l’encéphale.
o Au milieu : le tronc avec la colonne vertébrale qui protège la mœlle épinière.
o En arrière : la queue qui peut-être absente.
Axe dorso-ventral : se marque par la position dorsal du système nerveux, les autres appareils
occupent une position ventrale par rapport au système nerveux.
Axe droite-gauche : se marque par une symétrie bilatérale pour tous les appareils sauf le tube
digestif et le cœur.
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Figure08 : Organisation des membres chez les mammifères
La figure ci-contre montre que les membres antérieurs de tous les mammifères (ici: l'homme, le chat, la
baleine et la chauve-souris) comprennent les mêmes éléments osseux. On peut penser que le membre
antérieur d'un ancêtre commun s'est modifié en vue de l'accomplissement de différentes fonctions.
La surface du cerveau.
Le nombre des cellules nerveuses et donc la communication avec les cellules.
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Le développement embryonnaire débute par la division de la cellule œuf issue de la fécondation. Après
une série de divisions, il se forme une masse embryonnaire dont les cellules forment une petite sphère
creuse. Les cellules se disposent en trois feuillets embryonnaires et, très rapidement, s’organise un
embryon dans lequel on peut repérer les trois axes de polarité du futur adulte.
La diversité des organismes se manifeste par des modalités différentes dans la mise en place de ces
axes.
Après la mise en place du plan d’organisation de l’embryon, les organes se développent
progressivement selon des modalités propres à chaque espèce.
Au cours du développement embryonnaire, la parenté des organismes se manifeste par l’existence des
mêmes phénomènes et de stades de développement semblables.
Pour chaque espèce, les modalités du développement embryonnaire sont constantes et suivent la
réalisation d’un programme génétique déterminé dans lequel les gènes homéotiques ont un rôle
important.
Des gènes particuliers contrôlent la mise en place des trois axes de polarité et la formation de structures
caractéristiques : ce sont les gènes du développement.
Certains de ces gènes appelés gènes homéotiques contrôlent la mise en place des organes le long de
l’axe antéro-postérieur au cours du développement embryonnaire.
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Les progrès continus des études sur le développement embryonnaire ne cessent de converger avec
ceux de la génétique et nous enseignent que les gènes homéotiques jouent un rôle fondamental et
universel dans l'édification des embryons. Le rôle des gènes homéotiques est d'informer les cellules de
leur position au cours de l'embryogenèse et de préciser leur positionnement définitif dans l'embryon au
cours de la formation des organes par rapport aux axes antéropostérieur et dorsoventral. Il est
actuellement admis que des processus de développement embryonnaires aussi différents chez une
mouche et une souris et plus généralement la diversité du règne animal résulte de la mise en oeuvre de
gènes similaires appartenant à la famille des gènes homéotiques.
Figure.11. Similarité de la fonction régulatrice le long de l'axe antéropostérieur des codes Hom-C et Hox chez
la drosophile et la souris.
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conclusion
Les êtres vivants sont caractérisés par leur diversité et pourtant nous avons pu mettre en évidence des
points communs :
- Leur développement embryonnaire, et par conséquent leur plan d’organisation, présentent des
similitudes et sont contrôlés par des gènes homéotiques
Tous ces points communs démontrent qu’au-delà de la diversité, il existe une unité du vivant et une
origine commune des espèces.
Le Plan d’organisation se met en place très précocement, dès les premières étapes du développement
embryonnaire en suivant un programme bien défini.
Il existe des similitudes dans le développement embryonnaire de différentes espèces même si leur Plan
d’organisation peuvent être différents.
Les Plan d’organisation des êtres vivants sont en partie sous le contrôle des gènes homéotiques.
Ces gènes ont la même structure et la même fonction chez des êtres vivants très différents.
Les mammifères présentent des similitudes morphologiques et anatomiques qui se traduisent par un
plan d’organisation commun autour de deux axes de polarité (antéro-postérieur et dorso-ventral) et un
plan de symétrie bilatérale.
L’existence d’un plan d’organisation commun suggère un lien de parenté entre les divers groupes
présentés.
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références
1/Articles, revues
2/Livres
André Pichot, 1999 ; Histoire de la notion de gène, éd. Flammarion, coll. Champs
Jean-Claude Beetschen; 1985 La Génétique du développement ; Puf
2. Ressources multimédia
http://www.google.fr/search?
hl=fr&rlz=1R2SKPB_frDZ379&q=plan+d
%27organisation+&aq=f&aqi=&aql=&oq=html
http://www.iecb.u-bordeaux.fr/teams/DUPUY/Welcome.html
http://forums.futura-sciences.com/biologie/234026-regulation-genes-chez-
eucaryotes.html
http://www.cell.com/abstract/S0092-8674(07)00190-0
http://www.priceminister.com/offer/buy/67648358/Bioinformatics-Of-Genome-
Regulation-And-Structure-V-2-Livre.html
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