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МЕТОДИЧЕСКИЕ УКАЗАНИЯ
по чтению текстов на французском языке
для студентов юридического факультета
1 и 2 курсов.
Ростов-на-Дону
2006
Методические указания разработаны преподавателем кафедры
французского и испанского языков Сапега А. В.
2
Методические указания предназначены для студентов юридического
факультета первого и второго курсов (все формы обучения).
Методические указания включают в себя пять тем. Каждая тема содержит
активный словарь для усвоения специальной лексики и упражнения для
закрепления материала. Тексты, предложенные в указаниях, взяты из
оригинальных источников.
3
CHAPITRE 1
LES SOURCES DU DROIT
4
Le droit français.
Le droit français est un système de droit écrit : inspiré du droit romain, il est
caractérisé par la codification systématique des acquis juridiques et est constitué en
système fondé sur la référence systématique à l’écrit. D’où le rôle primordial de la loi.
Cependant, il utilise également des sources dérivées (ou indirectes). Il s’oppose en cela
au droit anglo-saxon dans lequel la codification ne se pratique pas de façon
systématique. En effet, le droit anglo-saxon s’appuie essentiellement sur la
jurisprudence et la loi y constitue un cadre (Common Law).
Le droit français s’appuie sur les textes fondamentaux que sont :
La constitution. Loi fondamentale, la constitution qui régit actuellement la
France est celle de 1958 (constitution de la Ve République). Elle est composée du
préambule de la constitution de 1946 (inspiré de la Déclaration des droits de l’homme
et du citoyen), du texte constitutionnel proprement dit et des décisions du Conseil
constitutionnel.
Les traités internationaux. Une fois ratifiés par le Parlement ou par voie
référendaire, ils ont une force obligatoire supérieure à une loi et à la constitution.
La loi. Elle est constituée de l’ensemble des textes législatifs. On distingue
plusieurs sortes de lois : lois constitutionnelles (qui modifient la constitution), lois
organiques (qui précisent et appliquent des articles de la constitution), lois ordinaires
adoptées à l’issue de la navette parlementaire).
Le decret. Sa rédaction et sa promulgation reviennent au pouvoir exécutif : les
décrets sont signés par le président de la République et le Premier ministre (ils sont
souvent les « décrets d’application » d’une loi).
L’ ordonnance. Après avis favorable du Conseil d’Etat et avec l’assentiment du
président de la République, l’ordonnance est adoptée en Conseil des ministres et a force
de loi.
5
L’arrêté. Il peut être ministériel, préfectoral ou municipal dans l’ordre
hiérarchique. C’est une décision d’ordre pratique. Selon sa source, il s’applique à un
territoire géographiquement délimité.
Mais il fait également appel à :
La jurisprudence. Ce sont des textes émanant des cours de justice sur lesquels
s’appuient les magistrats pour régler certains litiges. Ces textes peuvent être une
interprétation de la loi ou une réponse donnée à une situation caractérisée par le vide
juridique. Ils « font jurisprudence », c’est-à-dire qu’ils constituent une référence pour
trancher dans des cas identiques.
La doctrine. C’est un ensemble d’analyses et d’études de concepts juridiques, de
cas concrets ou de faits de société qui peuvent aider le magistrat dans sa prise de
décision.
La coutume. Il s’agit d’un ensemble d’habitudes et de réactions à des situations
pratiques nées en dehors de la justice mais faisant l’objet d’un large consensus au sein
des autorités judiciaires qui les ont avalisées et éventuellement généralisées au fil du
temps. Jurisprudence, doctrine et coutume peuvent être à l’origine d’un acte législatif
qui entérine et formalise une pratique, lui donnant par là force de loi.
6
pour en résoudre un autre. » V F
1.2.5 Retrouvez dans le document les phrases ayant le même sens que les phrases
suivantes:
1) Le système juridique comprend la somme des dispositions qui sont valables pour une
zone géographiquement délimitée.
2) La mise en forme écrite ne constitue pas la règle.
3) Elle comprend la totalité des textes ayant force de loi.
4) C’est une procédure adoptée afin de trouver une solution à un cas pour lequel aucune
disposition légale n’est prévue.
7
5) Ce sont des recherches et des réflexions pouvant être utilisées par le juge dans la
résolution d’un cas.
1.2.6 Complétez les phrases suivantes à l’aide d’une expression choisie dans le
document:
CHAPITRE 2
LES BRANCHES DU DROIT
DROIT OBJECTIF ET DROITS SUBJECTIFS
8
litige (m) спор, разногласие, тяжба
mutuel, le – взаимный, обоюдный
droit (m) privé – частное право
droit (m) public – общественное право
droit (m) fiscal – налоговое право
bénéficier - использовать, пользоваться; получать выгоду, пользу
Le droit objectif:
C’est l’ensemble des règles qui régissent une communauté telle qu’un Etat ou
une communauté d’Etats. Ces règles sont établies par l’Etat ou les communautés
d’Etats afin de régir leur propre fonctionnement dans un but de maintien de l’ordre et
de la sécurité. Ces règles sont générales et s’appliquent à tous. Elles ont un caractère
obligatoire et ne peuvent être remises en question autrement que par voie légale et
démocratique.
Les droits subjectifs:
Il s’agit de l’ensemble des prérogatives reconnues par le droit objectif aux
personnes privées et morales. Elles peuvent s’appliquer à l’ensemble de la communauté
(droit absolu) ou à une partie de la société (droit relatif). Les droits subjectifs régissent
les relations entre les personnes, les groupes de personnes, les personnes morales (de
droit public ou privé). A ce titre, ils peuvent avoir pour objet de régler des litiges entre
membres ou groupes de membres d’une même société. La loi a pour fonction de
garantir le respect mutuel des droits subjectifs et de sanctionner les manquements au
respect de ces derniers.
9
a) Le droit objectif a un caractère contraignant. V F
b) Personnes privées et personnes morales n’ont pas les mêmes prérogatives.VF
c) Le droit objectif concerne l’ensemble de la société. V F
d) Il en va de même pour les droits subjectifs. V F
10
Il régit les procédures de contribution des particuliers au budget de l’Etat et des
collectivités territoriales ou publiques ainsi que les modalités de calcul de celles-ci.
le droit social:
Il comprend les réglementations concernant le fonctionnement d’organismes à
vocation sociale, par exemple la Sécurité sociale.
le droit pénal:
Il relève à la fois du droit privé et du droit public et sanctionne les manquements
au respect des lois et réglementations.
Le droit privé.
C’est la branche du droit qui réglemente les rapports des particuliers entre eux
(droit du travail, droit des contrats, droit commercial, etc.) Il garantit des droits, c’est-à-
dire qu’il ouvre au particulier la possibilité de bénéficier de certains avantages (signer
un contrat de travail ou de transaction commerciale par exemple). A partir du moment
où un particulier bénéficie de ces dispositions, il est tenu de les respecter sous peine de
sanctions pénales et civiles.
Le droit privé peut être international, en ce sens qu’il régit les rapports entre
ressortissants de pays différents.
11
2.3.2 Répondez aux questions suivantes:
12
d) droits fondamentaux: liberté de mouvement, de pensée, d’expression, de la
presse, de s’associer, de travailler, etc.
Les droits extra-partimoniaux sont inaliénables, insaisissables et
imprescriptibles et, à ce titre, tout atteinte à leur égard est passible de sanctions.
2.4.1 Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses:
13
a) Obligations légales: le citoyen doit payer ses impôts
b) Obligations contractuelles: un contrat de travail, commercial, de bail
détermine la nature des relations entre les deux personnes (physiques ou morales)
c) Obligations quasi-contractuelles: engagements qui se forment sans
qu’intervienne aucune convention et qui peuvent être formés involontairement ou naître
d’un fait personnel.
d) Obligations délictuelles: une personne n’ayant pas respecté la loi de façon
délibérée se doit d’accepter la sanction de la société (par le biais de la justice).
e) Obligations quasi-délictuelles: une personne n’ayant pas respecté la loi de
façon involontaire se doit de réparer sa faute.
Selon l’objet:
a) Obligation de faire: rémunérer un salarié, livrer une commande
b) Obligation de ne pas faire: exiger, par exemple, d’un expert comptable quittant
une entreprise de respecter les règles de confidentialité par rapport aux comptes de
celle-ci, donc de ne pas divulguer d’informations les concernant.
c) Obligation de donner: le vendeur doit remettre son bien à l’acheteur.
d) Obligation de résultat: le débiteur s´engage à fournir un résultat déterminé.
e) Obligation de moyens: le débiteur s´engage à mettre certains moyens en
oeuvre pour parvenir à un résultat.
Le droit international comprend les mêmes aspects et les mêmes divisions que le
droit national. C’est son domaine de validité qui est différent.
a) Il y a droits personnels lorsque deux personnes ont entre elles un lien juridique.V F
b) Les obligations légales lient deux personnes. V F
c) L’objet définit le contenu de la relations entre deux personnes. V F
14
2.5.2 Répondez aux questions suivantes:
2.8 Reliez:
1) L’obligation légale
2) L’obligation contractuelle
15
3) L’obligation quasi-contractuelle
4) L’obligation délictuelle
5) L’obligation quasi-délictuelle
6) L’obligation de faire
7) L’obligation de ne pas faire
8) L’obligation de donner
9) L’obligation de résultat
10) L’obligation de moyens
a) Une personne qui n’a pas prémédité de faire tomber un arbre de son jardin sur la
voiture de son voisin garée dans la rue.
b) Le mandataire d’un contrat doit tout faire pour l’exécuter.
c) L’exécution d’une obligation est incontournable.
d) Un employeur doit rémunérer ses employés.
e) Une personne rembourse une somme d’argent indûment versée.
f) Une entreprise de livraison doit livrer la marchandise à son destinataire.
g) Le fabricant doit respecter les termes du contrat.
h) Le citoyen qui vient d’avoir un enfant doit le déclarer.
i) Une personne auteur d’un délit accepte la sanction correspondante.
j) Un médecin est tenu au secret professionnel.
16
Laquelle correspond à
a) Inaliénable ?
b) Insaisissable ?
c) Imprescriptible ?
CHAPITRE 3
LE DROIT COMMUNAUTAIRE
Le droit européen a la primauté sur le droit national des pays membres qui
doivent s’y soumettre. Si la constitution d’un pays membre ne permet pas l’application
d’un traité, la constitution doit être modifiée de façon à pouvoir le mettre en oeuvre.
Les sources du droit communautaire
Elles sont les suivantes :
1) les traités (droit originaire)
2) les actes adoptés par les institutions sur la base des traités (droit dérivé)
3) les accords conclus avec des Etats tiers ou des organisations internationales
4) la jurisprudence de la Cour européenne de Justice
5) les principes de base du droit communautaire (proportionnalité, non
discrimination, liberté d’expression).
17
Les institutions européennes
Le Conseil européen
Il se réunit deux fois par an et en cas de crise grave, et rassemble les chefs d’Etat
et de gouvernement des pays membres ainsi que le président de la Commission
européenne.Il décide des grandes orientations de la construction européenne.
Le Conseil des ministres de l'Union européenne
Il est, avec le Parlement, l’organe exécutif de l’Union européenne. Il est composé
des ministres des Etats membres mandatés par leur gouvernement. Chaque
gouvernement assure à tour de rôle une présidence tournante de six mois.
La Commission européenne
Elle comprend un commissaire par pays membre et est chargée de proposer, de
préparer et d’appliquer les décisions prises par le Conseil des ministres et le Parlement
européen. Elle veille à la mise en oeuvre, par les Etats, des décisions prises dans le
cadre des institutions européennes. Après que les commissaires ont été choisis par les
Etats, le Parlement investit la Commission et possède un droit de regard sur ses
activités et peut aussi la censurer. Elle défend l’intérêt général communautaire et est la
gardienne des traités.
Le Parlement européen
Il est composé de 626 membres élus pour 5 ans par chaque Etat au suffrage
universel. Il partage avec le Conseil des ministres le pouvoir législatif.
La Cour de Justice
Elle assure le respect des traités, des règlements, des directives et des décisions.
Elle a également pour charge de veiller à la conformité des procédures décisionnelles
aux traités. Elle est chargée de leur interprétation (fonction de consultation pour les
autres institutions européennes) et peut être saisie par des tribunaux nationaux (pour
consultation sur l’interprétation du droit communautaire) ou par des personnes
physiques et morales de l’Union (fonction de recours). Elle statue également sur les
éventuels litiges entre institutions européennes.
18
Les organes consultatifs
Les deux plus importants sont le Comité économique et social et le Comité des
régions.
Les types de documents à caractère législatif. Ils sont au nombre de 4 :
Le règlement
Il s’impose automatiquement et systématiquement aux Etats dans leur ensemble
qui ont l’injonction de l’appliquer sous peine de sanctions financières (amendes).
La directive
Certaines directives sont directement applicables. La plupart imposent des
dispositions aux Etats mais leur laisse le choix des moyens de les introduire et des
modalités de leur mise en oeuvre - leur transposition - aux gouvernements nationaux.
La non-transposition des directives est passible de sanctions financières (amendes).
La décision
Elle a un caractère contraignant mais pas forcément la portée générale qui
caractérise le règlement. Elle peut concerner un Etat, un groupe d’Etats, un groupe de la
société, etc.
L’avis ou la recommandation n’ont pas de caractère contraignant.
Les procédures de décisions au Conseil des ministres
La procédure de consultation du Parlement ou des comités
Elle n’a pas un caractère contraignant. Le Conseil des ministres n’est pas tenu de
prendre en compte l’avis formulé.
La procédure d’avis conforme
Le Conseil des ministres doit demander l’avis du Parlement qui accepte ou
rejette la proposition. Il ne peut pas l’amender.
La procédure de cooptation
Elle amène le Conseil des ministres à demander au Parlement et au Comité
économique et social un avis dont il est autorisé à ne pas tenir compte à condition qu’il
vote sa propre proposition à l’unanimité.
19
La procédure de co-décision
Elle doit être une position commune adoptée par le Conseil des ministres et le
Parlement. Si le comité de conciliation (qui comprend des représentants du Conseil des
ministres et du Parlement) ne parvient pas à une position commune, la proposition du
Conseil est définitivement écartée.
Les modes de scrutin au Conseil des ministres
Au Conseil des ministres, le mode de scrutin peut être :
1) à l’unanimité
2) à la majorité qualifiée (chaque pays a un nombre de voix proportionnel à sa
population et son poids économique)
3) à la majorité simple
20
V F
d) Le Parlement européen est doté du pouvoir législatif. V F
e) La Cour de justice a une fonction de contrôle, d’interprétation, de tribunal. V F
3.2.4 Complétez:
21
g) Habilitation à arbitrer un litige:…………………………………………….
3.5 Reliez.
1) censurer
2) investir
3) être saisi(e) par …
4) proportionnel à ………..
5) amender
6) une position commune
22
3.6 Observez ces phrases (qui relèvent de la langue courante) et trouvez leur
équivalent en langue administrative/juridique dans le document.
CHAPITRE 4
LE DROIT PENAL.
23
cour (f) d’appel – апелляционный суд
cour (f) de cassation – кассационный суд
tribunal (m) administratif – административный суд
conseil (m) d’Etat – государственный совет
juge (m) судья
procureur (m) - прокурор
avocat (m) général – генеральный адвокат
24
Il statue sur les délits passibles d’un emprisonnement de 10 ans au maximum
ainsi que d’autres peines (amendes, travail d’intérêt général, etc.)
c) La cour d’assises
Elle a pour fonction de juger les crimes.
25
La cour d’appel
Elle a pour fonction de rejuger des litiges dont les solutions ou sanctions arrêtées
par les tribunaux de première instance ne satisfont pas l’une des parties.
La cour de cassation
Il en existe une seule en France dont le siège est à Paris. Elle ne juge pas à
nouveau. Elle vérifie la conformité de la procédure aux règlementations en vigueur.
Les juridictions administratives.
Le tribunal administratif
Il instruit les litiges entre les personnes physiques ou morales et les pouvoirs
publics (Etat, région, département, commune).
La cour administrative d’appel
Elle réexamine un jugement rendu par un tribunal administratif et dont l’une des
parties n’est pas satisfaite. On dit que cette partie fait appel.
Le conseil d’Etat
C’est une institution qui vérifie que les cours administratives d'appel ont
correctement appliqué la loi. Il statue directement sur certaines affaires.
26
Il intervient aussi bien dans le cadre de la justice civile que de la justice pénale et
traite les affaires de moindre importance. Sa mission est de faciliter et accélérer le
fonctionnement de la justice.
La conciliation
La procédure judiciaire peut parfois être évitée par le recours à :
Des conciliateurs de justice. Ils tentent de trouver un accord à l’amiable entre les
acteurs du litige.
Des médiateurs judiciaires. Ils tentent de favoriser la recherche d’une solution
équitable entre les deux parties.
Le médiateur de la République. Il tente de trouver des solutions aux litiges entre
particuliers et Etat.
a) Les juridictions qui cherchent des solutions aux conflits et punissent les citoyens ne
respectant pas la loi.
b) Les juridictions chargées uniquement de résoudre des conflits.
c) Les juridictions qui sont compétentes pour un domaine déterminé.
d) Les juridictions chargées d'examiner les conflits entre les citoyens, les groupements
de personnes ou de biens et la force publique à ses différents niveaux.
27
4.2.3 Devant quel tribunal seront jugées les affaires suivantes:
a) Un employé d'une entreprise considère que son patron ne respecte pas les termes de
son contrat.
b) Monsieur Trabersier a commis une infraction au volant.
c) La famille Labarre est susceptible d'une amende de 6 à 8 000 euros.
d) Pour Monsieur Savrin, qui ne reconnaît pas les faits pour lesquels il a été condamné,
c'est un seul et dernier recours.
e) Madame Malaval n'est pas satisfaite du jugement rendu en première instance dans
son litige avec la mairie de sa ville.
f) Monsieur Farère est accusé d'un meurtre avec préméditation.
g) C'est le dernier recours de Lionel Laville dans son litige avec la Sécurité sociale.
h) Monsieur Ribaud, chef d'entreprise, ne parvient pas à être rémunéré pour la
marchandise qu'il a livrée il y a six mois à une autre entreprise.
i) Gildas, 16 ans, est accusé de violences sexuelles suivies de meurtre.
j) Monsieur Sorbet est passible d'une peine de 5 ans de prison.
k)L'entreprise DAMONTES SA connaît un litige avec l'inspection départementale du
travail.
l) Deux enfants de 11 et 13 ans ont cambriolé la maison de Madame Delbut.
m) Jean-Pierre Le Garrec n'est pas satisfait du jugement dont il a fait l'objet en Cour
d'assises.
n) Monsieur et Madame Darlan sont en instance de divorce.
4.3 Citez:
a) deux juridictions où la décision de justice n'est pas prise par des professionnels de la
justice
28
b) deux institutions qui sont des recours ultimes lorsqu'on n'accepte pas le verdict dont
on a fait l'objet
c) deux institutions auxquelles on peut avoir recours si l'on n'est pas satisfait du
jugement rendu en première instance
d) deux juridictions qui jugent des crimes
e) trois juridictions ayant une fonction répressive d'assises
4.4 Qui sont-ils ?
a) Leur rôle est d'assister les magistrats professionnels afin de rendre la justice plus
rapide et efficace.
b) Ils sont désignés par le vote de l'ensemble des employeurs d'une part, de l'ensemble
des employés d'autre part.
c) Ils ont pour fonction de favoriser le rapprochement des deux parties adverses.
d) Ce sont des fonctionnaires qui décident de l'issue d'un procès.
e) La décision de justice leur appartient dans une Cour d'assises.
f) Il a pour tâche de proposer des moyens de régler un litige entre un particulier et les
pouvoirs publics.
g) Dans un procès, ils ont pour tâche de veiller aux intérêts de la société dans son
ensemble.
h) Ils tentent de résoudre un conflit sans passer devant la justice.
CHAPITRE 5
LE DROIT NEGOCIE
29
employeur (m), -se (f) – наниматель, работодатель
convention (f) – соглашение, договор, конвенция
obligatoire – обязательный
30
Les différents types d’accords négociés
Il faut distinguer :
Les accords d’entreprise:
La loi Auroux (1982) impose, dans les entreprises de plus de 10 salariés où
fonctionnent une ou plusieurs organisations syndicales, que soient annuellement
négociés les salaires, la durée du travail, l’organisation du temps de travail.
Les accords professionnels et interprofessionnels:
Ils sont négociés au plan national avec les organisations représentatives et
s’appliquent à l’ensemble des salariés au plan national.
Les conventions collectives ordinaires:
Elles concernent l’ensemble des conditions de travail pour une branche
(groupement de production qui fabrique la même catégorie de produits ou propose la
même catégorie de services). Celles-ci ne sont obligatoirement applicables que dans les
entreprises de la branche dont les chefs d’entreprise ont personnellement signé la
convention. Une convention collective doit accorder aux salariés des conditions de
travail plus favorables que les seules dispositions émanant du code du travail.
Les conventions collectives étendues:
Elles formalisent les rapports employeurs/salariés d’une branche au niveau
national. Elles sont élaborées au plan national par les organisations représentatives des
chefs d’entreprise et des salariés. Elles concernent les salaires, les conditions de travail,
la formation, le règlement des conflits collectifs. Le ministre de l’Emploi peut, sur avis
favorable de la Commission nationale des conventions collectives, étendre le champ
d’application de la convention.
A noter:
Certaines négociations collectives sont obligatoires :
a) au niveau de l’entreprise et annuellement :
salaires, durée du travail, organisation du temps de travail
b) au niveau de la branche et tous les 5 ans :
31
classifications et formation professionnelle
Les conventions et accords collectifs doivent :
a)être écrits
b)faire l’objet d’un dépôt auprès de la Direction départementale du travail et de
l’emploi
c) faire l’objet d’un dépôt auprès des Conseils des prud’hommes
d) être communiqués aux représentants du personnel, au comité d’entreprise et aux
délégués syndicaux
e) être librement consultables par l’ensemble des salariés
32
c) Certaines négociations collectives doivent être annuelles, d’autres doivent avoir lieu
tous les 5 ans.
OUI NON
d) Les textes négociés et adoptés doivent être communiqués aux représentants de l’Etat.
Par contre, la diffusion de ces documents auprès des salariés est laissée à la discrétion
du chef d’entreprise.
OUI NON
5.3 Reliez:
1) Un accord collectif
2) Une convention collective
3) Un accord d’entreprise
4) Un accord professionnel et interprofessionnel
5) Une convention collective ordinaire
6) Une convention collective étendue
a) accord annuel dans l’entreprise concernant les rémunérations, le temps de travail, la
répartition du temps de travail.
b) accord négocié globalement au plan national.
c) accord sur l’ensemble des conditions de travail d’une branche concernant les
entreprises signataires.
d) accord conclu entre employeur et syndicats de salariés sur certains aspects des
conditions de travail.
e) accord sur l’ensemble des conditions de travail d’une branche concernant toutes les
entreprises.
f) accord conclu entre employeur et syndicats de salariés sur l’ensemble des conditions
de travail.
33
a) Les parties intéressées
b) Les bénéficiaires d’un contrat de travail
c) Les personnes qui donnent du travail
d) Ceux qui représentent leurs collègues auprès de la direction
e) Les personnes qui sont à la tête d’une entreprise
f) Les organisations qui regroupent les chefs d’entreprise et celles qui regroupent les
salariés
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