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Министерство образования и науки Российской Федерации

Федеральное агентство по образованию


Государственное образовательное учреждение
высшего профессионального образования
«РОСТОВСКИЙ ГОСУДАРСТВЕННЫЙ УНИВЕРСИТЕТ»

МЕТОДИЧЕСКИЕ УКАЗАНИЯ
по чтению текстов на французском языке
для студентов юридического факультета
1 и 2 курсов.

Ростов-на-Дону
2006
Методические указания разработаны преподавателем кафедры
французского и испанского языков Сапега А. В.

Ответственный редактор канд. пед. наук Шеменева И. Е.

Печатается в соответствии с решением кафедры французского и испанского


языков РГУ, протокол № 4 от 24.11.2006.

2
Методические указания предназначены для студентов юридического
факультета первого и второго курсов (все формы обучения).
Методические указания включают в себя пять тем. Каждая тема содержит
активный словарь для усвоения специальной лексики и упражнения для
закрепления материала. Тексты, предложенные в указаниях, взяты из
оригинальных источников.

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CHAPITRE 1
LES SOURCES DU DROIT

1.1 Retenez les mots et les expressions suivants:

droit (m) - право


subdivision (f) - подразделение
caduc, que – недействительный, потерявший силу
primordial, e – первоначальный, исконный, первостепенный, первоочередной
loi (f) - закон
préambule (m) – предисловие, преамбула
législatif, ve - законодательный
loi (f) organique - основной закон
ordonnance (f) - предписание, постановление, положение, инструкция
decret (m) – постановление, декрет
coutume (f) обычай, привычка
arrêté (m) постановление, решение

1.2 Lisez et traduisez le texte avec le dictionnaire:

Qu’est-ce que le droit ?


Le droit est constitué de l’ensemble des règles qui s’appliquent en un lieu donné
(sur un territoire défini) à une époque donnée. Le lieu peut être un Etat ou un
regroupement d’Etats (Union européenne, Organisation des Nations-Unies), une
subdivision administrative d’un Etat (région, département, commune pour la France).
En raison des mutations de la société, le droit est amené à évoluer. Certaines règles
deviennent caduques et il faut répondre aux besoins de la société en faisant évoluer les
règles juridiques et en en créant de nouvelles.

4
Le droit français.
Le droit français est un système de droit écrit : inspiré du droit romain, il est
caractérisé par la codification systématique des acquis juridiques et est constitué en
système fondé sur la référence systématique à l’écrit. D’où le rôle primordial de la loi.
Cependant, il utilise également des sources dérivées (ou indirectes). Il s’oppose en cela
au droit anglo-saxon dans lequel la codification ne se pratique pas de façon
systématique. En effet, le droit anglo-saxon s’appuie essentiellement sur la
jurisprudence et la loi y constitue un cadre (Common Law).
Le droit français s’appuie sur les textes fondamentaux que sont :
La constitution. Loi fondamentale, la constitution qui régit actuellement la
France est celle de 1958 (constitution de la Ve République). Elle est composée du
préambule de la constitution de 1946 (inspiré de la Déclaration des droits de l’homme
et du citoyen), du texte constitutionnel proprement dit et des décisions du Conseil
constitutionnel.
Les traités internationaux. Une fois ratifiés par le Parlement ou par voie
référendaire, ils ont une force obligatoire supérieure à une loi et à la constitution.
La loi. Elle est constituée de l’ensemble des textes législatifs. On distingue
plusieurs sortes de lois : lois constitutionnelles (qui modifient la constitution), lois
organiques (qui précisent et appliquent des articles de la constitution), lois ordinaires
adoptées à l’issue de la navette parlementaire).
Le decret. Sa rédaction et sa promulgation reviennent au pouvoir exécutif : les
décrets sont signés par le président de la République et le Premier ministre (ils sont
souvent les « décrets d’application » d’une loi).
L’ ordonnance. Après avis favorable du Conseil d’Etat et avec l’assentiment du
président de la République, l’ordonnance est adoptée en Conseil des ministres et a force
de loi.

5
L’arrêté. Il peut être ministériel, préfectoral ou municipal dans l’ordre
hiérarchique. C’est une décision d’ordre pratique. Selon sa source, il s’applique à un
territoire géographiquement délimité.
Mais il fait également appel à :
La jurisprudence. Ce sont des textes émanant des cours de justice sur lesquels
s’appuient les magistrats pour régler certains litiges. Ces textes peuvent être une
interprétation de la loi ou une réponse donnée à une situation caractérisée par le vide
juridique. Ils « font jurisprudence », c’est-à-dire qu’ils constituent une référence pour
trancher dans des cas identiques.
La doctrine. C’est un ensemble d’analyses et d’études de concepts juridiques, de
cas concrets ou de faits de société qui peuvent aider le magistrat dans sa prise de
décision.
La coutume. Il s’agit d’un ensemble d’habitudes et de réactions à des situations
pratiques nées en dehors de la justice mais faisant l’objet d’un large consensus au sein
des autorités judiciaires qui les ont avalisées et éventuellement généralisées au fil du
temps. Jurisprudence, doctrine et coutume peuvent être à l’origine d’un acte législatif
qui entérine et formalise une pratique, lui donnant par là force de loi.

1.2.3 Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses

1) Les règles du droit sont identiques à Marseille et à Nantes. V F


2) Les règles juridiques sont fixées une fois pour toutes. V F
3) Le droit français est exclusivement fondé sur un système codifié. V F
4) Les traités internationaux entrent en vigueur dès leur signature. V F
5) Les lois constitutionnelles regroupent les lois organiques et les lois ordinaires. V F
6) L’ordonnance est un texte de loi qui ne fait pas l’objet d’un débat parlementaire.VF
7) La jurisprudence est un texte de loi fondé sur la pratique et l’expérience. V F
8) Faire jurisprudence veut dire : « Se fonder sur la résolution d’un cas pratique

6
pour en résoudre un autre. » V F

1.2.4 Trouvez dans le document les termes correspondant aux définitions


suivantes:
1) Une zone géographique clairement délimitée soumise à une administration
commune.
2) Une règle qui, ayant perdu sa pertinence, n’a plus de valeur juridique.
3) Une procédure visant à fixer des dispositions dans des textes de référence.
4) Un texte introduisant un document juridique pour exposer les motifs des dispositions
qu’il contient.
5) Une subdivision d’un texte légal.
6) Un acte consistant à ordonner l’exécution (la mise en oeuvre effective) d’un texte de
loi.
7) Une décision émanant d’une autorité administrative.
8) Une personne investie du pouvoir de demander (au nom de l’Etat) ou de rendre la
justice.
9) Une manière de comprendre et d’appliquer un texte de loi.
10) Rendre une pratique juridiquement valable en la formalisant.

1.2.5 Retrouvez dans le document les phrases ayant le même sens que les phrases
suivantes:

1) Le système juridique comprend la somme des dispositions qui sont valables pour une
zone géographiquement délimitée.
2) La mise en forme écrite ne constitue pas la règle.
3) Elle comprend la totalité des textes ayant force de loi.
4) C’est une procédure adoptée afin de trouver une solution à un cas pour lequel aucune
disposition légale n’est prévue.

7
5) Ce sont des recherches et des réflexions pouvant être utilisées par le juge dans la
résolution d’un cas.
1.2.6 Complétez les phrases suivantes à l’aide d’une expression choisie dans le
document:

1) Le juge peut ............................. à rechercher une solution dans la doctrine.


2) Quand il y a vide juridique, le magistrat ............................. sur la jurisprudence.
3) .............................. des débats, le projet de loi est mis au vote.
4) La décision .......................... au juge et à lui seul.
5) Pour entrer en vigueur, un traité international a besoin de......................... du
Parlement ou de l’ensemble des citoyens. Celui-ci s’obtient – ou non – par vote dans le
premier cas, par référendum dans le deuxième.
6) Cette disposition administrative ........................ de l’application d’une directive
européenne.
7) Le projet de loi sur la sécurité ............................ débats houleux à l’Assemblée
nationale.
8) Au fil des débats, il s’est dégagé .................................... entre les chefs d’Etat et de
gouvernement.

CHAPITRE 2
LES BRANCHES DU DROIT
DROIT OBJECTIF ET DROITS SUBJECTIFS

2.1 Retenez les mots et les expressions suivants:

communauté (f) общность, сообщество


sécurité (f) безопасность, обеспеченность, гарантия
légal,-e – законный, легальный

8
litige (m) спор, разногласие, тяжба
mutuel, le – взаимный, обоюдный
droit (m) privé – частное право
droit (m) public – общественное право
droit (m) fiscal – налоговое право
bénéficier - использовать, пользоваться; получать выгоду, пользу

2.2 Lisez et traduisez le texte avec le dictionnaire:

Le droit objectif:
C’est l’ensemble des règles qui régissent une communauté telle qu’un Etat ou
une communauté d’Etats. Ces règles sont établies par l’Etat ou les communautés
d’Etats afin de régir leur propre fonctionnement dans un but de maintien de l’ordre et
de la sécurité. Ces règles sont générales et s’appliquent à tous. Elles ont un caractère
obligatoire et ne peuvent être remises en question autrement que par voie légale et
démocratique.
Les droits subjectifs:
Il s’agit de l’ensemble des prérogatives reconnues par le droit objectif aux
personnes privées et morales. Elles peuvent s’appliquer à l’ensemble de la communauté
(droit absolu) ou à une partie de la société (droit relatif). Les droits subjectifs régissent
les relations entre les personnes, les groupes de personnes, les personnes morales (de
droit public ou privé). A ce titre, ils peuvent avoir pour objet de régler des litiges entre
membres ou groupes de membres d’une même société. La loi a pour fonction de
garantir le respect mutuel des droits subjectifs et de sanctionner les manquements au
respect de ces derniers.

2.2.1 Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses

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a) Le droit objectif a un caractère contraignant. V F
b) Personnes privées et personnes morales n’ont pas les mêmes prérogatives.VF
c) Le droit objectif concerne l’ensemble de la société. V F
d) Il en va de même pour les droits subjectifs. V F

2.2.2 Répondez aux questions suivantes:


a) Pourquoi les Etats ou les communautés d’Etats élaborent-ils un système de règles ?
b) Comment peut-on modifier le droit objectif ?
c) A quoi servent les droits subjectifs ?
d) Que garantit la loi en ce qui concerne les droits subjectifs ?

2.3 Lisez et traduisez le texte avec le dictionnaire:

Le droit objectif se divise en deux grandes branches: le droit privé et le droit


public.
Le droit public réglemente l’organisation des pouvoirs publics ainsi que les
rapports entre les personnes privées et publiques. Il comprend en particulier :
Le droit constitutionnel:
Il régit le fonctionnement des institutions (assemblées élues et gouvernement)
ainsi que le fonctionnement de la justice qui, selon la constitution, est indépendante des
assemblées parlementaires et des gouvernements, au titre de la séparation des pouvoirs
(indépendance de la justice).
Le droit administratif:
Celui-ci est compétent dans la sphère de l’administration, dont il arrête les règles
de fonctionnement ainsi que pour les relations entre les particuliers et les pouvoirs
publics. On distingue, entre autres :
le droit fiscal:

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Il régit les procédures de contribution des particuliers au budget de l’Etat et des
collectivités territoriales ou publiques ainsi que les modalités de calcul de celles-ci.
le droit social:
Il comprend les réglementations concernant le fonctionnement d’organismes à
vocation sociale, par exemple la Sécurité sociale.
le droit pénal:
Il relève à la fois du droit privé et du droit public et sanctionne les manquements
au respect des lois et réglementations.
Le droit privé.
C’est la branche du droit qui réglemente les rapports des particuliers entre eux
(droit du travail, droit des contrats, droit commercial, etc.) Il garantit des droits, c’est-à-
dire qu’il ouvre au particulier la possibilité de bénéficier de certains avantages (signer
un contrat de travail ou de transaction commerciale par exemple). A partir du moment
où un particulier bénéficie de ces dispositions, il est tenu de les respecter sous peine de
sanctions pénales et civiles.
Le droit privé peut être international, en ce sens qu’il régit les rapports entre
ressortissants de pays différents.

2.3.1 Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses:

a) Le droit public régit seulement le fonctionnement des institutions et de


l’administration. V F
b) La justice est indépendante. A ce titre, elle n’est pas concernée par le droit
constitutionnel. V F
c) Le droit pénal sanctionne les personnes qui ne respectent pas la loi. V F
d) Le droit privé concerne les personnes et les relations qu’elles entretiennent entre
elles. V F

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2.3.2 Répondez aux questions suivantes:

a) Quel est le rôle du droit constitutionnel ?


b) Quel est le rôle du droit fiscal ?
c) Qu’est-ce que le droit privé garantit aux particuliers ?
d) Dans quel cas le droit privé est-il habilité à prendre des sanctions ?

2.4 Lisez et traduisez le texte avec le dictionnaire:


Les droits subjectifs
Ils sont définis par rapport à la personne qui les détient et qui possède ses
caractères propres. On distingue :
Les droits patrimoniaux
Ils sont des droits propres à chaque personne physique ou morale. C’est ce que la
personne possède en propre, ce qui peut faire l’objet d’une appréciation en argent.
Ceux-ci sont caractéristiques d’une personne dans sa singularité. Il s’agit de biens
corporels et de biens incorporels.
- les biens corporels:
ceux qui ont un caractère concret: la propriété foncière, par exemple
- les biens incorporels:
ceux qui ont un caractère juridique: la propriété intellectuelle, par exemple.
Les droits extra – patrimoniaux
Ce sont des droits inhérents à la personne humaine (naturels), dont on ne peut
pas la priver. Contrairement aux droits patrimoniaux, ils sont universels, propres à
l’humanité entière:
a) droit à l’intégrité physique: droit à la vie
b) droit à l’intégrité morale: droit au nom, droit à l’image, droit au respect
c) droit au respect de la vie privée

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d) droits fondamentaux: liberté de mouvement, de pensée, d’expression, de la
presse, de s’associer, de travailler, etc.
Les droits extra-partimoniaux sont inaliénables, insaisissables et
imprescriptibles et, à ce titre, tout atteinte à leur égard est passible de sanctions.
2.4.1 Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses:

a) Etre propriétaire d’une maison est un droit patrimonial. V F


b) Les droits patrimoniaux n’ont pas forcément un caractère concret. V F
c) Les droits extra-patrimoniaux ont la même caractéristique principale que les droits
patrimoniaux. V F
d) Aucun particulier n’est autorisé à ne pas respecter les droits extra-patrimoniaux d’un
autre particulier. V F

2.4.2 Répondez aux questions suivantes:


a) Qui est concerné par les droits patrimoniaux ?
b) Pourquoi dit-on que les droits extra-patrimoniaux sont des droits naturels ?
c) Que se passe-t-il si ces droits ne sont pas respectés ?

2.5 Lisez et traduisez le texte avec le dictionnaire:

Les droits personnels.


Ils constituent un lien de droit unissant deux personnes : ils supposent une
relation entre un créancier (qui peut exiger une prestation d’une personne) et un
débiteur (qui est tenu de fournir cette prestation) au titre d’un acte juridique qui définit
les droits et les obligations des deux personnes. On dit qu’il y a obligation juridique
(par opposition à l’obligation naturelle : voir les droits extra-patrimoniaux).
On peut classer les droits personnels:
Selon les sources:

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a) Obligations légales: le citoyen doit payer ses impôts
b) Obligations contractuelles: un contrat de travail, commercial, de bail
détermine la nature des relations entre les deux personnes (physiques ou morales)
c) Obligations quasi-contractuelles: engagements qui se forment sans
qu’intervienne aucune convention et qui peuvent être formés involontairement ou naître
d’un fait personnel.
d) Obligations délictuelles: une personne n’ayant pas respecté la loi de façon
délibérée se doit d’accepter la sanction de la société (par le biais de la justice).
e) Obligations quasi-délictuelles: une personne n’ayant pas respecté la loi de
façon involontaire se doit de réparer sa faute.
Selon l’objet:
a) Obligation de faire: rémunérer un salarié, livrer une commande
b) Obligation de ne pas faire: exiger, par exemple, d’un expert comptable quittant
une entreprise de respecter les règles de confidentialité par rapport aux comptes de
celle-ci, donc de ne pas divulguer d’informations les concernant.
c) Obligation de donner: le vendeur doit remettre son bien à l’acheteur.
d) Obligation de résultat: le débiteur s´engage à fournir un résultat déterminé.
e) Obligation de moyens: le débiteur s´engage à mettre certains moyens en
oeuvre pour parvenir à un résultat.
Le droit international comprend les mêmes aspects et les mêmes divisions que le
droit national. C’est son domaine de validité qui est différent.

2.5.1 Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses:

a) Il y a droits personnels lorsque deux personnes ont entre elles un lien juridique.V F
b) Les obligations légales lient deux personnes. V F
c) L’objet définit le contenu de la relations entre deux personnes. V F

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2.5.2 Répondez aux questions suivantes:

a) Pourquoi parle-t-on de droits personnels ?


b)Quelle est la différence entre obligation contractuelle et obligation
quasi-contractuelle ?
c) Quelle est la différence entre l’obligation de résultats et l’obligation de moyens ?

2.6 Trouvez le terme technique correspondant aux définitions suivantes


a) Les droits qui concernent la société dans son ensemble: ..............................
b) Les droits reconnus à un groupe clairement identifié de la société: ................
c) La justice est indépendante du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif:.........
d) Un droit accordé à quelqu’un qui a produit « un ouvrage de l’esprit»:.............
e) Les droits que détient toute personne dès sa naissance et jusqu’à sa mort: ......
f) Le fait de posséder des terres : ..........................................................................

2.7 Trouvez le terme correspondant aux dénominations suivantes:

a) Un être humain, un citoyen


b) Un groupement de personnes ou de biens doté de la personnalité juridique
c) Une personne qui est en droit, en vertu d’un acte juridique, d’obtenir quelque chose
de quelqu’un
d) Une personne qui a le devoir, en vertu d’un acte juridique, de fournir quelque chose
à quelqu’un

2.8 Reliez:

1) L’obligation légale
2) L’obligation contractuelle

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3) L’obligation quasi-contractuelle
4) L’obligation délictuelle
5) L’obligation quasi-délictuelle
6) L’obligation de faire
7) L’obligation de ne pas faire
8) L’obligation de donner
9) L’obligation de résultat
10) L’obligation de moyens

a) Une personne qui n’a pas prémédité de faire tomber un arbre de son jardin sur la
voiture de son voisin garée dans la rue.
b) Le mandataire d’un contrat doit tout faire pour l’exécuter.
c) L’exécution d’une obligation est incontournable.
d) Un employeur doit rémunérer ses employés.
e) Une personne rembourse une somme d’argent indûment versée.
f) Une entreprise de livraison doit livrer la marchandise à son destinataire.
g) Le fabricant doit respecter les termes du contrat.
h) Le citoyen qui vient d’avoir un enfant doit le déclarer.
i) Une personne auteur d’un délit accepte la sanction correspondante.
j) Un médecin est tenu au secret professionnel.

2.9 Lisez les trois définitions suivantes:

1) Ne peut être ni retirée définitivement, ni suspendue à titre temporaire pendant la


durée de vie de la personne.
2) Ne peut être transmis à titre gratuit ou moyennant finance.
3) Ne peut être retiré par quelque autorité que ce soit.

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Laquelle correspond à
a) Inaliénable ?
b) Insaisissable ?
c) Imprescriptible ?
CHAPITRE 3
LE DROIT COMMUNAUTAIRE

3.1 Retenez les mots et les expressions suivants:


accord (m) - соглашение, договор
jurisprudence (f) - юриспруденция; судебная практика
institution (f) - учреждение, институт, основание
organe (m) exécutif - исполнительные орган
censurer – цензуровать, критиковать
pouvoir (m) législatif – законодательная власть

3.2 Lisez et traduisez le texte avec le dictionnaire:

Le droit européen a la primauté sur le droit national des pays membres qui
doivent s’y soumettre. Si la constitution d’un pays membre ne permet pas l’application
d’un traité, la constitution doit être modifiée de façon à pouvoir le mettre en oeuvre.
Les sources du droit communautaire
Elles sont les suivantes :
1) les traités (droit originaire)
2) les actes adoptés par les institutions sur la base des traités (droit dérivé)
3) les accords conclus avec des Etats tiers ou des organisations internationales
4) la jurisprudence de la Cour européenne de Justice
5) les principes de base du droit communautaire (proportionnalité, non
discrimination, liberté d’expression).

17
Les institutions européennes
Le Conseil européen
Il se réunit deux fois par an et en cas de crise grave, et rassemble les chefs d’Etat
et de gouvernement des pays membres ainsi que le président de la Commission
européenne.Il décide des grandes orientations de la construction européenne.
Le Conseil des ministres de l'Union européenne
Il est, avec le Parlement, l’organe exécutif de l’Union européenne. Il est composé
des ministres des Etats membres mandatés par leur gouvernement. Chaque
gouvernement assure à tour de rôle une présidence tournante de six mois.
La Commission européenne
Elle comprend un commissaire par pays membre et est chargée de proposer, de
préparer et d’appliquer les décisions prises par le Conseil des ministres et le Parlement
européen. Elle veille à la mise en oeuvre, par les Etats, des décisions prises dans le
cadre des institutions européennes. Après que les commissaires ont été choisis par les
Etats, le Parlement investit la Commission et possède un droit de regard sur ses
activités et peut aussi la censurer. Elle défend l’intérêt général communautaire et est la
gardienne des traités.
Le Parlement européen
Il est composé de 626 membres élus pour 5 ans par chaque Etat au suffrage
universel. Il partage avec le Conseil des ministres le pouvoir législatif.
La Cour de Justice
Elle assure le respect des traités, des règlements, des directives et des décisions.
Elle a également pour charge de veiller à la conformité des procédures décisionnelles
aux traités. Elle est chargée de leur interprétation (fonction de consultation pour les
autres institutions européennes) et peut être saisie par des tribunaux nationaux (pour
consultation sur l’interprétation du droit communautaire) ou par des personnes
physiques et morales de l’Union (fonction de recours). Elle statue également sur les
éventuels litiges entre institutions européennes.

18
Les organes consultatifs
Les deux plus importants sont le Comité économique et social et le Comité des
régions.
Les types de documents à caractère législatif. Ils sont au nombre de 4 :
Le règlement
Il s’impose automatiquement et systématiquement aux Etats dans leur ensemble
qui ont l’injonction de l’appliquer sous peine de sanctions financières (amendes).
La directive
Certaines directives sont directement applicables. La plupart imposent des
dispositions aux Etats mais leur laisse le choix des moyens de les introduire et des
modalités de leur mise en oeuvre - leur transposition - aux gouvernements nationaux.
La non-transposition des directives est passible de sanctions financières (amendes).
La décision
Elle a un caractère contraignant mais pas forcément la portée générale qui
caractérise le règlement. Elle peut concerner un Etat, un groupe d’Etats, un groupe de la
société, etc.
L’avis ou la recommandation n’ont pas de caractère contraignant.
Les procédures de décisions au Conseil des ministres
La procédure de consultation du Parlement ou des comités
Elle n’a pas un caractère contraignant. Le Conseil des ministres n’est pas tenu de
prendre en compte l’avis formulé.
La procédure d’avis conforme
Le Conseil des ministres doit demander l’avis du Parlement qui accepte ou
rejette la proposition. Il ne peut pas l’amender.
La procédure de cooptation
Elle amène le Conseil des ministres à demander au Parlement et au Comité
économique et social un avis dont il est autorisé à ne pas tenir compte à condition qu’il
vote sa propre proposition à l’unanimité.

19
La procédure de co-décision
Elle doit être une position commune adoptée par le Conseil des ministres et le
Parlement. Si le comité de conciliation (qui comprend des représentants du Conseil des
ministres et du Parlement) ne parvient pas à une position commune, la proposition du
Conseil est définitivement écartée.
Les modes de scrutin au Conseil des ministres
Au Conseil des ministres, le mode de scrutin peut être :
1) à l’unanimité
2) à la majorité qualifiée (chaque pays a un nombre de voix proportionnel à sa
population et son poids économique)
3) à la majorité simple

3.2.1 Répondez aux questions suivantes:

a) Qu’est-ce qui caractérise le rapport entre le droit national et le droit communautaire ?


b) Dans quel cas la constitution d’un pays membre doit-elle être modifiée ?
c) Quels sont les textes de base du droit communautaire en dehors des traités ?
d) En quoi les actes adoptés par les institutions européennes sont-ils du droit dérivé ?
e)Qu’est-ce qui fonde les relations de l’Union européenne dans la sphère
internationale ?
f) Quelles sont les sources du droit communautaire en dehors des textes législatifs ?

3.2.2 Vrai ou faux ?

a) Le Conseil européen est l’organe exécutif de l’Union européenne. V F


b)Le Conseil des ministres exécute les décisions prises par le Parlement européen.
V F
c) La Commission européenne a une fonction d’initiative, d’exécution, de contrôle

20
V F
d) Le Parlement européen est doté du pouvoir législatif. V F
e) La Cour de justice a une fonction de contrôle, d’interprétation, de tribunal. V F

3.2.3 De quel type de document s’agit-il ?

a) Il n’a aucun caractère contraignant.


b) Il ne concerne pas forcément l’ensemble des acteurs européens.
c) Il fixe un objectif obligatoire pour les Etats.
d) Il a un caractère contraignant pour l’ensemble des acteurs européens.

3.2.4 Complétez:

Une décision du Conseil des ministres peut être prise


a) en collaboration entre le Conseil des ministres et le Parlement. C’est ...
b) après avoir demandé l’avis des différents comités ou du Parlement. C’est …
c) en consultant Parlement et Conseil économique et social. Si l’avis n’est pas pris en
compte, le Conseil des ministres doit adopter son propre texte à l’unanimité. C’est …
d) en consultant le Parlement qui n’est pas habilité à modifier le texte. C’est …

3.3 Trouvez les expressions équivalentes dans le document:

a) La mise en oeuvre d’un traité: ………………………………………….


b) Signer un accord: …………………………………………………….....
c) Une instance exécutive: ………………………………………………….
d) La concrétisation des décisions:………………………………………….
e) Etre habilité à vérifier des activités:……………………………………….
f) Garantir le respect des activités:……………………………………………

21
g) Habilitation à arbitrer un litige:…………………………………………….

3.4 Expliquez les expressions suivantes:


a) Statuer sur des litiges
b) L’injonction d’appliquer
c) La transposition dans le droit national
d) Etre passible de sanctions
e) Avoir un caractère contraignant
f) Etre tenu de faire quelque chose
g) Rejeter une proposition

3.5 Reliez.

1) censurer
2) investir
3) être saisi(e) par …
4) proportionnel à ………..
5) amender
6) une position commune

a) accorder solennellement un pouvoir


b) modifier
c) un point de vue identique
d) qui est fonction de …..
e) retirer sa confiance
f) porter l’affaire devant …..

22
3.6 Observez ces phrases (qui relèvent de la langue courante) et trouvez leur
équivalent en langue administrative/juridique dans le document.

a) Les lois européennes sont au-dessus des lois nationales.……………………..


b) le Parlement contrôle les activités de la Commission.………………………..
c) Si les Etats membres n’appliquent pas les règlements, ils peuvent être sanctionnés.
……………………………………………………………………….
d) Les Etats peuvent appliquer une directive comme ils le veulent.………………
e) Le nombre de voix de chaque pays dépend de sa population et de son poids
économique. .………………………………………………………………………

CHAPITRE 4
LE DROIT PENAL.

4.1 Retenez les mots et les expressions suivants:

sanction (f) – санкция, одобрение


judiciaire – судебный
infraction (f) – нарушение (закона, приказа), правонарушение
tribunal (m) de police – полицейский суд
tribunal (m) correctionnel – исправительный суд, рассматривающий дела об
уголовных преступлениях
cour (f) d’assises – суд присяжных
tribunal (m) de grande instance – суд высшей инстанции
conseil (m) des prud’hommes – «совет сведущих людей», третейский суд,
арбитражная комиссия
tribunal (m) pour enfants – суд по делам несовершеннолетних

23
cour (f) d’appel – апелляционный суд
cour (f) de cassation – кассационный суд
tribunal (m) administratif – административный суд
conseil (m) d’Etat – государственный совет
juge (m) судья
procureur (m) - прокурор
avocat (m) général – генеральный адвокат

4.2 Lisez et traduisez le texte avec le dictionnaire:

Le droit pénal sert de cadre à la justice. Il permet, par l’intermédiaire des


institutions judiciaires, d’exiger le respect de la loi, de régler des litiges, d’établir si
telle personne physique ou morale a enfreint la loi, et de prononcer, s’il y a lieu, des
sanctions.
Le droit pénal sous-tend l’exercice de la justice par le biais de tribunaux
spécialisés et hiérarchisés. Ceux-ci ont un domaine géographique de compétence défini.
Les attributions des différentes juridictions constituent le système judiciaire,
indépendant aussi bien du pouvoir législatif que du pouvoir exécutif.
La justice distingue les juridictions judiciaires et les juridictions administratives.
Les juridictions judiciaires
Elles sanctionnent des manquements à la loi et elles règlent des litiges. On
distingue :
Les juridictions pénales
Elles ont pour tâche de juger les personnes ayant commis une infraction ou étant
soupçonnées d’en avoir commis. Elles ont une fonction répressive. Elles comprennent :
a) Le tribunal de police
Il est compétent pour les contraventions.
b) Le tribunal correctionnel

24
Il statue sur les délits passibles d’un emprisonnement de 10 ans au maximum
ainsi que d’autres peines (amendes, travail d’intérêt général, etc.)
c) La cour d’assises
Elle a pour fonction de juger les crimes.

Les juridictions civiles


Elles n’infligent pas de peines. Elles tranchent des litiges. On distingue :
a) Le tribunal de grande instance
Il est compétent pour les litiges de plus de 10 000 euros, les divorces, l’autorité
parentale, les affaires de succession, etc.
b) Le tribunal d’instance
Il juge les litiges de moins de 10 000 euros, les litiges de crédit à la
consommation ou concernant l’état civil.
Les juridictions spécialisées
Elles instruisent des affaires concernant des litiges ou des délits spécifiques.
Citons entre autres :
a) Le conseil des prud’hommes
Il règle les litiges entre salariés et employeurs en ce qui concerne les contrats de
travail.
b) Le tribunal de commerce
Il instruit les litiges entre commerçants et sociétés commerciales.
A noter: Conseil des prud’hommes et tribunal de commerce sont des juridictions
civiles.
c) Le tribunal pour enfants
Il traite des contraventions et des délits commis par les mineurs de moins de dix-
huit ans et des crimes commis par les mineurs âgés de moins de seize ans lors des faits.
d) La cour d’assise pour mineurs
Elle juge les crimes de mineurs âgés de plus de 16 ans.

25
La cour d’appel
Elle a pour fonction de rejuger des litiges dont les solutions ou sanctions arrêtées
par les tribunaux de première instance ne satisfont pas l’une des parties.
La cour de cassation
Il en existe une seule en France dont le siège est à Paris. Elle ne juge pas à
nouveau. Elle vérifie la conformité de la procédure aux règlementations en vigueur.
Les juridictions administratives.
Le tribunal administratif
Il instruit les litiges entre les personnes physiques ou morales et les pouvoirs
publics (Etat, région, département, commune).
La cour administrative d’appel
Elle réexamine un jugement rendu par un tribunal administratif et dont l’une des
parties n’est pas satisfaite. On dit que cette partie fait appel.
Le conseil d’Etat
C’est une institution qui vérifie que les cours administratives d'appel ont
correctement appliqué la loi. Il statue directement sur certaines affaires.

Les acteurs de la justice


Les juges (magistrats du siège).
Ils rendent des décisions de justice conformément au droit et au nom du peuple
français.
Les procureurs, les avocats généraux, les substituts (magistrats du parquet). Ils
représentent le « ministère public » et défendent les intêrêts de la société.
Les juges non professionnels
Ce sont des citoyens élus (conseils des Prud’hommes, tribunaux de commerce)
ou tirés au sort (jurés de cours d’assises).
Le juge de proximité

26
Il intervient aussi bien dans le cadre de la justice civile que de la justice pénale et
traite les affaires de moindre importance. Sa mission est de faciliter et accélérer le
fonctionnement de la justice.

La conciliation
La procédure judiciaire peut parfois être évitée par le recours à :
Des conciliateurs de justice. Ils tentent de trouver un accord à l’amiable entre les
acteurs du litige.
Des médiateurs judiciaires. Ils tentent de favoriser la recherche d’une solution
équitable entre les deux parties.
Le médiateur de la République. Il tente de trouver des solutions aux litiges entre
particuliers et Etat.

4.2.1 Répondez aux questions

a) En quoi le droit pénal sert-il de cadre à la justice ?


b) En quoi le droit pénal sous-tend-il l'exercice de la justice ?
c) Quelles sont les caractéristiques des institutions judiciaires ?
d) Où les différents tribunaux sont-ils compétents ?

4.2.2 Dites de quelle institution judiciaire il s'agit.

a) Les juridictions qui cherchent des solutions aux conflits et punissent les citoyens ne
respectant pas la loi.
b) Les juridictions chargées uniquement de résoudre des conflits.
c) Les juridictions qui sont compétentes pour un domaine déterminé.
d) Les juridictions chargées d'examiner les conflits entre les citoyens, les groupements
de personnes ou de biens et la force publique à ses différents niveaux.

27
4.2.3 Devant quel tribunal seront jugées les affaires suivantes:

a) Un employé d'une entreprise considère que son patron ne respecte pas les termes de
son contrat.
b) Monsieur Trabersier a commis une infraction au volant.
c) La famille Labarre est susceptible d'une amende de 6 à 8 000 euros.
d) Pour Monsieur Savrin, qui ne reconnaît pas les faits pour lesquels il a été condamné,
c'est un seul et dernier recours.
e) Madame Malaval n'est pas satisfaite du jugement rendu en première instance dans
son litige avec la mairie de sa ville.
f) Monsieur Farère est accusé d'un meurtre avec préméditation.
g) C'est le dernier recours de Lionel Laville dans son litige avec la Sécurité sociale.
h) Monsieur Ribaud, chef d'entreprise, ne parvient pas à être rémunéré pour la
marchandise qu'il a livrée il y a six mois à une autre entreprise.
i) Gildas, 16 ans, est accusé de violences sexuelles suivies de meurtre.
j) Monsieur Sorbet est passible d'une peine de 5 ans de prison.
k)L'entreprise DAMONTES SA connaît un litige avec l'inspection départementale du
travail.
l) Deux enfants de 11 et 13 ans ont cambriolé la maison de Madame Delbut.
m) Jean-Pierre Le Garrec n'est pas satisfait du jugement dont il a fait l'objet en Cour
d'assises.
n) Monsieur et Madame Darlan sont en instance de divorce.

4.3 Citez:

a) deux juridictions où la décision de justice n'est pas prise par des professionnels de la
justice

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b) deux institutions qui sont des recours ultimes lorsqu'on n'accepte pas le verdict dont
on a fait l'objet
c) deux institutions auxquelles on peut avoir recours si l'on n'est pas satisfait du
jugement rendu en première instance
d) deux juridictions qui jugent des crimes
e) trois juridictions ayant une fonction répressive d'assises
4.4 Qui sont-ils ?

a) Leur rôle est d'assister les magistrats professionnels afin de rendre la justice plus
rapide et efficace.
b) Ils sont désignés par le vote de l'ensemble des employeurs d'une part, de l'ensemble
des employés d'autre part.
c) Ils ont pour fonction de favoriser le rapprochement des deux parties adverses.
d) Ce sont des fonctionnaires qui décident de l'issue d'un procès.
e) La décision de justice leur appartient dans une Cour d'assises.
f) Il a pour tâche de proposer des moyens de régler un litige entre un particulier et les
pouvoirs publics.
g) Dans un procès, ils ont pour tâche de veiller aux intérêts de la société dans son
ensemble.
h) Ils tentent de résoudre un conflit sans passer devant la justice.

CHAPITRE 5
LE DROIT NEGOCIE

5.1 Retenez les mots et les expressions suivants:

négociation (f) - переговоры


salarié (m) - наемный работник, рабочий

29
employeur (m), -se (f) – наниматель, работодатель
convention (f) – соглашение, договор, конвенция
obligatoire – обязательный

5.2 Lisez et traduisez le texte avec le dictionnaire:


Le droit négocié suppose que la règle est le résultat mutuellement accepté d’un
accord négocié entre les parties intéressées. Le droit négocié nécessite un cadre
réglementaire qui définit le lieu, l’étendue, les règles et les acteurs de la négociation.
Le droit négocié peut intervenir :
sur le plan général:
Le cadre défini par l’Etat (but à atteindre) qui impose le principe de la
négociation pour définir les moyens et les modalités visant à atteindre le but imposé.
sur le plan sectoriel:
La règle est l’aboutissement d’une négociation des deux parties dans un domaine
d’activité spécifique et/ou dans le cadre d’une structure d’activités (société, entreprise,
association) spécifique.
dans des cas concrets individuels ou collectifs:
Un arrangement à l’amiable qui évite une procédure considérée comme
désavantageuse : par exemple, départ négocié d’un salarié ou d’un groupe de salariés,
dans des conditions définies par l’accord, préféré à un licenciement.
La négociation collective peut aboutir à :
un accord collectif
Il est conclu entre employeurs et syndicats de salariés représentatifs sur un
domaine défini des conditions de travail : chômage, formation, régime de congés, etc.
une convention collective
Elle est conclue entre employeurs et syndicats de salariés représentatifs sur
l’ensemble des conditions de travail de l’ensemble des salariés relevant de son champ
d’application.

30
Les différents types d’accords négociés
Il faut distinguer :
Les accords d’entreprise:
La loi Auroux (1982) impose, dans les entreprises de plus de 10 salariés où
fonctionnent une ou plusieurs organisations syndicales, que soient annuellement
négociés les salaires, la durée du travail, l’organisation du temps de travail.
Les accords professionnels et interprofessionnels:
Ils sont négociés au plan national avec les organisations représentatives et
s’appliquent à l’ensemble des salariés au plan national.
Les conventions collectives ordinaires:
Elles concernent l’ensemble des conditions de travail pour une branche
(groupement de production qui fabrique la même catégorie de produits ou propose la
même catégorie de services). Celles-ci ne sont obligatoirement applicables que dans les
entreprises de la branche dont les chefs d’entreprise ont personnellement signé la
convention. Une convention collective doit accorder aux salariés des conditions de
travail plus favorables que les seules dispositions émanant du code du travail.
Les conventions collectives étendues:
Elles formalisent les rapports employeurs/salariés d’une branche au niveau
national. Elles sont élaborées au plan national par les organisations représentatives des
chefs d’entreprise et des salariés. Elles concernent les salaires, les conditions de travail,
la formation, le règlement des conflits collectifs. Le ministre de l’Emploi peut, sur avis
favorable de la Commission nationale des conventions collectives, étendre le champ
d’application de la convention.
A noter:
Certaines négociations collectives sont obligatoires :
a) au niveau de l’entreprise et annuellement :
salaires, durée du travail, organisation du temps de travail
b) au niveau de la branche et tous les 5 ans :

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classifications et formation professionnelle
Les conventions et accords collectifs doivent :
a)être écrits
b)faire l’objet d’un dépôt auprès de la Direction départementale du travail et de
l’emploi
c) faire l’objet d’un dépôt auprès des Conseils des prud’hommes
d) être communiqués aux représentants du personnel, au comité d’entreprise et aux
délégués syndicaux
e) être librement consultables par l’ensemble des salariés

5.2.1 Répondez aux questions:

a) Quel est le principe du droit négocié ?


b)Quel est le rôle du cadre réglementaire défini pour la mise en oeuvre du droit
négocié ?
c) Qui définit le cadre d’un accord négocié ?
d) Quelle est la différence entre un accord collectif et une négociation collective ?
e) Quel est le cadre juridique des accords d’entreprise ?

5.2.2 Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses

a) Les accords professionnels et interprofessionnels se négocient avec les représentants


nationaux des organisations de salariés et de chefs d’entreprise.
OUI NON
b) Une convention collective doit définir des conditions de travail au moins aussi
favorables que celles qui sont stipulées dans le Code du travail.
OUI NON

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c) Certaines négociations collectives doivent être annuelles, d’autres doivent avoir lieu
tous les 5 ans.
OUI NON
d) Les textes négociés et adoptés doivent être communiqués aux représentants de l’Etat.
Par contre, la diffusion de ces documents auprès des salariés est laissée à la discrétion
du chef d’entreprise.
OUI NON
5.3 Reliez:
1) Un accord collectif
2) Une convention collective
3) Un accord d’entreprise
4) Un accord professionnel et interprofessionnel
5) Une convention collective ordinaire
6) Une convention collective étendue
a) accord annuel dans l’entreprise concernant les rémunérations, le temps de travail, la
répartition du temps de travail.
b) accord négocié globalement au plan national.
c) accord sur l’ensemble des conditions de travail d’une branche concernant les
entreprises signataires.
d) accord conclu entre employeur et syndicats de salariés sur certains aspects des
conditions de travail.
e) accord sur l’ensemble des conditions de travail d’une branche concernant toutes les
entreprises.
f) accord conclu entre employeur et syndicats de salariés sur l’ensemble des conditions
de travail.

5.4 De qui s’agit-il ?

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a) Les parties intéressées
b) Les bénéficiaires d’un contrat de travail
c) Les personnes qui donnent du travail
d) Ceux qui représentent leurs collègues auprès de la direction
e) Les personnes qui sont à la tête d’une entreprise
f) Les organisations qui regroupent les chefs d’entreprise et celles qui regroupent les
salariés

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