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(Module 5)
Collectivités urbains
industriel
Industries s
hospital
Hôpitaux, …
ier
Exploitations agricole
agricoles s
D.T.Q.D.
1
Les grandes catégories de déchets.
(D.T.Q.D. : déchets toxiques en quantité dispersée)
2
- les déchets dangereux ou toxiques : bains de traitement de surface, les sels
de trempes arséniés…
- les déchets toxiques en quantité dispersée d’origine industrielle : laques de
vernis, peintures, colorants, déchets de laboratoires…
3
II.5.3 Déchets des ateliers
Solvants, acides, bases, peintures, bains photographiques…
DIS
Déchets non-assimilables aux ordures ménagères et qui, par leur caractère
toxique ou dangereux, demandent une filière d'élimination spécifique.
Déchet ultime
un déchet résultant ou non du traitement d'un déchet, qui n'est pas susceptible
d'être traité dans les conditions techniques et économiques du moment
notamment par extraction de la part valorisable ou par réduction de son
caractère polluant ou dangereux".
Collecte
Opération consistant en l'enlèvement des déchets chez le producteur ou aux
points de regroupement.
Station de transit
La plate-forme de regroupement a pour but de permettre, à partir de lots de
déchets de petites tailles ou de faibles densités issus de la collecte, de constituer
des lots plus importants pour, notamment, en optimiser le transport.
Déchetterie
Espace aménagé, clos, gardienné, où les particuliers, artisans et commerçants
déposent leurs déchets encombrants, mais aussi bouteilles en verre, papiers-
cartons, huiles de vidange usagées, déchets verts (tailles de haie, tonte, etc.),
gravats…
Dépôt sauvage
"Dépôt clandestin de déchets ".
Décharge contrôlée
Cette dénomination est maintenant remplacée par "centre de stockage".
Elimination
Ensemble des opérations de collecte, transport, traitement et stockage des
déchets.
Traitement
Ensemble d'opérations effectuées sur les déchets en vue de réduire leur nocivité
éventuelle, de faciliter leur manipulation ou leur transport, de les valoriser.
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Récupération
Opération qui permet de sortir un déchet de sa filière traditionnelle d'élimination
et de le préparer en vue d'une valorisation.
Valorisation
Qualifie tout traitement des déchets qui permet de leur trouver une utilisation
ayant une valeur économique positive. valorisation de matière : réemploi,
réutilisation, recyclage, régénération. valorisation énergétique : incinération avec
production d'électricité ou de vapeur.
Recyclage
Réintroduction d'un matériau récupéré dans le cycle de production dont il est
issu, en remplacement total ou partiel d'une matière première vierge.
Réutilisation
Utilisation d'un matériau récupéré pour un usage différent de son premier
emploi, ou introduction de ce matériau dans un autre cycle de production que
celui dont il est issu.
Régénération
Procédé physique ou chimique qui redonne à un déchet les caractéristiques
permettant de l'utiliser en remplacement d'une matière première vierge.
Site pollué
Appellation utilisée pour désigner un site (industriel ou non) qui, du fait de dépôts
de matières polluantes ou de l'imprégnation du sol par des matières polluantes, a
des conséquences sur l'environnement ou la santé des populations.
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- mode le plus retenu pour la gestion des déchets ménagers et assimilés (DMA),
organiques et inorganiques, en très importants tonnages. OMS (1988), plus de
90 % DMA dans le monde éliminés par cette technique, efficace et peu
coûteuse.
- choix du site de décharge fonction contraintes géologiques,
hydrogéologiques, écologiques, socio-économiques.
- Pays en développement : abondance décharges non contrôlées>>nuisances
pour l’environnement (odeurs, objets volants, poussières, auto-incinération,
fumées asphyxiantes, prolifération de rongeurs, mouches/insectes/vecteurs
de maladies, dégradation de la qualité des eaux et des sols) et pour la santé
des populations avoisinantes.
b- Classe II :
sites semi-perméables (terrains sablo-argileux, gréseux,...)>> déchets ménagers,
déchets industriels et hospitaliers assimilables aux ordures ménagères.
c- Classe III :
sites perméables>>déchets ménagers et déchets inertes qui ne subissent
aucune modification physique, chimique ou biologique.
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IV.1.2 Différents modes de mise en décharge
b- Décharges contrôlées
cinq grandes familles de mise en décharge
∗ Décharge aérobie
lors de la collecte, triage des fermentescibles des matériaux inertes.
Inconvénients : fermentation thermophile et formation des lixiviats
∗ Décharge en balles
comprimer les déchets > densité 0.9 > mettre en balles ligaturées de 1 à 5 m3 >
stockage en couches successives. lixiviats en grande quantité, à faible charge
polluante.
a- évolution aérobie
décomposition rapide qui utilise l’oxygène présent dans les déchets.
(C15 H21 O9 N)n + 15n O2 15nCO2 + nH3 + 9n H2 O
b- évolution anaérobie
7
Après l’aérobie, micro-organismes anaérobies vont prendre le relais >>
formation de CO2 et de CH4 . facteurs : nature des déchets, humidité,
température. 5 phases :
∗ Phase de latence
augmentation de l’humidité, remplissage vides, tassement alvéoles.
∗ Phase de transition
début de production des lixiviats + acides gras volatils (AGV). La phase anaérobie
commence à devenir de plus en plus dominante par rapport à la phase aérobie :
les nitrates ou les sulfates deviennent accepteurs finaux d’électron au lieu de
l’oxygène. Lors de cette étape les complexes organiques subissent une hydrolyse
aérobie ou anaérobie donnant à la fin des sucres simples, des acides gras et des
acides aminés.
∗ Phase d’acidogénèse
production des AGV pouvant constituer 95% du carbone organique total. Pendant
cette phase d’autres bactéries prennent les produits d’hydrolyse et les
transforment soit directement en acide acétique et acétate avec formation de
gaz carbonique et d’hydrogène, soit en alcool et acides simples de la série
grasse. Les lixiviats produits sont acides.
∗ Phase d’acétogénèse
C’est une phase très importante dans la dégradation de la matière
organique contenue dans les déchets car l’accumulation des acides gras
volatils et des acides produits lors l’acidogènèse pourrait inhiber la
phase suivante.
MATIERE ORGANIQUE COMPLEXE
COMPOSES SOLUBILISES
CH4, CO2
8
Mécanisme de digestion anaérobie
∗ Phase de méthanogénèse
Elle est aussi assurée par des micro-organismes strictement anaérobies. Les
acides gras volatils, L’acide acétique et le méthanol sont transformés en gaz
carbonique (35 à 50 %), méthane (45 à 60 %) et en grosses molécules
stabilisées (acides humiques). Cette étape est caractérisée par l’élévation du pH
qui tend vers la neutralité, la diminution de la charge organique des lixiviats, la
complexation et la précipitation des métaux lourds.
Les réactions chimiques qui se déroulent au cours de cette étape sont comme
suit :
a- Définition
Il est communément admis que les eaux météoriques, en prercolant à travers
une décharge, s’enrichissent en divers polluants avant de devenir des eaux
usées appelées lixiviats ou encore «percolats », «lessivats »,ou «jus de
décharge ». Cependant la lixiviation c’est la migration des substances solubles,
quant au lessivage, il désigne la migration des particules en suspension.
b- Genèse
Fonction de la caractérisation des déchets enfouis et de l’étude des interactions
entre l’eau et les déchets.
La solubilisation et la transformation des constituants chimiques à partir des
déchets sont les résultats de :
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- dégradés, par les micro-organismes anaérobies, en d’autres métabolites
intermédiaires constitués principalement par les acides gras volatils (A.G.V)
monocarboxyliques à courtes chaîne linéaire saturée (acides acétique,
propionique, butirique,…) et en métabolites finals gazeux (responsables de
l’émanation du biogaz dans les décharges : CO2, CH4, H2S) ou en solution (CO2,
H2S, NH4+ , S2- et sulfures métalliques).
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Pourcentage d’humidité des déchets solides urbains selon divers
auteurs
Auteurs %d’humidité
Tchobanoglous et al, 15 - 40
1977
Rovers et Farquhar, 20 -30
1973
Leckie et al, 1979 25
e- Volume du lixiviat
calcul par de deux démarches :
* Simulation au laboratoire sur des casiers ou lysimètres : effets du mode
d’exploitation (compactage, densité, …);
* Détermination du bilan hydrique de la décharge.
évaluation plus réaliste des lixiviats et son établissement délicat !
Et il rejette :
- Les eaux d’infiltration : I (dans le sous sol) ;
- Les lixiviats produits : E ;
- Les eaux de ruissellement : R2 (des eaux qui proviennent du site vers
l’extérieur) ;
- L’eau transpirée et évaporée : ETR (soit directement ou provenant
de l’évolution biologique suite à une élévation de la température tel que celle du
couvert végétal)
Le bilan hydrique s’écrit comme suit :
P + ED + R 1 = I + E + R 2 + ETR
11
Dans le cas où le cas décharge contrôlée, certains paramètres sont à négliger :
- le ruissellement R1 est faible;
- le ruissellement R2;
- l’infiltration est supposée nulle
L’équation s’écrira :
E = P + ED – ETR ±
∆ S
∆ s : variation du stock d’eau accumulée dans les déchets
La fraction organique :
* molécules de faible poids moléculaire (< 500) dont une partie est
fortement biodégradable (AGV) et l’autre plus ou moins biodégradable (acides
aminés volatiles, alcools, solvants, composés aliphatiques et aromatiques
(phénol, toluène) … ;
* molécules de poids moléculaire élevé (500 à 10.000) et qui sont très peu
biodégradables (acides fulviques,…)
la fraction minérale:
* sels minéraux : hydrogéno-carbonate, chlorures, sulfates, nitrates, azote
ammoniacal, sodium et potassium, calcium et magnésium, sulfure…
* métaux lourds dont certains sont complexés par des matières
organiques de haut poids moléculaire.
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SO4-- --- 55 – 456
Cl- 30 – 4350 70 – 2777
Ca++ --- 165 – 1150
Mg++ --- 12 – 480
K+ --- 20 – 650
Na+ --- 43 - 2500
Fe --- 0.09 - 380
Cu 0 -1100 0.01 – 0.15
Cr 0 –22.5 0.05 – 0.14
Zn 0 – 250 0.05 – 0.95
Pb 0 – 6.6 0.05 –0.22
Ni 0 – 1.7 0.05 – 0.16
As 0 – 40 ---
Cd --- 0.005 – 0.01
13
- 1400
Matière en trace
Arsenic 0.01
-1
Cadmium
0.0001 – 0.4
Chrome
0.02 – 1.5
Cobalt
0.005 – 1.5
Cuivre
0.005 - 10
Plomb
0.001 - 5
Mercure
0.00005 – 0.16
Nickel
0.015 - 13
Zinc
0.03 – 1000
14
- teneur élevée en métaux lourds (jusqu'à 2 g/l) ;
- COT/ DCO est proche de 0.3 ;
- Concentration importante en acide gras volatil (AGV), et faible teneur en
composé de haut poids moléculaire.
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de la nappe, des caractéristiques du terrain aquifère et nature des
contaminants.
EXEMPLE : Etats Unis, un panache de pollution d’environ 200 m de largeur à
une distance de 2 à 3 km d’une décharge et d’une vie 50 ans d’exploitation du
site.
1- Modes de traitement
deux catégories de traitement: les traitement biologiques aérobies ou
anaérobies et les traitements chimiques (oxydation, précipitation, adsorption sur
charbon actifs, coagulation – floculation, procédé membranaire).
Conditions d’application
Pour meilleurs rendements épuratoires, les lixiviats à traiter doivent :
- être en partie (au moins) biodégradable ;
- contenir en concentration suffisante des oligo-éléments (Fer, Ni, Zn, Ca, Mg,
…) ;
- contenir en concentration suffisante des nutriments principalement l’azote et le
phosphore (DCO / N /P<180/5/1) en cas de carence, il est nécessaire d’ajouter de
l’azote ou le phosphore ;
- ne pas contenir des substances toxiques ou inhibitrices qui peuvent être des
facteurs limitants au fonctionnement des microorganismes.
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- les lits bactériens et filtres biologique : c’est une technique appliquée surtout
en Grande Bretagne. Il présente des problèmes de colmatage suite à la
précipitation des hydroxydes métalliques.
Hypochlorite 8 g Ca (O Cl )2 /l 1500 48 %
♣ Précipitation chimique
La chaux est le réactif le plus utilise . C’est une méthode qui nécessite
l’utilisation d’une grande quantité du réactif (1 à 6 g/l voire jusqu'à 14 g/l). les
principaux résultats de ce traitement sont :
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- une très bonne élimination des métaux lourds (Fer, Zn ,Mn, Cu, Ni, Pb) sous
forme d’hydroxyde métallique,surtout pour le fer( 90 à 99% d’abattement) ;
- L’élimination convenable de la couleur, de la turbidité et de la matiére en
suspension (70 à 90 %d’abattement) ;
- une production importante de boues (jusqu'à 300 ml/l de lixiviat) ;
- une faible réduction de la DCO ;
- un dégagement de l’ammoniac.
Parfois, la précipitation chimique est considérée comme un pré-traitement, pur
éliminer les métaux lourds avant l’épuration biologique.
♣ Adsorption
Elle utilise généralement le charbon actif comme adsorbant. Cependant, vue
son prix qui est relativement cher et la charge organique des lixiviats qui est très
importante, le charbon actif est généralement réservé aux traitements de finition
conjointement à d’autres procédés . Par exemple, il permet la déduction de 50 à
70 % de la DCO pour les lixiviats ayant subit un traitement biologique au
préalable, contre 35 % pour les lixiviats bruts .
D’autres matériaux adsorbants ont donnée encourageants tel que les
cendres, les zéolithes, la vermiculite, l’illite, la kaoolinite et l’alumine activée
ainsi que les mâchefers d’incinération d’ordures ménagères .
♣ Coagulation – floculation
Les réactifs les plus utilisés sont soit minéraux (sulfates d’alumines ou alun,
les sulfates ferreux, le chlorure ferrique et le chlorosulfate ferrique), soit
organiques (polyméres organiques) . Cette technique permet l’élimination des
matières en suspension colloïdales, décoloration du lixiviat et la production des
boues.
Le traitement par coagulation floculation donne de bon rendement quand le
DBO5/DCO est faible, c’est à dire pour les lixiviats stabilisés ou déjà traité par
voie biologique. Pour les lixiviats jeunes, les résultats sont assez faibles .
♣ L’osmose inverse
C’est un procédé de traitement membranaire. Le recourt à l’osmose inverse
est probablement lié d’une part à ses excellentes performances dans le
dessalement et surtout de l’épuration des eaux usées industrielles, et d’autres
part au fait que les traitements biologiques ou physico-chimiques ne permettent
qu’une élimination partielle de la pollution carbonée (20 à 50% maximum) pour
les lixiviats intermédiaires ou stabilisés . L’osmose est considérée comme un
traitement de finition . Les principaux résultats de l’osmose inverse sont la
réduction de la matière organique, des total des sels dissous et des métaux
lourds.
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Précipitation M à A- B A-B M
chimique
Adsorption sur M à A- B A-B à B B
charbon actif
Coagulation- M à A- B A-B à B B
floculation
Osmose inverse A-B B B
Réaction globale :
(C15H21O9N)n+15nO2→15nCO2+nNH3+9nH2O+∆H
L’aérobiose permet de :
• limiter la pollution par évaporation de l'eau produite,
• dissoudre l'ammoniac dans l'humidité résiduelle de la décharge, avec
transformation de N organique en nitrates,
• reste des gaz : vapeur d’eau + CO2>solubilisation des métaux lourds.
- Fermentation anaérobie : fonction du tassement et compactage des
déchets. Agents = bactéries hydrolysantes, acidogènes, momoacétogènes et
méthanogènes. Nourriture = protides, lipides et glucides de la mt org.
Résultat = CO2 (30%) et CH4 (70%).
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Composés halogénés < 300 ppm
totaux
Hydrocarbures < 0,2 % Odorant
Azote ammoniacal < 20 ppm Odorant
Eau Saturation : Corrosif
4 % volume à 30°C
1,3 % volume à 15°C
Objectifs de gestion :
- réduction des nuisances olfactives,
- limitation de l'effet de serre,
- risques d'incendies et d'explosions,
- réduction des coûts d'exploitation.
Mesures de gestion :
- barrières de gaz,
- systèmes de récupération et d'abstraction des gaz.
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IV.2 Le compostage
IV.2.1 Introduction
- compostage = processus de dégradation aérobie thermophile de déchets
organiques divers, par de nombreuses populations de micro-organismes,
aboutissant à un produit stabilisé, pasteurisé et riche en substances
humiques : le compost fabriqué sous l’effet d’un échauffement naturel (60°C
et plus), pendant une durée d’au moins 5 jours…
21
Réacteurs de ventilation verticaux et d’autres horizontaux. L’objectif de tous ces
systèmes est de créer des conditions favorables pour le processus et pour le
métabolisme microbien. Les systèmes fermés mieux que systèmes ouverts >>
amélioration du processus et du produit final. Les réacteurs horizontaux les
meilleurs pour le contrôle du compostage, un bon contrôle du processus des
odeurs et la pollution environnementale.
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Evolution temporelle du rapport C/N
Rapport C/N
IV.2.3.3 Humidité
- Fonction part organique du substrat, ses caractéristiques physiques
(structure, rétention d’eau,…)… Augmentation : réactions biochimiques
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d’oxydation (1glucose>>6 H2O). Diminution : action conjuguée de montée de
T°C + aération forcée (évaporation). Optimum de 50 à 60%, anaérobiose à
partir de 65 à 70%. Fonction du type de déchet, sa richesse organique, la
taille de ses particules, ….
- Sous climat chaud, il faut : arrosages du compost, ombrage, brise vent…
- Ses effets portent sur structure des matériaux, leur température et
biodégradation.
IV.2.3.4 Température
- Les effets thermiques sur le compostage : hygiénisation, stabilisation,
destruction des pathogènes, évaporation de l’eau, …
Temps de destruction des pathogènes à T = 60°C.
Micro-organismes T en mn à 60°C
Adénovirus 0.15
Œufs d’Ascaris 1.30
Poliovirus 1.50
Staphylocoques 3.30
salmonelles 7.50
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IV.2.3.6 pH
- pH varie au cours du compostage : acide, neutre, alcalin,
25
Cuivre 90 à 260 mg/kg
Zinc 800 à 1200 mg/kg
26
IV.2.6 Effets du compost sur le sol
- Effets physiques :
• humus du compost >> absorption de l’énergie incidente et
réchauffement rapide du sol >>bonne croissance végétale.
• Organique >> amélioration de stabilité, porosité et perméabilité du sol
>> bonne aération >> vie et croissance meilleures.
• Compost >> augmentation du pouvoir de rétention en eau du sol >>
atout important du sol pendant les sécheresses.
- Effets chimiques :
Compost riche en MO : plus le sol riche en MO stable, plus son pouvoir tampon
fort (résistance importante aux variations du pH), plus sa capacité d’échanges
cationiques élevée….
- Effets biologiques :
Effets bénéfiques par diminution du parasitisme et de maladies des cultures….
IV.3 L’Incinération
Effluent gazeux
Traité par filtre
27
Atmosphère
contrôlée
* L'hétérogénéité :
b- L'humidité
Généralement, les déchets ont une teneur élevée en eau, l'humidité est un
paramètre très limitant de l'incinération, puisque l'eau n'apporte pas la chaleur
mais absorbe aussi pour se vaporiser. Il est donc nécessaire de sécher les
déchets avant de les incinérer, ce qui constitue un coût de plus cher pour ce
processus. L'incinération des déchets solides exige des pourcentages en
humidité, en cendres et matières inertes, respectivement inférieurs à 50 et 60%.
La matière volatile totale doit être supérieure à 25%. Wendy, 1992 a montré que
l'incinération des déchets n'est possible que pour une humidité inférieure à 50%.
De plus, un supplément énergétique doit être ajouté pour promouvoir la
combustion.
c- Matières combustibles :
Afin de s'assurer que la réaction du carbone soit totale, il faut un excès d'air afin
d'éviter le dégagement du monoxyde de carbone (CO). Les déchets surtout
ménagers peuvent contenir une partie de matières combustibles, telles que :
papiers, bois, végétaux et plastiques à haut pouvoir calorifique (6000 à 9000
kcal/kg). Ces matières jouent un rôle très important dans l’état d’avancement du
processus de l’incinération, car le pouvoir calorifique des déchets ménagers
minimum et nécessaire pour assurer une auto-combustion dans un four
classique, est d'environ 1200 kcal/kg.
28
d- Inertes :
b- Emissions polluantes :
Capacité nominale
< 1tonne 1-3 tonnes > 3 tonnes
Polluants par heure par heure par heure
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Poussières 200 100 30
totales
Métaux lourds
Pb+Cr+Cu+Mn - 5 5
Ni + As - 1 1
Cd + Hg - 0,2 0,2
Gaz acides
HCl 250 100 50
HF - 4 2
SO2 - 300 300
Produits de
combustion CO
Carbonne total 100 100 100
20 20 20
Il est possible d’abattre la teneur des dioxines dans les émissions par
l’augmentation de la température à 1200-1300°C, mais ce processus devient de
plus en plus cher. Il est possible de diminuer la teneur en métaux lourds par
lavage des fumées émises par les cheminées. Ces eaux utilisées pour le lavage
de ces vapeurs demandent un traitement supplémentaire, utilisées pour
l’irrigation des champs de culture, ces eaux constitueront une contamination
pour les plantes.
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