Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
2005
Cher Confrère,
Tu as choisi de faire le plus beau métier du monde et à l'aube de ta carrière, que nous te
souhaitons fructueuse, beaucoup de joies et de plaisirs t'attendent.
En 1999, une nouvelle version complète et augmentée a été réalisée. Elle s'imposait compte
tenu de l'évolution réglementaire, déontologique et sociale.
Cette version a été actualisée fin 2000 puis en 2001 et 2002. Depuis 2003 elle a été convertie
au format électronique PDF de façon à pouvoir être téléchargée à partir du site de l’Ordre
(http://www.ordredesarchitectes.be/guide).
Nous espérons qu'elle te sera utile et pourra répondre aux diverses questions que tu seras
amené à te poser.
Le Conseil du Brabant
de l'Ordre des Architectes
Le "Guide du jeune architecte", constitue une information principalement destinée aux stagiaires. Il
complète, de façon plus ciblée les informations générales reprises sur le site web de l’Ordre des
Architectes ou diffusées par le biais du bimestriel « Architext » et du bulletin électronique « Archimail ».
Afin d’être régulièrement tenu informé, n’oubliez pas de communiquer votre e-mail à l’adresse
mail@ordredesarchitectes.be et de communiquer vos éventuels changements d’adresse.
Pour réaliser ce guide, de très nombreuses données ont été récoltées auprès de différentes sources.
Les renseignements ici repris sont donnés de bonne foi. Il faut cependant garder à l’esprit qu’un tel guide
ne prétend pas à l’exhaustivité et que, malgré nos précautions, des erreurs et omissions ont pu passer
inaperçues.
Aussi, nous vous remercions d'avoir la gentillesse de nous faire part de toute anomalie ou erreur que
vous constateriez comme de tout complément d'information, remarque ou suggestion. Vous pouvez le
faire par courriel envoyé à guide@ordredesarchitectes.be. Nous ne manquerons pas d'en tenir compte
lors de prochaines éditions.
Il faut également garder à l'esprit que les règles déontologiques, les lois sociales et fiscales ainsi que
diverses informations contenues dans la présente brochure sont susceptibles de faire l'objet de
modifications.
Il est donc indispensable de se tenir informé à travers les autres sources d'information offertes
notamment par l'Ordre ou les associations professionnelles.
CHAPITRE 2 : LE STAGE p. 13
CHAPITRE 14 : L'INFORMATION p. 81
ANNEXES p. 117
L'Ordre des Architectes a été créé par la loi du 26 juin 1963 (Bulletin, rubrique 1.1.7, p 1 à 21).
La loi de juin 1963 définit la structure de l'Ordre et reprend certaines dispositions obligatoires pour
l'architecte belge comme pour l'architecte étranger désireux d'exercer sa profession en Belgique.
L'arrêté royal du 31 août 1963 règle l'application de la loi du 26 juin 1963 créant un Ordre des
Architectes (Bulletin, rubrique 1.1.8, p 1 à 10).
L'Ordre des Architectes a établi un Règlement de déontologie ayant reçu force obligatoire par l'arrêté
royal du 18 avril 1985 (Bulletin, rubrique 1.2.1, p 3 à 14).
L'Ordre des Architectes a également établi un Règlement d'ordre intérieur (Bulletin, rubrique 1.1.6, p 1 à
44). Ce règlement définit les structures et le fonctionnement interne de l'Ordre.
Par ailleurs, le Règlement de déontologie cité ci-dessus prévoit en son article 3 al. 2 que ce règlement
de déontologie peut en outre être précisé par des normes obligatoires, approuvées par arrêté royal
délibéré en Conseil des Ministres sur proposition du Conseil national de l'Ordre et par des
recommandations émises par le Conseil national de l'Ordre.
B. LA FONCTION DE L'ORDRE
La mission de l'Ordre est définie dans la loi du 26 juin 1963 créant un Ordre des architectes. Le
règlement d'ordre intérieur en précise les modalités d'application.
L' article 2 de la loi du 26 juin 1963 prévoit que l'Ordre des architectes a pour mission:
• d'établir les règles de la déontologie régissant la profession d'architecte et d'en assurer le
respect;
• de veiller à l'honneur, à la discrétion et à la dignité des membres de l' Ordre dans l' exercice ou à
l'occasion de l'exercice de la profession ;
• de dénoncer à l'autorité judiciaire toute infraction aux lois et règlements protégeant le titre et la
profession d'architecte.
Cette mission est partagée entre les différents organes de l'Ordre.
Contrairement à une idée reçue, la fonction de l’Ordre n’est pas d’assurer la « défense des architectes »,
mais bien de veiller au respect des règles d’exercice de la profession.
C. L'INSCRIPTION A L'ORDRE
La loi du 26 juin 1963 créant l'Ordre des Architectes prescrit que :
Nul ne peut exercer en Belgique la profession d'architecte en quelque qualité que ce soit s'il
n'est inscrit à l'un des tableaux de l'Ordre ou sur la liste des stagiaires...
Un architecte établi à l'étranger et désireux d'effectuer seulement une mission ponctuelle en Belgique ne
doit pas s'inscrire à l'Ordre. Il doit :
• s'il est ressortissant CEE : procéder à une déclaration préalable de cette prestation auprès du
Conseil national,
• s'il n'est pas ressortissant CEE : se faire préalablement autoriser à effectuer cette mission
ponctuelle par le Conseil provincial dans le ressort duquel le projet doit être réalisé.
En cas de difficultés relatives au paiement de vos cotisations, n'hésitez pas à prendre contact à temps
avec le Président de votre conseil provincial afin, soit de pouvoir bénéficier de conditions de paiement
établies en fonction de votre situation, soit d’obtenir une réduction totale ou partielle de cotisation.
Il faut attirer l’attention sur le fait que la cotisation est due aussi longtemps que l’architecte ou le
stagiaire n’a pas adressé une demande d’omission du tableau ou de la liste des stagiaires et qu’il
n’a pas été statué sur celle-ci.
Par votre inscription à l'un des tableaux de l'Ordre ou à une liste des stagiaires, vous avez le droit
d’accéder à ces informations et de recevoir gratuitement ces documents; au cas où vous ne les recevriez
pas, signalez-le au Conseil national.
Par cette inscription – si du moins vous avez choisi d’exercer sous le statut d’indépendant, cf. chap. 3) -
vous êtes également automatiquement répertoriés dans les rubriques "architectes" des annuaires
téléphoniques (sauf demande contraire de votre part).
Il est à remarquer qu'en application de la législation sur la protection de la vie privée, les seules
informations que le Conseil de l'Ordre peut donner à des tiers, en ce qui concerne ses membres, sont
celles qui sont mentionnées dans son annuaire électronique (nom, coordonnées professionnelles, année
du diplôme, statut déontologique).
a) Sièges et composition
Il y a dans chaque province un Conseil de l'Ordre qui a juridiction sur les membres de l'Ordre qui ont
établi dans cette province le siège principal de leur activité.
Est considéré comme tel pour les stagiaires, le siège du membre de l'Ordre auprès duquel ils effectuent
leur stage.
Les stagiaires qui souhaitent accomplir tout ou partie de leur stage à l'étranger adressent leur demande
auprès du Conseil de l'Ordre dont ils relèvent au moment de l'introduction de leur demande ou, si cette
demande est introduite avant l'inscription sur la liste des stagiaires, au Conseil de l'Ordre de leur
domicile. (article 9 du règlement de stage).
Dans les provinces d'Anvers, de Flandre occidentale, de Flandre orientale et de Limbourg, les Conseils
de l'Ordre utilisent la langue néerlandaise.
Dans les provinces de Liège, de Hainaut, de Luxembourg et de Namur, les Conseils de l'Ordre utilisent
la langue française.
Pour la province de Brabant, il y a deux Conseils : l'un utilise la langue néerlandaise, l'autre utilise la
langue française.
Le premier a juridiction sur les membres ayant le siège principal de leur activité dans les communes du
Brabant flamand. Le second a juridiction sur les membres ayant le siège principal de leur activité dans
les communes du Brabant wallon.
Les membres ayant le siège principal de leur activité dans la Région de Bruxelles-Capitale relèvent, à
leur choix, de l' un ou de l'autre de ces deux conseils.
( art. 7 de la loi du 26 juin 1963).
Chaque Conseil de l'Ordre est composé de sept membres effectifs et de sept membres suppléants élus
par les personnes inscrites au tableau.
(art. 9 al. 1er de la loi du 26 juin 1963 tel que modifié par l'arrêté royal du 13 avril 1992).
L'élection des membres du conseil se fait au scrutin secret et le vote est obligatoire. (extrait de l'article 10
de la loi du 26 juin 1963)
Les membres du Conseil de l'Ordre, effectifs et suppléants, sont élus pour un terme de quatre ans. Le
conseil se renouvelle par moitié tous les deux ans. Les membres ne peuvent exercer consécutivement
plus de deux mandats.
(extrait de l'article 11 de la loi du 26 juin 1963).
Chaque Conseil est assisté d'un assesseur juridique et d'un assesseur juridique suppléant, nommés par
le Roi. L'assesseur juridique a voix consultative.
(article 12 et extrait de l'article 13 de la même loi).
Le Conseil de l'Ordre élit en son sein un président, un vice-président et un secrétaire qui, avec
l'assesseur juridique, constituent le bureau.
(art . 14 al. 1 de la loi du 26 juin 1963).
Le Conseil choisit, lors de l'élection des membres du bureau, deux membres appelés à siéger au Conseil
national. L'un siégera en qualité de membre effectif et l'autre en qualité de membre suppléant.
(art. 27 du règlement d' ordre intérieur de l'Ordre).
Inscription et autorisation
• tient à jour un tableau et une liste des stagiaires où sont inscrits les membres de l'Ordre ayant le
siège principal de leur activité dans son ressort.
Ce tableau et cette liste reprennent, lorsqu'ils sont désireux d'exercer la profession en Belgique
et d'établir leur siège d'activité dans le ressort du conseil, les Belges et les ressortissants des
autres Etats membres de l'Union européenne ainsi que les autres étrangers autorisés à exercer
la profession d'architecte en Belgique.
• décide d'accorder aux étrangers non-ressortissants des Etats membres de l'Union européenne
et exerçant la profession d'architecte à l'étranger, l'autorisation d'exercer leur profession, d'une
manière occasionnelle, en Belgique.
(articles 8 et 17 de la loi du 26 juin 1963).
Le Conseil de l'Ordre peut fixer le montant des honoraires à la demande conjointe des parties.
Il donne son avis sur le mode de fixation et sur le taux des honoraires:
• à la demande des Cours et Tribunaux ;
• d'office, en cas de manquement grave au devoir professionnel ;
• en cas de contestation entre personnes soumises à la juridiction de l'Ordre.
(article 18 de la loi du 26 juin 1963).
Respect de la profession
Le Conseil de l'Ordre assure le respect des règles de la déontologie, il veille à l'honneur, à la discrétion
et à la dignité des membres de l'Ordre dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de la profession.
Il dénonce à l'autorité judiciaire toute infraction aux lois et règlements protégeant le titre et la profession
d' architecte.
(article 19 de la loi du 26 juin 1963).
En matière disciplinaire
Le Conseil de l'Ordre statue en matière disciplinaire à l'égard de tous les membres inscrits au tableau
de l'Ordre ou sur la liste des stagiaires (...) ainsi que des étrangers autorisés de manière occasionnelle
ou des prestataires de services.
(article 20 de la loi du 26 juin 1963).
Les peines prévues par le législateur sont l'avertissement, la censure et la réprimande, la suspension et
la radiation. Les trois premières sanctions n'entraînent aucune interdiction d'exercice de la profession, à
l'inverse de la suspension (de 1 jour à 2 ans) et de la radiation (définitive, hormis la possibilité
d'introduire une demande de réhabilitation après un délai de cinq ans auprès du Conseil d’Appel du
même rôle linguistique que le Conseil qui a prononcé la radiation).
Remarque
Comme on peut le constater, les missions attribuées aux Conseils de l'Ordre ne concernent pas
directement la défense et la promotion de la profession qui sont normalement prises en charge
par les associations professionnelles et leurs structures.
a) Sièges et composition
Il est institué deux Conseils d'appel. Un Conseil d'appel ayant le néerlandais comme langue véhiculaire a
son siège à Gand : il connaît des décisions des conseils de l'Ordre des provinces d'Anvers, de Flandre
occidentale, de Flandre orientale, de Limbourg et du Conseil de l'Ordre d'expression néerlandaise de la
province de Brabant. Un Conseil d'appel ayant le français comme langue véhiculaire a son siège à
Liège: il connaît des décisions des conseils de l'Ordre des provinces de Hainaut, de Liège, de
Luxembourg, de Namur et du Conseil de l' Ordre d'expression française de la province de Brabant. (art.
27, alinéa 1er).
Les Conseils d'appel sont composés chacun de trois magistrats conseillers à la Cour d'appel désignés
par le Roi, et de trois membres des conseils de l'Ordre désignés par tirage au sort (substance de l'article
28 de la même loi).
• Les Conseils d'appel statuent sur les recours introduits contre les décisions rendues par les
conseils de l'Ordre...".
• Ils statuent en premier et dernier ressort à l'égard des membres d'un Conseil de l'Ordre... ainsi
que sur les demandes de réhabilitation...".
(extraits de l'article 31).
Des recours restent possibles par rapport aux décisions du Conseil d'appel. Ils s'effectuent devant la
Cour de cassation pour contravention à la loi ou pour violation des formes (endéans un délai d'un mois).
(extrait de l'article 33).
Le Conseil national est assisté par un assesseur juridique et par un assesseur juridique suppléant
nommés par le Roi. L'assesseur juridique a voix consultative.
Le Conseil national élit en son sein un président et un président suppléant, un secrétaire et un secrétaire
adjoint, qui doivent être respectivement membres de conseils de l'Ordre de régime linguistique différent
et qui sont choisis parmi les membres désignés par suffrage pour faire partie du Conseil national. (article
36 de la loi).
Ceux-ci forment, avec l'assesseur juridique, le Bureau du Conseil national chargé d'assister le président
dans l'exercice de sa fonction (voir art. 89 du règlement d'ordre intérieur).
Le Conseil national a son siège dans l'agglomération bruxelloise. Il comporte deux sections, l'une
d'expression française et l'autre d'expression néerlandaise, qui peuvent délibérer séparément ou en
commun.
(article 35, alinéa 1 de la loi du 26 juin 1963).
a) Ses membres
• les membres de l'Ordre des Architectes inscrits sur les listes d'experts établies par les cours et
tribunaux ;
• les architectes régulièrement inscrits à l'un des tableaux provinciaux de l'Ordre et répondant aux
conditions d'admission.
b) Ses buts
• représenter ses membres auprès des diverses juridictions belges et des autorités
administratives;
• maintenir entre ses membres le respect strict et scrupuleux des règles de cette branche de leur
profession;
• permettre à ses membres d'organiser et d'entretenir les moyens de perfectionnement et de
recyclage de leurs connaissances techniques et juridiques indispensables à l'exécution de leurs
missions.
• conseiller l'Ordre des Architectes et les organisations professionnelles reconnues, chargées des
intérêts moraux et matériels de leurs membres,...
d) Composition
Le Collège national est composé de membres effectifs et de membres stagiaires; d'autres personnes
peuvent en faire partie à titre de membre honoraire, de membre honoris causa,...
Sont agréés comme membres effectifs les candidats, inscrits depuis au moins cinq ans, (en ce non
compris les années de stage), à l'un des tableaux de l'Ordre des Architectes et qui ont les capacités
nécessaires à l'exercice des fonctions d'expert, à savoir l'honorabilité, l'intégrité, la compétence et
l'expérience professionnelles.
Les candidats qui ne répondent pas à ces conditions peuvent être agréés comme stagiaires sur
engagement de suivre les séminaires de formation pendant un an suivant leur admission ou sur
production de preuves d'une formation spécifique équivalente reconnue par le Collège.
Le Collège national est administré par un comité de dix membres, composé des représentants élus par
les Collèges régionaux parmi leurs membres effectifs pour une durée de quatre ans.
Il est également mis en place une Assemblée Générale, réunie une fois par an et qui se compose de
tous les membres effectifs et stagiaires. Cependant, seuls les membres effectifs ont droit de vote.
f) Ressources
g) Formation
Le Collège national des Experts Architectes de Belgique organise des cours de formation en expertise
judiciaire et privée.
LE STAGE
La loi du 26 juin 1963 créant l'Ordre des Architectes prescrit que :
Nul ne peut exercer en Belgique la profession d'architecte en quelque qualité que ce soit s'il n'est inscrit
à l'un des tableaux de l'Ordre ou sur la liste des stagiaires...
Nul ne peut demander son inscription à un tableau de l'Ordre s'il n'a accompli un stage de deux ans
auprès d'une personne inscrite au tableau depuis dix ans au moins (article 50 - 1er alinéa),
MAIS
a) les ressortissants des Etats membres de l‘Union européenne ayant effectué à l'étranger des
prestations de tout ou partie du stage;
b) les non-ressortissants des Etats membres de l’Union Européenne qui auront exercé la profession de
façon notoire pendant plus de deux ans à l'étranger (article 52).
Le Règlement de stage précise que la demande d'inscription sur la liste des stagiaires est adressée au
Conseil de l'Ordre dont relève le membre de l'Ordre auprès duquel le requérant compte effectuer le
stage, à défaut du ressort dans lequel le requérant souhaite accomplir le stage (article 4).
Préalablement à votre inscription au tableau du Conseil de l'Ordre, vous avez donc l'obligation
d'effectuer un stage professionnel de deux ans (sauf pour ceux disposant d’une expérience
professionnelle équivalente à l’étranger).
A. REGLEMENTATION DU STAGE
Le Conseil national de l'Ordre a établi un "règlement de stage" approuvé par l'arrêté royal du 13 mai
1965, ainsi qu'une "recommandation relative au stage" approuvée par le Conseil national en date du 21
avril 1989..
Cette réglementation fixe les conditions d'inscription à la liste des stagiaires, l'organisation du stage, le
contrôle du stage et les sanctions éventuelles.
Il faut cependant noter que la jurisprudence en matière de stage peut varier selon les conseils
provinciaux.
B. LA COMMISSION DE STAGE
Le règlement de stage stipule en son article 20 que :
Chaque conseil de l'Ordre surveille et contrôle le stage dans sa juridiction. Afin de faciliter l'exercice de
cette tâche, chaque Conseil de l'Ordre désigne, en son sein, une commission de stage.
C. L'INSCRIPTION AU STAGE
Les stagiaires sont inscrits sur une liste annexée du tableau.
(article 50 de la loi du 26 juin 1963).
Vous devez trouver un maître de stage parmi les architectes inscrits sur une liste des maîtres de
stage qui répondent aux conditions légales et se déclarent disposés à se charger de la formation
d'un ou plusieurs stagiaires. Il est à remarquer que les Conseils provinciaux limitent le nombre de
stagiaires par maître de stage.
Dans le but d'élargir vos recherches, le Conseil national a publié une recommandation qui élargit les
possibilités prévues par la loi, et ceci pour une partie au moins de la durée de votre stage, permettant
aux Conseils de l'Ordre d'autoriser sous certaines conditions :
• des stages spécialisés dans des disciplines liées aux activités de l'architecte, telles l'urbanisme,
ou le travail dans une entreprise de construction ou dans un bureau d'études techniques, le
paysagisme, l'industrialisation ou la recherche, etc... ;
• des cours de niveau universitaire ( voir article 11 de la recommandation) ;
• des stages à l'étranger ;
• des stages avec parrainage (lorsqu'il y a pénurie de maîtres de stage).
• Les prestations effectuées à titre de stage spécialisé ou les cours de 3
ème
cycle ne peuvent
cependant valoir stage qu'à concurrence de 6 mois maximum.
Remarques
• Au cours de la durée légale du stage, le stagiaire ne peut bénéficier qu'une seule fois de la
validation de 6 mois de stage "non traditionnel".
• En cas de stage dans l'administration ou à l'étranger, le stagiaire qui souhaite s'installer comme
indépendant en Belgique doit normalement effectuer un stage de transition de six mois
minimum(voir 3 ci-après).
Afin de compléter la formation académique du jeune architecte et de structurer les compétences à
acquérir durant le stage, le CNOA a organisé à partir de 2001 un cycle de formation complémentaire
destiné aux stagiaires. La participation du stagiaire à cette formation peut constituer un élément
favorable lors de l'évaluation du stage.
NB : Il est désormais possible de consulter les offres de stage ou de placer votre propre demande sur le
site web de l’Ordre : www.ordredesarchitectes.be/jobs
2- Prendre contact avec le secrétariat du Conseil de l'Ordre au tableau duquel est inscrit votre
maître de stage :
Ce dossier, pour être complet, doit comprendre, (pour le Conseil de l’Ordre du Brabant d'expression
française) :
• la demande d'inscription;
• un exemplaire du contrat de stage signé par les deux parties ;
• un certificat de bonne conduite, vie et mœurs récent ;
• une copie de votre diplôme légalisée par l'administration communale ou, à défaut, une
attestation de l'établissement qui a délivré le titre ;
• deux photographies, format carte d'identité ;
• un exemplaire du règlement de stage signé pour accord par le stagiaire.
Si vous effectuez votre stage à l'étranger, il y a lieu de joindre tous les documents susceptibles d'éclairer
le Conseil de l'Ordre sur la compétence et l'honorabilité professionnelle du maître de stage et sur les
garanties que peut offrir le stage en ce qui concerne votre formation.
Ce dossier est soumis au Conseil de l'Ordre qui statuera sur votre inscription à la liste des stagiaires.
(Pour le délai, n'oubliez pas de tenir compte de la période des congés).
Il est à remarquer que la période de stage ne prend cours, sauf de rares exceptions, qu’à partir du
moment où le Conseil de l’Ordre a statué sur la demande et vous a inscrit sur la liste des stagiaires.
Dès votre inscription, vous êtes habilité à poser les actes d'architecte au même titre que vos confrères
inscrits au tableau, sans aucune contrainte, mais dans les limites du temps disponible en dehors des
prestations imposées par le stage.
Ainsi, par exemple, vous pouvez accepter des missions d'indépendant - excepté les agents des
administrations publiques (cfr infra) - sans devoir solliciter une quelconque autorisation.
Vous pouvez également constituer une société mais notez cependant que les stagiaires ne sont pas
admis dans une société ou association dont fait partie leur maître de stage. Le Conseil provincial de
l'Ordre peut cependant statuer dans les cas particuliers. (recommandation relative à l'exercice de la
profession d'architecte dans le cadre d'une société ou d'une association, approuvée par le Conseil
national le 28 novembre 1997).
Mais vous serez tenu de toute manière au respect de certaines règles, qu'elles soient légales,
déontologiques ou statutaires, tout comme, d'ailleurs, vos confrères inscrits au tableau.
Le stage de transition
Le stage passé uniquement dans l'administration ne sera validé que s'il a pour finalité une carrière
professionnelle dans l'administration.
De même, un stage passé uniquement à l'étranger ne sera validé que s'il a pour finalité une carrière
professionnelle à l'étranger.
Dans le cas contraire, le stagiaire doit normalement justifier d'un stage traditionnel dit de transition. Ce
stage, d'au moins 6 mois, a pour but d'initier le stagiaire aux problèmes spécifiques dont il n'a pu avoir
connaissance pendant son stage précédent, notamment en ce qui concerne l'exercice de la profession
en tant qu'indépendant et dans le cadre de la législation belge. Cette obligation est examinée au cas par
cas par le Conseil du Brabant.
Remarque : Si le stage est effectué à l’étranger, le stage de transition devra être exécuté les six derniers
mois des deux années de stage.
4- Fin de stage :
Lorsque vous aurez accompli votre stage, d’une durée minimum de 24 mois (voir les remarques du point
1 ci-dessus en ce qui concerne les stages particuliers), il vous sera délivré un certificat de fin de stage.
Ce document atteste de l'accomplissement de l'obligation légale du stage et vous permettra de
demander votre inscription au tableau. Pour autant, bien entendu, que vous n'exerciez pas une activité
incompatible avec la profession par exemple l'exercice de la profession d'entrepreneur. Ceci vaut aussi
lors d’un stage.
Nous avons vu que deux lois, celle du 20 février 1939 et celle du 26 juin 1963, et leurs arrêtés royaux
d'exécution protègent le titre et la profession d'architecte.
Par le fait de votre inscription à la liste des stagiaires, vous participez à un monopole, c'est-à-dire au
privilège de pouvoir exercer la profession d'architecte.
En conséquence, vous êtes soumis aux règles, us et coutumes de cette profession, c'est-à-dire la
déontologie.
Ainsi, vous devrez vous conformer aux obligations du stagiaire (voir règlement de stage) et respecter les
règles de la profession (consignées notamment dans le règlement de déontologie)
En tant que stagiaire vous êtes notamment tenu à un devoir de discrétion en ce qui concerne les affaires
du maître de stage auxquelles vous êtes amenés à participer.
Vous serez également tenu au paiement d'une cotisation due par le seul fait de votre inscription à la liste
des stagiaires. Cette cotisation, prévue par le législateur, permet à l'Ordre d'assurer sa mission qui est
notamment de veiller au respect des lois et arrêtés protégeant votre profession.
Comme dit plus haut, dès votre inscription, vous êtes habilités à poser les actes d'architecte dans les
limites du temps disponible et pour autant que cette activité ne se fasse pas au détriment des prestations
attendues dans le cadre du stage. Il est utile qu'un accord clair à ce sujet ait été défini avec le maître de
stage. Celui-ci peut également conseiller le stagiaire en ce qui concerne ses missions personnelles.
Lorsque le stagiaire demande un visa pour un dossier personnel, il est tenu de joindre à sa demande un
formulaire signé par son maître de stage attestant que celui-ci est au courant de l'existence de ce
dossier (Voir "Documents de référence" dans les Annexes).
N'OUBLIEZ JAMAIS d'aviser votre conseil d'un quelconque changement de votre situation telle qu'elle
est déclarée dans votre « demande d'inscription à la liste des stagiaire »".
Dans le cas d'un engagement militaire (ou d'un statut apparenté), le stagiaire, effectuant un stage dans
ce cadre, doit être soumis au règlement de stage conformément à l'article 7 du règlement de stage. Le
contrôle doit pouvoir être effectivement exercé.
Il est utile d'attirer l'attention du maître de stage et des stagiaires sur les dispositions à prendre pour être
en règle et protégés en matière de responsabilité professionnelle.
Si le maître de stage veut être certain que les activités accomplies par les stagiaires travaillant sous
statut d'indépendant tombent sous le coup de l'assurance relative à la responsabilité professionnelle, il
doit informer - par écrit - sa compagnie d'assurances lorsque les stagiaires entrent à son service ou le
quittent.
Si le stagiaire veut s'assurer que toutes les activités qu'il entreprend au sein du bureau de son maître de
stage sont couvertes par une assurance "responsabilité professionnelle", nous lui conseillons de
conclure lui-même une police complémentaire.
Le maître de stage peut attendre de son stagiaire une collaboration active et positive ainsi qu'un devoir
de discrétion.
S'il peut éventuellement jauger les compétences du stagiaire pendant une courte période d'essai, le
maître de stage est cependant tenu de signer le contrat de stage et d'allouer au stagiaire une rétribution
décente compte tenu des compétences acquises durant ses études et durant l’évolution de son stage.
Sauf circonstances exceptionnelles dûment motivées et examinées au cas par cas, le Conseil du
Brabant considère qu’une rémunération inférieure à € 10,00 HTVA/heure en début de stage ne remplit
pas ces conditions.
Il est également attendu du maître de stage qu'il assure la formation du stagiaire en encadrant
suffisamment son travail et en lui fournissant les informations et conseils nécessaires.
A cette fin le Conseil provincial du Brabant limite le nombre maximum de stagiaires par maître de stage à
deux, sauf autorisation spéciale accordée par le Conseil.
Le maître de stage veille également à permettre au stagiaire d'approcher les différentes facettes du
travail de l'architecte et évitera de le cantonner dans des tâches trop limitées.
Le maître de stage doit permettre au stagiaire, dans la mesure des possibilités d'organisation du bureau
et de la satisfaction des prestations prévues par le stage, de pouvoir suivre d'éventuelles formations
complémentaires, et notamment celle organisée par l'Ordre à l'intention des stagiaires.
Si le stagiaire venait à manquer à ses obligations de stage (absences, etc...) le maître de stage en
avertira immédiatement la Commission de stage.
En cas de problème ou de conflit entre le maître de stage et son stagiaire (prestations du stagiaire,
conditions de travail, désaccord au sujet des honoraires, etc..), la question peut être soumise à l'avis du
Conseil provincial de l'Ordre.
Le règlement de déontologie (A.R. du 18 avril 1985) définit en ses articles 4 à 8 les différentes
possibilités de statut liées à la profession d'architecte : Il est à noter que ces statuts définis par la
déontologie ne doivent pas être confondus avec le statut social. Le point de vue considéré par la
déontologie concerne les liens de dépendance qui peuvent exister dans le cadre de la mission
d'architecte. Il n'est donc pas surprenant qu'un architecte-enseignant - pourtant fonctionnaire à temps
partiel - soit considéré comme indépendant, tout comme c'est le cas pour l'architecte appointé de la
société qu'il a constituée pour des raisons fiscales ou de gestion.
A. ARCHITECTE INDEPENDANT
L'architecte indépendant exerce sa profession à temps plein ou à temps partiel, en dehors de tout statut
de droit public ou de contrat d'emploi, soit isolément, soit comme collaborateur d'une ou plusieurs
personnes inscrites au tableau de l'Ordre ou sur la liste des stagiaires, soit en société civile
professionnelle ou en association.
L'architecte désireux de constituer une association ou une société ne peut toutefois s'engager que si le
Conseil de l'Ordre a reconnu la conformité du contrat ou des statuts avec les conditions fixées par le
Conseil national.
B. ARCHITECTE FONCTIONNAIRE
L'architecte fonctionnaire est nommé ou engagé comme architecte par un service public tel que l'Etat,
une région, une province, une commune, une intercommunale, un établissement public ou une institution
parastatale.
C. ARCHITECTE APPOINTE
L'architecte appointé exerce sa profession totalement ou partiellement dans les liens d'un contrat
d'emploi au service d'une personne physique ou morale.
Il ne peut exercer sa profession en qualité d'indépendant qu'avec l'accord de son employeur et
moyennant l'autorisation préalable du conseil de l'Ordre qui statue en considération des éléments
propres à la cause et notamment de la disponibilité de l'architecte en fonction des prestations prévues
dans son contrat d'emploi.
LA LEGISLATION SOCIALE
Les dispositions dans ce domaine sont liées au statut social sous lequel on exerce la profession (qui est à
distinguer du statut déontologique - voir chapitre 3)
A. SECURITE SOCIALE
Vous devez :
a) vous affilier à une Caisse d'Assurances Sociales pour travailleurs indépendants (CAS) :
Lorsque vous devenez travailleur indépendant, vous êtes en principe tenu de vous affilier à une caisse d'assurances
sociales.
En tant que conjoint aidant, vous devez vous affilier à la caisse d'assurances sociales de votre conjoint.
Délai d'affiliation
Vous pouvez vous affilier:
• soit 6 mois avant le début de votre activité
Vous pouvez obtenir de plus amples informations auprès de l' INASTI ou via le site.
Boulevard de Waterloo 77
1000 Bruxelles
Tél: 02/546.44.24/27
Fax: 02/513.02.95
Courriel : info-bch@rsvz -inasti.fgov.be
Site : http://www.inasti.be
Cette assurance ne couvre que les soins de santé qualifiés "gros risques" (hospitalisation, radiographie,
chirurgie, biologie clinique).
Les frais inhérents à une telle assurance sont compris dans les cotisations sociales.
Vous pouvez également souscrire une assurance libre complémentaire qui couvre aussi les "petits risques",
c'est-à-dire les soins dentaires, la médecine générale, la kinésithérapie, les médicaments, etc. Si votre
conjoint est salarié ou fonctionnaire, il vous est possible de souscrire cette assurance contre les « petits
risques » par le biais de sa mutualité.
Il existe cinq unions nationales de mutuelles privées, mais il n'y a aucune différence entre elles en ce qui
concerne le remboursement des frais. Les seules différences concernent des services complémentaires :
primes de mariage, de vacances, prêt de matériel médical, etc.). Votre choix est donc à faire en fonction de
ces services et de votre situation et de vos perspectives familiales.
Il est à noter qu'il faut accomplir un stage de six mois pendant lequel vous devrez payer les cotisations sans
avoir droit à un remboursement de soins. Cependant, si vous vous inscrivez dans les sept mois de la fin de
vos études, vous pouvez bénéficier d'une dispense de stage.
En début d'activité, les indépendants paient des cotisations trimestrielles provisoires jusqu'à la fin de la
3ème année civile complète d'assujettissement. En effet, les revenus réels servant de base pour le calcul
ne sont pas encore connus.
L'année qui suit cette 3ème année peut être source de difficultés financières pour l'indépendant débutant.
En effet, outre les cotisations dues pour cette année (régime de cotisations définitives), l'indépendant
recevra en principe la régularisation des cotisations provisoires des premières années civiles complètes
d'activité (et des trimestres antérieurs, le cas échéant). Vous avez donc intérêt à convenir avec votre caisse
d’un régime de cotisation adapté pour éviter que des sommes élevées ne soient portées en compte suite à
la régulation ultérieure.
La base de calcul de ces provisions correspond au revenu professionnel net de la première année complète
d'activité.
Pour remédier à cette situation, une réduction des cotisations sociales relatives à cette quatrième année
civile d'assujettissement peut être accordée s’il est prouvé que les revenus actuels n’ont pas augmenté, en
application de la loi-programme du 12/02/1998 pour la promotion de l'entreprise indépendante.
En cas de premier établissement en qualité d'indépendant à titre principal, les cotisations sociales dues
pour les quatre trimestres de l'année qui suit la troisième année civile complète d'assujettissement.
Vous devez:
• Vous affilier à une mutuelle.
C'est obligatoire.
• Veiller à ce que votre employeur s’affilie à une caisse d'allocations familiales et à l'ONSS et
souscrive une assurance « Accident du travail ».
C'est obligatoire.
3- Double statut
Tout en restant salarié et donc en bénéficiant des avantages sociaux attachés à ce statut, il est possible
d'exercer en sus une activité indépendante dite "à titre accessoire" (il faut prouver que cette dernière n'est
que complémentaire). L’autre activité considérée comme principale doit comporter des prestations au moins
égales à un mi-temps. Si l’activité principale se situe dans l’enseignement, l’horaire doit être au moins égal
à 6/10èmes du temps plein.
Si l'indépendant à titre accessoire est astreint aux mêmes devoirs et obligations fiscales que l'indépendant à
titre principal, il existe cependant une différence dans le mode de calcul de ses cotisations sociales qui sont
réduites. Il faut cependant noter que les cotisations sociales versées par l'indépendant à titre
complémentaire le sont à fonds perdus parce qu'il n'aura aucun droit aux prestations sociales d'indépendant
puisqu'il bénéficie déjà des prestations de salarié plus intéressantes.
4- Informations complémentaires
b) A quel âge ?
Depuis le 1er juillet 1997, l'âge de la pension est en principe le même pour les hommes et les femmes :
65 ans. Ce ne sera cependant qu'en 2009 que ce système sera effectivement d'application, le "nouvel
âge" de pension des femmes (qui était antérieurement fixé à 60 ans) augmentant d’un an tous les trois
ans à partir de l’année 1997 (en 2003, il est de 63 ans).
ème
Vous pouvez obtenir une pension « anticipée », à partir de votre 60 anniversaire à condition que
votre carrière ait atteint une certaine durée. Dans ce cas, votre pension sera réduite de 5% par année
d’anticipation.
Pour la fixation de la pension de retraite, il est tenu compte de la carrière personnelle en qualité de
travailleur indépendant.
Sont pris en considération les années et trimestres civils entre le premier janvier du vingtième
anniversaire de la personne concernée et le 31 décembre de l'année qui précède la date de prise de
cours de la pension.
Sous certaines conditions, les années d'études, les périodes de maladie ou d’invalidité peuvent être
prises en compte.
Depuis 1957, les activités professionnelles doivent être justifiées par le paiement de cotisations de
pension et/ou de cotisations sociales à une caisse de pension ou à une caisse d'assurances sociales.
e) Calcul de la pension :
Cependant, si :
• vous le déclarez préalablement,
• et vous limitez vos revenus professionnels, vous pouvez continuer à exercer une activité
professionnelle tout en bénéficiant de votre pension.
D’autres renseignements peuvent vous être donnés à l’INASTI, qui met également à votre disposition
une brochure explicative très bien réalisée et dont nous nous sommes largement inspirés ici.
h) Un dernier conseil :
Ce régime est contributif : durant toute sa carrière, le travailleur paye des cotisations qui alimenteront les
caisses de pension.
La pension est donc un droit acquis en vertu du travail et des cotisations versées.
La pension se calcule sur base de la rémunération de chaque année de travail (calculée en 1/45),
limitée à 75% pour les ménages et 60% pour les isolés.
Une pension pour carrière complète s'obtient après 45 années de service pour les hommes et pour les
femmes (à partir de 2009).
La période d'études peut intervenir dans la carrière professionnelle à condition d'en demander la
régularisation dans les dix ans suivant la fin des études (moyennant le versement de cotisations de
régularisation forfaitaires). (Pour les études prestées avant 1991, la date limite de régularisation est fin
1999). La demande de régularisation de la période d'études doit être introduite auprès de l'Office des
pensions.
En ce qui concerne le calcul des cotisations et des pensions il faut savoir qu'il existe des minima et
maxima.
b) Cumul :
Le cumul d'une pension de retraite de travailleur salarié avec une pension de retraite étrangère ou
acquise dans un autre régime est autorisé.
Dans le cas du cumul d’une pension de retraite de salariée avec une pension de survie, c'est la pension
de survie qui est éventuellement réduite.(Le conjoint survivant, que ce soit l'homme ou la femme, peut
obtenir sous certaines conditions une pension de survie du chef de l'activité de travailleur salarié
exercée par le conjoint décédé).
Les activités professionnelles autorisées pour les pensionnés sont celles qui procurent des revenus
inférieurs à certains montants fixés par la loi (fiscale).
Les pensionnés désirant poursuivre une activité rémunérée doivent a f ire une déclaration à l'Office
National des Pensions pour Travailleurs Salariés au moyen de formulaires qui peuvent être obtenus
auprès de l'Administration communale.
En cas de problème, vous pouvez vous adresser à l'Office National des Pensions (ONP)
Bureau Régionale du Brabant Wallon et Bruxelles
Tour du Midi (2eme étage)
1060 BRUXELLES
Tél. : 02/529.26.76
Fax : 02/529.21.70
http://www.onprvp.fgov.be
La législation des pensions du secteur public diverge de celle des pensions du secteur privé sur quelques
points.
Par exemple, le régime du secteur privé connaît une "pension de ménage" et autorise l'attribution d'une
partie de la pension de retraite au conjoint divorcé d'un retraité. Rien de pareil n'existe dans le secteur
public. En effet, ici, la pension est considérée comme un salaire différé et est strictement liée à la personne
de l'agent.
Par contre, la cotisation versée par les travailleurs du secteur public (7,5%) contribue au financement des
pensions pour veuves, veufs et orphelins d'agents des services publics.
Des minima de pension garantis sont prévus; ils diffèrent selon l'âge et la situation familiale et ne sont
octroyés qu'en l'absence de tout autre revenu.
b) Cumul :
La pension de retraite du secteur public peut être cumulée avec une pension de retraite étrangère ou
acquise dans un autre régime. Cependant, lorsqu'elle dépasse un certain montant, une demande de
pension d'indépendant peut être refusée.
Lorsque la pension de retraite est cumulée avec une pension de survie, c'est cette dernière qui subit
une réduction.
4- Renseignements complémentaires
Le "Guide des pensions" est disponible en librairie ou chez Media Club - 10, place Jamblinne de Meux.
On peut également se renseigner à l'Office National des Pensions (ONP)
Tour du Midi, 3
1060 BRUXELLES
Tél.: 02/529.21 11
http://www.onprvp.fgov.be
• Les vacances jeunes (remplace le régime des vacances supplémentaires) en faveur des
jeunes travailleurs salariés au terme de leurs études ou de leur apprentissage est un
complément de leur droit incomplet aux vacances rémunérées ordinaires (de sorte que la
période de vacances totale puisse s’élever à 4 semaines). Ces vacances ne peuvent être
prises que pendant une occupation salariée et après épuisement des vacances ordinaires.
• Les vacances conventionnelles conclues par convention collective de travail, au sein des
commissions paritaires entre organisations d'employeurs et de travailleurs, qui sont parfois
accordées dans certaines branches d'activité. Ces jours de vacances sont des vacances
extra-légales.
b) Pécule de vacances
c) Pécule de départ
En cas de rupture de contrat ou de pause carrière, ce pécule est dû au prorata temporis pour la
période de travail qui n’a pas encore fait l’objet de vacances.
d) Informations complémentaires
Vous ne bénéficiez évidemment pas de congés payés, mais vous avez par contre la liberté de prendre vos
congés quand vous le voulez et aussi longtemps que vous le désirez.
D. LE CHOMAGE
1- Droit au chômage :
Pour avoir droit aux allocations de chômage, il faut avoir presté un nombre suffisant de jours de travail
salarié lors d’une période de référence qui précède la demande d’allocation de chômage. Le principe de
base étant que tous les jours pour lesquels sont payées des cotisations sociales sont des journées de
travail prestés. Tant le nombre de jours ouvrables prestés que la durée de la période de référence
dépendent de l’âge et augmentent avec lui.
L'allocation de chômage est calculée d'après le dernier salaire (avec un minimum et un maximum), la
situation familiale ainsi que la durée de chômage de la personne.
Le certificat de chômage doit être réclamé à l'ancien employeur et le demandeur d'emploi doit s'inscrire à un
organisme de paiement dans les 312 jours.
• La personne qui, bénéficiant d'une allocation de chômage, devient indépendante. Dans ce cas, elle
dispose d'une période de 9 ans "d'essai" pendant laquelle elle pourra se réinscrire comme
demandeur d'emploi sans devoir justifier 312 jours d'activité.
• La personne salariée qui devient indépendante. Ici, la personne pourra, dans une période de 6 ans,
s'inscrire comme demandeur d'emploi et être admise comme tel sur base de ses prestations en tant
que salarié.
A noter enfin que le chômeur complet indemnisable et le demandeur d’emploi inoccupé inscrit depuis au
moins 3 mois désirant s’établir en tant qu’indépendant à titre principal ou désirant créer une entreprise, peut
bénéficier d’un « Prêt lancement » accordé par le Fonds de participation, institution financière publique
fédérale. Le montant maximum du prêt s’élève à € 30.000.
De plus, le jeune demandeur d’emploi âgé de moins de trente ans et n’ayant pas encore exercé d’activité
indépendante peut faire appel au « Plan jeunes indépendants » lui offrant des possibilités complémentaires
comme un soutien pour lancer son activité, un prêt lancement, un défraiement mensuel et un prêt-
subsistance.
Le Prêt lancement peut être cumulé avec un prêt « Starteo » , l’une des autres formules du Fonds de
participation.
Pour obtenir plus d’informations concernant les différents prêts du Fonds de participation et et leurs
conditions, visitez le site www.fonds.org au contactez le n° 02/210.87.87
Pour obtenir plus d’informations concernant ces prêts et leurs conditions, vous pouvez contacter :
De plus, des formations complémentaires (en informatique par exemple, y compris en CAO) sont
accessibles gratuitement aux demandeurs d'emploi.
5- Renseignements complémentaires :
*1 Pour s'inscrire il faut se munir de sa carte d'identité ou permis de séjour et d'une attestation de fin
d'études.
*2 Pendant le stage le demandeur doit être disponible sur le marché de l'emploi, c'est-à-dire, pouvoir
répondre à une convocation du service régional. Pendant cette période, il ne faut pas pointer.
En tant que jeune demandeur d’emploi, le droit aux allocations familiales est octroyé (soit à pour
lui-même, soit pour ses enfants) durant 270 jours de 18 à 25 ans au moment de la demande
d’allocation).
Cette période prend cours le jour après la première ou la seconde session (ou la remise du
mémoire).
Les allocations familiales ne sont plus accordées lorsqu’on a atteint l’âge de 25 ans.
Le jeune devra s'inscrire à la Mutuelle, comme titulaire, le plus vite possible après avoir quitté
l'enseignement.
En cas de départ à l'étranger, il faut en avertir le service régional : la durée du stage d'attente est
alors prolongée du nombre de jours de vacances pris.
En cas de travail temporaire pendant la période du stage, la durée du stage d'attente n'est pas
allongée pour autant, même s'il s'agit d'un emploi effectué à l'étranger, pourvu qu'il donne lieu, en
Belgique au paiement de cotisation de sécurité sociale. S'il s'agit, par contre, d'un contrat
d'occupation d'étudiants (non assujettis à l'ONSS), le stage d'attente est prolongé d'une durée
équivalente à celle du contrat d'occupation d'étudiants.
*3 Si, durant les mois de juillet, août ou septembre après la fin des études, on signe un contrat
d’occupation d’étudiant pour lequel aucune retenue de sécurité sociale n’a été effectuée, la période
de stage d’attente sera augmentée du nombre de jours que comporte ce contrat, excepté les
dimanches.
*4 Si on est de nationalité étrangère, on doit, pour pouvoir être admis sur base des études en
Belgique, satisfaire aux conditions suivantes :
• avoir la nationalité d’un pays avec lequel la Belgique a conclu une convention internationale de
sécurité sociale ;
• satisfaire aux mêmes conditions que les travailleurs belges, ;
• satisfaire à la législation sur les étrangers et à la législation relative à l’occupation de la main
d’œuvre étrangère.
*5 Organisme de paiement: soit au service chômage d'un syndicat (FGTB, CSC, CGSLB), soit à la
Caisse Auxiliaire de Paiement des Allocations de chômage (CAPAC).
Se munir du nom et date de naissance des cohabitants, d'un formulaire de demande dont certaines
rubriques seront à remplir par l'école, du formulaire d'inscription, remis au début du stage.
L'organisme remettra une carte de pointage à faire estampiller et à remettre à l'organisme de
paiement en fin de mois.
Différents guides et brochures sont édités par plusieurs organismes. Les ouvrages cités ci-dessous sont
donnés à titre d’exemple.
Nous vous rappelons que l’INASTI et le Ministère des Classes moyennes et de l’Agriculture proposent des
guides très bien fait et gratuits concernant le statut social de l’indépendant.
Citons pour exemple :
Pour commander ou prendre connaissance des autres guides, téléphoner à l’INASTI ou au Ministère des
Classe moyenne et de l’Agriculture ou visiter le site de ce dernier (voir Chapitre 18, Les adresses utiles).
LA LEGISLATION FISCALE
Les obligations fiscales sont différentes selon le statut social de l'architecte : indépendant ou appointé
(Pour l'exercice de la profession en société on se réfèrera au Chapitre 6).
Elles ont trait d'une part à la TVA, d'autre part à la déclaration à l'impôt des personnes physiques.
a) Début de l'activité :
Déclarer à l'office de contrôle de la TVA le début de l'activité que l'on veut exercer, activité qui va vous
rendre "assujetti à la TVA " La déclaration de commencement d'activité se fait par un formulaire
disponible à l'office de contrôle de la TVA, qui sert simultanément de demande d'un numéro
d'identification à la TVA. Celui-ci est très important étant donné qu'il doit figurer sur tous les documents
ayant trait à l'activité économique de l'architecte assujetti. La création de la Banque Carrefour des
Entreprises et des Guichets d’entreprises depuis juillet 2003 n’a pas d’incidence sur les démarches à
effectuer par les architectes. En effet, c’est le Bureau de la TVA qui se charge de les inscrire à la Banque
Carrefour lors de leur demande d’assujettissement.
b) Livre-journal :
Tenir un livre-journal d'un modèle conforme à l'arrêté ministériel du 4 février 1971 (en vente chez les
imprimeurs agréés).
Le livre-journal doit être visé par le contrôleur des contributions, dans le ressort duquel se trouvera le
siège de vos activités, avant tout commencement de celles-ci. Il faut veiller à le remplir au fur et à
mesure des rentrées et des dépenses en se conformant aux instructions qui y figurent.
Remarques :
• Les prestations se rapportant à des opérations immobilières effectuées à l'étranger sont exonérées
de TVA.
• Il peut être utile de faire parvenir un état d'honoraire au client avant l'envoi de la facture proprement
dite.
d) Facturier de sortie :
La tenue du livre-journal est complétée par celle d'un facturier de sortie classant dans l'ordre les copies
de toutes les factures émises et d'un facturier d'entrée reprenant avec leur numéro d'inscription toutes
les dépenses professionnelles diverses payées à des fournisseurs.
(Il est dès lors conseillé d'établir les factures ou notes d'honoraires en 3 exemplaires: l'original pour le
client, une copie pour le facturier de sortie et une copie pour le dossier se rapportant à l'affaire
concernée).
Etablir les déclarations à la TVA sur les formulaires délivrés par l'administration. En principe, la
déclaration doit se faire tous les mois, mais lorsque le chiffre d'affaire annuel est inférieur à 495.787,05 €
f) Remarques importantes :
La TVA sur les honoraires d'architecte, n'est due par celui-ci à l'Office de contrôle de la TVA qu'en
fonction de la date de la réception des honoraires et non pas à la date de la facturation comme c'est le
cas pour d'autres intervenants du bâtiment et pour les sociétés en général (voir l'article sur les sociétés à
ce sujet).
En tant qu'architecte stagiaire, vous n'avez pas l'obligation d'être assujetti à la TVA si vous n'avez
aucune activité comme indépendant en dehors de vos prestations chez votre maître de stage. Vous
pouvez cependant demander votre inscription au contrôle TVA si vous désirez récupérer une partie de la
TVA sur les frais professionnels (voiture, matériel de dessin, revues, etc...).
L'accord peut porter soit sur un montant fixe de la dépense, soit sur un pourcentage de la dépense, soit
sur la quotité professionnelle de certaines dépenses mixtes.
Certains frais ont, en effet, un caractère mixte professionnel et privé, il faut donc évaluer et justifier la
proportion professionnelle à retenir. Cette proportion peut faire l'objet d'une éventuelle négociation avec
le contrôleur des contributions lors du premier contrôle.
La proportion professionnelle des frais peut être différente, le cas échéant, de la proportion définie par la
TVA pour certains types de frais (voiture en usage mixte par exemple).
Depuis quelques années, l'administration ne fournit plus d'annexes à la déclaration, pour les dépenses
professionnelles réelles. Vous trouverez dans les annexes un modèle de récapitulatif des dépenses
déductibles établi sur base de l'ancien formulaire proposé par l'administration, avec une série de conseils
et de remarques.
La plupart des banques offrent un service de paiement automatique des versements anticipés.
Ces versements sont à prévoir aussi bien lorsque vous travaillez individuellement que dans le cadre
d'une société professionnelle. Dans le premier cas, vous êtes soumis à l'impôt des personnes physiques;
dans le second cas, à celui des sociétés.
Il y a cependant lieu de signaler que l'Arrêté royal n° 6 du 15 février 1982 (M.B., 20 février 1982) précise
qu'aucune majoration n'est due sur l'impôt qui se rapporte à des bénéfices, rémunérations et profits
réalisés au cours des trois premières années de l'exercice de l'activité professionnelle.
c) Déclaration d'impôts :
Chaque année, l'administration des Contributions Directes vous envoie automatiquement le formulaire
de déclaration qui doit être renvoyé, complété et signé. Attention, si vous n'avez pas reçu le formulaire
à la date prévue, il faut avertir l'administration par lettre recommandée car la non-réception de la
déclaration ne vous délie pas de l'obligation de payer l'impôt (vous pourriez être amené à payer des
intérêts et amendes de retard).
Nous ne pouvons rentrer ici dans le détail de la déclaration d'impôts. Cependant, compte tenu de la
complexité de plus en plus grande de la fiscalité et de sa continuelle évolution, il est fortement conseillé
de se faire assister par un expert fiscal pour rédiger celle-ci.
Il existe plusieurs publications révisées annuellement de guides fiscaux qui permettent notamment,
grâce à des tables, d'estimer facilement le montant de ses impôts.
Les banques fournissent également divers services dont le calcul de l'impôt dû, sur base des données
qui leur sont fournies.
Des renseignements peuvent également être obtenus auprès des secrétariats des Classes Moyennes.
d) Conjoint :
Il faut savoir que malgré les mesures de décumul appliquées depuis un certain nombre d'années les
conjoints paient des impôts plus élevés que s'ils étaient de simples cohabitants non mariés.
Il est cependant possible d'attribuer une partie de ses revenus à son époux(se) ou à un autre membre de
sa famille en tant qu'aidant de travailleur indépendant.
Par ailleurs, la prise en charge, par la société, de certains types de dépenses peut constituer un
avantage en nature taxable dans le chef de l’architecte (par exemple la mise à la disposition d’un
véhicule).
• Tout en gardant le statut d'indépendant, il perçoit un revenu (fixe ou variable en fonction des
rentrées) exonéré de TVA car il n'est pas immatriculé à la TVA en son nom personnel.
• S'il est déjà inscrit à la TVA, il est obligé, lors de la constitution de sa société, de faire une
déclaration de « cessation d'activité »;
• La société paie le précompte professionnel dont il est redevable directement à l'Etat ou via un
Secrétariat Social.
• L'architecte paie ses cotisations sociales trimestrielles d'indépendant à sa Caisse d'Assurances
Sociales.
• A la fin de chaque exercice, il établit sa propre déclaration d'impôt, où il indique les montants
perçus de sa société. Il peut y appliquer le forfait légal pour les charges professionnelles prévu
dans le code des impôts (maximum 2.726,83 EUR ou 110.000 fr). Il n'y a donc plus de déduction
des charges professionnelles réelles, puisque celles-ci ont déjà été déduites dans le cadre de la
société.
En ce qui concerne les frais professionnels, les appointés optent généralement pour le forfait légal basé
sur le calcul proportionnel à partir du montant des rémunérations.
Il est cependant toujours possible d'opter pour les frais professionnels réels. Ces derniers doivent alors
être détaillés et justifiés.
L'employeur a l'obligation de remplir et de lui délivrer en temps opportun les "fiches de rémunérations"
prescrites par l'administration.
D'autres fiches de rémunérations peuvent également être délivrées dans le cas d'autres types de
prestations rémunérées (jetons de présence par exemple).
D. DOUBLE STATUT
Les architectes soumis à un double statut (architecte indépendant et enseignant, indépendant et
appointé) doivent remplir une déclaration complète et satisfaire aux obligations de l'indépendant.
Dans une telle situation, il est possible d'être considéré comme indépendant à titre accessoire. Tout en
restant salarié, et donc en continuant à bénéficier des avantages sociaux attachés à ce statut, il est en
effet possible d'exercer en sus une activité indépendante, encore fait-il prouver que cette dernière l'est
bien à titre complémentaire.
A cet égard, c'est le fait de pouvoir prétendre à une pension, à un autre titre qu'en tant qu'indépendant,
qui est ici le critère déterminant.
Il faut cependant rappeler que des incompatibilités d'ordre déontologique ainsi que des clauses
contractuelles de non-concurrence peuvent s'opposer à ce qu'un salarié ait une activité indépendante
parallèle.
Il est donc préférable d'exercer son activité indépendante complémentaire dans un créneau distinct.
E. ADRESSE UTILE
Ministère des Finances - Administration de la fiscalité des entreprises et des revenus
Etablissement des impôts sur les revenus (par ex. impôt des personnes physiques) et de la TVA..
C.A.E.
Rue de l’Automne 59
1050 Bruxelles
Tél. :02/640.77.85
http://www.fiscus.fgov.be/interfisc/
http://www.minfin.fgov.be
L’EXERCICE DE LA PROFESSION
D’ARCHITECTE
La formation des architectes, ouverte sur un grand nombre de disciplines (artistiques, techniques,
sociales, etc..) leur permet d'être actif dans de nombreux secteurs et de se spécialiser dans un grand
nombre de créneaux. Dans le strict domaine de l'architecture, les prestations sont également variées.
Ces différents champs d'activités peuvent être exercés sous différents statuts envisagés tant du point de
vue social (voir chapitre 4 : Législation sociale), que, pour ce qui concerne les architectes inscrits à
l'Ordre, du point de vue déontologique (Voir chapitre 3 : Les statuts de l'architecte).
Ces différents "métiers" peuvent également être exercés parfois seul ou au sein d'associations ou de
sociétés.
1- Missions de conception :
• Bâtiments neuf ;
• Rénovation et restauration ;
• Décoration ;
• Aménagements intérieurs ;
• Expositions ;
• Equipements et mobilier ;
• Création d'"image" de sociétés ;
• Aménagements extérieurs (Paysagisme) ;
• Aménagements urbains (Urbanisme).
2- Missions de conseil :
• Etude de développement ;
• Etude de faisabilité ;
• Etude, relevé du site ;
• Etude, relevé de bâtiment ;
• Définition de programme (Objectifs, exigences) ;
• Recherche du site ou de bâtiments ;
• Recherche de moyens financiers ;
• Recherche de clients, d'utilisateurs ;
• Estimation préalable ;
• Evaluation immobilière ;
• Conseil en placements immobiliers ;
• Evaluation immobilière ;
• Conseil et assistance concernant l'autorisation de bâtir ;
• Gestion du projet ;
• Coordination de sécurité des projets et des chantiers ;
• Détermination et contrôle des performances ;
• Estimation et gestion des coûts de fonctionnement et de maintenance ;
• Gestion immobilière ;
• Gestion de l'espace (locaux) ;
• Contrôle et gestion énergétique ;
• Conseil en monuments historiques ;
• Expertise et arbitrage ;
• Conseil et expertise concernant les matériaux et produits.
C'est pourquoi les architectes manifestent, depuis quelques années, une tendance à se grouper et
même à s'associer avec des personnes exerçant d'autres disciplines spécialisées dans l'art de bâtir ou
dans l'urbanisme (ingénieurs, géomètres, sociologues, etc.)
Cette activité "groupée" peut s'exercer sous la forme d'une simple association de fait, temporaire, ce qui
ne pose aucun problème particulier. Toutefois, pour prévenir d'éventuels différends, il faut définir par
écrit les conditions de la collaboration (par exemple sous forme d’association momentanée).
Les architectes peuvent aussi constituer ou participer, en tant qu'indépendant, à une société pourvue de
la personnalité juridique dont ils sont les actionnaires et/ou gérants :
- une société professionnelle (entre architectes) ou multiprofessionnelle (composée d’une majorité
d’architectes et de membres d’autres professions),
- une société de services ou de moyens.
Cette pratique offre certains avantages mais aussi toute une série d'obligations et d'inconvénients liés
aux lois sur les sociétés commerciales.
Comme l’activité de l’architecte est par définition une activité civile et non commerciale et qu’elle
constitue une profession libérale, la société qu’il constitue est nécessairement une société civile.
Pour bénéficier de tous les avantages liés à une société, cette société prendra la forme d’une société
commerciale (SA, SPRL, SC, etc) mais son objet reste civil et elle est inscrite au registre des sociétés
civiles.
Il y a encore toute une série d'autres avantages fiscaux et sociaux que nous ne pouvons développer
dans le cadre de ce guide. Nous vous renvoyons aux conseils d'un fiscaliste et à la littérature
spécialisée.
Le Conseil national de l'Ordre des Architectes a adopté en 1997 une recommandation entrée en vigueur
le 1er janvier 1998. (Bulletin, rubrique 1.2.5, p. 1 à 6)
Nonobstant la création d'une société ou association, seul l'architecte, personne physique, exerce la
profession d'architecte. Lui seul exerce la profession. Les sociétés ou associations ne sont pas inscrites
au tableau de l'Ordre. (Des modifications sont cependant envisagées à ce sujet dans le cadre d’un projet
de loi à l’étude.)
Les statuts de toute société à laquelle participe un architecte doivent être soumis à l'approbation
préalable du Conseil compétent, à savoir, le Conseil dans le ressort duquel est situé le siège social de la
société. Le Conseil vérifie la conformité des statuts par rapport aux règles déontologiques. Il ne vérifie
nullement leur conformité par rapport aux dispositions légales régissant les sociétés.
La Recommandation approuvée par le Conseil national en sa séance du 28 novembre 1997 cite six
différentes associations permises :
Le choix de la forme de société est important et il doit être fait en connaissance de cause avec le
concours indispensable d'un notaire et d'un conseiller fiscal.
La constitution d'une société implique également une comptabilité rigoureuse. Pour tout
renseignement à ce sujet, s'adresser à la
5- Démarches à effectuer
Remarque importante :
Un architecte stagiaire ne peut pas faire partie d'une société ou association dont fait partie son maître de
stage sauf cas particuliers (appréciation faite par le Conseil provincial).
Il peut donc être utile de tirer parti et de développer son réseau de relations personnelles en participant
activement à différentes initiatives sociales, culturelles ou même politiques (Associations locales,
scolaires, sportives, service clubs, etc..).
Il n'est pas interdit non plus à l'architecte de se faire connaître et surtout de faire connaître son travail par
le biais d'articles, de publications, de conférences, en ayant même recours à certaines méthodes
publicitaires pour autant que celles-ci ne soient pas mensongères ni tapageuses.
L'Ordre a édité à ce propos une Recommandation (voir Bulletin de l'Ordre rubrique 1.2.11).
N'oubliez pas que vous pouvez également tirer parti des panneaux de chantier (où vous pouvez figurer
en bonne place) et que vous pouvez signer vos œuvres (comme le faisaient vos prédécesseurs) afin de
marquer votre propriété intellectuelle (Voir ci-dessous).
Il arrive en effet régulièrement qu'une revue souhaite obtenir le cliché d'une réalisation d'un architecte
pour illustrer un article, parfois c'est une firme qui utilise une photo dans une de ses publicités sans
toujours demander l'autorisation ni à l'architecte auteur du projet, ni au photographe.
L'architecte peut également intenter des actions lorsqu'il découvre des plagiats de ses oeuvres pour
autant qu'il dispose de suffisamment de preuves pour étayer ses actions.
Il est donc important de toujours indiquer l'origine (et de dater) les documents remis à des tiers, afin de
disposer de telles preuves.
Dans ce domaine toute une série de points peuvent être réglés via :
• le contrat architecte – maître de l'ouvrage,
• le contrat d'entreprise,
• le contrat architecte-photographe,
• les notes d'envois des documents,
• une procédure de dépôt (en cas d'innovation architecturale ou technique).
Pour vous aider à défendre vos droits d'auteur vous pouvez faire appel aux services de la SOFAM
(Société multimédia des auteurs des arts visuels) qui a rédigé certains documents-type.
La SOFAM se charge de réclamer les droits à la demande des auteurs, en percevant un pourcentage
(plus un montant d'affiliation fixe modéré).
Il faut cependant rappeler que l’architecte n’est évidemment pas propriétaire de l’ouvrage et qu'il ne peut
prétendre empêcher toute forme d’adaptation ou de modification. En revanche, celle-ci ne peut pas
s’opérer en dénégation totale des droits d’auteur de l’architecte.
Il faut également signaler que l'architecte doit normalement payer des droits d'auteur relatifs aux
documents qu'il copie dans le cadre de ses activités. Le Conseil National de l'Ordre a conclu un accord
collectif et paie une cotisation globale pour l'ensemble des architectes inscrits avec la société
REPROBEL qui est chargée de percevoir ces droits .
• REPROBEL
Rue du Prince Royal, 87 – 1050 Bruxelles
Tél. 070/23.32.78 et Fax: 02/551.08.85
Courriel : question@reprobel.be
http://www.reprobel.be
• L'UPA et la SOFAM ont réalisé un guide consacré à la question des droits d'auteurs des
architectes.
Pour tout renseignement contacter :
l'UPA (Tél. 02/511.31.68 les mardis soirs – Adresse : voir chapitre 18 ou la SOFAM ci-dessus).
Ce certificat peut être obtenu en réussissant un examen dont les modalités sont fixées par la loi.
Ces modalités sont généralement publiées dans le premier "Moniteur belge" paraissant le 1er
septembre de chaque année.
L'examen écrit précède l'oral. Un minimum de 50% est requis à l'écrit pour pouvoir accéder à l'oral.
Pour recevoir son certificat d'aptitudes pédagogiques, il faut avoir obtenu 60% au total et au moins 50%
dans chacune des épreuves.
Les demandes de participation aux examens doivent être introduites par lettre recommandée (avec le
Certificat de Bonne vie et Mœurs, une photocopie certifiée conforme du diplôme et la photocopie du
virement de 2.48 EUR (100frs) comme frais de participation au compte : 091-2110515-18) le 15
septembre au plus tard et adressées au:
Les conditions de participation et de sollicitation sont à chaque fois communiquées dans le règlement de
sélection. Après chaque publication, on dispose de 14 jours pour solliciter.
Si vous êtes intéressée par une fonction contractuelle, vous pouvez vous enregistrer dans le système e-
recruiting via le site www.selor.be. Il existe un lien vers le site d’e-recruiting. Si vous n’avez pas de
connexion internet, vous pouvez demander le formulaire en téléphonant au 070/22.22.60.
Les Services Publics Fédéraux peuvent puiser dans cette banque de données pour les sélection de leur
personnel contractuel en collaboration avec Selor.
L'enseignement relève en Belgique de différents pouvoirs organisateurs. Il peut donc être de votre intérêt
d'introduire simultanément votre candidature auprès de plusieurs pouvoirs organisateurs.
2- Enseignement libre :
*Enseignement libre confessionnel :
Secrétariat National de l'Enseignement catholique (SNEC)
Rue Guimard 1
1040 Bruxelles
Tél.: 02/507.06.11
Fax.: 02/507.06.21
5- Enseignement de l'architecture :
Si vous désirez entamer une carrière dans l'enseignement de l'architecture, sachez que la législation
impose aux architectes diplômés d'accéder au doctorat pour pouvoir enseigner en tant que chargé de
cours (nommé) ou professeur. La seule alternative au doctorat est la reconnaissance de notoriété. Sans
ces titres, l'architecte ne peut être qu'assistant, chef des travaux ou chargé de cours à titre temporaire.
Paradoxalement, ce doctorat ne peut pas être, actuellement, accordé par les écoles d'architecture. Il doit
donc être obtenu à l'Université (voir formation continuée)
6- Enseignement technique :
Le Moniteur belge met en vente dans ses bureaux une brochure consacrée à la coordination des lois sur
l'Enseignement technique (arrêté royal du 30 avril 1957).
Moniteur Belge
Rue de Louvain 40
1000 Bruxelles
Tél.:02/552.22.11
http://www.moniteur.be
C. ADRESSES UTILES
• Organisations syndicales
! Centrale Chrétienne Alimentation et Service - CSC (CCAS)
Adresses : (voir Chapitre 18 – Adresses Utiles)
TRAVAILLER
A. L'ETAT
Pour postuler un emploi comme agent de l'Etat, il faut :
1- S'inscrire à un concours
Le droit d'inscription, variable, doit être acquitté en timbres fiscaux annulés avant l'envoi.
Le règlement de chaque concours peut être obtenu à l'adresse ci-dessus.
Attention: Il faut envoyer un formulaire d’inscription par examen et si vous vous inscrivez à la fois à un
examen et au registre des candidats, vous devez remplir deux formulaires distincts.
L'arrêté royal du 16 novembre 1979 (M.B., 22 novembre 1979) fixe les grades des architectes au rang
10, 11 et 12 relevant du niveau universitaire.
• Ministère fédéral des Communications et de l'Infrastructure (MCI) à la Régie des Bâtiments ainsi
que dans les Ministères ou Directions des travaux publics et de l'urbanisme régionaux.
Les annonces de recrutement se font par voie de presse (notamment dans le Moniteur belge) et/ou
affichage (ex.: gares S.N.C.B.)
Les conditions de recrutement et le programme des concours doivent être demandés auprès de
l'administration concernée.
D. ADRESSES UTILES
TRAVAILLER A L’ETRANGER
A. POURQUOI TRAVAILLER A L’ETRANGER ?
Le travail à l'étranger, notamment à l'occasion du stage, permet d'élargir son champ de connaissance et
d'expérience et d'établir des contacts qui peuvent s'avérer ultérieurement utiles. (collaborations
internationales), voire de s'y installer définitivement.
D'autre part, la situation particulière du domaine de la construction en Belgique, ne peut certes laisser
indifférents les jeunes architectes quant aux possibilités qui leur sont offertes par des pays étrangers.
Une telle initiative suppose évidemment un certain goût pour l'aventure, une capacité d'adaptation et une
bonne connaissance des langues. Les architectes belges peuvent cependant compter sur leur bonne
réputation en ce qui concerne leurs capacités professionnelles et leur connaissance des langues.
B. OÙ TRAVAILLER ?
1- Les pays en développement
Chacun sait que les besoins en logement restent immenses dans ce que l'on appelle les pays en
développement.
Des conventions de coopération en personnel ont été conclues avec certains de ces pays. De plus
amples informations peuvent être obtenues auprès de :
Le Traité instituant la Communauté Economique Européenne (CEE) permet la libre circulation des
travailleurs ressortissants des Etats membres dans les pays de la Communauté.
Le bénéfice de ces dispositions a été étendu aux prestataires de certains services parmi lesquels sont
reprises les activités des professions libérales.
Il en résulte que l'exercice de la profession d'architecte est autorisé pour un ressortissant d'un Etat de la
Communauté dans les autres Etats de la Communauté aux conditions imposées aux nationaux et pour
autant que le diplôme soit reconnu (équivalence), ce qui est le cas pour les diplômes délivrés par les
Instituts Supérieurs d'architecture, Universités et Facultés universitaires belges.
C. COMMENT TRAVAILLER ?
1- Les organismes utiles
2- Remarques importantes
• N'oubliez pas qu'en cas de retour en Belgique, une période de réadaptation, de réinsertion sera
parfois nécessaire.
• Si le travail à l'étranger est effectué dans le cadre du stage, un accord préalable devra être pris avec
le Conseil provincial concerné (celui de votre domicile en Belgique). En cas d'inscription ultérieure
sur un tableau belge, une prestation minimum de 6 mois de stage en Belgique sera normalement
demandée (Voir chapitre 2 : Le stage).
LE BUREAU DE L’ARCHITECTE
A. SECRETARIAT
Une correspondance systématique et une bonne tenue des dossiers constituent des éléments essentiels
à la réussite et évitent de multiples déboires ultérieurs. Il est notamment essentiel d'indiquer l'origine et
de dater les documents remis à des tiers, de dater les documents reçus et de confirmer par écrit les
décisions ou accords pris.
Quels que soient les moyens utilisés, le travail sera toujours simplifié et rationalisé par l'acquisition ou la
constitution d'un recueil de lettre types, de documents de base, formulaires type et de tableaux (cahiers
des charges, descriptifs, métrés, etc.).
B. COMPTABILITE
Certains ouvrages et documents de référence pourront ici encore être utiles.
Des organismes (secrétariats sociaux, banques,...) offrent des services non négligeables.
C. SECRETARIAT SOCIAL
Si vous êtes indépendant isolé, vous aurez vraisemblablement intérêt à vous affilier à un secrétariat
social.
Outre le calcul des rémunérations si vous êtes appelé à engager du personnel, les bureaux du
secrétariat social peuvent vous prodiguer des conseils socio-juridiques, accomplir des formalités
administratives, vous apporter des informations notamment en matière de législation sociale et fiscale.
La plupart des banques ont considérablement augmenté les services qu'elles rendent à leurs clients.
Beaucoup de ces services peuvent alléger sensiblement les charges administratives des architectes et
leur donner une assise financière plus solide. Consultez-les.
Il est indispensable de conserver les dossiers des missions réalisées (projets, conseils, ...) pendant
au moins 10 ans après la fin de celles-ci. On conservera notamment : les documents préalables, les
contrats, documents de permis d’urbanisme, plans et cahiers des charges, PV de chantier et
courrier, PV de réception, etc..
Les codes imposent généralement de conserver les documents prescrits pendant 5 ans à partir du
1er janvier de l'année qui suit la période imposable.
c) En matière sociale :
Les employeurs doivent conserver le registre du personnel pendant 10 ans à partir du jour de la
dernière inscription d'un travailleur. Le compte individuel doit être conservé pendant 5 ans à partir
du jour de la fin du contrat tandis que les déclarations trimestrielles à l'ONSS doivent être conservée
pendant 3 ans.
LES ASSURANCES
Les compagnies d'assurances offrent de nombreuses possibilités de couverture de risques.
Nous n'aborderons ici que ce qui nous paraît essentiel, en ce qui concerne l'architecte indépendant.
Depuis 1993, le Certificat National d'Assurance Professionnelle est obligatoire pour tout architecte inscrit
à un tableau de l'Ordre.
Le certificat d'assurance s'inspire de la "carte verte" utilisée en matière d'assurance automobile et
permet à l'assuré de prouver qu'il remplit ses obligations déontologiques.
Depuis 1993 donc, tout architecte est tenu de pouvoir produire le CERTIFICAT GENERAL et devra se
faire délivrer, à la demande de son Conseil de l'Ordre, soit le CERTIFICAT PARTICULIER, soit le
CERTIFICAT SPECIFIQUE (voir définitions et commentaires : Bulletin de l'Ordre, rubrique 1.2.12).
• la police dite "carrière" qui couvre sa R.C. pour toutes ses missions pendant toute sa vie
professionnelle.
L'assuré paie une prime de base qui est à valoir sur les primes de l'exercice.
La prime de base constitue un acompte non remboursable qui doit obligatoirement être versé
chaque année pour maintenir les garanties.
Si l'assuré n'a pas un volume d'affaires suffisant pour absorber la prime de base, il est préférable
qu'il opte pour ce qui suit, mais sa R.C. exploitation ne sera pas couverte.
Il existe, en Belgique, trois compagnies d'assurances spécialisées qui couvrent la responsabilité civile
des architectes (voir coordonnées, chapitre 18, « Les adresses utiles », ou rubrique 5.3 du Bulletin).
Parmi ces compagnies, on trouve une société coopérative d'Assurances créée par les architectes eux-
mêmes :
AR-CO
Rue Tasson-Snell, 22
1060 BRUXELLES
Tél. 02/538.66.33
Fax : 02/538.06.44
E-mail : info@ar-co.be
En vertu de l'article 5 de la loi du 26 juin 1963 créant l'Ordre des Architectes, la profession d'architecte
peut être exercée pour autant que l'on soit inscrit à l'un des tableaux de l'Ordre ou sur une liste de
stagiaires. Un stagiaire qui signe des plans et exécute personnellement des missions d'architecte, même
dans le cadre de son stage, joue entièrement le rôle d'architecte.
Important : pour toutes les assurances imposées à l’entrepreneur par le cahier des charges, l’architecte
doit en détenir une copie avant le début des travaux.
Cette assurance couvre les dommages survenus aux immeubles voisins dans les cas de responsabilité
sans faute en vertu de l'article 544 du Code civil, ainsi que les accidents corporels aux tiers (Exclus: les
intervenants au chantier y compris l'architecte).
L'architecte devrait, d'ailleurs, systématiquement conseiller par écrit au maître de l'ouvrage de couvrir ce
risque lorsqu'il existe des édifices contigus au chantier et ne pas omettre de prescrire les états des lieux
des ouvrages existants.
Cette assurance peut être souscrite par le maître de l’ouvrage ou imposée à l’entrepreneur.
Si l'architecte prescrit une TOUS RISQUES CHANTIER à souscrire par l'entrepreneur, cette prescription
doit au moins répondre aux questions suivant s :
Le souscripteur pourrait en effet demander que la couverture soit identique à la franchise, la compagnie
n'exigerait alors que les frais d'édition de la police puisqu'elle n'a rien à garantir et le souscripteur
pourrait engranger la prime qu'il avait prévue dans sa soumission.
L'architecte doit savoir que, pour la souscrire, trois conditions normales sont imposées :
• l'architecte doit avoir une mission complète ;
• les entrepreneurs doivent être enregistrés (A.R. du 5 octobre 1978) et avoir l'agréation du
Ministère des Travaux Publics pour les lots supérieurs à 125.000 EUR ;
• la police doit être souscrite avant la signature du premier contrat d'entreprise.
3- L'assurance contrôle :
Elle concerne normalement des édifices d'une valeur supérieure à 400.000 EUR. Elle s'appelle
ASSURANCE CONTROLE parce que les compagnies d'assurances exigent que les ouvrages soient
contrôlés par un organisme spécialisé (SECO, AIB, etc...) appelé contrôleur technique.
Normalement, cette police est souscrite par le maître de l'ouvrage : c'est la meilleure solution.
L'ASSURANCE CONTROLE ne couvre cependant pas toutes les responsabilités de l'architecte. Par
exemple les erreurs "administratives" ne sont pas couvertes : erreur de classement des soumissions,
non respect d'une prescription urbanistique, etc, ni les erreurs de conception (par ex. une échappée
insuffisante).
Si l’édifice a une valeur inférieure à 620.000 EUR, il existe sur le marché des assurances couvrant la
responsabilité décennale des intervenants à l’acte de bâtir sans le contrôle d’un organisme spécialisé
(SECO, AIB, etc…) comme cela est imposé pour l’assurance contrôle.
Enfin, certaines compagnies d’assurances se réservent le droit de ne pas conclure la police à la date de
la réception provisoire.
L’assurance décennale à contrôle réduit, dite sans contrôle, peut être conseillée pour des chantiers
simples présentant peu de risques. Autrement, il faut préférer l’assurance contrôle complète ou
décennale classique.
L’arrêté royal du 25 janvier 2001 (voir chapitre 16) introduit un nouvel intervenant obligatoire dans le
processus de construction : le coordinateur en matière de santé et de sécurité. Celui-ci est une personne
physique légalement obligée de souscrire une assurance en responsabilité civile, dont la couverture tient
compte de l’importance et des risques des chantiers temporaires ou mobiles où elle exerce sa fonction.
Cette assurance doit couvrir la responsabilité civile contractuelle et extra contractuelle.
La nouvelle législation crée de nouvelles obligations et responsabilités pour les architectes et auteurs de
projets. Dorénavant, les maîtres de l’ouvrage, aussi bien que les maîtres d’œuvre chargés de la
conception ou du contrôle de l’exécution, risquent d’être rendus responsables, totalement ou
partiellement, d’accidents survenus sur les chantiers ou d’atteintes à la sécurité et la santé des
travailleurs. L’architecte ou l’auteur de projet devra s’assurer que le maître de l’ouvrage est bien en
possession du contrat d’assurance légale de l’entrepreneur contre les accidents du travail et que celui-ci
comporte la clause d’abandon de recours en cas d’infraction par l’entrepreneur aux dispositions légales
concernant le bien-être des travailleurs (loi du 4 août 1996 et arrêté royal du 25 janvier 2001).
L’arrêté royal autorise l’architecte à agir également en tant que coordinateur de sécurité et santé, pour
autant qu’il dispose des qualifications requises.
Il est conseillé, si vous êtes à la fois architecte et coordinateur, de souscrire les deux polices auprès
d’une seule compagnie afin d’éviter tout conflit entre compagnies d’assurance.
AR-CO conseille pour les montants garantis un minimum de 1.250.000 EUR pour les dommages
corporels et un minimum de 375.000 EUR pour les dommages matériels et immatériels.
Avant le début des travaux, l'architecte doit imposer au maître de l'ouvrage d'assurer ces divers risques.
Un conseil : inclure cette obligation dans la convention entre architecte et maître de l'ouvrage.
7- L'individuelle accidents :
Tenant compte que cette police couvre la vie professionnelle du stagiaire pour ses propres affaires et sa
vie privée, tenant compte que cette police propose diverses options et capitaux dont le choix dépend de
l'assuré et non du souscripteur, tenant compte que pour le fisc, la prime n'est pas déductible mais que
les capitaux perçus ne sont pas imposables, il semble préférable que le maître de stage convienne
contractuellement d'un remboursement de sa part de prime pour les heures prestées (par exemple 0,35
EUR (par heure). Rien qu'avec cette somme, le stagiaire peut souscrire une assurance qui lui garantit
par exemple 25.000 EUR en cas de décès, 50.000 EUR en cas d'invalidité permanente, 25 EUR/jour
pour l'incapacité journalière et 1.250 EUR pour les frais médicaux non couverts par sa mutuelle.
De plus, la réglementation relative aux clauses arbitraires (loi du 03/04/1997) interdit le recours à des
contrats type, non négociés entre les parties, dans le cas où le client est un particulier. Il importe donc
de réaliser un contrat "sur mesure" adapté à la mission et à ses prestations (voir point B ci-dessous) en
gardant trace des négociations préliminaires.
Pour vous aider à rédiger vos premiers contrats, il est évidemment utile de se procurer des exemples
auprès des associations professionnelles, de certaines compagnies d'assurance spécialisées (AR-CO)
ou dans certains "correspondanciers".
Dans tous les cas on ne pourra jamais assez insister sur l'intérêt qu'il y a à faire signer le plus
rapidement possible un contrat par le client afin de pouvoir plus aisément faire valoir ses droits en cas de
problèmes.
Il faut savoir également que les sociétés de logement sociaux ont établi des barèmes qui leur sont
propres et qui diffèrent dans les trois Régions du pays.
Certaines missions officielles s'effectuent aussi sur base de barèmes établis à partir des prestations
(horaires par exemple) : c'est le cas en ce qui concerne les missions en tant qu'expert judiciaire ou
enquêteur des « meublés » pour la Région bruxelloise (cette réglementation relative aux meublés a été
abrogée à la fin de l'année 2000). Le barème horaire qui avait été fixé pour ce dernier type de mission
constitue d'ailleurs une référence officielle intéressante à retenir : 71,89 EUR (2.900 frs), au 01/01/1994
er
suivant index base 1981= 158.68). Au 1 janvier 2001 le barème horaire est de 80.64 EUR (3.253 frs).
B. LITIGES D'HONORAIRES
En vertu de l’article 18 de la loi du 26 juin 1963, en matière de litige d’honoraires, le Conseil de l’Ordre
est compétent, soit pour fixer le montant des honoraires à la demande conjointe des parties, soit pour
donner un avis sur le mode de fixation et le taux des honoraires à la demande des Cours et Tribunaux.
En cas de fixation à l’initiative des parties en litige, l’architecte, en vertu de l’article 28 du règlement de
déontologie, ne peut décliner la compétence du Conseil, au contraire du maître de l’ouvrage sur lequel le
Conseil n’a pas juridiction.
La procédure se déroule comme suit : fixation d’une somme à consigner éventuellement (uniquement en
cas de fixation à la demande conjointe des parties), dépôt d’une note d’argumentation et d’un dossier
inventorié par chacune des parties avec copie à la partie adverse, audition des parties par le Conseil,
communication de la décision aux parties, ou de l’avis au tribunal.
La procédure est gratuite. Les parties ont la possibilité de se faire assister d’un avocat.
Afin de rencontrer les exigences de certaines directives européennes, une nouvelle législation nationale
sur les "marchés publics" est entrée en vigueur le 1er mai 1997. Il s'agit de la loi du 24 décembre 1993,
de l'arrêté royal d'exécution du 8 janvier 1996 "marchés publics secteur classique" et de l'arrêté royal du
26 septembre 1996 "marchés publics règles générales d'exécution".
On peut obtenir ces textes ainsi qu'un abonnement au bulletin des adjudications qui chaque vendredi
publie les avis de marché, les avis d'appel aux candidatures ou d'appel d'offre etc... à l'adresse
suivante : Moniteur belge, Rue de Louvain, 40 à 1000 Bruxelles.
Signalons également en tant que guides juridiques permettant une bonne interprétation de ces textes :
• le « Commentaire pratique de la réglementation des marchés publics » édité par la Confédération
Construction, rue du Lombard 34-42 à 1000 Bruxelles, tél. : 02/545.56.00 (ouvrage relativement
technique), ou
• l’ «Initiation aux Marchés publics » (Ed. Bruylant) de Philippe FLAMME pour l’instant épuisé
(Tél. :02/512.98.45),
• ou encore la brochure réalisée par le même auteur et éditée par la Fondation Roi Baudouin.
Outre l'attribution des commandes publiques de travaux et de fournitures cette réglementation organise
la concurrence et la transparence dans la désignation des architectes, auteurs de projets.
Fondée sur des principes louables, cette réglementation rencontre toutefois quelques difficultés à
s'appliquer aux missions d'architecture qui, par nature, ne sont pas intégralement assimilables aux
autres "marchés de services" (c'est en tant que telles que sont répertoriées les glorieuses missions
d'ordre public dont nous sommes si fiers !).
L'attribution d'un marché public de services "d'architecture" résulte de plusieurs phases que voici :
A ce stade, le pouvoir adjudicateur opère une sélection des candidats qu'il compte retenir pour les
mettre en compétition relativement à l'objet du marché.
Malheureusement une application trop automatique des textes et des critères objectifs qui y sont
indiqués conduit à ne retenir pratiquement que des critères peu favorables aux jeunes architectes.
Citons :
• la capacité financière et économique suffisante ;
• la disposition des capacités techniques nécessaires.
Pour ce dernier critère, il est généralement demandé de fournir une liste de références relatives à
l'objet du marché. Il est évident que la perpétuation de ces modalités de sélection conduit à
favoriser un monopole des bureaux ayant su accumuler les références. Sous certains aspects,
cela se justifie, sous d'autres, cela peut paraître inopportun.
L'Ordre est soucieux de favoriser une approche équitable en cette matière, en sensibilisant les
pouvoirs adjudicateurs à une appréciation plus subtile des critères propres à l'architecture.
Bien qu'une certaine confusion perdure, dans le chef même des pouvoirs adjudicateurs, entre la
sélection qualitative et la sélection de l'offre, ces deux phases devraient être bien distinctes.
De plus, les désignations opérées doivent être officiellement motivées en fait et en droit. La
désignation d'un adjudicataire sans motifs circonstanciés est donc attaquable par les candidats
évincés injustement.
Par cette opération le pouvoir adjudicateur détermine la meilleure offre ou le "mieux disant" qui
devient "adjudicataire" du "marché de service", c'est-à-dire en général l'auteur de projet qui sera
chargé de la mission d'architecture :
La sélection de l'offre est faite sur base des critères d'attribution normalement relatifs à l'objet du
marché et ordinairement pondérés. Ils ont été préalablement annoncés à l'appel d'offre.
2) Par concours :
Un concours de projet peut également être le mode de sélection de l'offre après qu'une sélection
qualitative des participants ait éventuellement été opérée.
Le concours doit être organisé dans le respect des dispositions légales qui en précisent les
conditions minimales. Parmi celles-ci :
• présentation anonyme des projets,
• critères de composition du jury,
• critères d'évaluation du projet,
• pondération.
Dans cette procédure les prestations objet du marché sont du type "design and build" et portent
aussi bien sur l'établissement du projet que sur son exécution. L'appel d'offre concours nécessite
donc une collaboration entre l'architecte et l'entrepreneur qui forment une équipe dès
l'établissement de l'offre, offre dont un critère d'appréciation peut être le prix global de la
construction.
La participation à cette procédure n'est pas recommandable à de jeunes architectes. En effet, elle
crée nécessairement une communauté d'intérêts entre l'architecte et l'entrepreneur et outre que
l'expérience a montré qu'elle est souvent source de frustration pour le premier, la situation qui se
noue dans le cadre de ce partenariat peut menacer l'indépendance et la dignité de l'architecte.
C'est pourquoi l'acceptation de participer à un appel d'offre concours doit être précédée d'une
étude attentive des conditions (et cette question de collaboration est toujours complexe). Le
recours à un juriste expérimenté paraît donc toujours utile sinon indispensable.
4) Procédure négociée :
• Avec publicité :
Cette procédure n'est pas fréquemment utilisée mais peut être retenue par un pouvoir
adjudicateur sans pour cela que les obligations d'équité et de transparence ne deviennent
caduques.
Cette procédure peut se justifier en matière d'architecture car la nature des prestations
d'architecte est telle que "les spécifications du marché ne peuvent être établies avec une
précision suffisante pour permettre son attribution selon la procédure d'adjudication ou
d'appel d'offre".
Le principe de cette procédure est que l'administration négocie directement avec les
candidats.
4- Conclusion
Il paraît difficile pour un jeune architecte d'obtenir une première commande publique. Même en
persuadant les pouvoirs adjudicateurs que "la valeur n'attend pas le nombre des années", les critères de
sélection qualitatifs usuellement retenus défavorisent inévitablement les jeunes confrères en ce qu'ils
demandent de faire la preuve d'une certaine expérience sinon d'une expérience certaine et de plus
« spécifique ».
Mais l'acquis fondamental des nouvelles règles est que la désignation des concepteurs doit dorénavant
se faire dans une plus grande transparence et devrait donc favoriser un renouvellement des architectes
chargés de missions « marché public ».
L'action de l'Ordre devrait favoriser l'obtention par les jeunes architectes des références indispensables,
notamment à travers un statut d'architecte assistant ou d'architecte associé dans des opérations
attribuées à un confrère : on en arriverait à une forme de tutorat dont l'organisation reste à imaginer.
Il faut savoir que les difficultés qui sont à affronter par l'auteur de projet dans le cadre de la réalisation
d'un bâtiment public sont bien réelles et les risques sérieux. N'oublions pas que l'entrepreneur
adjudicataire d'un marché public a dû généralement gagner la compétition du prix le plus bas. Il sera
enclin à refaire son bénéfice au détriment d'une bonne volonté « commerciale » qui n'a en général cours
que dans des marchés privés.
La compétence technique et la qualité des dossiers d'adjudication (plans, cahiers spéciaux des charges,
métré etc..) sont donc indispensables pour éviter les dérapages budgétaires. Il est donc prudent pour un
jeune architecte de profiter de l'expérience d'un aîné suffisamment aguerri en la matière.
LES AIDES
Ces aides peuvent être publiques et professionnelles. Par « aide », nous comprenons ici non seulement
les aides financières mais aussi informatives sur la profession d'architecte et ce qui tourne autour.
1) L'une se présente sous forme de prêt alors que l'autre consiste plutôt en une réduction de cotisation.
Il faut également ajouter que l'argent de ces différents types de prêts n'est distribué que via des
mandataires, qui sont des organismes de crédit liés par contrat avec le fonds de participation.
Par ailleurs, de multiples lois économiques et fiscales ont été promulguées en vue de promouvoir
l'emploi ou d'alléger les charges des indépendants.
Les chèques-formation ont été lancés à l’initiative de la Région wallonne en faveur de la formation dans
les entreprises comptant au maximum 250 personnes exerçant une activité dans le secteur marchand et
ayant leur siège social en Région wallonne. Autant les travailleurs salariés de l’entreprise, l’employeur
(gérant de société ou indépendant en tant que personne physique) y ont droit, ainsi que certaines
professions libérales comme les architectes. Il est à noter que ce droit dont jouissent exceptionnellement
les architectes pourrait leur être enlevé.
La Région Wallonne subsidie à concurrence de 15 EUR par travailleur chaque heure de formation suivie.
Le plafond annuel par entreprise est fixé à 400 heures de formation.
Selon ce système, l’entreprise achète à moitié prix, soit 15 € à pièce, auprès de Sodexho Pass les
chèques-formation d’une valeur de 30 €. Les travailleurs les remettent au formateur au fur et à mesure
du déroulement des cours. L’entreprise (l'architecte) est remboursée de la valeur des chèques 30 €
diminuée du coût de la prestation du formateur. Ainsi, si nous envisageons l’hypothèse d’un cours de 12
€ l’heure, la PME est remboursée de la différence, soit 18 € (la formation est dans ce cas entièrement
subsidiée avec une prime de 3 €.
Vous êtes libres de choisir la formation parmi un panel de plus de 7000 modules de formation et plus de
230 opérateurs. En effet, les opérateurs de formation doivent être agréés en Région wallonne par la
Commission d’Agrément pour chaque type de formation.
• La cellule chèques-formation
Mme Céline MARCHAL
Boulevard Tirou, 104
Tél. : 071/20.61.05
Fax : 071/20.67.62
Site : www.formabanque.be
• Le FOREM
Rue de l’eglise 16
6000 CHARLEROI
Tél. : 071/23.05.56
Site : www.leforum.be
• Les centres de formation permanente des Classes moyennes ( voir chapitre 15, IFPME)
Si vous avez des questions à poser sur le statut d'indépendant, vous pouvez vous adresser notamment
aux services suivants:
! Service information
World Trade Center II
Boulevard Simon Bolivar 30
1000 BRUXELLES
Tél. : 02/208.32.11
Courriel : info@cmlag.fgov.be et infodg7@cmlag.fgov.be
Site : http://www.cmlag.fgov.be
! Secrétariat général
Rue Marie-Thérèse, 1
3ème étage
1000 BRUXELLES
Tél. : 02/211.06.11.
Fax : 02/219.61.30.
• Etudes et documentation :
Square de l’aviation 29
1070 BRUXELLES
Tél . : 02/556.92.11
Courriel : cegesoma@cegesoma.be
Site : www.cegesoma.be
Bruxelles
WTC II
Boulevard Simon Bolivar 30
1000 BRUXELLES
Tél. : 02/208.54.60
Fax : 02/208.54.61
Courriel : info@cmn-bw-bru.fgov.be
Attention : La chambre des métiers et des négoces va bientôt disparaître et sera remplacée par les
guichets d’entreprises. La liste complète de ces guichets agréés apparaît sur le site
http://www.mineco.fgov.be
Un grand nombre d'associations sont fédérées au sein d'une des ailes linguistiques de la FAB
(Fédération Royale des Sociétés d'Architectes de Belgique / Koninklijke Federatie der
Architectenverenigingen van België). Ces deux ailes linguistiques sont respectivement la S.A.F
(Fédération Francophone des Sociétés d'Architectes de Belgique) et le BVA (Bond van Vlaamse
Architecten).
D'autres associations ne sont pas regroupées au sein de la FAB telles que : le NAV, le SNAB,
l'UFAB/UVAB, le Forum des architectes. Elles coordonnent cependant régulièrement leur politique avec
la FAB et même le CNOA (via un organe de concertation dénommé CPO).
Vous trouverez les coordonnées de ces différentes associations dans le chapitre "Adresses utiles".
Les organisations d'architectes comprennent encore des associations d'anciens des écoles : SADBr
pour l' ISAVH, ARC pour l' ISASLB ou Association des anciens de La Cambre par exemple. (Pour les
coordonnées : prendre contact avec les instituts concernés).
La Fédération Royale des sociétés d'Architectes de Belgique (FAB) est elle-même membre, sur le plan
international, de l'UIA. (Union Internationale des Architectes, qui contrôle notamment les grands
concours internationaux).
La profession d'architecte est également défendue au niveau européen par le Conseil des Architectes
d'Europe (CAE). Le CAE a publié notamment une série de documents relatifs à la libre circulation des
architectes et aux concours.
La représentation des architectes belges au sein de ces organisations et de leurs groupes de travail est
assurée conjointement par la FAB et le CNOA.
D'autres initiatives internationales en rapport avec l'architecture et les architectes existent encore : ARCE
(Association des Régions Capitales d'Europe), association EUREGIO, AEEA (Association Européenne
de l'Enseignement de l'Architecture) etc.
Pour clôturer ce chapitre, il nous reste encore à citer l'Ordre des Architectes. En effet, votre Conseil
provincial peut s'avérer très précieux en cas de problèmes concernant l'interprétation et l'application du
règlement de déontologie par exemple.
Les Conseils provinciaux de l'Ordre apparaissent trop souvent comme des pouvoirs coercitifs et punitifs.
Et il est vrai que parmi leurs attributions légales, ils doivent assurer le respect des règles de la
déontologie et statuer en matière disciplinaire.
Il est tout aussi vrai que les Conseils de l'Ordre ne mettent pas de service juridique à la disposition de
leurs membres. En outre, il ne convient pas que l’Ordre donne des conseils ou suggestions à propos de
différends qui pourraient lui être soumis dans le cadre de l’une de ses missions légales.
Mais il est néanmoins certain, que votre Conseil vous donnera, dans la mesure des possibilités, pas mal
de renseignements en matière de réglementation de la profession et d'administration.
Il pourra également vous apporter son aide en de nombreuses occasions lors de litiges. Ainsi par
exemple, si un Conseil de l'Ordre est avisé par vous d'une rupture de mission, il prend immédiatement
contact avec l'administration pour que la législation soit respectée.
Nous vous rappelons également que, depuis de nombreuses années, le Président du Conseil du
Brabant reçoit ses confrères sur rendez-vous et que d'autre part, le secrétariat s'efforce de rendre le
maximum de services lorsqu'il est consulté.
N'oubliez jamais que "prévenir vaut mieux que guérir" et "qu'un homme averti en vaut deux"!
L’INFORMATION
PUBLICATIONS ET DOCUMENTATIONS IMPRIMEES
En ce qui concerne l'information dans les domaines professionnels et techniques, il faut savoir que les
architectes inscrits sur les tableaux de l'Ordre bénéficient souvent d'abonnements gratuits à une série de
publications émanant de divers organismes : associations de producteurs mais aussi éditeurs privés.
Vous trouverez ci-dessous la liste (non exhaustive) de quelques-unes des publications que vous pouvez
éventuellement recevoir (avec la référence des organismes éditeurs) :
De nombreuses firmes envoient également aux architectes des revues et publications technico-
commerciales.
Les associations professionnelles et certaines fédérations (Voir Chap. Aides) publient des bulletins
d'informations (mensuels ou trimestriels) ainsi parfois que d'autres documents (guides, bordereaux de
prix unitaires) à destination de leurs affiliés.
• le bulletin de l'Union Belge pour l'Agrément Technique dans la Construction (UBAtc) reprenant
les Agréments Techniques (ATG) ;
• des publications à feuillets mobiles reprenant l'ensemble des réglementations d'un domaine
présentées de façon structurée (Urbanisme, environnement, droit immobilier, etc.) ;
Attention : les abonnements à ces publications, basés sur le principe du paiement des feuillets
envoyés de façon automatique peuvent s'avérer parfois assez onéreux !
• des classeurs, des CD-ROM ou des accès à des Banques de Données sur Internet (voir ci-
après) relatifs notamment à informations technico-commerciales (exemples : COBONET ou
COBO SYSTEMS) ;
• grâce aux listes-annuaires d'architectes : ainsi, de par votre inscription à l'Ordre vous êtes repris
dans les rubriques "professions libérales" des Pages Jaunes ; en vous affiliant à une association
professionnelle (voir chap. Aides) vous pourrez également être repris dans d'autres annuaires :
Annuaires des Chambres provinciales des métiers de la construction, agenda de la FAB,
annuaire du CNEAB ou d'autres associations.
Enfin vous pouvez trouvez d’intéressantes informations relatives à la profession d’architecte en Europe
sur le site web du Conseil des Architectes d’Europe : www.ace-cae.org . Le mot de passe donnant accès
aux informations réservées aux membres peut-être trouvé dans la partie réservée du site de l’Ordre.
LA FORMATION CONTINUE
Dans une société mouvante et en crise comme la nôtre, il y a de multiples raisons de poursuivre ses
études après l'obtention de son diplôme:
Un conseil
Nous vous conseillons de vérifier auprès du Ministère de l’Emploi et du Travail si la formation que
vous souhaitez suivre est bien agréée.
Voici une liste non limitative des possibilités de formation continuée qui vous sont offertes :
A. EN BELGIQUE
1- Cycle de formation complémentaire organisé par le Conseil National de l'Ordre
des Architectes :
Il s'agit d'un programme modulaire complet de 124 heures couvrant l'ensemble des aspects
nécessaires ou utiles à la pratique professionnelle de l'architecte. Il est sanctionné par un certificat
de participation et est organisé dans 3 centres en Communauté française : Bruxelles, Charleroi et
Liège. Ce cycle de formation (lancé en 2001) est gratuit pour les stagiaires et les maîtres de stage
qui s’inscrivent pour le centre de Bruxelles et moyennant le versement d’une caution de 65 €. Celle-
ci est remboursée à condition d’avoir suivi le cycle régulièrement.
Pour les stagiaires et les maîtres de stage s’inscrivant dans les centres de Liège et Charleroi, cette
formation peut-être payée grâce aux Chèques Formation de la Région wallonne.
Pour tout renseignement complémentaire :
• Formation-PME / Madame Vinciane Laroche
Tél. : 04/229.84.22 – Courriel : vinciane.laroche@formation-pme.be
• CNOA : http://www.OrdredesArchitectes.be - Courriel: secretariat@OrdredesArchitectes.be
a) Arlon :
• Fondation Universitaire Luxembourgeoise (régime linguistique français ou allemand)
FUL
Département des Sciences et Gestion de l’environnement
Avenue de Longwy 185
6700 ARLON
Tél.: 063/23.08.11 ou 063/23.08.97
Courriel : accueil@ful.ac.be
Site : http://www.ful.ac.be
b) Bruxelles :
• ULB (régime linguistique français)
Avenue Franklin Roosevelt, 50
1050 BRUXELLES
Tél. : 02/650.36.36 ou 650.46.10
Courriel : etudes@ulb.ac.be
Site :http://www.ulb.ac.be
Faculté des Sciences appliquées/ Ecole Polytechnique.
Institut de Gestion de l’Environnement et d'Aménagement du territoire.
c) Gand :
• RUG (régime linguistique néerlandais)
Sint-Pietersnieuwstraat 25B
9000 GAND
Tél.: 09/264.31.11 ou 09/264 70 00
Courriel : acs@ugent.be
Site : www.ugent.be
Institut Supérieur d'Urbanisme et d'Aménagement du Territoire.
d) Liège :
• ULg Université de l'Etat (Régime linguistique français)
Place du 20 août 9
4000 LIEGE
Tél. : 04/366.21.11
Courriel : info.etudes@ulg.ac.be
Site : http://www.ulg.ac.be
Faculté des Sciences Appliquées.
e) Louvain :
• KUL (régime linguistique néerlandais)
Kasteelpark Arenberg, 1
3001 HEVERLEE
Tél.: 016/32.13.50
Fax : 016/32.19.82
Courriel : info@ftw.kuleuven.ac.be
Site : http://www.kuleuven.ac.be
Faculté des Sciences Appliquées.
Centre d'Etudes sur la conservation du patrimoine architectural et urbain du
Collège d’Europe.
g) Wilrijk :
• Rijks Universitair Centrum Antwerpen (RUCA) (régime linguistique néerlandais)
Universiteitsplein 1
2610 WILRIJK
Tél.: 03/820.20.20
Fax: 03/820.22.49
Courriel : info@uams.be
Site : http://www.ruca.ua.ac.be/
a) Anvers :
• Hogeschool Antwerpen (régime linguistique néerlandais)
Section sauvegarde des monuments
Henry van de Velde-instituut
Mutsaertstraat 31
2000 ANTWERPEN
Tél. : 03/205.61.70
Fax: 03/226.04.11
Site: http://www.ontwerpwetenschappen.be/
b) Bruxelles (Ixelles) :
• A.S.B.L. Architecture, Urbanisme et Coopération- Centre d’Etude de La Cambre
(l'Institut Supérieur d'Architecture de l'Etat) – La Cambre
Place E. Flagey 19
1050 BRUXELLES
Tél. : 02/640.96.96
Fax : 02/647.46.55
http://www.lacambre-archi.be
Courriel : marc.gosse@lacambre-archi.be
e) Gand :
f) Liège :
4- Formations Diverses
b) Info Bois
Centre interfédéral d’information sur le Bois (ASBL Bois)
ème
Galerie du Centre, Bloc 1 (5 étage)
Rue des Fripiers, 15-17
1000 BRUXELLES
Tél.: 02/219.28.32
Fax.: 02/229.32.67
http://www.bois.be
• REGION BRUXELLOISE
Entité territoriale de Bruxelles
INFAC
Rue Stalle 292 bis
1180 BRUXELLES
Tél.: 02/370.60.40
INFOBO
Rue de stalle, 292
1180 BRUXELLES
Tél.: 02/376.07.57
• REGION WALLONNE
Entité territoriale de Namur
5- Cours de Langues
CLL Bruxelles
Passage de la Vecquée 17
1200 BRUXELLES
Tél. : 02/771.13.20
Courriel : bru@cll.ucl.ac.be
De nombreuses instances, tant publiques que privées organisent des journées d'études ou des
cycles de conférences sur de nombreux sujets : CSTC, SRBII, KVIV, associations professionnelles
diverses, etc.
B. A L'ETRANGER
Consulter les ouvrages suivants :
• « Etudes à l'étranger » publié par l'U.N.E.S.C.O.
Place Fontenoy 7
75352 PARIS
07 SP FRANCE
Tél. : 00(33) 1 45/ 68.03.56./60.
Courriel : bpiweb@unesco.org
Site : http://www.unesco.org/general/
Il s'agit d'un répertoire et d'une description des bourses d'études, des stages et des programmes
de voyages ainsi que des cours internationaux dans tous les domaines d'études.
• « Etudier ou enseigner à l’étranger » : Commissariat général aux Relations internationales de
la Communauté Française de Belgique
rue des Poissonniers 11-13 bte 7
1000 BRUXELLES
Tél. : 02/548.00.70
Fax : 02/548.00.80
Courriel : courrier@mediateurcf.be
Site : www.wbri.be
Malgré ces mesures déjà très contraignantes, les Autorités européennes ont été amenées à constater
que le nombre et la gravité des accidents de travail sur les chantiers de la construction étaient largement
supérieurs à ceux dans les autres secteurs d’activités. Les causes qui ont été mises en évidence sont
principalement liées, d’une part, à des circonstances situées en amont de l’exécution des travaux (c'est-
à-dire au moment de la conception de l’ouvrage) et, d’autre part, à la présence simultanée ou
consécutive de plusieurs entreprises sur un même chantier, sans aucune coordination préalable en
matière de prévention des risques d’accidents entre ces différents intervenants.
Pour palier cette situation, la Commission européenne édicte la Directive 92/57/CEE du 24 juin 1992
concernant les prescriptions minimales de sécurité et de santé à mettre en œuvre sur les chantiers
temporaires ou mobiles.
La Belgique a transposé cette Directive dans le droit belge en deux temps : d’abord, dans le Chapitre V
de la Loi du bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail (Loi BET) du 4 août 1996, qui
traite des dispositions concernant les chantiers temporaires ou mobiles, et ensuite, dans son Arrêté
Royal d’application du 25 janvier 2001.
Des modifications importantes sont apportées à cette réglementation fin 2004 et début 2005, notamment
par la promulgation d’un nouvel Arrêté Royal d’application, le 19 janvier 2005, modifiant le précédent.
Le présent chapitre traite de l’Arrêté Royal du 19 janvier 2005 et de la modification de la Loi BET.
LE NOUVEL ARRETE ROYAL du 19 janvier 2005
Les modifications apportées ont été motivées par la lourdeur et la complexité de la réglementation
notamment en application dans le cas des « petits travaux », d’où il résultait une charge administrative et
financière soi-disant « exagérée » pour les « petits » maîtres d’ouvrages privés.
Les changements portent principalement sur une réglementation différente selon que la surface de
l’ouvrage est inférieure ou supérieure à 500 m². (La distinction qui était faite dans l’ancien Arrêté Royal
pour des travaux inférieurs ou supérieurs à 25.000 EUR est supprimée.)
Une autre distinction est opérée selon que les travaux nécessitent de faire appel ou non à l’intervention
légalement obligatoire d’un architecte.
Nous nous limiterons, dans ce qui suit, au cas où un architecte est légalement requis.
L’architecte est concerné à divers titres. D’abord parce qu’il est le conseiller de son client et qu’il lui doit
aide et assistance, notamment dans l’application des lois et règlements. La Loi BET contient des
dispositions applicables aux maîtres d’ouvrage, surtout dans la prise en compte des
er
« principes généraux de prévention » énoncés en son article 5 §1 .
Ensuite, l’architecte est concerné, tout comme le maître d’ouvrage, mais en outre par le fait que c’est lui
qui doit désigner le coordinateur sécurité-santé pour des ouvrages de moins de 500 m² de surface totale,
et ce, par une convention qu’il doit signer, en temps utile, avec le CSS qu’il désigne.
NB : Pour des ouvrages ≥ 500 m², c’est le maître d’ouvrage qui doit désigner et contracter avec le CSS,
mais l’architecte reste son conseiller et devra veiller à ce que le travail du CSS soit exécuté
conformément à la réglementation.
Enfin, l’architecte peut-être doublement concerné, lorsqu’il dispose lui-même des compétences requises
pour exercer la fonction de CSS et qu’il accepte d’assumer lui-même cette mission sur ses propres
chantiers (ou sur d’autres).
Durant la phase du projet de l’ouvrage (surface < 500 m²)
S’il est établi avec certitude que les travaux sur le chantier seront exécutés par plus d’un seul
entrepreneur (ou sous-traitant), un CSS doit être désigné par l’architecte avant la phase d’élaboration du
projet de l’ouvrage.
L’architecte
soit, il dispose d’une formation complémentaire spécifique délivrée par un organisme de formation agrée
et a réussi avec fruit l’examen spécifique pour CSS de niveau A (150 heures) ou de niveau B (80
heures) ;
soit, il a reçu durant ses études d’architecte, une formation définie en matière de coordination sécurité-
santé et a réussi avec fruit un examen spécifique sur ces matières. Dans ce cas il est assimilé à un CSS
de niveau A.
CONCLUSIONS
Le nouvel Arrêté Royal n’envisage pas l’hypothèse de travaux ≥ 500 m² qui ne requièrent pas
l’intervention légale d’un architecte.
Nous avons abordé ci-avant seulement le cas des travaux < 500 m² de surface totale. Cependant,
l’architecte est également impliqué dans les questions de sécurité et de santé dans ces travaux.
La lecture de l’AR dans sa version coordonnée n’apporte pas vraiment des simplifications, ni dans la
facilité de déchiffrage, ni dans la facilité de son application.
C’est pourquoi nous complétons cet aperçu de la nouvelle réglementation par un tableau synthétique qui
résume l’ensemble des dispositions reprises dans les différents AR en la matière.
Etant donné qu’il n’est pas évident que l’enseignement de l’architecture intégrera désormais la matière
requise par l’AR dans le domaine de la sécurité et de la santé sur les chantiers, et organisera un examen
en la matière, il est vivement recommandé à tous les architectes, même à ceux qui ne souhaitent pas
exercer eux-mêmes la fonction de CSS, de consacrer un temps suffisant à se former sur le sujet,
notamment durant la période de stage, en assistant à des séances d’information ou de recyclage.
La responsabilité de l’architecte est lourdement impliquée dans le respect de la Loi et des Arrêtés
d’application en matière de sécurité et de santé sur les chantiers. « Mieux vaut prévenir que guérir » est
ici un précepte de stricte application…
En conclusion :
Nous vous conseillons de prendre connaissance, non seulement de l’arrêté royal du 25 janvier 2001
concernant les chantiers temporaires ou mobiles, mais aussi de la loi du 4 août 1996 concernant le bien-
être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail.
http://www.cnac.be
http://www.moniteur.be
http://www.meta.fgov.be
LES BOURSES
Pour connaître les organismes qui sont susceptibles d'accorder des bourses on peut consulter :
http://www.rotary.belux.org
• Fondation Godecharle
Bourse de voyage
Domaine : Peinture, sculpture, architecture
Age requis :30 ans maximum.
Contact : Commission des fondations de bourses d’étude du Brabant
WTC III
30 blvd simon bilvar bte 11
1000 Bruxelles
Tél + Fax : 02/512.06.26
Courriel : cbeb@nisc.irisnet.be
Site: www.cbeb.irisnet.be
4- Conseils d'Appel
• A.U. (Architectenunie)
Oude Leeuwenrui 7
2000 ANTWERPEN
Tel. : 03/281.14.33
Fax: 03/281.40.31
Courriel: au.bva@pi.be
• B.U.A. (Koninklijke Beroepsunie der Architecten)
Ernest Allardstraat, 21 bus 2
1000 BRUSSEL
Tel. : 02/511.31.68
Fax : 02/511.59.74
Site: http://www.saf-arch.be
• K.V.B.O.V. (Koninklijke Vereniging der Bouwmeesters van Oost-Vlaanderen)
Tramstraat 59
9051 ZWIJNAARDE
Tel.et fax : 09/362.57.40
Courriel: johan.lannoy@hogent.be
2- Autres associations
• N.A.V. (Nationaal Architectenverbond)
Spastraat 8
1040 BRUSSEL
Tel.: 02/238.07.71
Fax: 02/238.06.11
Courriel : nav@brenda.be
Site : www.nav.be
• V.Z.W. Arrondissementele Architectenvereniging Sint-Niklaas
Tel.: 03/760.14.30
Fax: 03/760.14.31
• A.A.B.W. (Association des Architectes du Brabant Wallon)
Rue de la Fabrique 12
3000 WAVRE
Tél. : 010/24.22.42
Fax : 010/24.25.43
Site : http://www.aabw.org
Trois implantations :
o I.S.A. Intercommunal - Site de Mons
Rue d'Havré 88
7000 MONS
Tél. : 065/32.84.10 Fax : 065/32.84.29
Courriel : isa-mons@umh.ac.be
Site : http://www.isa-mons.umh.ac.be
o I.S.A. Intercommunal - Site de Bruxelles - Victor Horta
U.L.B. Campus de la Plaine
Boulevard du Triomphe C.P. 248- Accès 5
1050 BRUXELLES
Tél. 02/650.50.95 ou 52
Fax : 02/650.50.93
Courriel : isahorta@ulb.ac.be
Site : http://www.ulb.ac.be/horta
o I.S.A. Intercommunal - Site de Liège - Lambert Lombard
rue Saint-Gilles, 33
4000 LIEGE
Tél. : 04/250.96.50
Fax : 04/250.96.55
Site : http://www.archi-lombard.ulg.ac.be
b) Enseignement libre
2- Communauté flamande
a) Enseignement officiel
• Hogeschool Antwerpen
Departement Architectuur
Henry van de Velde-instituut
Mutsaertstraat, 31
2000 ANTWERPEN
Tel.: 03/205.61.70
Fax: 03/226.04.11
Courriel: designsciences@ha.be
Site : www.ontwerwetenschappen.be
• Universiteit Gent
Fakulteit Toegepaste Wetenschappen
Vakgroep Architectuur en Stedenbouw
J. Plateaustraat 22
9000 GENT
Tel.: 09/264.37.42
Fax: 09/264.95.99
Courriel : info.ftw@ugent.be
Site : http://www.ftw.rug.ac.be
b) Enseignement libre
F. AUTRES ADRESSES
Les administrations et Services des différents ministères sont trop nombreux pour être tous repris
dans la présente brochure.
Les adresses que vous recherchez peuvent, en principe, être aisément obtenues en consultant
l'Annuaire Officiel des Téléphones à la rubrique "MINISTERES".
2- Emploi
• ONEM (Office National de l’Emploi)
Chaussée de Charleroi, 60
1060 BRUXELLES
Tél. : 02/542.16.11
Fax : 02/542.16.77
Site : http://www.onem.fgov.be
• INASTI
place Jean Jacobs, 6
1000 BRUXELLES
Tél :02/507.62.11
Courriel : info@rsvz_inasti.fgov.be
Site : www.inasti.be
5- Urbanisme et logement
• Ambassades - Consulats :
Voir Annuaire Officiel des Téléphones aux rubriques "AMBASSADES" et "CONSULATS".
• UNESCO :
Room 3.45
Rue Miollis 1
75732 Paris Cedex 15
Tél. : 00.33.1.45.68.30.12
Fax : 00.33.1.45.67.07.97
Site : www.unesco.org
9- Organisations syndicales
• C.C.A.S.
Centrale Chrétienne Alimentation et Services - CSC
Rue des Chartreux, 68
1000 BRUXELLES
Tél. : 02/500.28.11
Site : http://www.ccdv-ccas.be
• C.G.S.L.B. – A.C.L.V.B.
Centrale Générale des Syndicats libéraux de Belgique
Bd Poincaré, 72-74
1070 BRUXELLES
Tél. : 02/558.51.50
Fax. :02/558.51.51
Courriel : siegesocial@cgslb.be
Site : http://www.cgslb.be
• C.S.C.
Confédération des Syndicats Chrétiens – Secrétariat National
Chaussée de Haecht, 579-1031
1030 BRUXELLES
Tél. : 02/246.31.11
Fax. :02/246.30.10
Site : http://www.csc.be
• F.G.T.B.
Fédération Générale du Travail de Belgique – Secrétariat National
rue Haute, 42
1000 BRUXELLES
Tél. : 02/506.82.11
Site : http://www.fgtb.be
• S.E.T.C.A (National)
Rue Haute, 42
1000 BRUXELLES
Tél. : 02/512.52.50
Courriel : admin.national@setco-fgtb.be
Sites : www.setca.org
10- Divers
• INFOR-JEUNES
Vous trouverez ci-après une liste exemplative des frais professionnels à déduire (liste établie par
l'AABW)
Chacun prendra dans cet inventaire de frais ce qui lui est propre.
La fixation de la partie professionnelle est à déterminer cas par cas, et à soumettre à l'approbation
du contrôleur.
Un ouvrage est à recommander : « L’almanach du contribuable ».
Notes explicatives :
(6) « estafette » : cfr. art. 4decies §2, 3° la désignation du CSS incombe au maître d’œuvre qui
intervient le premier sur le chantier lorsqu’il y a plusieurs maîtres d’œuvre chargés de l’exécution
et qu’aucun n’interviennent simultanément avec d’autres maîtres d’œuvre ; de même pour chacun
des maîtres d’œuvre qui se suivent durant l’exécution des travaux. Chacun de ces maîtres
d’œuvre transmet au suivant les instruments lors de la coordination avec une explication écrite et
le dernier les transfère au maître d’ouvrage.
SURFACE / TYPE d'ouvrage : Ouvrages ≥ 500 m² (Section III) ET ponts, tours, pylônes, etc. (Annexe V)
Qui désigne le CSS? Le ou les maître(s) d'ouvrage Le ou les maître(s) d'ouvrage Le ou les maître(s) d'ouvrage
Convention écrite MO-CSS (+ indiquer les Convention écrite MO-CSS (+ indiquer les Convention écrite MO-CSS (+ indiquer les
Par quel moyen?
moments de concertation MO-CSS) (2) moments de concertation MO-CSS) moments de concertation MO-CSS)
1. CSS niv.A ou CP niv.I avec formation 1. CSS niv.A ou CP niv.I avec formation
complémentaire (dipl. base + min. 2/5/10 ans complémentaire (dipl. base + min. 2/5/10 ans
expérience professionnelle) + certification ISO + expérience professionnelle) + certification ISO +
formation continue obligatoire de 5h/an ou formation continue obligatoire de 5h/an ou
15h/3ans pour le maintien de la certification NBN 15h/3ans pour le maintien de la certification NBN
EN ISO 17024 (3) EN ISO 17024
1'. CSS niv.A ou CP niv.I avec formation
complémentaire (dipl. base + min.1/3/5 ans
PHASE D'ETUDE DU PROJET DE L'OUVRAGE
expérience professionnelle)
2. Architecte diplômé avec formation intégrée de 2. Architecte diplômé avec formation intégrée de 2. Architecte diplômé avec formation intégrée de
CSS + min. 2 ans expérience architecte + CSS + min. 2 ans expérience architecte + CSS + min. 2 ans expérience architecte
certification ISO + formation continue obligatoire certification ISO + formation continue obligatoire
de 5h/an ou 15h/3ans pour le maintien de la de 5h/an ou 15h/3ans pour le maintien de la
certification NBN EN ISO 17024 certification NBN EN ISO 17024
Qui désigne le CSS? Le ou les maître(s) d'ouvrage Le ou les maître(s) d'ouvrage Le ou les maître(s) d'ouvrage
Convention écrite MO-CSS (+ indiquer les phases Convention écrite MO-CSS (+ indiquer les Convention écrite MO-CSS (+ indiquer les
Par quel moyen? critiques où la présence du CSS sur chantier est phases critiques où la présence du CSS sur phases critiques où la présence du CSS sur
nécessaire) chantier est nécessaire) chantier est nécessaire)
1. CSS niv.A ou CP niv.I avec formation 1. CSS niv.A ou CP niv.I avec formation
complémentaire (dipl. base + min. 2/5/10 ans complémentaire (dipl. base + min. 2/5/10 ans
expérience professionnelle) + certification ISO + expérienceprofessionnelle) + certification ISO +
PHASE DE REALISATION DES TRAVAUX
II. Journal de Coordination II. Journal de Coordination II'. Pas de Journal de Coordination obligatoire,
mais notifications écrites aux intervenants, si
Quels instruments de nécessaire
coordination doit établir le CSS? III. DIU (5) complet (7 points) III. DIU complet (7 points) III'. DIU simplifié (4 points)
IV. Respect Article 30 (analyse des offres des IV. Respect Article 30 (analyse des offres des IV. Respect Article 30 (analyse des offres des
entrepreprises) entreprises) entreprises)
V. Structure de Coordination obligatoire + V'. Pas de Structure de Coordination obligatoire, V'. Pas de Structure de Coordination obligatoire,
présence du CSS sur chantier si demande mais présence du CSS sur chantier si demande mais présence du CSS sur chantier si demande
motivée d'un intervenant motivée d'un intervenant motivée d'un intervenant
Ouvrages < 500 m² (Section II) HORMIS ponts, tours, pylônes, etc. (Annexe V)
AVEC la collaboration obligatoire d'un ARCHITECTE SANS la collaboration obligatoire d'un ARCHITECTE
Travaux à risques aggravés OU délai >30 jours Travaux à risques aggravés OU délai >30 jours
ouvrables avec plus de 20 trav. occupés Tous autres travaux (art. 26 §3) ouvrables avec plus de 20 trav. occupés Tous autres travaux (art. 26 §3)
simultanément (art. 26 §1,§2) simultanément (art. 26 §1,§2)
1'. CSS niv.A ou CP niv.I avec formation 1'. CSS niv.A ou CP niv.I avec formation
complémentaire (dipl. base + min.1/3/5 ans complémentaire (dipl. base + min.1/3/5 ans
expérience professionnelle) expérience professionnelle)
2. Architecte diplômé avec formation intégrée de 2. Architecte diplômé avec formation intégrée de
CSS + min. 2 ans expérience architecte CSS + min. 2 ans expérience architecte
2'. Architecte diplômé avec formation intégrée de 2'. Architecte diplômé avec formation intégrée de
CSS + min.1 an expérience architecte CSS + min.1 an expérience architecte
3. CSS niv.B ou CP niv.II avec formation 3. CSS niv.B ou CP niv.II avec formation
complémentaire (dipl.base + min. 2/5/10 ans complémentaire (dipl.base + min.2/5/10 ans
expérience professionnelle) expérience professionnelle)
3'. CSS niv.B ou CP niv.II avec formation 3'. CSS niv.B ou CP II avec formation
complémentaire (dipl.base + min.1/3/5 ans complémentaire (dipl.base+min.1/3/5ans
expérience professionnelle) expérience professionnelle)
4. CSS-réalisation niv.A ou B ou CP niv.I ou II 4. CSS-réalisation niv.A ou B ou CP niv.I ou II
avec formation complémentaire + min.2/5/10 ans avec formation complémentaire + min.2/5/10 ans
expérience professionnelle + min. 3 ans expérience professionnelle + min. 3 ans
expérience continue CSS-réalisation expérience continue CSS-réalisation
4'. CSS-réalisation niv.A ou B ou CP niv. I ou II 4'. CSS-réalisation niv.A ou B ou CP niv. I ou II
avec formation complémentaire + min.1/3/5 ans avec formation complémentaire + min.1/3/5 ans
expérience Professionnelle + min. 3 ans expérience professionnelle + min. 3 ans
expérience continue CSS-réalisation expérience continue CSS-réalisation
5. Entrepreneur/travailleur + min.24h formation 5. Entrepreneur/travailleur + min.24h formation
bien-être+ enregistrement entreprise sur liste bien-être+ enregistrement entreprise sur liste
Ministère Emploi&Trav. Ministère Emploi&Trav.
6. Patron d'entreprise + min.12h formation bien-
être
Le maître d'œuvre chargé du contrôle exécution, Le maître d'œuvre chargé du contrôle exécution
SOIT le maître d'œuvre chargé de l'exécution SOIT le maître d'œuvre chargé de l'exécution
Le maître d'œuvre chargé du contrôle de Le maître d'œuvre chargé du contrôle de
l'exécution = l'architecte l'exécution = l'architecte
(avec 1 er contrat), SOIT , si "estafette " (6),
(6) le 1
er
(avec 1 er contrat) SOIT , si "estafette ", le 1er
maître d'œuvre chargé de l'exécution qui est maître d'œuvre chargé de l'exécution qui est
présent sur chantier présent sur chantier
Si l'architecte-chargé contrôle exécution n'est pas si architecte-chargé contrôle exéc. ≠CSS → Convention écrite (si CSS indép.) ou document Convention écrite (si CSS indép.) ou document
le CSS → convention écrite (si CSS indép.) ou convention écrite de sous-traitance (si CSS (si CSS employé) si le maître d'oeuvre chargé (si CSS employé) si le maître d'oeuvre chargé
document (si CSS employé) indép) ou document (si CSS employé) (contrôle) exécution n'est pas le CSS (contrôle) exécution n'est pas le CSS
1. CSS niv.A ou CP niv.I avec formation 1. CSS niv.A ou CP niv.I avec formation
complémentaire (dipl. base + min. 2/5/10 ans complémentaire (dipl. base + min. 2/5/10 ans
expérience professionnelle) expérience professionnelle)
1'. CSS niv.A ou CP niv.I avec formation 1'. CSS niv.A ou CP niv.I avec formation
complémentaire (dipl. base + min.1/3/5 ans complémentaire (dipl. base + min.1/3/5 ans
expérience professionnelle) expérience professionnelle)
2. Architecte diplômé avec formation intégrée de 2. Architecte diplômé avec formation intégrée de
CSS + min. 2 ans expérience architecte CSS + min. 2 ans expérience architecte
2'. Architecte diplômé avec formation intégrée de 2'. Architecte diplômé avec formation intégrée de
CSS + min.1 an expérience architecte CSS + 1 an expérience architecte
3. CSS niv.B ou CP niv.II avec formation 3. CSS niv.B ou CP niv.II avec formation
complémentaire (dipl.base + min. 2/5/10 ans complémentaire (dipl.base + min. 2/5/10 ans
expérience professionnelle) expérienceprofessionnelle)
3'. CSS niv.B ou CP niv.II avec formation 3'. CSS niv.B ou CP niv.II avec formation
complémentaire (dipl.base + min.1/3/5 ans complémentaire (dipl.base + min.1/3/5 ans
expérience professionnelle) expérience professionnelle)
5. Entrepreneur/travailleur + min.24h formation 5. Entrepreneur/travailleur + min.24h formation 5. Entrepreneur/travailleur + min.24h formation 5. Entrepreneur/travailleur + min.24h formation
bien-être+ enregistrement sur liste Ministère bien-être+ enregistrement entreprise sur liste bien-être+ enregistrement sur liste Ministère bien-être+ enregistrement sur liste Ministère
Emploi&Trav. Ministère Emploi&Trav. Emploi et Travail Emploi et Travail
6. Patron d'entreprise +12h formation 6. Patron d'entreprise + min.12h formation bien-
complémentaire être
I'. PSS simplifié I''. Pas de PSS obligatoire, mais convention écrite I'. PSS simplifié I''. Pas de PSS obligatoire, mais convention écrite
entre intervenants + mesures prévention + entre intervenants + mesures prévention +
responsables responsables
II'. Pas de Journal de Coordination obligatoire, II'. Pas de Journal de Coordination obligatoire, II'. Pas de Journal de Coordination obligatoire, II'. Pas de Journal de Coordination obligatoire,
mais notifications écrites aux intervenants, si mais notifications écrites aux intervenants, si mais notifications écrites aux intervenants, si mais notifications écrites aux intervenants, si
nécessaire nécessaire nécessaire nécessaire
III'. DIU simplifié (4 points) III'. DIU simplifié (4 points) III'. DIU simplifié (4 points) III'. DIU simplifié (4 points)
IV. Respect Article 30 (analyse des offres des IV'. Pas de respect Article 30 (analyse des offres IV. Respect Article 30 (analyse des offres des IV'. Pas de respect Article 30 (analyse des offres
entreprises) des entreprises) entreprises) des entreprises)
V'. Pas de Structure de Coordination obligatoire, V'. Pas de Structure de Coordination obligatoire, V'. Pas de Structure de Coordination obligatoire, V'. Pas de Structure de Coordination obligatoire,
mais présence du CSS sur chantier si demande mais présence du CSS sur chantier si demande mais présence du CSS sur chantier si demande mais présence du CSS sur chantier si demande
motivée d'un intervenant motivée d'un intervenant motivée d'un intervenant motivée d'un intervenant
NB: (1) A notre connaissance, il n'existe pas encore un lieu d'enseignement de l'architecture qui intègre dans son cursus une formation sur les connaissances imposées en matière de sécurité et de santé sur les
chantiers, accompagnée d'un examen spécifique su
(2) A notre connaissance, il n'existe pas encore de certification officielle de personnes habilitées à exercer la fonction de coordinateur de sécurité-santé.
Ce tableau de synthèse a été établi par JM Fauconnier et I. Radulescu, à la demande de la compagnie d’Assurances AR-CO, qui a autorisé sa reproduction sous réserve de citer la source.
128/128