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Structures, missions, budget et employés du Ministère des Affaires indiennes et


du Nord canadien :
La place et le rôle d’un organisme gouvernemental dans la prestation de biens
et services publics

Le philosophe, sociologue et politologue allemand Max Weber définissait l’État comme une

«entreprise politique à caractère institutionnel dont la direction administrative revendique avec

succès, dans l’application de ses règlements, le monopole de la violence légitime sur un territoire

donné»1. Or, pour assurer sa stabilité, l’État doit se doter d’un «caractère institutionnel», c’est-à-

dire d’un appareil administratif, d’une bureaucratie, pour être en mesure de procurer à la

population les biens et les services publics dont elle a besoin. Dans un système parlementaire

comme le Canada, la direction administrative de l’État se compose de plusieurs ministères,

chacun ayant la responsabilité de gérer un domaine administratif donné. La présente étude porte

sur le Ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien, un organisme dont les champs de

compétence se limitent aux Premières nations et aux résidants du Nord canadien.

1
Mérand, Frédéric. 2008. «Dans quel état se trouve l’État?». Dans La politique en questions, p. 113
2

Structures et missions

Le Ministère des Affaires indiennes et du Nord (AINC) est un organisme gouvernemental

d’administration sectorielle ayant pour mandat de travailler à faire du Canada un meilleur endroit

pour les Autochtones, les résidants du Nord et leurs collectivités2. La mission d’AINC se

décompose en deux grands volets : celui ayant trait aux affaires indiennes et Inuits, et celui lié au

développement du Nord canadien. Ainsi, AINC est responsable de 80% de la masse continentale

canadienne3.

Les missions d’AINC lui sont essentiellement attribuées par les diverses lois canadiennes ayant

pour objet les premières nations et le développement du Nord4. En outre, les dispositions

contenues dans la Loi sur les Indiens, la Loi sur l’Accord sur les revendications territoriales des

Inuit du Labrador, ou encore dans la Loi sur la gestion financière et statistique des premières

nations confèrent à AINC la responsabilité de gérer les affaires des Premières nations du Canada.

Par ailleurs, le mandat lié au développement du Nord tire sa légitimité et raison d’être de lois

telles la Loi concernant l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut, ou encore la Loi

de mise en œuvre de l’Accord Canada-Yukon sur le pétrole et le gaz5.

AINC, à l’instar des autres ministères fédéraux, présente une structure administrative centralisée.

En effet, le ministre d’AINC détient l’entière responsabilité du ministère, et c’est au ministre que

revient la responsabilité de rendre des comptes devant le Parlement. Cette centralisation

administrative est très bien décrite dans la Loi sur le ministère des Affaires indiennes et du Nord

2
Ministère des Affaires indiennes et du Nord. Mandat, rôles et responsabilités. En ligne. http://www.ainc-
inac.gc.ca/ai/arp/mrr-fra.asp (page consultée le 24 février 2011)
3
Ibid
4
Ibid
5
Pour une liste complète des lois attribuant des pouvoirs à AINC, consulter l’annexe 1.
3

canadien. En outre, l’article 2 de cette loi stipule que le ministère des Affaires indiennes et du

Nord est placé sous l’autorité du ministre des Affaires indiennes et du Nord, et que le ministre

assure la direction et la gestion du ministère6.

Cependant, dans le but d’assurer son bon fonctionnement et d’éviter tout engorgement

administratif inutile, AINC pratique une certaine déconcentration et décentralisation territoriales

et fonctionnelles. En effet, la loi sur AINC définit des champs de compétence très diversifiés. Ce

ministère est responsable à la fois de la gestion des ressources naturelles du Nord canadien

(Yukon, territoires du Nord-Ouest, Nunavut), et de l’administration de programmes liés aux

affaires indiennes et Inuits. Ce spectre de responsabilités s’étalant d’un domaine purement

économique (gestion des terres) à un domaine davantage orienté vers de l’intervention

sociocommunautaire (gestion des affaires indiennes et Inuits) nécessite le recours à des

démarches administratives variées. Pour répondre à cette réalité de responsabilités diversifiées,

AINC a confié la responsabilité de gestion de certains programmes à des organismes

décentralisés, placés sous sa tutelle administrative.

Par exemple, l’organisme Pétrole et gaz des Indiens du Canada (PGIC) relève d’AINC, mais il

détient un statut juridique distinct lui étant attribué par la Loi sur le pétrole et le gaz des terres

indiennes, et comporte à sa tête un PDG et directeur exécutif, responsable du bon fonctionnement

de PGIC7. Par ailleurs, l’Institut de la statistique des Premières nations forme une société d’État

rattachée à AINC, mais comportant elle aussi à sa tête un directeur exécutif, tout comme un statut

juridique distinct attribué par la Loi sur la gestion financière et statistique des Premières

nations8. Cette décentralisation fonctionnelle, qui consiste, pour l’autorité centrale (AINC en

6
Canada. Loi sur le ministère des Affaires indiennes et du Nord, L.R, 1985, ch. I-6
7
Canada. Loi sur le pétrole et le gaz des terres indiennes, L.R, 1985, ch. I-7
8
Canada. Loi sur la gestion financière et statistique des premières nations, L.R, 2005, ch. 9
4

l’occurrence), à confier l’exercice de certaines missions spécialisées à des organismes autonomes

(Barrette 1987, 85), permet de favoriser une certaine efficacité administrative. En effet, étant

donné que les organismes PGIC et l’Institut de la statistique des Premières nations ne sont pas

reliés par un lien hiérarchique à AINC et disposent d’une autonomie dans leurs prises de

décision, ils peuvent décider par eux-mêmes des meilleures politiques publiques à adopter dans le

cadre de leurs fonctions respectives, sans avoir à constamment faire requête auprès d‘AINC.

En plus de cette décentralisation fonctionnelle, AINC pratique également une déconcentration

fonctionnelle et territoriale. La déconcentration territoriale, processus par lequel une

administration centrale délègue, à une ou plusieurs unités situées en région, une tâche ou un

ensemble de tâches d’exécution (Barrette 1987, 84), permet elle aussi de faciliter le travail

administratif. En effet, AINC est responsable de l’ensemble des Premières nations du Canada, et

de la gestion des ressources naturelles des trois territoires, champ d’action qui recouvre une

énorme superficie territoriale. Pour en faciliter la gestion, AINC a créé dix bureaux régionaux (un

pour les provinces de l’Atlantique, un pour chaque territoire, et un pour chaque province) ayant

chacun à leur tête un directeur général, responsable de l’administration des programmes d’AINC

pour la région en question9. Toutefois, ces bureaux régionaux ne connaissent pas de statut

juridique distinct, et ils sont reliés par un lien hiérarchique à l’administration centrale. Le rôle des

bureaux régionaux consiste essentiellement en l’application des différents programmes d’AINC

sur des espaces géographiques distincts. Pour bien saisir les raisons d’être de cette

déconcentration territoriale, il paraît nécessaire de s’attarder un moment sur le caractère

polyvalent des missions d’AINC.

Lors de la publication de son rapport annuel pour l’année fiscale 2008-2009, AINC définissait

9
Ministère des Affaires indiennes et du Nord. Bureaux régionaux. En ligne. http://www.ainc-inac.gc.ca/ai/scr/rmcdr-
fra.asp (page consultée le 24 février 2011)
5

l’architecture de ses missions selon cinq grands axes10 : le gouvernement (gouvernance et

institutions gouvernementales, relations de collaboration, règlements des revendications,

gouvernance du Nord), les gens (gestion des affaires des particuliers, éducation, développement

social, communautés nordiques saines), les terres (terres et ressources du Nord, administration

fédérale responsable), l’économie (développement économique, infrastructure communautaire,

économie du Nord, possibilités d’emploi et de développement économique des peuples

autochtones), et le bureau de l’interlocuteur fédéral (relations de coopération) 11. Or, l’énoncé de

ces cinq grandes missions demeure très général et aveugle aux besoins des populations locales

des différentes régions du Canada. En effet, les autochtones de la Colombie-Britannique n’ont

pas forcément besoin des mêmes services d’AINC que les autochtones du Nouveau-Brunswick,

par exemple. C’est pourquoi AINC a mis sur pied des bureaux régionaux auxquels il a délégué

des pouvoirs de décision restreints pour répondre aux besoins des populations locales. Ainsi, dans

sa planification stratégique pour la période 2008-2011, AINC a conféré au bureau régional du

Québec la mission, parmi d’autres, de réduire l’endettement des Premières nations12, alors que le

bureau régional de la Saskatchewan ne compte pas de telle priorité dans le cadre de sa

planification stratégique pour la même période. La déconcentration territoriale assurée par les

bureaux régionaux permet donc de faciliter l’administration de programmes spécifiques à

différentes communautés dans le besoin.

Enfin, les fonctions à caractère essentiellement économique d’AINC sont remplies surtout par

l’Agence canadienne de développement économique du Nord (CanNor), un organisme

10
Consulter l’annexe 2 pour l’organisation détaillée des différents programmes d’AINC
11
Canada. Ministère des Affaires indiennes et du Nord. 2009. Rapport ministériel sur le rendement pour la période
se terminant le 31 mars 2009. Ottawa : Ministère des Affaires indiennes et du Nord
12
Ministère des Affaires indiennes et du Nord. Planification stratégique 2008-2011 (Québec). En ligne.
http://www.ainc-inac.gc.ca/ai/scr/qc/pm/ps0811/ps0811-fra.asp (page consultée le 24 février 2011)
6

hiérarchiquement rattaché à AINC grâce à une déconcentration fonctionnelle. En effet, bien que

le ministre d’AINC demeure entièrement responsable devant les actions de CanNor, cet

organisme détient un pouvoir de décision restreint en matière de développement économique des

autochtones, des programmes d’infrastructure du Nord, et de gestion des projets nordiques13.

Employés et clientèle

La clientèle d’AINC se compose principalement des Premières nations du Canada, c’est-à-dire

les Indiens, les Inuits et les Métis, tout comme de l’ensemble de la population des trois territoires.

En effet, l’article 4 de la Loi sur le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien stipule

que le ministre est responsable des affaires et des ressources naturelles du Yukon, des territoires

du Nord-Ouest, et du Nunavut, tout comme des affaires indiennes et Inuits. Ainsi, selon les

données du recensement canadien de 2006, AINC gère les affaires de 3,9% de la population

canadienne, soit de 1 220 955 habitants14.

Cependant, il serait erroné de voir AINC comme un ministère au sein duquel toutes les décisions

à l’endroit des Premières nations et des collectivités du Nord sont prises unilatéralement. Bien au

contraire, dans son rapport annuel pour l’année fiscale 2008-2009, le ministre Chuck Strahl

13
Agence canadienne de développement économique du Nord. La priorité de l’Agence. En ligne.
http://www.cannor.gc.ca/fcs-fra.asp (page consultée le 24 février 2011)
14
Statistique Canada. 2007. Canada (Code01) (tableau). Profil de la population autochtone, Recensement de 2006,
produit nº 92-594-XWF au catalogue de Statistique Canada. Ottawa. Diffusé le 15 janvier 2008.
http://www12.statcan.ca/census-recensement/2006/dp-pd/prof/92-594/index.cfm?Lang=F
(site consulté le 28 février 2011).
7

précisait que « la majorité des programmes du Ministère sont exécutés grâce à des partenariats

avec les collectivités autochtones, à des ententes fédérales-provinciales ou fédérales-territoriales

et à des processus officiels de négociation bilatérale ou multilatérale » 15. Ainsi, AINC préconise

les partenariats avec divers organismes des collectivités du Nord et indiennes pour procurer des

biens et services à sa clientèle. Par exemple, dans le but de favoriser le développement

économique des populations des territoires, l’Agence canadienne de développement économique

du Nord (branche d’AINC) travaille en collaboration avec des organismes régionaux, tels la

Kivalliq Inuit Association, afin de bien cibler les priorités des différentes régions16.

Pour mener à bien ses missions, AINC disposait, pour l’année fiscale 2008-2009, de 4869

employés17. Ces 4869 employés sont répartis selon les cinq grands axes prioritaires qui servent à

remplir la mission d’AINC, qui est celle de fournir des biens et services aux résidants du Nord et

aux Premières nations dans le but d’améliorer leur bien-être social et économique, de créer des

collectivités saines et viables, et d’aider ces populations à participer à la vie politique, sociale, et

économique du pays. Le tableau ci-dessous est construit à partir des données sur la répartition des

employés d’AINC trouvées dans le rapport ministériel sur le rendement de l’organisme.

15
Canada. Ministère des Affaires indiennes et du Nord. 2009. Rapport ministériel sur le rendement pour la période
se terminant le 31 mars 2009. Ottawa : Ministère des Affaires indiennes et du Nord
16
Kivalliq Inuit Association. About KIA. En ligne. http://www.kivalliqinuit.ca/home.html (page consultée le 24
février 2011)
17
Canada. Ministère des Affaires indiennes et du Nord. 2009. Budget des dépenses de 2008-2009 : Rapport sur les
plans et les priorités. Ottawa : Ministère des Affaires indiennes et du Nord.
8

Tableau 1 : Répartition des ressources humaines d’AINC selon les activités de programme
Nombre Pourcentage
Activité de programme
d’employés du total
I) Le gouvernement
1) Gouvernance et institutions gouvernementales 305
2) Relations de collaboration 482 31.16%
3) Règlements des revendications 700
4) Gouvernance du Nord 30
II) Les gens
1) Gestion des affaires des particuliers 130
2) Éducation 833 33.7%
3) Développement social 608
4) Communautés nordiques saines 70
III) Les terres
1) Certitude du titre en matière de terres et des ressources 40
2) Administration fédérale responsable 315 16.2%
3) Gestion des terres, des ressources et de l’environnement 23
par les Premières nations
4) Terres et ressources du Nord 411
IV) L’économie
1) Possibilités d’emploi et de développement économique 25
des peuples autochtones
17.38%
2) Développement économique 198
3) Infrastructure communautaire 600
4) Économie du Nord 23
V) Bureau de l’interlocuteur fédéral 76 1.56%
Total 4869 100%

À la lumière de cette représentation de la répartition des employés d’AINC, nous sommes en

mesure de tirer les constats suivants au sujet d’AINC :

 AINC met davantage l’accent sur une planification stratégique holistique pour répondre

aux besoins des Premières nations et des résidants du Nord. En effet, les secteurs

gouvernement et les gens regroupent 64.86% du personnel d’AINC, alors que les secteurs

les terres et l’économie ne comprennent que 33.58% des employés du ministère. Selon le

rapport ministériel d’AINC, les secteurs gouvernement et les gens sont des plans d’action
9

holistiques. Le programme gouvernement est défini comme suit :

Ce résultat stratégique favorise l’exercice d’une saine gouvernance, l’efficacité


organisationnelle et l’établissement de relations de collaboration pour les Premières
nations, les Inuit et les résidants du Nord. Appuyé par trois activités de programme, il
encourage les Autochtones et les résidants du Nord à participer plus activement à l’essor
politique, social et économique du Canada18.

Dans le même ordre d’idées, le programme les gens est défini ainsi :

Ce résultat stratégique s’intéresse au bien-être individuel et familial des Inuit, des


Premières nations et des résidants du Nord. Chapeauté par trois activités de programme, il
appuie les efforts du Ministère pour offrir aux collectivités autochtones un accès à des
services d’éducation et de développement social qui se comparent raisonnablement, tant
en qualité qu’en quantité, à ceux dont disposent les Canadiens vivant hors réserve19.

 De leur côté, les secteurs les terres et l’économie ne rassemblent que 33.58% des

employés d’AINC. Qui plus est, ces deux secteurs ont une vocation davantage

axée sur l’économie, et représentent des champs d’intervention beaucoup plus

précis. En outre, le secteur les terres vise surtout à garantir «l’utilisation durable

des terres et des ressources par les Inuit, les Premières nations et les résidants du

Nord», alors que le secteur l’économie «vise à accroître la participation des

Autochtones et des résidants du Nord à l’économie nationale». Ces champs

d’action sont beaucoup plus précis que ceux du gouvernement et les gens, qui ont

des visées beaucoup plus globales («bien-être» et «saine gouvernance»).

18
Ibid
19
Ibid
10

La répartition des employés reflète donc plutôt bien la répartition des missions d’AINC.

En effet, selon le rapport annuel de 2008-2009, les trois principales missions d’AINC sont

d’améliorer le bien-être social et économique des Premières nations et des résidants du

Nord, de les aider à participer à la vie politique, sociale et économique du pays, et de créer

des collectivités saines et viables. Or, la réalisation de ces trois principales missions est

assurée par plus de 60% du personnel d’AINC. Toutefois, il faut garder à l’esprit que

l’article 5 de la Loi sur le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien attribue

également à AINC, en plus de la gestion des affaires autochtones, la responsabilité de

mettre sur pied des programmes propres à stimuler le progrès économique des trois

territoires, et d’en favoriser le bon développement. Ces domaines d’action sont inclus

dans les secteurs les terres et l’économie d’AINC. Or, force est de constater que pour

l’année fiscale 2008-2009, ces secteurs n’employaient que 33% du personnel d’AINC. On

peut donc en déduire que le ministre d’AINC a choisi, pour l’année 2008-2009, de

prioriser davantage la bonne gouvernance et le bien-être individuel et familial des

Premières nations et des résidants du Nord, au détriment du développement économique

général des trois territoires, champ d’action qui n’a reçu qu’un tiers des ressources

humaines pour l’année fiscale 2008-2009.

Budget et reddition des comptes

Dans son rapport ministériel pour l’année fiscale 2008-2009, AINC présentait un budget total de

6267,5 millions de dollars, avec des dépenses réelles s’élevant à 6992,7 millions de dollars20. Le

20
Canada. Ministère des Affaires indiennes et du Nord. 2009. Budget des dépenses de 2008-2009 : Rapport sur les
11

tableau ci-dessous, construit à partir des données sur les dépenses réelles d’AINC pour l’année

2008-2009, représente la répartition des dépenses du ministère selon les divers secteurs de

programme.

Tableau 2 : Répartition des dépenses réelles d’AINC selon les activités de programme
Dépenses
réelles (en Pourcentage
Activité de programme
millions de du total
dollars)
I) Le gouvernement
1) Gouvernance et institutions gouvernementales 682.6
2) Relations de collaboration 230.8 22.88%
3) Règlements des revendications 677.8
4) Gouvernance du Nord 8.6
II) Les gens
1) Gestion des affaires des particuliers 25
2) Éducation 1832 51.64%
3) Développement social 1624
4) Communautés nordiques saines 130.4
III) Les terres
1) Certitude du titre en matière de terres et réserves et des
11.3
ressources
2) Administration fédérale responsable 111.7 4.54%
3) Gestion des terres, des ressources et de l’environnement
17.5
par les Premières nations
4) Terres et ressources du Nord 177.1
IV) L’économie
1) Possibilités d’emploi et de développement économique
37.4
des peuples autochtones
20.32%
2) Développement économique 170
3) Infrastructure communautaire 1187.3
4) Économie du Nord 26.1
V) Bureau de l’interlocuteur fédéral 43.1 0.62%
Total 6992.7 100%

Force est de constater, une fois de plus, que le ministre d’AINC a choisi, pour l’année fiscale

2008-2009, de concentrer les ressources sur principalement deux secteurs d’activité : le

plans et les priorités. Ottawa : Ministère des Affaires indiennes et du Nord.


12

gouvernement et les gens. En effet, les dépenses liées à ces deux secteurs représentent 74.52% de

l’ensemble des dépenses du ministère, alors que les secteurs les terres et l’économie ne

comprennent que 24.86% des dépenses réelles.

Par ailleurs, il est à noter que les dépenses consacrées à la gestion du Nord (Économie du Nord,

Terres et ressources du Nord, Communautés nordiques saines, et Gouvernance du Nord) ne

représentaient, pour l’année fiscale 2008-2009, que 4.89% des dépenses réelles totales. Pourtant,

dans l’énoncé du mandat d’AINC, il est indiqué clairement que le développement du Nord

(régions situées au nord du 60e parallèle) constitue une priorité aussi importante que le mandat lié

aux affaires indiennes21. On peut donc en conclure que le ministre d’AINC a choisi, pour l’année

2008-2009, de prioriser les secteurs de la gestion des affaires indiennes et Inuits, en dépensant

des sommes importantes dans le développement social et la bonne gouvernance des Premières

nations.

À l’instar des autres ministères fédéraux, AINC est soumis à des contrôles internes et externes.

Les contrôles législatifs sont des contrôles externes. Il s’agit du contrôle parlementaire général,

par l’adoption des lois et par les questions des députés qui peuvent scruter tel ou tel aspect du

fonctionnement de l’administration publique (Mercier 2002, 253). Le ministre d’AINC est, par la

responsabilité ministérielle, responsable des actions de son ministère devant le Parlement.

En plus d’être responsable de son ministère devant le Parlement, le ministre d’AINC est

également soumis à des contrôles externes provenant de la bureaucratie de surveillance du

Parlement. Ces bureaucraties de surveillance comprennent entre autres le Vérificateur général, ou

21
Ministère des Affaires indiennes et du Nord. Mandat, rôles et responsabilités. En ligne. http://www.ainc-
inac.gc.ca/ai/arp/mrr-fra.asp (page consultée le 24 février 2011)
13

encore le Commissaire à la fonction publique. Pour l’année 2008-2009, le bureau du Vérificateur

général a émis cinq rapports au Parlement au sujet d’AINC22. De même, la Commission de la

fonction publique a publié un rapport, en 2010, sur le travail d’AINC23.

En plus d’être soumis à des contrôles externes, AINC connaît également des contrôles internes.

AINC connaît des contrôles exécutifs et administratifs. Sur le plan administratif, le Conseil du

Trésor exerce un contrôle lié à la gestion du budget d’AINC. En effet, le Conseil du Trésor

dispose d’une base de données de vérifications et évaluations, qui «sert à tenir un registre central

des vérifications, des évaluations et des études similaires terminées pour l’ensemble du

gouvernement»24. Pour l’année 2008-2009, le Conseil du Trésor a publié sept rapports de

vérification d’AINC25. En plus de ce contrôle administratif externe, AINC doit également, en

vertu de la Charte de la vérification interne d’AINC et de la Politique sur la vérification interne

du Conseil du Trésor, pratiquer un contrôle administratif interne. Ce contrôle est assuré, chez

AINC, par le sous-ministre, le Comité de vérification de vérification et d’évaluation d’AINC, le

dirigeant principal de la vérification et de l’évaluation, et par la direction d’AINC26(pour une

description détaillée du rôle exercé par ces quatre agents de vérification, consulter l’annexe 3).

Une fonction étroitement liée à celle du contrôle de l’administratif est celle de la reddition de

comptes. L’article 7 de la Loi sur le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien stipule

que le ministre doit déposer, le 31 janvier au plus tard, le rapport d’activité de son ministère pour

22
Bureau du Vérificateur général. Rapports au Parlement par organisation fédérale. En ligne. http://www.oag-
bvg.gc.ca/internet/Francais/parl_lpf_f_1197.html (page consultée le 24 février 2011)
23
Canada. Commission de la fonction publique. 2010. Vérification d’Affaires indiennes et du Nord Canada. En
ligne. http://www.psc-cfp.gc.ca/adt-vrf/rprt/2010/ar-rv/3-inac-ainc/3-inac-ainc-fra.pdf (page consultée le 24 février
2011)
24
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. Base de données : vérifications et évaluations. En ligne.
http://www.tbs-sct.gc.ca/aedb-bdve/home-accueil-fra.aspx (page consultée le 1er mars 2011)
25
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. Affaires indiennes et du Nord canadien. En ligne. http://www.tbs-
sct.gc.ca/aedb-bdve/org-fra.aspx?Org=1095 (page consultée le 1er mars 2011)
26
Canada. Ministère des Affaires indiennes et du Nord. 2008. Manuel de vérification interne. En ligne.
http://www.ainc-inac.gc.ca/ai/arp/aev/pubs/au/iam/iam-fra.pdf (page consultée le 1er mars 2011)
14

l’exercice précédent. Dans les faits, cette reddition de comptes se traduit par le dépôt, au

Parlement, d’un rapport annuel sur le rendement ministériel de la part du ministre d’AINC27.

Conclusion

Le Ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien joue donc un rôle à la fois précis et

diversifié au sein du gouvernement canadien. Ayant la responsabilité de veiller au bien-être

économique et social des Premières nations et des résidants du Nord, AINC s’occupe également

de la gestion des terres et des ressources naturelles de 80% de la masse continentale canadienne.

Pour répondre à ces exigences multiples, AINC pratique une certaine déconcentration et

décentralisation territoriales et fonctionnelles, pratiques administratives qui permettent au

ministère de garder un lien plus étroit avec sa population-cible. Devant la pluralité des tâches qui

lui sont attribuées, le Ministère des Affaires indiennes et du Nord se retrouve devant la nécessité,

au début de chaque année fiscale, de faire un choix au sujet de la répartition de ses ressources

humaines et financières. Cependant, dans le but d’assurer le bon fonctionnement du ministère et

le respect des normes, le ministre d’AINC doit, chaque année, déposer un rapport ministériel sur

le rendement devant le Parlement, et se soumettre aux diverses lois de l’administration publique

qui rendent possibles des contrôles internes et externes de vérification et d’évaluation du

ministère.

27
Ministère des Affaires indiennes et du Nord. Budget des dépenses. En ligne. http://www.ainc-
inac.gc.ca/ai/arp/es/index-fra.asp (page consultée le 1er mars 2011)
15

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Mercier, Jean. 2002. L’Administration Publique : De l’École classique au nouveau management


public. Québec : Les Presses de l’Université Laval.

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Diffusé le 15 janvier 2008.
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(site consulté le 28 février 2011).
17

Annexe 1 : Liste des lois attribuant les pouvoirs à AINC

La Ministre assume l'entière responsabilité devant le Parlement de l'application des lois suivantes:
Loi d'abrogation de la Loi sur les titres de biens-fonds L.C., 1993, c. 41
Loi sur l'accord de 1986 concernant les terres indiennes L.C., 1988, c. 39
Loi sur l'Accord définitif nisga'a L.C., 2000, c. 7
Loi sur l'Accord sur les revendications territoriales des Inuit du Labrador L.C., 2005, c. 27
Loi concernant l'Accord sur les revendications territoriales du Nunavut L.C., 1993, c. 29
Loi sur l'autonomie gouvernementale de la bande indienne sechelte L.C., 1986, c. 27
Loi sur l'autonomie gouvernementale de la première nation de Westbank L.C., 2004, c. 17
Loi sur l'autonomie gouvernentale des premières nations du Yukon L.C., 1994, c. 35
Loi autorisant l'aliénation de biens de la Commission d'énergie du Nord canadien situés au Yukon L.C., 1987, c. 9
Loi autorisant l'émission et la vente des actions de la Commission d'énergie du Nord canadien L.C., 1988, c. 12
Loi sur la Commission des traités de la Colombie-Britannique L.C., 1995, c. 45
Loi sur la competence des premières nations en matière d'éducation en Colombie-Britannique L.C., 2006, c. 10
Loi sur l'accord concernant la bande indienne de Pictou Landing L.C., 1995, c. 4
Loi confirmant une convention entre le gouvernement du Canada et le gouvernement de la province du Nouveau-Brunswick à L.C., 1959, c. 47
l'égard de réserves indiennes
Loi confirmant une convention entre le gouvernement du Canada et le gouvernement de la province de la Nouvelle-Écosse à L.C., 1959, c. 50
l'égard de réserves indiennes
Loi sur les Cris et les Naskapis du Québec L.C., 1984, c. 18
Loi sur le développement commercial et industriel des premières nations L.C., 2005, c. 53
Loi sur les droits fonciers issus de traités en Saskatchewan L.C., 1993, c. 11
Loi sur les eaux des Territoires du Nord-Ouest S.R.C., 1992, c. 39
Loi sur les eaux du Nunavut et le Tribunal des droits de surface du Nunavut L.C., 2002, c. 10
Loi sur l'éducation des Mi'kmaq L.C., 1998, c. 24
Loi sur l'évaluation environnementale et socioéconomique au Yukon L.C., 2003, c. 7
Loi sur la gestion des ressources de la vallée du Mackenzie L.C., 1998, c. 25
Loi sur la gestion des terres des premières nations L.C., 1999, c. 24
Loi sur la gestion du pétrole et du gaz et des fonds des Premières nations L.C., 2005, c. 48
Loi sur la gestion financière et statistique des Premières nations L.C., 2005, c. 9
Loi sur le gouvernement du territoire provisoire de Kanesatake L.C., 2001, c. 8
Loi sur les Indiens S.R.C., 1985, c. I-5
Loi sur les Indiens (établissement des soldats) S.R.C., 1927, c. 98
Loi sur le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien S.R.C., 1985 c. I-6
Loi de mise en oeuvre de l'Accord Canada-Yukon sur le pétrole et le gaz L.C., 1998, c. 5
Loi sur la mise en ouvre de mesures concernant le règlement de revendications (Alberta et Saskatchewan) L.C., 2002, c. 3
Loi sur la mise en ouvre de mesures concernant le règlement de revendications au Manitoba L.C., 2000, c. 33
Loi sur le Nunavut L.C., 1993, c. 28
Loi sur l'Office des droits de surface du Yukon L.C., 1994, c. 43
Loi sur le partage des revenus miniers de la réserve indienne de Fort Nelson L.C., 1983-84, c.
38
Loi sur le pétrole et le gaz des terres indiennes S.R.C., 1985, c. I-7
Loi concernant la première nation de Nelson House relativement à la submersion de terres L.C., 1997, c. 29
Loi concernant la première nation de York Factory relativement à la submersion de terres L.C., 1997, c. 28
Loi sur le règlement de la revendication territoriale des Dénés et des Métis du Sahtu L.C., 1994, c. 27
Loi sur le règlement de la revendication territoriale des Gwich'in L.C., 1992, c. 53
18

Loi ayant pour objet de régler certaines questions entre les gouvernements du Canada et de l'Ontario concernant les terres des L.C., 1924, c. 48
réserves des sauvages
Loi sur le r èglement des revendications des autochtones de la Baie James et du Nord québécois L.C., 1976-77, c.
32
Loi sur le r èglement des revendications des bandes indiennes de Grassy Narrows et d'Islington (pollution par le mercure) L.C., 1986, c. 23
Loi sur le r èglement des revendications des Inuvialuit de la région ouest de l'Arctique L.C., 1984, c. 24
Loi sur le règlement des revendications particulières L.C., 2003, c. 23
Loi sur le règlement des revendications relatives aux terres retranchées des réserves des Indiens de la Colombie-Britannique L.C., 1984, c. 2
Loi sur le règlement des revendications territoriales des premières nations du Yukon L.C., 1994, c. 34
Loi du règlement relatif aux terres des sauvages de la Colombie-Britannique L.C., 1919-1920,
c. 51
Loi concernant la réserve des Sauvages Songhees L.C., 1911, c. 24
Loi concernant la réserve de Caughnawaga et modifiant la Loi des Indiens L.C., 1934, c. 29
Loi de la Réserve de St. Peter L.C., 1916, c. 24
Loi des îles St-Régis L.C., 1926-27, c.
37
Loi sur les revendications territoriales et l'autonomie gouvernementale du peuple tlicho L.C., 2005, c. 1
Loi de terres de la première nation crie de Split Lake L.C., 1994, c. 42
Loi sur les terres territoriales S.R.C., 1985, T-7
Loi sur les Territoires du Nord-Ouest S.R.C., 1985, c. N-
27
Loi sur le Yukon L.C., 2002, c. 7

La Ministre partage la responsabilité devant le Parlement de l'application des lois suivantes:


Loi sur l'arpentage des terres du Canada S.R.C., 1985, c. L-6
Loi sur la Commission canadienne des affaires polaires L.C., 1991, c. 6
Loi des dispositions supplémentaires du Manitoba S.R.C., 1927, c. 124
Loi fédérale sur les hydrocarbures S.R.C., 1985, c. 36 (2e supp.)
Loi sur les forces hydrauliques du Canada S.R.C., 1985, c. W-4
Loi sur les immeubles fédéraux et les biens réels fédéraux L.C., 1991, c. 50
Loi modificatrice de 1961 sur le transfert des ressources naturelles (terres d'écoles) L.C., 1960-61, c. 62
Loi sur les opérations pétrolières au Canada S.R.C., 1985, c. O-7
Loi sur la prévention de la pollution des eaux arctiques S.R.C., 1985, c. A-
Loi sur les ressources minérales des réserves indiennes de la Colombie-Britannique L.C., 1943-44, c. 19
Loi sur les ressources naturelles de la Saskatchewan L.C., 1930, c. 41
Loi des ressources naturelles de l'Alberta L.C., 1930, c. 3
Loi sur les ressources naturelles du Manitoba S.R.C., 1930, c. 29
Loi de validation des ordonnances sur la copropriété L.C., 1985, c. 46
Loi de la zone du chemins de fer S.R.C., 1927, c. 116
Loi de la Zone du chemin de fer et du Bloc de la rivière de La Paix L.C., 1930, c. 37
Loi des eaux de la zone du chemin de fer S.R.C., 1927, c. 211

Source : Ministère des Affaires indiennes et du Nord


19

Annexe 2 : Architecture des activités de programme d’AINC

Source : AINC
20

Annexe 3 : Obligations redditionnelles des agents de vérification d’AINC

Agent de vérification et d’évaluation Responsabilités/Obligations redditionnelles

 établir une fonction de vérification interne


dotée de ressources suffisantes et qui
fonctionne conformément à la présente
politique et aux normes professionnelles de
vérification interne;

 établir un comité de vérification indépendant et


de s'assurer qu'il reçoit toute l'information
requise pour s'acquitter des ses responsabilités;

 nommer un dirigeant principal de la


vérification et de l'évaluation ayant les
qualifications voulues, qui rendra des comptes
au sous-ministre et dirigera la fonction de
vérification interne, en toute indépendance des
activités et de la gestion du Ministère;

 approuver un plan ministériel de vérification


interne portant sur tous les secteurs à plus haut
risque et d'importance significative;

 mettre en place des procédures efficaces afin


d'assurer l'examen systématique des processus
Sous-ministre d’AINC de contrôle et de reddition de comptes;

 tenir compte des résultats des vérifications


internes faites par le contrôleur général;

 s'assurer que les gestionnaires préparent des


plans d'action qui donnent suite de façon
adéquate aux recommandations et aux
constatations découlant des vérifications
internes, et que ces plans d'action sont
appliqués efficacement;

 s'assurer que les rapports de vérification sont


publiés à temps, que le grand public peut y
avoir accès avec un minimum de formalités et
qu'ils sont diffusés sur le site Web d'AINC dans
les deux langues officielles;

 s'assurer que le ministre des Affaires indiennes


st informé régulièrement des points importants
découlant des travaux de vérification interne et
de ceux du Comité de vérification et
d'évaluation.
21

 s'assurer, en conformité avec le Mandat du


comité de vérification et d'évaluation d'AINC,
que le sous-ministre obtient des conseils
indépendants et objectifs et une assurance du
caractère adéquat des processus de gestion du
risque, de contrôle et de reddition de comptes
Comité de vérification et d’évaluation d’AINC d'AINC;

 préparer des rapports annuels à l'intention du


sous-ministre au sujet de ses activités, incluant
l'évaluation de la fonction de la vérification
interne.

 établir des politiques et procédures fournissant


un cadre à l'activité de vérification interne;

 élaborer des plans de vérification axés sur les


risques afin d'établir les priorités de la fonction
de vérification interne;

 coordonner les plans et activités de vérification


interne avec les autres prestataires internes et
externes de services d'assurance;

 communiquer au sous-ministre et au Comité


de vérification et d'évaluation le plan de ses
mandats de vérification interne et les besoins
en ressources qui y sont associés (y compris
l'incidence des restrictions à l'égard des
ressources;

 veiller à ce que les ressources affectées


Dirigeant principal de la vérification et de (compétences professionnelles) à cette activité
soient adéquates, suffisantes et mises en œuvre
l’évaluation
de manière efficace pour réaliser le plan
approuvé;

 assurer l'achèvement en temps utile des


différents mandats de vérification interne, en
conformité avec les normes professionnelles;

 appuyer et de réaliser les vérifications


horizontales et sectorielles demandées par le
Bureau du contrôleur général (BCG) et toutes
les vérifications internes demandées par les
autres organismes centraux, le Cabinet ou le
Parlement;

 agir à titre de personne-ressource auprès du


Bureau du contrôleur général, du Bureau du
vérificateur général, du commissaire à
l'environnement et au développement durable,
de la Commission de la fonction publique et
des autres organismes qui participent aux
22

vérifications concernant AINC;

 soumettre périodiquement au Comité de


vérification et d'évaluation des rapports pour lui
indiquer si les plans d'action de la direction ont
été mis en œuvre et si les mesures prises ont été
efficaces;

 élaborer et tenir à jour un programme


d'assurance et d'amélioration de la qualité
portant sur tous les aspects de la fonction de
vérification interne;

 rendre compte au Comité de vérification et


d'évaluation, chaque année, de la conformité de
la fonction de vérification interne aux normes
professionnelles de vérification interne;

 fournir tous les ans au sous-ministre et au


Comité de vérification et d'évaluation une
opinion globale concernant l'efficacité et le
caractère adéquat des processus de gestion des
risques, de contrôle et de gouvernance d'AINC;

 maintenir un libre accès au Comité de


vérification et d'évaluation, de même qu'à son
vice-président;

 informer le contrôleur général du Canada sans


délai, après en avoir discuté avec le sous-
ministre, de toute question relative aux risques,
aux contrôles ou aux pratiques de gestion qui
peut être importante pour le gouvernement ou
exiger l'intervention du Secrétariat du Conseil
du Trésor.

 assurer l'efficacité et le caractère adéquat des


processus de gestion des risques, de contrôle et
de gouvernance d'AINC;

 fournir en temps utile leur soutien et leur


entière collaboration au personnel de la
La direction d’AINC fonction de vérification interne dans la
réalisation des mandats approuvés;

 préparer et de mettre en œuvre des plans de


mesures correctives pour donner suite aux
recommandations approuvées à la suite des
vérifications.

Source : AINC. Manuel de vérification interne

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