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Le philosophe, sociologue et politologue allemand Max Weber définissait l’État comme une
succès, dans l’application de ses règlements, le monopole de la violence légitime sur un territoire
donné»1. Or, pour assurer sa stabilité, l’État doit se doter d’un «caractère institutionnel», c’est-à-
dire d’un appareil administratif, d’une bureaucratie, pour être en mesure de procurer à la
population les biens et les services publics dont elle a besoin. Dans un système parlementaire
chacun ayant la responsabilité de gérer un domaine administratif donné. La présente étude porte
sur le Ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien, un organisme dont les champs de
1
Mérand, Frédéric. 2008. «Dans quel état se trouve l’État?». Dans La politique en questions, p. 113
2
Structures et missions
d’administration sectorielle ayant pour mandat de travailler à faire du Canada un meilleur endroit
pour les Autochtones, les résidants du Nord et leurs collectivités2. La mission d’AINC se
décompose en deux grands volets : celui ayant trait aux affaires indiennes et Inuits, et celui lié au
développement du Nord canadien. Ainsi, AINC est responsable de 80% de la masse continentale
canadienne3.
Les missions d’AINC lui sont essentiellement attribuées par les diverses lois canadiennes ayant
pour objet les premières nations et le développement du Nord4. En outre, les dispositions
contenues dans la Loi sur les Indiens, la Loi sur l’Accord sur les revendications territoriales des
Inuit du Labrador, ou encore dans la Loi sur la gestion financière et statistique des premières
nations confèrent à AINC la responsabilité de gérer les affaires des Premières nations du Canada.
Par ailleurs, le mandat lié au développement du Nord tire sa légitimité et raison d’être de lois
telles la Loi concernant l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut, ou encore la Loi
AINC, à l’instar des autres ministères fédéraux, présente une structure administrative centralisée.
En effet, le ministre d’AINC détient l’entière responsabilité du ministère, et c’est au ministre que
administrative est très bien décrite dans la Loi sur le ministère des Affaires indiennes et du Nord
2
Ministère des Affaires indiennes et du Nord. Mandat, rôles et responsabilités. En ligne. http://www.ainc-
inac.gc.ca/ai/arp/mrr-fra.asp (page consultée le 24 février 2011)
3
Ibid
4
Ibid
5
Pour une liste complète des lois attribuant des pouvoirs à AINC, consulter l’annexe 1.
3
canadien. En outre, l’article 2 de cette loi stipule que le ministère des Affaires indiennes et du
Nord est placé sous l’autorité du ministre des Affaires indiennes et du Nord, et que le ministre
Cependant, dans le but d’assurer son bon fonctionnement et d’éviter tout engorgement
et fonctionnelles. En effet, la loi sur AINC définit des champs de compétence très diversifiés. Ce
ministère est responsable à la fois de la gestion des ressources naturelles du Nord canadien
Par exemple, l’organisme Pétrole et gaz des Indiens du Canada (PGIC) relève d’AINC, mais il
détient un statut juridique distinct lui étant attribué par la Loi sur le pétrole et le gaz des terres
de PGIC7. Par ailleurs, l’Institut de la statistique des Premières nations forme une société d’État
rattachée à AINC, mais comportant elle aussi à sa tête un directeur exécutif, tout comme un statut
juridique distinct attribué par la Loi sur la gestion financière et statistique des Premières
nations8. Cette décentralisation fonctionnelle, qui consiste, pour l’autorité centrale (AINC en
6
Canada. Loi sur le ministère des Affaires indiennes et du Nord, L.R, 1985, ch. I-6
7
Canada. Loi sur le pétrole et le gaz des terres indiennes, L.R, 1985, ch. I-7
8
Canada. Loi sur la gestion financière et statistique des premières nations, L.R, 2005, ch. 9
4
(Barrette 1987, 85), permet de favoriser une certaine efficacité administrative. En effet, étant
donné que les organismes PGIC et l’Institut de la statistique des Premières nations ne sont pas
reliés par un lien hiérarchique à AINC et disposent d’une autonomie dans leurs prises de
décision, ils peuvent décider par eux-mêmes des meilleures politiques publiques à adopter dans le
cadre de leurs fonctions respectives, sans avoir à constamment faire requête auprès d‘AINC.
administration centrale délègue, à une ou plusieurs unités situées en région, une tâche ou un
ensemble de tâches d’exécution (Barrette 1987, 84), permet elle aussi de faciliter le travail
administratif. En effet, AINC est responsable de l’ensemble des Premières nations du Canada, et
de la gestion des ressources naturelles des trois territoires, champ d’action qui recouvre une
énorme superficie territoriale. Pour en faciliter la gestion, AINC a créé dix bureaux régionaux (un
pour les provinces de l’Atlantique, un pour chaque territoire, et un pour chaque province) ayant
chacun à leur tête un directeur général, responsable de l’administration des programmes d’AINC
pour la région en question9. Toutefois, ces bureaux régionaux ne connaissent pas de statut
juridique distinct, et ils sont reliés par un lien hiérarchique à l’administration centrale. Le rôle des
sur des espaces géographiques distincts. Pour bien saisir les raisons d’être de cette
Lors de la publication de son rapport annuel pour l’année fiscale 2008-2009, AINC définissait
9
Ministère des Affaires indiennes et du Nord. Bureaux régionaux. En ligne. http://www.ainc-inac.gc.ca/ai/scr/rmcdr-
fra.asp (page consultée le 24 février 2011)
5
gouvernance du Nord), les gens (gestion des affaires des particuliers, éducation, développement
social, communautés nordiques saines), les terres (terres et ressources du Nord, administration
ces cinq grandes missions demeure très général et aveugle aux besoins des populations locales
pas forcément besoin des mêmes services d’AINC que les autochtones du Nouveau-Brunswick,
par exemple. C’est pourquoi AINC a mis sur pied des bureaux régionaux auxquels il a délégué
des pouvoirs de décision restreints pour répondre aux besoins des populations locales. Ainsi, dans
Québec la mission, parmi d’autres, de réduire l’endettement des Premières nations12, alors que le
planification stratégique pour la même période. La déconcentration territoriale assurée par les
Enfin, les fonctions à caractère essentiellement économique d’AINC sont remplies surtout par
10
Consulter l’annexe 2 pour l’organisation détaillée des différents programmes d’AINC
11
Canada. Ministère des Affaires indiennes et du Nord. 2009. Rapport ministériel sur le rendement pour la période
se terminant le 31 mars 2009. Ottawa : Ministère des Affaires indiennes et du Nord
12
Ministère des Affaires indiennes et du Nord. Planification stratégique 2008-2011 (Québec). En ligne.
http://www.ainc-inac.gc.ca/ai/scr/qc/pm/ps0811/ps0811-fra.asp (page consultée le 24 février 2011)
6
hiérarchiquement rattaché à AINC grâce à une déconcentration fonctionnelle. En effet, bien que
le ministre d’AINC demeure entièrement responsable devant les actions de CanNor, cet
Employés et clientèle
les Indiens, les Inuits et les Métis, tout comme de l’ensemble de la population des trois territoires.
En effet, l’article 4 de la Loi sur le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien stipule
que le ministre est responsable des affaires et des ressources naturelles du Yukon, des territoires
du Nord-Ouest, et du Nunavut, tout comme des affaires indiennes et Inuits. Ainsi, selon les
données du recensement canadien de 2006, AINC gère les affaires de 3,9% de la population
Cependant, il serait erroné de voir AINC comme un ministère au sein duquel toutes les décisions
à l’endroit des Premières nations et des collectivités du Nord sont prises unilatéralement. Bien au
contraire, dans son rapport annuel pour l’année fiscale 2008-2009, le ministre Chuck Strahl
13
Agence canadienne de développement économique du Nord. La priorité de l’Agence. En ligne.
http://www.cannor.gc.ca/fcs-fra.asp (page consultée le 24 février 2011)
14
Statistique Canada. 2007. Canada (Code01) (tableau). Profil de la population autochtone, Recensement de 2006,
produit nº 92-594-XWF au catalogue de Statistique Canada. Ottawa. Diffusé le 15 janvier 2008.
http://www12.statcan.ca/census-recensement/2006/dp-pd/prof/92-594/index.cfm?Lang=F
(site consulté le 28 février 2011).
7
précisait que « la majorité des programmes du Ministère sont exécutés grâce à des partenariats
et à des processus officiels de négociation bilatérale ou multilatérale » 15. Ainsi, AINC préconise
les partenariats avec divers organismes des collectivités du Nord et indiennes pour procurer des
du Nord (branche d’AINC) travaille en collaboration avec des organismes régionaux, tels la
Kivalliq Inuit Association, afin de bien cibler les priorités des différentes régions16.
Pour mener à bien ses missions, AINC disposait, pour l’année fiscale 2008-2009, de 4869
employés17. Ces 4869 employés sont répartis selon les cinq grands axes prioritaires qui servent à
remplir la mission d’AINC, qui est celle de fournir des biens et services aux résidants du Nord et
aux Premières nations dans le but d’améliorer leur bien-être social et économique, de créer des
collectivités saines et viables, et d’aider ces populations à participer à la vie politique, sociale, et
économique du pays. Le tableau ci-dessous est construit à partir des données sur la répartition des
15
Canada. Ministère des Affaires indiennes et du Nord. 2009. Rapport ministériel sur le rendement pour la période
se terminant le 31 mars 2009. Ottawa : Ministère des Affaires indiennes et du Nord
16
Kivalliq Inuit Association. About KIA. En ligne. http://www.kivalliqinuit.ca/home.html (page consultée le 24
février 2011)
17
Canada. Ministère des Affaires indiennes et du Nord. 2009. Budget des dépenses de 2008-2009 : Rapport sur les
plans et les priorités. Ottawa : Ministère des Affaires indiennes et du Nord.
8
Tableau 1 : Répartition des ressources humaines d’AINC selon les activités de programme
Nombre Pourcentage
Activité de programme
d’employés du total
I) Le gouvernement
1) Gouvernance et institutions gouvernementales 305
2) Relations de collaboration 482 31.16%
3) Règlements des revendications 700
4) Gouvernance du Nord 30
II) Les gens
1) Gestion des affaires des particuliers 130
2) Éducation 833 33.7%
3) Développement social 608
4) Communautés nordiques saines 70
III) Les terres
1) Certitude du titre en matière de terres et des ressources 40
2) Administration fédérale responsable 315 16.2%
3) Gestion des terres, des ressources et de l’environnement 23
par les Premières nations
4) Terres et ressources du Nord 411
IV) L’économie
1) Possibilités d’emploi et de développement économique 25
des peuples autochtones
17.38%
2) Développement économique 198
3) Infrastructure communautaire 600
4) Économie du Nord 23
V) Bureau de l’interlocuteur fédéral 76 1.56%
Total 4869 100%
AINC met davantage l’accent sur une planification stratégique holistique pour répondre
aux besoins des Premières nations et des résidants du Nord. En effet, les secteurs
gouvernement et les gens regroupent 64.86% du personnel d’AINC, alors que les secteurs
les terres et l’économie ne comprennent que 33.58% des employés du ministère. Selon le
rapport ministériel d’AINC, les secteurs gouvernement et les gens sont des plans d’action
9
Dans le même ordre d’idées, le programme les gens est défini ainsi :
De leur côté, les secteurs les terres et l’économie ne rassemblent que 33.58% des
employés d’AINC. Qui plus est, ces deux secteurs ont une vocation davantage
précis. En outre, le secteur les terres vise surtout à garantir «l’utilisation durable
des terres et des ressources par les Inuit, les Premières nations et les résidants du
d’action sont beaucoup plus précis que ceux du gouvernement et les gens, qui ont
18
Ibid
19
Ibid
10
La répartition des employés reflète donc plutôt bien la répartition des missions d’AINC.
En effet, selon le rapport annuel de 2008-2009, les trois principales missions d’AINC sont
Nord, de les aider à participer à la vie politique, sociale et économique du pays, et de créer
des collectivités saines et viables. Or, la réalisation de ces trois principales missions est
assurée par plus de 60% du personnel d’AINC. Toutefois, il faut garder à l’esprit que
l’article 5 de la Loi sur le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien attribue
mettre sur pied des programmes propres à stimuler le progrès économique des trois
territoires, et d’en favoriser le bon développement. Ces domaines d’action sont inclus
dans les secteurs les terres et l’économie d’AINC. Or, force est de constater que pour
l’année fiscale 2008-2009, ces secteurs n’employaient que 33% du personnel d’AINC. On
peut donc en déduire que le ministre d’AINC a choisi, pour l’année 2008-2009, de
général des trois territoires, champ d’action qui n’a reçu qu’un tiers des ressources
Dans son rapport ministériel pour l’année fiscale 2008-2009, AINC présentait un budget total de
6267,5 millions de dollars, avec des dépenses réelles s’élevant à 6992,7 millions de dollars20. Le
20
Canada. Ministère des Affaires indiennes et du Nord. 2009. Budget des dépenses de 2008-2009 : Rapport sur les
11
tableau ci-dessous, construit à partir des données sur les dépenses réelles d’AINC pour l’année
2008-2009, représente la répartition des dépenses du ministère selon les divers secteurs de
programme.
Tableau 2 : Répartition des dépenses réelles d’AINC selon les activités de programme
Dépenses
réelles (en Pourcentage
Activité de programme
millions de du total
dollars)
I) Le gouvernement
1) Gouvernance et institutions gouvernementales 682.6
2) Relations de collaboration 230.8 22.88%
3) Règlements des revendications 677.8
4) Gouvernance du Nord 8.6
II) Les gens
1) Gestion des affaires des particuliers 25
2) Éducation 1832 51.64%
3) Développement social 1624
4) Communautés nordiques saines 130.4
III) Les terres
1) Certitude du titre en matière de terres et réserves et des
11.3
ressources
2) Administration fédérale responsable 111.7 4.54%
3) Gestion des terres, des ressources et de l’environnement
17.5
par les Premières nations
4) Terres et ressources du Nord 177.1
IV) L’économie
1) Possibilités d’emploi et de développement économique
37.4
des peuples autochtones
20.32%
2) Développement économique 170
3) Infrastructure communautaire 1187.3
4) Économie du Nord 26.1
V) Bureau de l’interlocuteur fédéral 43.1 0.62%
Total 6992.7 100%
Force est de constater, une fois de plus, que le ministre d’AINC a choisi, pour l’année fiscale
gouvernement et les gens. En effet, les dépenses liées à ces deux secteurs représentent 74.52% de
l’ensemble des dépenses du ministère, alors que les secteurs les terres et l’économie ne
Par ailleurs, il est à noter que les dépenses consacrées à la gestion du Nord (Économie du Nord,
représentaient, pour l’année fiscale 2008-2009, que 4.89% des dépenses réelles totales. Pourtant,
dans l’énoncé du mandat d’AINC, il est indiqué clairement que le développement du Nord
(régions situées au nord du 60e parallèle) constitue une priorité aussi importante que le mandat lié
aux affaires indiennes21. On peut donc en conclure que le ministre d’AINC a choisi, pour l’année
2008-2009, de prioriser les secteurs de la gestion des affaires indiennes et Inuits, en dépensant
des sommes importantes dans le développement social et la bonne gouvernance des Premières
nations.
À l’instar des autres ministères fédéraux, AINC est soumis à des contrôles internes et externes.
Les contrôles législatifs sont des contrôles externes. Il s’agit du contrôle parlementaire général,
par l’adoption des lois et par les questions des députés qui peuvent scruter tel ou tel aspect du
fonctionnement de l’administration publique (Mercier 2002, 253). Le ministre d’AINC est, par la
En plus d’être responsable de son ministère devant le Parlement, le ministre d’AINC est
21
Ministère des Affaires indiennes et du Nord. Mandat, rôles et responsabilités. En ligne. http://www.ainc-
inac.gc.ca/ai/arp/mrr-fra.asp (page consultée le 24 février 2011)
13
En plus d’être soumis à des contrôles externes, AINC connaît également des contrôles internes.
AINC connaît des contrôles exécutifs et administratifs. Sur le plan administratif, le Conseil du
Trésor exerce un contrôle lié à la gestion du budget d’AINC. En effet, le Conseil du Trésor
dispose d’une base de données de vérifications et évaluations, qui «sert à tenir un registre central
des vérifications, des évaluations et des études similaires terminées pour l’ensemble du
du Conseil du Trésor, pratiquer un contrôle administratif interne. Ce contrôle est assuré, chez
description détaillée du rôle exercé par ces quatre agents de vérification, consulter l’annexe 3).
Une fonction étroitement liée à celle du contrôle de l’administratif est celle de la reddition de
comptes. L’article 7 de la Loi sur le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien stipule
que le ministre doit déposer, le 31 janvier au plus tard, le rapport d’activité de son ministère pour
22
Bureau du Vérificateur général. Rapports au Parlement par organisation fédérale. En ligne. http://www.oag-
bvg.gc.ca/internet/Francais/parl_lpf_f_1197.html (page consultée le 24 février 2011)
23
Canada. Commission de la fonction publique. 2010. Vérification d’Affaires indiennes et du Nord Canada. En
ligne. http://www.psc-cfp.gc.ca/adt-vrf/rprt/2010/ar-rv/3-inac-ainc/3-inac-ainc-fra.pdf (page consultée le 24 février
2011)
24
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. Base de données : vérifications et évaluations. En ligne.
http://www.tbs-sct.gc.ca/aedb-bdve/home-accueil-fra.aspx (page consultée le 1er mars 2011)
25
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. Affaires indiennes et du Nord canadien. En ligne. http://www.tbs-
sct.gc.ca/aedb-bdve/org-fra.aspx?Org=1095 (page consultée le 1er mars 2011)
26
Canada. Ministère des Affaires indiennes et du Nord. 2008. Manuel de vérification interne. En ligne.
http://www.ainc-inac.gc.ca/ai/arp/aev/pubs/au/iam/iam-fra.pdf (page consultée le 1er mars 2011)
14
l’exercice précédent. Dans les faits, cette reddition de comptes se traduit par le dépôt, au
Parlement, d’un rapport annuel sur le rendement ministériel de la part du ministre d’AINC27.
Conclusion
Le Ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien joue donc un rôle à la fois précis et
économique et social des Premières nations et des résidants du Nord, AINC s’occupe également
de la gestion des terres et des ressources naturelles de 80% de la masse continentale canadienne.
Pour répondre à ces exigences multiples, AINC pratique une certaine déconcentration et
ministère de garder un lien plus étroit avec sa population-cible. Devant la pluralité des tâches qui
lui sont attribuées, le Ministère des Affaires indiennes et du Nord se retrouve devant la nécessité,
au début de chaque année fiscale, de faire un choix au sujet de la répartition de ses ressources
le respect des normes, le ministre d’AINC doit, chaque année, déposer un rapport ministériel sur
ministère.
27
Ministère des Affaires indiennes et du Nord. Budget des dépenses. En ligne. http://www.ainc-
inac.gc.ca/ai/arp/es/index-fra.asp (page consultée le 1er mars 2011)
15
Bibliographie
Barrette, Michel. 1987. «Les structures de l’administration». Dans Gow, Dion et Fortmann.
Introduction à l’administration publique : une approche politique. Gaëtan Morin Éditeur, p. 78-
100.
Canada. Loi sur le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien, L.R, 1985, ch. I-6
Canada. Loi sur le pétrole et le gaz des terres indiennes, L.R, 1985, ch. I-7
Canada. Loi sur la gestion financière et statistique des premières nations, L.R, 2005, ch. 9
Canada. Ministère des Affaires indiennes et du Nord. 2009. Rapport ministériel sur le rendement
pour la période se terminant le 31 mars 2009. Ottawa : Ministère des Affaires indiennes et du
Nord
Canada. Ministère des Affaires indiennes et du Nord. 2009. Budget des dépenses de 2008-2009 :
Rapport sur les plans et les priorités. Ottawa : Ministère des Affaires indiennes et du Nord.
Canada. Ministère des Affaires indiennes et du Nord. 2008. Manuel de vérification interne. En
ligne. http://www.ainc-inac.gc.ca/ai/arp/aev/pubs/au/iam/iam-fra.pdf (page consultée le 1er mars
2011)
Canada. Ministère des Affaires indiennes et du Nord. Programmes et services aux Autochtones
de la région de la Saskatchewan. En ligne. http://www.ainc-inac.gc.ca/ai/scr/sk/ps/index-fra.asp
(page consultée le 24 février 2011)
Canada. Ministère des Affaires indiennes et du Nord. Budget des dépenses. En ligne.
http://www.ainc-inac.gc.ca/ai/arp/es/index-fra.asp (page consultée le 1er mars 2011)
Canada. Ministère des Affaires indiennes et du Nord. Mandat, rôles et responsabilités. En ligne.
http://www.ainc-inac.gc.ca/ai/arp/mrr-fra.asp (page consultée le 24 février 2011)
Mérand, Frédéric. 2008. «Dans quel état se trouve l’État?». Dans La politique en questions.
Montréal, Québec. : Les Presses de l’Université de Montréal, p. 113-121
La Ministre assume l'entière responsabilité devant le Parlement de l'application des lois suivantes:
Loi d'abrogation de la Loi sur les titres de biens-fonds L.C., 1993, c. 41
Loi sur l'accord de 1986 concernant les terres indiennes L.C., 1988, c. 39
Loi sur l'Accord définitif nisga'a L.C., 2000, c. 7
Loi sur l'Accord sur les revendications territoriales des Inuit du Labrador L.C., 2005, c. 27
Loi concernant l'Accord sur les revendications territoriales du Nunavut L.C., 1993, c. 29
Loi sur l'autonomie gouvernementale de la bande indienne sechelte L.C., 1986, c. 27
Loi sur l'autonomie gouvernementale de la première nation de Westbank L.C., 2004, c. 17
Loi sur l'autonomie gouvernentale des premières nations du Yukon L.C., 1994, c. 35
Loi autorisant l'aliénation de biens de la Commission d'énergie du Nord canadien situés au Yukon L.C., 1987, c. 9
Loi autorisant l'émission et la vente des actions de la Commission d'énergie du Nord canadien L.C., 1988, c. 12
Loi sur la Commission des traités de la Colombie-Britannique L.C., 1995, c. 45
Loi sur la competence des premières nations en matière d'éducation en Colombie-Britannique L.C., 2006, c. 10
Loi sur l'accord concernant la bande indienne de Pictou Landing L.C., 1995, c. 4
Loi confirmant une convention entre le gouvernement du Canada et le gouvernement de la province du Nouveau-Brunswick à L.C., 1959, c. 47
l'égard de réserves indiennes
Loi confirmant une convention entre le gouvernement du Canada et le gouvernement de la province de la Nouvelle-Écosse à L.C., 1959, c. 50
l'égard de réserves indiennes
Loi sur les Cris et les Naskapis du Québec L.C., 1984, c. 18
Loi sur le développement commercial et industriel des premières nations L.C., 2005, c. 53
Loi sur les droits fonciers issus de traités en Saskatchewan L.C., 1993, c. 11
Loi sur les eaux des Territoires du Nord-Ouest S.R.C., 1992, c. 39
Loi sur les eaux du Nunavut et le Tribunal des droits de surface du Nunavut L.C., 2002, c. 10
Loi sur l'éducation des Mi'kmaq L.C., 1998, c. 24
Loi sur l'évaluation environnementale et socioéconomique au Yukon L.C., 2003, c. 7
Loi sur la gestion des ressources de la vallée du Mackenzie L.C., 1998, c. 25
Loi sur la gestion des terres des premières nations L.C., 1999, c. 24
Loi sur la gestion du pétrole et du gaz et des fonds des Premières nations L.C., 2005, c. 48
Loi sur la gestion financière et statistique des Premières nations L.C., 2005, c. 9
Loi sur le gouvernement du territoire provisoire de Kanesatake L.C., 2001, c. 8
Loi sur les Indiens S.R.C., 1985, c. I-5
Loi sur les Indiens (établissement des soldats) S.R.C., 1927, c. 98
Loi sur le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien S.R.C., 1985 c. I-6
Loi de mise en oeuvre de l'Accord Canada-Yukon sur le pétrole et le gaz L.C., 1998, c. 5
Loi sur la mise en ouvre de mesures concernant le règlement de revendications (Alberta et Saskatchewan) L.C., 2002, c. 3
Loi sur la mise en ouvre de mesures concernant le règlement de revendications au Manitoba L.C., 2000, c. 33
Loi sur le Nunavut L.C., 1993, c. 28
Loi sur l'Office des droits de surface du Yukon L.C., 1994, c. 43
Loi sur le partage des revenus miniers de la réserve indienne de Fort Nelson L.C., 1983-84, c.
38
Loi sur le pétrole et le gaz des terres indiennes S.R.C., 1985, c. I-7
Loi concernant la première nation de Nelson House relativement à la submersion de terres L.C., 1997, c. 29
Loi concernant la première nation de York Factory relativement à la submersion de terres L.C., 1997, c. 28
Loi sur le règlement de la revendication territoriale des Dénés et des Métis du Sahtu L.C., 1994, c. 27
Loi sur le règlement de la revendication territoriale des Gwich'in L.C., 1992, c. 53
18
Loi ayant pour objet de régler certaines questions entre les gouvernements du Canada et de l'Ontario concernant les terres des L.C., 1924, c. 48
réserves des sauvages
Loi sur le r èglement des revendications des autochtones de la Baie James et du Nord québécois L.C., 1976-77, c.
32
Loi sur le r èglement des revendications des bandes indiennes de Grassy Narrows et d'Islington (pollution par le mercure) L.C., 1986, c. 23
Loi sur le r èglement des revendications des Inuvialuit de la région ouest de l'Arctique L.C., 1984, c. 24
Loi sur le règlement des revendications particulières L.C., 2003, c. 23
Loi sur le règlement des revendications relatives aux terres retranchées des réserves des Indiens de la Colombie-Britannique L.C., 1984, c. 2
Loi sur le règlement des revendications territoriales des premières nations du Yukon L.C., 1994, c. 34
Loi du règlement relatif aux terres des sauvages de la Colombie-Britannique L.C., 1919-1920,
c. 51
Loi concernant la réserve des Sauvages Songhees L.C., 1911, c. 24
Loi concernant la réserve de Caughnawaga et modifiant la Loi des Indiens L.C., 1934, c. 29
Loi de la Réserve de St. Peter L.C., 1916, c. 24
Loi des îles St-Régis L.C., 1926-27, c.
37
Loi sur les revendications territoriales et l'autonomie gouvernementale du peuple tlicho L.C., 2005, c. 1
Loi de terres de la première nation crie de Split Lake L.C., 1994, c. 42
Loi sur les terres territoriales S.R.C., 1985, T-7
Loi sur les Territoires du Nord-Ouest S.R.C., 1985, c. N-
27
Loi sur le Yukon L.C., 2002, c. 7
Source : AINC
20