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Une mesure de l’opinion : les sondages

Document 1 : Intentions de vote lors du premier tour de la présidentielle 2012. 4 hypothèses sont testées en
ce qui concerne le candidat socialiste : D.Strauss-Kahn, F.Hollande ,M.Aubry, S.Royal

Enquête réalisée en ligne par l'institut Harris Interactive les 19 et 20 avril 2011. Echantillon de 926 individus
inscrits sur les listes électorales issus d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 18
ans et plus, à partir de l’access panel Harris Interactive. Méthode des quotas et redressement appliquée
aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle de l’interviewé(e) et taille
d’agglomération et vote au premier tour de l’élection présidentielle de 2007.

Source : Sondage Harris Interactive pour Le Parisien / Aujourd’hui-en-France, 21 avril 2011


Questions :
1. Donnez le mode de lecture et de calcul du chiffre pointé 1 point
2. Expliquez la technique utilisée par ce sondage en explicitant les concepts en gras 4 points
3. La taille de l’échantillon retenue est-elle suffisante ? Pourquoi ? 2 points
4. Quelles conclusions peut–on tirer de ce sondage sur les résultats du premier tour de la présidentielle
de 2012 ? 2 points

Document 2 :
Le sondage réalisé en ligne par Harris interactive qui donnait dimanche Marine Le Pen en tête après le 1er
tour de la prochaine présidentielle est-il crédible ? Le site Mediapart révèle mardi que les sondés ont été
incités financièrement à répondre aux questions qui leur étaient posées. L'institut a reconnu organiser
régulièrement des jeux-concours afin de fidéliser les participants mais il a catégoriquement nié avoir promis
une récompense de 7000 euros à l'un des 1600 panélistes du récent sondage effectué pour le compte du
Parisien.
En réalité, tous les internautes interrogés dans le monde peuvent participer à un tirage au sort trimestriel
après avoir accepté ou refusé de répondre à un questionnaire, expliquent les co-directeurs de Harris
Interactive France dans une demande de rectification envoyée à Mediapart. (…)
Si l'ampleur de l'incitation financière semble moins importante qu'annoncée par le site d'information, elle
existe néanmoins. Ce n'est pas non plus une incroyable surprise. La plupart des instituts de sondage
disposent de systèmes de rémunérations indirectes de leurs internautes que ce soit par des systèmes de
«points», de cadeaux promotionnels ou de tombolas. Cette pratique permet aux entreprises de gagner en
efficacité en disposant d'une grande base de données de répondants fidèles. Tout au plus réapprend-on que
les sondages politiques ne sont pas épargnés.
Un rapport d'information du Sénat sur «les sondages en matière électorale» rendu public en octobre le
rappelait déjà. «Les observateurs de la vie politique pointent du doigt la multiplication des sondages en ligne
qui reposent sur un «panel d'internautes» qui se déclarent volontaires pour répondre régulièrement à des
sondages, notamment politiques, attirés qu'ils sont par des gratifications diverses», écrivait le groupe de
travail. Et le sénateur socialiste Jean Pierre Sueur, co-rapporteur, de préciser pendant son audition qu' «il est
clair que de telles pratiques faussent totalement l'échantillon». Quand à Hughues Portelli, le deuxième co-
rapporteur, il confie à Mediapart que l'incitation est «choquante sur le plan éthique». «Quand on vote, on
n'est pas payé», soutient-il.
Le co-directeur d'Harris interactive France, Patrick Van Bloeme, rejette cette vision des choses. «Nous
avons testé nos méthodes pendant les élections de 2007 en recherche et développement. L'enquête en ligne
s'est révélée plus fiable. Au final, elle supprime plus de biais qu'elle n'en introduit», soutient-il. L'absence
d'interlocuteur physique libèrerait la parole selon lui. Les coefficients de redressement employés pour
corriger les intentions de vote de l'extrême droite seraient pour cette raison plus petits que d'ordinaire
dans cette étude.
Source : T.Vey,La fiabilité des sondages en ligne fait débat, Le Figaro, 9/03/2011
Questions :
1. Expliquez la phrase soulignée 2 points
2. Quel est l’intérêt des sondages par internet d’après les instituts de sondage ?2 points
3. Quelles en sont les limites ? 2 points

Document 3 :
Comme toute enquête d'opinion réalisée à un an de la présidentielle, cette étude, qui prévoit une élimination
possible de Nicolas Sarkozy dès le premier tour doit être prise avec recul. Ce dont conviennent Le Parisien
et le sondeur lui-même, l'institut Harris Interactive. Les marges d'erreur, mais aussi l'incertitude quant à la
participation de certaines personnalités, comme Jean-Louis Borloo ou Dominique de Villepin, imposent
cette distance.
Des écarts serrés. D'abord, les écarts entre les différents prétendants au second tour sont serrés : 2 points
entre Marine Le Pen (21 %) et Nicolas Sarkozy (19 %) en cas de candidature de Dominique Strauss-Kahn
(30 %) ; 1 point entre Martine Aubry (21 %) et Nicolas Sarkozy (20 %), à peine distancés par Marine Le Pen
(23 %) ; 3 points entre François Hollande (22 %) et Nicolas Sarkozy (19 %), Marine Le Pen ne creusant
l'écart que d'un point (23 %).
Or, la marge d'erreur des sondages peut-être estimée à plus ou moins 2,5 points pour un score autour de 20
%... "Il y a une très grande incertitude sur l'ordre d'arrivée au premier tour, ce qui est assez inédit à un an
d'une présidentielle", confirme Frédéric Dabi de l'IFOP.(…)
L'indécision encore forte. La fragilité des choix des électeurs est naturellement forte à un an du scrutin,
souligne Frédéric Dabi. "L'indécision est de plus en plus forte, d'année en année. Par exemple, en 2007, 22
% des gens ont déclaré avoir décidé de leur vote le dernier jour. A un an de la présidentielle, l'incertitude sur
l'offre électorale n'a jamais été aussi forte. On est dans un meccano à plusieurs inconnues. Ce qui incite à la
plus grande prudence."
Le socialiste François Rebsamen, proche de François Hollande, a une analyse similaire : "Tant qu'on ne
connaît pas la configuration des candidatures, les sondages restent à prendre avec des pincettes. Tout cela
contient une bonne part d'intox, d'un côté comme de l'autre. Borloo sera-t-il candidat ? Nicolas Hulot
investi ? On sait que Marine Le Pen est haut et Sarkozy dans le creux mais ne tirons pas de plans sur la
comète."
"En avril 2006, Ségolène Royal était en tête au premier tour dans les enquêtes et plutôt gagnante au second",
se rappelle Edouard Le Cerf, non pas pour contester la pertinence des sondages mais pour les remettre en
perspective.
Source : Quel crédit accorder aux sondages prédisant un 21-avril à l'envers ?, Le Monde, 21/04/2011
Questions :
1. Pourquoi la marge d’erreur est-elle si importante ? Comment opérer pour la réduire ? 2 points
2. Pourquoi ce sondage doit –il être analysé avec précaution ? 3 points
3. Expliquez le titre de l’article du Monde « Quel crédit accorder aux sondages prédisant un 21-avril à
l'envers ? » ? (2 points)

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