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ρVin R
Re =
µ
où ρ et µ sont la masse volumique et la viscosité du fluide, tandis que Vin et R corre-
spondent respectivement à la valeur maximale du profil de Poiseuille imposé en haut du
domaine et au rayon du cylindre. Par souci de simplicité et afin d’adimensionnaliser de
manière naturelle nos équations, nous prendrons des valeurs unitaires pour Vin = 1, R = 1
et µ = 1. Par contre, la valeur de ρ sera un paramètre que nous ferons varier afin d’obtenir
la valeur du nombre de Reynolds souhaité. Une valeur nulle de masse volumique permettra
d’obtenir un écoulement de Stokes, tandis que l’accroissement progressif de ρ permettra
d’obtenir des équations où le terme non-linéaire d’inertie prendra progressivement plus
d’importance.
MECA-2120 Introduction aux éléments finis : projet 08-09 2
Equations de Navier-Stokes
∇·v = 0
(1)
ρ(v · ∇)v = −∇p + µ∇2 v
où v = (u, v) représente le vecteur vitesse et p la pression. La fluide colle aux parois et au
cylindre. En haut du domaine, on impose un écoulement de Poiseuille. Comme nous nous
nous limitons à des valeurs de Re où l’écoulement reste symétrique, le domaine de calcul
pourra être défini en tirant profit de la symétrie et une condition de symétrie sera appliquée
sur l’axe de symétrie. En bas du domaine, nous imposons une contrainte normale nulle
ainsi qu’une vitesse tangentielle nulle : il est indispensable d’imposer une condition à la
sortie et ce choix permet d’être le moins contraignant possible tout en restant compatible
avec l’hypothèse que l’écoulement redevient établi à la sortie du domaine de calcul. La
densité de force de contact sur une frontière est notée t = σ · n, où σ et n représentent
respectivement le tenseur de Cauchy et la normale sortante à la frontière. Le vecteur
tangent est noté τ .
Les équations seront discrétisées à l’aide d’une formulation mixte classique avec les éléments
triangulaires P2 − P1 et quadrangulaires Q2 − Q1 de Taylor-Hood. La représentation de
vitesse sera donc (bi)-quadratique et continue, tandis que la pression sera (bi)-linéaire et
continue, afin d’assurer la stabilité de la formulation discrète. Pour éviter de générer une
erreur géométrique sur le cylindre, on considérera un élément isoparamétrique en termes de
vitesses. Les intégrations numériques seront effectuées avec des règles de Gauss-Legendre
avec 3 et 4 points respectivement.
Comme le problème de Navier-Stokes n’est pas linéaire, les équations discrètes ne seront
pas linéaires non plus ! Il s’agira donc d’utiliser la méthode de Newton-Raphson pour
1
A propos, quelle devrait être la longueur approximative du maillage pour que l’écoulement puisse
être considéré comme établi à sortie du domaine de calcul ? Et encore, c’est quoi un écoulement établi
au fond ?
MECA-2120 Introduction aux éléments finis : projet 08-09 3
Fonction de courant
∇2 ψ = −∇ × v (2)
Cette équation sera également discrétisée en utilisant des éléments isoparamétriques (bi)-
quadratiques. La définition judicieuse des conditions frontières pour ce problème est laissé
à votre sagacité : réfléchissez bien à l’interprétation physique de la valeur de la fonction
de courant. L’incrément entre deux lignes de courants correspond exactement au débit
de l’écoulement passant entre les deux trajectoires.
L’objet du projet est de réaliser un petit code d’éléments finis permettant de résoudre
l’écoulement autour d’un cylindre : il s’agit d’un petit laboratoire numérique où vous
allez être confrontés à la mise au point d’un petit programme : il y a peu à programmer
et beaucoup à comprendre !
Un programme pour lire les maillages est fourni par nos bons soins.... Il vous est toutefois
loisible d’en proposer d’autres. Une famille de quatre maillages pour le problème est
également fourni. Il vous est demandé :
10. Représenter avec gmsh, la fonction de courant pour Re = 25 obtenue avec le maillage
medium.msh. On tracera 15 isocourbes dont les valeurs progressent de manière
uniforme entre le cylindre et la paroi. La valeur précise de l’incrément devra pouvoir
être identifiée dans le rapport.
12. De rédiger une note de synthèse d’au maximum 7 pages pour le SGCPE (Service de
Gestion des Cylindres Plongés dans des Ecoulements) en analysant en particulier
l’impact du choix de l’interpolation, le résultat obtenu et en estimant la précision
de vos résultats. Ne pas recopier les développements théoriques du syllabus, ne pas
recopier l’énoncé du problème, ne pas fournir des diagrammes incompréhensibles,
ne pas donner des tableaux de chiffres indigestes ! L’orthographe, le soin et la
présentation seront conformes à celles d’une note fournie par un bureau d’études
professionnel.
13. De fournir une copie papier des 7 pages (oui, il faut imprimer votre rapport !).
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La fonction spy de MatLab est particulièrement pratique pour cela !
MECA-2120 Introduction aux éléments finis : projet 08-09 6
14. De télécharger sur le site web, votre programme (qui doit être contenu dans un
unique fichier : il n’est pas nécessaire d’y inclure les programmes fournis pas nos
soins si vous ne les avez pas modifiés), ainsi que votre rapport sous un format
pdf. Le programme (unique pour toutes les questions) doit se nommer projet.m et
prendre en argument le nom du fichier de maillage et le nombre de Reynolds (pour
le problème de Stokes, on aura Re = 0). Le code doit écrire trois fichiers uv.pos,
p.pos et stream.pos correspondant respectivement à la vitesse, la pression et la
fonction de courant. Le code doit en outre renvoyer un vecteur contenant les deux
composantes de la force exercée par le fluide sur le cylindre (par unité de profondeur,
évidemment !).
En général, c’est une bonne idée de bien mettre le nom de tous les membres du groupe
dans l’entête du fichier de code ainsi que sur le rapport !