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Vercingétorix 1

Vercingétorix
Vercingétorix

Statère d'or de -52, issu du trésor de Pionsat, Puy-de-Dôme, au nom de Vercingétorix, mais figurant probablement le dieu Apollon.

Naissance vers -80


dans l'actuelle Auvergne à Gergovie, selon Strabon

Décès 26 septembre -46 (à environ 36 ans)


Rome

Origine Celte, Arverne

Arme cavalerie

Années de service -58 - -52

Conflits guerre des Gaules(de -58 à -51)

Commandement chef de guerre de la coalition gauloise

Faits d'armes siège d'Avaricum


siège de Gergovie
siège d'Alésia

Hommages statue à Alise-Sainte-Reine


statue équestre à Clermont-Ferrand

Famille fils de Celtillos, roi des Arvernes

Vercingétorix (né aux environs de -80[1] sur le territoire des Arvernes, dans l'actuelle Auvergne, mort le 26
septembre -46 à Rome) est le fils du chef gaulois de la tribu des Arvernes, Celtillos. Il fédère la plupart des peuples
gaulois et leurs chefs pour tenter de repousser l'envahisseur romain Jules César à la fin de la guerre des Gaules (-58 à
-51). Vaincu à Alésia en -52, il est emprisonné, puis exécuté 4 ans plus tard à Rome, à la suite du triomphe de César.
Vercingétorix est l'un des premiers chefs ayant réussi à fédérer une partie importante des peuples gaulois, en
montrant de réels talents militaires face à l'un des plus grands stratèges de son temps, Jules César.
Sous Napoléon III, sa figure de représentant de la civilisation gauloise est largement mise en avant ; puis, dans le
cadre de l'affrontement franco-allemand, il incarne la figure mythique et nationale du tout premier peuple de France
dans une part importante de l'historiographie du XIXe siècle. Il devient entre 1870 et 1950, dans l'enseignement de
l'histoire à des générations d'écoliers, le premier chef des Français.
Vercingétorix 2

Biographie

Les sources primaires


Les documents historiques témoignant de la vie de Vercingétorix
sont peu nombreux et doivent être critiqués et interprétés,
particulièrement à la lumière de l'archéologie[2] . Ce sont
essentiellement des écrits d'auteurs anciens, dont Strabon[3] ,
Plutarque[4] , Florus résumant Tite-Live[5] , et Dion Cassius[6] .
Mais Vercingétorix est avant tout connu au travers des
Commentaires sur la Guerre des Gaules, destinés au Sénat
romain, que Jules César rédige tout au long de ses campagnes et
compile après sa victoire finale d'Alésia sur les Gaulois. Les
éléments relatifs à Vercingétorix sont tout entiers contenus dans le
livre VII des Commentaires. Une édition de 1783 des Commentarii de Bello Gallico
de César
Il est assez déconcertant, pour tenter de brosser le portrait d'un
personnage historique, de devoir se référer essentiellement aux
discours et traits de caractère rapportés par son principal adversaire, dont le souci n'était probablement pas de
perpétuer sa mémoire avec la plus méticuleuse objectivité.
Cependant, les progrès importants de l'archéologie de la France gallo-romaine au cours des quarante dernières
années ont livré de très nombreux éléments permettant de mieux cerner le personnage et son contexte.

Les origines de Vercingétorix

Naissance de Vercingétorix
Il est sans doute né en Auvergne, à Gergovie selon Strabon[7] . Il est aussi possible de songer à la ville de Nemossos,
mentionnée par Strabon[8] , qui est parfois assimilée à l'actuelle Clermont-Ferrand, mais les fouilles archéologiques
les plus récentes semblent révéler la capitale des Arvernes non pas sous l'actuelle Clermont-Ferrand, mais plutôt à
Corent. Les fouilles actuelles révèlent l'exceptionnelle urbanisation de cette zone de la Limagne et son
développement polycentrique ; il semblerait qu'à l'époque de César coexistaient un oppidum fortifié (Gergovie) et
l'agglomération de Corent. De nouvelles découvertes restent cependant possibles.
Sa date de naissance n'est pas non plus connue, si ce n'est par une déduction du texte de César qui fait référence à un
adulescens en -52[9] , soit, en droit romain, à un homme de moins de trente ans. On peut donc en déduire une
naissance autour de l'an -80[10] , quoique l'on retienne la date de -72 par convention.
Il est le fils de Celtillos, chef d'un des principaux clans arvernes, un des peuples gaulois les plus puissants et qui fut
opposé à Rome à la fin du deuxième siècle avant notre ère. Son père aurait été mis à mort par les familles
aristocratiques arvernes pour avoir tenté de rétablir à son profit la royauté, abolie et remplacée par un régime
aristocratique dans les années -120 par Rome, imposant ses conditions de vainqueur et emmenant en captivité
Bituitos, le dernier roi vaincu près d'Orange[11] . Ce rejet de la monarchie valait sans doute autant que la crainte d'une
dénonciation du traité passé avec Rome, source de paix et de profit pour ce peuple depuis soixante ans[12] .

Le nom de Vercingétorix
L'origine de son nom est longtemps restée inexpliquée. Plutarque, dans ses Vies parallèles des hommes illustres, à
propos de la biographie de César, estropie son nom en « Ουεργεντοριξ (Ouergentorix) » ; Strabon le cite sous une
autre forme. Mais tant César lui-même que de nombreuses monnaies font état de ce nom, les monnaies précisant son
onomastique exacte : VERCINGETORIXS[13] . Pour l'historien romain Florus son « nom même semblait fait pour
engendrer l'épouvante »[14] .
Vercingétorix 3

Pendant longtemps, après la « redécouverte » des Gaulois et de Vercingétorix au XIXe siècle, les auteurs se sont
interrogés pour savoir si le mot « Vercingétorix » était un nom de personne, ou s'il voulait dire « le chef » en langue
arverne[15] . Ainsi Jules Michelet le nomme dans son Histoire de France : « le » Vercingétorix[16] . Il y aurait alors
plusieurs rois ainsi titrés dans l'histoire gauloise, ce qui expliquerait la relative abondance et la répartition des pièces
de monnaie gauloises portant cette inscription. Mais la difficulté restait cependant que « le » Vercingétorix portait
alors ce nom avant même que ne lui soit confié le titre de roi.
Aujourd'hui, il est communément admis ce que les
philologues ont décrit depuis longtemps[réf. nécessaire] :
Vercingétorix est un nom propre formé comme un titre
honorifique composé de Ver- (à prononcer « ouèr ») qui
est une forme de superlatif, -cingeto- (à prononcer «
kinnguéto ») faisant référence à la figure du guerrier et
le suffixe -rix, soit "roi" en vieux celtique). Le suffixe
-rix est présent dans de nombreux noms gaulois : dans
ses Commentaires, César mentionne deux
[17]
Cingétorix . On peut donc le considérer comme un
nom propre et le traduire comme « le très grand roi des
guerriers »[18] .

Portrait de Vercingétorix

Aucune sculpture antique représentant Vercingétorix


Statère d'or de Vercingetorix, figure probable du dieu Apollon.
n'ayant jamais été retrouvée, les peintres, illustrateurs et Cabinet des Médailles.
sculpteurs du XIXe siècle, comme Bartholdi, ont dû
imaginer le chef gaulois. Pour ce faire, ils se sont inspirés des descriptions littéraires de Jules César et des auteurs
anciens[19] , dépeignant les Gaulois comme grands, chevelus et moustachus.
Les seuls objets connus qui pourraient représenter Vercingétorix de son vivant sont les monnaies. Depuis les travaux
de Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu qui révolutionnèrent la numismatique gauloise dans les années cinquante et
soixante[20] , on a recensé 25 statères d'or au nom de Vercingétorix et deux de bronze[21] . Ces monnaies sont
intéressantes car elles arborent un portrait souligné du nom Vercingetorixs.
Faut-il pour autant en conclure que le profil -sans particularité- figurant sur ces statères représente Vercingétorix ?
Les spécialistes répondent par la négative et penchent plutôt pour une représentation de type hellénistique[22] , d'une
divinité qui pourrait être Apollon[23] . Brigitte Fischer, suivant en cela Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu, ne voit sur
ces monnaies que des représentations d'Apollon imitant en cela le statère de Philippe II de Macédoine[24][25] .
Paradoxalement, le vrai visage de
Vercingétorix pourrait apparaître non pas
sur un denier gaulois mais sur un denier
romain frappé en 48 av. J.-C. par L.
Hostilius Saserna [26] [27] . Il montre le
portrait d'un chef[28] gaulois au visage las et
émacié, les cheveux en arrière coiffés en
mèches, portant moustache et barbiche, avec
un bouclier derrière la tête. L'autre face
montre un aurige conduisant un bige sur Frappé en 48 av. J.-C. à Rome, ce denier pourrait représenter Vercingétorix qui y
lequel se trouve un guerrier gaulois nu était alors captif.
Vercingétorix 4

brandissant une lance et tenant un bouclier, l'une des techniques de combat favorite des Gaulois. Faisant remarquer
que ce denier a été frappé par un proche de Jules César à une époque où Vercingétorix était en captivité à Rome,
certains numismates retiennent qu'il pourrait s'agir du portrait de Vercingétorix lui-même [29]. En effet, au moment
de la réalisation de cette monnaie, le Gaulois le plus célèbre était à Rome et ne pouvait être que le modèle par
excellence pour les graveurs. D'autres estiment que le portrait représente un personnage plus âgé que ne l'était
Vercingétorix à l'époque (environ 32 ans) et songent à une allégorie de la victoire romaine sur les Gaulois.
Les Romains s'enorgueillissaient de montrer sur leurs monnaies des trophées représentant des peuples vaincus
(guerriers entravés) ou leurs prestigieux symboles (armes, carnynx)[30] mais la représentation monétaire du visage
du chef ennemi reste exceptionnelle. La pièce de L. Hostilius Saserna pourrait s'expliquer par la volonté de présenter
un personnage hors du commun, Vercingétorix, le fédérateur des Gaulois. Son portrait émacié serait le reflet de
quatre années de captivité éprouvante, ou traduirait la volonté de marquer l'aspect affaibli et désespéré d'un
prestigieux ennemi.

La guerre des Gaules

La situation en Gaule au Ier siècle av. J.-C.

Après la défaite des Allobroges à la bataille


de Solonion en -61, la Narbonnaise est
définitivement soumise, tandis que
l'Aquitaine, la Belgique et la Celtique
(catégorisation gréco-romaine complètement
étrangère aux diverses nations gauloises)
restent des territoires encore indépendants
de Rome. César, qui est gouverneur de la
Gaule cisalpine et de la transalpine (la
Narbonnaise), en parle comme constituant
les peuples de la Gaule chevelue.

« Gallia est omnis divisa in tres partes », dit


César (« la Gaule est divisée en trois parties
») : les Aquitains, les Celtes et les Belges.
Après la conquête du midi de la France, la
transalpine, dans les années -125/-122, de
nombreux traités commerciaux avaient
ébauché des liens importants avec Rome. La
Gaule comprend alors plus de soixante
La confédération éduenne alliée de Rome face aux Arvernes et Séquanes
peuples, dont certains très connus, comme
les Arvernes, les Éduens, les Séquanes, les
Rèmes. Au total, ces territoires sont très peuplés et comptent de 9 à 10 millions d'habitants[31] .

Depuis le milieu du IIe siècle av. J.-C. et surtout après la conquête romaine du sud, les Éduens ont fait allégeance à
Rome et tissé avec elle des liens commerciaux, politiques et militaires très forts. Traditionnellement, les Arvernes,
peuple puissant dominant le Massif central, s'y opposent et les conflits sporadiques s'enchaînent jusqu'à la défaite
arverne de -121[32] .
Vercingétorix 5

La Guerre des Gaules


En -58, Vercingétorix est un jeune homme d'une vingtaine d'années, issu de l'aristocratie et en âge de se battre,
lorsque Jules César, prenant prétexte de la migration vers la Saintonge des Helvètes forcés par la pression croissante
des Germains d'Arioviste, envahit la Gaule à la tête de ses légions romaines et de contingents alliés gaulois pour
venir en aide aux inféodés traditionnels de Rome, les Éduens, menacés à leur tour par les Germains[33] . Il veut
soumettre les peuples gaulois à l'autorité de Rome pour servir sa gloire et confisquer leurs légendaires richesses.
Celtillos, l'un des principaux chefs des tribus arvernes, tente alors de prendre la tête du « parti anti-romain » en
Gaule, que les Séquanes (affaiblis par le récent affrontement avec Arioviste) avaient dirigé au cours du siècle
précédent[34] , mais il est exécuté par les familles aristocratiques arvernes qui refusent son autorité[réf. souhaitée].
Son fils Vercingétorix entre probablement à ce moment dans l'entourage militaire de César, dont il devient l'un des
contubernales (compagnon de tente)[35] . Celui-ci le forme aux méthodes de guerres romaines en échange de sa
coopération et de ses connaissances du pays et des pratiques de la Gaule chevelue. Il aurait été le commandant du
corps de cavaliers arvernes, réquisitionné au titre des accords conclus en -120[36] .
La guerre commence et va durer plus de six ans, César
conduisant avec succès les aigles romaines au-delà du
Rhin et en Bretagne (l'actuelle Grande-Bretagne). La
guerre va s'échelonner en de nombreuses campagnes
menées chaque année contre les tribus insoumises.
En -58, César décide d'intervenir pour empêcher les
Germains d'Arioviste de menacer la paix en Gaule, le
bat en Alsace, près de Mulhouse, et fixe pour des
siècles la frontière entre Gaulois et Germains sur le
Rhin. Ceux-ci ne peuvent plus franchir le fleuve pour
s'établir en Gaule sans l'aval des Romains[37] .

En -57, jouant sur la rapidité de déplacement de ses


troupes, César se dirige vers le Nord-Est et décide
d'affronter les Belges qui avaient assemblé des masses
d'hommes sur les rives de l'Aisne. Il s'enferme dans les
camps et attend de voir la désunion produire ses effets ;
puis il affronte successivement et victorieusement les
Nerviens de Boduognatos, puis les Bellovaques. Impressionnés, les peuples de l'Armorique se soumettent à leur tour.
La Gaule est soumise, la guerre est finie et Rome célèbre le héros en octroyant dix jours de réjouissances[34] .

Cependant, César reste en Gaule et doit affronter, à partir de -56, la montée des résistances, particulièrement à
l'impôt, et la rébellion des puissants Vénètes du Morbihan et de leurs alliés d'Armorique et d'outre-Manche les
Bretons. La punition des Vénètes est impitoyable, les élites supprimées et le peuple réduit en esclavage.
Dans l'hiver -54/-53, une nouvelle révolte d'un peuple de la Meuse, les Éburons, qui réussit à détruire une légion,
oblige César à mobiliser une dizaine de légions et il n'hésite pas à pratiquement exterminer ce peuple. Des révoltes
sporadiques, comme celle des Carnutes ou des Sénons éclatent au printemps -53. Le chef sénon Acco est supplicié et
Labiénus, lieutenant de César met au pas les Trévires.
L'hiver -53 arrivant, César rejoint la Gaule Cisalpine (Italie du Nord), l'un de ses commandements militaires. C'est
alors que Vercingétorix se présente en rival.
Vercingétorix 6

Vercingétorix, chef de la révolte gauloise de -52

Prise du pouvoir

Voulant peut-être profiter de la situation très


difficile que connaît Rome avec
l'écrasement des légions de Crassus par les
Parthes en -53 et du mécontentement qui
couve dans une Gaule lasse de ces années de
guerre, Vercingétorix, révoquant l'alliance
romaine, revendique à nouveau
l'indépendance qui fut fatale à son père :

« Le ressentiment de l'indépendance
perdue et l'ennui de la domination
romaine faisaient dans la Gaule des
progrès rapides, et devenaient chaque
jour plus vifs, parce que chaque jour
aussi, cette domination devenait plus
Statue équestre de Vercingétorix, par Bartholdi, place de Jaude à Clermont-Ferrand
oppressive[38] . »

— Amédée Thierry, Histoire des Gaulois


Dans l'hiver de -53 à -52 , des commerçants romains sont massacrés par les Carnutes à Orléans[39] . À l'annonce du
massacre[40] , Vercingétorix prend le pouvoir chez les Arvernes et s'impose à la tête du parti anti-romain,
notamment grâce à l'art du discours prisé chez les Gaulois comme chez les Romains qu'il a côtoyés. À la fin de -53 et
au début de -52, plusieurs armées gauloises alliées traditionnelles des romains font peu à peu défection et se rangent
sous la bannière de Vercingétorix[41] .
Selon César, le massacre d'Orléans fut précédé par des réunions tenues « au milieu des bois »[42] , bois dans lesquels
on reconnaît souvent la forêt des Carnutes. Selon César, le plan du soulèvement général de la Gaule semblait déjà
dressé. César toutefois ne nomme aucun des Gaulois présents à cette réunion. Selon C.Goudineau, « ces lignes
doivent être lues avec beaucoup de circonspection »[43] le récit de César organisant la mise en scène classique d'une
conjuration semblable à celle de Catilina décrite par Salluste. Quoi qu'il en soit, l'annonce du massacre d'Orléans
entraîne l'apparition de Vercingétorix dans le récit de César[44] . Vercingétorix, on l'a vu, revendique une position
politique forte, semblable sans doute à celle qu'avait eue son père. Selon César, il réunit ses inféodés qui s'arment[44]
:
« L'exemple y fut suivi : Vercingétorix, fils de Celtillos, Arverne, jeune homme qui était parmi les plus
puissants du pays, dont le père avait eu l'empire de la Gaule et avait été tué par ses compatriotes parce qu'il
aspirait à la royauté, convoqua ses partisans et n'eut pas de peine à les enflammer. »
— César, De Bello Gallico, livre VII
Mais Vercingétorix se heurte à l'oligarchie arverne, son oncle paternel Gobannitio en tête, qui est peut-être
responsable de l'exécution de son père, et le chasse de la ville. Cette opposition de l'oncle au neveu n'est pas fortuite :
pour Serge Lewuillon elle est déterminée par le système de parenté gaulois où « la relation avunculaire met en jeu de
préférence le côté de la mère, c'est-à-dire la partie la plus sophistiquée du système de la parenté, mais aussi celle qui
produit les formules les plus souples et les plus efficaces de l'échange »[45] . L'opposition de Gobannitio à
Vercingétorix avait donc des causes politiques mais peut aussi s'expliquer à travers ce que l'anthropologie des
systèmes de parenté révèle.
Chassé de Gergovie, Vercingétorix lève des troupes dans la campagne puis revient en force quelques jours plus
tard[46] , mobilisant le peuple et s'imposant comme le véritable commandant suprême : il est proclamé roi et envoie
Vercingétorix 7

des ambassades aux principaux peuples de Gaule. Selon Robin Seager[47] le vocabulaire employé par César dans ce
récit de la prise de pouvoir est extrêmement connoté et très significatif pour son lectorat romain : les mots qu'il
choisit sont à la fois très familiers mais engagent aussi de la part de ces lecteurs des réactions attendues :
Vercingétorix est présenté comme un homme au pouvoir considérable, mais la phrase décrivant ses soutiens
campagnards utilise des termes propres à le discréditer aux yeux des sénateurs romains, les termes de César sont en
effet ceux, utilisés à la même époque pour qualifier les soutiens de Catilina ou Clodius : César dénie donc à
Vercingétorix toute légitimité politique et le présente comme un homme dangereux.

La tactique de Vercingétorix
Vercingétorix, tout au long de cette année -53, va montrer un réel talent militaire et politique et donner du souci à
l'un des stratèges romains les plus talentueux. Son action prend deux formes : il organise la résistance sous forme de
guerre de harcèlement (à laquelle la géographie gauloise se prête excellemment) en recourant à la politique de la
terre brûlée, ayant compris que l'armée romaine était très dépendante de la logistique de son ravitaillement[48] et il
s'emploie à fédérer le plus grand nombre possible de tribus de Gaule contre Jules César.
En janvier -52, il lance de multiples ambassades auprès de peuples gaulois pour tenter de les rallier, n'hésitant pas à
garantir l'alliance par l'échange d'otages. Il tente de s'imposer aux Éduens (dans l'actuelle Saône-et-Loire), alliés des
Romains ou, à tout le moins, de les neutraliser. Il envoie un de ses alliés, le cadurque Luctérios, vers le sud, au
contact de la province narbonnaise et réussit à retourner les Rutènes et leurs alliés. La Narbonnaise est ainsi
directement menacée. Vercingétorix réussit lui-même à gagner à sa cause les Bituriges, normalement membres de la
confédération éduenne. Il inspire rapidement une union des peuples du centre et de l'ouest de la Gaule contre le
proconsul[49] .
César, sentant le danger imminent d'une insurrection générale de la Gaule, interrompt son séjour en Cisalpine et
rejoint fin janvier Narbonne pour rétablir la confiance. Dans un geste tactique audacieux, il traverse la Cévenne
enneigée, menaçant le pays arverne, et de là, rapidement, rejoint Agedincum (Sens) plus au nord. Il y retrouve en
février six légions cantonnées pour l'hiver pour lutter contre la sédition qui se répand au centre de la Gaule, quatre
autres légions restant réparties sur la frontière avec les Trévires et celle avec les Germains[50] .

Les campagnes du printemps -52


Vercingétorix met en œuvre sa stratégie : éviter l'affrontement direct avec les légions, épuiser l'armée romaine par
une course poursuite en créant des « abcès de fixation successifs » et en lui supprimant toute capacité à se nourrir sur
l'habitant grâce à la politique de la terre brûlée[51] .
Voyant César concentrer ses forces, il reprend l'offensive et affronte les Boïens un peuple allié de Rome et surtout
membre de la confédération éduenne, testant ainsi sa solidité et défiant le seul peuple gaulois qui lui résiste. Il met le
siège devant l'oppidum de Gorgobina (près de Sancerre). Mais le talent et l'intelligence stratégiques de Jules César
permettent à ce dernier de bénéficier de l'aide logistique des Boïens, les Rèmes (région de Reims), et surtout les
Éduens, en passant des pactes avec tous ceux longtemps réticents à rejoindre les troupes arvernes et la coalition
gauloise.
Ainsi, Jules César, après un passage au travers de la Brie ravagée, parvient à prendre la ville de Cenabum (Orléans)
qu'il pille et livre aux flammes, puis traverse la Sologne à son tour désertée et assiège Avaricum (Bourges) qui n'a
pas brûlé. On s'interroge sur la raison de cette préservation de la ville par les Gaulois, alors que plus de vingt villes
des Bituriges avaient brûlé peu avant. César dit que Vercingétorix s'est laissé fléchir par les notables Bituriges qui
veulent préserver la ville. Christian Goudineau, résumant les débats historiographiques, penche pour une tactique
délibérée de Vercingétorix qui veut « fixer » les légions : les exposer à la guerre d'usure des Gaulois dans un siège
long d'une place réputée inexpugnable, pour mieux les détruire lorsqu'elles seront suffisamment affaiblies.
La tactique a échoué grâce à l'art remarquable de César en matière de siège qui n'hésite pas à créer un camp retranché
par ses légionnaires malgré un climat peu agréable et réussit après de longues semaines à investir la ville. Des
Vercingétorix 8

dizaines de milliers de défenseurs sont exterminés[52] .

La fin de la confédération éduenne (avril-mai -52)


« Vercingétorix demande aux différents peuples de lui fournir des soldats (...) De semblables mesures lui
permettent de combler les pertes d'Avaricum. Teutomatos, roi des Nitiobroges (près d'Agen), dont le père avait
reçu du Sénat le titre d'ami vint le rejoindre avec une forte troupe de cavaliers et des mercenaires recrutés en
Aquitaine »
— César, de Bello Gallico, VII, 31
Si la chute d'Avaricum est incontestablement un revers pour Vercingétorix, une partie de sa stratégie est en passe de
réussir : les légions souffrent et surtout les alliés de Rome commencent à changer de camp. Encore plus menaçants
pour César, les Éduens semblent sur le point de rejoindre la coalition gauloise. En effet, le parti pro-romain mené par
Cotos perd le pouvoir au profit de Convictolitavis, d'une famille puissante, comme Dumnorix l'ancien chef éduen
que César avait fait mettre à mort en -55. En quelques semaines, les Éduens, hésitants, basculent en faveur de
Vercingétorix.
Dans le même temps, d'autre peuples de la confédération, comme les Parisii et les Sénons se révoltent, obligeant
César à envoyer Labiénus avec deux légions pour ramener l'ordre[53] .

La victoire de Gergovie en juin -52

Vercingétorix remonte alors la rive droite de l'Allier ;


César le poursuit rive gauche.
Vercingétorix, fidèle à sa tactique, s'enferme dans
Gergovie, près de l'actuel Clermont-Ferrand. César,
dans ses Commentaires, prétend qu'il atteint son but de
« rabattre la jactance gauloise et redonner du courage
aux siens[54] », tout en ayant limité ses pertes à 700
Mur de l'oppidum sur le plateau de Gergovie.
légionnaires, alors que les autres auteurs font état d'un
revers inquiétant de César : Plutarque précise que tout
allait bien « jusqu'au moment où le peuple éduen entra à son tour dans la guerre. En se joignant aux rebelles, ils
provoquèrent un profond découragement dans l'armée de César. C'est pourquoi, celui-ci leva le camp »[55] .

César prend la route du nord-ouest pour faire sa jonction avec les troupes de Labiénus et réprimer la révolte des
Sénons. Pendant ce temps, l'insurrection se généralise. Vercingétorix parvient à reprendre son titre de chef des
Arvernes et à rallier les Éduens à sa cause. Il s'efforce de les lancer contre la Province romaine pour achever de
déstabiliser César. Mais il n'y réussit pas.
Vercingétorix s'impose définitivement comme chef de guerre de la coalition gauloise à Bibracte[56] . Une grande
partie des peuples gaulois est alors unifiée pour la première fois de son histoire. Il veut probablement défaire César
de manière définitive, et croit en sa supériorité, bien que la moitié de ses troupes potentielles ne lui soient pas encore
parvenues (elles constitueront l'armée de secours à Alésia).
Vercingétorix 9

La reddition d'Alésia (octobre -52)


Jules César a regroupé ses troupes qui
forment douze nouvelles légions, soit
plus de 50000 légionnaires, mais il a
perdu tous ses auxiliaires gaulois. Il
s'efforce de regagner la Province, puis
l'Italie du Nord. Vercingétorix ne veut
pas le laisser échapper et envoie donc
sa cavalerie affronter celle de César, à
quelques kilomètres d'Alésia : la
bataille tourne à l'avantage des
Romains[57] .

Vercingétorix regroupe les forces


gauloises, sans doute autour de 80000
combattants, à Alésia, oppidum des
Mandubiens. Il adresse des demandes à
Vercingétorix jette ses armes aux pieds de César, de Lionel Royer, 1899, Musée
tous les peuples gaulois de fournir des
Crozatier du Puy-en-Velay
renforts. Ce sera l'armée de secours,
qui atteint plus de 250000 cavaliers et
soldats[58] .

Pendant ce temps, César déploie ses légions dans des camps placés tout autour et se met en position de siège en
faisant construire une énorme double fortification réalisée autour de la place forte, pour empêcher les Gaulois de
sortir et se ravitailler, et pour se protéger des attaques des troupes gauloises extérieures[59] .
Vercingétorix doit se rendre au bout d'une quarantaine de jours de siège, ses troupes mourant de faim. Les armées de
renfort gauloises, enfin arrivées, lancent une série d'attaques menées par les chefs lémovices ou éduens : les Romains
ne sont pas loin de céder, mais le siège n'est pas brisé. Vercingétorix se rend à César en 52 et offre sa vie en échange
de celle des 53000 survivants d'Alésia. Les Gaulois sont désarmés, sortent de la citadelle et sont emmenés en
captivité[60] .
Cette défaite est due aussi bien à la supériorité logistique de son ennemi qu'au manque d'entente entre les peuples et
divers chefs gaulois, peu habitués à se battre ensemble, et aux retards mis à la mobilisation des troupes de secours.
Le restant de l'alliance gauloise, d'abord emmenée par le chef de l'armée de secours Lucterius, résiste encore, jusqu'à
la prise d'Uxellodunum en -51, où ils connaissent un terrible châtiment.

La mort de Vercingétorix
Jules César exhibe Vercingétorix comme trophée symbole de sa longue campagne militaire en Gaule, en vue de son
triomphe à Rome. Il est maintenu prisonnier vraisemblablement dans les geôles du Tullianum (prison Mamertine) et
est probablement étranglé[61] , en août -46, date de la célébration du triomphe de César sur la Gaule.

Vercingétorix dans l'histoire française


Jusqu'au XIXe siècle, les historiens ne font pas mention de Vercingétorix, leurs travaux sur les origines de la France
portant longtemps sur des mythes (les origines troyennes des dynasties royales) et ne mentionnant comme premiers
habitants que les Francs et Clovis ou Mérovée, comme premiers rois.
La découverte de Vercingétorix est celle des Gaulois ; elle est l'œuvre d'Amédée Thierry qui publie en 1828,
l'Histoire des Gaulois depuis les temps les plus reculés. Bien que suivant au plus près le texte de César, il en donne
Vercingétorix 10

une version vivante et romantique qui fit de son ouvrage un immense succès populaire. Puis Henri Martin dans son
Histoire de France populaire (1867 à 1875) célèbre sous une veine « nationale » les Gaulois, grands blonds aux yeux
bleus, et leurs chefs, dont Vercingétorix. Un autre historien, Rémi Mallet dira : Henri Martin parvient à doter la
France et les Français d'ancêtres réels et sympathiques (...). Il réussit à vulgariser et à faire admettre définitivement
l'existence de Vercingétorix[62] .

La mise en valeur de la France gallo-romaine avec Napoléon III


Admirateur de Jules César (en tant que porteur de civilisation sur des
terres considérées alors comme barbares), l'empereur Napoléon III
contribue à la redécouverte et à la mise en valeur de l'histoire des
peuples gaulois.
En 1866, Napoléon III fait ériger une statue de sept mètres de haut de
Vercingétorix, par Aimé Millet, sur le site présumé d'Alésia qu'il avait
fait fouiller par le colonel Stoffel à Alise-Sainte-Reine, à 60 km au
nord-ouest de Dijon, en Bourgogne. Sur le socle, dessiné par
l'architecte Eugène Viollet-le-Duc, on peut lire :
« La Gaule unie
Formant une seule nation
Animée d'un même esprit,
Peut défier l'Univers. »[63]

Le héros gaulois de la IIIe République


C'est la Troisième République, surtout, qui instrumentalise
Vercingétorix en insistant sur son rôle héroïque de résistant à
l'envahisseur et symbole de ce qui fait l'essence française. Cette
propagande est destinée à exalter le patriotisme des Français en Statue de Vercingétorix sur le site du Alésia à
Alise-Sainte-Reine en Bourgogne
exacerbant le sentiment de revanche après la défaite de 1870 contre
l'Allemagne fraîchement unifiée derrière la Prusse. L'image du patriote
gaulois qui se lève contre l'envahisseur est magnifiée par les manuels scolaires, dont le Lavisse : « La Gaule fut
conquise par les Romains, malgré la vaillante défense du Gaulois Vercingétorix qui est le premier héros de notre
histoire »[64] . Cette vision de l'histoire est reprise par le célèbre Tour de la France par deux enfants de G. Bruno,
paru en 1877, et imprimé à 7 millions d'exemplaires dans les trente années suivantes, qui dans un chapitre faisait
dialoguer le jeune Alsacien avec un écolier d'Auvergne :

« Laquelle voudriez-vous avoir en vous, de l'âme héroïque du jeune Gaulois, défenseur de vos ancêtres, ou de
l'âme ambitieuse et insensible du conquérant romain ?
- Oh ! s'écria Julien tout ému de sa lecture, je n'hésiterais pas, j'aimerais encore mieux souffrir tout ce qu'a
souffert Vercingétorix que d'être cruel comme César. »
Ce n'est qu'avec Camille Jullian qui publie, en 1901, son ouvrage Vercingétorix que se constitue enfin l'image
moderne de Vercingétorix. Comme l'a dit Albert Grenier, son successeur au Collège de France : « Cherchant
Vercingétorix, Jullian a trouvé la Gaule ». Elle a depuis été constamment précisée, même si l'on a vu que les
éléments précis sur sa vie reposent encore essentiellement sur la lecture critique du texte éminemment politique de
César.
Aujourd'hui, loin des circonstances historiques qui ont motivé sa promotion en héros national, la figure de
Vercingétorix reste un des puissants symboles de l'identité nationale française en s’inspirant de la tradition
Vercingétorix 11

historiographique antérieure fossilisée dans les mémoires. Sans doute plus que le reste, l’incertitude qui règne sur la
connaissance de nos origines entretient la part de mythe qu’elle recèle[65] .

Représentations dans les arts


Avec la disparition des Gaulois et de Vercingétorix de l'histoire officielle pendant plus de dix-huit siècles, il n'y a pas
de représentations de celui-ci dans la statuaire ou la peinture avant le XIXe siècle. Il faut attendre 1866 pour voir se
réaliser les statues officielles monumentales de Vercingétorix à Alise-Sainte-Reine (par Millet, 1866) et
Clermont-Ferrand (par Auguste Bartholdi, 1903). Au XXe siècle, Vercingétorix et Jules César ont été représentés à
égalité de stature par deux des trois statues d'honneur de l'étrange palais idéal du facteur Cheval à Hauterives, dans
la Drôme.
De très nombreuses représentations de Vercingétorix, images d'Épinal, tableaux, ont été réalisées au cours du
XIXe siècle: Bertin, salon de 1867, Chatrousse, salon de 1877, Mouly, salon de 1886, Segoffin salon de 1911.
Figure radicale du Puy-de-Dôme, Étienne Clémentel lui consacre, avec le librettiste Joseph-Henri Louwyck et le
compositeur Joseph Canteloube, une épopée lyrique en quatre actes, dont la première a lieu à l'Opéra Garnier le 26
juin 1933.
Dans la deuxième partie du XXe siècle, la bande dessinée fait figurer le héros populaire à de nombreuses reprises :
Après les nombreux volumes d'Astérix le Gaulois, qui y font référence, le tome 18 de la série de bande dessinée
Alix, écrit et dessiné par Jacques Martin, Vercingétorix, paru en 1985, est centré sur le rôle de Vercingétorix dans la
lutte entre Pompée et César.
Le tome 11 de la série Vae victis !, Cetill le Vercingétorix, paru en 2001, décrit quelques épisodes de la Guerre des
Gaules.
Les tomes 2 et 3 de l'Extraordinaire Aventure d'Alcibiade Didascaux, aux éditions Athéna, narrent les migrations
celtiques, la guerre des Gaules et la romanisation.
Enfin, viennent les films depuis une dizaine d'années :
• 2001 : Vercingétorix : La Légende du druide roi de Jacques Dorfmann avec Christophe Lambert et Inés Sastre .
• 2002 : Jules César de Uli Edel avec Heino Ferch dans le rôle de Vercingétorix
• 2005 : Rome : dans cette série américaine produite par HBO, le personnage de Vercingétorix fait quelques
apparitions .
• 2007 : Vercingétorix : Le roi des guerriers, le héros national, le dernier Gaulois..., film documentaire de Jérôme
Prieur[66] .

Notes et références
[1] Aucune source ne donne la date précise de la naissance de Vercingétorix. La date de -80 est une approximation issue d'une déduction du texte
de César qui l'appelle adulescens, ce qui signifie qu’il a un peu moins de 30 ans (âge auquel on devient réellement adulte à Rome et où on peut
briguer les premières magistratures du cursus honorum).
[2] Christian Goudineau, Le dossier Vercingétorix, Éditions Actes Sud, 2001.
[3] Géographie, IV, 2, 3
[4] Vie de César, XXV-XXVII
[5] Épitomè de Tite Live, I, 45
[6] Histoire romaine, XL, 41
[7] "Gergovie, cité arverne située sur un mont élevé et ville natale de Vercingétorix" Géographie, IV, 2, 3, traduction française F. Lasserre, CUF,
Paris, 1966, p. 148-149
[8] IV, 3, 1 : "Les Arvernes sont fixés au bord de la Loire. Leur capitale est Némossus, qui est située sur le fleuve."(tr. fr. F. Lasserre, CUF, Paris,
1966, p. 148
[9] L' adulescentia est l'âge antérieur à l'exercice des magistratures : trente ans est l'âge auquel on devient réellement adulte à Rome, et où on peut
briguer les premières magistratures du cursus honorum.
[10] Goudineau, p. 278.
[11] Vincent Guichard, « Les Arvernes », in Le dossier Vercingétorix, p. 249.
Vercingétorix 12

[12] C. Goudineau, p. 277.


[13] D. et Y. Roman, Histoire de la Gaule, Fayard, Paris, 1997, p. 65 et n. 165 p. 651
[14] Florus, Histoire romaine, livre III, 11; tr. fr. J. Pierrot (1826)
[15] Suzanne Citron, L'Histoire de France autrement, Éditions de l'Atelier, 1995, p. 14. : il est tout à fait possible que « Vercingétorix », plutôt
qu'un nom propre, soit un titre signifiant « roi très puissant » ou « super-roi guerrier ».
[16] Le catalogue de l'exposition Vercingétorix et alésia (1994) précise page 201 Dans la deuxième édition de son histoire de France, publiée en
1869, Jules Michelet, parlait encore "du Vercingétorix des Arvernes.
[17] Un chef breton (Commentaires sur la Guerre des Gaules, livre V, 22, et un chef Trévire (idem, livre V, 3-4, 56-57)
[18] V. Kruta, Les Celtes, Paris, 2000, p. 856
[19] Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Virgile, L'Eneïde (VIII), Diodore de Sicile (I siècle) et Arrien (IIe siècle)
[20] Colbert de Beaulieu (J.B.) Lefevre (G.) Les monnaies de Vercingétorix, Gallia, 21, 1963
[21] Ces monnaies semblent toutes provenir du trésor de Pionsat. À partir de ces pièces, on a identifié 11 coins de droits et 10 de revers, ce qui
fait qu'au moins 75000 pièces d'or ont dû être frappées. Ces monnaies d'or sont légères et d'un aloi assez faible environ 40 % d'or sur un poids
total moyen de 7,30 g pour une norme de 8 g (B. Fischer).Les deux pièces de bronze, trouvées à Alésia, sont des monnaies d'urgence frappées
au moment de la bataille. Catalogue Vercingétorix Alésia, RMN, 1994 (pp. 206-207)
[22] on retrouve des portraits très similaires sur des monnaies antiques de Massalia qui n'ont rien à voir avec Vercingétorix
[23] Brigitte Fischer dans Le dossier Vercingétorix, p.232 et J.B. Colbert de Beaulieu et B. Fischer - Recueil des inscriptions gauloises, IV. Les
légendes monétaires, Gallia, 1998
[24] http:/ / www. mnha. public. lu/ collections/ cabinet_medailles/ monnaies_celtiques_romaines/ statere_philippe/ index. html
[25] Le dossier Vercingétorix, C. Goudineau. p.232. On a retrouvé ces statères jusqu'en Dordogne. Ils auraient été ramenés en Gaule par des
mercenaires Gaulois.
[26] http:/ / fredericweber. grafbb. com/ monnaies-de-la-republique-romaine-f5/ lhostilivs-saserna-t719. htm
[27] Sear, Roman Coins, Vol. 1, Millenium Edition, n° 419, p. 153
[28] Il porte noblement une sorte de paludamentum avec fibule
[29] http:/ / www. sacra-moneta. com/ Numismatique-gauloise/ Les-images-des-gaulois-sur-les-monnaies-romaines. html
[30] http:/ / users. skynet. be/ celtesetmonnaies/
[31] Pierre Cabannes, in De l'an 58 à l'an 50 avant J.-C., dans Les grandes dates de l'Histoire de France, Seuil, 2005 ; Cette valeur est une
estimation couramment évoquée (cf manuel scolaire de 6e sur l'Antiquité, Bordas, 1970) mais nombre de spécialistes modernes évitent tout
chiffage en raison de leur grande incertitude
[32] Karl Fezrdinand Werner, Les Origines, histoire de France, Fayard, 1984, 169-171
[33] « La Gaule avant la conquête romaine », in Histoire de la France s.d. Georges Duby, éd. Larousse, 1970.
[34] K.F. Werner, p.172
[35] Dion Cassius décrit leur amitié dans le livre XV de son Histoire Romaine mais César ne le cite toutefois pas dans les noms de ses
contubernales.
[36] Vercingétorix (http:/ / www. franceculture. com/ emission-college-de-france-vercingetorix-2010-08-08. html) Conférence de Christian
Goudineau le 8 août 2010
[37] K.F. Werner, p.171
[38] Amédée Thierry, Histoire des Gaulois, 1828, cité par C. Goudineau, p. 27.
[39] César, B.G., VII, III
[40] César, B.G., VII, III, 3
[41] C. Goudineau, p.288
[42] César B.G., VII, I, 4
[43] Regards sur la Gaule, Paris, 1998, p.171
[44] César, B.G., VII, IV, 1
[45] S. Lewuillon, Vercingétorix ou le mirage d'Alésia, Complexe, Paris, 1999, p. 100
[46] César, B.G., VII, IV, 4
[47] R. Seager, "Caesar and Gaul : some perspective on the Bellum Gallicum", dans F. Cairns et E. Fantham dir., Caesar against Liberty.
Perspectives on his Autocracy, Cambridge, 2003, pp. 19-34 et surtout p. 29
[48] Henri Soulhol, in Le dossier Vercingétorix, p.321 et Soulhol, Henri, Vers Alésia, sur les traces de César et de Vercingétorix: interprétation
stratégique et tactique de la Guerre des Gaules, Ed. des Ecrivains, 2000
[49] C. Goudineau, p.291
[50] César, de Bello Gallico, L. VII
[51] Henri Soulhol, in Le dossier Vercingétorix, p.322
[52] C. Goudineau p.297
[53] C. Goudineau, p.299
[54] César, de Bello Gallico, L VII, 53
[55] C. Goudineau, p.304
[56] César, de Bello gallico, VII, 63
[57] C. Goudineau, p.306
Vercingétorix 13

[58] 250.000 fantassins et 8.000 cavaliers selon César, 300.000 combattants selon Plutarque
[59] C. Goudineau, p.312
[60] C. Goudineau, p.327
[61] Dion Cassius XLIII, 19, 4 signale sa mise à mort à l'occasion du triomphe. Les circonstances exactes ne sont pas précisées par analogie avec
la mort de Simon fils de Gioras décrite par Flavius Josèphe, Guerre des Juifs, VII, 154 que l'on déduit en général une mort par strangulation,
voir Luciano Canfora, César, le dictateur démocrate, Paris, Flammarion, 2001, p. 383 n. 75
[62] Cité par Suzanne Citron dans L'Histoire de France autrement, p. 15.
[63] Vercingétorix aux Gaulois assemblés (César, Guerre des Gaules, livre VII,29).
[64] Histoire de France, cours moyen, Ernest Lavisse, 1884.
[65] Bruno Tranchant Vercingétorix ou l’archétype du héros national (http:/ / hebdo. parti-socialiste. fr/ 2007/ 11/ 07/ 1002/ )
[66] Vercingétorix. Le roi des guerriers, le héros national, le dernier Gaulois... (http:/ / ww. histoforum. org/ histobiblio/ article.
php3?id_article=339) Sur histoforum.org
Sources et contributeurs de l’article 14

Sources et contributeurs de l’article


Vercingétorix  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=65082480  Contributeurs: Abyah, Airyn, Alchemica, Alcide talon, Alexyboss69, Alphabeta, Anaemaeth, Anto, Archeos,
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