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Introduction à la logique floue:

Les concepts fondamentaux et applications

Mastère de recherche : R.O.G.P.

Sabeur ELKOSANTINI
Sabeur.Elkosantini@isima.rnu.tn

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 1

Plan

ƒ Partie 1 : I.A. – L’approche classique


ƒ Partie 2 : La théorie des sous ensembles flous
ƒ Partie 3 : Logique Floue
ƒ Partie 3.1
3 1 : Fuzzification
ƒ Partie 3.2 : Inférence floue
ƒ Partie 3.3 : Défuzzification
ƒ Partie 4 : Exemple d’applications

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 2

Plan

ƒ Partie 1 : I.A. – L’approche classique


ƒ Partie 2 : La théorie des sous ensembles flous
ƒ Partie 3 : Logique Floue
ƒ Partie 3.1
3 1 : Fuzzification
ƒ Partie 3.2 : Inférence floue
ƒ Partie 3.3 : Défuzzification
ƒ Partie 4 : Exemple d’applications

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 3

1
I.A. – L’approche classique

) Introduction

ƒ « L’intelligence artificielle est une science qui s’intéresse à la réalisation de


machines qui réalisent des tâches qui nécessiteraient de l’intelligence si elles
étaient faites par un homme » (Minsky, 1968)

ƒ « Science qui étudie comment faire faire à des machines des tâches pour
lesquelles l’homme est, aujourd’hui encore, le meilleur » (Rich et Knight).

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 4

I.A. – L’approche classique

) La logique propositionnelle

ƒ On appelle logique propositionnelle la partie de la logique qui traite des


propositions.
9 Les propositions sont des affirmations qui ne peuvent être que vraies ou fausses.

Exemples : la température est élevée, la couleur est noire.

ƒ Les propositions sont traitées comme des variables (désignées par des lettres).

ƒ Des opérateurs permettent de combiner les valeurs de ces variables.

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 5

I.A. – L’approche classique

) La logique propositionnelle

ƒ Les propositions ont des valeurs dans l’ensemble {Vrai, faux} ou {0 , 1}.

Exemple de propositions :
Si p, alors q Noté aussi par p ⇒ q

ƒ Les connectives sont : ∨, ∧, ¬, ⇒, ⇔

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 6

2
I.A. – L’approche classique

) Règle d’inférence

ƒ Définition: Un mécanisme par lequel on peut tirer des conclusions.


Modus Ponens:
A⇒B
A
B MP: 1,2

Conjonction
A
B
A⇒B CONJ: 1,2

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 7

I.A. – L’approche classique

) Les systèmes experts


ƒ Un système expert utilise la connaissance correspondante à un domaine
spécifique afin de fournir une performance comparable à l’expert humain.

ƒ Les connaissances sont issues de l’expertise ou/et de la pratique .

Structure d’un système expert

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 8

I.A. – L’approche classique

) Les systèmes experts

ƒ La base de règles (ou base de connaissances) contient les connaissances concernant


la résolution du problème.

ƒ Le moteur d’inférence applique une stratégie de résolution en utilisant les


connaissances et ceci pour en dériver une nouvelle information.

ƒ Le moteur d’inférence simule le raisonnement de l’expert en enchaînant les


connaissances suivant une certaine logique.

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 9

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I.A. – L’approche classique

) Les systèmes experts


R1 : Si (distance.<.2km) Alors (aller.à.pied)
R2 : Si ((non distance.<.2km) ^ distance.<.300km) Alors (prendre.le.train )
R3 : Si (non distance.<.300km) Alors (prendre.l'avion)
R4 : Si (acheter.un.billet ^ avoir.le.téléphone) Alors (téléphoner.à.l'agence)
R5 : Si (acheter.un.billet ^ (non avoir.le.téléphone)) Alors (aller.à.l'agence)
R6 : Si (prendre.l'avion) Alors (acheter.un.billet)
R7 : Si (durée.>.2.jours ^ être.fonctionnaire) Alors (non prendre.l'avion)

Base de connaissances

Moteur
d’inférence

z F1 : (non distance.<.300km)
z F2 : (avoir.le.téléphone)

Base de faits
A. U. : 09-10 S. Elkosantini 10

I.A. – L’approche classique

) Les systèmes experts


ƒ Exemple d’application : aide au diagnostique des malades :

9 Un patient atteint d'hépatite présente généralement les symptômes suivants :

¾ Le patient a une forte fièvre,

¾ Sa peau présente une coloration jaune,

¾ Il a des nausées.
1
Forte fièvre

Pas de fièvre
0
39

Si le patient à 37,5°C de température ⇒ Le patient n’a pas de forte fièvre.

Si le patient n’a pas de forte fièvre ⇒ Le patient n’a pas d’hépatite.


A. U. : 09-10 S. Elkosantini 11

I.A. – L’approche classique

) Les systèmes experts : les moteurs d’inférences

ƒ Dans un système à base de règles, les connaissances sont représentées par des
règles.

ƒ Le moteur d’inférence peut fonctionner en chaînage arrière ou avant.

ƒ Le moteur d’inférence simule le raisonnement de l’expert en enchaînant les


connaissances suivant une certaine logique.

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 12

4
I.A. – L’approche classique

) Les systèmes experts : les moteurs d’inférences

ƒ Le chaînage avant: raisonnement guidé par le but :


9 Part des faits pour arriver au but

9 Ne sélectionne que les règles dont la partie prémisse est vérifiée par les faits présents

9 Déclenchement des règles jusqu’à épuisement des faits possibles à produire.

9 S’arrête :

¾ Avec succès dès que le but est atteint

¾ Avec échec quand il n’y a plus de règles applicables

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 13

I.A. – L’approche classique

) Les systèmes experts : les moteurs d’inférences

ƒ Le chaînage avant: raisonnement guidé par le but :


9 Algorithme :

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 14

I.A. – L’approche classique

) Les systèmes experts : les moteurs d’inférences

ƒ Le chaînage avant: raisonnement guidé par le but :


9 Exemple :

¾ si f1 est vrai et f1 Æ f2 alors f2 est vrai.

¾ de f1 sont déduits f2 et f3

¾ de f2 sont déduits f4 et f5

¾ etc ...

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 15

5
I.A. – L’approche classique

) Les systèmes experts : les moteurs d’inférences

ƒ Le chaînage arrière : raisonnement guidé par le but :


9 Le système cherche dans sa base de connaissances les règles dont la conclusion
correspond au but posé.

9 U des
Une d règles
è l estt choisie
h i i selon
l une stratégie
t té i d donnée.
é

9 Ses prémisses sont empilées dans la mémoire de travail et deviennent les sous-buts
actuels à résoudre.

9 Le système continue à travailler de cette façon jusqu’à ce que tous les sous buts placés
en mémoire soient vérifiés.

Le système garde aussi la trace de son


raisonnement sous forme d’un graphe

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 16

I.A. – L’approche classique

) Les systèmes experts : les moteurs d’inférences

ƒ Le chaînage arrière : raisonnement guidé par le but :


9 Exemple :

¾ Si est q non vrai et si p Æ q alors p est non vrai.

¾ de f4 est déduit f3

¾ de f3 est déduit f1

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 17

I.A. – L’approche classique

) Inconvénients

ƒ Les variables décrivant des états sont booléennes.

La variable booléenne, qui ne peut prendre que deux


valeurs (vrai ou faux) est mal adaptée à la représentation
de la plupart des phénomènes courants.

Forte fièvre
1
Pas de fièvre
0
Et si la température était de 38,99 ?! 39
Et si la température était de 39,01 ?!

Et si le phénomène était plus complexe ?!

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 18

6
I.A. – L’approche classique

) Inconvénients

Exemple : Dans un environnement de gestion des ressources humaines,


que signifie : Le stress de l’opérateur est 0.8

Valuation numérique Valuation qualitative: langage


naturel
aue

Le stress de l’opérateur est fort

Comment représenter ces valeurs linguistiques ?


Comment formuler cette quantification linguistique ?
Comment intégrer ces valeurs linguistiques dans un système intelligent ?

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 19

Plan

ƒ Partie 1 : I.A. – L’approche classique


ƒ Partie 2 : La théorie des sous ensembles flous
ƒ Partie 3 : Logique Floue
ƒ Partie 3.1
3 1 : Fuzzification
ƒ Partie 3.2 : Inférence floue
ƒ Partie 3.3 : Défuzzification
ƒ Partie 4 : Exemples d’applications

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 20

Théorie des sous ensembles flous

) L’incertain et l’imprécis

ƒ Je crois que la température est élevée.


Incertitude... "Je crois, mais ce n'est pas sûr."
Mise en question de la validité de l'observation

ƒ La température de la chambre est très élevée


Imprécision... Que signifie " très élevée " ?
Appréciation

ƒ La température de la chambre a augmenté de à peu prés 20%


Imprécision ou incertitude ??

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 21

7
Théorie des sous ensembles flous

) L’incertain et l’imprécis

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 22

Théorie des sous ensembles flous

) Historique

ƒ 1965 : Théorie des ensembles flous introduite par L.A. Zadeh (UC Berkeley)

ƒ En 1973, le Pr. Zadeh publie un article (dans l'IEEE Transactions on Systems, Man
and Cybernetics) qui mentionne pour la première fois le terme de variables
linguistiques (dont la valeur est un mot et non un nombre).
nombre)

ƒ En 1974, première application industrielle. Régulation floue d’une chaudière à


vapeur réalisée par Mamdani.

ƒ En 1980, F.L. Smidth & Co. A/S (au Danemark) met en application la théorie de
la logique floue dans le contrôle de fours à ciment. C'est la première mise en
œuvre pratique de cette nouvelle théorie.

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 23

Théorie des sous ensembles flous

) Historique

ƒ Dans les années 80, plusieurs applications commencent à immerger (notamment


au Japon).

ƒ 1990: Généralisation de l’utilisation de cette technique.


9 Appareils
pp électroménagers
g ((laves-linges,
g , aspirateurs,
p , autocuiseurs,...etc)
, ),

9 Systèmes audio-visuels (appareils de photos autofocus, caméscopes à stabilisateur d'images,


photocopieurs,...)

9 Systèmes automobiles embarqués (BVA, ABS, suspension, climatisation,...etc.),

9 Systèmes autonomes mobiles,

9 Systèmes de décision, diagnostic, reconnaissance,

9 Systèmes de contrôle/commande dans la plupart des domaines industriels de production.

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 24

8
Théorie des sous ensembles flous

) Concepts fondamentaux

ƒ Le concept de sous-ensemble flou permet des graduations dans l'appartenance


d'un élément à une classe.
A
ƒ Dans l’approche classique :
X

Si μ Aest la fonction d' appartenance de l' ensemble A


∀x ∈ X μ A ( x) = 0 si x ∉ X
μ A ( x) = 1 si x ∈ X

L’ensemble A est défini par : A = {(x, μ A ( x)) x∈ X}

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 25

Théorie des sous ensembles flous

) Concepts fondamentaux

ƒ Dans l’approche floue :

9 Un élément peut appartenir plus ou moins fortement à cette classe.

9 Un sous-ensemble flou A d'un référentiel X est caractérisé par une fonction


d'appartenance µA :

Si μ Aest la fonction d' appartenance de l' ensemble flou A


∀x ∈ X μ A ∈ [0,1]

L’ensemble A est défini par : A = {(x, μ A ( x)) x∈ X}

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 26

Théorie des sous ensembles flous

) Concepts fondamentaux

Si μ A ( x ) =0,10
x appartient à l’ensemble flou A avec un degré d’appartenance de 10%

⇔ Faible appartenance ⇔ Traduction de la valeur linguistique « Faible »

Si μ A ( x ) =0,90
0 90
x appartient à l’ensemble flou A avec un degré d’appartenance de 90%

⇔ Forte appartenance ⇔ Traduction de la valeur linguistique « Fort»

degré d’appartenance = valeur de vérité.


Un ensemble flou est totalement déterminé par sa fonction d’appartenance

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 27

9
Théorie des sous ensembles flous

) Concepts fondamentaux

ƒ La fonction d'appartenance décrivant un sous-ensemble flou est caractérisée par


quatre propriétés :
9 Le type : la forme du nombre ou qui peut être triangulaire, trapézoïdale, gaussienne
ou sigmoïdale.

9 La hauteur : H(A) = Supx∈X (μA(x)) de la fonction d'appartenance. Un sous-ensemble


flou est dit normalisé s'il est de hauteur 1.

9 Le noyau : N(A) = {x/μA(x) = 1} est l'ensemble des éléments qui appartiennent


totalement à A. Pour les fonctions de type triangulaire, le noyau est un singleton qui
est appelé aussi valeur modale.

9 Le support : S(A) = {x/μA(x) ≠ 0} ; cet ensemble décrit l'ensemble des éléments qui
sont partiellement dans A.

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 28

Théorie des sous ensembles flous

) Concepts fondamentaux
ƒ La fonction d'appartenance décrivant un sous-ensemble flou est caractérisée par
quatre propriétés :
9 Le type :

ou ou

9 La hauteur, le noyau, le support :

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 29

Théorie des sous ensembles flous

) Notation :
ƒ L'intervalle flou couramment utilisé dans R est décrit par sa fonction
d'appartenance.

ƒ Un nombre flou trapézoïdale est notée généralement par (a, b, α, β) :

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 30

10
Théorie des sous ensembles flous

) Notation :
ƒ Un nombre flou triangulaire est un cas particulier d’un nombre trapézoïdale.
Il est notée généralement par (a, α, β).

ƒ Dans le domaine de la recherche, ce type de nombres flous est très utilisé :


9 Ils contiennent tous les intervalles de confiance des distributions de probabilité
symétrique ayant même noyau et même support que les nombres flous (Dubois et
al., 2004)

9 La traduction de l’expertise humaine vers ce type de nombre flou est plus facile.

La manipulation mathématique est plus


facile avec cette forme

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 31

Théorie des sous ensembles flous

) Notation :
ƒ La fonction d’appartenance d’un nombre flou avec des cotés paraboliques est
définie de la manière suivante :

Les nombres flous de forme gaussienne est


un cas particulier

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 32

Théorie des sous ensembles flous

) Concepts fondamentaux : le support

Triangle [a,b,c]
Trapézoïdale [a,b,c,d]

Gaussien [a, ʘ]
singleton [a, m]

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 33

11
Théorie des sous ensembles flous

) Concepts fondamentaux : le noyau

Triangle [a,b,c]
Trapézoïdale [a,b,c,d]

Gaussien [a, ʘ]
singleton [a, m]

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 34

Théorie des sous ensembles flous

) Les opérateurs flous


ƒ Extension des opérations de la théorie des ensembles classiques: =, ∪, ∩, ⊂,
complément.

ƒ Soient A et B deux sefs de X, définis par les fonctions d’apprentissage µA et µB :

Égalité de sefs:
A = B ssi ∀ x ∈ X, µA (x) = µB(x)
Inclusion de sefs:
A ⊂ B ssi ∀ x ∈ X, µA (x) < µB(x)
Intersection de sefs: A ∩ B:
∀ x ∈ X, µA∩B (x) = min(µA (x), µB(x))
Union de sefs: A ∪ B:
∀ x ∈ X, µA ∪ B (x) = max(µA (x), µB(x))

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 35

Théorie des sous ensembles flous

) Les opérateurs flous : Union

L’ensemble des personnes petites OU moyennes est un ensemble flou de fonction


d’appartenance :

μ A∪ B ( x ) = max ( μ A ( x ) , μ B ( x ) ) ∀x ∈ U

Partition floue de l'univers du discours Ensemble flou:"Personne petite OU moyenne"


Petit Moyen Grand
1 1

0.8 0.8

0.6 0.6

0.4 0.4

0.2
0.2

Taille(m) Taille(m)
0
0
1.5 1.55 1.6 1.65 1.7 1.75 1.8 1.85 1.9
1.5 1.55 1.6 1.65 1.7 1.75 1.8 1.85 1.9

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 36

12
Théorie des sous ensembles flous

) Les opérateurs flous : Intersection


L’ensemble des personnes petites ET moyennes est un ensemble flou de fonction
d’appartenance :

μ A∪ B ( x ) = min ( μ A ( x ) , μ B ( x ) ) ∀x ∈ U

Partition floue de l'univers du discours Ensemble flou: "Personne petite et moyenne"


Petit Moyen Grand
1 1

0.8 0.8

0.6 0.6

0.4 0.4

0.2 0.2

Taille(m) Taille (m)


0 0

1.5 1.55 1.6 1.65 1.7 1.75 1.8 1.85 1.9 1.5 1.55 1.6 1.65 1.7 1.75 1.8 1.85 1.9

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 37

Théorie des sous ensembles flous

) Les opérateurs flous : complément

L’ensemble des personnes NON petites est un ensemble flou de fonction


d’appartenance :

μ A ( x ) = 1 − μ A ( x ) ∀x ∈ U

Partition floue de l'univers du discours Ensemble floue :"Personnes non petites"


Petit Moyen Grand
1 1

0.8 0.8

0.6 0.6

0.4 0.4

0.2
0.2

Taille(m)
0
0
Taille (m)
1.5 1.55 1.6 1.65 1.7 1.75 1.8 1.85 1.9
1.5 1.55 1.6 1.65 1.7 1.75 1.8 1.85 1.9

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 38

Théorie des sous ensembles flous

) Les opérateurs flous : propriétés

ƒ Certaines propriétés de la théorie des ensembles classiques sont vérifiées :

9 A ∪ ‫ = ׎‬A, A ∩ ‫׎ = ׎‬, A ∪ X = X, A ∩ X = A

9 Associativité de ∩ et de ∪ : (A ∪ B) ∪ C = A ∪(B ∪ C)

9 Commutativité de ∩ et de ∪ : A∩B = B∩A

9 Distributivité de ∩ par rapport à U :

¾ A∩(B ∪ C) = (A∩B) U(A∩C)

¾ A ∪ (B∩C) = (A ∪ B)∩(A ∪ C)

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 39

13
Théorie des sous ensembles flous

) Les opérateurs flous : propriétés

ƒ Certaines propriétés de la théorie des ensembles classiques sont vérifiées :

9 La relation de Morgan :

¾ ¬(A ∩ B) = (¬A) ‫¬( ׫‬B)

¾ ¬(A ‫ ׫‬B) = (¬A) ∩ (¬B)

9 Les lois d'absorption :

¾ A ‫( ׫‬A ∩ B) = A ∩ (A ‫ ׫‬B) = A

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 40

Théorie des sous ensembles flous

) Les opérateurs arithmétiques :

ƒ L’addition :
μA+B(z) = max {min(μA(x), μB(y)) / x + y = z} :

ƒ La multiplication :
μA.B
A B(z) = max {min(μA(x), μB(y)) / xy = z}

A+B :
(a, b, α, β) + (a', b', α', β') = (a + a', b + b', α + α', β + β')

λB :
λ (a, b, α, β) = ( λ a, λ b, λ α, λ β)

Et pour la multiplication et la division ?

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 41

Théorie des sous ensembles flous

) Le produit cartésien :

ƒ Le produit cartésien est défini par μA*B (x, y) = min [μA(x), μB(y)].

) Cardinalité d’un ensemble flou

ƒ Dans le cas fini, on peut définir le nombre d'éléments d'un ensemble flou A
par : card ( A) = ∑ μ A ( x)

ƒ Si A est continu, le nombre d'éléments d'un ensemble flou A par :

card( A) = ∫ μx ( x)dx
x

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 42

14
Théorie des sous ensembles flous

) La distance de Hamming

ƒ La notion de distance entre ensembles flous peut être utile pour définir des
relations telles que «à peu près égal» ou «très supérieur à».

ƒ La distance de Hamming est : d(A, B) = (x ‫ א‬X) |μA(x) - μB(x)|


Ou aut
autrement
e e t:
b

∫μ
a
A ( x) − μ B ( x) dx

ƒ La distance de Hamming relative est :

d ( A, B )
δ ( A, B) =
card ( X )

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 43

Théorie des sous ensembles flous

) La distance de Hamming

ƒ Soit un ensemble de référence X={a,b,c,d,e,f,g} et deux sous ensembles flous


représentés de la manière suivante :

Quelle est la distance de Hamming entre les deux sous


ensembles flous A et B ?

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 44

Théorie des sous ensembles flous

) Les α-coupes

ƒ Il est important aussi d'introduire le concept d'α-coupe ou coupe de niveau α:

ƒ Une α-coupe d'un sous-ensemble ou A pour une valeur α ‫[ א‬0..1] est le sous-
ensemble classique noté Aα et déni par :

A α = {x ; μ A ( x ) ≥ α }

ƒ Les α-coupes Aα d'un sous-ensemble A sont des intervalles non-flous


emboités par rapport à la valeur de niveau α.

1
α1

α2

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 45

15
Théorie des sous ensembles flous

) Les α-coupes

Si α1 ≥ α2 alors Aα2 ‫ ل‬Aα1

ƒ Les α-coupes des sous-ensembles A et B flous vérifient les propriétés


suivantes:

9 (A ‫ ׫‬B)α = Aα ‫ ׫‬Bα

9 (A ∩ B)α = Aα ∩ Bα

9 Si (A ‫ ل‬B)α alors Aα ‫ ل‬Bα

9 (¬A)1-α1 ≠ ¬(Aα), sauf pour α = 1/2.

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 46

Théorie des sous ensembles flous

) Principe d’extension

ƒ Utilisé pour étendre une fonction classique aux sefs :

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 47

Théorie des sous ensembles flous

) Principe d’extension

Mesure précise

Mesure floue

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 48

16
Théorie des sous ensembles flous

) Principe d’extension
ƒ Principe : possédant une fonction sur un univers classique X, permettre son
utilisation avec des sefs de X .

Définition : Étant donné un sef A de X, et une application ϕ de X vers


Y le principe d'extension permet de définir un sef B de Y associé à A
Y,
par ϕ :
∀y∈Y, µB(y)= sup{x, ϕ (x)=y}µA(x)
avec supϕ µA(x)=0

ƒ Le sef B est l'image du sef A par la fonction ϕ.

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 49

Théorie des sous ensembles flous

) Les valeurs linguistiques :

Fonction d
d’appartenance
appartenance, distance,
distance cardinalité,
cardinalité ensemble flou,
flou etc.
etc
… et après !!???

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 50

Théorie des sous ensembles flous

) Les valeurs linguistiques :


Exemple : Dans un environnement de gestion des ressources humaines,
que signifie : Le stress de l’opérateur est 0.8

Valuation numérique Valuation qualitative: langage


naturel
aue

Le stress de l’opérateur est fort

Comment représenter ces valeurs linguistiques ?


Comment formuler cette quantification linguistique ?
Comment intégrer ces valeurs linguistiques dans un système intelligent ?

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 51

17
Théorie des sous ensembles flous

) Les valeurs linguistiques :

le
ib

t
or
en
fa

le

f
ib

oy

ès
ès

rt
Fa

Tr
Fo
M
Tr
ƒ L’ensemble de référence d’un mot du langage naturel s’appelle l’univers du
discours.

ƒ Une variable linguistique représente un état dans le système à régler.

ƒ Sa valeur est définie dans des termes linguistiques qui peuvent être des mots
ou des phrases d’un langage naturel.

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 52

Théorie des sous ensembles flous

) Les valeurs linguistiques :


ƒ Chaque variable linguistique est caractérisée par l’ensemble :
<x, T(x), U, G, M>
avec :
o x est le nom de la variable,

o T(x) est l’ensemble des valeurs linguistique que peut prendre x

o U est l’univers du discours associé avec la valeur de base

o G est la règle syntaxique pour générer les valeurs linguistique de x

o M est la règle sémantique pour associer un sens à chaque valeur linguistique

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 53

Théorie des sous ensembles flous

) Les valeurs linguistiques :


Forte fièvre
1
Pas de fièvre
0
39

Si le patient à 38,9°C de température ⇒ Le patient n’a pas de forte fièvre.


Si le patient n’a pas de forte fièvre ⇒ Le patient n’a pas d’hépatite.

Si le patient n’a pas de forte fièvre ⇒ Le patient n’a pas d’hépatite.

Comment représenter « forte »?

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 54

18
Plan

ƒ Partie 1 : I.A. – L’approche classique


ƒ Partie 2 : La théorie des sous ensembles flous
ƒ Partie 3 : Logique Floue
ƒ Partie 3.1
3 1 : Fuzzification
ƒ Partie 3.2 : Inférence floue
ƒ Partie 3.3 : Défuzzification
ƒ Partie 4 : Exemples d’applications

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 55

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


Contrôleur flou
Mais pourquoi un contrôleur flou ??

Commande
Mesures
Système

Modus Ponens:
A⇒B
A
Et si c’est à peu près A ??
B
Modus Ponens:
A⇒B
A’
??

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 56

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


ƒ Les méthodes d'inférence utilisées dans la logique classique, modus tollens et modus
ponens ne permettent pas de raisonner lorsque les règles ou les faits sont dénis de façon
imparfaite.

ƒ Cette forme de raisonnement a été adaptée à la logique floue pour prendre en compte
les informations et les règles vagues que les systèmes d
d'inférence
inférence peuvent contenir.

Modus Ponens généralisé :


A⇒B
A’
B’

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 57

19
Logique floue

) Conception de contrôleur flou :

source : cours de LESCIEUX

Éclairage
Température Température
Contrôleur Ventilation Serre
Humidité flou Humidité
Agricole
Chauffage/
Rayonnement Refroidissement Rayonnement

Humidification

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 58

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :

source : (Riat & Aurrand


Aurrand-lions;
lions; 98)

Position

Cap/chaussée
Contrôleur Véhicule
Vitesse flou Pas moteur autonome
volant
Angle volant

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 59

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


Mais concrètement, qu’est ce qu’un contrôleur flou ??
Stress

Fatigue
Performance
Contrôleur Robot
Conflit flou

Système d’inférence flou

R1: SI Degré (Stress de Robot) est Très faible ET Degré (Fatigue de Robot) est Très faible
ET Degré (Conflit de Robot) est Faible
ALORS Performance est ZE

R2: SI Degré (Stress de Robot) est Modéré ET Degré (Fatigue de Robot) est Faible
ET Degré (Conflit de Robot) est Modéré
ALORS Performance est PS

R3:…

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 60

20
Logique floue

) Conception de contrôleur flou :

Si Temps est beau ET Moment est DébutMatinée ALORS Moral est haut

Prémisses Conjonction Implication Conclusion

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 61

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :

ƒ Les conjonctions :
• La définition des opérateurs logiques est assurée selon le type de la fonction
d'appartenance utilisée.

• Quelques
Q q opérateurs
p mathématiques
q :

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 62

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :

ƒ L’implication :
• L'implication floue est une relation qui associe à toute règle floue R une fonction
d'appartenance qui peut être définie de différentes manières.

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 63

21
Logique floue

) Conception de contrôleur flou :

ƒ Il y a 5 étapes nécessaires lors de la conception d’un contrôleur flou :


¾ Définition des entrées et des sorties du contrôleur:

9 nombres, noms, types, univers de discours

¾ subdivision de toutes les variables d’entrées et de sorties en sous ensembles flous :

9 nombres de subdivisions, types de subdivisions, noms, paramètres.

¾ Définition de la base de règles :

9 nombre de règles, type de règles, les combinaisons possibles, les résultats.

¾ Sélection de la méthode d’inférence

¾ Sélection de la méthode de défuzzification

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 64

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :

ƒ Il y a 5 étapes à suivre pour aboutir à la sortie d’un système flou :

Entrée

Fuzzification

Calcul de degré d’activation de chaque règle

Recherche de la fonction d’appartenance pour la sortie de chaque règle

Recherche de la fonction d’appartenance résultante globale

Defuzzification
Sortie
A. U. : 09-10 S. Elkosantini 65

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :

ƒ Il y a 5 étapes à suivre pour aboutir à la sortie d’un système flou :

Contrôleur flou

Commande
Mesures
Système

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 66

22
Logique floue

) Conception de contrôleur flou :

ƒ Il y a 5 étapes à suivre pour aboutir à la sortie d’un système flou :

Base de connaissances

Fuzzification Inférence floue Défuzzification

Mesures Commande
Système

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 67

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :

ƒ Il y a 5 étapes à suivre pour aboutir à la sortie d’un système flou :

source : cours de Tai-Wen Yue

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 68

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :

1. Fuzzification : processus qui consiste à transformer une grandeur numérique


en un sous-ensemble flou.
9 Qualifier une valeur numérique avec un terme linguistique.

« Pierre est petit » à un degré de 75%

Pierre mesure 1m625 Interface de « Pierre est moyen » à 25%


fuzzification
« Pierre est grand » à 0%

Et si on augmente le support des nombres flous utilisés ?

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 69

23
Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


1. Comment fuzzifier ?
1. Donner l’univers du discours : plage de variations possibles de l’entrée considérée.

2. Une partition en classe floue de cet univers.

3. Les fonctions d’appartenances de chacune de ces classes.

ƒ Exemple : Selon les valeurs des entrées , le système flou indiquera qu’en sortie la
puissance de chauffe devra prendre les valeurs de sortie « faible » ou « moyenne » ou
« forte ».

La fuzzification des variables est une phase délicate du processus mis


en œuvre par la logique floue.
Elle est souvent réalisée de manière itérative et requiert de l'expérience.

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 70

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


2. Calcul du degré d’activation de chaque règle :

9 L'activation des règles consiste à appliquer une norme triangulaire (ou T-


norme) pour obtenir le degré d'activation de chacune.

9 C’est une valeur comprise


p entre 0 et 1.

Quelques exemples de t-normes

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 71

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


2. Calcul du degré d’activation de chaque règle :

Exemple : t-norme défini par Zadeh

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 72

24
Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


3. Recherche de la fonction d’appartenance pour la sortie de chaque règle :

Exemple : Selon la t-norme défini par Zadeh

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 73

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


4. Agrégation ou Recherche de la fonction d’appartenance résultante globale :
• La conclusion finale d'un système d'inférence est le résultat de la combinaison des
résultats de différentes règles activées en utilisant les normes triangulaires (T-
norme) ou T-conorme :

1. Par T-norme : la fonction d'appartenance du sous-ensemble flou Y’, qui est le


résultat de l'agrégation, est définie de la manière suivante :

avec T la T-norme Min et N est le nombre de règles activées

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 74

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


4. Agrégation ou Recherche de la fonction d’appartenance résultante globale :
2. Par T-conorme : la fonction d'appartenance du sous-ensemble flou Y’, qui est le
résultat de l'agrégation, est définie de la manière suivante :

avec ٣ la T-conorme Max et N est le nombre de règles activées.

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 75

25
Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


4. Agrégation ou Recherche de la fonction d’appartenance résultante globale :

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 76

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


5. Défuzzification :
• C'est l'opération qui, inversement à la fuzzication, consiste à transformer un
nombre flou B’ en une grandeur numérique y0

• Parmi les méthodes de défuzzication les plus répandues :

Centre de gravité

Premier Maximum

Dernier Maximum

Centre Maximum

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 77

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


5. Défuzzification :

Centre de gravité

Premier Maximum

Dernier Maximum

Centre Maximum

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 78

26
Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


ƒ Méthode d’inférence : Méthode de Mamdani

Min-Max

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 79

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


ƒ Méthode d’inférence : Méthode de Mamdani

ƒ Considérons les observations : . . Le raisonnement flou se


décompose comme suit :

1. Calcul du degré
g d'activation de chaque
q règle
g :

2. Calcul de l'implication :

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 80

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


ƒ Méthode d’inférence : Méthode de Mamdani

3. Calcul de l'agrégation pour former la conclusion finale floue C :

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 81

27
Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


ƒ Méthode d’inférence : Méthode de Larsen

ƒ Considérons les observations : . . Le raisonnement flou se


décompose comme suit :

1. Calcul du degré
g d'activation de chaque
q règle
g :

2. Calcul de l'implication : Cette méthode utilise le produit pour définir


la conclusion

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 82

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


ƒ Méthode d’inférence : Méthode de Larsen

3. Calcul de l'agrégation pour former la conclusion finale floue C :

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 83

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


ƒ Méthode d’inférence : Méthode de Larsen

max-prod

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 84

28
Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


ƒ Méthode d’inférence : Méthode de Takagi-Sugeno:

If x is A and y is B then z = f(x, y)

sous-ensemble Souvent : f(x, y) est une fonction


flou
polynomiale en fonction de x et y

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 85

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


ƒ Méthode d’inférence : Méthode de Takagi-Sugeno:

R1: if X is small and Y is small then z = −x +y +1

R2: if X is small and Y is large then z = −y +3

R3: if X is large and Y is small then z = −x +3

R4: if X is large and Y is large then z = x + y + 2

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 86

Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


ƒ Méthode d’inférence : Méthode de Takagi-Sugeno

1. Calcul du degré d'activation de chaque règle (en utilisant l'opérateur de


Larsen - produit) :

2. Calcul de l'implication :

3. La sortie finale est calculée comme la moyenne des sorties des règles,
pondérées par le poids αRi :

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 87

29
Logique floue

) Conception de contrôleur flou :


ƒ Méthode d’inférence : Méthode de Takagi-Sugeno

source : cours de Tai-Wen Yue

les étapes 4 et 5 d’un contrôleur flou classique n’existent plus

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 88

Plan

ƒ Partie 1 : I.A. – L’approche classique


ƒ Partie 2 : La théorie des sous ensembles flous
ƒ Partie 3 : Logique Floue
ƒ Partie 3.1
3 1 : Fuzzification
ƒ Partie 3.2 : Inférence floue
ƒ Partie 3.3 : Défuzzification
ƒ Partie 4 : Exemples d’applications

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 89

Exemple d’applications

ƒ Fuzzy logic systems for transportation engineering: the state of the art

ƒ An evaluation of fuzzy transportation underwriting systematic risk

ƒ A fuzzy logic controller for traffic junction signals

ƒ A two-stage fuzzy logic controller for traffic signals

ƒ Design and
d implementation
l off a fuzzy
f inference
f system for
f supporting
customer requirements(pdf)

ƒ Fuzzy inference to risk assessment on nuclear engineering systems (pdf)

ƒ Fuzzy logic in control systems; Fuzzy logic controller - Part I (pdf)

ƒ Fuzzy rule-based approach to describe solute transport in the unsaturated


zone (pdf)

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 90

30
Exemple d’applications

ƒ Fuzzy Allocation of Manufacturing Resources

ƒ Fuzzy modeling of manufacturing and logistic systems

ƒ A fuzzy logic based production scheduling/rescheduling in the presence of


uncertain disruptions

ƒ Agents Emotional Intelligence and Fuzzy Logic


Agents,

ƒ Applying fuzzy logic to personnel assessment: a case study

ƒ Alterable-Phase Fuzzy Control Based on Neutral Network

www.sciencedirect.com
login : YcJpNyi
mot de passe : ig1i9sf

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 91

Logique floue

) Exemple de problème :
ƒ On désire contrôler la qualité de production de téléphone portable. Un Téléphone est
caractérisé par un poids P et sa largeur L.

L P 150 g 200g 250g


4 cm Vente Vente Rejet
5 cm Vente Vente Rejet
6 cm Réparation Réparation Rejet

Réparation = 0; Vente = +1 ; Rejet = -1

ƒ On souhaite remplacer le système de contrôle de qualité par un système flou de type


Takagi-Sugeno.

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 92

Logique floue

) Exemple de problème :
ƒ Les étapes de conception :
L
1. identifier les entrées et sorties :
Décision
P Contrôleur
flou

2. Subdivision de toutes les entrées en sous-ensembles flous :

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 93

31
Logique floue

) Exemple de problème :
ƒ Les étapes de conception :

3. Etablir la base de règles (la tâche d’un expert humain)

Si (P est léger) ET (L est cout) alors D=+1

….

….

Si (P est lourd) ET (L est large) alors D=-1

Quelle est la décision pour un portable de poids 175g et


largeur 5,5cm

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 94

Logique floue

) Exemple de problème :
ƒ Les étapes d’inférences:

1. Fuzzification :

2. Calcul de l'implication

3. Calcul du degré d’activation de chaque règle :

4. Calcul de la sortie finale :

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 95

Logique floue

) Exemple de problème :
ƒ Améliorons encore plus le système de contrôle de la qualité en minimisant le nombre de
de subdivision de chaque entrée.

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 96

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Fin du cours

A. U. : 09-10 S. Elkosantini 97

33

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