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Chapitre 1

Introduction générale
Chapitre 1 : Introduction générale
• I.1 Le domaine scientifique
• I.2 Le domaine d’application
• I.3 Description du fluide
• I.4 Propriétés physiques du fluide
• I.5 Rappels de calcul vectoriel
Préface
L'origine de la mécanique liquide se situe dans l'histoire de l’humanité : l’atmosphère, les
fleuves, les océans sont des milieux naturels qui sont le siège d’écoulements fluides. Les
systèmes d’irrigation, les réseaux d’eau potable ou de gaz naturel, les machines hydrauliques
mettent en jeu des écoulements de liquides et de gaz. Les procédés industriels employés
dans le domaine de l’énergétique, du génie des procédés ou en génie chimique sont souvent
conçus pour provoquer des réactions entre différents fluides afin de provoques des
phénomènes de transfert et de transformation.
L'objectif de ce cours est d’aider les étudiants à comprendre la mécanique des fluides et les
lois qui régissent les écoulements fluides afin qu’il acquièrent des connaissances qu’ils seront
en mesure d’utiliser pour le calcul des systèmes mettant en jeu des écoulements fluides.
Il s’agit en particulier de l’analyse et de l’application des principes conservation de la masse,
de quantité de mouvement et de l'énergie aux écoulements de fluides. La plus part des
applications concernent les fluides incompressibles, bien que les écoulements compressibles
ne soient pas totalement exclus de l’écriture et de la discussion des formulations de ces
principes. Les lois de conservation sont simultanément développées sous la forme intégrale
et différentielle. Elles sont d’abord formulées pour les écoulements non visqueux et pour les
écoulements irrotationels. Les écoulements de fluides visqueux sont ensuite traités et
calculés pour les situations de référence. A chaque étape de développement du cours, un
certains nombre d’exemples d’exercices d’application ou de problèmes est proposé aux
étudiants.
Des prérequis sont cependant nécessaires à la poursuite de ce cours ; il s’agit de notions de
base sur la mécanique, sur la thermodynamique et sur le calcul vectoriel
I.1 Le domaine scientifique
a) La mécanique des fluides: une branche de la mécanique
Dans mécanique des fluides il y a :
- Mécanique et
- Fluides

Qu’est ce que la mécanique ?


La mécanique est la science des mouvements et des déformation des systèmes matériels. On se
limite à la mécanique classique (Mécanique newtonienne) : les vitesses sont considérées très
faibles par rapport à la vitesse de la Lumière
La Mécanique classique repose sur :
- Le postulat de conservation de la masse :
La masse contenue dans un volume donné se conserve au cours du temps et peut être
représentée par une grandeur scalaire positive et additive
- Le Principe Fondamentale de la Dynamique
Il existe au moins une façon de mesurer le temps (chronologie galiléenne) et un référentiel
d’espace (référentiel galiléen) tel que l’on ait pour tout système matériel, égalité entre le torseur
dynamique [D] et le torseur des efforts extérieurs [F]

Qu’est ce que le fluide ?


Un fluide est un milieu matériel qui peut se déformer de façon importante lorsqu’il est soumis à un
système de forces, ces forces pouvant être aussi faibles que l’on veut à condition que attende un
temps suffisamment long
b) Classification traditionnelle de la Mécanique

Mécanique

Mécanique des Mécanique des


systèmes mileux continus

Mécanique Mécanique
des Fluides Des solides
- Mécanique du point matériel :
Le système étudié est constitué d’un nombre fini d’objets de dimensions suffisamment faibles vis-à-
vis de l’observateur pour qu’ils puissent être considérés comme des points ; chacun de ces point a
une masse m et est soumis à une force f .

- Mécanique des solides indéformables :


Elle correspond à la mécanique des systèmes matériels constitués d’un ensemble discret ou
continu de points matériels dont les distances réciproques restent invariantes dans le temps

- Mécanique des milieux continus :


Elle traite du mouvement et de la déformation des systèmes matériels que l’on peut considérer
comme continu à l’échelle de l’observateurs. C’est l’application des principes fondamentaux de la
mécanique en conjonction avec le premier et second principe de la thermodynamique qui permettra
d’établir les équation régissant ces mouvement et ces déformations.
c) La Mécanique des Fluides : une définition
La mécanique des fluides est la branche de la mécanique qui traite de l’écoulement des fluides et
des effets mécaniques thermiques etc. qu’il engendre ou qui lui sont associés. Des différences de
cohésion et de compressibilité permettent de distinguer deux grandes catégories de fluides : les
liquides et les gaz
I.1 Le domaine d’application
L’étendue du domaine d'application de la Mécanique des Fluides est considérable. La dynamique
des fluides joue un rôle essentiel dans de nombreux systèmes avec des échelles extrêmement
différentes, aussi bien dans les écoulements naturels que dans les procédés industriels.
Mécanique des fluides (médicale)
Les deux principaux systèmes d’écoulements fluides dans le corps humain sont les systèmes
cardiovasculaires et pulmonaires. Le premier est un système fermé dans lequel le fluide (sang)
Alors que le second est un système ouvert. Ces systèmes mécaniques liquides humains sont très
complexes comparés à la plupart des systèmes industriels. Le coeur humain bat plusieurs milliard
de fois pendant une vie, et les poumons font un cycle environ tout les six battements. De nos jours,
la maîtrise de la mécanique des fluides a permis des progrès significatifs dans le domaine de la
recherche médicale.
Mécanique des fluides des géofluides : L'atmosphère et l'hydrosphère
L'air et l'eau sont les deux fluides les plus communs. Les deux sont essentiels à la vie.
L'atmosphère est une couche de gaz maintenue à la surface de la terre par l'attraction terrestre. La
majeure partie de la masse de l'atmosphère est confinée aux 15 premiers kilomètres.
L’hydrosphère représente l’eau présente dans les mers, les océan, les lacs et les fleuves, ainsi que
dans les aquifères souterrains. Le volume de l'eau douce est très faible en comparaison avec l’eau
des océans.
Mécanique des fluides industrielle
Les ingénieurs mécaniciens, civils, chimiques, aéronautiques et navals sont souvent confrontés à
des problèmes qui mettent en jeux des fluides. Il est évident que la conception de beaucoup de
systèmes industriels exige que l’on soit capable de calculer les écoulements de fluides. Le schéma
suivant illustre les domaines scientifiques et des applications de la mécanique des fluides
I.2 Description du fluide
a) Propriétés du fluides
Lorsqu'une force est appliquée à un solide celui-ci subit une déformation. Cette déformation est dite
élastique si elle disparaıt lorsque la force n'est plus appliquée ou au contraire plastique si elle
demeure permanente après disparition de cette même force.
Déformation élastique Déformation plastique

A l’inverse du solide auquel on attache plutôt une idée d’indéformabilité, le fluide est un milieu
matériel qui peut se déformer de façon importante, s’écouler en tendant à occuper le maximum de
la place disponible: le liquide prend la forme du récipient qui le contient et le gaz occupe tout
l’espace disponible.
- Pour le physicien un fluide est un corps simple, composé d'un ensemble d'atomes ou molécules
identiques, en phase liquide ou gazeuse où on ne rencontre pas l’organisation spatiale périodique
des atomes caractéristiques des solides
- Pour le mécanicien la distinction entre fluide et solide se fera en terme de réponse du milieu à
des efforts appliqués. On considère que le solide demeure indéformable tant que les efforts ne
dépassent pas un seuil d’intensité alors que le fluide a la faculté de se déformer dès qu’on lui
applique des efforts de cisaillement.
Etats de la matière :solide, liquide gaz Les molécules d'un gaz se
déplacent rapidement,
entrent en collision mais ne
Gaz
Gas sont, la plus part du temps
pas soumisesà des forces
Liquid
Liquide intermoléculaires

Solid
Solide
Les molécules d’un liquides
interagissent entre
ellesmais
les forces de coh
ésion sont
relativementsfaibles. Les solides sont caractérisés
par une organisation
périodique des atomes avec
les forces de cohésion
importantes

Solide: forte compacité

Liquide: compacité intermédiare

Gaz: faibe compacité


b) Hypothèse du milieu continu
La description d’un fluide peut être effectuée de deux manières :
Description microscopique :
On étudie le mouvement des molécules du fluide et on cherche à décrire à l’aide de l’outil
statistique leur mouvement d’ensemble. Cette description est à la base de la théorie cinétique des
gaz qu’on sait appliquer aux gaz mono et diatomique
- Description macroscopique :
Cette description s’appuie sur la notion de milieu continu. On étudie le mouvement d'un petit
volume du milieu dit particule de fluide. On considère à cet effet un volume de fluide assez grand à
l‘échelle microscopique pour que les propriétés du fluide, moyennées sur un grand nombre de
molécules, apparaissent comme dépendant lentement de la coordonnée. Ce volume reste
cependant très petit comparé aux dimensions globales de l‘écoulement ; les mesures effectuées à
cette échelle peuvent être considérées comme "locales".
Hypothèse du milieu continu

Hétérogénéité
macroscopique

Essentiellement
constant

Particule de Fluctuations
moléculaires
fluide
b) Limites de l’hypothèse du milieu continu (suite)
Pour un gaz, l'hypothèse du milieu continu est une approximation raisonnable si les dimensions
linéaires du plus petit élément de volume du milieu restent grandes par rapport au libre parcours
moyen des molécules. Il est évident que les particules de fluide doivent être petites par rapport aux
dimensions du champ d'écoulement. Par exemple, aux conditions normales, le libre parcours
moyen de l'air est de 9,7 10-5 mm et le nombre de molécules dans un petit cube de 10-3 mm de
coté est de 2,7 107. Nous pouvons donc utiliser la notion d'un milieu continu si les échelles
linéaires de nos problèmes d'écoulement sont beaucoup plus grandes, comme c'est souvent le cas.

Lorsque, pour un gaz, la pression est suffisamment basse, la distance moyenne entre molécules
devient parfois de même ordre de grandeurs que les dimensions caractéristiques de l’écoulement.
Cela se produit par exemple pour les engins spatiaux rentrant ou sortant de l’atmosphère. Dans
ces conditions l’hypothèse du continue n’est plus valable.

L’hypothèse du continu n’est également pas valable pour les écoulements turbulents où les plus
petites échelles des fluctuations turbulentes atteignent des échelles comparables au libre parcours
moyen. Cela peut se produire dans des écoulements fortement supersoniques. Cependant, on
considère généralement que l’hypothèse du milieu continue reste valable jusqu’à Mach 15

Dans la suite de ce cours, nous considérerons tous les fuides comme des milieux continus dont les
propriétés physiques et la dynamique peuvent être décrites par des fonctions des coordonnées
spatiales
I.3 Propriétés physiques du fluide
a) Considérations générales

La mécanique des fluides s’attache à décrire de manière macroscopique le mouvement des fluide ;
Cette description s’appuie sur les caractéristiques qui peuvent être observées et mesurées à
l'échelle de laboratoire.

Les propriétés macroscopiques d'un fluide reflètent sa structure à l’échelle moléculaire. Certaines
de ces propriétés sont très significatives, elle déterminent la façon avec laquelle le fluide réagit aux
forces qui s’exercent sur lui ou aux contraintes qui s’appliquent à sa surface.

D'autres propriétés, telles que les propriétés électriques ou magnétiques, peuvent jouer un rôle
important dans certains écoulements particuliers.

Beaucoup de fluides se trouvent sous forme de mélanges de plusieurs espèces chimiques. Par
exemple, l’air se compose d'azote, l'oxygène et de beaucoup d’autres espèces. Les liquides
peuvent se présenter sous forme de solutions ; l’eau de mer contient par exemple du sel. A faibles
concentrations ces éléments dissous ne modifient pas beaucoup les propriétés physiques du
liquide mais les concentrations du milieu liquide peuvent changer d’un point à un autre. Le mélange
des espèces dépend de la structure de l’écoulement (hydrodynamique, turbulence etc.)
b) Masse volumique
La masse volumique d’un fluide est le rapport de la masse d’un élément de fluide par son volume.
Le symbole ρ est d'habitude employé pour représenter la masse volumique.

ρ=
dM [kg / m ]
3

dV
La densité d'un fluide affecte l’écoulement de deux manières différentes. Tout d'abord, elle
détermine l'inertie d'un volume unitaire de fluide et par conséquent son accélération quand il est
soumis à un champ de forces donné. Les fluides de faible masse volumique, tels que les gaz,
accélèrent plus facilement que les fluides à masse volumiques élevées, tels que les liquides, quand
ils sont soumis à la même force par unité de volume. De même, la force de pesanteur par unité de
volume est proportionnelle à la masse volumique du fluide. On a besoin de plus de travail pour
soulever un volume donné d'eau qu'un volume égal de gaz.

Pour un gaz ou un liquide continu, la masse volumique ρ (r,t) s’exprime à tout instant t et en
chaque point d'un repère quelconque comme une fonction de position continûment dérivable. La
masse contenue dans un domaine D est alors donnée par la relation :

M( t ) = ∫∫∫ ρ(r, t )dV


D

Dans le cas de deux fluides immiscibles, ρ change de façon discontinue en traversant l’interface qui
sépare les deux fluides. De chaque coté de la surface de discontinuité ρ est une grandeur continue
et continûment dérivable

La masse volumique d'un fluide est une fonction de la température et de la pression


c) Compressibilité d’un fluide
La masse volumique d'un fluide est une fonction de la température et de la pression. A une
pression donnée, L’augmentation de la température d’un fluide s’accompagne d’une diminution de
sa masse volumique. A température fixe, l’accroissement de la pression engendre en revanche une
augmentation de la masse volumique du fluide. Ces variations sont beaucoup plus importantes
pour les gaz que pour les liquides : c’est pour cette raison qu’on parle de fluides compressibles
pour les premiers alors que les liquides sont en général considérés comme des fluides
incompressibles.

P T

La variation de la masse volumiques d’un fluide qui accompagne des variations infinitésimales
de pression dp et/ou de température dT peut s’exprimer en terme de dérivée partielles de ρ
:
⎛ ∂ρ ⎞ ⎛ ∂ρ ⎞
⎜ ⎟
dρ = ⎜ ⎟ dp + ⎜ ⎟ dT
⎝ ∂p ⎠ T ⎝ ∂T ⎠ p
c) Compressibilité d’un fluide (suite)
dρ ⎛ ∂Lnρ ⎞ ⎛ ∂Lnρ ⎞ dT = 1 dp −β dT
=⎜ +
ρ ⎝ ∂p ⎟⎠T ⎜ ∂T ⎟
d p
⎝ ⎠p E

∂p ⎞
Module d’élasticité E =⎛⎜ ⎟
⎝ ∂Ln ρ ⎠T
Dans les conditions normales de température et de pression on a :
Pour l’eau : E= 2,1 109 N/m2
Pour l’air : E= 1,0 105 N/m2 ⎛ dρ ⎞ ⎛ dρ ⎞
⎜ ρ ⎟ =21000x⎜ ρ ⎟
⎝ ⎠ Air ⎝ ⎠Water

Coefficient de dilatation thermique


∂Lnρ ⎞
β=−⎛⎜ ⎟
⎝ ∂T ⎠p
Dans les conditions normales de température et de pression on a :
Pour l’eau : β= 1,3 10-4 K-1
Pour l’air : β= 3,510-3 K-1
Exercices d’application

1) Montrer que le coefficient de dilatation thermique et le module d’élasticité E d’un gaz


parfait sont T-1 et p respectivement

2) L’eau de mer a une masse volumique de 1,02478 kg/m3 à 20°C et à la pression


atmosphérique. son coefficient de dilatation thermique et son module d’élasticité sont
respectivement de β=2,57 10-4 K-1 et E=2,147 109 Pa
Calculer la masse volumique de l’eau de mer à 10°C et à une pression 100 fois plus
élevée que la pression atmosphérique

3) La température à la surface terre est supposée augmenter au cours du siècle prochain


à cause du phénomène de réchauffement de l’atmosphère. Quand l’eau des océans
s’échauffe elle se dilatera et le niveau de l’eau des océans augmentera. Si on suppose
que la profondeur moyenne des océans est de 3800 m et que son coefficient de dilatation
thermique est de 2,6 10-4 K-1. Calculer l’élévation du niveau des océans pour une
augmentation de 1°C de la température de l’eau
d) Viscosité d’un fluide
Viscosité dynamique

La viscosité d’un fluide caractérise la résistance qu’il oppose à la déformation


(mouvement) engendrée par l’application d’une contrainte (force/surface). Pour mettre en
évidence cette propriété du fluide on réalise l’expérience suivante.

On enferme un liquide entre deux plaques planes, parallèles et distantes d'une longueur h.
Déplaçons la plaque supérieure (dans son propre plan) à la vitesse V et mesurons la force
qui s'exerce sur la plaque inférieure (également dans son propre plan). Cette force,
ramenée à l'unité de surface en contact avec le liquide (τ=F/S) est proportionnelle à V/h:
Vx
τ=μ
h
Le coefficient de proportionnalité μ est la viscosité dynamique du fuide. Le membre de
gauche de l‘équation ci-dessus a la dimension d'une pression, c'est la contrainte de
cisaillement s'exerçant sur le fluide. Le membre de droite est le gradient de vitesse présent
dans l‘écoulement; il a la dimension de l'inverse d'un temps. La viscosité dynamique a donc
la dimension du produit d'une pression par un temps. Dans le Système International de
mesures, la viscosité dynamique s'exprime en Poiseuilles (1Poiseuille = 1Pa s = 1kg m
d) Viscosité d’un fluide (suite)
Expérience de Couette

L’expérience montre que, lors d’un écoulement


d’un fluide, la pression (force normale) ne suffit
pas à expliquer les phénomènes et qu’il convient
d’introduire des forces tangentielles qui
s’opposent au mouvement du fluide. Ces forces,
de type frottement, dues aux interactions entre
molécules du fluide, sont appelées forces de
viscosité.

On constate que lorsque le cavité cylindrique


extérieure est mis en rotation à vitesse ω , le
cylindre intérieur tourne d’un angle θ par
rapport à sa position d’équilibre. Le fil de torsion
exerce un couple de rappel Cθ qui équilibre
des efforts tangentiels au cylindre. La notion de
pression ne suffit pas pour rendre compte du
système de forces.
Le couple est proportionnel à la vitesse de
rotation et inversement proportionnel à
l’épaisseur e=R2-R1 si e<< R2, R1 .
d) Viscosité d’un fluide (suite)

La viscosité d’un fluide varie considérablement avec la température mais très faiblement avec la
température. La viscosité d’un liquide tend à décroître avec la température. En revanche la
viscosité d’un gaz tend à s’accroître avec la température. La variation de la viscosité en fonction
de la température est donnée par la dérivée :
dLnμ
dT
De sorte que la viscosité à la température T peut être calculée à partir de la viscosité à 20°C par :
dLnμ
μ=μ20 exp[ (T −20)
dT
Viscosité cinématique:
Pour un fluide de masse volumique ρ et de viscosité dynamique μ, la viscosité cinématique est
définie par:
μ
ν=
ρ

La viscosité cinématique a pour dimensions [ν]=m2/s.


d) Viscosité d’un fluide (suite)
Kinematic Viscosity Dynamic Viscosity
SI–MKS SI–CGS EES SI–MKS SI–CGS EES
m2/s stoke= ft2/s= Pa s poise= Lbm/fts
Units 10-4 9,29 10-2 10-1Pa s =1,448
m2/s m2/s Pas

1 10-6 1 10-2 1,076 10-5 1,002 10-3 1,002 10-2 0,692 10-3
Water
dLnμ = −
2,8410−2 T −1
dT
1,51 10-5 1,51 10-1 1,624 10-4 1,813 10-5 1,813 10-4 1,252 10-5
Air
dLnμ = − Viscosity
2,5610−3T−1
dT Pa s Liquids at 20 oC
104
tar
103
peanut butter
102
honey, chocolate sauce, ketchup
10
machine oil
1
glycerin, maple syrup
10-1
glycol, olive oil
10-2
water, ethyl alcohol, mercury
10-3
ether, methyl alcohol , benzene
10-4
d) Viscosité d’un fluide (suite)
Le comportement linéaire (de la contrainte en fonction du taux de cisaillement) est caractéristique
des fluides que l’on qualifiera plus tard de newtonien. Cependant, il existe bien d’autres
comportements qui seront qualifiés de non newtoniens comme le montre la figure suivante:

• Fluide parfait μ=0


• Fluide newtonien μ=
constant
• Fluide Non-Newtonian :
Différents comportements
- dépendants du temps
- indépendants du temps
Exercices d’application

Vérifiez les nombres sans dimensions:


ρVL
a) Re =
μ
Re est le nombre de Reynolds (régime d'écoulement), Sachant que V est une vitesse
L une longueur, ρ une masse volumique et

F=μS ∂V
∂y
F est la force de frottement visqueux où F est une force et S est une section

L3 ∂ρ
b) G R = 2 β gΔT
ν ν =μ /ρ β= 1 ⎡⎢ ⎤⎥
ρ ⎣ ∂T ⎦ P
T une température
GR est le nombre de Grashof (convection naturelle)

V2
c) FR =
gL
FR est le nombre de Froude
Exercices d’application
Soit l'expérience illustrée sur la figure (1) calculer la contrainte de cisaillement pour V=1 m/s et
h =1 mm pour l'air et l'eau à 20o C. On donne: Air: μ=1,813 10-5 PaS, Eau μ=1,002 10-3 PaS

Figure (1)

L'appareil à disques parallèles est illustré par la figure 2.


a) donnez une expression algébrique de la contrainte de
cisaillement pour une position radiale donnée
b) trouver l'expression du couple nécessaire pour faire
tourner le disque supérieur

Figure (2)
e) Tension superficielle

La tension superficielle crée une pression plus élevée dans la


goutte qui celle qui règne dans le fluide environnant. Cette
σ surpression à l'intérieur de la goutte, appliquée sur une section de la
goutte (r est le rayon de goutte) est équilibrée par la tension
superficielle agissant sur la circonférence

σ Δp(πr 2 )=σ(2πr)

La tension superficielle s’exprime par :

En mesurant l'accroissement de la pression dans la goutte nous pouvons calculer la valeur de la


tension superficielle du liquide et du fluide environnant.

La tension superficielle est une propriété du fluide et du fluide ou solide avec lequel il est en
contact. L'unité de la tension superficielle est la force par unité de longueur ; par exemple, [N/m].

La tension superficielle d'un fluide peut être modifiée par les impuretés qui peuvent s'attacher à sa
surface. Les agents tensio-actifs sont des produits chimiques utilisés pour modifier la tension
superficielle - en général pour la réduire.
f) Tension superficielle (suite)
Quand une interface est plane de sorte que le rayon de courbure puisse être considéré comme
infini, la différence de pression est nulle ; la pression est ainsi la même égale des deux côtés de
l'interface plane en dépit de la tension superficielle
La tension superficielle de la plupart des liquides dans l'air est inférieure à 10 -1 N/m. Une goutte de
rayon de 1mm a une augmentation de pression inférieure à 200N/m, (2%o de la pression
atmosphérique).

La tension superficielle peut être importante pour les écoulements de fluide transportant de petites
gouttelettes ou des bulles (atomiseurs, pulvérisateurs, aérosols) où l'augmentation de la pression
relative aux effets de la tension superficielle est comparable aux changements de la pression dans
le champ de l'écoulement.

Quand une interface entre deux fluides rencontre une surface solide, l'interface forme un angle
avec la surface du solide appelée "angle de contact". Cet angle de contact dépend de la nature du
fluide et du solide. Les valeurs de l'angle et de la tension superficielle déterminent alors les effets
de capillarité. Cela permet de déterminer la hauteur d'élévation d'un fluide dans un tube capillaire.
Lois de Jurin

Δh= 2σ cosα
ρR
I.4 Calcul vectoriel
a) Grandeurs vectorielles
Systèmes de coordonnées cartésiennes et cylindriques
y
iy iθ ir
Az Az Aθ
Ay Ar
A A
θ
z Ax
ix x
iz iz

Un vecteur A est défini par ses trois composantes selon les directions x, y, z

A = A x ix + A y iy + A ziz
ix, iy, iz sont les vecteurs unitaires selon les directions x,y,z
a) Grandeurs vectorielles (suite)

Systèmes de coordonnées cartésiennes et cylindriques

En coordonnées cylindriques le vecteur A est défini par ses trois composantes selon les
directions r, θ, z

A =A r i x + A θ i y + A z i z
ir, iθ, iz sont les vecteurs unitaires selon les directions r, θ, z

Exemples de grandeurs vectorielles


La vitesse des particules fluides V, La force F, l’accélération (de la gravité par exemple), le
couple, la vitesse angulaire Ω, la vorticité ω etc.

Le vecteur position s’écrit par exemple :

R = x i x + yi y + z i z
b) Produit scalaire
Le produit scalaire des vecteurs A et B est défini par :

A.B=A x Bx +A y By +A z Bz
En coordonnées cylindriques le produit scalaire A.B s’écrit:

A.B=A r Bx +Aθ By +A z Bz
Le module du vecteur A peut être obtenu comme le produit scalaire du vecteur A par lui-
même, on a:
A.A=A 2 =A x A x + A y A y + A z A z A= A 2x +A 2y +A 2z
Le produit scalaire A.B est le produit du module du vecteur A selon la direction B par le
module du vecteur B et vice-versa. Si α est l’angle entre les vecteurs A et B, le produit
scalaire A.B s’écrit
A.B=ABcosα
Exemples de produits scalaires
V.ix=Vx est le module du vecteur V selon la direction de ix ,
R2 =R.R est la distance à l’origine. R est le vecteur position
F.V est la puissance développée. V est la vitesse de la particule sur laquelle agit la force F.
Ω.T est la puissance développée dans un mouvement de rotation. Ω est la vitesse angulaire et
T est le moment appliqué
c) Produit vectoriel
Le produit vectoriel des vecteurs A et B est défini par :

AxB=(A y Bz −A z By)i x +(A z Bx −A x Bz)i y +(A x By −A y Bx )i z


Le vecteur AxB est normal au plan contenant les vecteurs A et B ; son module est :

A.B=ABsin α
α est l’angle entre les vecteurs A et B

Le produit vectoriel du vecteur A avec lui-même est le vecteur nul

AxA≡0

En coordonnées cylindriques, le produit vectoriel AxB s’écrit :

AxB=(Aθ Bz −A z Bθ)i r +(A z Br −A r Bz)i θ +(A r Bθ −Aθ Br )i z


Exemples de produits vectoriels
FxR est le moment de la force F s’exerçant à la distance R
d) Gradient d’un scalaire
Le Vecteur gradient noté par le symbole ∇, est défini par :

∇= ∂ i x + ∂ i y + ∂ i z
∂x ∂y ∂z
En coordonnées cylindriques l’opérateur ∇, s’écrit :

∇= ∂ i r + 1 ∂ i θ + ∂ i z
∂r r ∂θ ∂z
Appliqué à une fonction scalaire a(x,y,z), l’opérateur ∇, donne un vecteur appelé gradient de a qui
s’écrit :

∇a = ∂a i x + ∂a i y + ∂a i z
∂x ∂y ∂z

Example de gradient de scalaire


∇ p est le gradient de la pression qui apparaît fréquemment dans les équation de la
mécanique des fluides
e) Divergence d’un vecteur
Le produit scalaire de ∇ et d’un vecteur A noté ∇ . A est appelé divergence de A, défini par :

∂A
∇.A= ∂A x + y + ∂A z
∂x ∂y ∂z
En coordonnées cylindriques la divergence du vecteur A, ∇ . A , s’écrit :

1 ∂(rA r ) 1 ∂Aθ ∂A z
∇.A= + +
r ∂r r ∂θ ∂z
A.∇ est un opérateur scalaire qui s’applique à des fonctions scalaires ou vectorielles. Il est souvent
commode de l’écrire entre parenthèses (A.∇)

(A.∇)a =A x ∂a +A y ∂a + A z ∂a
∂x ∂y ∂z
(A.∇)B=A x ∂B +A y ∂B + A z ∂B
∂x ∂y ∂z
En coordonnées cylindriques A. ∇ , s’écrit :

A.∇=A r ∂ +Aθ 1 ∂ +A z ∂
∂r r ∂θ ∂z
f) Le Laplacien
Le laplacien est défini comme le produit scalaire de ∇ avec lui-même. Il est noté ∇2

∂ 2 ∂ 2 ∂ 2
∇2 = 2 + 2 + 2
∂x ∂y ∂z
Le laplacien ∇2 s’applique aussi bien au fonctions scalaires qu’aux fonction vectorielles produisant
respectivement des scolaires ou des vecteurs
∂ 2a ∂ 2 a ∂ 2 a
∇ 2a = 2 + 2 + 2
∂x ∂y ∂z
∂ 2A ∂ 2A ∂ 2A
∇2 A= 2 + 2 + 2
∂x ∂y ∂z
En coordonnées cylindriques, le laplacien s’écrit :
∂ 2a ∂ 2a ∂ 2a
∇2a = 2 + 1 ∂a + 12 2 + 2
∂r r ∂r r ∂θ ∂z
∂A A ∂A
∇2 A=(∇2A r − A2r − 22 θ )ir +(∇2Aθ − 2θ + 22 θ )i θ +(∇2A z)i z
r r ∂θ r r ∂θ
g) Rotationel d’un vecteur
Le rotationel d’un vecteur est défini comme le produit vectoriel ∇ avec le vecteur A, Il est noté
∇xA
∂A z ∂A y ∂A x ∂A z ∂A y ∂A x
∇xA=( − )i x +( − )i y +( − )i z
∂y ∂z ∂z ∂x ∂x ∂y
On peut aisément vérifier que :

∇x(∇a)=0
∇.(∇xA)=0

En coordonnées cylindriques, le rotationel du vecteur A s’écrit :

∂A ∂rAθ 1 ∂A r
∇xA=(1 ∂A z − θ )ir +(∂A r − ∂A z )i θ +(1 − )i z
r ∂θ ∂θ ∂z ∂r r ∂r r ∂θ
h) Calcul intégral
Il est souvent commode en mécanique des fluides d'exprimer les lois de conservation sous forme
intégrale. Il y a trois types d'intégrales : intégrales curvilignes, de surface et de volume. Quand les
intégrales sont appliquées à un contour fermé décrivant une surface ou sur une surface fermée
englobant un volume, il existe des relation entre les intégrales curvilignes, de surface ou de
volume.

Théorème de Gauss
∫∫∫ ∇a dV=∫∫ andS
V S
a est une fonction scalaire, n est le vecteur unitaire
normal à la surface Σ défini positif lorsqu’il est
orienté vers l’extérieur du volume Ω.

Théorème de la divergence

∫∫∫ ∇.A dV=∫∫ A.ndS


V S C
Théorème de Stokes

∫∫ n.(∇xA) dS=∫ A.dC


S C
dC
dC est l’élement du contour fermé C et n le vecteur normal à la
surface Σ

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