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Introduction générale
Chapitre 1 : Introduction générale
• I.1 Le domaine scientifique
• I.2 Le domaine d’application
• I.3 Description du fluide
• I.4 Propriétés physiques du fluide
• I.5 Rappels de calcul vectoriel
Préface
L'origine de la mécanique liquide se situe dans l'histoire de l’humanité : l’atmosphère, les
fleuves, les océans sont des milieux naturels qui sont le siège d’écoulements fluides. Les
systèmes d’irrigation, les réseaux d’eau potable ou de gaz naturel, les machines hydrauliques
mettent en jeu des écoulements de liquides et de gaz. Les procédés industriels employés
dans le domaine de l’énergétique, du génie des procédés ou en génie chimique sont souvent
conçus pour provoquer des réactions entre différents fluides afin de provoques des
phénomènes de transfert et de transformation.
L'objectif de ce cours est d’aider les étudiants à comprendre la mécanique des fluides et les
lois qui régissent les écoulements fluides afin qu’il acquièrent des connaissances qu’ils seront
en mesure d’utiliser pour le calcul des systèmes mettant en jeu des écoulements fluides.
Il s’agit en particulier de l’analyse et de l’application des principes conservation de la masse,
de quantité de mouvement et de l'énergie aux écoulements de fluides. La plus part des
applications concernent les fluides incompressibles, bien que les écoulements compressibles
ne soient pas totalement exclus de l’écriture et de la discussion des formulations de ces
principes. Les lois de conservation sont simultanément développées sous la forme intégrale
et différentielle. Elles sont d’abord formulées pour les écoulements non visqueux et pour les
écoulements irrotationels. Les écoulements de fluides visqueux sont ensuite traités et
calculés pour les situations de référence. A chaque étape de développement du cours, un
certains nombre d’exemples d’exercices d’application ou de problèmes est proposé aux
étudiants.
Des prérequis sont cependant nécessaires à la poursuite de ce cours ; il s’agit de notions de
base sur la mécanique, sur la thermodynamique et sur le calcul vectoriel
I.1 Le domaine scientifique
a) La mécanique des fluides: une branche de la mécanique
Dans mécanique des fluides il y a :
- Mécanique et
- Fluides
Mécanique
Mécanique Mécanique
des Fluides Des solides
- Mécanique du point matériel :
Le système étudié est constitué d’un nombre fini d’objets de dimensions suffisamment faibles vis-à-
vis de l’observateur pour qu’ils puissent être considérés comme des points ; chacun de ces point a
une masse m et est soumis à une force f .
A l’inverse du solide auquel on attache plutôt une idée d’indéformabilité, le fluide est un milieu
matériel qui peut se déformer de façon importante, s’écouler en tendant à occuper le maximum de
la place disponible: le liquide prend la forme du récipient qui le contient et le gaz occupe tout
l’espace disponible.
- Pour le physicien un fluide est un corps simple, composé d'un ensemble d'atomes ou molécules
identiques, en phase liquide ou gazeuse où on ne rencontre pas l’organisation spatiale périodique
des atomes caractéristiques des solides
- Pour le mécanicien la distinction entre fluide et solide se fera en terme de réponse du milieu à
des efforts appliqués. On considère que le solide demeure indéformable tant que les efforts ne
dépassent pas un seuil d’intensité alors que le fluide a la faculté de se déformer dès qu’on lui
applique des efforts de cisaillement.
Etats de la matière :solide, liquide gaz Les molécules d'un gaz se
déplacent rapidement,
entrent en collision mais ne
Gaz
Gas sont, la plus part du temps
pas soumisesà des forces
Liquid
Liquide intermoléculaires
Solid
Solide
Les molécules d’un liquides
interagissent entre
ellesmais
les forces de coh
ésion sont
relativementsfaibles. Les solides sont caractérisés
par une organisation
périodique des atomes avec
les forces de cohésion
importantes
Hétérogénéité
macroscopique
Essentiellement
constant
Particule de Fluctuations
moléculaires
fluide
b) Limites de l’hypothèse du milieu continu (suite)
Pour un gaz, l'hypothèse du milieu continu est une approximation raisonnable si les dimensions
linéaires du plus petit élément de volume du milieu restent grandes par rapport au libre parcours
moyen des molécules. Il est évident que les particules de fluide doivent être petites par rapport aux
dimensions du champ d'écoulement. Par exemple, aux conditions normales, le libre parcours
moyen de l'air est de 9,7 10-5 mm et le nombre de molécules dans un petit cube de 10-3 mm de
coté est de 2,7 107. Nous pouvons donc utiliser la notion d'un milieu continu si les échelles
linéaires de nos problèmes d'écoulement sont beaucoup plus grandes, comme c'est souvent le cas.
Lorsque, pour un gaz, la pression est suffisamment basse, la distance moyenne entre molécules
devient parfois de même ordre de grandeurs que les dimensions caractéristiques de l’écoulement.
Cela se produit par exemple pour les engins spatiaux rentrant ou sortant de l’atmosphère. Dans
ces conditions l’hypothèse du continue n’est plus valable.
L’hypothèse du continu n’est également pas valable pour les écoulements turbulents où les plus
petites échelles des fluctuations turbulentes atteignent des échelles comparables au libre parcours
moyen. Cela peut se produire dans des écoulements fortement supersoniques. Cependant, on
considère généralement que l’hypothèse du milieu continue reste valable jusqu’à Mach 15
Dans la suite de ce cours, nous considérerons tous les fuides comme des milieux continus dont les
propriétés physiques et la dynamique peuvent être décrites par des fonctions des coordonnées
spatiales
I.3 Propriétés physiques du fluide
a) Considérations générales
La mécanique des fluides s’attache à décrire de manière macroscopique le mouvement des fluide ;
Cette description s’appuie sur les caractéristiques qui peuvent être observées et mesurées à
l'échelle de laboratoire.
Les propriétés macroscopiques d'un fluide reflètent sa structure à l’échelle moléculaire. Certaines
de ces propriétés sont très significatives, elle déterminent la façon avec laquelle le fluide réagit aux
forces qui s’exercent sur lui ou aux contraintes qui s’appliquent à sa surface.
D'autres propriétés, telles que les propriétés électriques ou magnétiques, peuvent jouer un rôle
important dans certains écoulements particuliers.
Beaucoup de fluides se trouvent sous forme de mélanges de plusieurs espèces chimiques. Par
exemple, l’air se compose d'azote, l'oxygène et de beaucoup d’autres espèces. Les liquides
peuvent se présenter sous forme de solutions ; l’eau de mer contient par exemple du sel. A faibles
concentrations ces éléments dissous ne modifient pas beaucoup les propriétés physiques du
liquide mais les concentrations du milieu liquide peuvent changer d’un point à un autre. Le mélange
des espèces dépend de la structure de l’écoulement (hydrodynamique, turbulence etc.)
b) Masse volumique
La masse volumique d’un fluide est le rapport de la masse d’un élément de fluide par son volume.
Le symbole ρ est d'habitude employé pour représenter la masse volumique.
ρ=
dM [kg / m ]
3
dV
La densité d'un fluide affecte l’écoulement de deux manières différentes. Tout d'abord, elle
détermine l'inertie d'un volume unitaire de fluide et par conséquent son accélération quand il est
soumis à un champ de forces donné. Les fluides de faible masse volumique, tels que les gaz,
accélèrent plus facilement que les fluides à masse volumiques élevées, tels que les liquides, quand
ils sont soumis à la même force par unité de volume. De même, la force de pesanteur par unité de
volume est proportionnelle à la masse volumique du fluide. On a besoin de plus de travail pour
soulever un volume donné d'eau qu'un volume égal de gaz.
Pour un gaz ou un liquide continu, la masse volumique ρ (r,t) s’exprime à tout instant t et en
chaque point d'un repère quelconque comme une fonction de position continûment dérivable. La
masse contenue dans un domaine D est alors donnée par la relation :
Dans le cas de deux fluides immiscibles, ρ change de façon discontinue en traversant l’interface qui
sépare les deux fluides. De chaque coté de la surface de discontinuité ρ est une grandeur continue
et continûment dérivable
P T
dρ
La variation de la masse volumiques d’un fluide qui accompagne des variations infinitésimales
de pression dp et/ou de température dT peut s’exprimer en terme de dérivée partielles de ρ
:
⎛ ∂ρ ⎞ ⎛ ∂ρ ⎞
⎜ ⎟
dρ = ⎜ ⎟ dp + ⎜ ⎟ dT
⎝ ∂p ⎠ T ⎝ ∂T ⎠ p
c) Compressibilité d’un fluide (suite)
dρ ⎛ ∂Lnρ ⎞ ⎛ ∂Lnρ ⎞ dT = 1 dp −β dT
=⎜ +
ρ ⎝ ∂p ⎟⎠T ⎜ ∂T ⎟
d p
⎝ ⎠p E
∂p ⎞
Module d’élasticité E =⎛⎜ ⎟
⎝ ∂Ln ρ ⎠T
Dans les conditions normales de température et de pression on a :
Pour l’eau : E= 2,1 109 N/m2
Pour l’air : E= 1,0 105 N/m2 ⎛ dρ ⎞ ⎛ dρ ⎞
⎜ ρ ⎟ =21000x⎜ ρ ⎟
⎝ ⎠ Air ⎝ ⎠Water
On enferme un liquide entre deux plaques planes, parallèles et distantes d'une longueur h.
Déplaçons la plaque supérieure (dans son propre plan) à la vitesse V et mesurons la force
qui s'exerce sur la plaque inférieure (également dans son propre plan). Cette force,
ramenée à l'unité de surface en contact avec le liquide (τ=F/S) est proportionnelle à V/h:
Vx
τ=μ
h
Le coefficient de proportionnalité μ est la viscosité dynamique du fuide. Le membre de
gauche de l‘équation ci-dessus a la dimension d'une pression, c'est la contrainte de
cisaillement s'exerçant sur le fluide. Le membre de droite est le gradient de vitesse présent
dans l‘écoulement; il a la dimension de l'inverse d'un temps. La viscosité dynamique a donc
la dimension du produit d'une pression par un temps. Dans le Système International de
mesures, la viscosité dynamique s'exprime en Poiseuilles (1Poiseuille = 1Pa s = 1kg m
d) Viscosité d’un fluide (suite)
Expérience de Couette
La viscosité d’un fluide varie considérablement avec la température mais très faiblement avec la
température. La viscosité d’un liquide tend à décroître avec la température. En revanche la
viscosité d’un gaz tend à s’accroître avec la température. La variation de la viscosité en fonction
de la température est donnée par la dérivée :
dLnμ
dT
De sorte que la viscosité à la température T peut être calculée à partir de la viscosité à 20°C par :
dLnμ
μ=μ20 exp[ (T −20)
dT
Viscosité cinématique:
Pour un fluide de masse volumique ρ et de viscosité dynamique μ, la viscosité cinématique est
définie par:
μ
ν=
ρ
1 10-6 1 10-2 1,076 10-5 1,002 10-3 1,002 10-2 0,692 10-3
Water
dLnμ = −
2,8410−2 T −1
dT
1,51 10-5 1,51 10-1 1,624 10-4 1,813 10-5 1,813 10-4 1,252 10-5
Air
dLnμ = − Viscosity
2,5610−3T−1
dT Pa s Liquids at 20 oC
104
tar
103
peanut butter
102
honey, chocolate sauce, ketchup
10
machine oil
1
glycerin, maple syrup
10-1
glycol, olive oil
10-2
water, ethyl alcohol, mercury
10-3
ether, methyl alcohol , benzene
10-4
d) Viscosité d’un fluide (suite)
Le comportement linéaire (de la contrainte en fonction du taux de cisaillement) est caractéristique
des fluides que l’on qualifiera plus tard de newtonien. Cependant, il existe bien d’autres
comportements qui seront qualifiés de non newtoniens comme le montre la figure suivante:
F=μS ∂V
∂y
F est la force de frottement visqueux où F est une force et S est une section
L3 ∂ρ
b) G R = 2 β gΔT
ν ν =μ /ρ β= 1 ⎡⎢ ⎤⎥
ρ ⎣ ∂T ⎦ P
T une température
GR est le nombre de Grashof (convection naturelle)
V2
c) FR =
gL
FR est le nombre de Froude
Exercices d’application
Soit l'expérience illustrée sur la figure (1) calculer la contrainte de cisaillement pour V=1 m/s et
h =1 mm pour l'air et l'eau à 20o C. On donne: Air: μ=1,813 10-5 PaS, Eau μ=1,002 10-3 PaS
Figure (1)
Figure (2)
e) Tension superficielle
σ Δp(πr 2 )=σ(2πr)
La tension superficielle est une propriété du fluide et du fluide ou solide avec lequel il est en
contact. L'unité de la tension superficielle est la force par unité de longueur ; par exemple, [N/m].
La tension superficielle d'un fluide peut être modifiée par les impuretés qui peuvent s'attacher à sa
surface. Les agents tensio-actifs sont des produits chimiques utilisés pour modifier la tension
superficielle - en général pour la réduire.
f) Tension superficielle (suite)
Quand une interface est plane de sorte que le rayon de courbure puisse être considéré comme
infini, la différence de pression est nulle ; la pression est ainsi la même égale des deux côtés de
l'interface plane en dépit de la tension superficielle
La tension superficielle de la plupart des liquides dans l'air est inférieure à 10 -1 N/m. Une goutte de
rayon de 1mm a une augmentation de pression inférieure à 200N/m, (2%o de la pression
atmosphérique).
La tension superficielle peut être importante pour les écoulements de fluide transportant de petites
gouttelettes ou des bulles (atomiseurs, pulvérisateurs, aérosols) où l'augmentation de la pression
relative aux effets de la tension superficielle est comparable aux changements de la pression dans
le champ de l'écoulement.
Quand une interface entre deux fluides rencontre une surface solide, l'interface forme un angle
avec la surface du solide appelée "angle de contact". Cet angle de contact dépend de la nature du
fluide et du solide. Les valeurs de l'angle et de la tension superficielle déterminent alors les effets
de capillarité. Cela permet de déterminer la hauteur d'élévation d'un fluide dans un tube capillaire.
Lois de Jurin
Δh= 2σ cosα
ρR
I.4 Calcul vectoriel
a) Grandeurs vectorielles
Systèmes de coordonnées cartésiennes et cylindriques
y
iy iθ ir
Az Az Aθ
Ay Ar
A A
θ
z Ax
ix x
iz iz
Un vecteur A est défini par ses trois composantes selon les directions x, y, z
A = A x ix + A y iy + A ziz
ix, iy, iz sont les vecteurs unitaires selon les directions x,y,z
a) Grandeurs vectorielles (suite)
En coordonnées cylindriques le vecteur A est défini par ses trois composantes selon les
directions r, θ, z
A =A r i x + A θ i y + A z i z
ir, iθ, iz sont les vecteurs unitaires selon les directions r, θ, z
R = x i x + yi y + z i z
b) Produit scalaire
Le produit scalaire des vecteurs A et B est défini par :
A.B=A x Bx +A y By +A z Bz
En coordonnées cylindriques le produit scalaire A.B s’écrit:
A.B=A r Bx +Aθ By +A z Bz
Le module du vecteur A peut être obtenu comme le produit scalaire du vecteur A par lui-
même, on a:
A.A=A 2 =A x A x + A y A y + A z A z A= A 2x +A 2y +A 2z
Le produit scalaire A.B est le produit du module du vecteur A selon la direction B par le
module du vecteur B et vice-versa. Si α est l’angle entre les vecteurs A et B, le produit
scalaire A.B s’écrit
A.B=ABcosα
Exemples de produits scalaires
V.ix=Vx est le module du vecteur V selon la direction de ix ,
R2 =R.R est la distance à l’origine. R est le vecteur position
F.V est la puissance développée. V est la vitesse de la particule sur laquelle agit la force F.
Ω.T est la puissance développée dans un mouvement de rotation. Ω est la vitesse angulaire et
T est le moment appliqué
c) Produit vectoriel
Le produit vectoriel des vecteurs A et B est défini par :
A.B=ABsin α
α est l’angle entre les vecteurs A et B
AxA≡0
∇= ∂ i x + ∂ i y + ∂ i z
∂x ∂y ∂z
En coordonnées cylindriques l’opérateur ∇, s’écrit :
∇= ∂ i r + 1 ∂ i θ + ∂ i z
∂r r ∂θ ∂z
Appliqué à une fonction scalaire a(x,y,z), l’opérateur ∇, donne un vecteur appelé gradient de a qui
s’écrit :
∇a = ∂a i x + ∂a i y + ∂a i z
∂x ∂y ∂z
∂A
∇.A= ∂A x + y + ∂A z
∂x ∂y ∂z
En coordonnées cylindriques la divergence du vecteur A, ∇ . A , s’écrit :
1 ∂(rA r ) 1 ∂Aθ ∂A z
∇.A= + +
r ∂r r ∂θ ∂z
A.∇ est un opérateur scalaire qui s’applique à des fonctions scalaires ou vectorielles. Il est souvent
commode de l’écrire entre parenthèses (A.∇)
(A.∇)a =A x ∂a +A y ∂a + A z ∂a
∂x ∂y ∂z
(A.∇)B=A x ∂B +A y ∂B + A z ∂B
∂x ∂y ∂z
En coordonnées cylindriques A. ∇ , s’écrit :
A.∇=A r ∂ +Aθ 1 ∂ +A z ∂
∂r r ∂θ ∂z
f) Le Laplacien
Le laplacien est défini comme le produit scalaire de ∇ avec lui-même. Il est noté ∇2
∂ 2 ∂ 2 ∂ 2
∇2 = 2 + 2 + 2
∂x ∂y ∂z
Le laplacien ∇2 s’applique aussi bien au fonctions scalaires qu’aux fonction vectorielles produisant
respectivement des scolaires ou des vecteurs
∂ 2a ∂ 2 a ∂ 2 a
∇ 2a = 2 + 2 + 2
∂x ∂y ∂z
∂ 2A ∂ 2A ∂ 2A
∇2 A= 2 + 2 + 2
∂x ∂y ∂z
En coordonnées cylindriques, le laplacien s’écrit :
∂ 2a ∂ 2a ∂ 2a
∇2a = 2 + 1 ∂a + 12 2 + 2
∂r r ∂r r ∂θ ∂z
∂A A ∂A
∇2 A=(∇2A r − A2r − 22 θ )ir +(∇2Aθ − 2θ + 22 θ )i θ +(∇2A z)i z
r r ∂θ r r ∂θ
g) Rotationel d’un vecteur
Le rotationel d’un vecteur est défini comme le produit vectoriel ∇ avec le vecteur A, Il est noté
∇xA
∂A z ∂A y ∂A x ∂A z ∂A y ∂A x
∇xA=( − )i x +( − )i y +( − )i z
∂y ∂z ∂z ∂x ∂x ∂y
On peut aisément vérifier que :
∇x(∇a)=0
∇.(∇xA)=0
∂A ∂rAθ 1 ∂A r
∇xA=(1 ∂A z − θ )ir +(∂A r − ∂A z )i θ +(1 − )i z
r ∂θ ∂θ ∂z ∂r r ∂r r ∂θ
h) Calcul intégral
Il est souvent commode en mécanique des fluides d'exprimer les lois de conservation sous forme
intégrale. Il y a trois types d'intégrales : intégrales curvilignes, de surface et de volume. Quand les
intégrales sont appliquées à un contour fermé décrivant une surface ou sur une surface fermée
englobant un volume, il existe des relation entre les intégrales curvilignes, de surface ou de
volume.
Théorème de Gauss
∫∫∫ ∇a dV=∫∫ andS
V S
a est une fonction scalaire, n est le vecteur unitaire
normal à la surface Σ défini positif lorsqu’il est
orienté vers l’extérieur du volume Ω.
Théorème de la divergence