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Deuxième partie: La filiation.

 Le droit de a filiation( l’ état de l’ enfant) consiste dans le lien de filiation qui le relie à ses parents. Ce lien se
divise en deux branches:maternelle et paternelle.

 Le droit civil connaît trois sortes de filiations: légitime, naturelle et adoptive.

 La filiation légitime :
Désigne un enfant issu de parents mariés, pour être légitime l’enfant doit être conçu pendant le mariage, mais par
extension par faveur l’enfant né pendant le mariage est considéré également comme enfant légitime.

En revanche l’enfant né avant le mariage, il sera légitimé par le mariage de ses parents.

Depuis l’ ordonnance du 4 Juillet 2005, le législatif n’ utilise pus les termes « enfant légitime » mais parle de
« filiation établie » par le fait de la loi. Cependant, quelque soit le nom, la situation légitime de l’ enfant subsiste
en droit.

 La filiation naturelle :
Concerne les enfants né en dehors du mariage, issu d’un concubinage ou les parents sont passés, la filiation
naturelle se divise en :
 Filiation naturelle simple : c’est à dire un enfant issu de rapport entre un homme et une femme tous
les deux célibataires.
 Filiation naturelle adultérine  issu de rapport entre deux personnes dont l’un d’eux au moins se
trouve lié par un mariage.
 Filiation naturelle incestueuse  enfant issu d’un rapport entre personnes auxquelles la loi interdit le
mariage, en raison de leur lien de parenté ou alliance. Depuis 1992, le législatif évite d’utiliser ces termes a
causes de leur caractère péjoratif.

La filiation naturelle peut être légitime mais à la différence de la filiation légitime, elle est sans effet rétroactif et l’
enfant est considéré naturel jusqu’ au mariage de ses parents.

 La filiation artificielle:
C’ est une nouvelle forme de filiation engendrée par les progrès médicaux qui ont permis de remédier à la stérilité
d’ un couple par différentes techniques de procréation médicalement assistées qui font parfois intervenir un tiers
donneur de gamètes.

Le code civil organise cette nouvelle forme de filiation sans pour autant instituer un nouveau type de filiation
juridique, bien au contraire, l’ enfant reste légitime ou naturel.

En revanche, le tiers donneur ne peut avoir aucun lien de filiation avec l’ enfant. C’ est pourquoi le législatif prévoit
des règles pour la filiation artificielle.

 La filiation adoptive :
Elle résulte d’un acte juridique et d’une manifestation de volonté, destiné à assimiler un enfant biologiquement
étranger à un enfant biologique. Elle joue pour l’ avenir et n’ a aucun effet rétroactif. Elle se divise en deux sortes :
 L’adoption plénière: rupture avec la famille d’origine et il est totalement assimilé à l’enfant
biologique.
 L’adoption simple: laisse intact le rapport avec la famille d’origine.

Le droit de la filiation a connu une évolution importante avec deux principes d’égalité, affirmés par la loi de 1992:
 Le principe d’ égalité: des enfants: article 310 du code civil. La loi du 4 Mars 2002 pose le principe
que « l’ enfant dans la filiation établie a les même droits et devoirs dans leur rapport avec leurs pères et mères. Il
entre dans la famille de chacun d’ eux » cela met à égalité toutes les sortes de filiation mais aussi entre les
différentes catégories d’ enfant naturel.

Exception: article 310-2: ordonnance du 4 Janvier 2005: on parle d’ inceste absolus: il est interdit d’ établir la
filiation à la foi à l’ égard des deux parents biologiques par conséquent, si la filiation est déjà établie pour l’ un, il
est interdit d’ établir cette filiation à l’ égard de l’ autre. Pour l’ inceste absolus, il existe entre les deux parents un
empêchement de parent qui n’ est pas succeptible de dispense.
La recherche de la vérité: établir l’ égalité entre les filiations permet de favoriser la recherche de la vérité.
Toutefois, la vérité peut avoir deux aspects:
 Elle peut être biologique, en principe, la loi autorise la recherche de la vérité par tout moyen.
 Elle peut être sociologique explique le rôle de la possession d’ état pour la filiation.

Titre 1: La filiation par le sang.

Chapitre 1: La règles générale.

I. Les données biologiques.


 La filiation d’ un enfant se divise en double parenté: maternelle et paternelle.

 Concernant la maternité, on peut prouver facilement cette filiation puisque c’ est un fait juridique précis: la
naissance: objet d’ observation directe quant à sa date et à l’ identité de la mère, sous réserve de l’ accouchement
sous X( la loi interdit cette recherche).

 Concernant la paternité, la preuve pose des difficultés: on doit remonter à la conception( fait intime), le
législatif utilise donc la présomption qui s’ applique à la procréation charnelle mais il y a l’ apparition de mode de
conception médicaux qui ont amener le législatif a intervenir pour poser des règles.

A. La procréation charnelle.

1. La preuve classique par un jeu de présomption .


 Le législatif pose deux présomption en présence de conception classique et charnelle:

 La détermination du père dépend des conditions de la conception( c’ est un fait intime et secret). Cela écarte
les procédés de preuves directes de la paternité, tant pour l’ auteur que pour le moment de la conception. Face à
cette impossibilité, force est alors pour le législateur d’ utiliser la présomption( on part de la naissance pour dégager
la conception). C’ est pourquoi le droit de la conception repose sur la présomption, la plus importante est celle qui
désigne pour père celui qui était le mari de la mère au temps de la conception.

 Pour déterminer l’ époque: deux cas: le cadre général et puis le cadre plus précis:
 La première conception: la période légale de conception: article 31: présume que l’ enfant conçus
pendant la période du 300ème au 180ème jours avant la naissance, c’ est donc dans cette période légale de 121 jours
qu’ il y conception de l’ enfant. Ce délai se calcule avant la date de l’ accouchement.
Force de la présomption: avant la loi de 1972, la jurisprudence considérait cette présomption comme absolue. La loi
de 1972 a donc confirmer le caractère simple de cette présomption, elle peut céder devant la preuve contraire.
 La date précise de la conception : précise à tout moment dans cette période considéré comme date de
conception, selon l’ article 311 alinéa 2, la conception est présumé avoir eu lieu à un moment quelconque de cette
période suivant ce qui est demandé dans les intérêts de l’ enfants. Cette présomption protège les intérêts de l’
enfant. Cette présomption a un caractère simple(article 311 alinéa 3) et la date exacte peut être dentifié par mode
médicale.

2. L’ expertise médicale.
 Des procédés médicaux peuvent être utilisés pour déterminer la filiation , à l’ époque de la réforme de 1972, la
preuve biologique pouvait être plus ou moins fiables.

Actuellement, les progrès médicaux ont modifié cette situation, c’ est pourquoi le législateur est intervenus pour
organiser la possibilité de rechercher la vérité biologique sans pour autant que cette recherche devienne
systématique.

 Il résulte de la jurisprudence actuelle que l’ expertise biologique ait le droit en matière de filiation sauf si le
motif légitime est de ne pas y procédé. Toutefois, selon l’ article 310-3( de l’ ordonnance du 4 Juillet 2005)
subordonne la recherche biologique et elle ne peut être faite que dans un procès relatif à la filiation.

 Il faut ensuite que l’ action soit recevable: article 320: il faut une cause d’ irrecevabilité, tant que n’ est pas
contesté en justice, la filiation légalement établie fait obstacle à l’ établissement d’ une autre filiation qui la
contredirait.
B. La procréation artificielle.
 La procréation médicalement assistée désigne plusieurs modes de procréations: confirmés par les progrès
médicaux, et qui se réalise sans relations charnelles.

Cette pratique a donné lieu à la loi du 29 Juillet 1994 et qui organise cette pratique. Cette matière a été l’ objet de
la loi du 6 Août 2004 et l’ ordonnance du 4 Juillet 2005 ont motivés les textes du code civil et du code de la santé
publique.

 Principe directeur: le législateur consacre l’ article L 214-2 du code de la santé publique précise les
conditions requises à la légalité de l’ assistance médicale à la procréation, il en résulte trois principes directeurs:
 Le caractère subsidiaire de l’ assistance médicale à la procréation par rapport à la procréation
charnelle. Selon l’ alinéa 1 de l’ article, l’ assistance médicale à la procréation est destinée uniquement à
remédier à l’ infertilité dont le caractère pathologique a été médicalement diagnostiqué ou a éviter la transmission
à l’ enfant ou à un membre du couple d’ une maladie grave.
Cela signifie que quand la procréation charnelle est possible sans risque, la procréation artificielle est écartée.
Par ailleurs, cette procréation n’ est permise qu’ à un couple, il faut que celui-ci réponde à 4 conditions:
 Couple marié ou en mesure d’ apporter la preuve d’ un vie commune d’ au moins 2 ans.
 Les deux personnes doivent être en âge de procréer.
 Les deux doivent exprimer le consentement préalablement éclairé au moyen d’ entretien et d’
informations précises suivis d’ un délai de réflexion
 Les deux personnes doivent être vivantes et par conséquent, il n’ y a pas de procréation post
mortem.
 La primauté de la relation endogène sur la procréation exogène.
La loi autorise le recourt à un donneur étranger seulement lorsque la procréation entre les deux est impossible.
Les actes d’assistance médicale sont réservés à des praticiens agrées et dans des établissement autorisés, ces
actes peuvent comprendre trois sortes d’actes :

 Les formes de l’ article L 242-1: « l’ assistance médicale à la procréation s’ entend de pratiques cliniques et
biologiques permettant la conception in vitro, insémination artificielle, transfert d’ embryon ainsi que toute
pratique de fait équivalent permettant la procréation en dehors du processus naturel »: liste fixé par arrêté
ministériel. Il a donc 4 types de procédés:
 L’insémination artificielle.
C’ est une technique médicale permettant d’ avoir un enfant. Cette forme était pratiquée et régis seulement par la
déontologie de la médecine, la loi de 1994 est venue agrémenter cette pratique, elle fait la distinction entre l’
insémination artificielle:
 Provenant du conjoint ou concubin: pour le couple, la réglementation est assez légère, elle
nécessite tout d’ abord un couple marié ou avec 2 ans de vie commune,le mari ou concubin doit être vivant, les
deux personnes doivent exprimer leur consentement. Du point de vue de la filiation, cette forme ne pose pas de
difficultés puisque la filiation vient du lien de sang.
 Avec un tiers donneur: cela conduit à une réglementation plus lourde:
 Le caractère subsidiaire par rapport à l’ insémination avec le conjoint ou concubin.
 L’ insémination par sperme frais.
 Le caractère gratuit sinon: sanctions pénales.
 Le consentement écrit du donneur et de son conjoint( par acte authentique).
 Le contrôle du donneur qui doit faire objet de textes.
 Faire partis du couple voulant procréer.
 La loi limite le nombre d’ enfants à 10 pour un donneur.
 Le couple ne peut choisir le donneur sous peine de sanctions pénales.
 L’ interdiction de toute action en recherche de paternité ou responsabilité du donneur.
Articles 311-19 et 311-20: « en cas de procréation médicalement assistée avec un tiers donneur, aucun liens de
filiation ne peut être établis entre l’ auteur du don et l’ enfant issus de la procréation », « aucune action en
responsabilité ne peut être exercée à l’ encontre du donneur ».
Par ailleurs, l’ article 311-20 « le consentement donné par le couple a une procréation médicalement assistée
interdit toute action en contestation de filiation ou en réclamation d’ état a moins qu’ il ne soit soutenus que l’
enfant n’ est pas issus de la procréation médicalement assistée ou que le consentement a été privé d’ effet. Le
dernier alinéa de cet article: « celui qui a pré- consentis à l’ assistance médicale pour la procréation ne reconnaît
pas l’ enfant qui en est issus engage sa responsabilité envers la ère et l’ enfant ». En outre, sa paternité est
judiciairement déclarée: caractère révocable de la filiation.

 La fécondation in vitro.
C’ est un procédé médical: fécondation en laboratoire d’ ovules ensuite implanté chez la mère pour une gestation
normale:
 Endogène: traité comme en insémination artificielle dans un couple sous réserve que cette
pratique doit être faite dans un établissement autorisé.
 Exogène: comme en insémination artificielle sous la précision que le donneur peut un homme ou
une femme. Les deux règles de filiations s’ appliquent aussi à ce cas.

 Transfert d’embryons:
Cette pratique a plusieurs variétés: le lus fort est la fécondation in vitro. L’ ovule est produit par la femme et
ensuite placé sous gestation dans une autre femme qui porte l’ enfant qui n’ est pas génétiquement le sien.

La loi règlemente le transfert d’ embryons( consentement écrit par le donneur, le receveur, autorisation judiciaire,
anonymat, gratuité, sécurité sanitaire). Les deux règles de la filiation s’ appliquent aussi.

 Toute technique de fait équivalent.


L’ article L241-1: pour devineresse de nouvelles formes de procréation, jusqu’ à lors, ces nouvelles techniques
nécessitent d’ être fixées par un arrêté ministériel après avis de l’ agence de biomédecine.

 Formes interdites:
Les mères porteuses qui consiste en une convention entre deux mères, lorsqu’ en raison de stérilité, il est
convenus que l’ une sera inséminé artificiellement par le mari ou le concubin de la première et à la naissance, l’
enfant sera remis au couple demandeur. Dans cette hypothèse, le changement de mère se fait soit par fausse
déclaration soit par l’ adoption.

Cette pratique a été condamné par l’ assemblée plénière de la Cour de Cassation: arrêt du 31 Mai 1991 « la
convention a laquelle une personne s’ engage a concevoir ou à porter un enfant pour l’ abandonner à la naissance
est contraire au principe de l’ ordre public et de l’ indisponibilité du corps humain mais aussi à l’ état des
personnes ». Cette disposition fait l’ objet d’ un unique article de la loi de 1994, article 16-7 du code civil:
« interdit toute convention portant sur la procréation/la gestation pour le compte d’ autrui, elles sont nulles ».

II. Les données sociologiques : La possession d’état.


 C’ est une présomption fondée sur l’ apparence objective, c’ est une présomption légale, relative à la filiation
déduite de la situation d’ apparence. En partant ensemble d’ un fait connus qui sont des éléments constitutifs à la
possession d’ état ont induits un fait inconnus( filiation de l’ enfance).

 La possession d’ état nécessite des éléments qui nécessitent des caractères: selon l’ article 311-1 du code
civil, la possession d’ état nécessite trois éléments:
 Le nom: il faut que l’ enfant porte le nom qui découle normalement de la filiation invoquée c’ est à
dire le nom du père ou de la mère pour prouver la légitimité ou naturalité( l’ enfant peut porter le nom d’ un seul).
 Le traitement: manière dont l’ enfant est traité par ses parents et celle dont l’ enfant les as
considérés. Il y a lieu de rechercher si en cette qualité de parents, ces personnes sont pourvues à un entretien,
éducation, établissement dans la vie.
 La réputation: situation de l’ enfant aux yeux de la famille, des étrangers et de l’ autorité publique. L’
enfant doit être reconnus comme tel par ces différents groupes.

 Nécessité de la divergence des éléments( article 311): ils doivent être indiqués dans le rapport de filiation et
de parenté entre un individus t la famille à laquelle il est dit appartenir. En revanche, il n’ est pas nécessaire que
ces éléments soient tous acquis, on peut prendre en considération d’ autres éléments.

 Le caractère de la possession d’ état: article 311-2: « la notion d’ état doit être contenus, visible, publique et
non équivoque ».

 La preuve de la possession d’ état: c’ est un fait juridique, il peut être prouvé par tout moyen:2 cas de
preuves:
 Non contentieuse: l’ acte de notoriété, selon l’ article 317 du code civil: « les parents ou enfants
peuvent demander au juge que leur soit délivré un acte de notoriété faisant foi de la possession d’ état jusqu’ à la
preuve contraire » . Cet acte judiciaire a pour objet de prouver la possession d’ état invoquée. Toutefois, cet acte
de notoriété ne fera foi que jusqu’ à preuve contraire ».
 Contentieuse: quand dans un procès, la possession d’ état est invoquée ou contestée, elle doit faire l’
objet d’ une preuve, le possesseur dont la situation est contestée n’a en principe rien a prouver. Il revient à celui
qui conteste de démontrer le contraire par une action en contestation de la possession d’ état. L’ action en
contestation de la possession d’ état: il appartient au demandeur qui veut prouver la possession d’ état de la
prouver en montrant l’ existence des éléments requis pour la possession d’ état.

Chapitre 2: le mode d’ établissement de la filiation.


Alors que la filiation légitime est établie par le fait du mariage( établissement par la loi), la filiation
naturelle au contraire nécessite un acte de reconnaissance mais peut être prouvé par la possession d’ état.

I. L’ établissement de la filiation légitime par le fait de la loi.

A. Les éléments de la filiation naturelle.


 La présomption de la paternité:
Mécanisme: la présomption de paternité du mari est prévue par l’ article 312 du code civil: l’ enfant conçu ou né
pendant le mariage a pour père le mari de la mère c’ est à dire que la présomption de paternité du mari joue
normalement dans tous les cas ou on peut se rattacher au mariage, soit la conception, soit la naissance de l’
enfant. Cela signifie que cette présomption englobe les enfants conçus pendant le mariage et nés pendant le
mariage. Cette présomption s’ applique d’ abord aux enfants qui sont conçus dans le mariage. Toutefois, pour
déterminer les enfants conçus pendant ou suivant le mariage, il faut faire jouer les présomptions concernant la
durée de la grossesse.
 Seront ainsi conçus pendant le mariage l’ enfant né à partir de 180 jours suivant la célébration du
mariage et jusqu’ au 300ème jour suivant la dissolution du mariage.
 Les enfants conçus avant le mariage: la présomption joue pour ces enfants, il s’ agit des enfants nés
dans les 179 jours suivant la célébration du mariage.
 Les enfants conçus après la dissolution du mariage: enfants nés pendant le délai de 300 jours après
la dissolution du mariage. Toutefois, la date prise en considération pour faire jouer cette présomption est la date
de l’ ordonnance de non conciliation ou la date de l’ homologation de la convention définitive.
Ces enfants sont donc complètement légitimes par le fait de cette présomption.

 Les enfants conçus artificiellement pendant le mariage: que ce soit l’ insémination artificielle ou la
fécondation in vitro, l’ origine biologique est médicalement connue. Soit il s’ agit du mari ou d’ un tiers anonyme.

Dans l’ hypothèse ou c’ est le mari, la présomption de paternité est définitivement et médicalement confirmée.

En revanche s’ il s’ agit d’ un tiers, la loi interdit toute action pour désavouer la paternité de l’ enfant et prévoit
outre l’ établissement de la filiation, des sanctions en cas de désaveux de la paternité( article 311-1). Il faut
distinguer si c’ est u couple marié( enfant légitime irrévocable) ou si le couple n’ est pas marié( le père est obligé
de reconnaître l’ enfant) sinon il engage sa responsabilité envers la mère et l’ enfant, la paternité peut être
déclarée judiciairement.

 Le domaine de la présomption. La présomption de paternité est écartée dans deux cas:


 Quand l’ enfant est né en dehors de ces délais.
 Quand l’acte de naissance ne désigne pas le mari comme père et que l’ enfant n’ a pas de possession
d’ état à son égard.
Ces présomptions sont prévues par les article 313 et 314: ces deux cas visent l’ enfant conçus pendant la période
de séparation légale en cas de demande en divorce ou en séparation de corps:
 L’ enfant pendant la période ou les époux sont exonérés de devoir de cohabitation, cet enfant ne
bénéficie pas de la présomption.
 Le second cas nécessite deux conditions pour que la présomption soit écartée:
 Dans l’ acte de naissance: seule la mère est indiquée mais sans que le père soit désigné.
 L’ enfant n’ ait pas de possession d’ état à l’ égard du mari de sa mère.
Toutefois, la présomption est rétablie de plein droit si l’ enfant à la possession d’ état d’ enfant légitime et à
condition qu’ aucune filiation paternelle n’ ait déjà été établie à l’ égard d’ un tiers.
En dehors de ces cas ou la présomption se trouve rétablie de plein droit, cette présomption peut être également
rétablie en justice mais par une action devant le juge.

B. La preuve de la filiation légitime.


 Elle se trouve comme une preuve préconstituée: l’ acte de naissance mais la preuve de la filiation légitime
peut être faite par la possession d’ état de l’ enfant légitime.

 L’ acte de naissance: preuve par titre. Le titre qui prouve la filiation légitime à condition que cet ace porte
mention du nom de la mère et de son mari, l’ acte de naissance fait à lui seul la preuve de la filiation légitime. C’
est une filiation établie par le fait de la loi et résulte de la simple mention du nom du mari sans qu’ aucune preuve
positive de la paternité ait été rapportée devant l’ officier de l’ état civil.

 La preuve essentiellement par la possession d’ état: situation de fait fondée sur l’ apparence. L’ enfant
légitime est l’ enfant qui a l’ apparence de l’ enfant légitime. La possession d’ état peut intervenir soit pour rendre
la preuve de la filiation légitime parfaite c’ est à dire quand il y a un titre et une possession d’ état. Cette situation
rend donc la contestation de cette filiation presque irrecevable. En revanche, quand la possession d’ état existe
seule sans les titres, cette possession d’ état peut être un moyen complémentaire de preuve.

II. L’ établissement de l’ enfant naturel.


Principe: tout enfant naturel peut voir sa filiation légalement établie( enfant naturel simple, adultérin ou
incestueux) mais il y a des exceptions:
L’ établissement de la filiation interdit l’ établissement de la filiation par rapport à l’ autre parent.

La preuve même de la filiation naturelle peut être faite par reconnaissance ou possession d’ état.

A. La reconnaissance.
 Article 316: la filiation d’ un enfant né de parents non mariés peut être établis par une reconnaissance de
paternité ou de maternité, le législateur précise les conditions requises pour que la reconnaissance soit valable.

La nature juridique: acte juridique qui porte sur le fait antérieur à savoir la paternité ou maternité d’ un enfant déjà
né. En principe, la reconnaissance a un caractère facultatif et la loi autorise même la femme de garder son
identité.

 Concernant la forme de la reconnaissance, elle peut être faite dans l’ acte de naissance par acte reçus par l’
officier de l’ état civil ou par tout autre acte authentique. Il y a trois moyens pour la reconnaissance de l’ enfant:
 Déclaration devant l’ officier de l’ état civil: peut être faite dans les actes de naissances ou actes
séparés( sera inséré dans l’ acte de naissance).
 L’ acte de notarié: la reconnaissance peut être contenue dans un acte notarié( authentique) dressé à
cette fin ou à l’ occasion d’ un autre acte( testament).
 Reconnaissance devant le juge: en principe, la reconnaissance n’ établis la filiation qu’ à l’ égard de
son auteur.
Avant même la reconnaissance ou même après la naissance de l’ enfant, doit comporter certaines mentions
obligatoires: article 62 du code civil( informé du caractère divisible du lien de filiation établis).

 Les effets de la reconnaissance: entraîne un effet immédiat à savoir, établir la filiation de l’ enfant depuis sa
naissance même si nécessaire, au jour de la conception. L’ enfant est réputé avoir toujours été rattaché à celui qui
l’ a reconnus. Cette affirmation présente un intérêt pratique, si les successions liquidées entre la naissance et la
reconnaissance de l’ enfant et de sa filiation, l’ enfant pourra réclamer sa part: la reconnaissance a un effet
rétroactif et absolus. L’ enfant peut se prévaloir de cette qualité envers toute personne sauf des tiers qui
contestent cette reconnaissance. La reconnaissance est irrévocable. L’ auteur de la reconnaissance peut se
rétracter, sa dénégation même avec l’ accord de la mère. En revanche, la validité peut être contesté si les
conditions ne sont pas acquises, ou la contestation de l’ exactitude .

B. La possession d’ état.
 Principe: elle peut être utilisée comme moyen de preuve, cela implique donc l’ existence de toutes les
conditions nécessaires pour que la possession d’ état puisse être invoqué (élément de la possession d’ état
convergents).

 En principe, la possession d’ état est la situation, fait juridique qui peut être prouvé par tout les moyens mais
le législateur permet également de demander au juge que la possession d’ état, cet acte constitue une preuve
préconstituée( article 317 du code civil). Le jugement entraîne des conséquences: cet acte présume l’ existence
de la possession d’ état, la filiation, c’ est pourquoi cet acte est mentionné en marge de l’ acte de naissance de l’
enfant. Toutefois, cet acte/présomption est simple et vaut jusqu’ à preuve du contraire.

Chapitre 3: Les actions relatives au lien de filiation.


La filiation peut faire l’ objet d’ une actions en justice, deux sortes d’ actions:
 En établissement la filiation: a pour objet d’ établir la filiation de l’ enfant.
 En contestation: on conteste une filiation déjà établie.

I. En établissement de la filiation.

A. L’ action en recherche de maternité.


 Aucune action en établissement n’ est recevable tant que la filiation déjà établie n’ a pas été contesté en
justice. Cela signifie que la filiation légalement établie fait obstacle à l’ établissement d’ une autre filiation qui l’ a
contredirait( article 320).

 L’ action en recherche maternité est soumise à cette règle. L’ article 325 autorise la recherche de maternité
sous certaines conditions:
 Elle est admise à défaut du titre de la possession d’ état.
 Elle est réservée à l’ enfant.
 L’ enfant doit prouver qu’ il est celui dont la mère prétendue a accouchée.
 Elle suppose que la mère n’ ait pas accoucher sous X car c’ est une fin de non recevoir.

B. L’ action en recherche de paternité.


 L’ article 327: subordonner à l’ existence de deux conditions:
 Réservée à l’ enfant: pendant la minorité de l’ enfant, l’ action exercée par les parents à l’ égard
duquel la filiation est établie. A défaut cette action doit être faite par le tuteur avec l’ autorisation du Conseil de
famille.
 L’ enfant doit prouver par tout les moyens la maternité. Cette preuve peut être faite par tous les
moyens dont l’ expertise médicale,l’ action en recherche de paternité est exercée contre les parents prétendus ou
les héritiers.

C. L’ action ayant pour objet de rétablir la présomption de paternité légitime.


 La présomption de paternité légitime est écartée dans deux cas:article 313 et 314.
Chacun des époux durant la minorité l’ enfant peut demander en justice le rétablissement de cette présomption de
paternité.
L’ article 329 prévoit cette action et renvoi aux articles 313 et 314.
Cette action est ouverte à l’ enfant pendant 10 ans après sa majorité, cette action a pour objet de rétablir la
présomption de paternité légitime lorsque celle-ci est écartée en vertu de l’ article 313 et 314.

II. Les actions en contestation de la filiation.

A. Une filiation établie par un titre.


 Titre conforme à la possession d’ état.
L’ article 333 du code civil: cette action est subordonnée à l’ existence de trois conditions:
 Réservé à l’ enfant.
 A l’ un de ses pères et mère ou à celui qui prétend être le parent véritable.
 Le législatif prévoit le délai de prescription de 5 ans à compter du jour ou la possession d’ état a
cessé. En revanche, le législatif prévoit une cause d’ irrecevabilité de l’ action, article 333: « nulle ne peut
contester une possession d’ état conforme qui a durée au moins 5 ans depuis la reconnaissance ou la naissance ».
Ce délai rend irrecevable toute action en contestation.

 Titre non- conforme à la possession d’ état: le législatif admet plus l’ action en contestation quand le titre
est non- conforme à la possession d’ état, deux hypothèses:
 Pour contester la possession d’ état qui n’ est pas conforme aux titres: article 330: le législateur
autorise toute personne justifiant d’ un intérêt légitime de contester la possession d’ état c’ est à dire contester la
filiation fondée sur la possession d’ état mais conforme à un titre. La prescription de 10 ans dès le jour ou l’ enfant
a commencer à avoir la possession d’ état. A l’ égard de l’ enfant, cela est suspendus pendant sa minorité.
 Contester un titre qui n’ est pas conforme à la possession d’ état: l’ article 334 du code civil est
soumise aux mêmes conditions que l’ action précédente. Il y a une prescription de 10 ans dès le jour ou l’ enfant
est privé de cette possession d’ état.

B. Une filiation établie par la possession d’ état seule constater par un acte de
notoriété.
 Article 335 et 336 du code civil.
Ouverte à toute personne qui justifie d’ un intérêt légitime peut contester la filiation établie par la possession d’
état constater par un acte de notoriété, il faut prouver le contraire de cet acte de notoriété, cette action se
prescrit par un délai de 5 ans dès la délivrance de l’ acte.

L’ article 336 prévoit une action pour le ministère public: peut contester la filiation légalement établie pour des
motifs précis( fraude à la loi ou si les indices tirés des actes eux même la rendent invraisemblable).

Chapitre 4: L’ action a fin de subside.


Quand l’ enfant n’ a de filiation établie qu’ envers sa mère,cet enfant peut réclamer des subsides à celui
qui a eu des rapports avec sa mère pendant la période légale de sa conception. L’ action n’ a pas pour objet de
prouver la filiation mais demander une sorte de pension alimentaire au père présumé.

I. Le régime de l’ action.
 Cette action est accordée à tout enfant dont la filiation n’ est pas légalement établie( article 342). Cette
action a pour objet de réclamer des subsides à celui qui a eu des rapports avec la mère pendant la période légale
de conception. Peu importe que cet homme soit célibataire, marié, PACSE.

 Cette action peut être demander pendant la minorité de l’ enfant ou pendant 2 ans après la majorité( article
342: action recevable même si le père ou la mère était au temps de la conception, marié ou avec une autre
personne).

II. Les effets.

A. Sur le plan pécuniaire.


 La règle en forme de pension: doit prendre en considération les besoins des enfants et les ressources du
débiteur, ainsi que la situation de la famille et de l’ enfant( article 342-2).

Le défendeur peut prouver par tout moyen qu’ il ne peut être le père de l’ enfant auquel cas la demande de subside
est refusée.

Le versement peut durer au-delà de la majorité et se transmet à la succession/héritiers du débiteur.

B. Sur le plan personnel.


 Principe: absence de défaut d’ ordre personnel: aucun effets dans les rapports personnels entre les enfants et
le défendeur.

La conséquence est: le jugement a aucun effet sur: le nom des enfants, l’ exercice de l’ autorité parentale, le
débiteur peut obtenir un droit de visite soit comme u tiers soit dans des circonstances exceptionnelles: article
371-4 du code civil alinéa 2: « en considération de la situation exceptionnelle, le tribunal peut accorder un droit
de visite à d’ autres personnes que les parents ou non de l’ enfant. »

 Exception: empêchement au mariage: interdit entre le défendeur et le bénéficiaire de cette action: comme s’
il y avait une filiation( article 342-7).

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