Tableaux.
1
Le terme suspensif ou dilatoire.
2
Le louage.
3
Régime de la spécification.
4
Théorie des risques appliquée à la vente.
5
Les effets du payement indu.
6
Régime des conditions.
Inexécution fortuite des contrats.
7
Etude de la condition résolutoire.
8
Tableau de la subrogation personnelle.
9
Mécanisme de l’action paulienne.
10
Tableau des fruits au sens large.
11
Tableau de la responsabilité.
12
IIème Partie :
Comparaisons.
13
Comparaison acte juridique/fait juridique.
Acte juridique. Fait juridique.
• Emane toujours des individus. • Emane soit des individus (ex faute au
sens large) soit de la nature (ex : folie,
écoulement du temps,…
• Classification. • Classification.
Acte unilatérale/acte bilatéral. Faits licites/faits illicites.
Acte entre vifs (contrat)/acte à Faits émanant de la nature/faits
cause de mort (testament). émanant des individus.
Acte à titre gratuit (si Faits volontaires/faits
libéralité : transfert directe de involontaires
droits patrimoniaux (ex Prescription acquisitive (fait
testament. Si pas libéralité : acquérir un droit et l’action qui
restitution en fin de contrat : le sanctionne après un certains
ex prêt d’argent à titre gratuit). et certaines
/Acte à titre onéreux. (vente = conditions)/prescription
contreprestation : transfert de extinctive (soit d’éteindre une
propriété et payer le prix). action, soit d’éteindre le droit
et l’action).
14
Comparaison confusion/consolidation.
Confusion. Consolidation.
Extinction d’un droit de servitude (1er sens Mode d’extinction du droit d’usufruit par
du mot) ou d’un droit d’emphytéose ou de réunion sur la tête de la même personne
superficie (2ème sens du mot) par la des qualités d’usufruitier et de nu-
réunion sur la tête de la même personne propriétaire.
des qualités de propriétaire du fonds
servant et du fonds dominant, des qualités
d’empythéote ou superficiaire et de
tréfoncier.
15
Comparaison gage/hypothèque.
Gage. Hypothèque.
Droits :
- Patrimoniaux
- Absolus
- Réels
- Accessoires
- Indivisibles
- Mobilier. - Immobilier.
- Qui requiert une « dépossession » - Qui ne requiert pas de
dans le chef du débiteur gagiste. « dépossession » dans le chef du
débiteur hypothécaire.
• Constitution : • Constitution :
par contrat réel uniquement. par contrat solennel (acte
notarié).
Par la Loi. Ex hypothèque
légale des mineurs sur les
biens de leurs tuteurs.
Par testament : le testateur crée
une hypothèque sur ses biens
pour garantir la bonne
exécution de ses dernières
volontés.
16
• Obligations du créancier gagiste : • Pas d’obligations dans le chef du
Garder la chose en bon père de créancier hypothécaire, puisqu’il ne
famille (avec éventuellement détient pas l’objet de l’hypothèque.
remboursements des
impenses).
Ne pas se servir de la chose,
sous peine d’être déchu de son
droit.
Restituer l’objet mis en gage
lorsque le débiteur exécute ses
obligations.
Extinction :
• Par suite de l’exécution de ses obligations par le débiteur.
• Par suite de la dissolution du contrat principal.
• Par voie de conséquence à l’annulation du contrat de gage, ou de l’acte constitutif
de l’hypothèque.
17
Comparaison emphytéose/superficie.
Emphytéose. Superficie.
Droits :
- Réels.
- Principaux ou de jouissance.
- Absolus.
- Civils.
- Patrimoniaux.
- Iura in re aliena.
- Immobiliers : l’objet de l’emphytéose est le fons, celui de la superficie est
constitué par les bâtiments, ouvrages et plantations sur le fond d’autrui.
• Chez les romains, ces droits pouvaient porter sur plus d’un siècle, et en particulier
l’emphytéose, compte tenu des moyens rudimentaires, et du temps nécessaire pour
mettre un terrain en valeur.
• Dans les deux cas, le tréfoncier n’acquiert la propriété des constructions érigées
librement par l’emphytéote ou le superficiaire qu’à l’expiration de leurs droits et
pour autant que ces derniers n’aient pas démoli ces constructions.
• Constitution : • Constitution :
Par contrat (à titre gratuit Par Par contrat (à titre gratuit ou
testament. onéreux).
Par prescription acquisitive. Par testament.
Par prescription acquisitive.
18
Extinction :
19
Comparaison
servitudes personnelles/servitudes prédiales.
Servitudes personnelles. Servitudes prédiales.
• Définition : • Définition :
L’usufruit : est un droit réel Le Code civil définit la
principal ou de jouissance, servitude prédiale, appelée
temporaire et au maximum aussi service foncier, comme
viager, qui permet à son “une charge imposée sur un
titulaire de se servir d’une héritage pour l’usage et
chose appartenant à autrui et l’utilité d’un héritage
d’en percevoir les fruits si elle appartenant à un autre
est frugifère, à charge d’en propriétaire”. Il s’agit donc
conserver la substance et d’en d’un rapport entre deux fonds,
jouir en bon père de famille. appelé le fonds servant, qui est
La chose sur laquelle porte le assujetti à un autre fonds,
droit d’usufruit est alors appelé le fond dominant.
appelée chose usufructuaire.
Caractéristiques : droits :
• Subjectifs.
• Réels.
• Patrimoniaux.
• Absolus.
• Principaux ou de jouissance.
• Ius in re aliena.
20
• Mobiliers ou immobiliers pour • Toujours immobilier.
l’usufruit et l’usage.
• Immobilier pour l’habitation.
Constitution :
Sanctions : Sanctions :
21
Extinction :
1. Par renonciation du titulaire à son droit.
2. Par disparition matérielle ou juridique de la chose sur laquelle porte le droit
(remarque : dans le cas des servitudes prédiales, il s’agit plus exactement de la
disparition matérielle de l’un des deux fons, ou juridique du fonds servant.
3. Par prescription extinctive éteignant l’action et le droit par non usage prolongé
pendant 30 ans, sauf pour le quasi-usufruit, pour lequel seule l’action s’éteint par
prescription extinctive.
9. Pas de correspondant.
• Par confusion.
22
Comparaison usufruit successif/usufruit conjoint.
Usufruit successif (ou réversible). Usufruit conjoint.
23
Comparaison possession/détention.
Possession s.l. Détention.
• Elle peut porter sur species ou sur • Elle ne port que sur species.
genera.
Remarque :
2. Une même personne peut relativement à une même chose, être à la fois
possesseur (en réalité, quasi-possesseur) et détenteur. Ainsi en va-t-il de
l’usufruitier s.s. qui est quasi-possesseur de son droit réel d’usufruit, et
détenteur de la chose sur laquelle port ce droit.
24
Comparaison contrats intuitu personae
/contrats non-intuitu personae.
Contrats intuitu personae. Contrats non-intuitu personae.
• Ils doivent être exécutés par le • Ils peuvent être exécutés par
débiteur lui-même, et sont donc n’importe qui.
incessibles.
• Ils peuvent être annulés pour erreur • Ils ne peuvent pas être annulés pour
sur la personne (aussi bien qur son erreur sur la personne.
identité que sur ses qualités).
25
Comparaison
terme suspensif /condition suspensive.
Terme suspensif. Condition suspensive.
1. Notion. Notion.
2. Terminologie. Terminologie.
4. Les effets après échéance du terme ou Les effets après échéance du terme ou
réalisation de la condition. réalisation de la condition.
26
Comparaison entre les effets positifs du terme
suspensif avant son échéance
et ceux de la condition suspensive avant sa
réalisation éventuelle.
Effets positifs du terme… Effets positifs de la condition…
8 effets
• C’est au jour de la formation du contrat qu’il faut se placer pour voir si les
éléments constitutifs essentiels on été réunis.
• Le principe de la convention-loi joue dés la formation du contrat il est donc
impossible pour l’une des parties de se dégager unilatéralement, sauf dans les cas
prévus par la loi.
• En cas de décès du créancier à terme ou du créancier conditionnel se produit la
transmissibilité active, en cas de décès du débiteur à terme ou du débiteur
conditionnel se produit la transmissibilité passive. Le contrat se transmet donc aux
héritiers.
27
anticipé. Si jamais le débiteur se
ravisait par une action en répétition
pour récupérer ce qu’il a payé, le
créancier paralyserait son action en
soulevant une exception du payement
dû. Le débiteur, une fois qu’il a payé,
ne peut donc plus changé d’avis.
Effet spécial :
• Cet effet est propre aux contrats
synallagmatiques parfaits et affectés
d’un terme suspensif pour exécution
de l’obligation (mais pas pour le
transfert de propriété). On applique la
règle « res perit domino », car
l’acheteur est déjà devenu
propriétaire. La charge des risques,
dés la conclusion du contrat, passe sur
la tête de l’acheteur (sauf clause
contraire expresse). Donc, si la chose
périt casu entre le moment de la
conclusion du contrat et le vendeur,
les risques seront supportés par
l’acheteur.
28
Comparaison entre les effets négatifs du terme
suspensif avant sa réalisation
et les effets négatifs de la condition suspensive
avant sa réalisation éventuelle.
Effets négatifs du terme… Effets négatifs de la condition…
Exception :
• Lorsque le terme existe au profit du
seul créancier.
La compensation n’est pas possible entre une dette exigible et une dette à terme ou un
dette conditionnelle.
Exception :
• Le terme de grâce.
29
Comparaison payement indu/obligation naturelle.
Payement indu. Obligation naturelle.
Notion. Notion.
Effets : Effets :
Une action en répétition de l’indu à pour Une action en répétition de l’indu sera
conséquence : paralysée par une exception de payement
dû dont est titulaire l’accipiens.
1. Si l’accipiens est de bonne foi : le
remboursement par l’accipiens de ce
qu’il a reçu dans l’état où la chose se
trouve lors de la restitution, sauf
destruction ou détérioration
conséquente à une faute de
l’accipiens.
30
Comparaison responsabilité
contractuelle/responsabilité aquilienne.
Responsabilité contractuelle. Responsabilité acquilienne.
31
Comparaison action directe/action indirecte.
Action directe. Action indirecte.
32
Comparaison
solidarité passive/solidarité entre cautions.
Solidarité passive. Solidarité entre cautions.
• Sûretés personnelles.
• Excluent la discussion.
• En cas de décès d’une caution solidaire tout comme en cas de décès d’un
codébiteur solidaire, la dette se divise en parts viriles entre les héritiers.
33
Comparaison droit de suite/droit de faire saisir.
Droit de suite. Droit de faire saisir.
34
Comparaison
prescription acquisitive/prescription extinctive.
Prescription acquisitive. Prescription extinctive.
Points communs :
35
délai commence à courir.
Comparaison action négatoire/action confessoire.
Action négatoire. Action confessoire.
• Elle vise à faire nier au défenseur • Elle vise à faire confesser par le
qu’il possède un droit réel de débiteur que le demandeur est bien
servitude sur une chose appartenant au titulaire d’un droit réel sur le bien du
demandeur. défendeur.
Vindicatio servitutis
lorsquelle vise à faire confesser
l’existence d’un droit réel de
servitude prédiale.
36
Comparaison vente à crédit/vente à tempérament.
Vente à crédit. Vente à tempérament.
37
Comparaison gage sur species/dépôt ordinaire.
Gage sur species. Dépôt ordinaire.
38
Comparaison usufruit s.s./bail à loyer.
Usufruit s.s. Bail à loyer sur imm. d’habitation.
Définition : Définition :
Droit réel principal de jouissance, Contrat par lequel une partie, appelée
temporaire et au maximum viager, qui bailleur, met une chose (un immeuble
permet à son titulaire de se servir d’une d’habitation) à la disposition d’une autre
chose qui appartient à autrui et d’en partie, appelée locataire ou preneur,
percevoir les fruits si elle est frugifère, à moyennant un certain prix que cette autre
charge d’en conserver la substance et de, partie s’engage à lui payer (le plus
jouir en bon père de famille. souvent en argent).
Durée : Durée :
• Temporaire et au maximum viager • 99 ans au maximum (= bail
(attention usufruit successif). emphytéotique).
Constitution : Constitution :
• Par contrat. • Par contrat.
Par voie d’aliénation : le
propriétaire cède l’usufruit.
Par voie de rétention : il cède
la nue-propriété.
• Par testament.
Legs de la nue propriété à un
tiers, et de l’usufruit à un autre
tiers.
Legs de l’usufruit à un tiers
• Par la loi (usufruit successoral de
l’époux survivant).
• Par prescription acquisitive
But :
But : • Création de droit de créance.
• Création d’un droit réel d’usufruit. • Pas de démembrement de la propriété
• Démembrement de la propriété : mais le locataire a l’ « usage » de la
Usus + fructus = usufruitier. res, et peu en percevoir les fruits.
Abusus (restreint) = proprio.
Extinction :
Extinction : • La renonciation unilatérale n’exista
• Par renonciation unilatérale de pas puisqu’il s’agit d’un contrat.
l’usufruitier, toujours possible. • L’abus de jouissance a pour
• L’abus de jouissance de la part de conséquence possible le payement
l’usufruitier a également pour d’indemnités pas le locataire au
conséquence d’éteindre me droit bailleur.
d’usufruit.
39
Comparaison contrat de leasing/location-vente.
• C’est un contrat par lequel une • C’est un contrat qui débute comme
personne ou une société achète un une location, mais dans lequel le
matériel d’équipement précis choisi locataire peut, à tous moment, lever
par le client, et met ce matériel en une option d’achat s’il désire acheter
location chez le client pendant une l’objet.
durée déterminée.
• Contrats consensuels.
• Contrats principaux.
• Contrats synallagmatiques parfaits.
• Contrats commutatifs.
• Contrats successifs.
• Contrats non intuitu personae.
40
Comparaison cautionnement/solidarité passive.
Cautionnement. Solidarité passive.
• Définition : • Définition :
Contrat par lequel une personne, appelée Clause contraire expresse qui prévoit que
caution, ou fidéjusseur, s’engage à payer chaque débiteur est solidaire des autres, et
un créancier déterminé si le débiteur doit payer la totalité de la dette qu’ils ont
principal n’exécute pas son obligation. en commun. Il pourra ensuite se retourner
contre les autres débiteurs, pour récupérer
leurs part des la dette.
• Compensation impossible.
• Possibilité de compenser.
41
Comparaison
convention de porte-fort/cautionnement.
Convention de porte-fort. Cautionnement.
42
Comparaison convention de porte-fort/promesse
pour autrui adjointe d’une clause pénale.
Convention de porte- fort. Promesse pour autrui…
• Obligation de résultat (et donc théorie • Ce n’est pas une obligation de résultat.
de la faute). Il n’y a donc pas de théorie de la faute.
43
Comparaison usage/ usufruit.
Usage. Usufruit.
• Il n’est pas institué par la loi. • Il peut être légale (ex : usufruit du
conjoint survivant).
Comparaison usage/habitation.
Usage. Habitation.
• Droits incessibles/intransmissibles.
• Droits réels.
• Droits temporaires, et au maximum viagers.
44
Comparaison invention/occupation.
Invention. Occupation.
• Porte uniquement sur un trésor (qui • Porte sur une res nullius s.l.
n’est pas une res nullius s.l.).
45
Effets de la mise en demeure/effets de la citation.
Mise en demeure. Citation en justice.
46
Interruption de la prescription/suspension de la
prescription.
Interruption de la prescription. Suspension de la prescription.
• Elle a pour effet d’effacer le délai • Elle ne porte pas atteinte au délai
écoulé avant sa survenance. Dés que écoulé avant sa survenance ; elle
la cause d’interruption prend fin. Un empêche seulement le délai de
nouveau délai de prescription continuer à courir aussi longtemps
commence à courir. qu’elle dure, mais ce qui est acquis le
reste, avec cette conséquence que le
délai de prescription sera seulement
allongé d’une période de temps égale
à la période de suspension.
47
Comparaison succession à titre
particulier/succession universelle
ou à titre universel.
Succession à titre particulier. Succession universelle ou à…
48
IIIème Partie :
Synthèses.
49
Synthèse de tous les adages rencontrés.
• « Infans conceptus pro nato habetur quotie(n)s de eius commodis agitur »
L’enfant conçu est tenu pour né chaque fois qu’il s’agit de ses avantages.
50
• « Mala fides superveniens non nocet »
La mauvaise foi qui survient ne nuit pas
Valable pour la prescription acquisitive abrége des immeubles ;
• « Res inter alios acta aliis nec prodesse nec nocere potest »
La chose passée entre certaines personnes ne peut ni avantager ni nuire à d’autres
personnes ».
51
• « In pari causa turpitudinis cessat repetitio »
A égale cause de turpitude la répétition cesse, s’avoir n’a pas lieu.
52
Synthèse de toutes les présomptions rencontrées.
Présomptions. Iuris Iuris et
tantum de iure
• Présomption de possession. X
53
a été consenti au profit du seul débiteur.
54
Constitutions des droits réels.
Usufruit s.s.
Hypothèque.
apparentes Servitudes continues et
Droit de propriété
Usage
Emphytéose
Superficie
Quasi-usufruit
Servitudes prédiales
Habitation
Gage
Succession s.l. X
Occupation X
Invention X
Prescription X X X X X X X
acquisitive
Spécification X
Accession s.l. X
Acquisition des X
fruits
Contrat X X X X X X X X X
Testament X X X X X X X X X
Loi X X X X X X X
Destination du père X
de famille
Contrat réel X
Total 7 4 3 4 4 3 5 3 3 1 3
55
Extinction des droits réels.
Usufruit s .s.
Hypothèque.
Droit de propriété
Usage
Superficie
Gage
Quasi-usufruit
prédialesServitudes
Habitation
Emphytéose
Disparition
X X X X X X X
Matérielle
Disparition Juridique X X X X X X X
Disparition du droit
X
(derelictio)
Mort de l’usufruitier,
X X X X
de l’usager…
Terme extinctif
X X X X
déterminé
Renonciation à son
X X X X X
droit…
Consolidation X X X
Prescription
X X X X X X X
extinctive.
Déchéance pour abus
X X X
de jouissance
Confusion X X X
Ecoulement du délai
légal pu du terme X X
conventionnel
Déchéance pour
X
dégradation
Suite à l’exécution
X X
des obligations.
Suite à la dissolution
X X
du contrat principal
Suite à la dissolution
X X
du contrat accessoire
Total 3 8 4 7 7 5 7 6 3 3
56
Synthèse des délais de prescription
des droits patrimoniaux.
I Les droits réels.
Droits. Prescription acquisitive. Prescription extinctive.
Droits de • Pour les immeubles et les • Pas d’extinction du droit de
propriété. meubles : prescription propriété par prescription
acquisitive ordinaire ou extinctive.
trentenaire. Conditions : ce sont
les conditions générales :
Il faut que la chose
possédée soit dans le
commerce.
Il faut que celui qui
prescrit soit possesseur
et que sa possession soit
utile.
57
Origine de la possession
suppose une situation de
trois personnes :
• Le verus
dominus.
• L’intermédiaire.
• Le possesseur
actuel.
Usufruit. • Par 10 ans pour les immeubles. • Elle éteint l’action et le droit
par le non-usage prolongé
• Par 3 ans pour les meubles. pendant 30 ans. Remarque
l’action en question est l’action
• Remarque : le quasi-usufruit ne confessoire.
peut pas être constitué par
prescription acquisitive car le • Quasi-usufruit : seule l’action
quasi usufruitier est propriétaire est éteinte par prescription, car
à part entière, mais débiteur il s’agit en fait d’un droit de
d’une quantité équivalente de créance.
genera de même nature.
58
II Les droits de créance.
• Ils ne s’acquièrent pas par prescription acquisitive.
• Ils s’éteignent, quant à leur action en exécution forcée, par prescription extinctive
par le non usage prolongé pendant :
En principe trente ans.
Mais il existe des délais plus courts :
• 10 ans pour les actions en nullité relative.
• 5 ans pour les loyers ou les intérêts des sommes prêtées.
• 1 an pour les créances des médecins et des marchands.
• 6 mois pour les créances d’un hôtelier et d’un traiteur.
59
Synthèse des intérêts pratiques de la distinction
species/genera.
1) Dénomination est règles applicables à certains contrats :
Exemple :
• Le prêt de species est appelé commodat, ou prêt usuel.
• Le prêt de genera est appelé mutuum, ou prêt de consommation.
6) Dans le cas d’un contrat dont le but est le transfert de propriété, celui-ci aura
lieu à des moments différents selon que l’objet en question est une species ou
une genera. S’il s’agit d’une species, le transfert aura lieu en principe lors de la
conclusion du contrat, tandis que q’il s’agit d’une genera, le transfert a lieu à
la spécification.
60
! Attention : cette liste n’est pas exhaustive !
Rapport entre
exception d’inexécution et droit de rétention.
I Définitions.
A Exception d’inexécution.
Moyen de défense par lequel le créancier d’une obligation, dans le cadre d’un
contrat synallagmatique parfait, peut paralyser une action en exécution forcée
qu’intenterait son débiteur vis-à-vis de lui, alors que ce même débiteur n’aurait, pour
sa part, pas exécuté son obligation.
B Droit de rétention.
C’est le droit, conféré par la loi, à un créancier de refuser tant qu’il n’est pas
payé, la restitution d’une chose appartenant à son débiteur, bien qu’il n’ait pas reçu
cette chose en gage.
61
Synthèse de tout ce qui se rapporte aux fruits.
1) Tableau : cf. page 17.
Il s’agit de l’acquisition des fruits s.l., c-à-d des fruits et des produits aménagés
en fruits. Le propriétaire de la chose principale les acquiert par séparation
(=détachement de la chose accessoire par rapport à la chose principale, de
quelque manière que ce soit).
3) Acquisition des fruits et des produits aménagés en fruits par une autre
personne que le propriétaire de la chose principale. Cette acquisition à lieu :
5) L’un des effets de la possession de bonne foi est l’acquisition des fruits et des
produits aménagés en fruits. Ce droit prend fin lorsque le possesseur devient
de mauvaise foi («mala fides superveniens nocet »), ou loorsqu’il est cité en
justice ou mis en demeure (cf. plus haut).
62
Intérêts pratiques de la distinction
bonne foi/mauvaise foi.
1) Dans le cas de la prise de possession d’une chose, 4 hypothèses doivent être envisagées :
• Prise de possession de bonne foi d’une chose que l’on sait pertinemment bien être
une res nullius : dans ce cas, il y a occupation.
• Prise se possession de bonne foi d’une chose que l’on croit être une res nullius mais
qui, en réalité, fait l’objet d’un droit de propriété auquel le titulaire n’a pas renoncé :
dans ce cas il n’ y a qu’une simple possession coïncidant avec un droit de propriété
dont quelqu’un d’autre est titulaire.
• Prise de possession de mauvaise foi d’une chose dont on sait qu’elle est encore
appropriée : dans ce cas il y a vol.
• Prise de possession de mauvaise foi d’une chose dont on croit qu’elle est encore
approprié alors que son propriétaire s’en est volontairement et librement débarrassé :
dans ce cas, il y a occupation et le possesseur est devenu propriétaire, même s’il croit
qu’il est possesseur de mauvaise foi.
• Si l’invention est le fait d’une personne de bonne foi qui fait cette découverte par
hasard, et que le trésor est contenu dans un meuble ou immeuble appartenant à
autrui, cette personne devient propriétaire de moitié du trésor, l’autre moitié
allant au propriétaire du contenant.
• Si l’inventeur n’est pas de bonne foi et/ou ne fait pas cette découverte par hasard,
le propriétaire du contenant devient propriétaire de la totalité du trésor.
• Lorsqu’un débiteur s’est rendu insolvable vis-à-vis de son créancier par un acte
d’appauvrissement frauduleux conclu à titre onéreux, le créancier pourra, grâce
à l’action paulienne, rendre cet acte inopposable s’il s’avère que le tiers était
complice, c-à-d qu’il savait que le but du débiteur était de ce rendre insolvable.
• Par contre, si le tiers était de bonne foi, il ne sera pas lésé, et l’acte subsistera.
4) Dans le cas de paiement indu sans cause et lorsque la valeur de l’enrichissement n’est pas
équivalente à la valeur de l’appauvrissement, la situation est différente selon que l’accipiens
était de bonne foi ou de mauvaise foi. :
• S’il était de mauvaise fois, il devra rembourser la totalité de ce qu’il a reçu + les
intérêts ou les fruits. S’il a vendus la chose, et mal, il devra non seulement
rembourser le prix, mais également la différence avec la valeur réelle. Si la chose
a péri casu ou par sa faute : dommages et intérêts compensatoires.
63
Synthèse des renversements légaux de la règle
« debitor certae rei interitu casus rei liberatur ».
1) Lors de la mise en demeure, le détenteur d’une species supportera la charge
des risques suite à la perte ou la détérioration casu de celle-ci, si la perte ou la
détérioration survient après que le détenteur ait été mis en demeure.
3) Quand la loi met la charge de tous les risques ou de certains risques sur la tête
du débiteur.
64
Synthèse des actions réelles et
des actions personnelles.
Actions réelles. Actions personnelles.
Une action réelle est une action fondée Une action personnelle est une action qui
dur l’existence d’un droit réel, qu’il ne se fonde pas sur un droit réel, mais sur
appartient au demandeur de démontrer. un droit de créance, ou tout autre droit.
65
Synthèse des mécanismes supposant une fiction.
1) Les hérédités jacentes ne sont pas des personnes morales, au contraire des
fondations, car elles sont réputées « prolonger » la personne du défunt, en
vertu de 1’adage : « Heredites jacens sustinet defuncti ».
2) Lorsque le défendeur d’un procès est un possesseur qui a cessé posséder par
dol et s’est défait frauduleusement de la species pour échapper à l’action en
revendication on va considérer fictivement qu’il en est toujours proriétaire en
vertu de l’adage : « Dolus malus pro possessione est ».
6) Parmi la catégorie des biens immeubles, le droit actuel comprend entre autres
les immeubles par destination, qui sont en réalité des meubles, que la loi
répute fictivement immeubles, en raison :
66
Synthèse des mécanismes à trois.
I Les faux mécanismes à trois.
• Cautionnement.
• Action directe.
• Stipulation pour autrui.
• Promesse pour autrui.
• Mandat.
• Gestion d’affaire (s’il n’y a pas commission d’un acte matériel par le
gérant).
• Payement avec subrogation.
• Payement indu.
• Convention de porte-fort.
• Action directe.
• Cession de créance.
• Convention de prête-on.
• Prescription acquisitive par 3 ans.
• Vente avec élection d’ami.
• Solidarité active (?).
• Solidarité passive (?).
67
Synthèse des sanctions pour usage abusif.
1) Le propriétaire d’une chose peut faire l’objet de poursuite pour abus de droit.
Le droit de propriété, bien qu’absolu, n’est donc pas illimité.
68
Synthèse des situations qui impliquent
nécessairement un terme extinctif indéterminé.
1) L’usufruit.
2) L’usage.
3) L’habitation.
4) La rente viagère.
1) L’usufruit s.s.
• Quasi-possesseur du droit d’usufruit.
• Détenteur de l’objet sur lequel porte ce droit, c-à-d de la chose
usufructuaire.
4) L’emphytéote et le superficiaire.
69
Les cas d’application de l’adage
« ratihabitio mandato comparatur ».
1) Dans le cadre de la convention de porte—fort, lorsque la tierce personne
apprend l’opération et qu’elle est d’accord, elle ratifie le contrat ou s’engage
elle-même, vis-à-vis du créancier, on va appliquer cet adage, et donc faire
comme s’il y avait eu mandat depuis le début.
Rôle.
Cette théorie n’est pas admise en droit privé I!
70
Synthèse des responsabilités d’exonération en
matière de responsabilité complexe.
• Les parents à l’égard de leurs enfants mineurs :
N.B. Dans tous ces cas, le civilement responsable peut toujours s’exonérer en
prouvant que le dommage est lié è une cause étrangère, et non à la chose ou à la
personne à l’égard de laquelle il est responsable.
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Synthèse des responsabilités légales.
En matière extracontractuelle.
En matière contractuelle.
On applique en principe le critère du bon père de famille, c-à-d la culpa levis in
abstracto. Mais dans certain cas, la loi peut prévoir une limitation de la responsabilité.
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Cas d’application de la notion de complicité.
En matière de dol-vice de consentement.
En principe quand le dol émane d’un tiers la victime ne peut pas obtenir
l’annulation du contrat sauf :
• Lorsqu’elle peut prouver que le tiers est complice.
• Lorsqu’il s’agit d’une donation.
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Résolution judiciaire : notion et cas d’application.
Remarques préalables :
• La résolution judiciaire est une exception au second corollaire du
principe contractuel de convention-loi.
Exemples :
• S’il y a perte partielle de l’objet d’un contrat de vente sous condition
suspensive, alors que la condition est pendante, l’acheteur a le choix
entre :
Poursuivre la vente, mais sans diminution de prix.
Demander la résolution du contrat et dans ce cas, les risques
sont supportés par le vendeur.
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Synthèse des différentes significations du mot
« vice ».
•
1) Vice de fond .
2) Vice de forme.
Un vice caché, aussi appelé vice rédhibitoire, est un défaut non apparent, c-à-d
non détectable par un examen ce bon père de famille et répondant a certaines
conditions, différentes d’un contrat a l’autre.
4) Vice apparent.
Un vice apparent est un défaut détectable par un examen attentif de bon père
de famille, et ne répondant pas aux conditions considérées ci—dessus.
•
5) Vice intrinsèque .
Il s’agit d’un défaut inhérent à la chose, objet du contrat, d’un défaut propre à
la chose elle-même.
6) Vice extrinsèque.
7) Vice de consentement.
Il est bien évident que les 6 premières significations s’opposent deux par deux :
• vice de fond/vice de forme
• vice caché/vice apparent
• vice intrinsèque/vice extrinsèque
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Synthèses des différentes « stipulations »
rencontrées.
Le contrat de stipulation.
C’est le type même du contrat illustrant le formalisme de parole en droit
archaïque (période allant de -450 à -145 avant J.C.).
C’était un contrat qui avait pour effet juridique unique de créer un droit de
créance et une obligation. Le futur créancier était appelé le stipulant, le futur débiteur
le promettant.
Par la suite, ce formalisme s’est assoupli, et l’emploi d’une autre langue a été
autorisé, de même que la présence d’un traducteur, ou que l’écoulement d’un certain
temps entre la question et la réponse.
76
Synthèses des différentes
« promesses » rencontrées.
1) La promissio.
C’est une exception au principe vouant que l’objet au sens large d’un contrat
porte sur le fait du débiteur (convention de porte-fort et promesse pour autrui adjointe
d’une clause pénale).
3) La promesse de contrat
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Synthèse des diverses significations du mot
« titre ».
Titre de possession.
Dans le cas de la prescription acquisitive, c’est l’une des deux conditions. Ce
titre doit être :
• « juste » = conforme au droit objectif, ayant pour effet de transmettre la
possession.
• « réel » = véritable, conforme à la réalité, et non pas putatif.
• « qu’il faut prouver activement » = le possesseur qui invoque la
prescription abrégée n’est pas présumé avoir un titre juste et réel, il
doit en fournir la preuve.
Titre putatif.
C’est un titre ou une qualité que l’on croit avoir, mais qu’en réalité on n’a pas.
Titre exécutoire.
Dans le cadre de l’exécution forcée s.l., la procédure judiciaire se terminera
par un jugement de condamnation du débiteur. Par ce jugement, le créancier obtient
un titre exécutoire qui lui permet d’obtenir du débiteur condamné l’exécution de ses
obligations. S’il s’avère que le débiteur ne s’exécute toujours pas, le créancier peut
faire appel à la force publique (= exécution forcée s.s.).
Titres négociables.
Ce sont des créances qu se détachent du contrat qui les fait naître, et se mettent
à exister de par leur instrumentum. Ils peuvent être abstraits (chèques, lettres de
change, billets à ordre) ou concrets (police d’assurance, connaissement).
Si le titre est à ordre, Il faut alors non seulement en faire la tradition, mais
également l’endossement.
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« Gardien » : notion et contextes juridiques.
1) Gardien d’une chose.
Est gardien d’une chose celui qui en use, qui en jouit ou qui la conserve pour
son propre compte, avec pouvoir de surveillance, de direction ou de contrôle, ce qu
implique qu’il peut s’agir du propriétaire, mais également du locataire, à tout le moins
pour les choses l’égard desquelles il a une obligation d’entretien.
79
Définition du contrat + Illustration de chaque effet
juridique pour un droit réel et pour un droit de
créance.
Définition.
Un contrat est un accord de volonté, passé entre deux personnes au moins dans
le but de créer des effets juridiques (créer, transmettre, modifier et éteindre des droits
subjectifs).
Droit de créance.
• Création : contrat de stipulation.
• Transmission cession de créance.
• Modification dation en payement.
• Extinction : remise de dette.
Ces deux points devraient être vérifiés !
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Classification des principaux contrats.
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Synthèse des ventes supposant une condition
résolutoire.
Le pacte de revente, ou vente à réméré.
La terminologie est mauvaise car en réalité il s’agit d’une seule et unique
vente, affecté d’une condition résolutoire expresse au profit du vendeur qui a pour
effet, si elle se réalise de résoudre le contrat.
Ce délais, s’il n’est pas fixé, est de 5 ans et s’il est fixé, il ne peut jamais
dépasser 5 ans.
Le pacte commissoire.
C’est une vente contenant une condition résolutoire expresse par laquelle le
vendeur se réserve le droit de résoudre la vente si l’acheteur ne paye pas le prix à
l’échéance du terme suspensif prévu. Mais dans l’hypothèse où l’acheteur ne payerait
pas, le vendeur peut également le poursuivre en exécution forcée, s’il désire
poursuivre le contrat.
L’adjudication du jour.
C’est une clause par laquelle le vendeur se réserve le droit de résoudre le
contrat de vente si dans un délai è fixer, il trouve un autre acheteur qui lui offre un
prix plus élevé.
Le pacte de déplaisir.
C’est la vente à l’essai, sous condition résolutoire (lorsqu’on ne précise rien
quant è la vente è l’essai, elle est présumée être sous condition suspensive).
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Synthèse en matière de donations.
Remarque préalable :
La donation est un contrat (et non un acte juridique unilatérale). Elle suppose
donc un accord de volontés entre le donateur et le donataire.
Caractéristiques :
• Contrat formel (ou réel, dans le cas du don manuel).
• Contrat principal.
• Contrat nommé.
• Contrat synallagmatique imparfait (ou parfait s’il s’agit d’une donation
avec charge).
• S’il s’agit d’une libéralités, c’est un contrat à titre gratuit, s’il s’agit
d’une donation avec charge, c’est un contrat soit commutatif soit
aléatoire.
• Contrat instantané (sauf dans le cas d’une charge devant s’exécuter de
manière successive. Ex : je vous donne ma maison , à charge pour vous
d’y héberger ma vieille jusqu’à sa mort).
• Contrat intuitu personae.
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enfants. Cela suppose donc que le donateur n’ait pas encore d’enfant au
moment de la donation. Il faut également que le donateur prouve qu’il
y a eut donation, ce qui n’est pas toujours facile. On applique la règle
“Infans conceptus pro nato habetur quotie(n)s de ejus cor agitur”, mais
à l’envers : on considère que l’enfant conçu n’est pas encore né
puisqu’il ne s’agit pas de ses avantages. Si on le considérait comme né,
on ne pourrait pas admettre la révocation de la donation. C’est le cas
unique dans le cours où cet adage est appliqué à l’envers.
• Les donations faite entre époux sont révocables, car on se méfie des
abus d’influence, des opérations de charme, et on prévoit que ces
donations entre époux sont essentiellement révocable, même si mes
époux ont prévu le contraire.
Cela n’est pas valable entre les futurs époux, qui sont considérés
comme des tiers.
N.B. Une remise de dette est une donation indirecte, car le créancier permet au
débiteur de ne pas exécuter son obligation.
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Synthèse des règles spéciales et des particularités
du régime contractuel entre époux.
• La prescription ne court pas entre époux.
• Les donations faite entre époux sont révocables, car on se méfie des
abus d’influence, des opérations de charme, et on prévoit que ces
donations entre époux sont essentiellement révocable, même si mes
époux ont prévu le contraire.
Cela n’est pas valable entre les futurs époux, qui sont considérés
comme des tiers.
La vente est interdite entre époux, ceci a été mis au point pour éviter aux époux la
tentation de contourner le principe de la révocabilité des donations.
L’échange étant l’ancêtre de la vente, un grand nombre de règles lui sont aapplicables,
y compris la prohibition entre époux.
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