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BAC BLANC PHYSIQUE-CHIMIE MARS 2011 Correction

Exercice1
1. Étude expérimentale d'un circuit RL
1.1. La courbe représentative de la tension montre que la tension est positive. Il faut mesurer u AB, pour cela on relie la borne
« V » au point A et la borne « COM » au point B.
uR
1.2. D'après la loi d'Ohm: uAB = uR = R.i. Donc i = R
.
L’intensité du courant est proportionnelle à la tension u R. La courbe i = f(t) a donc la même allure que
uR = f(t) : il s’agit donc de la courbe c.
1.3. Toute bobine s’oppose aux variations de l’intensité du courant qui la traverse. Ici elle retarde l’établissement du courant
qui ne passe pas instantanément de 0 à sa valeur maximale.
2. Modélisation et équation différentielle
2.1. D’après la loi d’additivité des tensions dans le circuit : E = uR(t) + uL(t) (1)
di
La tension aux bornes de la bobine de résistance interne négligeable a pour expression :u L(t) = L. dt
u R (t ) L du R (t )
or i = R d’où uL(t) =
()
R
.
dt
L
En remplaçant dans l’équation (1), on trouve : E = uR(t) +
()
R
duR (t )
dt
2.2. Analyse dimensionnelle:
La loi d’ohm permet décrire : [U] = [R]×[I]
La tension aux bornes d’une bobine permet d’écrire : [U] = [L]×[I]/[T] = [L]×[I]×[T] -1
On en déduit [U] = [R]× [I] = [L]×[I]×[T] -1 soit [L]/[R] = [T]
Le rapport L/R a donc les dimensions d’un temps.
2.3. (uR)max = 10 V.
uR() = 0,6310 = 6,3 V
Par lecture graphique, on trouve  = 1,0 ms.
L
2.4. On a  = R , soit L = .R 6,3
L = 1,0.10  1,0.10 = 1,0 H
-3 3

valeur compatible avec celle du fabricant.

3. Résolution numérique de l'équation différentielle par la méthode d'Euler


L duR L duR
3.1. E = uR + R . dt donc R . dt = E – uR
duR R 1,0 . 103
×(10−u R )
soit dt = L .(E – uR) = 1,0
duR
dt = 1,0.103(10 – uR)

du R

3.2. *
duR
dt à la date t = 0s on a uR = 0 donc
( )
dt t0
= 1,0.103 10 = 1,0.104 V.s–1
(u R ) Δt =(u R )t +( Δu R )t
* (uR)t à la date t = t: 0 0

du R
(u R ) Δt =(u R )t +
0
( ) dt t0
.t
(u R ) Δt = 0 + 1,0.104  1,0.10–4
(u R ) Δt = 1,0 V
du R
*
duR
dt à la date t = t:
( )
dt Δt = 1,0.103(10–1,0) = 9,0.103 V.s–1
* (uR)2t à la date 2t: (u R )2 Δt =(u R ) Δt +( Δu R ) Δt
du R
(u R )2 Δt =(u R ) Δt + ( )
dt Δt .t
(u R )2 Δt = 1,0 + 9,0.103  1,0.10–4 = 1,9 V
du R
date Valeur de (uR)t en V
Valeur de
( dt ) t

du R
t0 = 0 s (u R )t =0
0 ( )dt t 0
=1,0 . 104

du
t=t (u R ) Δt =1,0 ( dt ) =9,0 . 10
R

Δt
3

t = 2 t (u R )2 Δt =1,9
3.3. Une augmentation du pas augmenterait l’écart entre le nuage de point obtenu par la méthode d’Euler et la courbe
expérimentale.
4. Étude du circuit oscillant
4.1. La diminution d’amplitude est due à la résistance interne de la bobine. Il y a dissipation d'énergie sous forme de chaleur
en raison de l'effet Joule).
4.2. La pseudo-période vaut T = 20 ms.
5 T = 100 ms
4.3. La pseudo-période ayant même valeur
que la période propre, on a :
T = T0 = 2 √ L.C
T² = 4².L.C

C = 4 π ².L
−3
(20 .10 )² 400 . 10
−6

C = 4×10×1,0 = 40 = 10.10-6 F
C = 10 µF Valeur égale à celle du fabricant.

Exercice 2.

A - Étude de la transformation.
1. Le solvant est l'eau, elle subit une oxydation à l'anode : 2 H2O(l) = O2 (g) + 4 e– + 4 H+(aq)
A la cathode se déroule une réduction. Deux réactions sont possibles :
Couple H+(aq) / H2(g) alors 2 H+(aq) + 2 e– = H2 (g) mais l'énoncé ne mentionne un dégagement
gazeux qu'à une des deux électrodes.
Couple Zn2+(aq) / Zn(s) alors Zn2+ + 2 e– = Zn(s) conforme à l'énoncé qui indique un dépôt métallique.
2.
Les électrons sont libérés par la borne – du générateur et
+ - électrons capturés par la borne +.

Les anions portent une charge électrique négative, ils sont attirés par
l'anode reliée à la borne positive du générateur. Les cations portent une
charge électrique positive, ils sont attirés vers la cathode reliée à la borne
Anode Cathode négative du générateur.
Anions
Cations
3. L'oxydation de H+ en dihydrogène gazeux n'a pas lieu. Le seul gaz dégagé est le dioxygène.
On a donc les deux demi-équations suivantes :
Oxydation 2 H2O(l) = O2 (g) + 4 e– + 4 H+(aq) (1)
Réduction Zn2+ + 2 e– = Zn(s) (2)
En faisant (1) + 2(2), on obtient
2 H2O(l) + 2 Zn2+(aq) = O2 (g) + 4 H+(aq) + 2 Zn(s)
on peut tout diviser par deux
1
alors on a Zn2+(aq) + H2O (l) = Zn(s) + 2 O2 (g) + 2 H+(aq).
Remarque : Il est possible d'utiliser des coefficients stœchiométriques non entiers (ils doivent être écrits sous forme de
fraction), en effet on raisonne à l'échelle macroscopique, c'est à dire en moles. Or il est possible d'obtenir une demi mole.
Lorsqu'on raisonnait au niveau microscopique (au collège), il n'était pas concevable d'obtenir une demi molécule.
4. Cette transformation chimique est une transformation forcée. En effet l'eau et les ions Zn2+ ne réagissent pas ensemble
spontanément dans la solution aqueuse de sulfate de zinc, on n'observe jamais l'apparition spontanée de métal Zn (s) dans une
telle solution.
Pour que cette transformation chimique ait lieu, le générateur est nécessaire, il apporte de l'énergie aux réactifs.
Vérification théorique : Il faudrait calculer le quotient de réaction dans l'état initial Q r,i et on constaterait que Qr,i est supérieur
à la constante d'équilibre K. Ce qui indiquerait que la transformation a lieu spontanément en sens inverse.

1
5.équation chimique
Zn2+(aq) + H2O (l) = Zn(s) + 2 O2 (g) + 2 H+(aq)
État du système Avancement
Quantités de matière (mol)
(mol)
État initial x=0 n excès nZn = 0 nO2 beaucoup
=0
En cours de x
x n–x excès x beaucoup
transformation 2
xf
État final xf n – xf excès xf beaucoup
2
L'eau est le solvant présent en grande quantité donc en excès. La solution de sulfate de zinc est acidifiée avec de l'acide
sulfurique qui apporte dans l'état initial une grande quantité d'ions hydrogène H +(aq).
B - Exploitations
1. A chaque fois que la réaction a lieu une fois, ce sont deux électrons qui circulent dans le circuit. La réaction a lieu x mol de
fois.
Q = 2 x.F
2. D'après le tableau d'avancement nzn = xf , soit Q = 2.nZn.F.
mZn mZn
M Zn M Zn
et nZn = donc Q = 2. .F.
mZn I .t.M Zn
M Zn 2F
D'autre part Q = I.t donc 2. .F = I.t soit mZn =
80.103  48  3600  65 8, 0.104  48  36.10 2  65 65  8, 0  36  48 10 2  104
mZn = 2 105 = 2  105 = 2  105
9.105 102 104
mZn = 2 105
mZn = 4,5.106 g soit 4,5 tonnes donc un ordre de grandeur de 106 g.
3. La masse de zinc réellement obtenue est plus faible :
Il est possible que la réaction de réduction des ions H+ en dihydrogène gazeux ait lieu en même temps que celle de réduction
des ions Zn2+. Ainsi une partie des électrons mis en circulation par le générateur ne serait pas disponible pour réduire Zn 2+ en
zinc métallique.
ou
Le rendement de la réduction de Zn2+ n'est pas de 100 %.
ou
L'énoncé indique "L'intensité du courant peut atteindre 80 kA", alors l'intensité du courant n'est peut être pas constante.
xf VO2
nO2 n V
4. D'après le tableau d'avancement = 2 et O2 = m .
nO2
Q = 2 xf.F donc Q=4 .F
VO2
Vm
Q=4 .F
v
VO2 VO2 VO2
Le rendement de la réaction étant de  = 80%, on a v = . (=0,80. ) ou =
v
 .Vm
Q = 4. .F
v
 .Vm
D'autre part Q = I.t, donc 4. .F = I.t
I.Δt. .Vm
v= 4.F
80.103  48  36.10 2  0,80  24 8.104  48  36.10 2  0,80  24 1, 4.104 104 102  0,80  24
v= 4 105 = 4 105 = 4 105
1, 4.1010  0, 20  24 1
v= 10 5
= 1,4.105 5  24 = 1,4.1054,8
v = 6,7.105 L, donc ordre de grandeur de 106 L.

EXERCICE 3.

Partie A
1.1. fréquence des ultrasons émis
2T
Sur l'oscillogramme, on mesure 2T = 8,0  5 µs
T = 20 µs = 2,0  10-5 s

1
f= T avec f en Hz et T en s.
1
5
f = 2  10 = 0,5  105 = 5  104 Hz = 5  101 kHz.
Remarque : f > 20 kHz, il s'agit bien d'ondes ultrasonores.
balayage horizontal 5 µs/div

1.2. La longueur d’onde  appelée aussi période spatiale de l'onde, est la distance parcourue par l'onde à la célérité v
pendant la durée T.
 = v . T.

1.3. R2 à la distance d de R1 : les deux signaux reçus sont en phase.


R2 en R'2 à la distance d' de R1  : les deux signaux reçus sont de nouveau en phase.

Le retard  du signal reçu par R’2 par rapport à celui reçu par R2 est égal à T  :  = T .

d' d d' d
Or = v et  = T donc T= v  d'-d = v.T (1)
D'autre part  = v.T (2)
En identifiant les expressions (1) et (2), il vient  = d' – d
 = 3,5 – 2,8 = 0,7 cm = 710–3 m (1 seul chiffre significatif car la précision des mesures est de 0,1 cm).


1.4. Célérité des ultrasons dans l’air : v= T=.f
v = 710–3  5104 = 3,5102 m.s-1 = 4.102 m.s-1
(en respectant le nombre de chiffres significatifs)

1.5. On a v = .f avec  = d' – d donc v = (d’ – d).f

Or f reste constante donc si la distance d'-d quadruple alors la célérité v doit quadrupler aussi.
Ainsi veau = 4vair
veau = 4  3,5102 = 1,4103 m.s-1 = 1103 m.s-1 (en respectant le nombre de chiffres significatifs).

Partie B

2.1. Une onde mécanique progressive est la propagation de proche en proche d'une perturbation dans un milieu matériel
sans transport de matière mais avec transport d'énergie.

2.2. Il s'agit d’une onde longitudinale car la direction de la perturbation est de même direction que celle de propagation de
l'onde.

2.3. Dans les zones de dépression du liquide, suite au passage de l'onde acoustique, la pression est localement très
inférieure à la pression moyenne régnant dans le liquide. Or "la température d’ébullition d’un liquide diminue quand la
pression diminue" donc dans les zones de dépression, le liquide se vaporise localement créant ainsi des microbulles de
vapeur.

Ces microbulles formées (= corps creux) implosent immédiatement lorsqu'une zone de surpression arrive, en effet la
pression dans les microbulles de vapeur est nettement inférieure à la pression régnant dans les zones de surpression du
liquide.

3. L’échogramme du cerveau.

« P0 correspond à l’émission à l’instant de date t = 0 s de


l’impulsion; P1 à l’écho dû à la réflexion sur la surface
externe de l’hémisphère gauche (G sur le schéma); P 2 a
l’écho sur la surface de séparation des deux
hémisphères; P3 à l’écho sur la surface interne de
l’hémisphère droit (D sur le schéma).
La célérité des ultrasons dans les hémisphères est v =
1500 m.s-1. »

3.1. La durée t du parcours de l'onde dans l'hémisphère gauche est la différence des instants correspondant aux pics P 1 et
P2  :
t = 160 – 10,0 = 150 µs.

Pour l'hémisphère droit on a de même, entre les pics P2 et P3 :


t = 310 – 160 = 150 µs.

3.2.
d

À la date t1 = 10,0 µs, le 1er écho (pic P1) est perçu, l’onde a parcouru une distance égale à 2d.
À la date t2 = 160 µs, le 2nd écho (pic P2) est perçu, l’onde a parcouru une distance égale à 2D = 2(d+ L).

Entre les dates t1 et t2, donc pendant la durée t = t2 – t1 , l’onde a parcouru la distance 2d+2L–2d = 2L dans le cerveau à la
célérité v = 1500 m.s-1.
2L v.t
Alors v = Δt ou L = 2
1500  150  10 6 15  10 2  15  10 1  10 6 225
   10 3
L= 2 2 2
L = 11310–3 m = 1,13.10-1 = 11,3 cm.

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