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Equations de transport en 3D cartésien

transitoire
• Continuité (conservation de la masse):
∂ρ r r
∂t
( )
+ ∇. ρV =
∂ρ ∂ρu ∂ρv ∂ρw
∂t
+
∂x
+
∂y
+
∂z
=0

• Grandeur scalaire φ quelconque:


∂ρφ r r
∂t
(
+ ∇. ρVφ − Γe ∇φ = Sφ
v
)
 Premier terme: terme transitoire
 Second terme: terme de convection
 Troisième terme: terme de diffusion
 Second membre: terme source

Menu « Define General »
Γe: coefficient de transport effectif en 3D
Développement de l’équation de
conservation d’un scalaire quelconque
∂ρφ r r
∂t
( v
)
+ ∇. ρVφ − Γe ∇φ = Sφ

∂ρφ ∂ρuφ ∂ρvφ ∂ρwφ ∂  ∂φ  ∂  ∂φ  ∂  ∂φ 


+ + + −  Γe −  Γe

−
  Γe  = Sφ
∂t ∂x ∂y ∂z ∂x  ∂x  ∂y  ∂y  ∂z  ∂z 
∂φ ∂φ ∂φ ∂φ ∂  ∂φ  ∂  ∂φ  ∂  ∂φ 
ρ + ρu + ρv + ρw −  Γe −  Γe

−
  Γe  = Sφ
∂t ∂x ∂y ∂z ∂x  ∂x  ∂y  ∂y  ∂z  ∂z 

Petit exercice: retrouver la dernière ligne à partir de la précédente et de


l’équation de continuité…


• Quantité de mouvement (3 composantes)
= Momentum en anglais
Suivant x:
∂ρu ∂ρu 2 ∂ρvu ∂ρwu ∂  ∂u  ∂  ∂u  ∂  ∂u  ∂p
+ + + −  µe −  µ  −  µ  = − + Su
∂x  ∂y  ∂y  ∂z 
e e
∂t ∂x ∂y ∂z ∂x  ∂z  ∂x
∂u ∂u ∂u ∂u ∂  ∂u  ∂  ∂u  ∂  ∂u  ∂p
ρ + ρu + ρv + ρw −  µe −  µe −  µ  = − + Su
∂x  ∂y  ∂y  ∂z 
e
∂t ∂x ∂y ∂z ∂x  ∂z  ∂x

Suivant y:
∂ρv ∂ρuv ∂ρv 2 ∂ρwv ∂  ∂v  ∂  ∂v  ∂  ∂v  ∂p
+ + + −  µe −  µ  −  µ  = − + Sv
∂x  ∂y  ∂y  ∂z 
e e
∂t ∂x ∂y ∂z ∂x  ∂z  ∂y
∂v ∂v ∂v ∂v ∂  ∂v  ∂  ∂v  ∂  ∂v  ∂p
ρ + ρu + ρv + ρw −  µe −  µe −  µ  = − + Sv
∂x  ∂y  ∂y  ∂z 
e
∂t ∂x ∂y ∂z ∂x  ∂z  ∂y

Suivant z:
Suivant z: …
∂ρw ∂ρuw ∂ρvw ∂ρw 2 ∂  ∂w  ∂  ∂w  ∂  ∂w  ∂p
+ + + −  µe −  µe

−
  µ e  = − + Sw
∂t ∂x ∂y ∂z ∂x  ∂x  ∂y  ∂y  ∂z  ∂z  ∂z
∂w ∂w ∂w ∂w ∂  ∂w  ∂  ∂w  ∂  ∂w  ∂p
ρ + ρu + ρv + ρw − µ
 e  −  µ
 e

 −  µ e  = − + Sw
∂t ∂x ∂y ∂z ∂x  ∂x  ∂y  ∂y  ∂z  ∂z  ∂z

Remarque: en 2D cartésien (Planar), cette dernière équation


n’est pas considérée (w=0) et les gradients par rapport à z
sont négligés dans l’ensemble des équations précédentes.

Menu « Define General » en 2D –


3 options complémentaires:
Planar, Axisymmetric et Axi Swirl
Cas du 2D axisymétrique (x,r)
• Continuité:
∂ρ ∂ (ρu ) 1 ∂ (rρv )
+ + =0
∂t ∂x r ∂r
• Quantité de mouvement axiale:

+
( )
∂ρu ∂ ρu 2
+
1 ∂ (rρuv ) ∂  ∂u  1 ∂ 
−  µe −  rµ e
∂u 
=
∂t ∂x r ∂r ∂x  ∂x  r ∂r  ∂r 
Option
∂P ∂  ∂u  1 ∂  ∂v 
− +  µe +  rµ e  + Fx « Axisymmetric »
∂x ∂x  ∂x  r ∂r  ∂x 

• Quantité de mouvement radiale: Remarque:

+
(
∂ρv ∂ ρuv ) +
(
1 ∂ rρv 2
)

∂  ∂v  1 ∂ 
 µe −  rµ e
∂v 
Des termes
 = complémentaires en
∂t ∂x r ∂r ∂x  ∂x  r ∂r  ∂r  Div(V) ont ici été
négligés (en principe
∂P ∂  ∂u  1 ∂  ∂v  v ω2
− +  µe +  rµ e  − 2µ e + ρ + F r
nuls seulement en
∂r ∂x  ∂r  r ∂r  ∂r  r2 r incompressible)
2D axisymétrique avec swirl
• On est en 2D cylindrique (x,r,θ) mais on conserve 3
équations de conservation pour la quantité de
mouvement car la composante rotationnelle ω de la
vitesse est considérée suivant:
∂ρω ∂ (ρuω ) 1 ∂ (rρvω ) ∂  ∂ω  1 ∂  ∂ω 
+ + −  µe −  rµ e =
∂t ∂x r ∂r ∂x  ∂x  r ∂r  ∂r 
ω ∂µ e µ e 
−  ρv + + 
r  ∂r r 

Une équation de conservation


supplémentaire est traitée
(composante swirl de la vitesse)
lorsque « Axisymmetric swirl » est
sélectionné
Discrétisation: cas du 2D cartésien
• Pour une grandeur φ quelconque, on a donc:
∂ρφ ∂ρuφ ∂ρvφ ∂  ∂φ  ∂  ∂φ 
+ + − Γ − Γ  = Sφ
∂t ∂x ∂y ∂x  ∂x  ∂y  ∂y 

Discrétisation: cas du 2D cartésien
• Equation de conservation:
∂ρφ ∂ρuφ ∂ρvφ ∂  ∂φ  ∂  ∂φ 
+ + − Γ − Γ  = Sφ
∂t ∂x ∂y ∂x  ∂x  ∂y  ∂y 

• Equation intégrée sur l’élément de volume:


ρφP − ρφPold
dxdydz
∆t
+ (ρu )e φe dydz − (ρu )w φw dydz + (ρv )n φn dxdz − (ρv )s φs dxdz
− Γe dydz(φE − φP ) / dx + + Γw dydz(φP − φW ) / dx −
− Γn dxdz(φN − φP ) / dy + + Γs dxdz(φP − φS ) / dy −
= SP dxdydz

• Cas stationnaire:
Le premier terme est nul
Schémas de discrétisation spatiale
• Problématique: estimation de φe, φw, φs, φn en fonction de
φP, φE, φW, φS, φN.
• Schéma amont (« first order upwind »):
φ e = φ P si u e > 0 φ e = φ E si u e < 0
De même:
φw = φW si u w > 0 φw = φ P si u w < 0
φ n = φ P si v n > 0 φ n = φ N si v n < 0
φ s = φS si v s > 0 φ s = φ P si v s < 0

Mathématiquement, il vient:
(ρu )e φe = [0, (ρu )e ]φP − [0,−(ρu )e ]φE (ρv )n φn = [0, (ρv )n ]φP − [0,−(ρv )n ]φN
(ρu )w φw = [0, (ρu )w ]φW − [0,−(ρu )w ]φP (ρv )s φs = [0, (ρv )s ]φS − [0,−(ρv )s ]φP
Schéma amont
• Il vient donc:
aP φP = aW φW + aE φE + aSφS + aN φN + bP
avec:
Γe
+ [0,−(ρu )e ]dydz
 
aE = 
 dx + 
 Γw
+ [0, (ρu ) ]

aW = 
 dx

w dydz
 − 
Γn
+ [0,−(ρv )n ]dxdz
 
aN = 
 dy + 
Sous FLUENT, le schéma
 Γs
+ [0, (ρv ) ]

aS = 
 dy s 

dxdz amont est le schéma par
 −  défaut pour toutes les
grandeurs (scalaires ou
aP = aE + aW + aN + aS vectorielles). Seule
bP = S p dxdydz l’équation de continuité est
traitée différemment
Schémas d’ordre plus élevé
• Introduction: le schéma amont est stable et robuste. Il
souffre toutefois de « diffusion numérique ».
• Des schémas d’ordre plus élevé sont donc disponibles.
En principe, on ne les active qu’après avoir pu obtenir la
convergence avec le schéma amont.
• Exemple du schéma QUICK: si ue>0, on a
φ =
e
1
2
(φ P

E
)− (φ
1
8 W
− 2φ + φ
P E
)
Au lieu de:
φ =φ pour le schéma amont
e P

Exercice: Montrer que (


φ = φ + 21 B (r ) φ − φ )
φ −φ
e P P W

Où r = E P
et B (r ) = 3
r+ 1
φ −φ 4 4
P W
Schémas linéaires et non linéaires
• Pour les schémas linéaires, la fonction B(r) est linéaire
en r quel que soit r.
• Exemples de schémas linéaires:
LUS (Linear Upwind Scheme) : B(r)=1
FROMM: B(r ) = 21 r + 21
• D’autres schémas sont non linéaires ou linéaires par
morceaux en fonction de la valeur de r
Exemple: SMART = QUICK borné:
( (
B (r ) = max 0; min 2r ; 34 r + 41 ; 4 ))
Dans les 2 cas, ces schémas sont dits non linéaires.
• Deux exercices de TD permettront d’illustrer l’influence
du schéma de discrétisation spatiale sur les résultats
(comparaisons calcul manuel 5 éléments / FLUENT)
SIMPLE dans le cas d’un maillage à
grille décalée
• Volumes décalés pour les composantes de vitesse
(centres de volumes = faces des volumes utilisés pour
les scalaires)
• Avantage: les gradients de pression peuvent être
directement calculés aux centres des volumes utilisés
pour les composantes de vitesse N

• Remarque: Sous FLUENT, Volume d’intégration


pour v
vn
on utilise par de grille décalée
car toutes les grandeurs sont Volume d’intégration
pour u
P
calculées au centre des ue E

cellules (y compris les


composantes de vitesse)
P, h, T, etc...
Dérivation de l’équation de correction
de pression
• Relativement aux autres équations, les équations de
conservation de la quantité de mouvement possèdent un
terme source traité différemment: le gradient de
pression. On peut donc écrire:
ae u e = ∑ anb u nb + b + (pP − pE )Ae
= ∑ anb v nb + b + (pP − pN )An
nb
an v n
nb

• Si P* désigne de champ de pression à un certain état


d’avancement du calcul, on peut écrire:
aeue* = ∑ anbu nb
*
( )
+ b + pP* − pE* Ae
nb

anv n* = ∑ anbv nb
*
( )
+ b + pP* − pN* An
nb
• Soit p’ la correction de pression que l’on va ajouter:
p = p * + p'
• On introduit les corrections de vitesses correspondantes:
u e = u e* + u 'e v n = v n* + v ' n
• Suivant SIMPLE, on suppose qu’elles peuvent s’écrire:
u ' e = (p' P − p' E )Ae / ae v ' n = (p' P − p' N )An / an
• En utilisant l’équation de continuité
(ρu )e Ae − (ρu )w Aw + (ρv )n An − (ρv )s As =0
• Il vient pour p’:
aP p' P = aW p'W +aE p' E +aS p'S +aN p' N + bP

• Avec: aE = ρ e Ae2 / ae aW = ρw Aw2 / aw


aN = ρ n An2 / an aS = ρ s As2 / as

aP = aE + aW + aN + aS ( )
bp = − ρu * e Ae + ρu * ( ) A
w w − ( )
ρv *
A
n n + ( )
ρv *
s As
SIMPLEC vs. SIMPLE
• SIMPLEC diffère de SIMPLE au niveau de l’hypothèse
concernant l’expression des corrections de vitesse:

u 'e = ( ) −∑ u ' e = (p' P − p' E )Ae / ae


 
p'P − p'E Ae /  ae anb  au lieu de
 nb 

v ' n = (p'P − p'N )An /  an − ∑ anb  au lieu de v ' n = (p' P − p' N )An / an
 

 nb 

• Les coefficients aE, aW, aN, aS de l’équation de correction


de pression sont alors plus grands (car divisés par des
valeurs plus faibles). Il s’en suit que les corrections de
pression sont généralement meilleures.
• Une conséquence immédiate est que la sous-relaxation
devient moins impérative (valeur typique de 0.9 au lieu
0.3 pour p’, c’est-à-dire l’équation de continuité).
Conclusion couplage pression/vitesse
Organigramme du processus itératif:
Champ de pression
initial p* Une séance de TD
Résolution des équations
sera consacrée à
de quantité de mouvement:
u*, v*, w* l’élaboration d’un
programme (1D) qui
Résolution de l’équation

Correction de la
de correction de pression
p’
permettra
pression avec
éventuelle
sous-relaxation:
d’appréhender
p*+ α p’ Correction des
compostantes de vitesse : concrètement le
u, v, w
fonctionnement de
Résolution des équations
des autres scalaires
SIMPLE et SIMPLEC
h, etc

p’ faible
Recommandations couplage
pression/vitesse
- SIMPLE (par défaut): Robuste et très
utilisé
- SIMPLEC: Convergence plus rapide
dans pas mal de cas.
Conseil: à activer lorsqu’il n’y a pas de
problème de convergence particulier
(augmenter le coefficient de relaxation
pour P à 0.9 par exemple).
- PISO: Conseillé en transitoire et
parfois lorsque le maillage n’est pas de
bonne qualité (voir notion de facteur de
qualité des cellules)
- COUPLED: plus gourmand.
Conseillé uniquement en cas de
couplages forts entre les différentes
équations de conservation
(combustion, réactions chimiques, etc.)
Recommandations interpolation
pression
- Standard (par défaut): précision réduite
en cas de forts gradients de pression (ex:
impact d’un jet sur une surface)
- PRESTO! En présence d’un milieux
poreux ou en présence de discontinuités
(VOF, etc.)
- Linear: En cas de difficultés de
convergence ou de solutions non
physiques avec les autres options
- Second Order: écoulements
compressibles
A éviter avec VOF ou autres cas avec
discontinuités
- Body Force Weighted: lorsque les
forces de gravité jouent un rôle important
(convection naturelle, écoulement avec
swirl, etc.)
Recommandations schémas de
discrétisation / autres variables
- First Order Upwind (par défaut)
Stable et robuste mais diffusion
numérique importante
- Second Order Upwind: schéma
du second ordre à activer en cas
de maillage tri (2D) et tétra (3D)
- Power law: pour écoulements à
bas Reynolds
- QUICK: Précis à l’ordre 3 sur
maillage régulier – schéma d’ordre
élevé à activer en cas de maillage
quad (2D), hexa (3D) ou hybride
- Third Order MUSCL: Monotonic
Upwind Scheme for Conservation
Laws – il existe plusieurs schémas
de ce type (voir Van Leer, etc.)
= alternative à QUICK
Turbulence / instabilités
• À nombre de Reynolds (Re=ρVd/µ) élevé, les
écoulements deviennent instables.
• On considère alors que chaque grandeur peut être
représentée par la somme d’une composante moyenne
et d’une composante fluctuante ( u = u + u~ , etc.).
• Les grandeurs résolues sont alors les composantes
moyennes, alors que les composantes fluctuantes sont
le plus souvent modélisées à travers k, l’énergie
cinétique de turbulence: k = (u~2 + v~2 + w~ 2 ) / 2
• La turbulence créé de la diffusion supplémentaire. Dans
les modèles de turbulence les plus courants, une
viscosité turbulente µt est donc prise en compte en plus
de la viscosité intrinsèque µ du fluide.
• La viscosité effective est alors la somme µe= µt + µ
Options viscosité:
- Inviscid (non visqueux): équations
d’Euler (pas de termes de diffusion
visqueuse)
- Laminar: seule la viscosité intrinsèque
du (des) fluide(s) est considérée
- Spalart-Allmaras: modèle de
turbulence à 1 seule équation de
transport
- k-ε: modèles à 2 équations
(certainement le plus renommé)
- k-ω: modèle à 2 équations
- Transition k-kl-ω (3 équations)
- Transition SST: 4 équations
- RSM: 7 équations de transport
- DES/LES: Concepts plus récents
Pas d’universalité
• Il n’existe pas d’universalité en termes de modélisation
de la turbulence: aucun des modèles proposés ne peut
être considéré comme meilleur quelle que soit
l’application.
• Le choix d’un modèle dépend de plusieurs éléments:
- type de problème considéré
- niveau de réalisme souhaité
- limites en termes de temps de calcul
• Exemple:
Le modèle k-ε standard est le plus renommé mais n’est
déjà plus adapté dès qu’il s’agit de modéliser un simple
jet rond. Dans ce cas particulier le modèle k-ε realizable
est bien plus approprié.
RANS (Reynolds Averaged Navier-
Stokes Equations)
• La Résolution des équations de Navier-Stokes prenant
en compte toutes les fluctuations d’un écoulement
turbulent complexe, quelles que soient leurs échelles
n’est pas possible à ce jour (DNS).
• Il existe 2 alternatives possibles permettant de ne pas
avoir à résoudre les tourbillons de petite échelle:
- Moyenne de Reynolds: RANS
- Filtrage: Modèles de type LES
• Dans les 2 cas, on introduit des hypothèses
additionnelles qui nécessitent la résolution d’équations
de conservation supplémentaires.
RANS vs. LES suite
• Les équations RANS gouvernent le transport des
grandeurs moyennes de l’écoulement avec la
modélisation de toutes les échelles de la turbulence.
• Il s’en suit une réduction importante des efforts et des
ressources nécessaires. Pour cette raison, cette
approche est très largement utilisée dans un grand
nombre d’applications pratiques.
• Les modèles de type Spalart-Allmaras… à RSM font
partie de cette catégorie.
• L’approche LES (Large Eddy Simulation) représente une
alternative possible: les tourbillons de grande échelle
sont explicitement résolus en transitoire alors que ceux
de plus petite échelle restent modélisés.
RANS équations
• Forme des équations de conservations de la quantité de
mouvement:

où ui’ représente les fluctuations de vitesse:

• Hypothèse de Boussinesq (k-ε et k-ω): les contraintes de


Reynolds sont approximées suivant:

• On remarque l’introduction de la notion de viscosité


turbulente µt et de l’énergie cinétique de turbulence k.
Hypothèse de Boussinesq
• L’hypothèse de Boussinesq (Spalart-Allmaras, k-ε et k-ω)
suppose une viscosité µt isotrope, ce qui n’est pas le cas
dans certaines situations.
• Le modèle RSM représente une alternative et résout une
équation de transport pour chacun des termes du tenseur
de Reynolds (en plus de k et ε). Il y a donc 5 équations
supplémentaires au total à résoudre en 2D (7 en 3D).
• L’hypothèse de Boussinesq s’applique bien dans de
nombreuses situations, ce qui ne justifie généralement
pas l’utilisation du modèle RSM. Néanmoins, le modèle
RSM s’applique mieux dans certaines situations avec µt
anisotrope (écoulements avec swirl par exemple).
Modèle de Spalart-Allmaras
• Il s’agit du modèle de turbulence le plus simple
implémenté dans FLUENT.
• Spécialement conçu pour applications en aérodynamique
interne avec écoulement limité par des parois
• Egalement populaire dans le domaine des turbomachines
• Formulation: équation de transport pour la viscosité
cinématique turbulente:

ν~ν : viscosité cinématique turbulente


Gν: terme de production de viscosité turbulente
Yν: terme de dissipation de la viscosité turbulente (en proche paroi)
Sν: terme source défini par l’utilisateur (0 par défaut)
Cb2=0.622, etc. (voir manuel pour détails complets)
Modèle k-ε standard version FLUENT
• Modèle à 2 équations (pour k énergie cinétique de
turbulence et ε son taux de dissipation)
• Il s’agit certainement du modèle le plus populaire et le
plus largement utilisé encore aujourd’hui.
• Robuste et relativement économique + réalisme
raisonnable dans de nombreuses situations.
• Les équations de conservation prennent la forme:

Gk terme de production de l’énergie cinétique de turbulence, Gb terme de


production lié à la pesanteur (si gravité activée), YM effet compressibilité.
Formulation de base du k-ε standard
∂ρk ∂ρuk ∂ρvk ∂ρwk ∂  ∂k  ∂  ∂k  ∂  ∂k 
+ + + −  Γk −  Γk −  Γk  = Gk − ρε
∂t ∂x ∂y ∂z ∂x  ∂x  ∂y  ∂y  ∂z  ∂z 

∂ρε ∂ρuε ∂ρvε ∂ρwε ∂  ∂ε  ∂  ∂ε  ∂  ∂ε  ε


+ + + −  Γε −  Γε −  Γε  = (C1Gk − C2 ρε )
∂t ∂x ∂y ∂z ∂x  ∂x  ∂y  ∂y  ∂z  ∂z  k
µt µt k2
Γk = µ + Γε = µ + µe = µ + µt µ t = ρC µ G k = µt S 2
σk σε ε
2 2 2
 ∂u 2  ∂v
2 2
    ∂w   ∂v ∂u   ∂w ∂v   ∂u ∂w 
S 2
= 2  +  
 +   + +  + +  + +
 ∂x   ∂y   ∂z    ∂x ∂y   ∂y ∂z   ∂z ∂x 
 

• En comparant ces équations au slide précédant, on se


rend compte que Fluent incorpore des termes
additionnels relativement à cette formulation de base
(effets gravité + compressibilité notamment)
• De plus dans FLUENT, on utilise en réalité G = µ e S 2 k

ce qui pose problème dans certaines applications


Proposition pour retirer le terme en trop
à l’aide d’une udf
DEFINE_SOURCE(k_source_mu_lam,c,t,dS,eqn)
{
real SQRS=C_STRAIN_RATE_MAG(c,t)*C_STRAIN_RATE_MAG(c,t);
dS[eqn]=0.;
return -C_MU_L(c,t)*SQRS;
}

Rappel CL typiques sur entrées


• Intensité de turbulence et diamètre hydraulique:
3 2
k in = I Vin ε in = 0.1643 k in
1.5
/l avec l = 0.07DH
2

• Intensité de turbulence et ratio de viscosité:


ε in = ρCµ k 2 Rµ avec R = µ t / µ ratio imposé
Autres modèles de type k-ε
RNG (Renormalization Group Theory)
• Formulation très similaire avec constantes modifiées
(voir valeurs au niveau de l’interface FLUENT)
• Terme source supplémentaire sur l’équation de ε.
• Effet swirl pris en compte (option à activer) donc le
modèle est conseillé dans ce cas par rapport au modèle
k-ε standard.
Realizable k-ε model:
• Satisfait certaines contraintes au niveau des
composantes du tenseur de Reynolds
• Equation de transport modifiée pour ε.
• Mieux adapté à la fois au calcul de jets plan et rond, +
gradient de pression inverse (impact), recirculation, etc.
Modèles de type k-ω
• Modèles à 2 équations pour k et ω (ω taux de dissipation
spécifique de k) (ω~(ε/k)/Cµ)
• k-ω standard = modèle de Wilkox
• SST k-ω disponible également (option à activer)
• + correction à bas Reynolds à activer également si
besoin (donc préférable au k-ε à bas Reynolds)
• Equations de transports:

Gk terme de production de k, Yk terme de dissipation, etc.

(α*=1 dans la forme haut Reynolds)


Modèle SST k-ω
• SST k-ω = Modèle k-ω modifié:
• Terme supplémentaire au niveau de la production de ω.
• Meilleur comportement (plus fiable) que le k-ω standard
pour un certain nombre de situations:
- gradient de pression inverse
- pales, aubes, …
- ondes de choc, etc.
• Dans FLUENT, l’utilisation d’un modèle de type k-ω est
conseillée notamment à bas Reynolds (relativement au
k-ε) ainsi que lorsque la transition laminaire/turbulent doit
être prise en compte.
• Ceci est aussi lié à l’implémentation particulière du
modèle k-ε dans FLUENT
Modèle RSM
• Il s’agit du modèle de turbulence le plus élaboré
disponible dans FLUENT
• Pas d’hypothèse d’isotropie pour µt.
• Equation de transport pour chacune des contraintes de
Reynolds (+ toujours 1 équation pour k et 1 pour ε).
• Il y a donc 5 équations de transport additionnelles en 2D
(7 en 3D).
• Malgré cela, la fiabilité des résultats produits avec le
modèle RSM reste limitée (pas systématiquement
supérieur aux modèles plus simples type k-ε).
• Tout de même mieux adapté pour les écoulements de
type cyclones, ou avec swirl, etc.
Modèle DES (Detached Eddy
Simulation)
• Applicable sur Spalart-Allmaras, Realizable k-ε ou
encore SST k-ω.
• Idée: équations RANS en transitoire (l’un ou l’autre des
modèles indiqués ci-dessus) en proche paroi + modèle
type LES dans les régions éloignées des parois.
• Avantage: calcul des tourbillons à grande échelle au
cœur de l’écoulement turbulent.
• Il s’agit donc d’un modèle hybride LES/RANS: exemple
d’application = aérodynamique externe.
• Coût de calcul plus élevé que pour RANS mais moins
élevé que pour LES.
Modèle type LES
• Ecoulement turbulent = présence de fluctuations avec
différentes échelles de temps et de longueur.
• Les plus gros tourbillons présentent une échelle de
longueur comparable à celle de l’écoulement moyen.
• En principe il est possible de résoudre directement tout
le spectre des échelles de la turbulence
(approche DNS).
• Néanmoins ce n’est pas possible (trop couteux) à haut
Reynolds.
• Dans le modèle LES, les fluctuations à grande échelle
sont résolues directement alors que les fluctuations à
petites échelles sont modélisées.
• Le LES est donc intermédiaire entre DNS et RANS
Modèle LES (suite)
• Les tourbillons à grande échelle sont fonctions de la
nature du problème alors que les petites échelles en
dépendent peu (plus isotropes et universels)
• La probabilité de définir un modèle de turbulence
universel est donc plus importante pour les instabilités à
petite échelle.
• Pas besoin d’utiliser un maillage aussi fin qu’en DNS
pour le modèle LES (le maillage doit tout de même être
plus fin qu’en RANS).
• De plus, les équations doivent être intégrées sur un
temps suffisamment long pour être représentatif de
l’écoulement moyen.
LES suite
• Le principe est donc de résoudre les instabilités à
grande échelle et de modéliser celles à petite échelle (de
dimension inférieure aux cellules du maillage).
• 3 options sont disponibles pour le calcul de la viscosité
turbulente (échelle < à la dimension des cellules) dont le
modèle de Smagorinski et Lilly (option par défaut).
• Pour plus de détails il est conseillé de consulter la
documentation.
• En particulier il existe plusieurs options pour spécifier les
perturbations sur les CL de type entrées.
Modélisations avec maillages mobiles
• Cas VOF vu en TP: SRF (Single Rotating Frame) – toute
la géométrie bouge dans son ensemble: Applications:
lorsque l’écoulement transitoire dans le repère fixe est
stationnaire vu dans le repère mobile (V=constante)
• Cas plus général: présence à la fois de parties fixes et
d’autres en mouvement:
Le domaine doit être « cassé » en sous-domaines
(zones) présentant des interfaces bien définies
• Traitement des interfaces: 3 possibilités sous FLUENT
- 2 approximations stationnaires:
Approche MRF: Multiple Reference Frame
Approche plan de mélange (Mixing Plane)
- Approche transitoire: Sliding Mesh
Formulations relative vs. absolue
• Formulation en vitesse relative
- Continuité:

- Quantité de mouvement:

- 2 termes additionnels:
= accélération de Coriolis
= accélération centripète
• Formulation en vitesse absolue
- Continuité: idem formulation relative
- Momentum:

(les 2 termes précédents peuvent être regroupés en 1 seul)


Approche MRF (Multiple Reference Frame)
• Il s’agit d’une approche stationnaire
• Le domaine est découpé en zones possédant chacune
leur propre vitesse (ex: rotation ou non)
• Interfaces: transformation des variables permettant le
calcul des flux sur la limite adjacente
• Le maillage est fixe durant le calcul (exemple: rotor figé
dans une position donnée si mouvement = rotation)
• Exemples d’applications: turbomachines lorsqu’il y a peu
d’interactions entre parties fixes et tournantes – mélange
dans un réservoir
• Utilisation possible: le résultat produit pourra servir de
condition initiale pour la réalisation d’un calcul transitoire
avec l’option « sliding mesh »
Approche MRF suite
• Limitations:
- le déplacement des parties mobiles doit être tangentiel
aux interfaces entre les différentes zones
(interfaces = surfaces de révolution / axe en rotatif)
- les vitesses de rotation ou de translation doivent rester
constantes
- en axisymétrique swirl, seule la formulation en vitesse
absolue est correcte lorsqu’il y a à la fois des zones fixes
et mobiles
- la formulation en vitesse relative ne peut pas être
utilisée en combinant MRF et le « Mixture model »
(model diphasique)
- l’écoulement à travers la (les) interface(s) doit être
relativement homogène
Approche « Mixing Plane »
• Il s’agit là encore d’une approche stationnaire
• Alternative aux approches MRF et « Sliding Mesh »
• Préférable à l’approche MRF si l’écoulement à travers la
(les) interface(s) n’est pas homogène.
• Alternative au modèle « sliding mesh » lorsque ce
dernier est difficilement applicable (temps de calcul, etc.)
• Solution souvent raisonnable pour représenter
l’écoulement moyen dans le temps.
• Limitations:
- pas de VOF
- pas de combustion
- pas de transport d’espèces
Exemple d’application et concept
• Concept général:
Les caractéristiques de
l’écoulement sont
« moyennées » au niveau
du plan de mélange (3
types de « moyennation »
possibles), ce qui permet
de définir des profils pour
chaque grandeur.
• Exemple: les données nécessaires à l’entrée du stator sont
moyennées en fonction des données à la sortie du rotor.
- De la même manière, les données nécessaires pour la
sortie du rotor sont calculées à partir des données
moyennées sur l’entrée du stator.
« Mixing Plane » suite
• Paramétrage du (des) plan(s) de mélange:
réalisé à partir du menu Define -> Mixing Planes
• Pour chaque plan de mélange, on doit définir un couple
sortie de zone amont / entrée de zone avale
• Les couples possibles sont:
- Pressure outlet / pressure inlet
- Pressure outlet / velocity inlet
- Pressure outlet / mass flow inlet
• Remarque 1: Seul le couple
Pressure outlet / mass flow inlet
permet de conserver le débit au
niveau du plan de mélange
• Remarque 2: le maillage n’est pas forcément conforme
entre amont et aval
Paramétrage « Mixing Plane » exemple
• La mise en place d’un calcul est relativement complexe
et doit être réalisée de préférence en suivant la
documentation fournie: le mieux est de suivre un tutoriel
avant de passer à votre application personnelle

3 types de
moyenne
possibles
Approche « sliding mesh »
• Il s’agit cette fois d’une approche transitoire (souvent on
recherche une solution périodique dans le temps)
• Pré-requis:
- des zones différentes doivent exister dans le domaine
de calcul au niveau des glissements relatifs.
- les interfaces doivent être définies de sorte que les
déplacements relatifs des zones soient tangentiels
- si l’on créé un seul maillage pour les 2 zones, 1 face
doit exister de part et d’autre de l’interface (existence de
2 faces distinctes au niveau de l’interface)
• les interfaces peuvent être de forme complexe: exemple
mélangeur avec pales tournantes et structure interne
fixe: l’interface doit suivre le contour défini par la rotation
de la pale
Approche « sliding mesh » suite
• Pour les modèles présentant une périodicité, la portion
d’angle doit être identique sur chaque zone :
par exemple, si un étage contient 30 pales sur 360°et
que le suivant n’en contient que 20, il faudra au
minimum considérer 36°de portion d’angle, soit 3 pales
sur l’étage 1 et 2 sur l’étage 2.
• Mise en place:
- Cell zones: type « moving mesh » pour parties
tournantes
- Conditions aux limites: les interfaces entre parties fixes
et mobiles doivent posséder un type « interface »
• Comme pour le « Mixing Plane », il est conseillé de
suivre un tutoriel dans un premier temps.
Application TP 5: modèle MRF
• Ventilateur axial

Zone de Zone de Zone de


maillage fixe maillage en maillage fixe
rotation

• Le TP permettra de:
- réaliser des retouches simples sur la CAO (step fourni)
- réaliser la mise en place du calcul et résoudre
Application TP5 (suite)
• Exemple de champ de vitesse calculé (rouge = 30 m/s)

• En pratique, il est facile d’inverser le sens du flux. Pour


effectuer cette opération, il est nécessaire d’inverser la
pressure_inlet et la pressure_outlet et de changer le
signe de la vitesse de rotation du ventilateur (+ ou -)
Applications potentielles
• Turbines terrestres, ventilateurs, etc.
• Réacteurs d’avion: le moteur est remplacé par 1 turbine
(1 ou plusieurs étages de compression + turbine)

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