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Dina El Kassas
Anne Charlotte Chaput
Activité 1
Déroulement de l’activité : réponses, réactions et démarche.
J'ai répondu correctement dès le premier essai. Plusieurs éléments m'ont été de
secours:
1. L'équivalent turc du mot "actualités" est "Haber". L'équivalent phonétique arabe
est très proche : "Khabar".
2. Sabah signifie "matin" comme en arabe.
3. "Bülteni" proche du mot arabe "bulletin".
En plus, Je sais que le turc est une langue agglutinante, par conséquent "leri" dans
"Haberleri" est fort probablement un affixe morphologique.
Je pense que partout dans le monde on a trois bulletins par jour : matin, midi et soir.
AC : Lorsqu’il a fallu donner l’équivalent du mot, j’ai réalisé que je n’avais pas
encore construit le sens du mot « actualités » à partir de la première question. En effet,
je n’ai pas su répondre tout de suite. Finalement, j’ai compris qu’il fallait taper
« Haber ». J’avais pu déduire que « Sabah Haberleri » correspondait au journal du
matin, grâce à l’horaire et parce que j’avais reconnu « matin » dans le mot « sabah »
(c’est le même en arabe). J’ai donc cliqué sans réfléchir davantage ! Après ça, j’ai
parcouru de nouveau la liste des programmes et les horaires et j’ai repéré que
« haber » signifiait sans doute « actualité » (ou bien « actualités » ?).
Prêt à commander?
Dina et ACC: Nous avons passé notre commande sans erreur ! ☺.
• Ekmek : pain
• Çay : thé
• Zeytin : olives
• Yumurta : œufs (pluriel ou singulier ? collectif ?)
• Sosis : saucisse (pluriel ou singulier ? collectif ?)
• Kahve : café
Ce qui m'a vraiment perturbé est que le mot "oui" en turc ("havats" c'est ce que j'ai
entenu) est phonétiquement proche du mot arabe "ghalat" signifiant erreur ☺.
Le mot « oui » (ce que j’ai entendu : « hebetz ») est prononcé lorsqu’on fait
correspondre le bon mot pour un aliment et le mot « non » (ce que j’ai entendu :
« hayesh ») est prononcé lorsqu’on fait correspondre le mauvais aliment.
Je venais de voir les aliments et d’entendre la prononciation des mots juste à la
question précédente. De plus, j’étais capable de reconnaître 4 mots écrits sur 6 (olives,
thé, café et saucisse(s)), soit par leur proximité linguistique avec le français
(notamment) ou avec l’arabe (que je connais).
A la fin de cette question, j’ai d’abord entendu l’expression « Afyet Olsun » (je l’écris
ici comme je l’ai entendu) sans faire trop attention, puis une deuxième fois à la
question suivante. J’ai finalement reconnu qu’il s’agissait bien de l’expression « Bon
appétit », que j’ai déjà entendu en Turquie.
Pour les noms des repas, j’avais vu « akşam » dans le programme télé au début vers
le soir, et « öğle yemek » dans une des questions précédentes. Je ne me rappelle pas
avoir lu « kahvaltıda », mais je reconnais « kahve » (café).
Activité 2
Note : Une petite erreur rencontrée sur le premier écran : « D’abord, repérez d’abord… ». Il faudrait
enlever un « d’abord » de la phrase.
Tant que j’y étais, j’ai recherché « oui », « non » et « bon appétit » pour savoir
comment l’écrire correctement en turc. Je l’avais entendu une dizaine de fois, du
coup, je voulais savoir l’écrire.
• Oui : evet (et non pas « hevetz » comme je l’avais écrit phonétiquement)
• Non : hayır (et non pas « hayesh ». Pourtant, j’entends un « sh » à la fin du
mot !)
• Bon appétit : Afiyet olsun (il me manquait un « i »).
4. Quel événement?
Dina : Cérémonie de remise de diplômes
Plaket: Une médaille (Il n'est pas question de plante ni de cadeau dans le
reportage mais plutôt de médailles offertes aux deux hommes responsables du cours.
En plus, "plaket" est phonétiquement et morphologiquement proche du mot français
"Plaquette").
Conclusion
Dina Activité amusante. Parcours sans faute.
ACC Score : 6/10.
Stratégies
Ecrire une courte réflexion sur les stratégies que vous avez mobilisées, vos
difficultés, vos réactions, vos découvertes et l'intérêt possible de cette activité.
Dina :
L'objectif de ces activités tel qu'il est signalé est de réfléchir aux stratégies et aux
connaissances que l'on mobilise pour saisir un message dit dans une langue que l'on
ne pratique pas et ce en se basant sur nos connaissances du monde, autrement dit des
connaissances extralinguistiques.
Le choix du turc, langue non indo-européenne, révèle bien cette intention de s'assurer
que le destinataire de l'activité, un citoyen européen, n'arrivera pas à saisir le message
en se basant sur les données linguistiques.
Je vais donc faire les deux activités en me basant sur mes capacités cognitives et
interprétatives tout en évitant de m'attarder sur le texte.
J'ai commencé par la première activité car elle me semblait plus facile et c'était
l'occasion de me familiariser avec le turc avant de faire l'activité qui me semble baser
sur une compréhension orale et qui va faire plus appel à mes connaissances du monde.
En démarrant l'activité, j'étais assez confiante parce que je savais que je pourrais aussi
inférer de ma langue maternelle, l'arabe.
L'activité sur la nourriture était très facile. Dès la première étape, je tombe sur
l'expression "Sabah Haberleri" phonétiquement proche de l'arabe. En effet, il y a un
journal télévisé égyptien intitulé ''Sabah elkheir ya masr" diffusé à 6.30 du matin. En
glissant, je trouve le mot "Haber'' proche du mot arabe ''Khabar" signifiant
information. Tout au long de l'activité, l'inférence est facilitée par la proximité
phonétique avec l'arabe.
J'ai aussi bien noté les noms des repas grâce à l'heure précisée:
7.00 h khavaltida
13.00 h öğle yemek
19.30 h akşam
La question concernant la ville était la plus déconcertante car je ne savais pas combien
de fois je devrais réecouter l'enregistrement avant de distinguer le nom de la ville.
Mais la tâche était facilité par le fait que je savais déjà que la lettre "ç" se prononce
"ch" en turc et que normalemet le nom du lieu de l'événement doit être cité soit au
début du reportage, soit tout à la fin.
L'activité était très simple et a pris peu de temps. Si l'objectif était de sensibiliser au
fait que l'on peut bien comprendre en se basant sur nos capacités interprétatives sans
[ اc1]: Et oui, c’était avoir à comprendre les données linguistiques, l'objectif est atteint.
ça!
ACC :
Pour cette activité, j’ai délibérément choisi de ne pas lire les questions qui figurent sur
le document PowerPoint « 7-Cours Intercompréhension » avant de faire les deux
activités, afin de conserver le maximum de spontanéité à cette activité. De plus, j’ai
commencé par l’activité « la télévision turque et la nourriture ». Ensuite, j’ai effectué
l’activité à partir du petit reportage d’actualités.
L’activité sur les aliments m’a semblé facile. J’ai trouvé que les premières étapes qui
consistent à trouver le journal télévisé dans le programme puis à proposer un
équivalent pour le mot « actualité » étaient un peu moins évidentes que le reste de
l’exercice.
Les questions suivantes m’ont paru très faciles. J’ai pu y sans difficultés parce que :
1. je connaissais certains noms en turc parmi les aliments proposés, ou alors j’ai
inféré le sens grâce à la proximité avec une autre langue (la mienne ou une autre
langue que je connais).
2. les images étaient très explicites, j’ai déduit l’information du fait qu’un petit
déjeuner en Turquie ressemble suffisamment à un petit déjeuner en France ou
dans d’autres pays d’Europe ou de la Méditerranée en général pour que je sache
reconnaître les aliments. En fait, seul le pain ne m’a pas paru très bien représenté
(on aurait presque dit une grosse cacahuète). Mais il y a très souvent du pain au
petit-déjeuner.
Je trouvais le jeu un peu trop facile et j’étais tenté de me dire que c’était un peu
ennuyant. En poursuivant l’activité, j’ai trouvé que s’il était facile de trouver les
réponses, il permettait également d’en retirer un savoir et d’aller plus loin que la
simple réponse à l’exercice. Pour commencer, il est intéressant pour quelqu’un qui n’a
pas l’habitude d’être au contact d’une langue inconnue ou presque inconnue. On
apprend aussi des éléments de la culture et des habitudes culinaires en Turquie. La
relative simplicité de l’activité m’a vraiment permis d’apprendre plusieurs mots en
turc (et de les mémoriser), et je me suis amusée à rechercher (tout en faisant l’activité)
dans un dictionnaire turc-français sur Internet les quelques mots (oui, non) et
expression (bon appétit) qui sont prononcés dans l’activité mais qui ne sont jamais
écrits. L’activité permet de les entendre plusieurs fois, et éventuellement de les
comprendre. J’ai vérifié l’orthographe de ces mots afin d’en acquérir la prononciation
et l’orthographe.
Ce que l’on peut regretter, c’est que les mots « haber », «kahvaltıda » et « öğle
yemek » ne soient jamais prononcés, d’autant plus que le mot petit déjeuner contient
une lettre qui n’existe pas dans l’alphabet français notamment (le i sans point).
La deuxième activité est plus difficile, même si on nous dit surtout d’essayer de
comprendre la situation générale et non les détails. Pour ma part, je ne peux
m’empêcher à vrai dire d’essayer de comprendre quelques mots en écoutant le
reportage. Du coup, je ne focalise pas toutes mes stratégies de déduction sur le visuel,
qui aurait dû m’aider à mieux décoder la situation. C’est donc un bon exercice, qui me
permet de faire l’hypothèse que je suis peut-être plus attentive à ce que j’entends et
sur la langue en général qu’aux détails visuels ou à la perception visuelle, du moins
lorsque je suis dans une situation d’apprentissage ou de réflexion. Ce qui ne me pose
pas de difficulté pour les langues que je maîtrise assez bien. Cette expérience me
suggère une piste intéressante pour pratiquer cette stratégie en réception
(compréhension) : faire confiance et faire appel à mes capacités d’interprétation sans
d’emblée passer par la langue (surtout quand je ne la connais pas suffisamment). Une
[ اc2]: Et c’est ce que très bonne gymnastique à pratiquer dans toutes les langues y compris la sienne !
nous avons voulu faire
comprendre avec ces activités
télévision. Les inférences que l’on peut faire pour construire du sens dans ce type d’activité sont
peut-être similaires aux inférences que l’on fait dans les activités précédentes, mais
dans un reportage, c’est plus déstabilisant parce qu’il y a beaucoup plus
d’informations qui passent dans le même temps (le script continue de se dérouler)
sans qu’on puisse toutes les distinguer et bien les interpréter. Il y a beaucoup de
raisons ou d’éléments qui peuvent nous faire hésiter et nous faire perdre le fil, ou bien
nous faire douter de notre capacité à décoder le sens du message. C’est vraiment un
excellent exercice à pratiquer en classe de langue, y compris dans une langue qui n’a
rien à voir avec la langue visée. Justement pour développer cette stratégie pour
développer ses compétences (et stratégies donc) en compréhension orale.
Encore une fois BRAVO ! Vous avez tout saisi et votre réflexion metacognitive et
meta-stratégique correspond à ce que nous attendions de vous !
Note proposée - 18