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1/ Définition(s) d’un plan de l’espace

Par deux points distincts A et B passe une unique droite, appelée la droite (AB).

Par ces deux points passent une infinité de plans, qui ont en commun la droite (AB).

On peut imaginer ces plans, pivotant autour de la droite (AB).

Pour fixer le plan pivotant autour de (AB), il faut choisir un point C extérieur à (AB).

Définition n° 1 d’un plan :

Il existe un unique plan passant par 3 points non alignés A, B et C.

D’un point de vue pratique :


3 points de l’espace définissent un plan si et seulement si ces 3 points ne sont pas alignés.

Pour prouver que les points A, B et C ne sont pas alignés, il suffit de montrer, par exemple,

que les vecteurs et ne sont pas colinéaires.


Une droite du plan peut être définie par la donnée de deux points distincts ou par la donnée
d’un point et d’une direction.

De même, un plan de l’espace peut être défini par la donnée de 3 points non alignés ou par la
donnée d’un point et d’une direction.

Cette direction peut notamment être définie par la donnée de deux vecteurs non colinéaires.

Définition n°2 d’un plan :


Un plan est entièrement défini par la donnée d’un point A de l’espace et de deux vecteurs non
colinéaires.

On dit que est un couple de vecteurs directeurs du plan (P).

Alors, pour tout point M de (P), il existe un couple unique de réels ( k ; k ‘) tel

que :
Réciproquement :

S’il existe un couple de réels ( k ; k’ ) tels que : alors M appartient au plan


(P).

On a donc : M (P) si et seulement si il existe un couple ( k , k’ ) tel que

Si l’espace est muni d’un repère orthonormé et si et


alors :

Ce système est appélé représentation paramétrique du plan.

passant par le point et de vecteurs directeurs :

A tout point M de (P) correspond un unique couple de paramètres ( k ; k’ ) et inversement.

Remarque :

Les vecteurs , et sont dits coplanaires.


C’est à dire qu’il est possible de trouver 3 représentants de ces vecteurs
situés dans un même plan.

On a ici :
Plus généralement :

Théorème :

Les vecteurs , et sont coplanaires si et seulement si l’un des vecteurs peut s’écrire
comme une combinaison linéaire des deux autres.

Par exemple, s’il existe un couple de réels ( k ; k’ ) tel que :


alors ces 3 vecteurs sont coplanaires.

Théorème :
Si deux plans sont orthogonaux à une même droite alors ces plans sont parallèles entre eux.

Une direction de plan peut donc être définie par orthogonalité à une droite donnée,ou encore
par orthogonalité à un vecteur donné.
En terme de vecteur, on ne parle alors plus de vecteur directeur mais de vecteur normal.

Définition n°3 d’un plan :

Un plan est entièrement défini par la donnée d’un point A de l’espace et d’un vecteur normal.
Ou encore, il existe un unique plan passant par un point donné et orthogonal à une droite
donnée.

2/ Équation cartésienne d’un plan

Soit le plan (P) passant par le point A et de vecteur normal .

On a alors :

D’où, si l’espace est rapporté à un repère orthonormé


et si et

alors :

Théorème :

Si est un vecteur normal au plan (P) alors (P) a une équation cartésienne du
type :
.
Cette équation est appelée équation cartésienne du plan (P).

Théorème :

Si est un vecteur normal au plan (P) alors (P) a une équation cartésienne du
type :

Reciproque :
SI (P) a une équation cartésienne du type : alors le vecteur

est un vecteur normal au plan (P).

Exemple de recherche de l’équation cartésienne d’un plan :

Soit le plan (P) passant par A ( 1 ; 2 ; -3 ) et de vecteur normal

(P) a une équation cartésienne du type : .

Et A ( 1 ; 2 ; -3 ) (P) donc :

D’où l’équation cartésienne de (P) :

On peut également utiliser le produit scalaire, comme vu à la diapositive précédente :


3/ Notion de demi-espace
Théorème :

Soit (P) plan de l’espace d’équation cartésienne :

et soit A un point de l’espace tel que : .

Alors, l’ensemble des points M ( x ; y ; z ) de l’espace tels que :


est le demi-espace ouvert de frontière (P) contenant A.
De même, l’ensemble des points M ( x ; y ; z ) de l’espace tels que :
est le demi-espace ouvert de frontière (P) ne contenant pas A.

Exemple :

Le plan (ABC) a pour équation cartésienne :

Donc, l’ensemble des points M (x ; y ; z ) tels que : est le demi-espace


ouvert de frontière (ABC) contenant O.

4/ Position relative de deux plans


De même que dans le plan, deux droites sont parallèles ou sécantes, dans l’espace, deux
plans sont parallèles ou sécants.

Deux plans sont parallèles s’ils ont la même direction.

Or, comme nous l’avons vu, une direction de plan peut être donnée par un vecteur normal.

Théorème
Deux plans sont parallèles si et seulement si ils possèdent deux vecteurs normaux
colinéaires.
Exemple

Soit (P) d’équation cartésienne :


Et soit (Q) d’équation cartésienne :

(P) a pour vecteur normal :

Et (Q) a pour vecteur normal :

donc (P) et (Q) sont parallèles.


Attention !
Une équation cartésienne est toujours définie à un multiple près.

Pour savoir si ces deux plans sont parallèles confondus, il faut simplifier les deux équations,
de sorte à avoir les 3 premiers coefficients identiques :

On ne touche pas à l’équation de (P) :

On divise par (-2) l’équation de (Q) :

Les deux derniers coefficients sont différents, il s’agit donc de deux équations différentes.

Les plans (P) et (Q) sont donc strictement parallèles.

On peut également le justifier de la façon suivante :


Par exemple : le point A ( 0 ;-5 ;0 ) appartient à (P).

Or : donc A n’appartient pas à (Q).


Les plans ne peuvent donc être confondus.
Théorème
Deux plans non parallèles sont sécants et leur intersection est une droite.

Remarque
L’étude détaillée de l’intersection de deux plans sera faite dans le prochain module.
Nous apprendrons entre autre à passer du système des deux équations
cartésiennes,définissant l’intersection des plans, au système de représentation paramétrique
de la droite.

Cas particulier :

deux plans sécants peuvent être orthogonaux.


Ces plans n’étant pas parallèles, ils sont sécants.
On peut donc également les qualifier de plans perpendiculaires.
Théorème
Deux plans sont perpendiculaires si et seulement si leurs vecteurs normaux sont
orthogonaux.

En pratique, il suffira donc de montrer que :

5/ Position relative d’une droite et d’un plan


Soient (d) une droite de l’espace et (P) un plan de l’espace.
(d) peut se positionner de différentes façons par rapport à (P) :

Cas n° 1 : (d) est parallèle à (P).

C’est le cas si (d) est parallèle à une droite (d’) de (P).

Tout vecteur directeur de (d) est alors un vecteur directeur de (P) et se trouve donc
orthogonal au vecteur normal de (P).

Pour montrer (d) // (P), il suffit donc de montrer

qu’un vecteur directeur de (d) est orthogonal à un vecteur normal de (P).

Deux cas de parallélisme sont possibles :


1° (d) est strictement parallèle à (P), auquel cas : Ø.
2° (d) est incluse dans (P), auquel cas : (d)
En montrant, par exemple, que leur produit scalaire est nul.

Réciproquement :Si (d) // (P) alors :


tout vecteur normal à (P) est orthogonal
à tout vecteur directeur de (d).

deux cas de parallélisme sont possibles :

1) (d) est strictement parallèle à (P), auquel cas :

2) (d) est incluse dans (P), auquel cas : .

Remarque pratique :
Il existe plusieurs façons de montrer qu’une droite (d) est incluse dans un plan (P).
Une première méthode consiste à montrer dans un premier temps que (d) est parallèle à (P)
puis dans un deuxième temps qu’un point de (d) appartient à (P).

Une deuxième méthode consiste à montrer directement que tout point de (d) appartient à (P).
Pour ce faire, on utilise une représentation paramétrique de (d), ce que nous verrons dans le
prochain module.

Cas n° 2 : (d) est sécante à (P).

C’est le cas si (d) n’est pas parallèle à (P).

Attention !
Si (d) est incluse dans (P), on ne dira donc pas que (d) est sécante à (P).
(d) est sécante à (P) si et seulement si l’intersection de (d) et de (P) est un point.

Pour montrer (d) est sécante à (P), il suffit de montrer que (d) n’est pas parallèle à (P).

Autrement dit que vecteur directeur de (d) n’est pas orthogonal à vecteur normal de
(P).

Cas particulier : (d) est orthogonale à (P).

La définition géométrique de l’orthogonalité d’une droite par


rapport à un plan a été vue dans le module traitant du
produit scalaire et de l’orthogonalité.

Limitons nous donc ici à l’aspect pratique, à savoir :

Pour montrer qu’une droite (d) est orthogonale à un plan

(P), il suffit de montrer qu’un vecteur directeur de (d) est

colinéaire à un vecteur normal de (P).

Et réciproquement : Si (d) est orthogonale à (P) alors :


tout vecteur directeur de (d) est colinéaire à un vecteur normal de (P).

Ceci reposant sur le fait que :


Si deux droites sont parallèles, tout plan orthogonal à l’une est orthogonal à l’autre.

6/ Distance d’un point à un plan


Définition
Soit un plan (P) et soit un point A.

On appelle distance du point A au plan (P) la plus petite distance entre un point M du plan (P)
et le point A.
On la note : d ( A ; (P)).

Théorème :
d ( A ; ( P ) ) = AH où H est le projété orthogonal de A sur ( P ).

En effet, d’après le théorème de Pythagore, pour tout M de (D) :

Théorème :
Dans l’espace muni d’un repère orthonormé : la distance du point A au plan ( P ) d’équation
cartésienne : ax + by + cz + d = 0 est :

- en nominateur : Valeur absolue de « l’équation de (P) » appliquée au point A.


- en dénominateur : Norme du vecteur normal de coordonnées ( a ; b ; c ).

Remarque
si A appartient à (P), on retrouve bien d(A ; (P))=0.

7/ Position relative d’une sphère et d’un plan

Soit un plan (P) et une sphère (S) de centre et de rayon R.


(S) peut se positionner de différentes façons par rapport à (P).

Cas n° 1 : (S) ne coupe pas (P).

C’est le cas si la distance de à (P) est strictement


supérieure à R.

On a donc :
Cas n° 2 : (S) est tangente à (P).

L’intersection entre (S) et (P) se réduit alors à un


point unique.

Ce point étant le projeté orthogonal H de sur


(P).

C’est le cas si la distance de (P) est égale à


R.

On a donc :

Cas n° 3 : (S) coupe (P) selon un cercle.

C’est le cas si la distance de à (P)


est strictement inférieure à R.

On a donc :
Le cercle d’intersection (C) a alors pour centre H, projeté

orthogonal de sur (P).

Pour trouver son rayon, il suffit d’utiliser le théorème de


Pythagore :

éta

nt égale à la distance de à (P).

Remarque
1) Ce dernier résultat n’est pas à apprendre mais à savoir retrouver.
2) Dans le cas où (S) est tangente à (P), on peut estimer que l’intersection
est le cercle de centre H et de rayon 0.

3) Si appartient à (P) alors (C) a pour rayon R, rayon de la sphère.


Produit scalaire
Cours maths Terminale S

Produit scalaire :
Ce module commence par un rappel concernant la
définition de l’orthogonalité de deux vecteurs du plan.
Notion pouvant être étendue à l’espace.

► Sommaire cours maths


Terminale S

A voir aussi :

► Sommaire par thèmes


► Sommaire par notions

1 / Orthogonalité de deux vecteurs


Definition

- par convention, le vecteur nul est orthogonal à tout vecteur.

- soient et deux vecteurs non nuls, et A, B et C trois points tels

que

Les vecteurs et sont dits orthogonaux si les droites (AB) et (AC) sont
perpendiculaires.

On note : .

Qui se lit : orthogonal à .


Remarque :
Comme il est toujours possible de trouver deux représentants coplanaires de deux
vecteurs,cette définition est valable dans le plan et dans l’espace.

1/ Orthogonalité de deux droites


Definition

Deux droites sont dites orthogonales si les vecteurs qui les dirigent sont orthogonaux.

Mais, contrairement aux vecteurs, les droites n’ont pas de multiples représentants.

Conséquence :
Deux droites de l’espace dont orthogonales si une parallèle de l’une
est perpendiculaire à une parallèle de l’autre.

Cas particulier :
Deux droites orthogonales et coplanaires sont perpendiculaires.
Deux droites orthogonales et sécantes sont donc perpendiculaires.

Sur cette figure :

Ce qui dans les deux cas, se note de la même façon :

1/ Orthogonalité d’un plan et d’une droite


Définition

Une droite est orthogonale à un plan si elle est orthogonale à toute droite de ce plan.

Théorèmes :

Une droite est orthogonale à un plan si un vecteur qui la dirige est orthogonal à deux vecteurs
directeurs, non colinéaires, du plan.
Ou encore, si un vecteur qui la dirige est colinéaire à un vecteur normal au plan.

Nous reviendrons en détail,dans le module suivant, sur les différentes façons


d’engendrer et de définir un plan.

Conséquence :

Une droite est orthogonale à un plan si elle est orthogonale à deux droites non parallèles de
ce plan.
On peut démontrer l’orthogonalité entre deux droites en utilisant, par exemple, le produit
scalaire,comme nous le verrons plus loin.

1/ Orthogonalité : plan médiateur


On appelle plan médiateur du segment [ AB ] , le plan qui est orthogonal à la droite (AB) et
qui passe par le milieu de [AB].

« Le plan médiateur est à l’espace ce que la médiatrice est au plan » donc :

Propriété :

M appartient à (P) si et seulement si MA=MB.

Le plan médiateur est l’ensemble des points équidistants de A et de B dans l’espace


2/ Avis au lecteur
En classe de première S, le produit scalaire a été défini pour deux vecteurs du plan.
Selon les professeurs et les manuels scolaires, les définitions diffèrent
mais sont toutes équivalentes.
Dans, ce module, nous en choisirons une et les autres seront considérées comme des
propriétés.

Considérons maintenant deux vecteurs et de l’espace.


Deux vecteurs étant toujours coplanaires, il existe au moins un plan les contenant.
( ou si l’on veut être plus rigoureux : contenant deux de leurs représentants )
On peut donc calculer leur produit scalaire, en utilisant la définition du produit scalaire dans
ce plan.

Tous les résultats vus sur le produit scalaire dans le plan,restent donc valables dans l’espace.

Rappelons l’ensemble de ces résultats et revoyons les méthodes de calcul du produit


scalaire.

3/ Définition du produit scalaire


Definition

Soient et deux vecteurs de l’espace.

- si et sont colinéaires

- si et sont orthogonaux :

Cas particulier :
Le vecteur nul étant colinéaire et orthogonal à tout vecteur :

Conséquence : Méthode de calcul n°1.


Une première méthode pour calculer le produit scalaire de et consiste donc à

décomposer et en vecteurs soit colinéaires soit orthogonaux entre eux.

4/ Propriétés et méthodes de calcul


Cette première méthode s’appuie sur la définition et sur certaines propriétés algébriques du
produit scalaire, à savoir :

La propriété de distributivité :

Quels que soient les vecteurs , et :

La propriété de commutativité :

Quels que soient les vecteurs et :

Propriétés qui ont pour conséquence : la propriété de double distributivité.

Exemple d’utilisation de la méthode n° 1 :

colinéaires et de même sens.

orthogonaux.

orthogonaux.

Colinéaires et de sens opposés.

4/ Propriétés et méthodes de calcul


Autres propriétés algébriques du produt scalaire :
Quels que soient les vecteurs et

De cette dernière égalité découle la deuxième méthode de calcul du produit scalaire :

Méthode de calcul n°2 ( Méthode des normes ) :

Exemple d’utilisation de la méthode n° 2 :

Et d’après le théorème de Pythagore :


Quels que soient les vecteurs et :

Où désigne le projeté orthogonal de sur .

La méthode n° 3 pour calculer un produit scalaire consistera donc à projeter l’un des vecteurs
sur l’autre.

Cette méthode est en fait assez proche de la méthode n° 1, l’un des vecteurs étant
décomposé en un vecteur colinéaire et un vecteur orthogonal à l’autre.

Exemple d’utilisation de la méthode n° 3 :

on peut évidemment appliquer ce


resultat directement.

car les vecteurs sont colinéaires et de même sens.

Or d’après la reciproque de la droite des milieux : H est le milieu de [DC].

Remarque :
cette méthode est simple à utiliser, si l’on choisit des représentants des vecteurs ayant la
même origine.

Dans un plan orienté dans le sens direct :

Quels que soient les vecteurs et :

Deux cas sont possibles :


La méthode n° 4 consiste donc à utiliser le cosinus :

Exemple d’utilisation de la méthode n° 4 :

Or, en utilisant le triangle rectangle DBC :

Quels que soient les vecteurs et :

Outre son intérêt calculatoire, ce résultat a pour conséquence une propriété fondamentale :

Deux vecteurs et sont orthogonaux si et seulement si :

Démonstration :
La méthode de prédilection pour montrer que deux vecteurs sont orthogonaux
va donc être de montrer que leur produit scalaire est nul.

Ce qui va être extrêmement simple dans un repère orthonormé :

Dans un plan muni d’un repère orthonormé :

En effet :

Or les deux vecteurs de base sont orthogonaux donc leur produit scalaire est nul, d’où :

De même, dans l’espace muni d’un repère orthonormé :

Remarque :
On appelle cette forme : l’expression analytique du produit scalaire.

La méthode n° 5 consiste donc à utiliser l’expression analytique pour calculer un produit


scalaire.
Conséquence :

résultat évident d’après le théorème de Pythagore

Et dans l’espace muni d’un repère orthonormé :

On peut donc grâce à ce résultat calculer la distance entre deux points de l’espace :
5/ Équation cartésienne d’une droite du plan
Si deux droites sont perpendiculaires à une même troisième droite alors elles sont parallèles
entre elles.

Une direction de droite peut donc être définie par perpendicularité à une droite donnée,ou
encore par orthogonalité à un vecteur donné.

En terme de vecteur, on ne parle alors plus de vecteur directeur mais de vecteur normal.

Une droite est entièrement définie par la donnée d’un point A et d’un vecteur normal .

On a alors :

D’où, si le plan est rapporté à un repère orthonormé

Cette équation est appelée équation cartésienne de la droite (D).

Théorème

Si est un vecteur normal à la droite (D)

alors (D) a une équation cartésienne du type :


Exemple de recherche de l’équation cartésienne d’une droite :

Soit la droite (D) passant par A ( 1 ; 2 ) et de vecteur normal

(D) a une équation cartésienne du type :

Et A ( 1 ; 2 ) (D) donc : ⇔- 4

D’où l’équation cartésienne de (D) :

On peut également utiliser le produit scalaire, comme vu à la diapositive précédente :

On peut alors en déduire l’équation réduite de (D) :

Reciproque :

Si (D) a une équation cartésienne du type : alors le vecteur est un


vecteur normal de la droite (D).

Remarques pratiques :
A partir d’un vecteur du plan donné, il est facile de fabriquer un vecteur qui lui est orthogonal.

Exemple :

soit .

-4 x 5 + 5 x 4=0 donc est orthogonal à .

Il suffit de croiser les coordonnées et de changer l’un des deux signes.

Connaissant un vecteur normal, on peut donc trouver un vecteur directeur

Inversement, si une droite est définie à l’aide d’un vecteur directeur,


il suffit de fabriquer à partir de ce vecteur, un vecteur qui lui est orthogonal.

Ce vecteur étant normal à la droite, on peut alors en déduire son équation cartésienne.

6/ Distance d’un point à une droite du plan


Soit une droite (D) et soit un point A.
On appelle distance du point A à la droite (D), la plus petite distance entre un point M de la
droite (D) et le point A.

On la note : d ( A ; (D)).
Théorème :

d ( A ; (D)) = AH où H est le projeté orthogonal de A sur (D).

En effet d’après le théorème de pythagore, pour tout M de (D) :

Théorème :

Dans le plan muni d’un repère orthonrmé : la distance du point A à la droite (D) d’équation
est :

Valeur absolue de « l’équation de (D) » appliquée au point A.

Norme du vecteur normal de coordonnées ( a ; b ).

Remarque
si A (D), on retrouve bien d(A ; (D))=0.

La démonstration de ce théorème fera l’objet d’un exercice.

7/ Equations cartésiennes de cercles et de sphères.

Dans le plan muni d’un repère orthonormé, considérons le cercle (C) de centre et de
rayon R.

Théorème : dans le plan muni d’un repère orthonormé :


L’équation cartésienne du cercle (C) de centre et de rayon R

est :

De même :
Théorème : dans le plan muni d’un repère orthonormé :

L’équation cartésienne d’une sphère (S) de centre et de rayon R est :

Cette expression devant être développée pour obtenir une équation « réduite ».

Réciproquement, connaissant une forme réduite de l’équation, il faut être capable de


retrouver les éléments caractéristiques du cercle ou de la sphère.
C’est à dire : le centre et le rayon.

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