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- Monsieur Sinclair...
La secrétaire se pencha vers Nick, baissant la voix
pour essayer de ne pas gêner les six autres grands
industriels américains installés autour de la table de
conférences pour débattre d'un accord commercial
international.
- Excusez-moi de vous déranger, monsieur, mais
un certain M. Jim Williams vous demande au télé
phone.
Nick, qui faisait déjà glisser sa chaise en arrière,
hocha la tête, sans que son visage ne révèle d'aucune
manière l'inquiétude que lui causait cette interruption
urgente. Il ne parvenait pas à imaginer quelle Horte de
désastre pouvait avoir poussé Mary à ne pas empêcher
Jim de le déranger en pleine réunion. La secrétaire le
fit entrer dans une pièce à l'écart et il décrocha le
combiné d'un geste brusque.
- Jim, que se passe-t-il ?
- Rien. J'avais juste besoin que tu me donnes un
conseil.
- Un conseil ? répéta Nick qui hésitait entre la
colère et l'incrédulité. Je suis au milieu d'une confé-
rence sur le commerce international et...
- Je sais. Je serai donc bref. Le nouveau directeur
commercial que j'ai engagé peut commencer à tra-
vailler pour nous dans trois semaines, c'est-à-dire le 15
novembre.
Hors de lui, Nick proféra un juron.
- Et alors ? aboya-t-il.
- Alors, je t'appelle pour savoir si ça te convient
qu'il commence à travailler en novembre ou si tu pré-
fères attendre jusqu'en janvier comme il était prévu à
l'origine et...
- Mais c'est pas vrai ! le coupa Nick, de plus en plus
furieux. Je me fiche de la date à laquelle il commence
et tu le sais parfaitement. Le 15 novembre convient tout
à fait. C'est tout ?
- Oui, c'est à peu près tout, répondit Jim sans se
démonter. Comment ça va à Chicago ?
- Ça vente ! lança Nick d'un ton hargneux. Je te jure
que si tu ne m'as dérangé en pleine réunion que pour
me demander si...
- D'accord. Excuse-moi. Je ne te retiens pas plus
longtemps. Ah ! j'allais oublier : Lauren m'a donné sa
démission ce matin.
Nick eut l'impression d'avoir reçu une claque en
plein visage.
- Je lui parlerai lundi matin à mon retour.
- Tu ne pourras pas. Sa démission prend effet
immédiatement. Je crois qu'elle a l'intention de rega-
gner le Missouri dès demain.
- A mon avis, tu es en train de perdre la main, dit
Nick d'un ton sarcastique. D'habitude, elles tombent
amoureuses de toi et tu es obligé de les transférer dans
un autre service pour t'en débarrasser. Lauren t'a évité
cet inconvénient.
- Elle n'est pas amoureuse de moi.
- C'est ton problème, pas le mien.
- A d'autres ! Tu voulais t'envoyer en l'air avec elle
et quand elle a refusé, tu t'es mis à tellement la
surcharger de travail qu'elle est pâle et épuisée. Elle est
amoureuse de toi et tu l'as obligée à prendre des
messages d'autres femmes, tu l'as obligée...
- Lauren se fiche complètement de moi ! Et je n'ai
pas le temps de discuter d'elle avec toi.
Nick raccrocha bruyamment le combiné et regagna
LA salle de conférences à grandes enjambées. Six pai-
res d'yeux lui lancèrent ensemble un regard à la fois
poliment inquiet et accusateur. D'un commun accord,
il avait été convenu que personne ne prendrait d'appel,
sauf en cas d'extrême urgence. Nick reprit sa place.
- Pardonnez-moi pour cette interruption. Ma
secrétaire a surestimé l'importance d'un problème et a
hit suivre ce coup de téléphone ici.
Nick s'efforça ensuite de se concentrer sur les
questions débattues, au détriment de tout le reste, mais
des images de Lauren ne cessaient de flotter dans son
esprit. Au beau milieu d'une discussion sur des droits
de commercialisation, il voyait son visage radieux,
offert au soleil, ses cheveux dénoués flottant Mir ses
épaules pendant leur promenade en bateau Hur le lac
Michigan.
Il se revoyait en train de lever les yeux sur son
visage enchanteur.
- Que se passera-t-il si la pantoufle vous va ?
- Je vous transformerai en beau crapaud.
Au lieu de quoi, elle l'avait transformé en véritable
obsédé. Depuis deux semaines, la jalousie le rendait
fou furieux. Chaque fois que le téléphone de Lauren
sonnait, il se demandait lequel de ses amants l'appelait.
Chaque fois qu'un homme la regardait alors qu'elle se
trouvait dans son bureau, il avait envie de donner un
coup de poing dans la mâchoire du malheureux pour
lui faire avaler ses dents.
Demain, elle serait partie. Lundi, il ne la reverrait
pas. Cela valait mieux pour tous les deux. Cela valait
mieux pour toute sa satanée boîte. Ses propres cadres
glissaient hors de sa vue dès qu'ils l'apercevaient sur
leur chemin.
La conférence fut suspendue à 19 heures et à la fin
du dîner, Nick s'excusa pour monter dans sa suite. En
traversant le hall principal de l'hôtel de luxe où il était
descendu pour regagner les ascenseurs, il passa
devant la vitrine d'un grand bijoutier. Un rubis ma-
gnifique monté en pendentif et entouré de diamants
étincelants capta son attention. Il s'arrêta devant la
vitrine et contempla les boucles d'oreilles assorties.
Peut-être que s'il achetait le pendentif à Lauren... D'un
seul coup, il eut l'impression d'être de nouveau le petit
garçon qui, en compagnie de Mary, avait acheté la
jolie boîte à pilules en émail.
Il se détourna et s'éloigna dans le hall à grands pas.
La corruption, se rappela-t-il férocement, était la
forme la plus vile de la supplication. Il ne supplierait
pas Lauren de changer d'avis. Jamais plus il ne sup-
plierait personne. Pour quoi que ce soit.
Dans sa suite, il passa une heure et demie au télé-
phone, à répondre à des messages et à régler des
questions qui s'étaient posées en son absence. Lors-
qu'il raccrocha, il était presque 23 heures. S'appro-
chant de la fenêtre, il se mit à contempler le panorama
scintillant des gratte-ciel de Chicago.
Lauren s'en allait. Jim lui avait dit qu'elle avait l'air
pâle et épuisé. Et si elle était enceinte ? Bon sang, si
elle était vraiment enceinte ? Il ne pourrait même pas
savoir avec certitude si c'était son enfant ou celui d'un
autre.
A un moment donné, il aurait pu en être certain. A
un moment donné, il était le seul homme qu'elle eût
jamais connu. Mais maintenant, songea-t-il avec
amertume, elle était probablement capable de lui
apprendre des choses, à lui !
Il repensa au dimanche après-midi où il s'était rendu
à son appartement pour lui offrir les boucles d'oreilles.
Lorsqu'il avait essayé de l'emmener au lit, elle avait
explosé de rage. La plupart des femmes se seraient
contentées de ce qu'il leur offrait, mais pas Lauren.
Elle voulait qu'il tienne à elle, qu'il s'attache autant à
elle sentimentalement que sexuellement. Elle voulait
qu'il s'engage vis-à-vis d'elle.
Furieux, Nick s'étendit sur son lit. C'était aussi
bien qu'elle s'en aille. Elle n'avait qu'à rentrer chez ri
le et se trouver un crétin de province qui se tortil-h-
rait à ses pieds, lui jurerait un amour éternel et
prendrait vis-à-vis d'elle tous les engagements qu'elle
voulait.
La conférence reprenait à 10 heures précises le len-
demain matin. Comme tous les participants étaient des
géants de l'industrie dont le temps était extrêmement
compté, tous furent ponctuels. Le président du comité
balaya les six hommes présents du regard et leur
annonça :
- Nick Sinclair n'assistera pas à la séance aujour-
d'hui. Il m'a chargé de vous dire qu'il avait été rappelé
d'urgence à Détroit ce matin pour un problème
important.
- Nous avons tous des problèmes importants en
attente, grogna l'un des participants. Quel problème,
diable, peut bien empêcher Nick d'être ici ?
- Il m'a dit qu'il s'agissait d'un problème de rela-
tions avec le personnel.
- Ce n'est pas une excuse ! explosa un autre des
membres de la conférence. Nous avons tous ce genre
de problèmes.
- Je n'ai pas manqué de le lui faire remarquer,
répondit le président.
- Qu'a-t-il répondu ?
- Que personne n'avait un problème de relations
avec le personnel comme celui-là.
Lauren transporta une autre brassée de ses affaires
jusqu'à sa voiture, puis elle fit une pause pour étudier
d'un air lugubre le ciel d'octobre couvert de nuages
noirs. La pluie, voire même la neige, ne tarderait pas à
tomber.
Elle rentra dans son appartement, prenant soin de
laisser la porte d'entrée légèrement entrouverte afin de
pouvoir l'ouvrir complètement en la poussant du
pied quand elle ressortirait avec son prochain char-
gement. A force d'avoir pataugé dans les petites fla-
ques d'eau du trottoir, ses baskets de toile étaient
trempées et elle se pencha d'un geste mécanique pour
les ôter. Comme elle avait l'intention de les porter pour
son voyage de retour dans le Missouri, il fallait qu'elle
les fasse vite sécher. Elle gagna la cuisine où elle les
mit dans le four chaud, dont elle prit garde de laisser la
porte ouverte.
En haut, elle mit une autre paire de chaussures et
boucla une dernière valise. Il ne lui restait plus qu'à
écrire un petit mot à Philip Whitworth et elle serait
libre de partir. De ses doigts impatients, elle essuya les
larmes qui lui brûlaient les yeux. Puis elle attrapa la
valise pour la descendre.
Elle était en train de traverser le living-room quand
un bruit de pas en provenance de la cuisine lui parvint
dans son dos. Inquiète, elle pivota sur elle-même, et
resta paralysée d'étonnement à la vue de Nick qui
sortait de la cuisine et s'avançait vers elle, les yeux
brillants de nervosité. Un éclair lui traversa l'esprit : il
était au courant pour Philip Whitworth.
Paniquée, la jeune femme lâcha la valise et recula
précipitamment. Dans sa hâte, elle heurta le bras du
canapé, perdit l'équilibre et atterrit sur le dos au milieu
des coussins.
Une lueur d'amusement dans les yeux, Nick
contemplait la jeune beauté qui s'offrait à lui, étalée en
travers du sofa.
- Je me sens très flatté, ma douce, mais j'aimerais
d'abord croquer quelque chose. Que servez-vous ? En
dehors des chaussures au four ?
Avec un luxe de précautions, Lauren se releva tant
bien que mal. En dépit du ton humoristique qu'il
employait, la mâchoire de Nick avait une rigidité
sinistre de masque de fer et une énorme tension se
dégageait de chaque muscle de son corps vigoureux.
Elle se plaça prudemment hors de son atteinte.
- Ne bougez pas, lui ordonna-t-il d'une voix douce.
Lauren se paralysa de nouveau sur place.
- Pourquoi... pourquoi n'êtes-vous pas à cette
conférence sur le commerce international ?
- Pour tout vous avouer, répondit-il d'une voix
traînante, je me suis posé plusieurs fois cette question
ce matin. Je me la suis posée quand j'ai laissé en plan
six collègues qui attendent de moi un vote sur des
questions d'une importance vitale. Je me la suis posée
pendant le voyage qui m'amenait ici, quand la femme
qui était assise à côté de moi dans l'avion a vomi dans
un sac.
Lauren refoula un gloussement de rire nerveux. Il
était tendu, il était contrarié, mais il n'était pas furieux.
Par conséquent, il ignorait l'histoire Philip Whitworth.
- Je me suis posé cette question, poursuivit-il, tout
en avançant d'un pas, quand j'ai pratiquement expulsé
un vieux monsieur du siège arrière d'un taxi pour
prendre sa place, tant je craignais d'arriver ici en retard.
Malgré ses efforts désespérés pour comprendre l'état
d'esprit dans lequel il se trouvait, Lauren n'y parvenait
pas.
- Et maintenant que vous êtes ici, dit-elle d'une voix
tremblante, que voulez-vous ?
- Vous.
- Je vous ai dit...
- Je sais ce que vous m'avez dit, la coupa-t-il avec
impatience. Vous m'avez dit que j'étais trop vieux et
trop cynique pour vous. C'est bien ça ?
Elle acquiesça d'un hochement de tête.
- Lauren, je n'ai que deux mois de plus qu'à Harbor
Springs, même si je me sens sacrement plus vieux
que je ne l'étais à l'époque. Reconnaissez-le : vous ne
me trouviez pas du tout trop vieux il y a deux mois,
pas davantage qu'aujourd'hui. Maintenant, je vais
décharger votre voiture et vous allez pouvoir défaire
vos bagages.
- Je rentre chez moi, Nick, affirma-t-elle, calmement
mais avec détermination.
- Mais non, répliqua-t-il d'un ton qui n'admettait pas
la discussion, vous m'appartenez et, si vous m'y forcez,
je vais vous porter jusqu'à votre lit et c'est là que je
vous obligerai à l'admettre.
Lauren savait qu'il était tout à fait capable de le faire.
Elle recula d'un autre pas.
- La seule chose que vous prouveriez, c'est que
vous êtes plus fort que moi physiquement. Dans ces
conditions, tout ce que j'admettrais n'aurait aucune
valeur. Mais ce qui compte, c'est que je refuse de
vous appartenir, de quelque façon que ce soit !
L'air sombre, Nick lui adressa un sourire :
- Alors que moi, je veux vous appartenir... de toutes
les façons.
Le cœur de Lauren se mit à cogner dans sa poitrine.
Qu'entendait-il par « appartenir » ? D'instinct, elle
comprenait qu'il ne lui offrait pas le mariage, mais qu'il
s'offrait au moins lui-même. Que se passerait-il si elle
lui parlait maintenant de Philip Whit-worth ?
Nick reprit la parole, une pointe d'exaspération dans
sa voix cajoleuse :
- Réfléchissez à l'individu cynique, amoral et sans
principes que je suis... pensez à toutes les améliorations
que vous pourriez apporter à mon caractère.
Une envie simultanée de rire et de pleurer fit perdre
à Lauren son sang-froid. Comme elle inclinait la tête en
avant pour cacher ses yeux brillants de larmes, ses
cheveux tombèrent en cascade en un épais rideau. Elle
allait le faire. Elle allait céder et devenir ce cliché
sordide : la secrétaire amoureuse de son patron qui vit
une liaison secrète avec lui. Elle allait miser sa fierté et
son amour-propre sur le vague espoir de se faire aimer
de lui. Elle allait courir le
risque qu'il se mette peut-être à la haïr quand elle
finirait par lui parler de Philip.
- Lauren, dit-il d'une voix enrouée. Je vous aime.
Elle releva brusquement la tête. Incapable d'en
croire ses oreilles, elle le contemplait à travers ses
yeux embués.
Vaincu par ses larmes, Nick sentit son cœur fondre.
- Je vous défends de pleurer... Je ne l'ai encore
jamais dit à une femme et je...
Il ne put finir sa phrase, car Lauren s'était jetée de
manière inattendue dans ses bras, tremblant de tous ses
membres. D'un geste mal assuré, il lui souleva le
menton pour la dévisager. Des larmes noyaient ses
yeux bleus et perlaient sur ses cils épais. Elle essaya de
dire quelque chose et Nick se raidit, prêt à subir le rejet
auquel il s'était attendu pendant tout son voyage de
retour de Chicago.
- Je vous trouve si beau, chuchota-t-elle d'une
voix brisée, je trouve que vous êtes le plus beau...
Avec un gémissement rauque venu de sa poitrine,
Nick écrasa la bouche de la jeune femme sous la
sienne. Animé de la soif insatiable qui le torturait
depuis des semaines, il dévorait ses lèvres, serrant en
même temps son corps tendu et avide contre celui,
souple et malléable, de Lauren. Malgré les baisers
frénétiques, impétueux et passionnés qu'il lui donnait,
il ne parvenait pas à se rassasier d'elle. Il réussit enfin à
arracher sa bouche à la sienne, luttant de toutes ses
forces pour apaiser les exigences de son corps en feu,
et il la tint simplement dans ses bras, pressée contre
son cœur battant.
Au bout de quelques minutes dans cette position,
Lauren, sans quitter son étreinte, releva le visage vers
lui. Dans les yeux interrogateurs de la jeune femme,
Nick lut son acceptation de se plier à la décision qu'il
prendrait. Elle s'étendrait près de lui, ici même, s'il le
désirait.
- Non, murmura-t-il tendrement. Pas comme cela.
Je ne suis pas entré ici en conquérant pour vous
emmener d'office au lit. Je ne vais pas recommencer
ce que j'ai fait à Harbor Springs.
La jeune femme qu'il tenait dans les bras, d'une
beauté presque impudente, lui adressa l'un de ses
sourires ensorceleurs.
- Avez-vous vraiment faim ? Je pourrais vous pré
parer des collants sautés pour accompagner ces
chaussures au four... A moins que vous ne préfériez
quelque chose de plus conventionnel. Une omelette,
par exemple ?
Nick eut un petit rire et lui effleura le front des
lèvres.
- Je vais demander à ma gouvernante de me pré
parer quelque chose pendant que je prends une dou
che. Ensuite je dormirai un peu. Je n'ai pas pu dor
mir une seconde la nuit dernière, ajouta-t-il pour bien
se faire comprendre.
Lauren le gratifia d'un regard plein de compassion,
ce qui lui valut un autre baiser.
- Je vous suggère de dormir un peu aussi, parce
que nous irons au lit à notre retour de la réception à
laquelle je vous emmène ce soir et j'ai bien l'inten
tion de vous tenir éveillée toute la nuit.
Un quart d'heure lui suffit pour décharger la voiture
de Lauren.
- Je passerai vous prendre à 21 heures, lui dit-il
avant de partir. C'est une soirée habillée. Vous avez
une tenue adéquate ?
Lauren répugnait d'avoir à porter les vêtements de la
maîtresse de Philip Whitworth, mais pour ce soir, elle
n'avait pas le choix.
- Où allons-nous ?
- Au bal de charité de l'hôpital pour enfants, qui a
lieu à l'hôtel Westin. Comme j'en suis l'un des sponsors,
j'ai des invitations tous les ans.
- Une soirée qui n'aura rien de discret, dit Lauren,
soudain gênée. Quelqu'un risque de nous surprendre
ensemble.
- Tout le monde verra que nous sommes ensemble.
C'est l'une des plus importantes réunions mondaines
de l'année et c'est pour cela que je veux vous y
emmener. Où est le mal ?
Si ce bal de charité était l'une des grandes réceptions
de la haute société, aucun des autres employés de
Global Industries n'était susceptible d'y assister. Sans
doute était-ce pour cela que Nick ne se souciait pas des
ragots que cela déclencherait au bureau.
- Il n'y a aucun mal, répondit-elle, se hissant sur
la pointe des pieds pour l'embrasser. Je serai ravie
d'y assister. Avec vous, j'irais au bout du monde.
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