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Les HORMONES
1.1.1.1.structure générale
Les récepteurs à sept domaines transmembranaires (R7TM) forment
une très grande famille de protéines homologues. Des hormones aussi
diverses que l’adrénaline, le TRH, le GnRH, le glucagon ou la LH agissent par
l’intermédiaire de tels récepteur. Cette famille de récepteurs est très
ancienne puisqu’elle est déjà présente chez les bactéries et joue un rôle
primordial chez tous les êtres vivants tant pour les diverses perceptions
sensorielles (odeurs, lumière, goût, ions) que pour la liaison des hormones.
Yves Combarnous 2
Les HORMONES
1 2
H H
PIP2 DAG
α β γ AC α β γ
PLC
R7TM ATP
Gs R7TM Go ou Gq
AMPc IP3
Ca++
PK-A PK-C
Ser / Thr Ca/Cam-K
Ser / Thr Ser / Thr
3 4 5 6
H H H H
R-GC
GTP
GMPc
R Ser/Thr K R Tyr K
Ser / Thr Tyr
PK-G JAK TYK
Ser / Thr Tyr
H
+
R
α βγ
H R G D P
2
[ H R α βγ ]
G D P
G TP 6
3 G D P
H R + α + βγ
G TP
5
4 α
Pi G D P
E ffe c te u r
β α β
α γ ( + γ
GDP GTP
R NH2
HOOC PS
C
C
H2N R COOH
AMPc
*
HOOC R NH2
H2N R COOH
*
Figure 7: Activation de la protéine-kinase A par l'AMP
cyclique
La liaison de l'AMPc aux deux sites de chacune des deux
sous-unités régulatrices (R) de la PK-A provoque une
transconformation de ces sous-unités et le relargage des deux
sous-unités catalytiques (C) qui, libérées, deviennent actives
(*). L'inhibition des sous-unités C par les sous-unités R
s'exerce par l'intermédiaire d'une séquence pseudo-substrat
(PS) qui occupe le site catalytique.
H2N NH2
GH
R-GH R-GH
membrane plasmique
JAK2 JAK2
STAT3 STAT5
HOOC COOH
noyau
1.1.4. Récepteurs-kinases
EGF insuline
α α
β β
+ + +
PK PK PK
MAPK MAPK-P
autres voies
Facteurs de MAP
Transcription cytosquelette
1.2.1.Présentation générale
Les récepteurs de cette famille interagissent avec leur ligand spécifique
au niveau du cytoplasme et/ou du noyau et agissent directement au niveau
du noyau en modulant la transcription en ARN messagers de divers gènes
spécifiques. Pour cette raison, ils sont souvent dénommés «récepteurs
nucléaires» et sont donc des facteurs de transcription dont l’activité est
dépendante de la liaison de leurs ligands.
De l'extrémité N-terminale à l'extrémité C-terminale, on identifie cinq
domaines fonctionnels des récepteurs:
A/B C D E F
NH2 COOH
5’-AGGTCATGACCT-3’
3’-TCCAGTACTGGA-5’
GRE: 5’-AGAACAnnnTGTTCT-3’
ERE: 5’-AGGTCAnnnTGACCT-3’
Puisque ces deux HRE sont différents, on peut conclure que les
domaines C des deux récepteurs sont capables de distinguer spécifiquement
leur site de liaison sur l’ADN. Cette spécificité est déterminée par trois acides
aminés situés dans la partie C-terminale du premier des deux doigts de zinc
du domaine C (les doigts de zinc sont des structures peptidiques
particulières, présentes dans la plupart des facteurs de transcription et
permettant leur liaison à l’ADN). Néanmoins, cette interprétation de la
Yves Combarnous 16
Les HORMONES
spécificité de liaison récepteur-HRE ne peut pas être généralisée car les
séquences consensus des éléments de réponse de la progestérone (PRE), de
l’aldostérone (MRE) et de la testostérone (ARE) sont exactement identiques à
celle du cortisol (GRE). La spécificité d’interaction entre domaine C et HRE
joue donc seulement un rôle de premier filtre entre différents groupes de
récepteurs dont les HRE sont similaires ou identiques.
Puisque les récepteurs d’un même groupe se lient à un HRE identique,
la spécificité fine d’action de chaque hormone est déterminée à d’autres
niveaux. Bien entendu, l’expression ou non du récepteur d’une hormone
détermine la sensibilité cellulaire à cette hormone. Cependant, de nombreux
types cellulaires répondent, de manière différentielle, à plusieurs hormones
de chaque groupe indiquant qu’un autre mécanisme intervient, permettant
la stimulation spécifique des gènes sous le contrôle de chaque hormone. Les
travaux récents suggèrent que c’est la liaison d’autres facteurs de
transcription sur leurs sites spécifiques au voisinage de l’HRE qui stabilise la
liaison des récepteurs à l’ADN. En fonction de l’identité des facteurs capables
de se fixer au voisinage de l’HRE, c’est la fixation de l’un ou l’autre des
récepteurs reconnaissant cet HRE qui serait stabilisée. C’est donc le
«contexte» du promoteur autour de HRE et le «contexte cellulaire» en facteurs
de transcription (y compris les récepteurs nucléaires) qui détermine le
contrôle de la liaison récepteur-promoteur et donc l’expression d’un gène par
une hormone dans un type cellulaire particulier.
HRE
ADN dimère de
récepteurs
protéine
intermédiaire ARN polymérase
((
complexe de
pré-initiation
ARNm synthétisé
Fig. 11: Schéma du mécanisme d’activation de la transcription
par les récepteurs nucléaires.