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LE TEMPS IRREPARABLE

Paris, 23 juillet 1997

Communiqué

POURQUOI SONT-ILS OBLIGES DE MENTIR?

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Parler de "mensonge historique" relève à l'évidence de la métaphore. On peut dire


aujourd'hui, du haut de notre petite science, que les intellectuels de la Renaissance qui
travaillaient pour le roi de France ou pour l'Eglise et qui trouvaient l'origine des Français dans les
Troyens qui avaient survécu au sac de leur ville par les Grecs, commettaient là une erreur
historique énorme, et que sa propagation, à des fins idéologiques, relevait du mensonge.
Notre époque n'est pas non plus indemne. Quelques prophètes de bazar, suivis par des meutes
de journalisses, ont eu beau proclamer la fin des idéologies, les fausses représentations, les
croyances irrationnelles et les absurdités historiques, et autres, fleurissent même encore bien
davantage. Le "monde de la communication" charrie mille fois plus de faussetés et de mensonges
que de vérités établies et patentées. A ce jeu, le mensonge profite beaucoup plus que la maigre et
aride vérité.
En ce qui concerne la seconde guerre mondiale, dans laquelle s'enracine l'ordre politique
mondial sous lequel nous vivons encore, le degré de connaissance de nos contemporains est très
inégal. Il est probable que la principale source d'information est aujourd'hui la télévision et les
oeuvres de fiction ou les documentaires, véritables filons, exploités à grande échelle. On sait
aussi que rien n'est plus facile que de monter des images pour leur faire dire ce que l'on veut.
L'image porte en elle-même une sorte de garantie de vérité qu'aucun autre moyen de
communication ne peut faire valoir. Il est à noter ici que nulle part l'enseignement, qui apprend,
tant bien que mal, à lire et à compter, et même à aborder les textes avec un petit peu d'esprit
critique, n'apprend à regarder les images de façon critique. Selon l'apologue bien connu du roi nu,
aucun régime politique n'y résisterait.
Il est donc tout à fait normal que beaucoup de gens croient que les nazis ont cherché à
exterminer les juifs par le moyen d'une invention diabolique, la chambre à gaz. Cela se dit
partout. Les autorités mettent tout leur poids derrière cette assertion et, dans l'ensemble, les gens
évitent de défier les autorités, surtout quand elles sont liguées. Croire ce que presque tout le
monde semble croire ne peut pas passer pour l'adhésion à un mensonge. C'est une simple mesure
de prudence. On croit de confiance parce que Monsieur le Président ou Monseigneur l'Evêque ou
Monsieur le Sous-Préfet ou Monsieur de la Télévision l'ont dit. Ce phénomène témoigne d'un
simple besoin de conformisme.
Mais il existe aussi un petit groupe, fort méconnu, de professionnels de la chose. Je ne parle
pas ici des historiens dont pratiquement aucun n'a voulu se pencher sérieusement sur le dossier
historique, un dossier énorme, qui comprend des centaines de milliers de documents allemands
de l'époque, des kilomètres de rayonnage dans divers dépôts d'archives dans une dizaine de pays.
Non. Je parle des professionnels qui élaborent, formulent, diffusent et contrôlent la production
d'une version orthodoxe de ce qu'ils ont choisi d'appeler, à la suite d'un feuilleton télévisé à
succès, l'"holocauste". Certains préfèrent étaler une science qu'ils n'ont pas en utilisant un mot
hébreu, shoah. Ces gens-là travaillent au sein d'institutions autonomes qui sont financées
essentiellement par certaines grosses fortunes juives des Etats-Unis. L'institut Yad Vashem, par
exemple, à Jérusalem. Il est bien difficile pour un quelconque plumitif qui voudrait écrire un
livre sur l'"holocauste" et le publier aux Etats-Unis de se passer d'une appréciation de Yad
Vashem ou de l'un de ses innombrables séides et surgeons qui peuplent les universités et les
maisons d'édition. L'affreux petit bonhomme qui signe sous le nom de Raul Hilberg s'est ainsi vu
recalé pendant une dizaine d'années. Yad Vashem n'avait pas aimé qu'il mette un tant soit peu en
cause les autorités juives de l'époque qui avaient, contraintes et forcées, travaillé avec les nazis.
Dans son dernier livre, il raconte lui-même ses démêlés avec ce qu'il faut bien appeler une
autorité auto-constituée, émanation des élites juives d'Europe centrale qui ont facilement survécu
au nazisme parce qu'elles ont su acheter leur sauvegarde quand il fallait.
Il y a maintenant une floraison d'enseignements universitaires regroupés dans des
départements de Holocaust Studies. Les étudiants, quelles que soient leurs disciplines, échappent
rarement à ces séances de mise au pas de l'orthodoxie. L'"holocauste", dans sa version
évidemment canonique, est enseigné jusque dans les écoles primaires. Il faut donc un corps
enseignant spécialisé pour, comme disait le président Mao, "former les formateurs". Et puis les
musées. On n'a pas idée en Europe des sommes colossales rassemblées par quelques rabbins
entreprenants pour créer des monstruosités architecturales, comme le Simon Wiesenthal Museum
of Tolerance (MOT) à Los Angeles ou le US Holocaust Memorial Museum (USHMM) à
Washington. Un racket à très grande échelle a été nécessaire pour creuser ces gouffres financiers
mais il a produit aussi toute une foule de petitsmusées de l'"holocauste" dans les autres grandes
villes américaines. Là les classes d'élèves de tous les âges se succèdent à la chaîne;
l'endoctrinement se fait à l'abattage.
J'ai visité récemment le MOT à Los Angeles. Il est formé de deux secteurs étanches l'un à l'autre.
L'un ouvert, où l'on peut circuler au milieu de grands panneaux historiés, d'écrans divers, porteurs
d'informations simplistes, souvent vieillies et dépassées, qui sont censés développer la tolérance en
exposant le visiteur à des mots, des idées, des sons qui sont supposés être produits par la haine et
l'intolérance. C'est stupide, confus, à peu près incompréhensible et cette psychologie à bon marché
ennuie vite. La haine, c'est ici qu'on la distille, solide, concentrée, acide.
La deuxième partie ne se visite qu'en groupe sous la conduite d'un cornac spécialisé,
généralement une jeune fille noire. C'est la partie consacrée à l'"holocauste". Il y règne une
quasi-obscurité. Des vitrines murales s'allument les unes après les autres, forçant les visiteurs à
écouter les bandes enregistrées qui se déroulent quand les vitrines s'éclairent, les unes après les
autres. Dans les vitrines, des mannequins de plâtre représentent des personnages archétypiques.
On est donc successivement dans différents endroits et à différents moments de l'époque nazie en
Allemagne. Le commentaire est évidemment, d'un simplisme extrême. De temps à autres, la
guide s'adresse au groupe comme à une bande de débiles et leur pose des questions pour vérifier
que certaines formules du commentaire enregistré sont correctement imprimées dans les
cerveaux vierges des jeunes visiteurs. Je pense que chez les élèves des jésuites du xixe siècle ou
les pionniers soviétiques des années trente on faisait preuve de plus de nuances et d'esprit
critique. La balourdise et l'esprit de domination font ici bon ménage. Et, redisons-le, le visiteur
ne peut pas visiter seul, il doit faire partie d'un groupe. L'entreprise est collectiviste. Mais il n'y a
pas de quoi fouetter un chat. C'est un peu plus loin, vers la fin du transit dans les salles obscures
que se fait l'entourloupe. Elle ne dure que deux à trois minutes. Devant une vitrine où quelques
silhouettes semblent attablées, la bande sonore déroule un dialogue à plusieurs voix. Nous
sommes à Wannsee, une conférence qui s'est tenue le 20 janvier 1942, à Berlin, sous la
présidence de Heydrich. Certains auteurs veulent dater de cette conférence la décision
d'exterminer les juifs. Je rappelle que nous avons, de cette conférence, un compte rendu (dont
l'authenticité n'est pas clairement établie), dactylographié, de 15 pages. Comme tous ceux qui se
sont penchés sur cette question, je connais bien ce texte et j'ai travaillé sur sa version originale en
allemand [voyez, ici même, la traduction que l'AAARGH vous en propose]. Le dialogue produit par les
concepteurs du Centre Simon Wiesenthal est une pure invention. Ils n'ont même pas déformé le
protocole de Wannsee, ils le remplacent par des mots et des phrases qui n'ont rien à voir avec
aucun passage du protocole. Autrement dit, techniquement, c'est du mensonge à l'état pur.
Les gens qui ont fait ça ne peuvent pas être comparés à M. Tout-le-monde qui reçoit des
informations variées d'une oreille distraite. Non, ils se sont penchés forcément sur les documents
existants. Ils ont forcément regardé le protocole de Wannsee. Or ils ne peuvent pas produire les
paroles du protocole sans ruiner toute leur théorie de l'extermination, je dis bien la leur, car le
protocole prévoit qu'il y aura d'importantes pertes en vies humaines dans les communautés juives,
dues à l'épuisement par le travail. Ils remplacent le document qu'ils sont censés exploiter (ce
n'est pas rien: c'est le lieu de la décision supposée de procéder à l'"holocauste") par des dialogues
inventés de toutes pièces, qui disent tout autre chose, et qui trahissent surtout le système mental
des inventeurs-- qui est à l'exact opposé de la notion de tolérance. Dans une brochure vendue sur
place, on décrit ainsi la scène:
"At the Museum's re-creation of the Wannsee Conference, you eavesdrop on the secret
meeting. The officials discuss extermination methods and agree on Hitler's Final Solution -- the
systematic murder of the 11,000,000 Jews of Europe. Polish Jews would go first; Jews from
other countries would be deported to death camps after transportation problems were resolved."
(p.33)
Chaque mot de ce paragraphe est soit une distorsion complète du sens du document, soit une
invention pure et simple. Le mensonge volontaire est caractérisé. Pourquoi doivent-ils mentir?
C'est à eux qu'il faut poser cette question. Est-ce là vraiment l'apport de la culture juive à la
culture universelle?
Le culot monstre des menteurs professionnels surprend même le visiteur averti qui en reste
pantois. Il n'y a rien d'écrit, pas de notice imprimée à côté des vitrines. Rien. Juste des mots qui
ont été prononcés par des acteurs et qui ont disparu. Je n'avais pas de magnétophone. Le forfait
s'est accompli en deux minutes et j'affirme que personne ne peut lutter contre un tel mensonge, là,
sur place. La pauvre fille noire qui sert de guide est comme sous hypnose. Elle connaît son
baratin par coeur mais il ne faut pas la faire dérailler.
On sait qu'à Washington, au USHMM, l'ahurissement est identique. Les profonds
manipulateurs qui ont conçu ce temple de la nouvelle religion holocaustique ont compris, parce
que c'est une fort ancienne découverte juive, que l'absence d'image est encore plus forte que
l'image elle-même. On sait que, dans l'antiquité, la partie centrale du Temple, à Jérusalem,
réservée aux prêtres, se composait de ulam, le vestibule, hêkâl, le Saint, avec le chandelier, la
table des pains et l'autel de l'encens et, enfin, de debir, le Saint des Saints où seul le Grand-Prêtre
pénétrait une fois par an, lors du yom kippour. Il était donc le seul à savoir très concrètement que
le Saint des Saints était vide. L'absence de représentation valide le mystère beaucoup mieux que
la présence de la représentation. C'est ce qu'ont parfaitement compris les juifs antiques et leurs
successeurs, chrétiens iconoclastes et musulmans, ainsi que Claude Lanzmann. On nous refait le
coup aujourd'hui.
Nous avons aujourd'hui une situation symbolique parfaitement comparable. Dans un article du
Northern California Jewish Bulletin du 18 avril 1997 consacré au combat contre les
révisionnistes dans les salles de classe, il est dit: No gas chambers or crematoria were left
standing. Only one film of actual killings -- four minutes long and housed in the Yad Vashem
archives -- exists. ("Aucune chambre à gaz ni aucun crématoire n'a été laissé debout. Il n'existe qu'un seul film
montrant la réalité de la tuerie -- il dure quatre minutes et se trouve dans les archives de Yad Vashem.") Voilà
donc le nouveau debir, le Saint des Saints où la Preuve Unique reste cachée au yeux de tous. Le
coffre-fort de Yad Vashem. Personne n'a jamais vu cette preuve et personne ne la verra, j'en
fiche mon billet. Ces quatre minutes -- que Lanzmann détruirait s'il le pouvait -- n'existent pas
plus que le YHVH des prêtres antiques. Sinon, à l'évidence, il passerait à la télévision tous les
jours à l'heure du dîner, sur tous les continents.
Il y a donc là mensonge, de nature théologique peut-être, mais mensonge quand même.
L'article déjà cité est d'ailleurs fort révélateur. Il est centré sur les réponses au révisionnisme que
peuvent apporter ces professionnels de l'orthodoxie, dont l'un des pontes paraît sur la
photographie, Ephraim Kaye, qui est, tenez-vous bien, directeur des séminaires pour les
enseignants venus de l'étranger, à Yad Vashem. Avec son équipe, Shulamit Imber et Richelle
Bud Caplan, il doit former spécifiquement les enseignants d'"holocauste" à répondre aux
objections révisionnistes qui, apparemment, se multiplient dans les classes. On se demande d'où
les élèves peuvent bien tirer un scepticisme qui pourrait les mettre au ban de l'humanité civilisée.
A Birkenau, dit E.Kaye, "il n'y a pas de crématoire, pas de chambre à gaz, pas de vêtements,
rien. Rien des effets de deux millions de personnes tuées là. Comme si elles s'étaient évaporées."
Ce "rien" pèse lourd contre les Soviétiques des années 50 qui ont mis en scène Auschwitz
comme un théâtre. Kaye et les autres gardiens de l'intangibilité du dogme abandonnent carrément
le terrain. "Tout ceci, dit-il en parlant d'Auschwitz, fournit des armes aux négateurs qui affirment
qu'il est mort moins d'un million de juifs pendant la deuxième guerre mondiale, qu'il n'y a pas eu
de "solution finale", que les juifs sont morts victimes de guerre et que l'Holocauste est une
propagande sioniste pour rapporter des dollars à Israel." Voici un bougre qui sait de quoi il parle!
Il dit carrément que les révisionnistes ont raison de dénoncer les truquages de l'Auschwitz-musée.
Il veut leur retirer cette arme des mains. Auschwitz, c'est fini. Mauvais coup porté au tourisme en
Pologne, mais on sait depuis longtemps, et surtout depuis Jarry, que la Pologne, c'est nulle part.
Ayant abandonné les défenses extérieures, le dernier carré des gardiens du temple se replie
sur quoi? Sur les documents! Allemands, russes, juifs et polonais, cités ici dans l'ordre. Cet
Ephraim doit être suicidaire, ou complètement acculé. Il ressort les manuscrits enterrés,
découverts justement dans la période soviétique par une sorte de miracle, soviétique lui aussi.
Déjà Vidal-Naquet avaient tenté de se réfugier derrière ces manuscrits qu'on ne trouve d'ailleurs
pas reproduits dans les ouvrages de consommation courante. Il vaut mieux les stocker, eux aussi,
dans le debir où personne ne les regardera de trop près. Mais enfin, avec un peu de sauce
littéraire, on peut en sortir quelque chose, pense Ephraim Kaye: "C'est l'enfer de Dante sur la
terre. C'est à ne pas montrer aux enfants qui ne sont pas encore au lycée." (This is a 'no-no' for
less than 12th-graders). Quant aux archives russes, elle contiendraient soixante-cinq mille pages
de témoignages venant des commissions d'enquête russes (il ne dit plus "soviétiques").
Et puis il y a les trains. Quatre millions de juifs auraient été transportés par seize à dix-huit
mille trains. Ma calculatrice indique qu'il y aurait donc eu deux cent vingt-deux personnes par
train, ce qui paraît assez curieux.
Ephraim s'enthousiasme. "En plus, dit-il, les archives nazies possèdent les plans des chambres
à gaz et des crématoires réalisés par la firme allemande Topf und Soehne." C'est parfaitement
faux, évidemment. Il le sait. Il va plus loin, il grimpe au plafond, l'EphraÏm: La Topf a fourni des
documents qui indiquent, dit-il, "qu'une chambre à gaz peut tuer six à huit mille personnes en
moins de cinq à huit minutes." Là, c'est le délire total, le mensonge énorme, pur et simple. Pour
le reste, on pourrait l'accuser de triturer les textes et des les interpréter plus ou moins de travers.
Mais là, sur le point crucial, il invente absolument. Il n'existe aucun document que l'on pourrait
déformer pour lui faire dire une énormité pareille.
En France
En France, pour l'essentiel, la maintenance du dogme est laissée aux mains des amateurs.
Nous avons certes notre petite phalange de professionnels qui se sont spécialisés dans le
mensonge sectoriel, par exemple Léon Poliakov dans la fabrication de documents ou la lugubre
Wieworka dans la canonisation de Nuremberg, sans compter le vieux gros éphèbe Vidal-Naquet
qui court à toutes les brèches. Autrement, il faut se rabattre sur des plaisants comme les Klarsfeld,
des poulpes mous comme Bédarida quand on n'a pas affaire à de véritable hydrocéphales du
genre Wellers. Pour leurs coups de main, ils utilisent tous le même Pantalon, un apothicaire
nommé Pressac.
Mais l'Etat veille. Notre nouveau premier ministre, qui vient d'épouser l'ancienne femme de
Bédarida, a décidé de "faciliter" l'ouverture des archives de Vichy. Seuls se plaignaient à ce sujet
des gens comme une certaine Sonia Combes, spécialiste de la "mémoire orale", (pour autant que
ces mots veuillent dire quelque chose) qui ne travaillaient pas sur ces archives. Peu importe. Les
travaux les plus impressionnants des révisionnistes sortent tout droit des archives et nous
sommes pour l'ouverture de toutes les archives. Mais les considérations émises par
l'exophtalmique de Matignon valent leur pesant de caviar:
"Pour demain et les génération futures, s'est-il exclamé lors de la commémoration de la rafle du Vel'd'Hiv', la
République doit, à moins de se trahir, sauvegarder la vérité."

Lourde tâche. On sent l'idéologie qui pointe: déjà Lionel perce sous Jospin...
"Nous savons à quel point, a-t-il poursuivi, le travail des historiens est essentiel."

Ca se corse. Quand l'Etat appelle les historiens à la rescousse, c'est qu'il a un dur besoin de
légitimation.
"S'il importe, a-t-il continué avec un mouvement de menton assez mussolinien, que l'Etat donne son soutien à
l'organisation de commémorations comme celle qui nous réunit aujourd'hui, ce sont eux [les historiens] qui, jour
après jour, par leurs recherches et leurs publications, livrent un combat fondamental pour la vérité, contre les
"assassins de la mémoire". [...] Les images atroces de la Shoah doivent toujours rester présentes dans nos
consciences. Le gouvernement soutiendra, mû par cette volonté, l'aménagement à Paris, au Mémorial du martyr juif,
d'un musée de la Shoah. Ce centre d'information, de rencontre et de débats, servi par les techniques audiovisuelles
les plus modernes, sera, notamment pour les jeunes générations, un nouveau "lieu de mémoire" [...]"

Autrement dit, il va falloir recruter une cohorte de professionnels pour gérer la fabuleuse
"mémoire" et l'asséner à toute force aux "jeunes générations", cible privilégiée de tous les
bourreurs de mous. On peut d'ores et déjà affirmer que ces mercenaires de la mémoire ne
pourront pas résoudre l'énigme qui oblige les hautes autorités de Yad Vashem, les hommes de
néowiesenthal et les muséocrates rabbiques de Washington à mentir tous les jours, à tous les
visiteurs, pour valider la version orthodoxe de l'"holocauste". A côté de ça, le culte des reliques,
le suaire de Turin, les momies de la mère Henrouille, Fatima et tout le Saint-Frusquin semblent
être des monuments de rationalité. On peut au moins supposer que les desservants de ces cultes y
croient. Mais dans le cas présent, on a affaire à du mensonge conscient et organisé, à un cynisme
total. Voltaire, que n'es-tu là pour confondre ces infâmes!
Voilà où ils en sont, les professionnels de l'orthodoxie holocaustique. A de misérables
mensonges, gros comme eux, que le moins calé des révisionnistes détecte à dix kilomètres. Il
n'est pas étonnant que les élèves des classes primaires et secondaires renâclent à s'embourber
l'esprit avec de telles âneries. Et toute cette hiérarchie de mainteneurs du mythe est d'une qualité
intellectuelle extrêmement basse. Pour être nommé gardien de l'"holocauste", il faut vraiment
être nul dans tout le reste.
Les révisionnistes sont fatigués de demander des adversaires à la hauteur. Ils sont lassés de
ces mensonges puérils.
[Sources: Beit Hashoah-Museum of Tolerance, Los Angeles, 1993, writer: Cheryl Crabtree;
Raul Hilberg, The Politics of Memory, Chicago, 1996; Lesley Pearl, "Auschwitz diaries combat
classroom revisionist rhetoric", Northern California Jewish Bulletin, 18 avril 1997. Le discours
de Jospin: Le Monde, 22 juillet 1997.]

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Paris, 22 August 1997
Fugit irreparabile tempus

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Communiqué
(This is a translation of our 23 July communique in French)

WHY MUST THEY LIE


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When speaking of a "historical lie" one is obviously within the province of metaphor. From
the heights of our modest science today it can be observed that the intellectuals of the
Renaissance who, working for the King or the Church of France, found the origin of the French
people in the Trojans who had survived the sack of their city by the Greeks, thus committed an
enormous historical error whose propagation for ideological purposes was a matter of lying.
Our era is not exempt either. A few twopenny prophets and the packs of hacks who follow
them can proclaim the end of ideology all they like: false representations, irrational beliefs, and
historical (and other) absurdities flourish still, perhaps even better than before. The "world of
communication" peddles a thousand falsehoods and lies for every firmly established truth. In its
game lies are far more profitable than the meagre, arid truth.
As concerns the Second World War, where the world political order under which we live
today has its roots, the degree of acqaintance of our contemporaries is quite varied. It is likely
that the main source of information nowadays is television and works of fiction and
documentaries, veritable money-spinners exploited on a grand scale. Also, it is well known that
nothing is easier for the media than to make displays of images that say whatever they want them
to say. Images carry within them a sort of guaranty of truth that no other means of
communication can pretend to give. One should note here that, although they teach pupils, as
well as can be expected, to read, write, do sums, and even to approach written texts somewhat
critically, none of our education systems shows its charges how to look critically at images. As
the well known tale of the emperor's new clothes might suggest, no political regime could hold
out for long.
It is therefore altogether normal that many people should believe that the Nazis sought to
exterminate the Jews by means of a diabolical invention: the gas chamber. It is repeated
everywhere. The authorities put all of their weight behind this assertion and, generally, people
avoid defying the authorities, especially when the latter are in league with one another. Believing
what everyone else seems to believe cannot make one pass for an adherent to a lie. It is a simple
measure of prudence. One trusts in something because the President or the Bishop or the deputy
commissioner or the gentleman on the television has said it. The phenomenon bears witness to a
simple need of conformity.
But there also exists a small and very little known group of professionals of the business. I am
not talking about the historians who, almost to a man, have refused to go through the historical
records, which make up a huge dossier comprising hundreds of thousands of German documents
of the period, miles of stacks of material in various archives in ten countries. No. I mean the
professionals who elaborate, formulate, circulate, and monitor the orthodox version of what they
have chosen to call, since the successful broadcast of the television film of the same name, the
"Holocaust". Some of them prefer to show off a learning that they do not have by using a
Hebrew word, shoah. These people work in independent institutions financed essentially by
certain large Jewish fortunes in the U.S. The Yad Vashem Institute, for instance, in Jerusalem. It
is truly hard for any scribbler who would like to write a book on the "Holocaust" and have it
published in America to do so without the favourable appreciation of Yad Vashem or one of its
countless henchmen and surgeons who populate the universities and publishing houses. The
awful little fellow who writes under the name of Raul Hilberg found himself flunked out of the
circuit for about ten years for want of that nod. Yad Vashem had not liked his implicating ever so
slightly the Jewish authorities of the era who had, under duress, worked with the Nazis. In his
latest book he gives an account of his own brushes with what one ought well to call a self-
constituted authority, outgrowth of the Central European Jewish élites who easily survived
Nazism because they knew how to buy their safety when necessary.
There now is a blossoming of university courses banded together in Departments of
Holocaust Studies. The students, whatever their main fields of study, seldom escape these
sessions of teaching of the orthodox line. The "Holocaust", in its obviously canonical version, is
taught even in the primary schools. Hence the need of a specialised corps of masters to "train the
trainers", as Chairman Mao used to say. And then there are the museums. Europeans are unaware
of the colossal amounts collected by a few enterprising rabbis to create architectural
monstrosities like the Simon Wiesenthal Museum of Tolerance (MOT) in Los Angeles, or
Washington's US Holocaust Memorial Museum (USHMM). It has taken the efforts of quite a big
racket to have these financial chasms dug, but things have not stopped there, as the syndicate has
also set up a bunch of smaller "Holocaust" museums in the other large American cities. Through
these buildings pass classes of pupils of all ages, constantly, one after another; the indoctrination
line runs as smoothly as the one at the slaughterhouse.
I have recently visited the MOT. It is made up of two separate sectors, the first of which is
open to the individual visitor who may walk about amidst large signboards covered with
historical images and watch various screens showing simplistic and often outdated material,
which is supposed to promote tolerance by exposing the public to words, ideas, and sounds
which are supposed to have been produced by hatred and intolerance. It is silly, confused, and
practically incomprehensible, and this down-market psychology quickly becomes tiresome.
Hatred? It is here that it is distilled in a solid acid concentrate.
The second sector is visited only in groups led by a specialised cow-puncher, usually a young
African-American lady. This is the part devoted to the "Holocaust". Near-darkness reigns within.
Glass cases set in the walls light up in succession, forcing the visitor to listen to the tape
recordings which thus play in succession. Inside the cases are plaster-cast dummies representing
various archetypes. In this way one finds oneself successively in different places and moments in
the National-Socialist era in Germany. The commentary is, of course, extremely simplistic. From
time to time the guide speaks to the group as if to a bunch of morons, putting questions to them
so as to verify that certain of the recorded phrases have been correctly imprinted in the young
visitors' virgin brains. I think that a more subtle and critical approach must have been used on the
pupils of the Jesuits in the last century or the Soviet pioneers of the 1930's. Doltishness and a
domineering attitude make a good pair here. And, let me repeat, the visitor cannot visit alone but
must stay in a group. It is a collective undertaking. Nothing to make a fuss about, though. It is a
bit further on, towards the end of the passage through the gloomy rooms, that the really sly trick
is pulled. It lasts only two or three minutes. Before a case inside which a few silhouettes appear
to be seated round a table the tape machine plays a conversation of several voices. We are at the
Wannsee (Greater Berlin) conference, held on January 20, 1942 under the chairmanship of
Heydrich. Some authors are inclined to establish this as the moment where the decision was
taken to exterminate the Jews. I shall remind the reader that a text of the minutes of this meeting
is extant (15 typewritten pages)[French translation available], albeit some doubts remain as to its
authenticity. Like all those who have taken up this question, I know the text well and have
worked with the original German version. The talk on the tape produced by the ideas-men at the
Simon Wiesenthal Center is pure invention. They have not even distorted the Wannsee minutes,
rather they have replaced them with words and sentences having no connection with any passage
in the text. In other words it is, on the practical level, an unadulterated lie.
The people who have done this are not to be compared with the average man in the street who
takes his assorted information as it comes, without bothering too much about most of it. No, they
have most certainly looked over the existing documents. They have most certainly read the
Wannsee minutes. The thing is, they cannot produce the actual words of the minutes without
ruining their whole theory of extermination, and I do mean their theory, for the minutes
themselves foresee big losses of life in the Jewish communities due mainly to overwork. These
people have replaced the document that they are supposed to have put to use (no small matter,
this: it is a question of the instance where, purportedly, the decision was taken to proceed to the
"Holocaust") with talk that has been made up from beginning to end, and which says things
altogether different from what the document contains; above all, it also betrays its inventors'
mental system -- one which is diametrically opposed to the notion of tolerance. A brochure on
sale at the museum shop describes the scene thus:
"At the Museum's re-creation of the Wannsee Conference, you eavesdrop on the secret meeting. The officials
discuss extermination methods and agree on Hitler's Final Solution -- the systematic murder of the 11,000,000 Jews
of Europe. Polish Jews would go first ; Jews from other countries would be deported to death camps after
transportation problems were resolved. (p. 33)"

Every word of this paragraph is either a complete distorsion of the document's meaning or a
plain and simple fabrication. It is wilful lying, and blatantly so. Why must they lie? The question
must be put to them. Is this really the Jewish contribution to universal culture?
The phenomenal gall of these professional liars surprises even the forewarned visitor, who
remains flabbergasted. There is nothing written, no printed notice beside the panes. Nothing.
Only some words that were uttered by actors, and have vanished. I had no tape recorder with me.
The dirty deed had been accomplished in two minutes, and I state with certainty that no-one can
fight such a machination there on the spot. The poor black girl serving as a guide was as if
hypnotised. She knew her cackle by heart but one must not throw her off track.
It is clear that in Washington, at the USHMM, the exhibition is equally stupefying. The
master manipulators who designed this temple of the new Holocaustic religion well understood,
as it is a quite ancient Jewish discovery, that the absence of images is stronger still than images
themselves. It is well known that, in ancient times, the central part of the Temple in Jerusalem,
reserved for the priests, was made up of ulam, the vestibule, hêkâl, the Holy, with the candelabra,
the bread table, and the altar with the incense and, finally, debirthe Holy of Holies where only
the High Priest entered, once a year, on the occasion of yom kippur. He was therefore the only
one to know very concretely that the Holy of Holies was empty. The absence of representation
validates mystery much better than the presence of representation. This is what the ancient Jews
and their Christian iconoclast and Moslem successors, as well as Claude Lanzmann, have
understood perfectly. And it is being served up to us again today.
We indeed find ourselves in a perfectly comparable symbolic situation. In an article in the
Northern California Jewish Bulletin of April 18, 1997 devoted to the antirevisionist struggle in
the classroom, one may read: "No gas chambers or crematoria were left standing. Only one film
of actual killings -- four minutes long and housed in the Yad Vashem archives -- exists." Here
we have the new debir, the Holy of Holies where the Sole Proof remains hidden from all eyes.
Yad Vashem's vault. Nobody has ever seen this proof, and I hereby place my bet that nobody
ever will. This four minutes' footage -- which Lanzmann would destroy if he could -- exists no
more than the old priests' YHVH. If it were up there, it would obviously appear on television
every evening at dinner time, on the five continents.
There is, then, a lie here, perhaps theological in nature, but a lie all the same. The article
quoted above is, for its part, greatly revealing. It focusses on the responses to revisionism that
can be made by the professionals of orthodoxy, and the photograph of one of these champions
accompanies the text: Ephraïm Kaye, who is -- no joke! -- director of seminars for foreign
teachers visiting Yad Vashem. He and his teammates, Shulamit Imber and Richelle Bud Caplan,
have to train the "Holocaust" teachers specifically to answer the apparently growing number of
revisionist objections in the classrooms. One wonders where indeed pupils might acquire a
scepticism which could well banish them from the civilised world.
At Birkenau, says E. Kaye, "there are no crematoria, no gas chambers, no clothes. Nothing.
Nothing of the effects of 2 million killed there. It's as if they evaporated into the thin air." That
"nothing" weighs heavily on the Soviets of the 1950's who set up Auschwitz like a theatre. Kaye
and the other guardians of the dogma's untouchability quit the field plainly and simply. "All this
[in Auschwitz] provides fodder for deniers who claim less than a million Jews died during World
War II, that there was no ''Final Solution'', that Jewish deaths were casualties of war and that the
Holocaust is Zionist propaganda for Israel to secure dollars", he adds. Now there is a chap who
knows what he is talking about! He states straightforwardly that the revisionists are right in
denouncing the Auschwitz museum's fiddlings, and wants to take this weapon away from them.
Auschwitz is finished. A bad blow to Polish tourism, but it has been well known for quite some
time, especially since Alfred Jarry*, that Poland is nowhere.
Having abandoned the outer defences, what will the last handful of guardians use to try to
withstand the siege? Documents! German, Russian, Jewish, and Polish ones, cited in that order.
This Ephraïm must be suicidal, or completely cornered. He brings out long buried manuscripts,
discovered in fact during the Soviet period by way of a sort of miracle, itself also Soviet. Pierre
Vidal-Naquet had already tried to take shelter behind these papers which, by the way, are not to be
found in works for the general reading public. It is a better idea to store them also inside the debir
where nobody can look at them too closely. But, by and by, with a bit of literary sauce, something
can be got out of them, believes Ephraïm Kaye: "This is Dante's hell on earth. This is a 'no-no' for
less than 12th-graders." As for the Russian archives, they seem to contain 65,000 pages of
testimony gathered by the Russian (he no longer says "Soviet") investigative commissions.
And then there are the trains. Four million Jews appear to have been transported by between
16,000 and 18,000 of them. My pocket calculator tells me that this would mean 222 persons per
train, which seems a little curious.
Ephraïm gets enthusiastic. "In addition", he says, "Nazi archives hold blueprints for the gas
chambers and crematoria made the Gertman company Topf Und Sohne." This is perfectly false,
obviously, and he knows it. He goes still further, he climbs to the ceiling, this Ephraïm: Topf has
provided documents, he tells us, showing "that a gas chamber could kill 6,000 to 8,000 people
within five to eight minutes." Here he has reached sheer delirium, a huge lie, pure and simple.
For the rest, one could accuse him of having ground up the contents of the texts and then
interpreted them more or less crookedly. But here, on this crucial point, he invents outright.
There exists no document that could be distorted to the point of producing such an outrage.
In France
In this country, the job of maintaining the dogma is essentially left in the hands of amateurs.
Of course we have our little phalanx of professionals who specialise in their own sectors of lying,
for example Léon Poliakov in fabricating documents, or the grim Vieworka in canonising the
Nuremberg trials, not to mention the fat old dandy Vidal-Naquet who is always hammering away
at whatever and whatnot. Apart from them, there are only funny people like the Klarsfelds,
mushy octopuses like Bédarida, or the water-on-the-brain school, the Wellers types. When they
need a hand they all summon the same Pantaloon, an apothecary called Pressac.
But the State watches over things. Our new P.M., just married to Bédarida's old wife, has
decided to "facilitate" the opening up of the Vichy archives. The only ones to complain about
this have been people like a certain Sonia Combes, specialist in "oral memory" (insofar as those
words mean anything), who had not worked on these archives. No matter. The revisionists' most
impressive works come straight from archives and we are for the opening of all of them. But the
considerations pronounced by Jospin are worth their weight in caviar:
"For tomorrow and future generations", he exclaimed at the commemoration of the rounding up of the Jews
housed in the Paris cycling arena, the "Vel' d'Hiv", in July 1942, " the Republic must, if it is not to fail itself,
safeguard the truth."

A heavy task. One could smell the ideology coming: already Lionel was showing through
Jospin....
"We know to what extent," he continued, "the work of historians is essential."

There, things must be hotting up. When the State starts calling historians to the rescue it can
only be that it feels a pressing need of legitimisation.
"If it is important," he went on, with a rather Mussolinian thrust of the chin, "that the State lend its support to the
organisation of commemorations like the one which has brought us together here today, it is they [the historians]
who, day after day, through their research and publications, carry on the fundamental struggle for the truth against
the 'assassins of memory'. [...] The atrocious images of the Shoah must always remain in our conscious minds. The
Government, inspired with this purpose, shall aid in establishing in Paris, at the Memorial to the [Unknown] Jewish
Martyr, a museum of the Shoah. This centre of information, of gatherings, and of debates, equipped with the most
modern audio-visual technology, will be a new 'place of remembrance,' notably for the younger generations."

In other words, a cohort of professionals will have to be recruited to manage the fabulous
"memory" and sock it good and hard to the "younger generations", the preferred target of all
those who like a soft mark. It can be affirmed henceforth that these mercenaries of remembrance
will be unable to solve the riddle which obliges the high authorities of Yad Vashem, the
NeoWiesenthal men, and the rabbid museocrats of Washington to lie every day, to all their
visitors, in order to validate the orthodox version of the "Holocaust". Compared to this, the cult
of relics, the shroud of Turin, mother Henrouille's mummies, Fatima, and all the other holy
hokum look like monuments of rationalism. It can at least be supposed that the clergies of those
respective faiths believe in them. The case at hand, however, is one of conscious and organised
lying and total cynicism. Voltaire, where are you now that we really need you?
*
*****
There is where they stand, the professionals of Holocaustic orthodoxy: amidst miserable lies
that the least competent revisionist can spot five miles off. It is hardly surprising that primary
and secondary school pupils are reluctant to have their minds clogged with such asinine stuff.
And the myth's whole maintenance hierarchy is of such extremely low intellectual quality!
Anyone looking for an appointment as guardian of the "Holocaust" should be useless in
everything else.
The revisionists are tired of asking for opponents who are up to the task. They have had
enough of these childish lies.
(Translated from the French)

* Alfred Jarry (1873-1907), French author of plays, among which 'Ubu Roi', whose opening
stage directions read: "The scene is Poland, that is to say, nowhere".back to text

[Sources: Beit Hashoah-Museum of Tolerance, Los Angeles, 1993, writer: Cheryl Crabtree; Raul
Hilberg, The Politics of Memory, Chicago, 1996; Lesley Pearl, "Auschwitz diaries combat
classroom revisionist rhetoric", Northern California Jewish Bulletin, 18 avril 1997. Le discours
de Jospin: Le Monde, 22 juillet 1997.]
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
Le "procès-verbal" de la "conférence de Wannsee"
Berlin, 20 janvier 1942
*******
Traduction française
effectuée sous la direction de R. Faurisson,
à partir de la critique faite par Rassinier des traductions erronées qui circulent partout
(Le Véritable Procès Eichmann, ch.2, p. 83; Le Drame des juifs européens, p. 32)

**********
[page 1 de l'original]
Affaire secrète du Reich
30 copies
16e copie

Procès-verbal de conférence

1. Ont participé à la conférence qui a eu lieu le 20.1.1942 à Berlin, Am Grossen Wannsee n°


56/58, au sujet de la solution finale de la question juive :
Gauleiter Dr Meyer et
Ministère pour les territoires occupés de l'Est
Reichsamtsleiter Dr Leibbrandt
Secrétaire d'Etat Dr Stuckart Ministère de l'intérieur
Secrétaire d'Etat Neumann Chargé d'affaires pour le Plan de quatre ans
Secrétaire d'Etat Dr Freisler Ministère de la justice
Secrétaire d'Etat Dr Biihler Administration du Gouverneur général [de Pologne]
Sous-Secrétaire d'Etat Luther Ministère des affaires étrangères
SS-Oberfuehrer Klopfer Chancellerie du Parti
Directeur de Cabinet Kritzinger Chancellerie du Reich
D. III. 29. g. Rs.
[Page 2]
SS-Gruppenfuehrer Hofmann Office central pour la race et la colonisation
SS-GruppenEuhrer Muller SS-
Office central de la sûreté du Reich
Obersturmbannfuhrer Eichmann
SS-Oberfuhrer Dr Schoengarth,
Police de sûreté et service de sécurité
Commandant en chef de la police de
sûreté et du service de sécurité du
Gouvernement général [de Pologne]
SS-Sturmbannfuhrer Dr Lange,
Commandant de la police de sûreté et
du service de sécurité pour le District
général de Lettonie, représentant du Police de sûreté et service de sécurité
Commandant en chef de la police de
sûreté et du service de sécurité au
Commissariat du Reich de l'Ostland.

II. Le chef de la police de sûreté et du service de sécurité, le SS-Obergruppenfuehrer Heydrich, a


ouvert la conférence en faisant part de sa nomination par le Reichsmarschall [Goering] au poste
de responsable chargé de la préparation de la solution finale de la question juive en Europe et
indiqué que l'objet de cette conférence était de faire la clarté sur des questions de principe. Pour
répondre au désir du Reichsmarschall de se voir remettre un projet sur les questions
d'organisation et sur les questions concrètes et matérielles posées par la solution finale de la
question juive en Europe, toutes les administrations centrales directement intéressées à ces
questions doivent se concerter au préalable pour coordonner leur action.
[Page 3]
C'est le Reichsfuehrer-SS et chef de la police allemande (chef de la police de sûreté et du service
de sécurité) [Himmler] qui sera responsable de l'ensemble des mesures nécessaires à la solution
finale de la question juive, sans considération de limites géographiques.
Le chef de la police de sûreté et du service de sécurité [Heydrich] a donné ensuite un bref aperçu
du combat mené jusqu'ici contre cet adversaire. Les phases essentielles en sont:
a/ Le refoulement des juifs hors des domaines particuliers de la vie du peuple allemand
[Lebensgebiete];
b/ Le refoulement des juifs hors de l'espace vital du peuple allemand [Lebensraum].
Pour arriver à ces fins, la seule possibilité provisoire de solution a été d'accélérer et
d'entreprendre de façon systématique l'émigration des juifs hors du territoire du Reich.
Sur l'ordre du Reichsmarschall on a constitué en janvier 1939 un Service central du Reich pour
l'émigration juive, à la direction duquel a été placé le chef de la police de sûreté et du service de
sécurité [Heydrich]. Ce service avait en particulier pour mission:
a/ de prendre toutes mesures pour la préparation d'une émigration intensifiée des juifs;
b/ d'orienter le courant d'émigration;
c/ de hâter l'émigration dans les cas particuliers.
Le but était de nettoyer l'espace vital allemand de ses juifs par la voie légale.
[page 4]
Tous les services se rendaient parfaitement compte des inconvénients qu'entraînait une telle
accélération de l'émigration et qu'il fallait toutefois accepter en l'absence d'autres possibilités de
solution. Les travaux d'émigration devenaient par la suite un problème non seulement pour les
Allemands, mais aussi pour les autorités des pays de destination ou d'immigration. Les
difficultés financières, comme la majoration des sommes de cautionnement ou de débarquement
exigées par les différents gouvernements étrangers, le manque de places sur les bateaux, les
restrictions toujours plus sévères dans la délivrance des visas, voire leur suspension, ont rendu
extraordinairement difficile cette politique d'émigration. En dépit de ces difficultés, nous avons
organisé, depuis la prise du pouvoir jusqu'à l'échéance du 31.10.1941, I'émigration d'environ
537.000 juifs. A savoir:

à partir du 30.1.1933, en provenance de l'Ancien Reich [Allemagne] env. 360.000

à partir du 15.3.1938, en provenance de l'Ostmark [Autriche] env. 147.000

à partir du 15.3.1939, en provenance du Protectorat de Bohême-Moravie env. 30.000

Le financement de l'émigration était assuré par les juifs ou par les organisations politiques juives
elles-mêmes. Pour éviter que ne restent sur place les juifs prolétarisés, on est parti du principe de
faire financer par les juifs aisés I'émigration des juifs sans ressources; en proportion de chaque
fortune, on a créé un impôt correspondant ou une taxe d'émigration pour régler les charges
financières dues à l'émigration des juifs sans ressources.
IPage 5l
Outre les subventions en Reichmarks, des devises ont été nécessaires pour les sommes de
cautionnement et de débarquement. Afin d'épargner les réserves allemandes de devises, les
institutions financières juives à l'étranger ont été mises à contribution à travers les organisations
juives allemandes pour collecter les devises nécessaires. Par ce système, les juifs étrangers ont
avancé à titre de dons jusqu'à la date du 30. 10.1941 la somme globale de 9 500 000 dollars.
Entre-temps, le Reichsfuehrer-SS et Chef de la Police Allemande [Himmler] a interdit
l'émigration des juifs, vu les dangers d'une émigration en temps de guerre et les possibilités qui
s'offraient à l'est.
III. Avec l'autorisation préalable du Fuehrer, I'émigration a dès lors laissé place à une autre
possibilité de solution: I'évacuation des juifs vers l'Est.
On ne saurait cependant considérer ces actions que comme des solutions de fortune, mais les
expériences pratiques déjà recueillies en ce domaine sont d'une importance significative pour la
future solution finale de la question juive.
Dans le cadre de cette solution finale de la question juive en Europe entrent en ligne de compte
environ 11 millions de juifs qui se répartissent par pays de la façon suivante:
A. Ancien REich (Allemagne)...................... 131.500
Ostmark [Autriche]....................................... 43.000
Territoires de l'Est..................................... 420.000
Gouvernement Police de sûreté et service de sécurité [de
2.284.000
Pologne].............
Bialystok......................................................... 400.000
Protectorat de Bohême-Moravie..................... 74.000
Estonie ......................................................... pas de juifs (judenfrei)
Lettonie......................................................... 3.500
Lituanie......................................................... 34.000
Belgique......................................................... 43.000
Danemark....................................................... 5.600
France / Zone occupée.................................... 165.000
France / Zone non occupée............................ 700.000
Grèce............................................................. 69.600
Pays-Bas....................................................... 160.000
Norvège....................................................... 1.300
B. Bulgarie........................................................ 48.000
Angleterre....................................................... 330.000
Finlande............................................................. 2.300
Irlande................................................................ 4.000
Italie y compris Sardaigne................................ 58.000
Albanie......................................................... 200
Croatie............................................................. 40.000
Portugal............................................................. 3.000
Roumanie y compris Bessarabie...................... 342.000
Suède.................................................................. 8.000
Suisse................................................................ 18.000
Serbie................................................................ 10.000
Slovaquie.......................................................... 88.000
Espagne.............................................................. 6.000
Hongrie........................................................... 742.000

URSS............................................................... 5.000.000
dont Ukraine.............................................. (2.994.684)
Russie blanche excepté Bialystok..... (446.484

TOTAL........................................... Plus de 11.000.000

[Page 7]
En ce qui concerne les nombres de juifs avancés pour les différents états étrangers, il ne s'agit
que de juifs de confession, puisque les définitions d'après les critères de race manquent encore en
partie dans ces pays. Le traitement du problème dans des pays pris en particulier se heurtera à
certaines difficultés en raison des comportements et des mentalités qui y prévalent,
particulièrement en Hongrie et en Roumanie. Ainsi par exemple, aujourd'hui encore, en
Roumanie le juif peut se procurer contre argent le document nécessaire attestant officiellement
une nationalité étrangère.
En URSS, I'influence des juifs dans tous les domaines est connue. Dans la partie européenne
vivent environ 5 millions de juifs; dans la partie asiatique, à peine 1/4 de million. La répartition
professionnelle des juifs installés dans la partie européenne de l'URSS était à peu près la suivante:
Dans l'agriculture...........................9,1 %
Ouvriers dans les villes.................14,8 %
Dans le commerce.........................20,0 %
Employés de l'Etat........................23, 4 %
Professions libérales
(Santé, Presse, Théâtre,...)............32, 7 %

Dans le cadre de la solution finale, les juifs seront emmenés vers l'Est sous direction appropriée
et de la manière qui convient pour y être affectés au service du travail. Formés en grandes
colonnes de travail, hommes d'un côté, femmes de l'autre, les juifs aptes au travail seront
conduits dans ces territoires tout en construisant des routes; sans doute une grande partie d'entre
eux s'éliminera-t-elle par réduction naturelle.
[Page 8]
Ce qu'il en restera de toute façon à la fin, c'est-à-dire sans doute la partie la plus capable de
résistance, devra être traité de façon appropriée parce que, constituant une sélection naturelle, ce
reste est à considérer comme portant en germe les éléments d'une nouvelle renaissance juive.
(Voyez la leçon de l'Histoire.)
Au cours de la réalisation pratique de la solution finale, I'Europe sera passée au crible d'ouest en
est. Le territoire du Reich, y compris le Protectorat de Bohême-Moravie, devra être traité en
premier à cause de la question du logement et d'autres nécessités socio-politiques.
Les juifs évacués seront tout d'abord transférés, convoi par convoi, dans des ghettos dits de
transit, pour être transportés ensuite plus loin vers l'est.
Un préalable important, a en outre délcaré le SS-Obergruppenfuehrer Heydrich, pour mener à
bien l'évacuation est de déterminer exactement la catégorie des personnes impliquées.
Pour les juifs âgés de plus de 65 ans, on se propose, non pas de les évacuer vers l'est, mais de les
transférer dans un ghetto de vieillards --il est prévu que ce sera à Theresienstadt.
A côté de ces classes d'âge -- environ 30 % des 280 000 juifs se trouvant à la date du 31.10.1941
sur les territoires de l'Ancien Reich [Allemagne] et de l'Ostmark [Autriche] sont âgés de plus de
65 ans-- on placera dans les ghettos juifs pour vieillards les juifs grands blessés de guerre ainsi
que les titulaires de décorations (EK 1: Croix de Fer de 1e classe). Avec cette [Page 9] solution
appropriée on coupera court d'un seul coup aux nombreuses interventions.
La date où commencera chaque grande action d'évacuation dépendra largement du
développement de la situation militaire. Quant au traitement de la solution finale dans les
territoires européens que nous occupons et dans ceux qui sont sous notre influence, on a proposé
que les experts compétents du ministère des affaires étrangères se mettent en rapport avec les
responsables qualifiés de la Police de Sûreté et du Service de Sécurité.
En Slovaquie et en Croatie, l'affaire n'est plus tellement difficile, attendu qu'on a déjà trouvé sur
place une solution dans ce sens-là aux questions essentielles et primordiales. En Roumanie, le
Gouvernement a aussi entre-temps mis en place un chargé de mission pour les affaires juives.
Pour le règlement de la question en Hongrie, il est nécessaire d'octroyer au Gouvernement
hongrois, dans les meilleurs délais, un conseiller pour les questions juives.
Pour ce qui est des préparatifs en vue du règlement du problème en Italie, le SS-
Obergruppentfuehrer Heydrich estime nécessaire d'établir une liaison avec le chef de la police
[italienne]. En France, tant dans la zone occupée que dans la zone non occupée, le recensement
des juifs pour leur évacuation se fera selon toute vraisemblance sans grande difficulté.
Le sous-secrétaire d'Etat Luther a ajouté à ce propos que, dès qu'on traitera ce problème au fond,
des difficultés surgiront dans certains pays, comme par exemple les pays du nord, et qu'il est
donc préférable de laisser tout d'abord ces pays de côté.
[Page 10]
Vu le nombre minime de juifs impliqués, cet ajournement ne peut de toute façon représenter une
réduction substantielle.
En revanche, le ministère des affaires étrangères ne prévoit pas de grandes difficultés en ce qui
concerne le sud-est et l'ouest de l'Europe.
Le SS-Gruppenfuehrer Hofmann se propose d'envoyer alors en Hongrie, si le chef de la police de
sûreté et du service de sécurité Heydrich prenait de son côté l'affaire en main, un expert de
l'Office central pour la race et la colonisation afin de définir l'orientation générale. Il a été décidé
que cet expert de l'Office central pour la race et la colonisation, qui ne sera pas habilité à prendre
des initiatives de lui-même, sera officiellement détaché à titre provisoire auprès de l'attaché de
police, en qualité d'assistant.
IV. Les lois de Nuremberg doivent en quelque sorte constituer la base du projet de solution
finale, puisque la solution des questions touchant aux mariages mixtes et aux métis est un
préalable au règlement définitif du problème.
Le chef de la police de sûreté et du service de sécurité [Heydrich] tenant compte d'une lettre du
chef de la chancellerie du Reich [Lammers] a exposé pour l'instant à titre théorique les points
suivants:

1/ Traitement des métis du 1er degré.

Dans le contexte de la solution finale de la question juive, les métis du 1er degré sont assimilés
[Page 11] aux juifs. Sont exempts de ce traitement:
a/ Les métis du 1er degré mariés avec un conjoint de sang allemand, dont sont issus par mariage
des enfants (métis du 2e degré). Ces métis du 2e degré sont pour l'essentiel assimilés aux
Allemands;
b/ Les métis du 1er- degré qui, dans quelque domaine vital que ce fût, se sont vu accorder des
autorisations exceptionnelles par les plus hautes instances du Parti et de l'Etat; Chaque cas
particulier doit être vérifié sans exclure que la décision soit de nouveau prise au désavantage du
métis.
Les conditions préalables pour une faveur d'exception doivent toujours concerner les mérites
fondamentaux personnels du métis en question (et non les mérites d'un parent de sang allemand
ou d'un conjoint).
Le métis du 1er degré échappant à l'évacuation devra être stérilisé pour empêcher toute
descendance et pour apurer définitivement le problème du métissage. La stérilisation a lieu
volontairement. Mais elle est un préalable pour rester dans le Reich. Le &laqno; métis » stérilisé
est par la suite délié de toutes les contraintes personnelles auxquelles il était jusque-là soumis.

2/ Traitement des métis du 2e degré.

Les métis du 2e degré seront en principe classés dans la catégorie des personnes de sang
allemand, à l'exception des cas suivants, dans lesquels les métis du 2e degré seront assimilés aux
juifs:
[Page 12]
a/ Origine du métis du 2e degré résultant d'un mariage bâtard (les deux parties étant métisses);
b/ Une apparence particulièrement désavantageuse du métis du 2e degré, au point de vue racial,
qui le fait appartenir déjà extérieurement à la race juive;
c/ Un jugement particulièrement défavorable, de nature policière ou politique, sur le métis du 2e
degré, qui donne à penser qu'il se sent juif et se comporte comme tel. Dans ces cas-là aussi il est
déconseillé de faire des exceptions même si le métis du 2e degré est marié avec un conjoint de
sang allemand.

3/ Mariages entre juifs à 100 % et personnes de sang allemand.


On doit décider ici cas par cas si l'on doit évacuer la partie juive ou bien si, eu égard aux effets
d'une telle mesure sur la parenté allemande de ce mariage mixte, on doit la transférer dans un
ghetto de vieillards.

4/ Mariages entre métis du 1er degré et personnes de sang allemand.


a/ Sans enfants: Si aucun enfant n'est issu du mariage, le métis du 1erdegré sera évacué ou
transféré dans un ghetto de vieillards (le même traitement que dans le cas de mariage entre juifs à
100 % et personnes de sang allemand, point 3).
[Page 13]
b/ Avec enfants: Si des enfants sont issus du mariage (métis du 2e degré), ils seront, lorsqu'ils
seront assimilés aux juifs, évacués avec le métis du 1er degré ou bien alors transférés dans un
ghetto. Dans la mesure où ces enfants seront assimilés à des Allemands (le cas général), ils
seront exemptés de l'évacuation tout comme le métis du ler degré.

5/ Mariages entre métis du 1er degré et métis du 1er degré ou juifs.


Dans le cas de ces mariages, toutes les parties (y compris les enfants) seront traitées comme des
juifs et donc évacuées ou bien alors transférées dans un ghetto de vieillards.

6/ Mariages entre métis du 1er degré et métis du 2e degré.


Les deux parties seront, sans tenir compte de la présence ou non d'enfants, évacuées ou bien
transférées dans un ghetto de vieillards, car certains enfants font preuve, en règle générale et au
point de vue de la race, d'une empreinte juive beaucoup plus caractérisée que dans le cas des
métis du 2e degré.
Le SS-Gruppenfiuehrer Hofmann insiste sur le fait qu'il faudra largement utiliser la stérilisation,
surtout vu que le métis, [Page 14] placé devant le choix &laqno; évacuation ou stérilisation », se
prononcera plutôt en faveur de la stérilisation.
Le secrétaire d'Etat Dr Stuckart constate que la mise en uvre des possibilités qui viennent d'être
proposées en vue de régler les questions des mariages mixtes et des métis va entraîner sous cette
forme un travail administratif sans fin. Dans le but de tenir compte également, entre autres
choses, des faits biologiques, le secrétaire d'Etat Dr Stuckart a proposé d'en venir à la
stérilisation forcée.
Pour simplifier le problème des mariages mixtes, il faudra également réfléchir aux possibilités
pour le législateur de dire: "Ces mariages sont résiliés."
Quant à l'incidence de l'évacuation des juifs sur la vie économique, le secrétaire d'Etat Neumann
a expliqué que les juifs travaillant dans des entreprises importantes pour l'effort de guerre ne
pourront être évacués tant qu'on ne leur aura pas trouvé de remplaçants.
Le SS-Obergruppenfuehrer Heydrich a fait remarquer que, d'après les directives qu'il a lui-
même définies pour les mesures d'évacuations en cours actuellement, ces juifs ne doivent de
toute façon pas être évacués.
Le secrétaire d'Etat Dr Buehler a fait remarquer que le Gouvernement général [de Pologne]
serait heureux si, pour la solution finale de la question, on commencait par le Gouvernement
général; en effet, le problème du transport n'y joue pas un rôle capital [Page l5] et les arguments
relatifs à l'utilisation de la main-d'oeuvre ne devraient pas entraver le cours de cette action. Les
juifs doivent être éloignés du territoire du Gouvernement général le plus vite possible, parce que
justement là le juif représente un danger sérieux en tant que propagateur d'épidémies et parce que,
d'un autre côté, il trouble constamment la structure économique du pays par la poursuite
d'affaires commerciales douteuses. Et puis les quelque 2 millions 1/2 de juifs en question
seraient pour la plupart inaptes au travail.
Le secrétaire d'Etat Dr Buhler a fait de plus remarquer que la solution de la question juive dans
le Gouvernement général appartenait d'abord au chef de la police de sûreté et du service de
sécurité [Heydrich] et que ses efforts seraient soutenus par les autorités du Gouvernement
général. Il n'exprime qu'un souhait: que la question juive dans ce pays soit résolue au plus vite.
En conclusion, on a parlé des différentes possibilités de solution, le Gauleiter Dr Meyer tout
comme le secrétaire d'Etat Dr Buhler étant d'avis de faire exécuter en même temps dans leurs
territoires respectifs certains travaux préparatoires dans le cadre de la solution finale, en évitant
toutefois de susciter de l'inquiétude au sein de la population.
La conférence a pris fin avec un appel du chef de la police de sûreté et du service de sécurité
[Heydrich] aux personnes présentes pour lui apporter leur concours à la réalisation des tâches et
à la résolution du problème posé.

--------------------------
Das "Wannsee-Protokoll"
Geheime Reichsache!
[Stampel]

30. Ausfertigungen
16.Ausfertigung

Besprechungsprotokoll.
I. An der am 20.1.1942 in Berlin, Am Großen Wannsee Nr. 56/58. stattgefundenen Besprechung
über die Endlösung der Judenfrage nahmen teil:

Gauleiter Dr. Meyer und Reichsminister Reichsministerium für die besetz ten
Dr. Leibbrandt Ostgebiete
Staatssekretär Dr. Stuckart Reichsministerium des Innern
Staatssekretär Neumann Beauftragter für den Vierjahresplan
Staatssekretär Dr. Freisler Reichsjustizmini sterium
Staatssekretär Dr. Bühler Amt des General gouverneurs
Unterstaatssekretär Luther Auswärtiges Amt
SS-Oberführer Klopfer Partei-Kanzlei
Ministerialdirektor Kritzinger Reichskanzlei
D. III. 29. g. Rs.
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SS-Gruppenführer Hofmann Rasse- und Sied lungshauptamt
SS-Gruppenführer Müller Reichssicherheitshauptamt
SS-Obersturmbannführer Eichmann
SS-Oberführer Dr. Schöngarth Sicherheitspolizei und SD
SS- Sturmbannführer Dr. Lange Kommandeur der Sicherheitspolizei und SD
Sicherheitspoli zei und des SD für den General bezirk
Lettland, als Vertreter des Befehlshabers der
Sicherheitspolizei und des SD für das
Reichskommissariat Ostland.

II. Chef der Sicherheitspolizei und des SD, SS-Obergruppenführer H e y d r i c h , teilte eingangs
seine Bestellung zum Beauftragten für die Vorbereitung der Endlösung der europäischen
Judenfrage durch den Reichsmarschall mit und wies darauf hin, daß zu dieser Besprechung
geladen wurde, um Klarheit in grundsätzlichen Fragen zu schaffen. Der Wunsch des
Reichsmarschalls, ihm einen Entwurf über die organisatorischen, sachlichen und materiellen
Belange im Hinblick auf die Endlösung der europäischen Judenfrage zu übersenden, erfordert
die vorherige gemeinsame Behandlung aller an diesen Fragen unmittelbar beteiligten
Zentralinstanzen im Hinblick auf die Parallelisierung der Linienführung.

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Die Federführung bei der Bearbeitung der Endlösung der Judenfrage liege ohne Rücksicht auf
geographische Grenzen zentral beim Reichsführer-SS und Chef der Deutschen Polizei (Chef der
Sicherheitspolizei und des SD).
Der Chef der Sicherheitspolizei und des SD gab sodann einen kurzen Rückblick über den bisher
geführten Kampf gegen diesen Gegner. Die wesentlichsten Momente bilden
a/ die Zurückdrängung der Juden aus den einzelnen Lebensgebieten des deutschen Volkes,
b/ die Zurückdrängung der Juden aus dem Lebensraum des deutschen Volkes.
Im Vollzug dieser Bestrebungen wurde als einzige vorläufige Lösungsmöglichkeit die
Beschleunigung der Auswanderung der Juden aus dem Reichsgebiet verstärkt und planmäßig in
Angriff genommen.
Auf Anordnung des Reichsmarschalls wurde im Januar 1939 eine Reichszentrale für Jüdische
Auswanderung errichtet, mit deren Leitung der Chef der Sicherheitspolizei und des SD betraut
wurde. Sie hatte insbesondere die Aufgabe
a/ alle Maßnahmen zur Vorbereitung einer verstärkten Auswanderung der Juden zu treffen,
b/ den Auswanderungsstrom zu lenken.
c/ die Durchführung der Auswanderung im Einzelfall zu beschleunigen.
Das Aufgabenziel war, auf legale Weise den deutschen Lebensraum von Juden zu säubern.

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Über die Nachteile, die eine solche Auswanderungsforcierung mit sich brachte, waren sich alle
Stellen im klaren. Sie mußen jedoch angesichts des Fehlens anderer Lösungsmöglichkeiten
vorerst in Kauf genommen werden.
Die Auswanderungsarbeiten waren in der Folgezeit nicht nur ein deutsches Problem, sondern
auch ein Problem, mit dem sich die Behörden der Ziel- bzw. Einwandererländer zu befassen
hatten. Die finanziellen Schwierigkeiten, wie Erhöhung der Vorzeige- und Landungsgelder
seitens der verschiedenen ausländischen Regierungen, fehlende Schiffsplätze, laufend
verschärfte Einwanderungsbeschränkungen oder -sperren, erschwerten die
Auswanderungsbestrebungen außerordentlich. Trotz dieser Schwierigkeiten wurden seit der
Machtübernahme bis zum Stichtag 31.10.1941 insgesamt rund 537.000 Juden zur Auswanderung
gebracht. Davon
vom 30.1.1933 aus dem Altreich rd. 360.000
vom 15.3.1938 aus der Ostmark rd. 147.000
vom 15.3.1939 aus dem Protektorat Böhmen und Mähren rd. 30.000
Die Finanzierung der Auswanderung erfolgte durch die Juden bzw. jüdisch-politischen
Organisationen selbst. Um den Verbleib der verproletarisierten Juden zu vermeiden, wurde nach
dem Grundsatz verfahren, daß die vermögenden Juden die Abwanderung der vermögenslosen
Juden zu finanzieren haben; hier wurde, Je nach Vermögen gestaffelt, eine entsprechende
Umlage bzw. Auswandererabgabe vorgeschrieben, die zur Bestreitung der finanziellen
Obliegenheiten im Zuge der Abwanderung vermögensloser Juden verwandt wurde.

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Neben dem Reichsmark-Aufkommen sind Devisen für Vorzeige- und Landungsgelder
erforderlich gewesen. Um den deutschen Devisenschatz zu schonen, wurden die jüdischen
Finanzinstitutionen des Auslandes durch die jüdischen Organisationen des Inlandes verhalten,
für die Beitreibung entsprechender Devisenaufkommen Sorge zu tragen. Hier wurden durch
diese ausländischen Juden im Schenkungswege bis zum 30.10.1941 insgesamt rund 9.500.000
Dollar zur Verfügung gestellt.
Inzwischen hat der Reichsführer-SS und Chef der Deutschen Polizei im Hinblick auf die
Gefahren einer Auswanderung im Kriege und im Hinblick auf die Möglichkeiten des Ostens die
Auswanderung von Juden verboten.

III. Anstelle der Auswanderung ist nunmehr als weitere Lösungsmöglichkeit nach
entsprechender vorheriger Genehmigung durch den Führer die Evakuierung der Juden nach dem
Osten getreten.
Diese Aktionen sind Jedoch lediglich als Ausweichmöglichkeiten anzusprechen, doch werden
hier bereits jene praktischen Erfahrungen gesammelt, die im Hinblick auf die kommende
Endlösung der Judenfrage von wichtiger Bedeutung sind.
Im Zuge dieser Endlösung der europäischen Judenfrage kommen rund 11 Millionen Juden in
Betracht, die sich wie folgt auf die einzelnen Länder verteilen:

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Land ------------ Zahl

A. Altreich 131.800
Ostmark 43.700
Ostgebiete 420.000
Generalgouvernement 2.284.000
Bialystok 400.000
Protektorat Böhmen und Mähren 74.000
Estland -- judenfrei --
Lettland 3.500
Litauen 34.000
Belgien 43.000
Dänemark 5.600
Frankreich / Besetztes Gebiet 165.000
-------------Unbesetztes Gebiet 700.000
Griechenland 69.600
Niederlande 160.800
Norwegen 1.300

B. Bulgarien 48.000
England 330.000
Finnland 2.300
Irland 4.000
Italien einschl. Sardinien 58.000
---------------Albanien 200
Kroatien 40.000
Portugal 3.000
Rumänien einschl. Bessarabien 342.000
Schweden 8.000
Schweiz 18.000
Serbien 10.000
Slowakei 88.000
Spanien 6.000
Türkei (europ. Teil) 55.500
Ungarn 742.800
UdSSR 5.000.000
-------------Ukraine 2.994.684
-------------Weißrußland ausschl. Bialystok 446.484
------------------------------------------------------
Zusammen: über 11.000.000
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Bei den angegebenen Judenzahlen der verschiedenen ausländischen Staaten handelt es sich
jedoch nur um Glaubensjuden, da die Begriffsbestimmungen der Juden nach rassischen
Grundsätzen teilweise dort noch fehlen. Die Behandlung des Problems in den einzelnen Ländern
wird im Hinblick auf die allgemeine Haltung und Auffassung auf gewisse Schwierigkeiten
stoßen, besonders in Ungarn und Rumänien. So kann sich z.B. heute noch in Rumänien der Jude
gegen Geld entsprechende Dokumente, die ihm eine fremde Staatsangehörigkeit amtlich
bescheinigen, beschaffen.
Der Einfluß der Juden auf alle Gebiete in der UdSSR ist bekannt. Im europäischen Gebiet leben
etwa 5 Millionen, im asiatischen Raum knapp 1/4 Million Juden.
Die berufsständische Aufgliederung der im europäischen Gebiet der UdSSR ansässigen Juden
war etwa folgende:
In der Landwirtschart ------------------- 9,1 %
als städtische Arbeiter -------------------14,8 %
im Handel -------------------------------20,0 %
als Staatsarbeiter angestellt -------------23,4 %
in den privaten Berufen -- Heilkunde, Presse, Theater, usw. ----------32,7 %
Unter entsprechender Leitung sollen nun im Zuge der Endlösung die Juden in geeigneter Weise
im Osten zum Arbeitseinsatz kommen. In großen Arbeitskolonnen, unter Trennung der
Geschlechter, werden die arbeitsfähigen Juden straßenbauend in diese Gebiete geführt, wobei
zweifellos ein Großteil durch natürliche Verminderung ausfallen wird.

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Der allfällig endlich verbleibende Restbestand wird, da es sich bei diesem zweifellos um den
widerstandsfähigsten Teil handelt, entsprechend behandelt werden müssen, da dieser, eine
natürliche Auslese darstellend, bei Freilassung als Keimzelle eines neuen jüdischen Aufbaues
anzusprechen ist. (Siehe die Erfahrung der Geschichte.)
Im Zuge der praktischen Durchführung der Endlösung wird Europa vom Westen nach Osten
durchgekämmt. Das Reichsgebiet einschließlich Protektorat Böhmen und Mähren wird, allein
schon aus Gründen der Wohnungsfrage und sonstigen sozial-politischen Notwendigkeiten,
vorweggenommen werden müssen.
Die evakuierten Juden werden zunächst Zug um Zug in sogenannte Durchgangsghettos verbracht,
um von dort aus weiter nach dem Osten transportiert zu werden.
Wichtige Voraussetzung, so führte SS-Obergruppenführer H e y d r i c h weiter aus, für die
Durchführung der Evakuierung überhaupt, ist die genaue Festlegung des in Betracht kommenden
Personenkreises.
Es ist beabsichtigt, Juden im Alter von über 65 Jahren nicht zu evakuieren, sondern sie einem
Altersghetto -- vorgesehen ist Theresienstadt zu überstellen.
Neben diesen Altersklassen -- von den am 31.10.1941 sich im Altreich und der Ostmark
befindlichen etwa 280.000 Juden sind etwa 30 X über 65 Jahre alt -- finden in den jüdischen
Altersghettos weiterhin die schwerkriegsbeschädigten Juden und Juden mit
Kriegsauszeichnungen (EK 1) Ausnahme. Mit dieser

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zweckmäßgen Lösung werden mit einem Schlag die vielen Interventionen ausgeschaltet.
Der Beginn der einzelnen größeren Evakuierungsaktionen wird weitgehend von der militärischen
Entwicklung abhängig sein. Bezüglich der Behandlung der Endlösung in den von uns besetzten
und beeinflußten europäischen Gebieten wurde vorgeschlagen, daß die in Betracht kommenden
Sachbearbeiter des Auswärtigen Amtes sich mit dem zuständigen Referenten der
Sicherheitspolizei und des SD besprechen.
In der Slowakei und Kroatien ist die Angelegenheit nicht mehr allzu schwer, da die
wesentlichsten Kernfragen in dieser Hinsicht dort bereits einer Lösung zugeführt wurden. In
Rumänien hat die Regierung inzwischen ebenfalls einen Judenbeauftragten eingesetzt. Zur
Regelung der Frage in Ungarn ist es erforderlich, in Zeitkürze einen Berater für Judenfragen der
Ungarischen Regierung aufzuoktroyieren.
Hinsichtlich der Aufnahme der Vorbereitungen zur Regelung des Problems in Italien hält SS-
Obergruppenführer H e y d r i c h eine Verbindung Polizei-Chef in diesen Belangen für
angebracht.
Im besetzten und unbesetzten Frankreich wird die Erfassung der Juden zur Evakuierung aller
Wahrscheinlichkeit nach ohne große Schwierigkeiten vor sich gehen können.
Unterstaatssekretär L u t h e r teilte hierzu mit, daß bei tiefgehender Behandlung dieses Problems
in einigen Ländern, so in den nordischen Staaten, Schwierigkeiten auftauchen werden, und es
sich daher empfiehlt, diese Länder vorerst noch

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zurückzustellen. In Anbetracht der hier in Frage kommenden geringen Judenzahlen bildet diese
Zurückstellung ohnedies keine wesentliche Einschränkung.
Dafür sieht das Auswärtige Amt für den Südosten und Westen Europas keine großen
Schwierigkeiten.
SS-Gruppenführer H o f m a n n beabsichtigt, einen Sachbearbeiter des Rasse- und
Siedlungshauptamtes zur allgemeinen Orientierung dann nach Ungarn mitsenden zu wollen,
wenn seitens des Chefs der Sicherheitspolizei und des SD die Angelegenheit dort in Angriff
genommen wird. Es wurde festgelegt, diesen Sachbearbeiter des Rasse- und
Siedlungshauptamtes, der nicht aktiv werden soll, vorübergehend offiziell als Gehilfen zum
Polizei-Attaché abzustellen.

IV. Im Zuge der Endlösungsvorhaben sollen die Nürnberger Gesetze gewissermaßen die
Grundlage bilden, wobei Voraussetzung für die restlose Bereinigung des Problems auch die
Lösung der Mischehen- und Mischlingsfragen ist.
Chef der Sicherheitspolizei und des SD erörtert im Hinblick auf ein Schreiben des Chefs der
Reichskanzlei zunächst theoretisch die nachstehenden Punkte:
1) Behandlung der Mischlinge 1. Grades.
Mischlinge 1. Grades sind im Hinblick auf die Endlösung der Judenfrage den Juden
gleichgestellt.

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Von dieser Behandlung werden ausgenommen:
a) Mischlinge 1. Grades verheiratet mit Deutschblütigen, aus deren Ehe Kinder (Mischlinge 2.
Grades) hervorgegangen sind. Diese Mischlinge 2. Grades sind im wesentlichen den Deutschen
gleichgestellt.
b) Mischlinge 1. Grades, für die von den höchsten Instanzen der Partei und des Staates bisher auf
irgendwelche Lebensgebieten Ausnahmegenehmigungen erteilt worden sind. Jeder Einzelfall
muß überprüft werden, wobei nicht ausgeschlossen wird, daß die Entscheidung nochmals zu
Ungunsten des Mischlings ausfällt.
Voraussetzungen einer Ausnahmebewilligung müssen stets grundsätzliche Verdienste des in
Frage stehenden Mischlings selbst sein. (Nicht Verdienste des deutschblütigen Eltern- oder
Eheteiles.)
Der von der Evakuierung auszunehmende Mischling 1. Grades wird -- um Jede
Nachkommenschaft zu verhindern und das Mischlingsproblem endgültig zu bereinigen --
sterilisiert. Die Sterilisierung erfolgt freiwillig. Sie ist aber Voraussetzung des Verbleibens im
Reich. Der sterilisierte ''Mischling'' ist in der Folgezeit von allen einengenden Bestimmungen,
denen er bislang unterworfen ist, befreit.
2) Behandlung der Mischlinge 2. Grades.
Die Mischlinge 2. Grades werden grundsätzlich den Deutschblütigen zugeschlagen, mit Ausnahme
folgender Fälle. in denen die Mischlinge 2. Grades den Juden gleichgestellt werden:

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a) Herkunft des Mischlings 2. Grades aus einer Bastardehe (beide Teile Mischlinge).
b) Rassisch besonders ungünstiges Erscheinungsbild des Mischlings 2. Grades, das ihn schon
äußerlich zu den Juden rechnet.
c) Besonders schlechte polizeiliche und politische Beurteilung des Mischlings 2. Grades, die
erkennen läß, daß er sich wie ein Jude fühlt und benimmt.
Auch in diesen Fällen sollen aber dann Ausnahmen nicht gemacht werden, wenn der Mischling 2.
Grades deutschblütig verheiratet ist.
3) Ehen zwischen Volluden und Deutschblütigen.
Von Einzelfall zu Einzelfall muß hier entschieden werden, ob der Jüdische Teil evakuiert wird,
oder ob er unter Berücksichtigung auf die Auswirkungen einer solchen Maßnahme auf die
deutschen Verwandten dieser Mischehe einem Altersghetto überstellt wird.
4) Ehen zwischen Mischlingen 1. Grades und Deutschblütigen.
a) Ohne Kinder.
Sind aus der Ehe keine Kinder hervorgegangen, wird der Mischling 1. Grades evakuiert bzw.
einem Altersghetto überstellt. {Gleiche Behandlung wie bei Ehen zwischen Volljuden und
Deutschblütigen, Punkt 3.)

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b) Mit Kindern.
Sind Kinder aus der Ehe hervorgegangen (Mischlinge 2. Grades), werden sie, wenn sie den Juden
gleichgestellt werden, zusammen mit dem Mischling 1. Grades evakuiert bzw. einem Ghetto
überstellt. Soweit diese Kinder Deutschen gleichgestellt werden (Regelfälle), sind sie von der
Evakuierung auszunehmen und damit auch der Mischling 1. Grades.
5) Ehen zwischen Mischlingen 1. Grades und Mischlingen 1. Grades oder Juden.
Bei diesen Ehen (einschließlich der Kinder) werden alle Teile wie Juden behandelt und daher
evakuiert bzw. einem Altersghetto überstellt.
6) Ehen zwischen Mischlingen 1. Grades und Mischlingen 2. Grades.
Beide Eheteile werden ohne Rücksicht darauf, ob Kinder vorhanden sind oder nicht, evakuiert
bzw. einem Altersghetto überstellt, da etwaige Kinder rassenmäßig in der Regel einen stärkeren
jüdischen Bluteinschlag aufweisen, als die Jüdischen Mischlinge 2. Grades.
SS-Gruppenführer H o r m a n n steht auf dem Standpunkt, daß von der Sterilisierung
weitgehend Gebrauch gemacht werden muß zumal der Misch-
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ling vor die Wahl gestellt, ob er evakuiert oder sterilisiert werden soll, sich lieber der
Sterilisierung unterziehen würde.
Staatssekretär Dr. S t u c k a r t stellt fest, Daß die praktische Durchführung der eben mitgeteilten
Lösungsmöglichkeiten zur Bereinigung der Mischehen- und Mischlingsfragen in dieser Form
eine unendliche Verwaltungsarbeit mit sich bringen würde. Um zum anderen auf alle Fälle auch
den biologischen Tatsachen Rechnung zu tragen, schlug Staatssekretär Dr. S t u c k a r t vor, zur
Zwangssterilisierung zu schreiten.
Zur Vereinfachung des Mischehenproblems müßten ferner Möglichkeiten überlegt werden mit
dem Ziel, daß der Gesetzgeber etwa sagt; "Diese Ehen sind geschieden".
Bezüglich der Frage der Auswirkung der Judenevakuierung auf das Wirtschaftsleben erklärte
Staatssekretär N e u m a n n , daß die in kriegswichtigen Betrieben im Arbeitseinsatz stehenden
Juden derzeit, solange noch kein Ersatz zur Verfügung steht, nicht evakuiert werden könnten.
SS-Obergruppenführer H e y d r i c h wies darauf hin, daß diese Juden nach den von ihm
genehmigten Richtlinien zur Durchführung der derzeit laufenden Evakuierungsaktionen
ohnedies nicht evakuiert würden.
Staatssekretär Dr. B ü h 1 e r stellte fest, daß das Generalgouvernement es begrüßen würde,
wenn mit der Endlösung dieser Frage im Generalgouvernement begonnenen würde, weil einmal hier das
Transportproblem keine übergeordnete Rolle spielt

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und arbeitseinsatzmäßige Gründe den Lauf dieser Aktion nicht behindern würden. Juden müßten
so schnell wie möglich aus dem Gebiet des Generalgouvernements entfernt we.don, weil gerade
hier der Jude als Seuchenträger eine enorme Gefahr bedeutet und er zum anderen durch
fortsetzten Schleichhandel die wirtschaftliche Struktur des Landes dauernd in Unordnung bringt.
Von den in Frage kommenden etwa 2 2/2 Millionen Juden sei überdies die Mehrzahl der Fälle
arbeitsunfähig.

Staatssekretär Dr. B ü h 1 e r stellt weiterhin fest, daß die Lösung der Judenfrage im
Generalgouvernement federführend beim Chef der Sicherheitspolizei und des SD liegt und seine
Arbeiten durch die Behörden des Generalgouvernements unterstützt würden. Er hätte nur eine
Bitte, die Judenfrage in diesem Gebiet so schnell wie möglich zu lösen.
Abschließend wurden die verschiedenen Arten der Lösungsmöglichkeiten besprochen, wobei
sowohl seitens des Gauleiters Dr. M e y e r als auch seitens des Staatssekretärs Dr. B ü h l e r der
Standpunkt vertreten wurde, gewisse vorbereitende Arbeiten im Zuge der Endlösung gleich in
den betreffenden Gebieten selbst durchzuführen, wobei Jedoch eine Beunruhigung der
Bevölkerung vermieden werden müsse.
Mit der Bitte des Chefs der Sicherheitspolizei und des SD an die Besprechungsteilnehmer, ihm
bei der Durchführung der Lösungsarbeiten entsprechende Unterstützung zu gewähren, wurde die
Besprechung geschlossen.
++++++++++++++++++++++
20 Januar 1942.

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