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SOMMAIRE
1. Introduction
4. Objectifs 2006-2007
4.1. Objectifs généraux
4.2. Objectifs spécifiques
8. Budget 2006-2007
10. Conclusion
Le Cadre d’Intervention de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) pour l’année 2006 – 2007 est le
troisième de l’institution depuis sa création par décret présidentiel, le 8 septembre 2004. Celui de l’exercice
fiscal 2005- 2006 visait, non seulement la continuité des actions entreprises au cours de l’année 2004-2005,
mais également le renforcement de l’ULCC en tant qu’institution dédiée à la lutte contre la corruption.
Pour l’année fiscale, 2006-2007, les efforts viseront à réaliser les projets initiés au cours de l’exercice
précédent et aussi à mettre en chantier toute une série de nouvelles activités.
Les priorités établies pour l’exercice fiscal 2006-2007 sont les suivantes :
§ la révision du cadre légal haïtien relatif à la répression de la corruption
§ la vulgarisation des résultats de l’enquête nationale sur la gouvernance et la corruption en Haïti.
§ la définition et l’implantation de la stratégie nationale de lutte contre la corruption.
§ l’opérationnalisation d’un système de déclaration de patrimoine pour les fonctionnaires publics
désignés par la loi.
§ la mise en place de l’observatoire et du suivi de l’exécution des marchés publics.
§ La réalisation d’un concours national de textes de réflexion sur les méfaits de la corruption pour les
jeunes.
§ l’organisation d’un colloque universitaire sur différentes thématiques touchant la corruption comme
phénomène social.
§ l’opérationnalisation du Système Intégré de Gestion Financière (IFMS).
Les objectifs poursuivis par l’ULCC pour cet exercice se situent tout naturellement dans le cadre de la
mission et du mandat que le décret du 8 septembre 2004 lui a fixés. Il est nécessaire de les rappeler avant
de préciser les objectifs dont il est question pour le présent exercice.
Ø De définir une stratégie de lutte contre la corruption avec une large participation du secteur public
et des organisations de la société civile. L‘Unité doit assurer le suivi de la mise en application et la
révision de la stratégie selon l’évolution du contexte économique, financier, social et politique du
pays.
Ø De mettre en place un Système d’informations intégré et de Suivi ainsi qu’un système d’alerte
permanente.
Le 14 décembre 2005, a marqué l’entrée en vigueur de la Convention des Nations Unies contre la
Corruption (CNUCC). Les États membres de l’ONU disposent d’un outil international de plus, destiné à
les aider à combattre la corruption dans les secteurs public et privé. A cette occasion, M. Antonio COSTA,
Directeur de l'Office des Nations Unies Contre la Drogue et le Crime (ONUDC) a déclaré « Cette
Convention montre que les gouvernements sont décidés à ne plus tolérer une pratique destructive,
universelle et vieille comme le monde en ce sens qu’elle donne aux pays l'instrument légal dont ils avaient
besoin pour combattre cette pratique»1, Directeur de l'Office des Nations Unies Contre la Drogue et le
Crime (ONUDC). Ladite Convention repose sur quatre piliers : prévention, criminalisation de la corruption,
coopération internationale et recouvrement des actifs.
Adoptée à New York, le 31 octobre 2003 et signée par Haïti lors d’une conférence de haut niveau tenue à
Mérida (Mexique) les 9, 10 et 11 décembre 2003, la Convention des Nations Unies contre la Corruption a
été ratifiée par 38 des 140 Etats signataires. En attendant la ratification de la CNUCC, la législation
haïtienne dispose déjà, de la Convention Interaméricaine Contre la Corruption (CICC) ratifiée par le
parlement haïtien, le 19 décembre 2000, et publiée dans le Moniteur, le 27 juin 2002.
Figurant pour la première fois, en 2002, dans le rapport de Transparency International, Haïti était classée
89e sur 102 pays, et l’indice de perception de la corruption affichait le score de 2,2. La situation s’est
aggravée en 2003, où Haïti est passée d’un score de 2,2 à 1,5 soit un recul de la 89e place à la 131e sur
133. Elle a conservé le même score de 1,5 en 2004 et se retrouve, en dernière place du classement. Selon
le rapport de Transparency international (TI) présenté à Londres, le 18 octobre 2005, Haïti compte parmi les
5 pays du monde où la corruption est la plus répandue durant ces dernières années. Au classement de TI,
le pays occupe, la 155e place sur un total de 159, avec une note de 1,8 sur 10. Cette amélioration du
score est malheureusement trop faible pour provoquer un effet significatif dans le classement, compte tenu
du fait que le nombre de pays considérés augmente annuellement.
Comparativement aux pays du continent Américain, en 2005, Haïti est le dernier au classement de 28
pays considérés. Par rapport au pays de la caraïbes, Haïti n’a pas une position enviable. Cuba et
Tableau # 1
Indice de perception de la corruption calculé par TI pour les pays de l’ Amériques du Nord,
du Sud et des Caraïbes
Par ailleurs les indicateurs2 établis par la Banque mondiale témoignent d’une détérioration
inquiétante de la gouvernance en Haïti. L’indice de la reddition des comptes (voice and
accountability » est passée de 30,4 en 1998 à 8,7 en 2004. L’indice de stabilité politique a chuté de
22 D. Kaufmann, A. Kraay, and Mastruzzic2005 : Gouvernance matters IV : gouvernance indicators for 1996-2004
Ces indicateurs montrent qu’Haïti se trouve dans une condition critique par rapport aux autres pays
considérés. Ils révèlent l’impérieuse nécessité d’une volonté politique ferme et de la participation
effective de la société civile pour mener à bien la lutte contre la corruption.
Parce qu’elle a toujours bénéficié de l’impunité la plus totale, la corruption s’installe dans tous les
secteurs de la vie nationale. Elle est devenue, de la fin du 20ème au début du 21ème siècle un sujet
d’études pour des économistes et des historiens haïtiens qui tentent de la cerner dans sa genèse,
son évolution et ses implications sur le développement économique, social et politique de la nation.3
Parmi les études les plus remarquables, il y a lieu de retenir «quand la nation demandé des
comptes» de Alain Turnier, «Economie Politique de la Corruption» de Leslie J. R. PEAN» et «La
Corruption en Haïti. Esquisse Historique 1804-2004» de Gusti Klara Gaillard-Pourchet.
Phénomène d’études pour les scientifiques, préoccupation majeure pour le citoyen soucieux de
l’avenir du pays, la corruption représente pour les dirigeants politiques un sérieux problème, sinon à
résoudre, du moins à combattre efficacement de manière à en réduire les effets néfastes sur le
développement global de la société. Il s’agit de rompre avec des pratiques séculaires de gestion
opaques, de promouvoir la transparence dans la gestion des affaires de l’Etat, d’institutionnaliser la
reddition de compte, de renforcer les institutions de prévention. C’est dans ce contexte qu’a vu le
jour en septembre 2004 l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) à côté d’autres institutions
(UCREF, CNMP) avec la mission bien préciser de combattre la corruption sous toutes ses formes
dans l’Administration publique haïtienne.
3
Parmi les études les plus remarquables, il y a lieu de retenir
« Quand la nation demande des comptes » de Alain TURNIER,
«Economie Politique de la Corruption» de Leslie J. R. PEAN»
«La Corruption en Haïti. Esquisse Historique 1804-2004» de Gusti Klara GAILLARD-POURCHET
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INVESTIGATION ÉDUCATION
POURSUITES SENSIBILISATION
RÉDUCTION
DE LA CORRUPTION
Dans le but d’obtenir la participation de tous les secteurs à la lutte contre la corruption, l’ULCC a
effectué un travail de communication, d’information et de sensibilisation de l’opinion publique sur les
répercussions de ce fléau sur la vie économique et sociale du pays. Elle a réalisé de novembre 2004
à nos jours une série de 18 ateliers de sensibilisation à travers tout le territoire national.
Axe 2. Prévention
Parallèlement à ses actions pour contrer la corruption, parce que prévenir vaut mieux que guérir,
l’ULCC a entre autre préconisé la mise en œuvre de mesures susceptibles de produire à moyen et
long termes la réduction progressive du phénomène de la corruption et permettre au pays d’être
mieux perçu de l’intérieur comme de l’extérieur.
Dans cette perspective, elle a élaboré un projet de loi portant déclaration de patrimoine des grands
commis de l’État, des ordonnateurs et des comptables des deniers publics.
Dans ce même ordre d’idées, L’ULCC s’est engagée dans un processus de mise en place d’un
système informatisé de suivi des dépenses publiques facilitant ainsi la transparence dans
l’exécution du budget. Elle poursuivra également le travail d’actualisation du cadre légal haïtien de
répression de la corruption qui envisage le renforcement des sanctions, la protection de l’identité des
dénonciateurs d’actes de corruption (fonctionnaires et particuliers), l’engagement des poursuites
pénales contre, non seulement les personnes physiques, mais aussi contre les personnes morales
de droit privé, accusées de corruption.
Le décret créant l’ULCC prévoit qu’elle peut initier une enquête sur de simples soupçons de
corruption et saisir les autorités chargées des poursuites légales (Commissaire du Gouvernement et
Haute Cour de Justice) lorsque sont découvertes des preuves convaincantes de corruption à
l’encontre des personnes dénoncées.
Dans l’accomplissement de cette mission, l’ULCC a déjà effectué une dizaine d’enquêtes et transmis
deux dossiers au Commissaire du Gouvernement près le Tribunal Civil de Port-au-Prince pour les
suites légales e poursuit l’étude des rapports d’enquête sur huit dossiers.
Pour l’exercice 2006-2007, l’ULCC se donne pour objectif général d’analyser toutes les plaintes et
dénonciations qui lui seront adressées pour le cas échéant, entamer des enquêtes et éventuellement
saisir les autorités de poursuite.
L’ULCC étant en amont de l’appareil judiciaire, pour s’assurer que ce dernier accorde aux dossiers
de poursuite l’attention souhaitée, elle se propose d’organiser des ateliers de sensibilisation à
l’intention des magistrats du parquet et des juges d’instructions et de mettre à la disposition des
auxiliaires de justice les instruments légaux haïtiens et les textes internationaux réprimant la
corruption.
Spécifiquement, les objectifs majeurs poursuivis par l’ULCC pour cet exercice sont les suivants :
e. Renforcer l'efficacité de l'ULCC en facilitant l'accès en temps réel à toutes les informations
susceptibles de mener la lutte contre la corruption.
f. Apporter un appui logistique aux différents services de l’ULCC et renforcer les capacités
d'intervention de celle-ci.
Les objectifs spécifiques qui vont suivre seront développés dans le même ordre que les objectifs généraux
du paragraphe 4.1 dont ils découlent :
a)
§ Diffuser le plus largement possible les résultats de l'enquête sur la corruption et la
gouvernance en Haïti en 2005 (ECOGH05) ;
§ Mettre en place un système efficient de collecte des données sur la corruption
§ Concevoir des instruments d'organisation et de méthode;
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c)
§ Réaliser des campagnes de sensibilisation et d'éducation civique.
§ Promouvoir le respect de la déontologie et de l'éthique dans l'administration publique.
§ Rendre plus participatifs les différents acteurs concernés sur l'importance de la lutte
contre la corruption
§ Motiver davantage les jeunes et les universitaires sur le phénomène de la corruption et
obtenir leur point de vue
§ Réaliser un colloque scientifique sur la corruption.
d)
§ Appuyer l’élaboration des projets de loi anti-corruption.
§ Sensibiliser les magistrats à la lutte contre la corruption
§ Clôturer les enquêtes entamées
§ Initier de nouvelles enquêtes
e)
§ Finaliser l'Installation du Tableau de Bord pour l’exploitation du Système des dépenses de
l’État (SYSDEP)
§ Mettre en Place les structures pour la conception et la mise en opération du système de
gestion des données sur la Déclaration de Patrimoine.
§ Gérer et Alimenter continuellement le site Web de l'ULCC
§ Mettre en place les structures pour la création d’un Observatoire de l’exécution des
passations de Marchés Publics de concert avec la CNMP.
f)
§ Renforcer la capacité des services de l'ULCC :
§ Doter l'institution de personnel qualifié;
§ Compléter la dotation en renforcement et améliorer les conditions de travail du personnel
§ Renforcer la coopération avec les partenaires internationaux.
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Les activités à mettre en œuvre en vue de concrétiser les objectifs fixés pour cet exercice sont les
suivantes :
§ Organisation des ateliers de diffusion des résultats de l’enquête sur la corruption et la
gouvernance en Haïti.
§ Exploitation des résultats les plus pertinents par des études et des recherches
spécifiques.
§ Mise en place d’un système de collecte de données sur la corruption.
§ Définition de points focaux et établissements de points focaux dans les institutions
publiques.
§ Organisation d’ateliers de réflexion avec les différents groupes de la société civile
(jeunes, Média, Syndicats …).
§ Réalisation d’un concours de textes sur la corruption
§ Réalisation d’un colloque universitaire.
§ Organisation d’un atelier à l’intention des magistrats.
§ Analyse des rapports d’enquêtes en cours.
§ Analyse des dénonciations et des plaintes reçues pour suites éventuelles.
§ Appuyer l’installation du tableau de bord et du logiciel « oracle discoverer ».
§ Conception des formulaires de déclaration de patrimoine.
§ Définition de termes de référence pour le recrutement d’un consultant devant travailler sur
le projet de déclaration de patrimoine
§ mise en place de l’infrastructure technique nécessaire à l’installation, la mise en
opération et le fonctionnement de la base de données.
§ Préparation d'un document de référence pour la mise en place de l’observatoire sur les
marchés publics.
§ Gestion et alimentation du site web de l’ULCC
1. Renforcer la connaissance du public en général, des fonctionnaires publics en particulier des implications de
la CICC et les informer de l’obligation de rendre compte quand on est comptable de deniers publics ;
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Cette activité permettra de réaliser une analyse et de présenter une proposition de révision du cadre légal
relatif à la corruption, ainsi que sa conformité aux exigences de la Convention Interaméricaine Contre la
Corruption. Cette proposition inclura des recommandations pour la modification du cadre légal et la
préparation des nouveaux projets de loi requis. A cette fin, l’assistance technique de deux consultants est
requise, l’un ayant une expérience internationale des thèmes anticorruption et l’autre ayant des
connaissances approfondies de la législation locale.
A partir des résultats de l’enquête sur la gouvernance et la perception de la corruption, compléter l’État des
lieux et faire le point sur les éléments de cette stratégie nationale en tenant compte des constats de
l’enquête, des conclusions qui seront tirées, des comptes rendus d’ateliers départementaux, des
propositions provenant des rencontres effectués avec les différents groupes de la société civile et les
responsables d’organismes de l’État.
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De l’analyse de ces différents paramètres et en tenant compte de la littérature spécialisée dans ce domaine,
de l’expérience de nos partenaires régionaux, sortira une stratégie nationale de lutte contre la corruption.
Cette stratégie sera basée sur la prévention, l’éducation et la poursuite comme piliers de toute approche
institutionnelle de lutte contre la corruption dans la perspective d’arriver à des résultats sur le long terme,
tout en étant très vigilant et conscient de la nécessité d’agir également sur le court terme (détection et
sanctions).
Ce projet sera réalisé conjointement par le service juridique de l’ULCC, le service Audit et points focaux, et
le service informatique. Les activités prévues sont :
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Ce projet sera réalisé conjointement par L’ULCC et la Commission nationale des passations de marchés
(CNMP). Les activités prévues sont :
Ce projet a pour objectif majeur de sensibiliser et d’impliquer les jeunes dans la réflexion sur la lutte contre
la corruption.
§ Mise en place du concours : contact avec les élèves, les bacheliers, les étudiants et
les jeunes professionnels.
§ Recrutement d’un consultant avec une expérience soutenue dans les réalisations de
concours de texte
§ Campagne de publicité autour du concours dans les radios, télés et journaux de
P -au- P et des provinces.
§ Voyage de sensibilisation dans les provinces
§ Réception et correction des textes
§ Publication des résultats et remise des primes aux lauréats
L’objectif général de ce projet est de réaliser un débat scientifique universitaire en vue d’un diagnostic de
la lutte contre la corruption en Haïti.
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Ce projet consiste à organiser, à travers tout le pays et avec différents groupes de la société, une série
d’atelier en vue d’impliquer activement les différents acteurs concernés dans la lutte contre la corruption.
C’est un projet en cours de développement qui consiste à mettre en réseau l’ULCC et le SYSDEP ainsi que
la Direction Générale des Impôts [DGI] et la Douane en vue de faciliter les enquêtes et investigations sur la
corruption.
En plus de la fourniture du matériel nécessaire à leur travail, les agents de l’ULCC auront à
suivre des formations dans des domaines spécialisés.
§ Répondre aux attentes manifestes et légitimes des populations des neuf (9)
départements géographiques exprimés lors des ateliers départementaux sur la
nécessité de l’établissement d’antennes, de représentations régionales de l’ULCC
comme élément fondamental de dissuasion dans la logique d’une bonne stratégie de
Lutte Contre la Corruption.
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L’objectif général de ce projet est de faire l’état des lieux des conditions dans lesquelles se
réalisent les transactions entre les secteurs public et privé. La réalisation de cette enquête
permettra de :
§ Réaliser un diagnostic des pratiques de corruption dans les relations entre les
secteurs public et privé : les passations de marchés, la qualité et l’opportunité des
services achetés par la fonction publique.
§ Collecter des informations qui puissent permettre de développer une stratégie visant
à limiter les pratiques de pots-de-vin, de conflits d’intérêt, de délits d’initiés.
§ Promouvoir la transparence dans les transactions entre le secteur public et le
secteur privé.
§ Évaluer l’impact financier potentiel des pratiques de corruption sur la qualité des
services offerts par l’entreprise et sur sa rentabilité.
8. BUDGET 2006-2007
Le budget de fonctionnement pour l’année fiscale 2006 – 2007 représente une subvention du Trésor Public
de trente millions et 00/100 gourdes (30, 000,000.00 Gdes) et a pour objectif principal d’aider à assurer le
fonctionnement de l’ULCC et à l’appuyer dans l’accomplissement de la mission qui lui est dévolue. Cette
année encore, l’emphase est portée sur le recrutement et la formation adéquate du personnel tout en
assurant le bon fonctionnement de l’institution en matériels de bureau, à l’acquisition d’équipements
nécessaires au travail du personnel cadre et à sa sécurisation.
La Direction Administrative et Financière a reçu de nombreuses demandes émanant des chefs de service
pour une augmentation de leur personnel cadre allant de l’embauche d’avocats enquêteurs, d’auditeurs,
d’investigateurs, d’opérateurs et d’un informaticien. Dans cette optique, la rubrique des salaires et bénéfices
sociaux a subi une augmentation de l’ordre de 30%. De même, le nombre d’employés passera de 39 à 54
soit une augmentation substantielle de 38% au niveau des « mid level » employés. Encore une fois cette
année, plus de 67% de la subvention accordée à l’ULCC sera absorbée par la rubrique des salaires et
autres avantages sociaux. Ce, en dépit d’une augmentation de l’ordre de 50% de la subvention annuelle.
L’ULCC est fortement appuyée dans ces activités par l’apport des partenaires internationaux : Banque
Mondiale (BM) à travers le LICUS, PAGE, et plus récemment EGTAG I et II ; la Banque Interaméricaine de
Développement (BID) et son appui technique à la création de l’Unité anticorruption du Ministère de
l’Economie et des Finances et aussi l’USAID par sa contribution en matériels électronique et informatique
destinés à la mise en place du Système Intégré de Gestion Financière (IFMS).
En outre, l’ULCC se verra obliger de trouver d’autres sources de financement pour des projets qui ne
peuvent être financés par l’actuelle dotation provenant du Trésor public, et par ses partenaires
internationaux. Il s’agit au premier chef de l’installation de bureaux de province nécessaire à
l’accomplissement de sa mission. Une récente estimation porte ce projet à un million quatre vingt seize mille
neuf cents dollars et 00/100 (US$ 1, 096,900.00) pour les dix départements géographiques du pays (voir
matrice ci-joint)
Pour le suivi et l’évaluation du programme de cette année, des indicateurs de suivi ont été identifiés au
niveau des objectifs spécifiques, des activités et des résultats attendus de chaque service (voir matrice ci-
joint ). A partir de ces éléments, Le conseil de direction de l’ULCC et les représentants des bailleurs de
fonds nationaux et internationaux pourront faire le point sur l’état d’avancement des travaux en cours,
analyser les résultats déjà obtenus et formuler des recommandations pour le futur.
Il faut souligner qu’en février 2007, la BID aura à faire une évaluation du programme d’appui à la création
de l’ULCC.
L’ULCC doit également satisfaire aux conditionnalités des plusieurs programmes : PAGE, Pauvreté
réduction, EGTAGI et II …
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Le Cadre d’Intervention 2006 – 2007 qui contient les différentes activités programmées pour l’exercice en
cours en tenant compte de la mission de l’ULCC est un document maître, dont le but est de faciliter la saisie
à la fois concise et détaillée des actions que compte mener l’institution tout au cours de l’exercice. Il est
toutefois recommandé aux lecteurs éventuels de ce document de se référer aux dossiers annexés à ce
plan, qui sont des informations complètes et précises sur la nature des projets prévus pour l’exercice, les
objectifs, les résultats attendus, le calendrier d’exécution, les résultats attendus et les indicateurs de
performance.
Le cadre de référence est donc un document qui sans prétendre être exhaustif, se veut une présentation
ordonnée, avec les informations essentielles permettant de se faire une idée suffisamment détaillée de
l’ensemble des activités de l’ULCC pour l’exercice couvert.
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• Statistiques et programmation
• Audit et point focaux
• Juridique
• Informatique
• DAF
• Investigation et Enquêtes
2. Projets en cours
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