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Le désir

Analyse de la notion :
Selon l’étymologie désir vient du latin « desideratio » qui lui-même vient de « sidus » qui
était une constellation d’étoile. En grec « Sideros » = le fer mais les grecs pensaient que la
voute étaient faite en fer. Avec desideratio on va être privé de la constellation d’étoile, cesser
de contempler le ciel étoiler et être en proie au désir = manquer douloureusement d’un objet
merveilleux voir inaccessible. Cela prouve que je ne suis pas totalement parfait. » Idée qui
remonte à Platon. Platon, Le Banquet : auteur comique Aristophane, il va lui attribuer un
discours, Le mythe d’Aristophane : avant nous il y aurait eu une autre race d’homme composé
de 2 êtres humains. Les individus, humains tellement content d’eux même qu’ils ont oublié
l’existence des dieux. Ces derniers ont décidé de les couper en 2 = on est que la moitié d’un
être complet, et on chercherait notre autre moitié, si la moitié est de sexe opposé alors on est
hétéro en revanche si notre moitié est du même sexe on est homo. Descartes a envisagé la
notion de perfection. Platon Le banquet, en atteignant la satisfaction du désir on atteint un
désir plus haut de perfection et la vie prendrait toute sa valeur dans la mesure où l’inquiétude
d’un désir insociable fait progresser le progrès désirant. Pour Platon le jugement de bien va
générer le jugement du vrai qui lui-même va générer le jugement du beau, on va passer des
jouissances sensibles aux jouissances intellectuelles « D’un seul beau corps à 2, de 2 beaux
corps à tous les beaux corps et des beaux corps aux belles occupations et les belles
occupations vers les belles connaissances. » Au début on va désirer quelqu’un mais
physiquement grâce au jugement esthétique on va pouvoir l’étendre à l’esthétique en général,
ensuite on va passer à la recherche du vrai = travail intellectuel, de ce travail on atteint les
connaissances. Selon Platon c’est dans cette perspective que la vie vaut la peine d’être vécue.
Oui l’existence humaine est structurée par le manque et cela d’un bout à l’autre. On ne ferait
rien dans la vie si on ne désirerait pas

2) Peut on voir dans le désir l’essence de l’homme ?


Problème chez Platon : le fait de passer des jouissances sensibles à des jouissances
intellectuelles concerneraient peu de personnes car chez les grecs dans l’antiquité ils
n’auraient pas pensé le concept de personne humaine = pas d’égalité entre les hommes. Livre
X de la république, Platon : le Mythe d’ER, description des enfers, il va justifier de manière
symbolique un certain nombre de choses. Il y a 3 sortes d’enfer. Er nom d’un soldat arménien,
il faisait la guerre et participé à un combat, à la fin du combat tout le monde était mort sauf
lui. Mais il s’est fait passer pour mort, les dieux sont passés pour prendre toutes les âmes pour
les amener en enfer. Une fois là-bas les dieux vont lui faire visiter les enfers et lui donne
comme ordre après de tout raconter aux hommes. Enfer « normal » qu’on appelle Hâtes : les
grecs croyaient en la réincarnation. Les 2 autres quand on y est on n’est plus réincarné : enfer
positif : champs Elysées et l’enfer négatif : tartare car la Tartarie c’est la Sibérie pour les
grecs. L’homme se définit par 3 principes : la tête c'est-à-dire les capacités intellectuelles, le
cœur c'est-à-dire le courage et le ventre c'est-à-dire le désir. Si on est dans le monde positif
d’un point de vue de la tête il y a les poètes : gens tellement lucides qu’ils ne pourront pas
faire mieux, donc pas besoin d’être réincarner, pas les philosophes car ils ne s’expriment que
conceptuellement. Pour le cœur, les héros mort à la guerre, c’est la maximum possible dans le
cadre d’une action = concept de dépassement de soi. Le ventre, les amoureux non payés de
retour, passer leur vie à aimer, jamais devenue aigri ou avoir eut du ressentiment. Avoir les 3
n’est pas possible.
Si on est dans le tartare, la tête, les gens qui ont eu une attitude absurde (mythe de Sisyphe), le
cœur, Thésée, généralement les héros ne désir pas être des héros, Thésée c’est l’inverse, le
ventre, les gens qui ont succombé à leur désir, le supplice de Tantale, roi ayant invité les
dieux a un banquet et leur a offert ses enfants, les dieux outrés ont ressuscité les enfants et le
roi va être condamné à mourir de faim. Pour l’enfer habituel Platon va justifier l’origine du
sens moral. Pour qu’un homme se comporte moralement il faut qu’il fasse appel à un
jugement de raison. Ce ne sont pas les hommes qui font leur destin mais les dieux. Pour s’en
sortir il faut choisir un destin qui est moral. Platon analyse le personnage numéro 1 qui a tous
les choix possibles. Tyran ne surmonte pas leur désir, passion. Dernier arrivé, Ulysse chercher
un destin de bon père de famille mais en connaissance de cause le fondement de son action va
être rationnel. Platon n’envisage pas que les choix ne plaisent pas = la liberté de choix
n’existe pas = pas de libre arbitre. Les âmes vont aller boire l’eau du fleuve de Léthé. Platon
par l’usage de la raison on peut retrouver le monde des idées. Spinoza pense que les destins
sont toujours les mêmes. Pour Platon la nature humaine sur un plan individuel n’a pas connu
d’évolution. Spinoza : toute existence humaine sans exception doit être pensée comme
foncièrement désirante c'est-à-dire nous ne ferions rien du tout si nous n’étions pas déterminés
par le désir. Le désir n’a aucun caractère négatif, il se manifeste comme plénitude et
affirmation de soi. Aucun objet est en soi désirable, c’est nous qui décidons ce qui est
désirable ou pas. Pour Freud nous avons tous une sexualité différente de tout le monde. L’être
humain ne peut être lui-même quand en se reconnaissant comme sujet désirant. Si le désir est
moteur de notre existence il va falloir rétablir une hiérarchie : différence que fait Spinoza
entre bonne et mauvaise passion, la bonne passion c’est le supplément d’être alors que la
mauvaise passion c’est la diminution de l’être. Lorsque ça tourne à l’obsession c’est lorsque
ça devient immodéré cela s’appelle des vices. « C’est le désir immodéré de manger, de boire,
d’être glorieux qui définit les vices répertoriés sous les signes de gourmandises, ivrognerie,
lubricité et avarice. » Ce n’est pas mauvais en soi mais c’est l’abus qui est condamné. Une
bonne passion se rapporte à l’esprit, dans ce cas l’esprit est nécessairement joyeux, il y a donc
un désir et des satisfactions intellectuelles. Oui on peut voir le désir dans l’essence de
l’homme, Spinoza explique ça concrètement et Freud explique cela théoriquement.

3) Le désir n’est il pas nécessairement passif ?


Il semble qu’il existe néanmoins dans le désir un aspect passif, c'est-à-dire subit. Toute action
n’est telle pas par définition corrélative d’une passion (si l’on avait de la possibilité l’on
ferait). Pour Descartes tout désir serait lui-même un passé résultant d’une action exercée sur
l’âme par le corps. Le désir proviendrait d’un certain mouvement qu’il appel lui les esprits
animaux. C’est ce que les biologistes modernes appellent hormones ou phéromones.
Explication extrêmement réductrice car dans ce cas là le sentiment amoureux et le désir
sexuel, ne seraient que des besoins physiologiques. On peut dépasser cette position de stricte
passivité en ne se représentant pas me désir comme une relation à 2 entre objet désiré et sujet
désirant mais en faisant intervenir un 3ème terme, qu’il soit réel ou imaginaire. Mais dans tous
les cas déterminant pour le choix de l’objet désiré, cela veut dire que le désir ne serait pas un
phénomène spontané. Premier a analysé ça c’est Kierkegaard Le journal des séductions 1839,
se présente sous forme de lettres, une femme se raconte elle-même. Au départ 1 fille de 18
ans et un homme de 23 ans. Ce dernier veut la séduire s’arrange pour que la calèche est un
accident = héros. La voit pendant 2 semaines puis ne vient pas, ce qui procure un manque
chez la jeune fille. Les parents font une réception, le garçon se fait invité et pourra parler avec
la fille. Il devient précepteur de la jeune fille pendant 4 ans, parle de tout, de tout ce qu’elle
pensera par la suite sera associé à l’homme = association d’idées. Elle devient amoureuse +
mariage. Philosophe français, René Girard reprend cette idée (1911-2007) Mensonges
romantiques et vérités romanesques, 1961 « Seul l’être qui nous empêche de satisfaire un
désir qui nous a lui-même suggéré est vraiment objet de haine. » Non car il a toujours le 3ème
terme.

II Amour, désir et sexualité


1) Peut-on distinguer l’amour du désir ?
Des analyses biologiques ont tendance à résorber l’amour dans le désir sexuel. Jean Didier
Vincent Biologie des passions 1986 « Des dosages ont montré que l’explosion finale du coût
l’accompagné d’une libération massive d’endorphine. Ces peptides seraient responsables par
leur action même in vitro sir les cellules nerveuses de l’hypothalamus de la satiété sexuelle.
Autrement dit après le peptide du désir ; voici assuré par peptide interposé le repos du
guerrier. » Le problème c’est qu’il existe différentes formes d’amour et Descartes a fait
remarquer dans La lettre à Chanut du 1/02/1643 « L’essentiel dans l’amour, quel qu’il soit est
que l’on consent d’être uni à l’autre en un tout dont on pense n’être soi même que la moindre
partie. » C'est-à-dire si vous aimez quelqu’un vous penser que l’autre l’aime + donc faire en
sorte de l’aimer plus encore. Mais la définition ne s’applique pas qu’aux amours humains
mais envers dieu par exemple. Jean Baudrillard (1925-2006) De la séduction ou l’horizon
sacrée des apparences 1980, dans l’amour il y a 2 choses au départ, on ne peut envisager
l’amour sans séduction ni sans sexe. Il y a un discours de la séduction qui peut prendre
différentes formes mais aussi du sexe difficilement formulable. L’amour procède de la
séduction et du sexe mais ne peut pas se rapporter à l’un ou l’autre, donc il n’y a rien à dire de
l’amour. Si on se demande pourquoi on aime c’est que l’on n’aime pas. Oui évidement on
peut distinguer l’amour du désir

2) Le désir sexuel exprime t il un besoin ?


Même si l’on considère que les désirs sont exclusivement de l’ordre des pulsions sexuelles ou
de la libido il n’en reste pas moins irréductible à un simple bonheur. Par exemple il n’y a pas
d’amour dans le viol ou le sadisme. Dans le désir il y a de l’investissement pour une personne
particulière, on ne va pas désirer n’importe qui, à savoir que dans le désir on va élire une
personne singulière dont la singularité même est ce qui la rend infiniment appréciable parce
que le désir est en fait désir de l’unique. L’unique c’est ce qu’on va apprécier en lui, ce n’est
pas lui mais son propre désir. « L’amour c’est le désir du désir de l’autre. » Hegel. On ne peut
pas séduire si on n’est pas nous même séduit. Non le désir sexuel n’exprime pas un besoin.

3) Le désir a-t-il la jouissance pour fin ?


Contrairement au besoin le désir ne porte pas avec lui la nécessité de l’assouvissement. En fait
on peut cultiver le désir, c'est-à-dire qu’on désir désirer, on aime être amoureux, dans ce cas là
où nous disposons de l’imagination et du rêve. Sartre dit que le seul plaisir sexuel est la mort
de soi même, l’échec du désir. Selon lui jouir c’est sentir qu’on jouit et ne s’en sentir d’autres
et s’abimer complètement dans cette jouissance et oublier la réincarnation de l’autre. Si on
oubli pas l’autre on risque de passer dans une logique d’appropriation ou de consommation,
on rentre dans un désir différent, pas celui de l’autre mais le désir du désir de l’autre. Pour
Sartre l’amour c’est la capacité de manquer infiniment de l’autre et à l’autre. Cela peut être
expliqué aux relations parents-enfants. Si l’objet du désir fait défaut il peut s’appliquer à des
domaines qui ne sont pas nus mais parfois même abstrait. Non le désir n’a pas la jouissance
pour fin c’est plus compliquée.

III La philosophie et le désir


1) De quel savoir la philosophie est elle en quête ?
Généralement on présente la philosophie comme étant l’activité gratuite désintéressé, sans
aucune fonction utilitaire. Elle ne satisfait pas des besoins vitaux comme pourraient le faire
d’autres corps de métiers. Cette idée remonte à Platon : c’est à partir de la réflexion
philosophique que toutes les autres matières sont nées. George Dumézil (1908-1997) il a mis
au point la division tripartite des sociétés indo-européennes. Selon lui au dessous de la société
il y a les personnes de savoir. En dessous il y a les gens de pouvoirs, puis tous les autres
constituent la société civile. Platon avait lui imaginé la belle cité, voulait bloquer le temps. Le
seul moyen d’échapper à l’évolution des gouvernements c’est que la société reste figée, 3000
ans même société égyptienne. Il avait imaginé un système d’enseignement parfait. Tous les
enfants de toutes génération vont à l’école = égalité homme femme différente d’Aristote,
entre 7 et 12 ans même enseignement pour tous, entre 12 et 20 ans ne fera que ce dans quoi il
est doué. Ceux qui sont doués pour les matières intellectuelles auront le savoir donc
gouverneront et feront les lois parce qu’ils ont une visée global de la société = archontes.
Apres ceux qui sont doués en sport seront les gardiens, ensuite le reste de la population seront
les producteurs. Les archontes et les gardiens n’auront pas le droit de se marier, communauté
des biens = communisme platonicien. La société prend tout en charge. Ne peuvent rien
posséder donc aucun intérêt privé et empêche la corruption

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