Вы находитесь на странице: 1из 6

Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne)

U.F.R. Histoire de l’art et archéologie - M.C.P.C. (1996-1997)

La comédie de la culture de Michel Schneider


Cet essai apporte une contribution nouvelle aux discussions sur la culture ainsi
que sur les différentes politiques culturelles envisageables. Les années quatre-
vingts ont été constamment marquées par un besoin de réflexion dans ce domaine,
ô combien politique !
Ce débat trouve dans La défaite de la pensée d’Alain Finkielkraut, paru en 1987,
sa source la plus significative car le philosophe y pose le problème de la définition
de la culture mais aussi s’attaque à ce qu’il est convenu d’appeler le
postmodernisme. En effet, celui-ci envisage un véritable nivellement par la
médiocrité — tout est culturel — et contribue à dénigrer la culture, voire à ne plus
la reconnaître en tant que telle. Ce sujet est devenu phénomène et n’a cessé depuis
de s’amplifier et d’être médiatisé : la radio et la télévision ont décidé d’apporter
leur point de vue à ces diverses interrogations en tant qu’acteurs culturels, donc
parties prenantes. Mais aussi toute une somme de publications sur ce sujet,
soulevant à chaque fois la controverse par presse interposée, a tenté de la délimiter
et de la définir1.
La comédie de la culture s’affirme être bien plus qu’un nouvel ouvrage traitant
uniquement de la culture en des termes courtois et peu polémiques. Bien au
contraire, le style de l’auteur se démarque des précédentes publications puisqu’il
utilise un ton plutôt virulent et affiche une volonté de secouer certains dogmes et
bon nombre d’idées bien établies. Toutefois, ce livre qui, de prime abord, apparaît
comme un pamphlet est d’une part très bien documenté mais aussi étayé de
nombreuses références et d’autre part Michel Schneider, ayant introduit plusieurs
niveaux de lecture, peut jouer habilement sur plusieurs registres afin de se parer
aux multiples critiques et attaques des différents acteurs du monde culturel. La
victoire est dans la fuite ! Par conséquent, nous pouvons le rapprocher de l’ouvrage
de Marc Fumaroli qui, lui, aborde cette question avec une conception de « droite »,
ou du moins conservatrice, alors que Michel Schneider a une approche plutôt de
« gauche ». Ces deux conceptions de la culture bien qu’antagonistes se complètent
parfaitement puisqu’elles permettent au débat d’avancer.

Directeur de la Musique et de la Danse au ministère de la Culture de 1988 à


1991, cet énarque a pu ainsi connaître les rouages de cette institution. Ce grand
commis de l’Etat est aussi l’auteur de plusieurs articles et essais sur l’art, dont il est
à noter qu’il s’y présente comme écrivain et psychanalyste quand il les signe. Ne
recherche-t-il pas là un désir de faire oublier le fonctionnaire pour adhérer à un
milieu social bien défini, celui des intellectuels. Dans son livre, il dénonce les
risques inhérents aux politiques culturelles et s’attache à démonter les incohérences
1
Nous avons retenu quelques titres qui nous paraissent importants : Le mythe de Babel : l’artiste et le système de
Claude Mollard, paru en 1984 ; Libre culture et L’exception culturelle de Jacques Rigaud, paru en 1990 et L’Etat
Culturel de Marc Fumaroli, paru en 1992.
de celles-ci, menées, depuis 1981, par Jack Lang en particulier. C’est autour de
trois axes — acteurs, pièce et public — qu’il dénonce sévèrement le « Système
Lang » pour enfin nous proposer un autre chemin à suivre, dans lequel il prescrit
des solutions qui, à bien des égards, peuvent apparaître comme un programme
politique. Il convient, me semble-t-il, d’aborder les raisons et les causes de ce
succès auprès du public après notre présentation.
Les acteurs

L’auteur désigne, dans la première partie de son livre, ceux qu’ils considèrent
être les acteurs : le politique, le fonctionnaire « culturel » et l’artiste. En outre, il se
demande si les hommes de pouvoir, finalement, n’ont pas soumis les artistes en les
exploitant pour arriver à leurs fins politiques.
Il peint et démonte sur un ton acerbe le mécanisme des relations que ces acteurs
nouent entre eux. Ces relations en circuit fermé, pour le moins difficiles, lui
semblent motivées par des intérêts totalement contradictoires qui cachent de
vraisemblables enjeux de castes. Toutefois, un besoin insatiable de reconnaissance
mutuelle lui paraît être l’unique point commun.
Ce souci d’exister pousse les acteurs à avoir des comportements particuliers sur
lesquels l’auteur porte des jugements de valeur négatifs : l’artiste (mais aussi
l’intellectuel, l’écrivain et le philosophe) pense n’exister, selon lui, que parce qu’il
reçoit un subside de l’Etat ou l’attention des politiques, et par conséquent, il ne
cherche plus à créer une œuvre avec tout ce que cela implique2. Le fonctionnaire
culturel qui attribue les subventions s’imagine, simplement par ce geste, être un
créateur et se permet de décider qui est artiste ou non. Enfin, les journalistes
culturels se persuadent de leur capacité à faire ou à défaire une œuvre par la seule
force de leur plume.
Ce phénomène est, bien entendu, accompagné d’une évolution du vocabulaire
utilisé. En effet, « œuvre, art » sont remplacés par « création, culture » car aux
premiers termes marqués socialement, l’auteur substitue des mots qui permettent de
séduire un plus large public : il s’agit de faire croire que tout est culturel et que,
bien sûr, tout un chacun peut faire de la création. Ce n’est là que pure démagogie,
selon Michel Schneider, d’autant plus qu’il attribue à l’homme politique une
responsabilité non négligeable dans la dérive du sens donné à la culture. Celle-ci
serait pour ainsi dire un dérivatif occultant les vrais problèmes de société et qui, par
la même occasion, donnerait une nouvelle légitimité au responsable politique quand
le pouvoir et l’argent ne suffiraient plus. L’auteur pense que le fait que les artistes
remplacent, de nos jours, le politique pour répondre à certaines questions sociales
en utilisant les médias n’est, finalement, qu’une conséquence de cette relation entre
artistes et décideurs.
L’auteur dénonce, par ailleurs, l’exclusion du public opérée par les « acteurs ».
Ce public est ainsi privé de son droit légitime d’avoir son plaisir esthétique assouvi
en échange de l’aide financière qu’il apporte en payant des impôts qui ensuite sont
redistribués sous forme de subvention publique aux artistes. L’auteur avance l’idée
que le politique se comporte comme un souverain mécène et non pas comme un élu
du peuple, ayant en charge l’intérêt de la Nation, en ce qui concerne son attitude
2
Le travail de l’artiste, plus généralement, de celui qui crée quelque chose nécessite un effort long, solitaire, et une
constance dans le travail.
Fiche de lecture 2
vis-à-vis des arts. En effet, l’homme politique, censé rendre des comptes au peuple,
et le fonctionnaire « culturel », n’ayant aucune légitimité tirée des urnes, imposent
leurs choix, souvent personnels, à la collectivité en excluant le goût et le plaisir, et
dont les conséquences financières s’apparentent à un détournement masqué de
l’argent public. Cette situation où prime le désir personnel et l’ambition au
détriment du peuple dans le cadre de l’exercice du pouvoir est, selon l’auteur,
indigne d’une république démocratique.
La pièce

Dans son second chapitre, Michel Schneider se demande si les thèmes, les
enjeux et la finalité de la politique culturelle n’ont pas asphyxié les œuvres de
l’esprit dans la consommation de l’insignifiant.
Il remet en cause l’idée, largement répandue et entretenue par les « acteurs » qui
se valorisent ainsi, que grâce à l’Etat il y a eu, en France, un formidable essor
culturel qui aurait fait de notre pays un jardin d’Eden pour les arts. Il s’attache donc
à critiquer ce discours qui domine, et dans lequel les principaux intervenants sont
satisfaits, mais qui est loin d’être bénéfique, en comparant nos infrastructures
culturelles relativement modestes à ceux d’autres pays plus importants. Pourtant, il
reconnaît une particularité de la France en matière de politique culturelle sous le
ministère Lang parce que, dans un pays libéral comme le nôtre, un « mode de
production » original fut mis en place grâce à une offre considérable de la part de
l’Etat et ce, financée par les deniers publics. Il constate que cette politique est loin
d’avoir profité à tous et, surtout, elle n’a aucunement rapproché chacun de l’art.
Négligences concernant une politique de la demande mais aussi mesures superflues
visant à augmenter l’offre n’ont fait que creuser le ravin entre les « acteurs » et
l’immense majorité des Français. Il prend pour exemple la musique contemporaine
« officielle », sur laquelle il porte un jugement sévère, afin de dénoncer ce système
où l’extension massive du subventionnement signifie, selon lui, une absence de
définition précise de ce qu’est le culturel et de la culture. Michel Schneider tient,
cependant, à rendre hommage à quelques intellectuels, tel qu’Alain Finkielkraut,
qui ont réfléchi à ces diverses questions écartées volontairement par les politiques.
L’auteur souligne que, de nos jours, le mot culture désigne à la fois les œuvres de
l’esprit et les loisirs alors que, selon lui, deux sens prévalent : l’un est esthétique et
l’autre anthropologique. La confusion sémantique qui règne arrange tout le monde
et ainsi ignorer ces deux distinctions permet justement au « tout culturel » d’être un
véritable programme. Pourquoi ne pas faire découvrir à une partie de la population
marginalisée les œuvres de l’esprit ?
L’idéologie du ministère n’est que pure démagogie puisqu’il a substitué à
l’égalité des personnes devant la culture l’égalité des genres de culture. En fait,
cette ouverture n’a qu’un seul but : séduire et non faire découvrir l’art pour ce qu’il
est. Par ailleurs, la culture des élites n’a pas été élargie mais, pour satisfaire le
peuple divertissements et loisirs sont devenus des activités culturelles. Les
nouvelles manifestations en matière de création, tel le rap ou le tag, sont devenues
des arts par la seule volonté du ministère qui a ainsi élargi l’espace de la culture
afin d’y intégrer des populations qu’il faut séduire. L’auteur est contre cette
politique puisqu’il pense qu’il faut une hiérarchie dans les arts et la culture avec un
référent absolu.
Fiche de lecture 3
L’Etat s’éloigne de ses prérogatives en interférant dans la création au travers des
subventions et en imposant des choses aux artistes. Seul l’art doit relever du
ministère de la Culture car, selon lui, les pouvoirs publics ne peuvent pas engendrer
un art et des artistes mais par cette intervention ils peuvent faire perdurer un pseudo
art avec des non-artistes.
Enfin, il termine ce chapitre en disant que si « l’art était plus dans l’art, il serait
moins dans le ministère de la Culture ». Ainsi, chaque chose doit retrouver sa place
car le mélange des genres ne produit presque jamais des choses parfaites.
Le public

Michel Schneider part de l’idée que les Etats démocratiques doivent faciliter
l’accès à la culture, sans démagogie ni concessions sur le contenu, et que s’ils ne le
font pas, ou mal, ils doivent rendre compte de cet échec.
S’intéressant au bilan de l'enquête ministérielle sur Les pratiques culturelles des
Français de 1973 à 1989 qui conclut en parlant « d'échec de la démocratisation » à
propos des pratiques composant le noyau dur de la culture classique, l’auteur note,
pour interpréter les causes de cet échec, que les politiques culturelles publiques sont
entrées dans des phases de rendement décroissant où plus d'argent ne se traduit pas
par plus de prestations. Trois facteurs expliquent ce phénomène : la prolifération
d'une para-administration culturelle, l’augmentation du nombre de supposés artistes
aidés, l'explosion des cachets et des coûts artistiques.
A propos de la part de responsabilité du ministère, il s'interroge sur la
juxtaposition, voire la contradiction, entre le discours omniprésent et les résultats
médiocres, et remarque que c'est le même Etat qui, d'un côté prétend épanouir la
culture et, de l'autre, laisse se défaire les enseignements qui en sont l’essentiel
condition d'accès. La « gauche culturelle » n'aura pas voulu retenir, à ce sujet, chez
Pierre Bourdieu que les « règles » de l'art et le goût de l'art sont acquis et maîtrisés
au travers des institutions et des avoirs.
Mais l'échec de l’expansion de la vie culturelle de ce pays n'est pas le seul échec
des ministres ou du ministère, c'est celui d'un système terriblement centralisé qui
délègue à un ministre de la Culture la solution de difficultés sur lesquelles il ne peut
intervenir. Ainsi le rôle joué par le ministère de la Culture en matière d’éducation
artistique spécialisée n'est que la conséquence de la faillite de l'Education Nationale
dans ce domaine.
Par ailleurs, la politique culturelle aura été conçue principalement pour qu'on en
parle. « Elle a fait du mot culture un mot-valise creux ». Par exemple, parler d'opéra
populaire pour l'opéra Bastille n'est, selon l'auteur, que démagogie car les
« masses » ne rêvent pas d'opéra parce qu'on ne leur en a pas donné l'envie.
S’interrogeant sur ce que ne doit pas faire l’Etat, Michel Schneider prétend
qu’une démocratie ne doit pas être un mécène ni aider la création pour trois
raisons :
1. l’argent public n'appartient pas à ceux qui en disposent et son utilisation doit
être enserrée dans un ensemble de règles et de procédures qui en interdisent
l’appropriation individuelle,
2. l’Etat est un mauvais mécène ; il ne peut pas et ne doit pas disposer du
privilège de juger et décider qu'un artiste est un artiste et de l'authentifier par une

Fiche de lecture 4
subvention. Michel Schneider voit dans cette attitude une résurgence de l'idée que
l'Etat possède une volonté, par essence, supérieure à celle des individus,
3. il y a un risque de confusion entre ce rôle d'acteur dans la fabrication de
l'imaginaire social et son rôle d'arbitre impartial.
Les créations peuvent, cependant, être aidées sans que l’Etat n’intervienne, par
artistes ou fonctionnaires interposés, car il n'a pas à administrer la culture ni à faire
de choix artistiques. Il n'existe guère, selon lui, de fond légitime à un service public
organisé de la création, d’où l’obligation de ne point se substituer à l'initiative
privée ou décentralisée. Davantage de démocratie en matière d'intervention
culturelle suppose, pour Michel Schneider, plus de décentralisation concernant la
part de responsabilité du ministère même s’il peut y avoir des risques qu’une
nouvelle forme d’abus surgisse au niveau local. Pour ce faire il est donc nécessaire
de lutter contre l'héritage jacobin et comme l’idée que Paris est le centre exclusif de
la France.
Michel Schneider nous propose, enfin, ses solutions qui, notons-le, s’apparentent
plus à un programme politique qu’à un simple énoncé de quelques remèdes qu’il
faut appliquer. Que doit donc faire l’Etat ? Il ne doit prendre en charge que la chose
publique et dans trois domaines exclusivement :
• en premier lieu, la préservation du patrimoine, avec un devoir de transmission
du passé remémoré,
• puis, la diffusion démocratique de l'art, qui passe d'abord par l'éducation
artistique. L’objectif est de réduire l'inégalité d'accès aux œuvres. Il doit borner
son rôle à éliminer les barrières de toutes sortes à la diffusion de l'art. Il faut
aussi, entre peuple et culture, la médiation d'un troisième terme : l'instruction.
L’auteur ne voit dans la culture que la fréquentation lettrée de l’art et considère
donc que la lecture est la clé de tout art par conséquent la promotion de la
« culture » signifie l'échec de l'instruction publique,
• vient enfin, la réglementation.
Trois mots résument, selon lui, l'action étatique légitime de niveau ministériel :
enseigner, conserver, et réglementer. En outre, il insiste sur le fait que le rôle de
l’Etat est de former la demande et non pas de la flatter, donc il faut que ce dernier
prenne ses responsabilités en réorientant sa politique dans une direction moins
paternaliste et plus volontariste.
En guise de conclusion, Michel Schneider constate que la gauche n’a pas
appliqué de réelle politique culturelle visant à promouvoir les œuvres de l’esprit et
aussi à former le public le plus large. Bien au contraire, sous couvert de culturel,
d’aucuns ont instauré un système qui est loin de réconcilier les citoyens avec les
nouvelles expressions artistiques. La médiatisation à outrance a permis de masquer
les carences de l’Etat. Finalement, c’est au nom des arts que le ministère de la
culture a durablement terni l’image de la culture.
Critique

Ce livre a connu un grand succès commercial et médiatique. Il a suscité de


nombreux débats et a assuré à son auteur une notoriété à laquelle il ne pouvait
prétendre auparavant.
Il faut souligner, tout d'abord, le caractère ambivalent de l'ouvrage, usant
doublement d'un langage savant et d'une verve pamphlétaire. D'un côté, le ton
Fiche de lecture 5
polémique et le style très travaillé engageant le propos sur un terrain politique
s’adresse au grand public cultivé mais non-spécialiste. Là se trouve la recherche
d'un profit purement médiatique. De l'autre côté, les références savantes,
intellectuelles, ennoblissantes et l'analyse « de l'intérieur » viennent donner au
propos toute la force du vrai et sont destinées à procurer à l'auteur la reconnaissance
dévolue aux ouvrages de référence.
La stratégie de démonstration consiste à jongler avec une série de répertoires
dont l'alternance permet de cumuler des niveaux de lectures différents, et donc
d'étendre la portée du propos et multiplier ainsi les types de lecteurs potentiels. Les
dérives de l'Etat sont spécialement propices au double jeu de l'analyse et de la
dénonciation.
L’ambiguïté de La Comédie de la culture est largement aussi le fait de la position
établie de son auteur, qui revendique ainsi une double légitimation. Michel
Schneider se présente à la fois comme serviteur de l'Etat et comme intellectuel,
procédant à une analyse des relations de l'artiste et du politique. Il se déplace
fréquemment d'un terrain à l'autre, en faisant valoir alternativement, ou bien son
expérience au ministère, ou bien sa distance critique de citoyen, ce qui lui permet
de « ferrailler » dans des champs différents sans se plier aux règles qui les régissent
et d'échapper ainsi aux sanctions, d'éviter et réfuter les critiques et les accusations.
L'ouvrage fournit, par ailleurs, un contrepoint, parfois caricatural, au discours
officiel valorisant la politique culturelle et met à mal ce qui semble aller de soi.
Même s'il se contente de dénoncer ce qu'il s'agirait de chercher à comprendre,
Michel Schneider désigne ce qui peut « faire problème » et propose des points
critiques à observer. Mais une information sérieuse et préalable est indispensable au
lecteur pour une lecture critique du livre dont l'honnêteté intellectuelle n'est pas la
principale qualité (si l'on peut en juger par la stratégie de démonstration
précédemment évoquée). On pourrait, cependant, considérer le livre comme une
bonne manière d'entrer dans l'objet car il offre un abrégé des enjeux qui
accompagnent les politiques culturelles. Il est du reste significatif, à cet égard, de
voir que nombre des arguments qu'il contient ont largement été repris lors de la
campagne législative de mars 1993. Ainsi le livre a été directement utilisé pour les
préconisations politiques qu'il contient. La Comédie de la culture pose, toutefois,
beaucoup de questions sans y apporter de réponses comme la définition de la
culture. Le débat est encore loin de se clore.

Fiche de lecture 6

Вам также может понравиться