« La confiance n'exclut pas le contrôle ». En ce sens, chaque entité économique
nécessite un contrôle occasionnel ou permanent. Il faut distinguer deux sortes de contrôles, un contrôle interne et un contrôle externe. Ce dernier fera l’objet de cette présentation. En effet, PROBLEMATIQUE L’audit et les contrôles comptables et financiers peuvent être conduits soit en interne soit en ayant recours à un intervenant extérieur ; on parle alors de contrôle externe. La mission du contrôleur externe incarne la démarche d’audit. Sur un plan général, la mission du contrôleur externe est de vérifier et d’exprimer une opinion sur les comptes. Il s’agit pour un professionnel de se former une conviction sur la validité des documents financiers de l’entreprise en accord avec le référentiel comptable utilisé, et donc de s’assurer qu’ils traduisent bien les opérations réalisées dans leur intégralité et qu’ils ne donnent pas une image de l’entreprise contraire à sa situation effective. Dès lors il existe différents contrôles externes réalisés par différents acteurs : il peut être effectué soit par un commissaire aux comptes (I), soit par un expert-comptable (II). Ce contrôle est régit par un ensemble normatif (III).
I) Un contrôle externe effectué par un commissaire aux comptes.
Ledit contrôle peut être soit un contrôle légal, soit un contrôle effectué dans le cadre de diligences directement liées (DDL) ; Ceux-ci relèvent de la mission du commissaire aux comptes. Le cœur de la mission du commissaire aux comptes est le contrôle des personnes morales, de droit privé ou de droit public, le contrôle de certaines personnes physiques et d’entités, dont ils sont appelés à certifier que les comptes sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la personne morale à la fin de l’exercice. Au titre de ces missions, le commissaire aux comptes élabore et présente annuellement, à l’intention des associés, actionnaires ou membres de l’entité, un rapport général d’audit. En revanche, la démarche d’audit comptable et financier qui précède la certification, voire l’attestation de régularité et de sincérité des comptes et des informations financières qui pourrait être donnée par l’auditeur, entrent aussi dans le champ de compétence des experts-comptables : un expert-comptable a compétence pour réviser les comptabilités et auditer l’information financière ; il peut délivrer une attestation mais ne saurait, s’il n’est pas simultanément commissaire aux comptes, délivrer une certification.
II) Un contrôle externe effectué par un expert comptable.
Le contrôle externe peut être aussi un contrôle de nature contractuelle (la mission fixée pouvant être permanente ou occasionnelle) effectuée par un expert comptable. Les experts-comptables ne peuvent exercer aucune activité ni effectuer aucun acte de nature à porter atteinte à leur indépendance. En ce sens, il s’agit d’un contrôle externe des sociétés contrôlées. Est expert-comptable celui qui fait profession habituelle de tenir, centraliser, ouvrir, arrêter, surveiller, redresser, consolider, réviser et d’apprécier les comptabilités des entreprises et des organismes auxquels il n’est pas lié par un contrat de travail. Les experts-comptables peuvent également « analyser par les procédés de la technique comptable la situation et le fonctionnement des entreprises et organismes sous leurs différents aspects économiques, juridiques et financiers. Ils peuvent aussi accompagner la création d’entreprise et ils sont autorisés à donner des consultations.
III)L’aspect normatif du contrôle externe.
Pour réaliser ces missions, les professionnels ont à leur disposition un corps de normes : - L’IFAC, normalisateur de l’audit international, …… - Normalisation professionnelle en France : o OEC : expert comptables o CNCC : commissaires aux comptes