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1 - Introduction
Pourquoi l'analyse conceptuelle? Qu'est-ce que l'analyse conceptuelle?
1.1 - La situation :
L'usage de l'outil n'est pas immédiat ; une préparation est indispensable pour définir une
solution informatisée.
La construction méthodique d'une solution informatique repose sur deux principes :
- une progression par étapes (cf. 1.2),
- la distinction de différents niveaux d'analyse (cf. 1.3).
L'analyse conceptuelle débouche bien entendu sur la mise en oeuvre technique, accompagnée
de la réalisation de supports visuels : le schéma physique de la base, par exemple...
2.1 - L'entité
2.1.1 - Définition
Les informations élémentaires (principe de l'atomicité) qui décrivent une entité (n'importe
quelle entité) sont appelées "attributs" de l'entité (ou "propriétés"). [voir 3.1.1]
Exemples :
"Adresse client" ne peut pas être un attribut d'une entité client si la gestion nécessite des
éditions automatiques des noms et adresses sur des enveloppes, sur du courrier…
Nom entité
Identifiant
…
On passe ici du modèle logique (en l'occurrence le modèle relationnel) au niveau technique ou
physique. Pratiquement, on réalise ce passage sur l'ordinateur.
Une entité est représentée habituellement par une table. La table est un objet informatique
regroupant ici tous les individus (les occurrences) de l'entité.
La table a une forme de tableau à l'écran (lors de l'affichage en mode "feuille de donnée" avec
Access):
les colonnes ou champs : dans la table de l'entité, chaque colonne correspond à un attribut
de l'entité.
un attribut particulier est l' "identifiant" de chaque "individu" (occurrence), c'est à dire un
numéro unique pour chaque individu. C'est la "clé primaire" de la table.
les lignes : chaque ligne correspond à une occurrence de l'entité, ou "enregistrement".
Une occurrence est notée sur une seule ligne.
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2.2 - L'association
2.2.1 - Définition
Une association définit un type de lien, un type de relation, entre deux ou plusieurs entités.
Dans un système d'information considéré, une association correspond à une ou plusieurs
règles générales d'organisation ou de logique
Exemple : un club sportif (ASL, 24 pl. de la gare à Lyon) organise des stages de ski d'une
journée pour ses membres (nom, prénom, numéro, date de naissance, adresse rue, code postal,
adresse ville…). Des moniteurs professionnels sont recrutés et payés pour l'encadrement :
Serge MARTIN, 14 rue de champs, 69002 LYON; Stéphane DUBOIS, 123 bd de la
Martinière, 69005 LYON; Claire DUBOURG… ; Coralie LAVAL… Les stages ont un nom
qui change chaque année : étoile, cristal, paillette, colonne, granule, dendrile, aiguille pour la
saison 1998-1999. Ils ont un niveau, un contenu, une date, un lieu…
Un stage n'est encadré que par un seul moniteur. Un adhérent peut suivre plusieurs stages
pendant une saison
Les deux dernières phrases de l'exemple ci-dessus sont des règles de gestion ou
d'organisation.
Trouvez les entités, les attributs, les idées de relation, les idées de codification…
Réponses :
C'est une idée importante. Il faut dire : les entités x et y "participent" à l'association z.
Chaque occurrence (ou réalisation) d'une association se réalise par la réalisation des diverses
entités qui "participent" à cette association.
Exemples : 1/ Moniteurs - Stage 2/ Adhérents - Stage
Ceci est de la logique. Avant de voir concrètement comment on le réalise, il faut comprendre
l'idée.
L'identifiant de l'association est formé par les deux identifiants pris ensembles des deux
entités reliées par l'association.
Exemple: Identifiant moniteur + Code stage, soit 17 + 31
L'association peut avoir des attributs propres, outre les identifiants des entités associées.
Exemple : la note au devoir, la quantité commandée…
Une telle association est dite "porteuse de données".
Les identifiants des entités (associées) qui participent à l'association sont des attributs
obligatoires de l'association. En conséquence, ils ne sont pas notés en principe dans la
représentation de l'association.
Vous le savez déjà, on passe ici du MCD au modèle logique et plus spécialement au modèle
relationnel.
On utilise une table pour regrouper toutes les occurrences de l'association c'est à dire toutes
les occurrences de la réalisation de la relation entre les entités.
On le sait, la table a une forme de tableau à l'écran :
les premières colonnes ou champs permettent de noter les identifiants des entités associés.
C'est obligatoire. On les appelle les clefs externes de l'association.
les colonnes suivantes sont celles de données propres lorsque l'association est porteuse
de données.
Elle ne ressemble pas à l'association présentée ci-dessus. C'est un autre type de relation.
Une association entre deux entités est hiérarchique si la réalisation de l'une des entités
détermine la réalisation de la seconde.
Exemple 1 : La gestion des commandes clients obéit à une règle tout à fait générale qui est :
une commande n'est passée que par un seul client. Une deuxième règle de gestion est : chaque
commande est identifiée par un numéro. Il résulte de ces deux règles que la connaissance d'un
numéro de commande permet la connaissance du client qui a passé cette commande. L'inverse
n'est pas possible bien sûr. La relation "une commande est passée par un client" sera donc
représentée par une association hiérarchique.
Exemple 2 : Dans les établissement scolaires on trouve ces deux règles de gestion : un élève
appartient obligatoirement à une classe ; un élève n'appartient qu'à une seule classe.
L'identification de l'élève entraînera l'identification de sa classe. L'inverse n'est pas possible.
La relation "un élève fait partie d'une classe" sera donc représentée par une association
hiérarchique.
La terminologie est à connaître. Une "association hiérarchique" est aussi appelée "Contrainte
d'intégrité fonctionnelle" (CIF).
Elle est aussi appelée "Relation père-fils" car, vous l'avez constaté dans les deux exemples ci-
dessus, la relation d'identification ne fonctionne que dans un sens. Un fils n'a qu'un père ; un
père a plusieurs fils. Un élève n'appartient qu'à une classe ; une classe comporte plusieurs
élèves. 2.3.2 - Des caractéristiques particulières
2.3.3 - Représentation
Dans la table fils, l'identifiant de la table père est une clef externe.
Comme les CIF n'ont pas besoin de tables, elles n'apparaissent pas visuellement sur les
écrans de Access.
Elles sont créées par l'installation d'un lien (trait visuel) entre la clef primaire de la table père
et la clef externe de la table fils, sur le schéma général des relations, ou sinon au moment de
créer une requête.
Concrètement, on clique glisse l'Identifiant P de la table père (clef primaire) vers l'Identifiant
P de la table fils (clef externe).
2.4.1 - Définition
Une cardinalité, dans une association, exprime le nombre de participations possibles d'une
occurrence de chaque entité à l'association. Ce nombre étant variable, on note la cardinalité
minimum et la cardinalité maximum. Comme il y a deux entités (au moins) associées, la
cardinalité est précisée pour chaque entité (voir la représentation : 2.4.2).
Exemple : un éditeur gère sur système informatique, son catalogue de livres et leurs auteurs.
Beaucoup d'ouvrages sont élaborés par plusieurs auteurs sans dépasser huit pour le même
ouvrage. Bien entendu, un ouvrage est élaboré par au moins un auteur.
Les cardinalités sont les suivantes:
Chaque auteur participe à l'écriture de 1 à "n" livres. "n" veut dire que le maximum n'est pas
déterminé. Le chiffre 1 veut dire que les personnes de la base auteurs sont auteurs d'au moins
"1" livre, sinon elles ne seraient pas dans la base. "1" est le minimum. Ceci est une règle de
gestion évidente implicite dans de nombreuses bases.
2.4.2 - Représentation
3.1.1 - Généralités
1 - Supprimer les rubriques génériques : le principe de l'atomicité [revenir à 2.1.2] doit être
respecté : l'information doit être divisée jusqu'au niveau limite des traitements informatiques.
Par exemple, l' "adresse complète" ne peut pas être une donnée car certains traitements
peuvent porter sur le code postal ou sur le nom de la ville. 2 - Supprimer les synonymes :
deux termes différents trouvés dans les documents ou au cours des interviews désignent la
même information. Par exemple : code-client et numéro-client désignent la même réalité. Il ne
faut retenir qu'un terme. 3 - Supprimer les polysèmes : un terme est dit "polysème" quand il
désigne deux informations différentes. Cette situation traduit un manque d'analyse. Par
exemple, le terme "code-produit" désigne les produits finis en catalogue et les matières
premières ! 4 - Délimiter les rubriques calculées.
5 - Délimiter les paramètres. Par exemple, un taux de TVA s'il est unique dans l'entreprise
doit être intégré aux fonctions de traitement.
3.2.1 - Définition
Le dictionnaire des données est à la fois le support du travail et le résultat de la recherche et
analyse des données. Il se présente sous la forme d'un tableau
3.2.2 - Présentation
Dans ce tableau, chaque donnée est représentée par : 1/ son nom informatique, c'est à dire un
mnémonique ou un nom en clair, 2/ une description, 3/ son type numérique, alphabétique,
logique... 3/ sa dimension en nombre de caractères, 4/ éventuellement les calculs qui
permettent de la générer,
3.2.3 - Elaboration
L'outil informatique est bien entendu pour élaborer le dictionnaires de données. En général, il
est élaboré au stade de l'analyse du problème, puis complété au moment de la modélisation si
on a besoin de créer des identifiants pour des entités.
3.3 - Le schéma de la base [aller à 1.4]