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Le livre de Richard Whittington « Qu'est-ce que la stratégie et est-ce important » délimite et

différencie 4 approches de la stratégie : classique, évolutive, processuelle et systémique.

"Qu'est-ce que la stratégie - et est-ce important ? (2002)" de Richard Whittington s'articule


autour de quatre points de vue différents sur la stratégie ou les "théories de l'action" en
stratégie d'entreprise : l'approche de planification classique ; l'approche évolutive axée sur
l'efficacité ; l'approche processuelle de type artisanal ; et l’approche systémique et sensible à
l’échelle internationale.

L’approche classique de la stratégie

Selon Whittington, pour les classiques, la rentabilité est l’objectif suprême de l’entreprise et la
planification rationnelle est le moyen d’y parvenir. Whittington a cité Alfred Sloan, ancien
président de General Motors, qui a posé la pierre angulaire de la stratégie classique basée sur
le profit. Dans sa biographie Mes années chez General Motors, il a déclaré :

L'objectif stratégique d'une entreprise est d'obtenir un rendement du capital et, si dans un cas
particulier le rendement à long terme n'est pas satisfaisant, le déficit doit être corrigé ou
l'activité abandonnée. (1963 : 49)

Pour résumer, l’approche classique de la stratégie exige que les managers soient prêts et
capables d’adopter des stratégies de maximisation des profits grâce à une planification
rationnelle à long terme.

Approche évolutive de la stratégie

Les approches évolutionnistes ne s'appuient pas sur la capacité des dirigeants à planifier et à
agir de manière rationnelle. Au lieu de dépendre des managers, ils croient que ce sont les
marchés qui détermineront la maximisation des profits et non les managers. Quelles que
soient les méthodes adoptées par les managers, les meilleures performances seront celles qui
survivront. Les méthodes rationnelles ne constituent pas la base de cette approche car c'est «
l'évolution qui constitue l'analyse coûts-avantages de la nature » (Einhorn et Hogarth 1988 :
114).

Dans une perspective évolutionniste, la compétition n’est pas surmontée par un calcul détaché
comme dans la perspective classique mais par une lutte constante pour la survie dans la
jungle. Le principe biologique de la sélection naturelle est au cœur de la théorie
évolutionniste, dans laquelle les stratégies les plus appropriées se traduisent souvent par les
meilleures performances leur permettant de survivre et de progresser. Les moins performants
sont chassés du marché.

Approche processuelle de la stratégie

Les approches processuelles ne souscrivent pas non plus à l’élaboration de stratégies


rationnelles transmises par l’approche classique. Cependant, ils ne sont pas non plus d’accord
avec la perspective évolutionniste consistant à laisser au marché la responsabilité de
maximiser les profits. Pour eux, les organisations et les marchés sont en proie à la confusion
et au désordre. La meilleure méthode Processuelle n’est pas de rechercher l’idéal mais de
travailler avec ce qu’offre la réalité.

Les approches processuelles ont été formulées par l'école américaine Carnegie, notamment
par Richard Cyert, James March et Herbert Simon. Ils croient qu’un homme économique
rationnel n’est pas possible parce que nous ne pouvons pas négliger tous les facteurs en même
temps. La nature humaine est tout simplement imparfaite.

La vision micropolitique implique que les entreprises ne sont pas unies vers un seul objectif
tel que le profit. Au lieu de cela, il est composé d'un certain nombre d'individus ayant des
intérêts différents et les amène à l'organisation. Les membres de l’organisation négocient
entre eux pour parvenir à un ensemble d’objectifs acceptables pour tous. La stratégie
principale de cette approche consiste à simplifier les processus complexes.

Approche systémique de la stratégie

Les théoriciens du système estiment que l’organisation est capable de planifier et d’agir
efficacement. Selon eux, l’activité économique ne peut être séparée des relations sociales
telles que la famille, l’État ou la religion. Ces facteurs sociaux influencent les moyens et les
fins d'une approche systémique et définissent quel est le comportement approprié pour ses
membres.

Dans une approche systémique, l’organisation n’est pas seulement composée d’individus mais
de groupes sociaux ayant des intérêts. Les variables auxquelles Systemic est confronté sont la
classe sociale et les professions, les nations et les États, les familles et le sexe. La stratégie
dépend alors de l’environnement social de l’entreprise.

Les quatre théories d'action en stratégie d'entreprise nous offrent un aperçu de la motivation
derrière la vision de l'entreprise et des stratégies qu'elle est la plus susceptible de mettre en
œuvre.

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