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École de l’Air - PC / PSI - 4 heures

L’exercice et le problème sont indépendants

Exercice : Autour d’équations polynômiales

On note de la même façon un polynôme et sa fonction associée.


On rappelle qu’un polynôme unitaire est un polynôme dont le coefficient dominant est 1.

I et II sont indépendantes.

I - Entiers algébriques

Un complexe a est dit entier algébrique s’il existe un polynôme P unitaire à coefficients
entiers tel que P (a) = 0.

−3 + 5
Ainsi b = , racine de X 2 + 3X + 1, est un entier algébrique.
2
1. Soit z ∈ CI une racine de X 2 + bX + 1, où b est le réel défini précédemment. On
veut montrer que z est un entier algébrique. (il est inutile de calculer une expres-
sion explicite de z)

Soient e1 = 1, e2 = b, e3 = z, e4 = bz.

(a) Déterminer
  M ∈ M4 (IR) à coefficients entiers telle que
 unematrice
e1 e1
 e   e 
M  2  = z  2 .
   
 e3   e3 
e4 e4

(b) Montrer que z est un entier algébrique. On calculera un polynôme P à


coefficients entiers unitaire dont z est racine.

2. Soit maintenant z une racine complexe de X 3 + bX 2 + X + 3. Quels complexes


e1 , ..., ek (k à définir) et quelle matrice introduirait-on pour montrer que z est un
entier algébrique?

II - changement d’inconnue polynômial dans une équation polynômiale.

1. K est un corps commutatif. M ∈ Mn (K) et P ∈ K[X]. Montrer que si λ ∈ K


est valeur propre de M , alors P (λ) est valeur propre de P (M ).

2. Soit a ∈ CI une racine deX 3 + 2X 2 + X + 3 et b = a2 + a − 1.


0 0 −3
Soit M =  1 0 −1 .
 
0 1 −2

(a) Calculer le polynôme caractéristique de M .


(b) Calculer un polynôme non nul dont b est racine.
3. Généralisation
 
0 0 ... 0 −a0

 1 0 ... 0 −a1 

0 1 ... 0 −a2
 
(a) Si a0 , ..., an−1 ∈ CI et M =  , calculer le

.. .. 
 0 0 . 0 .
 

0 ... 0 1 −an−1
polynôme caractéristique de M .
(b) Si a ∈ CI est racine de P = X n + an−1 X n−1 + ... + a1 X + a0 ∈ CI [X] et
b = Q(a) où Q = X p + bp−1 X p−1 + ... + b1 X + b0 ∈ CI [X], comment obtenir
un polynôme dont b est racine?

Problème: Etude qualitative des solutions d’une équation différentielle


1
On note (E) l’équation différentielle ∀x ∈ IR, f 00 (x)+q(x)f (x) = 0 où q(x) = 1+
1 + x2 + x4
et S l’ensemble des fonctions f : IR → IR deux fois dérivables sur IR solutions de (E).

1. Enoncer le théorème d’existence et d’unicité du problème de Cauchy. Que sait-on


sur S?

2. Si f ∈ S, montrer que f est de classe C ∞ .

3. Inégalité de Gronwall
Soient h ∈ C 1 (IR, IR) et a ∈ C(IR, IR) telles que ∀x ∈ IR, h0 (x) ≤ a(x)h(x).
Z y 
Montrer que ∀(x, y) ∈ IR2 , x ≤ y =⇒ h(y) ≤ h(x) exp a(t)dt .
x
Z y 
On pourra étudier x 7→ h(x) exp a(t)dt
x

Dans les questions 4 et 5, f est une solution de (E)

4. Les solutions sont bornées. Soit h = f 2 + (f 0 )2 .

(a) Montrer que ∀x ∈ IR, h0 (x) ≤ (1 − q(x))h(x).


(b) En déduire que f et f 0 sont bornées sur IR+ .
(c) Utilisant une fonction auxiliaire, montrer que f et f 0 sont bornées sur IR− ,
et donc finalement sur IR.

5. Conditions de nullité en un point

(a) On suppose qu’existe a ∈ IR tel que f (a) = f 0 (a) = 0. Que peut-on dire?

Redémontrons ce résultat sans utiliser le cours.

(b) Montrer que ∀x ∈ [a, +∞[, h(x) ≤ 0, où h est la fonction définie au 4. Qu’en
conclure sur f (x)?.
(c) Soit Φ : x ∈ IR 7→ f (a − x). Déterminer r ∈ C(IR, IR) telle que Φ00 + rΦ = 0.
(d) Montrer que f = 0.

Dans les questions 6 et 7, f est une solution non nulle de (E)


6. Les zéros sont isolés

(a) On suppose qu’existe une suite (xn ) de réels distincts deux à deux convergeant
vers un réel x et tels que ∀n ∈ IN, f (xn ) = 0.
Montrer que f (x) = f 0 (x) = 0. Conclusion?
(b) On admettra ici le théorème de Bolzano-Weierstrass : ”si (xn ) est une suite
de réels bornée, alors (xn ) admet une suite extraite convergente”.
Si (a, b) ∈ IR2 avec a < b, montrer que f n’a qu’un nombre fini de zéros dans
[a, b].

7. Comparaison avec les solution de l’équation limite y 00 + y = 0

(a) Donner les solutions de (F ) : y 00 + y = 0.

On va montrer que f s’approche en +∞ par une solution de (F ).


(b) Montrer qu’il existe d’uniques fonctions a, b de classe C ∞ et bornées telles
que pour tout x ∈ IR,

 f (x) = a(x) cos(x) + b(x) sin(x)

 f 0 (x) = −a(x) sin(x) + b(x) cos(x)




0
 a (x) = (q(x) − 1) sin(x)f (x)

(c) Montrer que ∀x ∈ IR,
 b0 (x) = (1 − q(x)) cos(x)f (x)

(d) Montrer que a et b admettent des limites finies en +∞ et −∞


(e) Justifier enfin que f s’approche en +∞ par une solution de (F ).

8. Etude (partielle) du développement en séries entières des solutions de


(E).

(a) Soit f une solution de (E) développable en serie entière sur un certain inter-
+∞
X
valle non trivial centré en 0 sur lequel f (x) = cn xn .
n=0
i. Vérifier
 que :

 c2 = −c0

 1
c3 = − c1






 3




 1 1
c4 = − c0 − c2

(S) : 12 3



1 8




 c5 = − c1 − c3
20 20



−n2 + n − 2 −n2 + 5n − 7 1



 ∀n ∈ [[4, +∞[[, cn+2 = cn + cn−2 − cn−4


(n + 2)(n + 1) (n + 2)(n + 1) (n + 2)(n + 1)
ii. Soit β > 2. Montrer que si n est assez grand, |cn+2 | ≤ βmax(|cn |, |cn−2 |, |cn−4 |).
iii. Soit β > 2. Montrer qu’existe C > 0 tel que ∀n ∈ IN, |cn | ≤ Cβ n .
iv. Que dire du rayon de convergence de f ?
(b) Montrer
 que toute solution de (E) est développable en série entière sur
1 1

− ,
2 2

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