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e3a PSI 2005 - épreuve B

Durée : 4 heures
Calculatrice interdites
Exercice 1.
R est l’ensemble des nombres réels et n un entier naturel.
Partie A. Dans cette partie, on établit quelques résultats préliminaires qui pourront être utilisés dans
les deux parties suivantes.
n
!
X 1 P
1. Pour n ≥ 1, on pose : un = − ln(n). Etudier la nature de la série (un+1 − un ). en
k
k=1
déduire que la suite (un )n converge. On note γ sa limite.

2. Pour x élément de ]0, +∞[, on considère l’application hx de ]0, +∞[ vers R définie par :
ln(t)
hx (t) =
tx

a. Déterminer le tableau de variation de hx .


R n+1 ln(t) ln(n) ln(n) Rn ln(t)
b. Justifier les inégalités : ∀n ≥ 3, n t dt ≤ n et ∀n ≥ 4, n ≤ n−1 t dt.

(−1)n ln(n)
P
c. Prouver que la série n est convergente mais qu’elle n’est pas absolument convergente.

+∞
X ln(n)
On pose : S = (−1)n
n
n=2

Les deux parties qui suivent sont indépendantes l’une de l’autre.


Partie B. On se propose dans cette partie de calculer S.
Pour n ≥ 3, on pose
n n
X ln(k) X ln(k) (ln(n))2
Sn = (−1)k , tn = , an = tn −
k k n
k=1 k=1

1. Utiliser les inégalités établies en question 2.b de la partie A pour démontrer que :

a. la suite (an )n≥3 est décroissante

b. La suite (an )n converge.


n
!
X 1
2. Montrer que ∀n ≥ 3, S2n = tn − t2n + ln(2). en déduire une expression de S2n où
k
k=1
figurent an , a2n et un .

3. Calculer lim S2n (on exprimera cette limite en fonction de γ et de ln(2)). déterminer S.
n→+∞

Partie C.
+∞
X 1
On note F l’application de ]1, +∞[ vers R définie par F (x) = .
nx
k=1
n−1
Pour n ≥ 1, on considère l’application φn de ]0, +∞[ vers R définie par φn (x) = (−1)
nx .
Dans cette partie on étudie d’abord lePcomportement de F (x) lorsque x tend vers 1 par valeurs
supérieures, ensuite la série de fonction φn , puis on retrouve la valeur de S.

1
1. Pour n ≥ 1, on considère les applications vn et wn de [1, +∞[ vers R définies par
Z n+1
1 1 1 1
vn (x) = x − x
et wn (x) = x − dt
n (n + 1) n n tx

a. i. Calculer vn0 (x).


P
ii. Montrer que la série de fonctions vn est normalement convergente sur [1, +∞[.

b. i. Prouver que pour n ≥ 1, wn est continue sur [1, +∞[.


ii. Montrer que ∀x ≥ 1, ∀n ≥ 1, 0 ≤ wn (x) ≤ vn (x).
+∞
X
iii. On considère la fonction W définie par W = wn .
n=1
Démontrer que W est définie et continue sur [1, +∞[.
1
c. i. Montrer que ∀x > 1, W (x) = F (x) + 1−x .
 
1
ii. Calculer lim F (x) + 1−x (on exprimera le résultat en fonction de γ).
x→1+

2.
P
a. Montrer que la série de fonctions φn converge simplement sur ]0, +∞[.
P 0
b. Soit a un élément de ]0, +∞[. Démontrer que la série de fonctions φn converge uniformément
sur [a, +∞[.
+∞
X
c. On considère la fonction φ définie par φ = φn . Montrer que φ est définie et de classe C 1 sur
n=0
]0, +∞[. Exprimer φ0 (1) sous forme de somme d’une série.

3.

a. Etablir que : ∀x > 1, φ(x) = (1 − 21−x )F (x).

b. Déterminer un développement limité de 1−21−x à l’ordre 2 au voisinage de 1, puis un développement


limité de φ(x) à l’ordre 1 au voisinage de 1. En déduire la valeur de S

Exercice 2.
R est l’ensemble des nombres réels et n un entier naturel, n ≥ 1.
x0 , x1 , . . . , xn sont des éléments de R deux à deux distincts.
R[X] est l’ensemble des polynômes à coefficients réels.
Rn [X] est l’ensemble des éléments de R[X] de degré au plus égal à n.
Pour tout k appartenant à {0, 1, . . . , n}, on considère le polynôme Pk défini par :
n
Y X − xj
Pk =
j=0
xk − xj
j6=k

1. Pour k et i éléments de {0, 1, . . . , n}, calculer Pk (xi ).

2. Montrer que (P0 , P1 , . . . , Pn ) est un système libre de Rn [X]. Que peut-on en déduire ?

3.
n
X
a. Soit Q un élément de Rn [X]. Démontrer que Q = Q(xk )Pk .
k=0

2
n
X
b. Pour m élément de {1, 2, . . . , n}, on pose : sm = xm
k Pk (0). Calculer sm .
k=0

Les questions 4 et 5 qui suivent sont indépendantes l’une de l’autre.


n
X
4. Dans cette question, Q est un élément de R[X]. On pose Q1 = Q − Q(xk )Pk .
k=0

a. Démontrer que Q1 admet au moins n + 1 racines réelles.


n
X n
X
b. On pose : sn+1 = xn+1
k Pk (0) et sn+2 = xm
n+2 Pk (0).
k=0 k=0
n
Y
i. Déduire de la question 4.a que sn+1 = (−1)n xk .
k=0
n
X n
Y
ii. Calculer sn+2 . Exprimer le résultat en fonction de n, de xk et de xk .
k=0 k=0

5. Dans cette question, Q est un polynôme unitaire de Rn [X] de degré égal à n.


On suppose de plus que x0 , x1 , . . . , xn sont des entiers relatifs vérifiant x0 < x1 < · · · < xn .
n
Y
Pour k élément de {0, 1, . . . , n}, on note : yk = (xk − xj ).
j=0
j6=k

a. Prouver que : |yk | ≥ k!(n − k)!.


n
X Q(xk )
b. Déduire de la question 3.a que : = 1.
yk
k=0

n!
c. On définit M par M = max |Q(xk )|. Démontrer que M ≥ 2n .
0≤k≤n

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