Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
Les écritures de régularisation font partie des travaux d’inventaire ( travaux effectués en fin
d’exercice comptable )
Pourquoi effectuer des régularisations en fin d’exercice avant d’établir les comptes
annuels ?
qu’aucune charge ou aucun produit n’ait été enregistré alors qu’ils ne se rapporte pas à
l’exercice présent
qu’aucune charge ou aucun produit n’ait été « oublié », bien que concernant l’exercice
présent ;
le cas d’une charge se rapportant à l’exercice écoulé, mais qui n’aurait pas été
comptabilisée à la fin de l’exercice, faute d’avoir reçu la facture correspondante. On parle
de « FACTURES NON PARVENUES » ou de « CHARGES A PAYER »
le cas d’une prestation qui aurait été réalisée ou partiellement réalisée à la fin de
l’exercice, mais qui n’aurait pas été facturée, donc comptabilisée : on parle de
« FACTURES A ETABLIR » ou de « PRODUITS A RECEVOIR »
Exemple 1 : en décembre 2004, l’entreprise reçoit la quittance de loyer des mois de décembre
2004 et janvier 2005 : 600 € HT ( TVA 20% )
L’entreprise clôture ses comptes le 31/12
Christophe GREUEZ 1
ESPEME
A la fin de l’année, il faut passer une écriture de régularisation : 600 € ont été enregistrés en
charge, alors que seuls 300 € correspondent à l’exercice présent ( loyer de décembre )
Il faut donc « annuler » une partie de la charge
Remarque : aucune régularisation n’est à effectuer concernant la TVA déduite sur la facture
enregistrée en décembre.
Même logique
Exemple 2 :
L’entreprise a facturé à son client l’intégralité d’une prestation qu’elle n’a effectuée qu’à 75%
( prestation non achevée )
Le total du contrat s’élève à 10 000 € HT
Elle n’a réellement produit que 75%, il faut donc « annuler » 25% du produit enregistré, soit 2
500 €
A la fin de l’année, il faut passer une écriture de régularisation : 10 000 € ont été enregistrés
en produit, alors que la prestation réellement produite n’est que de 7 500 € ( prestation non
achevée ) : « annulation » de 2 500 €
Christophe GREUEZ 2
ESPEME
Remarque : aucune régularisation n’est à effectuer concernant la TVA collectée sur la facture
émise.
Exemple 3 : au 31/12, date de l’arrêté des comptes, l’entreprise n’a pas encore reçu la facture
correspondant à des marchandises commandées et livrées.
La commande s’élevait à 8 000 € HT.
Exemple 4 :
La facture d’eau de l’exercice écoulé n’est pas parvenue à l’entreprise à la date de clôture des
comptes.
Celle ci peut être estimée à 400 € HT.
Remarque :
Les comptes de tiers ( bilan ) utilisés en fonction des différentes catégories de charges
régularisées en fin d’exercice sont les suivants :
Christophe GREUEZ 3
ESPEME
Exemple :
La taxe professionnelle de l’année 2004 est estimée à 2 000 € ; en fin d’année, l’entreprise
constate l’écriture suivante :
Même logique
Exemple 5 :
Christophe GREUEZ 4
ESPEME
Les charges constatées d’avance, qui avaient été annulées à la clôture de l’exercice précédent
doivent être constatées puisqu’elles concernent maintenant le nouvel exercice.
Reprenons l’exemple 1 :
La fraction de la quittance de loyer correspondant au mois de janvier de l’année N+1 avait été
annulée.
Elle doit maintenant être constatée comme charge :
Le compte de bilan 486 « Charges constatées d’avance » est soldé, par le débit du compte de
charge considéré ( écriture symétrique à l’écriture de régularisation ):
Même logique
Les produits constatés d’avance, qui avaient été annulés à la clôture de l’exercice précédent,
doivent être constatés puisqu’ils concernent maintenant le nouvel exercice
Reprenons l’exemple 2 :
Le compte de bilan 487 « Produits constatés d’avance » est soldé, par le crédit du compte de
produit considéré ( écriture symétrique à l’écriture de régularisation ):
Christophe GREUEZ 5
ESPEME
Reprenons l’exemple 3 :
Les comptes de bilan 4458 TVA à régulariser et 408 Fournisseur, facture non parvenue sont
soldés par le crédit du compte de charge considéré :
Nous constatons que l’incidence sur le compte de résultat de l’enregistrement de cette facture
est nul puisque le compte 607 a été crédité lors de l’opération d’extourne, et qu’il a été débité
du même montant lors de l’enregistrement de la facture ( effet recherché puisque la facture ne
se rapporte pas à l’exercice présent ).
Christophe GREUEZ 6
ESPEME
L’influence sur l’exercice n’est ici pas nulle puisque que l’entreprise avait légèrement sous
estimé le montant de la facture; cette influence est cependant minime ( 100 € )
Soulignons que si l’entreprise n’avait passé aucune « facture non parvenue » en clôture de
l’exercice précédent, l’impact sur l’exercice aurait été égal au montant intégral de la facture.
Reprenons l’exemple 5 :
Les comptes de bilan 4458 TVA à régulariser et 418 Clients, facture à établi sont soldés par le
débit du compte de charge considéré :
Nous constatons que l’incidence sur le compte de résultat de l’enregistrement de cette facture
est nul puisque le compte 707 a été débité lors de l’opération d’extourne, et qu’il a été crédité
du même montant lors de l’enregistrement de la facture.
Christophe GREUEZ 7