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CONCOURS COMMUN 2003

DES ÉCOLES DES MINES D’ALBI, ALÈS, DOUAI, NANTES

Épreuve spécifique de Mathématiques


(filière MPSI)

Jeudi 22 mai 2003 de 8h00 à 12h00

Instructions générales :

Les candidats doivent vérifier que le sujet comprend : 4 pages numérotées 1/4, 2/4, 3/4 et 4/4.
Les candidats sont invités à porter une attention particulière à la rédaction : les copies illisibles ou
mal présentées seront pénalisées.
Les candidats colleront sur leur première feuille de composition l’étiquette à code à barres corres-
pondante.

L'emploi d'une calculatrice est interdit

Barème indicatif :
Premier problème environ 1/2 - Deuxième problème environ 1/2

Premier problème

 désigne l’ensemble des entiers naturels et  le corps des nombres réels.


Dans tout le problème B désigne un réel strictement supérieur à 1.
d 1
On pose : I(B)  ¨ dx.
0 1 xB
L’objectif du problème est le calcul de l’intégrale I(B).
On rappelle que pour a et b dans  on a les formules :
1
cos(a)cos(b)  cos(a b
cos(a  b)).
2
1
sin(a)cos(b)  sin(a b
sin(a  b)).
2
sin(a)  sin(b)  2 sin
ab
2

cos
a b
2
.

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+3WGNSWGUTÃUWNVCVURTÃNKOKPCKTGU
n
Pour x dans  et pour n dans ` on pose : fn (x)  œ cos(kx).
k 1

Pour x ‰ > 0, Q > et pour n dans ` on pose : g n (x) 


sin (2n 1)
x

2 .

sin
x
2

1 1
1) Etablir la formule :  x ‰ > 0, Q > , fn (x)   g n (x).
2 2
On pourra, pour ce faire, s’intéresser à la quantité sin
x
2 n
f (x).

2) a) En déduire que gn est prolongeable en une application continue sur < 0, Q >.
On note encore gn l’application ainsi prolongée.
Q
b) Pour n dans  on pose : u n  ¨0 g n (x) dx.

Montrer que la suite (un) est constante et préciser sa valeur.

3) Soit g : < 0, Q > l  définie par :  x ‰ > 0, Q > , g(x) 


cos
x
B
1

et g(0)  0.
sin
x
2

a) Prouver que g est continue en 0.


b) Etablir l’existence et déterminer la valeur de lim g a(x).
x l 0,x 0

c) Etablir que g est de classe C1 sur < 0, Q > et préciser ga(0).

++'VWFGFŏWPGUWKVG

Bx
dx.
Q
Pour n dans ` on pose : X n  ¨0 fn (x)cos

 ¨ g(x)sin (2n 1)
dx.
Q x
4) Pour n dans ` on pose v n
0 2
A
Montrer qu’il existe A dans  tel que :  n ‰ ` , vn b .
2n 1
On pourra, pour ce faire, effectuer une intégration par parties.
B Q Q
5) Etablir que :  n ‰ ` , X n   sin
2 B
1
2

vn .
2
Montrer que la suite (Xn) est convergente et déterminer sa limite.
n
B Q
6) Montrer que :  n ‰ ` , X n 
2
sin
B
œ (1)
k 1
k   1
¡
¢ 1 Bk

1 
1 ¯
°.
Bk ±

+++&ÃVGTOKPCVKQPFGNCXCNGWTFG+
B

1 tC1 tC
On adopte la notation C  et pour t ‰ > 0,1 > on pose : K(t)  et Z(t)  .
B 1 t 1 t
7) a) Justifier l’existence de I(B).
b) Montrer que les applications K et Z sont intégrables sur > 0,1 >.
1 1
Dans toute la suite on pose : J(C)  ¨0 K(t) dt et K(C)  ¨0 Z(t) dt.
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1 1 1
8) a) Montrer que :  a ‰ > 0,1< , ¨a 1 xB dx  C ¨ B K(t) dt. On pourra poser t  x B .
a
11
En déduire la formule : ¨ B dx  C J(C).
0 1 x
A 1 1
b) Montrer que :  A ‰ >1, d< , ¨ B dx  C ¨ B Z(t) dt.
1 1 x A
d 1
En déduire la formule : ¨ dx  C K(C).
1 1 xB
n
9) Pour n dans  et t dans  on pose : Tn (t)  œ (1)k tk .
k 0

Pour n dans ` et t dans > 0,1 > on pose : K n (t)  Tn (t) tC1 et Z n (t)  Tn1(t) tC .

1
a) Montrer que :  n ‰ ` ,  t ‰ < 0,1 > , Tn (t)  b tn 1 .
1 t
b) Montrer que :  n ‰ ` ,  t ‰ > 0,1 > , K n (t) b 2 K(t) et Z n (t) b 2 Z(t).
c) Montrer que pour tout n dans ` K n et Zn sont intégrables sur > 0,1 >.
1 1
10) Pour n dans ` on pose : Jn (C)  ¨0 Kn (t) dt et Kn (C)  ¨0 Zn (t) dt.
a) Montrer que : lim Jn (C)  J(C) et lim Kn (C)  K(C).
n l d n l d

b) Exprimer Jn (C) Kn (C) à l’aide de Xn et de B.


Q
c) Montrer que : I(B)  Q .
B sin
B

Second Problème
 désigne le corps des nombres réels et  le corps des nombres complexes.
M2() désigne l’ensemble des matrices carrées d’ordre 2 à coefficients dans .
 1 0¯   0 1 ¯  0 i ¯   i 0 ¯
On pose : I  ¡¡ °, J  ¡
° ¡1 0 °
°, K  ¡ ° et L  ¡
¡ i 0°
°
¡ 0 i °.
¡¢ 0 1 °± ¡¢ °± ¡¢ °± ¡¢ °±

+'VWFGFŏWPGU[OÃVTKG

On notera bien, que dans toute cette partie, M2() est muni de sa structure de -algèbre.
 a b¯   d b ¯
Pour A  ¡¡ ° dans M2() on pose : T(A) 
°
¡ ° et U(A)  a d.
c d ¡ c a °
¢¡ °± ¢ ±
11) a) Montrer que T est une symétrie du -espace vectoriel M2().
b) Etablir que (I,J,K,L) est une base du -espace vectoriel M2() puis donner la matrice
de l’endomorphisme T dans cette base.
12) On considère A et B dans M2().
a) Montrer que : T(AB)  T(B) T(A).
b) Justifier l’égalité : AT(A)  det(A) I.
c) Montrer que si A est inversible alors T(A) l’est aussi.
Exprimer les matrices T(A)1 et T(A1 ) en fonction de A.

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13) a) Vérifier que U est une forme linéaire sur le -espace vectoriel M2().
b) Soit A dans M2(). Exprimer T(A) à l’aide des matrices A, I et du complexe U(A).

++7PGCNIÂDTGEÃNÂDTGNŏCNIÂDTGFGUSWCVGTPKQPU

On notera bien, que dans toute cette partie, M2() est muni de sa structure de -algèbre.
  z1 z2 ¯
A tout couple (z1,z2) de nombres complexes on associe la matrice M(z1, z2 )  ¡ °.
¡¢ z2 z1 °±
On désigne par H l’ensemble des matrices de M2() de la forme M(z1, z2 ) , le couple (z1,z2) décrivant 2.
14) a) Montrer que toute matrice de H s’écrit de manière unique sous la forme
BI CJ HK EL où B, C, H, E sont des réels.
b) En déduire que H est un sous espace vectoriel du -espace vectoriel M2().
Préciser une base et la dimension du -espace vectoriel H.
c) Montrer que H est stable pour le produit matriciel.
d) Montrer que H est une -algèbre. La -algèbre H est-elle commutative ?
15) a) Vérifier que :  A ‰ H , T(A) ‰ H et det(A) ‰ \ .
b) Montrer qu’une matrice non nulle de H est inversible et que son inverse est dans H.
c) Vérifier que H \ \ 0 ^ ,q
est un groupe.
16) Montrer que si deux entiers naturels peuvent tous deux s’écrire comme une somme de quatre
carrés d’entiers naturels alors il en est de même de leur produit.
On pourra exprimer det(M(z1, z2 )) comme une somme de quatre carrés de réels.

+++7PRTQFWKVUECNCKTGGVWPGRTQLGEVKQPQTVJQIQPCNG

1
Pour A et B dans H on pose : A | B
 U AT(B) BT(A)
.
4
17) On considère A et B dans H.
a) Prouver que A | B
‰ \. On pourra utiliser la question 5)a).
b) Montrer que A | A
 det(A).
c) Etablir que ¸ | ¸
est un produit scalaire sur le -espace vectoriel H.
18) Vérifier que (I,J,K,L) est une base orthonormale de H.
19) On pose F  \ A ‰ H | U(A)  0 ^ .
a) Montrer que F est un hyperplan du -espace vectoriel H. En donner une base.
b) Montrer que : F?  \ B I , B ‰ \ ^ .
c) On désigne par Q la projection orthogonale sur F.
1
Montrer que :  A ‰ H , Q(A)  A  T(A)
.
2

FIN DU SUJET

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