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Physique générale I Prof.

Marc Schiltz
Solution des exercices de mécanique Semestre d’automne 2007

Série 9

Exercice 9.1
Nous considérons un système isolé constitué de deux étoiles, l’une ayant une masse m
et la seconde une masse m2 . Dans un référentiel d’inertie, elles décrivent chacune un
mouvement circulaire uniforme, la distance d séparant leurs centres restant constante
et étant égale à un milliard de kilomètres. Toutes deux mettent deux ans pour effectuer
une révolution.
1. Pour trouver le centre de masse C du système, nous
considérons un système d’axes cartésien O x y z 
m
tel que O soit en le centre de l’étoile de masse m 2
x
et que x pointe vers l’autre étoile. Les coordonnées
G
de ces deux astres dans ce référentiel sont respec-
tivement (0; 0; 0) et (d; 0; 0). Les coordonnées yC m
et zC du centre de masse sont donc nulles. Quant
à la coordonnée xC , elle vaut :

1  m d
xC = m 0·m+d· = .
m+ 2
2 3
Le vecteur position rC du centre de masse s’écrit donc, dans le système d’axes
O  x y z  :  
d
rC = ; 0; 0 .
3
2. D’après le théorème du centre de masse, le centre de masse C d’un système fermé
(c’est-à-dire un système qui n’échange pas de matière avec l’extérieur) évolue
comme un point matériel de masse M égale à la masse totale du système, soumis
ext
à une force égale à la résultante Frés des forces extérieures au système :

ext
Frés = Fjext = M aC ,
j

aC étant l’accélération du centre de masse. Dans notre cas, comme le système est
isolé, il n’y a aucune force extérieure agissant sur le système et donc l’accéléra-
tion du centre de masse des deux étoiles est nulle dans tout référentiel d’inertie;
son mouvement est rectiligne uniforme. Comme tout référentiel en translation uni-
forme par rapport à un référentiel d’inertie est également un référentiel d’inertie,
nous choisissons un référentiel d’inertie dans lequel C est immobile et auquel nous
associons un système d’axes cartésien Oxyz tel que O soit sur C. Dans ce référen-
tiel, les deux étoiles ont un mouvement circulaire autour du centre de masse. Et
d’après le calcul établit précédemment, le rayon de la trajectoire de m est r1 = d3
alors que celui de la trajectoire de m2 est r2 = 23d . Intéressons-nous alors à l’étoile
de masse m2 . Elle subit de la part de l’autre étoile une force orientée en tout temps
vers le centre de masse C et dont la norme est :
G m m2 G m2
F = = .
d2 2 d2
Comme c’est la seule force agissant sur elle, son accélération a est, selon la deuxième
loi de Newton, également orientée vers C, la norme de a valant a = 2mF . Or comme
2
le mouvement de l’étoile est circulaire uniforme, alors a = vr22 , où v2 est la vitesse
de l’étoile de masse m2 . Nous avons donc :
Gm v2 2 3 v2 2 2Gm
= = ⇔ v2 2 = .
d2 r2 2d 3d
Par définition, la période de rotation T d’un corps ayant un mouvement circulaire
est le rapport entre périmètre de la trajectoire et sa vitesse tangentielle (constante).
Dans notre cas, la période de révolution de l’étoile de masse m2 est donc :
 
2 π r2 4πd 3d 2 d3
T = = = 2π .
v2 3 2Gm 3Gm
Notons que nous trouvons le même résultat si nous raisonnons avec l’étoile de
masse m, ce qui est rassurant. Le lecteur passera d’agréables moments à montrer
ce résultat et à justifier la raison d’un tel résultat.
3. De la dernière relation obtenue, nous tirons :
8 π 2 d3
m= .
3GT2
Dans notre cas, la distance d séparant les deux étoiles vaut un milliard de kilo-
mètres et la période de révolution T de chaque astre est de deux ans. Nous obtenons
donc :
m∼ = 9,9 · 1031 kg ∼
= 1032 kg .

Exercice 9.2
On prend un disque homogène de rayon 2 R et de
masse M; on y perce un trou circulaire de rayon R dont
le milieu se trouve à une distance R du centre du disque. 2R R
Ce trou est ensuite obturé par un second disque homo-
gène de masse 2 M, de sorte qu’on obtienne un solide
inhomogène en forme de disque. Ce dernier est posé sur θ

un plan incliné, d’inclinaison θ (par rapport à l’horizon-


tale), de telle façon que le centre du petit disque se situe à une distance 2 R du plan
incliné et qu’il soit orienté vers son sommet. La surface du plan est telle que le disque
peut rouler sans glisser.

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1. Déterminons le centre de masse de ce disque. Pour ce faire nous allons d’abord
trouver le centre de masse du grand disque percé, sans le petit disque. Considérons
les trois figures ci-dessous.

y y y

x x x
O O O

(1) (2) (3)

Nous pouvons voir le grand disque (1) de rayon 2 R comme étant constitué d’un
disque de rayon 2 R, percé d’un trou circulaire de rayon R dont le centre est à une
distance R du centre du grand disque (2), et d’un petit disque de rayon R (3).
Considérons alors un système d’axes cartésien Oxy, de telle sorte que O soit au
centre du grand disque et que x passe par les centre du grand disque et du trou
circulaire. Notons que nous ne considérons pas d’axe z du fait que nous ne nous
préoccupons pas de la profondeur  du disque. Et si nous en tenons compte, alors
la coordonnée z du centre de masse est simplement à mi-chemin entre les deux
bases circulaires qui constituent le disque, et ce du fait qu’il est considéré comme
homogène selon cette direction. Intéressons-nous alors aux directions x et y. Par
la symétrie que présente un disque, nous pouvons dire que le centre de masse
du disque (1) est en (0; 0) et que celui du disque (3) est en (R; 0). Quant au
disque percé (2), les coordonnées (x2 ; y2 ) de son centre de masse sont telles que
lorsqu’on met dans son trou circulaire le disque (3), le centre de masse des deux
objets coı̈ncide avec celui du disque (1); et ceci est tout à fait justifié du fait que
le système disque (2) bouché par le disque (3) correspond au disque (1). Grâce à
cette représentation, le calcul du centre de masse du disque (2) est en fait assez
élémentaire; il nous faut pour cela juste encore trouver la masse du petit disque.
Comme le disque (1) est homogène, sa masse volumique est constante et donc le
rapport des masses des disques (1) et (3) est égal au rapport de leur volume. Le
grand disque non percé ayant une masse M, celle du petit disque est donc :
π R2  1
m= 2
M= M .
π (2 R)  4
Ceci entraı̂ne que la masse du disque percé est :
3
M̃ = M − m = M .
4
La coordonnée x2 du centre de masse du disque (2) s’obtient à l’aide de la relation
permettant de trouver la coordonnée x1 du centre de masse du disque (1) à partir

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de celle des deux autres disques :
 
1 1 3 1
0 = x1 = (M̃ x2 + m x3 ) = M x2 + M R ,
M M 4 4

d’où :
1
x2 = − R .
3
En procédant exactement de la même manière pour la coordonnée selon y, nous
obtenons y2 = 0. Les coordonnées du centre de masse du disque percé sont donc :
 
R
− ; 0 .
3

Considérons à présent le système formé d’un disque de rayon R et de masse 2 M


comblant le trou circulaire dans le disque percé (2). Dans le même système de
coordonnée Oxy, le centre de masse de ce disque de masse 2 M est en la même
position que celui du disque (3). La coordonnée xC du centre de masse C du
système constitué par le disque (2) obturé par le disque de masse 2 M est donc :
   
1 3M R 4 MR 7
xC = 3 − +2M R = − +2M R = R .
4
M +2M 4 3 11 M 4 11

Quant à la coordonnée selon y de C, nous voyons immédiatement qu’elle est nulle.


Le vecteur position rC du centre de masse de notre disque inhomogène s’écrit donc,
relativement au système de coordonnées Oxy :
 
7R
rC = ; 0 .
11

2. Le disque inhomogène est positionné de telle sorte


que la droite reliant les centres du grand disque et
du petit disque de masse 2 M soit parallèle au plan
incliné sur lequel il roule. Appelons θ l’angle entre
O C
ce plan et l’horizontale. Pour déterminer la valeur
limite de cet angle pour laquelle le disque inhomo-
θ
gène remonte le long du plan incliné, nous allons
considérer la position d’équilibre, pour laquelle le θ
disque reste immobile. Notons que les seules forces K
agissant sur l’objet sont la force de gravitation P ,
s’exerçant sur son centre de masse (selon le théorème du centre de masse), ainsi
que les forces de soutien du plan et de contact (vu que le disque roule sans glisser),
agissant en le point de contact K avec le plan. Il y a situation d’équilibre lorsque
la somme des moments des forces par rapport à K est nulle (ou plutôt par rapport
à un axe normal au plan du disque et passant par K). Et ceci est le cas lorsque le
centre de masse du disque inhomogène est sur la droite verticale passant par K.
En effet, les moments des forces de soutien et de contact par rapport à K sont

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de toute façon nul; et le moment de la force de gravitation est nul lorsque les
vecteurs KC et P sont colinéaires, c’est-à-dire lorsque C est sur la verticale issue
de K. Concentrons nous alors sur le triangle rectangle KOC de la figure ci-dessus.
L’angle θ entre le plan incliné et l’horizontale, nous le retrouvons entre KO et la
verticale. Et dans la situation d’équilibre, cet angle, qui est l’angle limite, est entre
KO et KC. Nous avons donc :
7R
7
tg θlim = 11 = ,
2R 22
d’où :
θlim ∼
= 17,7◦ .
Si θ < θlim , alors le point C est, par rapport à la verticale, du côté du sommet
du plan; le moment de la force de gravitation est tel que le disque inhomogène
remonte la pente. Si θ > θlim , alors C est, par rapport à la verticale, du côté du
bas du plan; et le moment de la force de gravitation est tel que le disque descend
le long du plan.

Exercice 9.3
Soit un feu d’artifice qu’on allume au sol. Très vite, pratiquement au niveau du sol, il
acquiert une vitesse initiale v0 verticale. Après cette phase initiale, il n’accélère plus de
lui-même vers le haut, il n’est plus que soumis à la force de gravitation de la Terre. Au
point le plus haut qu’il atteint, il explose en une quantité de petits débris lumineux et
variés. Il est supposé que pratiquement toute la masse initiale du feu d’artifice est distri-
buée dans les débris et que ce qui est parti en fumée lors de l’explosion est négligeable.
La seule force extérieure agissant sur le feu d’artifice, avant l’explosion, et sur les débris,
après l’explosion, est la force de pesanteur (vu qu’il est supposé qu’après une phase de
démarrage au sol, le feu d’artifice n’accélère plus de lui-même). L’explosion en soi ne
consiste pas en une action extérieure, c’est un mécanisme provoqué à l’intérieur du feu
d’artifice. Selon le théorème du centre de masse, le centre de masse C du feu d’artifice
suit donc un mouvement balistique. Comme la vitesse v0 est verticale (et orientée vers
le haut), le mouvement du centre de masse est rectiligne et uniformément accéléré. En
plaçant un axe z vertical et orienté vers le haut et choisissant l’origine du temps lorsque
le feu d’artifice a sa vitesse initiale v0 (pratiquement au sol), l’équation horaire de C
s’écrit :
1
zC (t) = − g t2 + v0 t ,
2
et est valable avant comme après l’explosion.

Exercice 9.4
Nous considérons le dispositif de la figure ci-dessous. Une masse m est suspendue à un fil
inextensible et de masse négligeable; ce dernier passe par une poulie de masse négligeable,
et à son autre extrémité est fixé un ressort de constante k et de masse négligeable; et
à l’autre bout du ressort est attachée une masse M (voir figure). Initialement, la masse
m est retenue à une certaine altitude de telle sorte que le fil soit juste tendu et que le

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ressort soit au repos. À l’instant t = 0, on lâche m.
Pour déterminer la masse minimale m pour que la grande masse
M décolle, nous commençons par considérer le dispositif dans le cas
où M est «soudée» au sol. Dans ce cas, le mouvement de m sera m
celui d’un oscillateur harmonique. En effet, dans les tous premiers
instants après le lâché, elle tombe en chute libre du fait qu’il n’y
a aucune tension dans le fil. À mesure qu’elle tombe, une force de
tension T1 dans le fil a tendance à la retenir de plus en plus; et cette M
force n’est rien d’autre que la force de rappel du ressort, dont la
norme est k d, où d est l’allongement de celui-ci par rapport à sa position de repos. En
effet, comme la poulie et le fil sont de masse négligeable et que ce dernier est inextensible,
la norme de la tension T1 dans le fil au point d’attache de m est la même que la norme de
la tension T2 au point d’attache avec le ressort; et par principe d’action et de réaction,
cette dernière est égale à la norme de la force de rappel Fres du ressort. La masse m
est donc soumise à une force constante, la force de pesanteur, et une force de rappel
harmonique, d’où un mouvement oscillatoire harmonique. Plaçons alors un axe z vertical
et orienté vers le haut, dont l’origine est en la position de la masse m avant qu’on la
lâche. La position d’équilibre de m est atteinte en le point où la force de pesanteur est
égale à l’opposé de la tension dans le fil. Or, la distance entre cette position et l’origine
de l’axe z est égale à l’élongation déquil du ressort à l’équilibre. En projetant ces deux
forces sur z, nous avons T1 − m g = 0 ⇔ T1 = m g. Et comme T1 = k d, nous
obtenons :
mg
déquil = ;
k
cette distance déquil correspond également à l’amplitude du mouvement oscillatoire har-
monique, et ce du fait que l’une des position extrême de m est en z = 0, lorsque t = 0
par exemple (car sa vitesse est nulle en ce point). Et comme sa position d’équilibre est
en z = −déquil , alors son autre position extrême (lorsque sa vitesse est également nulle)
est en z = −2 déquil . Lorsque m est en ce point, le ressort atteint alors son élongation
maximale dmax = 2 déquil . À cette élongation maximale correspond la force de rappel
max
maximale du ressort, dont la norme est Fres = k dmax = 2 k déquil . Cette force s’applique
aussi bien d’un côté sur le fil que de l’autre sur la masse M qui est alors soudée au sol.
Revenons maintenant au cas où M n’est pas fixée au sol. Elle décollera dès que
son accélération (verticale) sera non nulle (et orientée vers le haut). Cette situation se
produit dès que la force de soutien du sol agissant sur M est nulle, c’est-à-dire dès que
la norme T3 de la force qu’exerce le ressort sur M est plus grande que la norme de la
force de pesanteur Mg, ce qui s’écrit T3 > M g. Or, T3 , qui est égale à k d, est maximale
lorsque le ressort atteint son élongation maximale dmax , dont l’expression ne dépend que
de m et de k. Nous avons donc :
k dmax = 2 k déquil > M g ⇔ 2mg > M g ,
Ainsi, la valeur minimale de m pour que la masse M décolle juste est donnée par l’in-
égalité, dans laquelle n’intervient ni k ni g :
M
m> .
2

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