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La pratique de la gestion de portefeuille.

I. Les théories relatives au comportement des épargnants


 La théorie du portefeuille de Markowitz
La théorie de Markowitz introduit deux éléments essentiels dans la gestion de portefeuille.
Tout d’abord, un portefeuille efficient maximise la diversification des actifs risqués.
D’autre part, l’espérance anticipée des actifs risqués doit être supérieure à celle des actifs non
risqués.
L’objectif de tout investisseur est de maximiser la richesse générée par un portefeuille
d’actifs pour un risque donné.
 La diversification
La diversification d’un portefeuille est optimale lorsque les différents actifs possèdent une
corrélation faible les uns avec les autres.
La diversification des actifs peut être géographique, sectorielle ou temporelle.
Lors de la diversification géographique, l’investisseur bénéficie d’une diversification de
marché qui se traduit par l’opportunité d’accéder aux titres de nouvelles entreprises soit de
nouvelles combinaisons rendements / risques, ou à des économies désynchronisées. La
diversification temporelle repose sur le principe que plus l’horizon d’investissement est long,
plus le risque associé avec la détention d’actions dans un portefeuille est faible. Ainsi, la
proportion d’actions dans le portefeuille évoluera en synchronisation avec l’horizon
d’investissement.
 Conclusions sur les points essentiels de la diversification selon Markowitz
La diversification d’un portefeuille est basée sur :
- diversification quant aux rendements des différents actifs
- diversification relative aux risques associés aux actifs
- diversification quant aux marchés sélectionnés

II. L’observation des comportements


 Une hiérarchie de préference des actifs financiers
On constate que les français investissent peu sur les marchés financiers. En effet, les
épargnants possèderont en premier lieu un livret, un plan d’épargne logement, une assurance
vie, et enfin des valeurs mobilières de placement.
 Le profil type de l’investisseur français en actions
Les actions sont considérées en France comme un produit financier de luxe qui n’est pas
accessible au commun des épargnants. L’investisseur français en action bénéficie d’une
stabilité professionnelle stable, d’un patrimoine assez important et d’une éducation solide.
 Quelques chiffres
6,3 M d’actionnaires en direct, soit 13,7% des français.
 La diversification des portefeuilles des épargnants
On constate que la diversification des portefeuilles des actionnaires directs est faible
puisqu’en moyenne, le nombre de lignes ne dépasse pas 6 ; cependant depuis 2005, 30% des
investisseurs ont usé de la diversification géographique en investissant sur les marchés
internationaux et la gestion mutualisée devient de plus en plus accessible.
D’autre part, il apparaît que la diversification associée aux portefeuilles des investisseurs
dépend de leur valeur. Ainsi, plus le portefeuille d’actions est important, plus l’épargnant sera
sensible à la notion de diversification des actifs.

III. Explication des divergences entre théorie et pratique


 La méconnaissance des produits et des marchés.
Liée notamment à l’afflux d’informations. On constate que les facteurs déterminants pour
l’intervention sur le marché d’actions sont : le niveau d’éducation, la richesse, le revenu la
lecture de la presse et la longévité des relations bancaires.
En France une enquête de la TNS Sofres illustre la méconnaissance des produits et marchés.
21% des français ont le sentiment d’être dépassés, mal informés et 34% s’y connaissent très
mal en matière de placements financiers.
D’autre part l’offre d’informations diffusée par les médias spécialisés s’adresse surtout aux
catégories qui ont le plus de chances de faire des placements financiers.
 Coûts de transaction et de participation.
Les coûts de transaction sont les frais prélevés lors d’opérations d’achat ou de vente liés à la
gestion des stocks.
Les coûts de participation sont les frais liés à la recherche d’informations.
 Les aspects fiscaux
Il y’a une défiscalisation du taux sans risque, par conséquent les épargnants surpondèrent
l’actif sans risque. Il y’a également une incitation à ne pas détenir d’actions en dehors du
PEA.
Cette explication a cependant une limite car les effets sont dilués pour les grands
portefeuilles. Cette explication s’applique donc surtout aux petits portefeuilles.
D’autres raisons comportementales expliquent également ces divergences. Il s’agit
notamment de l’aversion au risque et la présence d’une notion de tempérance : c’est un
comportement qui conduit l’individu à réduire l’exposition aux risques financiers de son
portefeuille lorsque ces mêmes risques sur le revenu augmentent. Cependant cette notion de
tempérance a également une limite car il existe une corrélation entre risque financier et risque
sur le revenu du travail.
Les autres raisons comportementales sont : l’aversion pour l’illiquidité, l’aversion pour la
perte, l’aversion pour l’incertitude, comportements stratifiés (l’épargnant joue entre l’aversion
pour la perte et le souhait de s’enrichir).
Pourquoi une faible diversification internationale ?
Pour les raisons suivantes : problèmes liés à l’accès à l’information, coûts de participation,
incertitude supérieure, surcoûts de transaction, risque de change, patriotisme économique.

IV. Etude dynamique des comportements d’épargne


L’épargne à long terme est accumulée dans une optique de prévoyance. L’épargne court terme
subsiste chez les jeunes ménages qui ont une incertitude quant à leur revenu du travail.
La durée de détention d’actions en France est plutôt longue. Il y’a peu d’opérations d’achat et
de vente, ce qui entraine une certaine stabilité des portefeuilles et on observe également une
certaine stabilité durant les périodes de crise.
Pourquoi ce comportement ?
Pour les raisons suivantes : attention insuffisante à l’environnement économique et financier,
les coûts de transaction, les biais de conservatisme ou d’attribution, les coûts de transition
(liés à la recherche de solutions alternatives), les effets de disposition.

Conclusion : De façon générale on observe donc une certaine frilosité et une aversion au
risque chez les épargnants français. Ce qui est paradoxale, c’est que malgré l’afflux
d’information dont on peut disposer aujourd’hui, il y’a toujours une grosse méconnaissances
des produits et des marchés.

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