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septembre 2008

TABLEAU DE BORD
économique
DE L’ILE-DE-FRANCE
L’ECONOMIE FRANCILIENNE SOUFFRE
DE LA MOROSITE DU CONTEXTE MONDIAL
2ème trimestre 2008
Même si l’Ile-de-France avait montré des premiers signes de ralentissement dès le début de l’année, elle
avait plutôt bien résisté à la morosité de l’économie française et, plus généralement, de l’économie
mondiale. Cependant, les évolutions de la conjoncture régionale suivent de près l’évolution nationale et
les perspectives dans la plupart des secteurs d’activité sont mitigées pour la fin de 2008 et, à plus long
terme, pour l’ensemble de l’année prochaine. Même les indicateurs qui n’avaient pas montré de signes
d’essoufflement trop marqués en tout début d’année ont été moins bien orientés au 2ème trimestre
2008 : c’est le cas notamment du taux de chômage ou encore des créations d’entreprises qui se sont tassés.
Le retournement annoncé - voire déjà amorcé - du marché de l’immobilier en France et en Ile-de-France
laisse craindre un contexte délicat dans les prochains mois pour la construction qui connait déjà à l’heure
actuelle de nombreuses défaillances d’entreprises.

CONJONCTURE FRANÇAISE
L’économie française est actuellement pénalisée par les conséquences des incertitudes financières et
la hausse de l’inflation au niveau mondial. Le durcissement de la politique monétaire de la Banque
Centrale Européenne afin de contenir la hausse des prix a également un impact sur la croissance.
L’atterrissage semble cependant moins brutal en France que dans d’autres pays européens (Espagne,
Royaume-Uni, Pays Baltes, etc.) mais, selon l'INSEE, le PIB a décru de 0,3 % au 2ème trimestre.
L’amélioration du marché du travail semble avoir atteint son maximum et le taux de chômage s’est
maintenu à 7,2 % en moyenne (soit 2 millions de personnes) au 2ème trimestre 2008. Par ailleurs, si les
créations d’entreprises sont restées nombreuses, le nombre de défaillances a également été
important. La consommation des ménages quant à elle reste perturbée par le fort niveau d’inflation.
Le cours de l’euro (malgré une légère baisse début septembre) limite certes la facture énergétique
mais continue de peser sur la compétitivité de plusieurs secteurs et aucune amélioration significative
n’est attendue sur le front des échanges extérieurs.

CONJONCTURE EUROPÉENNE
Au cours du 2ème trimestre 2008, le PIB de l’Union Européenne (UE27) a diminué de 0,1 % (celui de la
zone euro diminuant dans le même temps de 0,2 %) par rapport au trimestre précédent, selon les
premières estimations d’Eurostat. Au 1er trimestre 2008, les taux de croissance avaient été de
+ 0,6 % dans l'UE27 et de + 0,7 % dans la zone euro. En glissement annuel, le PIB de l’UE27 a enregistré
une croissance de 1,6 % et celui de la zone euro de 1,4 % (contre respectivement + 2,3 % et + 2,1 %,
3 mois plus tôt).
Toutes les composantes du PIB - dépenses des ménages, investissements, exportations et importations,
etc. - se sont ainsi trouvées à la baisse au 2ème trimestre et les craintes de récession sont bien réelles
dans plusieurs pays. Les prévisions de croissance pour la zone euro ont d’ailleurs une nouvelle fois été
revues à la baisse, d’autant plus que l’inflation se maintient à un niveau élevé. Un consensus semble
s’être fait à 1,3 % ; c’est le cas pour la Commission Européenne (dont les estimations d’avril tablaient
sur 1,7 %), pour l’OCDE (qui a successivement fait passer la sienne de 1,9 à 1,7 puis à 1,3 % désormais)
et pour le Coe-Rexecode.
INDICE DE LA PRODUCTION LA CONJONCTURE
INDUSTRIELLE NATIONALE EUROPÉENNE
Après un bon mois d’avril (+ 1,5 % en variation mensuelle), Croissance du PIB
l’indice de la production industrielle hors énergie et 2007
industries agricoles et alimentaires (IAA) a enregistré une Prévision 2008 (dernières estimations) 3,5

baisse assez marquée en mai (- 2,7 %), celle-ci s’étant 3,0


confirmée en juin (-0,8 %). L’indice s’est ainsi trouvé en 2,6 2,6
2,8

fin de trimestre à un niveau qui n’avait plus été constaté 2,3

depuis l’été 2006 et, sur un an, l’indice a perdu 1,6 % à fin 2,1

juin. 1,5
1,7
1,4
L’activité a connu les mêmes évolution si on tient compte 1,3
1,2
1,0
de l’énergie et des industries agricoles et alimentaires (sur
un mois, l’indice de production a évolué de
respectivement + 1,3 %, - 2,9 % et - 0,4 % en avril, mai et 0,1

juin). Zone Euro France Allemagne Belgique Italie Pays-Bas Royaume-Uni

Indices de la production nationale industrielle


108 Industrie base : 100 en 2000 2007 Inflation
Industrie hors énergie et IAA Prévision 2008
107
S I T U AT I O N G É N É R A L E

2,8
106
2,6
105 2,4

104 2,2 2,2 2,2


2,1 2,1 2,1
2,0 2,0 2,0
103 1,9
1,7
102

101

100

99

98
2005 2006 2007 2008
les statistiques de production alimentant l’indice de la production industrielle sont
représentatives de 90,8 % de la valeur ajoutée des entreprises non artisanales
Zone Euro France Allemagne Belgique Italie Pays-Bas Royaume-Uni
(entreprises de 10 salariés et plus appartenant aux branches 10 à 45 de la NAF).
Source : OCDE
Source : INSEE

ILE-DE-FRANCE : CHIFFRES CLÉS


Indicateurs Ile-de-France France % Ile-de-France/France

Superficie
12 012 543 965 2,2
(en km2)

Nombre de communes 1 281 36 565 3,5

Population
11 577 000 61 538 000 18,8
(31 janv. 07 - estimation INSEE)

Densité de la population
964 113
au km2
PIB 2005
480 870 1 681 727 28,6
(en millions d’euros - INSEE)

PIB/habitant 2005
42 712 27 957
(en euros)

PIB/emploi 2005
89 989 68 677
(en euros)

Total emplois salariés


4 103 020 16 667 900 24,6
(mars 08 - Unédic)

Nombre de demandeurs
d’emplois cat. 1 373 100 1 906 200 19,6
(juin 08 - DRTEFP)

2
E M P L O I S A L A R I É + 1,8 % 1er trimestre 2008
Glissement annuel

Avertissement : les données de l’emploi salarié pour le


Emploi salarié 2ème trimestre ne sont pas disponibles à la date de
(données cvs) publication de ce document.

L'emploi salarié progresse à nouveau au 1er trimestre 2008 en


Ile-de-France (+ 1,8 % par rapport au 1er trimestre 2007). La
tendance est également à la hausse au niveau national, sur
un rythme quasiment identique (+ 1,7 %).
Malgré cette hausse globale, l'emploi dans le secteur
industriel poursuit sa baisse dans la région, à un rythme
toujours soutenu : il se dégrade de 2,2 % en glissement
annuel en Ile-de-France alors que la diminution est moins
importante sur la France entière (- 0,9 %). A contrario, c'est
dans la construction que la hausse des emplois salariés est la
plus importante (+ 4,9 %).
Au niveau départemental, une nouvelle fois, Paris enregistre
une légère baisse (- 0,2 % en glissement annuel) de son
Source : GARP-Unédic
niveau d'emploi salarié. Les autres départements voient
leurs effectifs salariés augmenter.

DEMANDE D’EMPLOI -7,8 % Glissement annuel


juin 2008

Comme au 1er trimestre, la baisse du nombre de demandeurs


d’emploi a été moins marquée au 2ème trimestre que lors des Demandes d'emploi en fin de mois
(catégorie 1, données cvs)
3 dernières années. Les évolutions mensuelles constatées en

EMPLOI
Ile-de-France sont toutefois meilleures que sur la France
entière, la France affichant même fin juin un nombre de 600 000 2 600 000

demandeurs d’emploi plus élevé que fin décembre. En Ile- 2 500 000
de-France, il se situait fin juin encore 1,8 % au dessous de 550 000
Ile-de-France
France 2 400 000
son niveau de décembre dernier et 7,8 % en-deçà de celui de
500 000
juin 2007, soit 373 100 personnes à la recherche d’un emploi 2 300 000

à la fin du 2ème trimestre. 450 000 2 200 000


Au niveau local, dans tous les départements franciliens, le
2 100 000
nombre de demandeurs d’emploi est orienté à la baisse sur 400 000

un an en juin. Les départements de la Petite couronne ont 2 000 000

contribué plus particulièrement à la baisse : en glissement 350 000


1 900 000
annuel, le Val-de-Marne a vu son nombre de demandeurs
300 000 1 800 000
d’emplois diminuer de 10,7 %, les Hauts-de-Seine de 10,0 % 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

et la Seine-Saint-Denis s’est également approchée des - 10 %


Source : DRTEFP
(- 9,7 %).

TA U X D E CHOMAGE 6,6 % 2ème trimestre 2008

Taux de chômage Après plusieurs trimestres de baisse ininterrompue, le


(données cvs en moyenne trimestrielle, en %) taux de chômage francilien a connu une stagnation
9,5 parfaite au 2ème trimestre 2008, à 6,6 % de la
population active, qui fait suite à une baisse qui avait
9 Ile-de-France déjà été moins marquée au 1er trimestre. Sur un an, la
France
baisse est malgré tout de 1,1 point.
8,5
L’ensemble des départements franciliens a marqué le
8 pas. Toutefois, les départements dont le taux de
chômage est le plus élevé (la Seine-Saint-Denis à 9,3 %
7,5
7,2 ou encore le Val-d’Oise à 7,0 %) ont perdu 0,1 point de
7
chômage. Au contraire, des départements situés en
6,6 dessous de la moyenne régionale (les Yvelines à 5,2 %
6,5 et la Seine-et-Marne à 5,5 %) ont vu leur taux de
chômage augmenté de 0,1 point.
6
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Pour la France entière, la tendance est strictement la
même qu’en Ile-de-France et le taux de chômage s’est
Source : INSEE Ile-de-France
situé à 7,2 % en moyenne au 2ème trimestre.

3
DÉPENSES DE + 4,4 % IMMATRICULATIONS - 7,8 %
CONSOMMATION juin 2008
DES MÉNAGES Glissement annuel DE VÉHICULES juin 2008
Glissement annuel

Sur l’ensemble du 2ème trimestre de 2008, les dépenses Immatriculations de voitures particulières
de consommation en produits manufacturés sont neuves et d’occasion en Ile-de-France
restées parfaitement stables (après + 0,1 % au 140 000 Voitures neuves
Voitures d'occasion
1er trimestre 2008). Plus précisément, les dépenses en Total

biens durables sont reparties à la hausse (+ 1,4 % après 120 000


DEMANDE INTERNE

seulement + 0,2 % au cours des trois premiers mois de 100 000


l’année), de même que les achats des ménages en
automobiles qui ont augmenté de 1,9 % (contre une 80 000

diminution de 0,7 % le trimestre précédent). Les


60 000
dépenses en biens d’équipement du logement sont
quant à elles restées orientées à la hausse (+ 1,3 % 40 000

après +1,1 % au 1er trimestre). Seules les dépenses en


textile-cuir ont reculé (- 1,7 % après déjà - 0,4 % au 20 000

1er trimestre). 0
Indices du volume des ventes en France 2006 2007 2008

125,0
(données cvs, base 100 en 2005) Source : Ministère de l'Écologie, de l'Energie, du Développement
Produits manufacturés Dont champs commerce Biens durables
durable et de l'Aménagement du territoire - SESP, Fichier central des
120,0
Textile-cuir Autres produits manufacturés automobiles
Au 2ème trimestre 2008, 301 098 voitures particulières ont été
115,0
immatriculées en Ile-de-France (dont 33 % de voitures
neuves, cette part étant relativement stable). Sur
110,0
l’ensemble du trimestre, les immatriculations ont ainsi
105,0
diminué de 0,7 % par rapport à la même période un an plus
tôt mais ont augmenté de 9,0 % par rapport aux 3 premiers
100,0 mois de l’année. Mois par mois, en variation sur un an, le
nombre total d’immatriculations de voitures particulières a
95,0
progressivement perdu de la vitesse durant le trimestre
passant de + 11,3 % en avril à - 4,3 % en mai puis à - 7,8 %
90,0
2005 2006 2007 2008 en juin. La hausse du prix du pétrole et le moral des
Source : INSEE ménages toujours en berne peuvent expliquer cette
Avertissement : les volumes des comptes trimestriels sont désormais tendance.
calculés aux prix de l'année précédente chaînés. Ce calcul a pour Sur la France entière, le nombre total d’immatriculations a
principal avantage de pondérer les niveaux élémentaires composant un
agrégat (produits ou branches de l'économie) par les poids les plus été plus dynamique qu’en Ile-de-France : sur un an, il a
récents connus (prix de l'année précédente, et non par les prix de progressé au 2ème trimestre 2008 de + 1,9 % et, par rapport
l'année 2000). au trimestre précédent, il a même atteint + 5,1 %.

A C T I V I T É D E S + 1,4 % 2ème trimestre 2008


GRANDS MAGASINS

Glissement annuel
GRANDS MAGASINS
Évolution de l’activité en volume des grands
magasins franciliens
Au 2ème trimestre 2008, l’activité des grands magasins de la
région parisienne s’est située en légère hausse par rapport à 130 Activité en volume
la même période en 2007 (+ 1,4 %). 125
Activité en volume lissée

120
Même si l’inflation a impacté les dépenses de la clientèle 115
française et le taux de change euro/dollar élevé celles de la 110
clientèle américaine, le chiffre d’affaires des grands magasins
105
est reparti à la hausse après le léger tassement observé au
100
cours du 1er trimestre.
95

Les prochains mois pourraient bénéficier du ralentissement de 90

l’inflation en France ainsi que de la baisse du cours de l’euro 85

par rapport au dollar. 80


2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source : CROCIS de la CCIP

4
CREATIONS 19 641 2 825
DÉFAILLANCES défaillances
créations
D’ENTREPRISES d'entreprises D’ENTREPRISES d'entreprises
2èmer trimestre 2008 2ème trimestre 2008
19 641 créations ont été enregistrées de début avril à fin Après 2 trimestres consécutifs de hausse, le nombre de
juin. En glissement annuel, le nombre de créations défaillances d’entreprises s’est inscrit à la baisse en Ile-
d’entreprises dans la région Capitale a ainsi augmenté de-France au 2ème trimestre 2008 par rapport aux 3
de 10,9 % au 2ème trimestre 2008 mais la spirale premiers mois de l’année. Les défaillances observées en
ascendante des créations semble s’être interrompue et avril, mai et juin sont cependant restées à un niveau
le niveau stagne depuis la fin de 2007. supérieur à celui enregistré lors des 3 mêmes mois de
En nombre de créations, les secteurs des services aux 2007 (+ 8,2 %). Sur la même période et pour la France
entreprises (6 322 créations), du commerce et de la entière, le nombre de défaillances a augmenté plus
réparation (4 206 créations) et de la construction (2 853 encore (+ 15,2 %) et a concerné 11 792 entreprises.
créations) ont été une nouvelle fois les plus En glissement annuel, seuls les secteurs de l’industrie et
dynamiques. Bien qu’elles y soient beaucoup moins des transports ont vu leur nombre de défaillances
nombreuses (709), les créations dans les transports diminuer mais seulement de respectivement - 1,5 % et
augmentent de 12,5 % sur 3 mois et de 21,8 % sur un an. - 1,0 %) alors qu’au contraire, la construction a
enregistré une hausse de 15,2 %. Ce secteur est d’ailleurs

DÉMOGRAPHIE D’ENTREPRISE
Avertissement : Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprises celui qui a la part la plus importante dans le total des
a été modifiée. Elle s'appuie dorénavant sur un nouveau concept harmonisé défaillances : 775 défaillances ont été recensées, soit
au niveau européen dans lequel une création d'entreprise correspond à
l'apparition d'une unité légale exploitante n'ayant pas de prédécesseur et qui 27 % des défaillances.
met en œuvre de nouveaux moyens de production. Défaillances d'entreprises en Ile-de-France
Créations d'entreprises en Ile-de-France (données brutes)
(données cvs) 3 500 Ile-de-France 14 000
21 000 89 000 France
3 300
13 000

20 000 Ile-de-France 19 641 3 100 11 792


84 000 12 000
France
2 900
82 973
19 000 2 82511 000
2 700
79 000
2 500 10 000
18 000
2 300
74 000 9 000
17 000 2 100
8 000
1 900
69 000
16 000
7 000
1 700

15 000 64 000 1 500 6 000


2006 2007 2008 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source : INSEE Ile-de-France Source : INSEE Ile-de-France

IMMOBILIER D’ENTREPRISES 594 000 m2


de bureaux commercialisés au 2ème trimestre 2008

La demande placée de bureaux en Ile-de-France est Evolution trimestrielle de la demande placée de


repartie en légère hausse au 2ème trimestre par rapport bureaux et du loyer moyen en Ile-de-France
au 1er trimestre, avec 594 000 m² commercialisés auprès
des entreprises. Ce volume est en baisse de 17,5 % par
rapport à la même période de 2007. Cependant, les
évolutions ont été assez hésitantes depuis 1 an. La
fragilité de la demande, en lien avec le niveau des 900 Demande placée (milliers de m²)
340
loyers et le contexte économique, impacte le niveau de Loyer moyen (en euros)

commercialisation malgré les besoins de modernisation 800


320

des sociétés. 700


300
600
Après le léger ralentissement observé sur les 3 premiers 280
500
mois de l’année, le loyer moyen en Ile-de-France a de
nouveau été en hausse au 2ème trimestre 2008 : en 400 260

moyenne, il s’est situé à 318 € le m², soit + 1,9 % par 300


240
rapport au trimestre précédent et + 5,6 % par rapport à 200
son niveau un an plus tôt. 220
100

0 200
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source : CB Richard Ellis / Immostat

5
COMMERCE EXTÉRIEUR Exportations
2ème trimestre 2008 - Glissement annuel
+ 8,4 %
EN ILE-DE-FRANCE
(données brutes CAF/FAB* hors matériel militaire, Confirmant les bons résultats déjà observés au
en millions d'euros) 1er trimestre, les exportations en valeurs déclarées par les
40 000 Export régional
Import régional entreprises de la région Ile-de-France ont de nouveau
35 000 Solde commercial
augmenté au 2ème trimestre 2008 (+ 8,4 % en glissement
30 000
annuel) et ont atteint 16,2 milliards d’euros. Cependant le
25 000
début de l’année 2007 s’était avéré assez poussif et les
20 000
exportations de ce 2ème trimestre se sont situées à un
15 000
niveau 1 % moins élevé qu’à la même période en 2006.
10 000
Malgré la hausse de la facture énergétique, le montant des
5 000
importations franciliennes en avril, mai et juin n’a
0
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
augmenté que de 5,5 % par rapport à la même période en
-5 000
2007 (à 30,0 milliards d’euros) et, d’un trimestre sur
-10 000
l’autre, il a même enregistré une baisse de 1,3 %.
-15 000

-20 000
Le déficit commercial de la région s’est donc élevé à 13,9
Source : Direction Générale des Douanes et Droits Indirects, Ministère du
Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique milliards d’euros au 2ème trimestre (soit 300 millions de
*CAF/FAB : comptabilisation qui consiste à considérer les importations coût, moins qu’un an plus tôt et 163 de moins qu’au
assurance et frais compris et les exportations, franco à bord 1er trimestre).
O U V E RT U R E A U M O N D E

HÔTELLERIE 83,4 % d'occupation dans les hôtels


franciliens - juin 2008
L’activité hôtelière a affiché des résultats inégaux au 2ème
trimestre 2008. Si le taux d’occupation a été en hausse, Taux d'occupation hôtelier
(en %, données brutes)
d’abord peu soutenue en avril (+ 0,2 point sur un an) puis plus
soutenue en mai (+ 3,4 points), il a ensuite reculé de 1,2 point 100

au mois de juin (à 83,4 %), la fréquentation dans les hôtels 90


2006 2007 2008
83,4
haut-de-gamme étant cependant particulièrement élevée. 80 75,8 76,1
78,6

70 68,7
65,8
Le mois de mai et ses « ponts » ont enregistré une
60
fréquentation assez remarquable alors que le mois de juin a
50
limité sa baisse par rapport à juin 2007 grâce au soutien du
tourisme d’affaires (la part de la clientèle « affaires » 40

augmentant de 9 points sur un an). Sur l’ensemble du 2ème 30

trimestre, le nombre de nuitées a atteint 17,7 millions. 20

10

La clientèle étrangère a augmenté grâce à l’afflux de la 0


janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre
clientèle européenne alors que la fréquentation des clientèles
américaine et chinoise a nettement diminué par rapport à l’an Source : INSEE - Direction du Tourisme (champ : hôtels 0* à 4* luxe)
passé.

TRAFIC + 2,9 % Trafic passagers


juin 2008 - Glissement annuel
AEROPORTUAIRE En glissement annuel, le trafic passagers dans les
Trafic passagers Aéroports de Paris a enregistré une hausse de 2,9 %
(données cvs, en millions de passagers) en juin dernier. Une nouvelle fois, cette
140

National
augmentation du trafic est liée à la progression du
130 International trafic international (+ 4,6 % sur un an en juin) alors
120
que le trafic intérieur a continué à se réduire
(- 3,9 % sur un an en juin).
110

100
Le trafic sur l’ensemble du trimestre a évolué plus
rapidement qu’il ne l’avait fait au 1er trimestre
90
(respectivement + 4,2 %, + 6,0 % et + 2,9 % en
80 glissement annuel pour avril, mais et juin), et ce,
malgré la hausse des cours du pétrole (passés de
70
100,79 $ le 1er avril à 141,40 $ le 1er juillet).
60
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source : Aéroports de Paris

6
Un 2ème trimestre inégal
INDUSTRIE
L’activité industrielle francilienne s’est globalement maintenue sur l’ensemble du 2ème trimestre malgré des
évolutions contrastées, un rebond en juin ayant fait suite à un fléchissement assez marqué de l’activité en
mai, qui faisait lui-même suite à une croissance de l’activité en avril. L’industrie automobile a été
particulièrement malmenée comparativement à d’autres secteurs.

Les carnets de commandes se sont légèrement dégarnis mais sont restés globalement corrects pour la
période même s’ils sont apparus un peu courts dans l’automobile, l’agro-alimentaire et les biens de
consommation. Les effectifs globaux ont continué de s’effriter, notamment dans les biens de consommation
et les biens intermédiaires.

Contraction de la demande
BÂTIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS
Les carnets de commandes bien garnis ont permis de soutenir le rythme d’activité. Cependant, la
contraction de la demande devrait commencer à se répercuter dès la fin 2008 et se confirmer en 2009.

A N A LY S E S E C TO R I E L L E
Dans un contexte moins porteur, les hausses de tarifs ont été difficiles à négocier et les embauches se sont
stabilisées au détriment du personnel temporaire.

Secteur par secteur, le marché de la construction neuve de logements a enregistré une baisse significative,
notamment pour la construction de maisons individuelles. Les prises d’ordres ont notablement faibli et les
perspectives sont, dès lors, orientées à la baisse. L’activité dans les travaux d’infrastructure, soutenue par
des carnets bien garnis, a conservé un bon niveau mais le haut du cycle semble toutefois passé et un
ralentissement dès la fin 2008 et surtout à partir de 2009 est attendu.

Activité à nouveau bien orientée


COMMERCE DE GROS au 2ème trimestre 2008

Au 2ème trimestre, les marchés ont été, dans l’ensemble des secteurs, bien orientés : les volumes
d’achats se sont développés tandis que ceux des ventes se sont stabilisés. Secteur par secteur, les
évolutions ont été toutefois contrastées : dans le négoce alimentaire, le fléchissement enregistré au
cours du 1er trimestre ne s’est pas poursuivi et, au contraire, les achats et les ventes se sont inscrits en
hausse ; le volume des achats dans le négoce de véhicules automobiles, déjà en augmentation sensible
au cours du précédent trimestre, a de nouveau progressé tandis que les ventes se sont également
accrues mais moins fortement. A contrario, la tendance baissière dans le négoce de produits
pharmaceutiques, déjà notée au cours des mois passés, s’est confirmée. Malgré tout, les prévisions sont
globalement confiantes pour les mois à venir.

Bonnes perspectives à court terme


SERVICES MARCHANDS
L’activité et la demande ont accéléré en juin après avoir ralenti en mai : la demande étrangère est
restée soutenue tandis qu’une reprise a été observée sur le marché intérieur. Toujours en croissance dans
l’ingénierie informatique, le courant d’affaires a augmenté dans le nettoyage et, dans une moindre
mesure, dans le transport routier de marchandises et le travail temporaire.

Les prix et les effectifs sont globalement demeurés stables, à l’exception de la location automobile où
ils ont à nouveau baissé et les perspectives d’activité sont bien orientées à court terme.

Source
Ces résultats sont issus de l’enquête de conjoncture menée par la Direction générale Ile-de-France de la Banque de
France (http://inbdf/fr/stat_conjoncture/conjonc/idfr.htm) auprès d’un échantillon représentatif d’entreprises
appartenant aux principaux secteurs de l’économie régionale.

7
LES INFRASTRUCTURES AEROPORTUAIRES ET
LA DESSERTE AERIENNE EN ILE-DE-FRANCE
Paris – Ile-de-France : une place à conforter parmi les grands aéroports mondiaux

DOSSIER DU TRIMESTRE
Selon une étude réalisée par le CROCIS de la CCIP, le Francfort ou Amsterdam ont nécessité de nombreux
trafic de passagers dans le monde n’a pas connu de investissements ces dernières années – à Roissy
baisses telles qu’on aurait pu le craindre après les notamment – et d’autres sont prévus dans les
évènements du 11 septembre 2001. Au contraire, c’est prochaines années. Ainsi, alors que le Terminal 2G vient
même dans les années qui ont suivi que le secteur a tout juste d’entrer en service à Roissy le 3 septembre
connu une forte croissance : entre 2003 et 2007, le dernier, la mise en exploitation du Terminal 2 S4 est
trafic de passagers a ainsi augmenté de près de 36 %. prévue pour 2012.

Paris et la région Ile-de-France ont pleinement profité Evolution du trafic de passagers dans le Monde
de ces évolutions. Paris - Charles-de-Gaulle fait partie (en millions)
des principaux aéroports dans le monde (6ème aéroport
6 000
avec 59,9 millions de passagers) derrière Atlanta (89),
Chicago O’Hare (76), Londres Heathrow (68), Tokyo 5 000
+ 35,8 %

Haneda (67) et Los Angeles (62). L’importance de


l’aéroport de Roissy est encore plus grande si on 4 000

s’intéresse uniquement au trafic de passagers


internationaux : Paris - Charles-de-Gaulle (55 millions) 3 000

arrive au deuxième rang derrière Londres Heathrow

4 796
4 381
4 170
3 912
2 000
(62). 3 567

3 531
3 478

3 471
1 000
Orly contribue également à la bonne santé du secteur en
Ile-de-France. Ainsi, entre 1998 et 2007, le trafic total 0

de passagers à Roissy et à Orly a augmenté de 35,8 % et 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

la croissance du trafic total est d’environ 5 % chaque Source : Airports Council International
année depuis 2004, l’augmentation se situant ainsi à
Pour en savoir plus :
22,2 % sur les cinq dernières années. Les Enjeux Ile-de-France n°109 : « Paris- Ile-de-France : une
place à conforter parmi les grands aéroports mondiaux »,
La demande soutenue dans ce secteur et la concurrence septembre 2008
des principaux aéroports européens tels que Londres, CROCIS – www.crocis.ccip.fr

Découvrez les données économiques sur Paris - Ile-de-France ainsi que ce document
téléchargeable sur les sites Internet du CROCIS de la CCIP et de l'ARD, vous y trouverez également le tableau
de bord en anglais "Paris region key economic indicators"

www.paris-region.com www.crocis.ccip.fr
L’ARD s’engage pour la création d’activités et Le CROCIS analyse les grandes mutations
l’emploi en Ile-de-France. économiques de l’Ile-de-France et de ses territoires.

- Prospecter les projets et les ancrer sur le territoire, Le Centre Régional d’Observation du Commerce de
accompagner certaines entreprises dans des projets- l’Industrie et des Services de la Chambre de
clés, y compris en situation de mutation économique commerce et d’industrie de Paris rassemble et
- Promouvoir, amplifier le rayonnement économique et traite les principales données structurelles et
technologique de l’Ile-de-France à l’international conjoncturelles permettant d'identifier et
- Participer à la construction d’une offre territoriale d'analyser les évolutions économiques
attractive à long terme de l'Ile-de-France
Fouad BELMANAA pour l'ARD Mickaël LE PRIOL pour la CCIP
Direction de l'Attractivité Durable des Territoires Pôle analyses économiques et territoriales
Pôle d'Informations Economiques et Territoriales CROCIS
Papier recyclé

01.58.18.69.46 - fbelmanaa@paris-region.com 01.55.65.70.91 - mlepriol@ccip.fr


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