Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
Avant 1974 les hôpitaux étaient subventionnés mais depuis le choc pétrolier, les hôpitaux fonctionnent sur base
d’un budget.
Il faut savoir qu’on ne crée pas un métier au hasard. C’est suite à un autre métier qu’on en crée un autre ; le
métier d’infirmier à été créer suite à celui de médecin.
Avant le métier d’infirmier étaient souvent exercé par des hommes -> alors que maintenant il est plus exercé par
les femmes d’où la dénomination d’infirmière. Pourquoi ? Il y a une division sociale du travail au sein de l’hôpital.
Les hommes exercent le métier de médecin alors que les femmes celle d’infirmière.
Quel est le but d’un Hôpital? Assurer des soins de santé.
STRUCTURE DE SOIN
On voit apparaitreles premières formes de soins dans les religions monothéistes ;
Lors de la civilisation romaine, on voit l’apparition des CLINIQUES PRIVÉES. Les patriciens mettent en place des
structures privées.
Exemple ; LATIFUNDIA (ville de riches romains qui mettent en place des cliniques privées dans laquelle il y avait un
responsable de soin.) Pourquoi dans les villes ? Pour soigner les esclaves, l’objectif principal étant de sauver
l’armée, les soldats et la force de travail (les esclaves).
7 émet-8 ème siècles En Iran ; émergence de sTRUCTURE ; BIMAISTAN. C’est la structure la plus aboutit
HOSPITALIÈRE PARTICULIER
en forme de fonction sociale, elle traverse plusieurs siècles et évoluent en fonction du développement de son
milieu et notamment en fonction de la religion.
Ces fonctions ; bibliothèque, école de théologie, mosquée, caravansérail, soins, hammam.
-> Première fois où l’on trouve un lieu d’apprentissage des maitrises de santé.
-> Première fois qu’il y a une forme de rémunération pour les soignants. ; Première professionnalisation du
métier.
-> Transmission du savoir aux pieds du malade ; atelier de pratique.
Les riches créent des structures de soins très modeste située auprès des cathédrales. Dans ces structures, il n’y
a pas de médecins, on y accueille des pauvres et ont les nourrit. On y trouvait toute sorte de pathologie ; ces
endroits étaient plutôt créateur de maladies ! Aucun de ces biens ne sont prédisposés à etre un hopital.
Au 12ème siècle : 1ère trace des qui reprendrons en charge les soins.
ORDRES HOSPİTALİERS
On y retrouve des moines et des sœurs, il existe aussi des structures qui s’occupent des pèlerins, les HOSPİTALİAS.
Leur fonction première était le souci des âmes et non les soins médicaux ! On y trouvait également
l’hébergement, les soins et les spécialistes en médecine des plantes.
Les Hôtel Dieu se dégradent vers le 14ème siècle, et ce du principalement à des dérives internes; ces lieux
vivent grace à des dons, problème de moralité car les hommes “s’occupent” des femmes (!), il y a des relations
coupables entres moines et soeurs et dispute entre hebergés et reponsables.
Pour la première fois, les POUVOİRS PUBLİCS S’İNTÉRESSERONT À LA SANTÉ, surtout à Paris et à Rouen. Les HD feront place aux
1 HÔPİTAUX GÉNÉRAUX crées par Louis XIV.
ER
Les ARCHES DU ROİ : milice qui servait à récupérer tout les gens qui ne correspondaient pas à la norme (les fous,
les délinquants, les mendiants, les orphelins, les handicapées, les pauvres,…) afin de les mettre dans les HG=>
concentration de tout les corps étrangers à la norme !!!
A partir du 18ème, l’HÔPİTAL devient aussi une « MACHİNE À TRAİTER LES MALADES ». Pourquoi ?
–L’hygiène de l’endroit est de plus en plus prise en compte ; on la ve le linge des malades.
–Circulation d’air dans le batiment afin de changer l’air,
–Organisation d’une structure hiérarchique (chefs, subordonnés,…),
–Passage du savoir
–Présence inninterrompue des médecins ; les médecins sont de plus en plus présents.
–Apparaît aussi le système d’observation des malades ; on prend notes des maladies, du développement, du
diagnostic,… => permet de fixer la connaissance et ainsi de la transmettre.
L’HÔPİTAL
GÉNÉRAL DEVİENT UN LİEU THÉRAPEUTİQUE et devient ainsi un outil de guérison, la fonction soignante devient
prédominante, et ce, avec la naissance de la médecine clinique.
Cette nouvelle médecine aura BESOİN DE VÉRİTABLE PATİENT AVEC DE VRAİES MALADİES, et donc plus de pauvres, plus de
mendiants !
Les personnes qui sont à l’hôpital n’y sont donc plus pour des raisons sociales, mais pour motif médical = C’est ce
qu’on appelle la médecine au pieds du malade, on soigne le corps du patients et non celui de la société.
Au 19ème siècle l’hopital est à la pointe !!! + ÉMERGENCE DE LA MÉDECINE EXPÉRIMENTALE en Allemagne et aux USA. (Fin
du 19 )
e
20ème siècle ; L’HOPİTAL MODERNE apparaît après GM2, c’est sur ceux là que les sociologues vont se pencher. Cet
un développement lié au changement économique.
Après 74’ apparait les HOPİTAUX STRATÈGES, c'est-à-dire qui fonctionne par interet, on achète telle machine en
sachant qu’il y aura telle patientel d’où, ensuite, la spécialisation des hopitaux.
C’est également la première fois qu’il ya un tel interet de la part des sociologues à ces HM. Pourquoi ? car
–Il y a énormément de patients soignés dans les institutions publiques,
–Il y a un rapport entre la vie sociale et la santé mentale, aisni pour comprendre cela, il faut faire appel à des
sociologues.
Les 1er travaux seront surtout menés dans des hôpitaux psychiatriques. La préoccupation porte sur le personnel
thérapeutique, les services hospitaliers (organisation à l’intérieur des services), le monde extra hospitaliers et
l’organisation hospitalière.
ROBERT DEBRÉ(pédiatre Français) sera le premier à tirer la sonnette d’alarme. La médecine Française a perdu son
prestige dans le courant du 20e siècle, elle est dépassée par la médecine germanique et Américaine. Pourquoi la
médecine (expérimentale) germanique et américaine à réussi à se développer ? Il y a plusieurs causes :
➢ la fondation Rockefeller s’est penchée sur la médecine (fin 19 e, début 20esiècle), à cette époque, la
médecine Française était en avance. La médecine Américaine s’est interrogée sur ce qu’elle pouvait faire et
commande une étude à Abraham Flexner.
A l’issue de son étude, Flexner propose une série de propositions : temps plein hospitalier (24h sur 24) ET
intégrer la recherche à l’hôpital. A travers ces mises en place, il y a révolution du système hospitalier
Américain par la réforme Flexner. Pendant cette période la médecine française n’évolua pas !
??? Comment la réforme s’est elle imposée ? Les Rockefelleront financés les hôpitaux et les universités
uniquement sur base de la réforme. Il en résulte une assimilation totale de l’unif et de l’hôpital. Création de
services de recherche fondamentale au sein des hôpitaux. = base des hôpitaux universitaires. Les chercheurs vont
se retrouver à la tête de départements entiers.
Pendant cette période (50 ans), en France, il y a le modèle classique de division entre les hôpitaux et la recherche
classique ; 2 univers séparés.
DEBRÉ va s’inspirer de la réforme Flexner pour réformer les hôpitaux français -> (« Réforme Debré » de 1958).
Cette modernisation s'est notamment concrétisée avec la création des CHU qui possèdent une triple mission :
soins, enseignement et recherche
Il y a eu : introduction de médecins (24h sur 24), possibilité pour le médecin d’avoir une activité prof privée
au sein de l’hôpital (polyclinique), Construction de nouveaux hôpitaux, Modernisation des structures
existantes, Achat d’équipement lourd
L'intégration de la recherche à l'hôpital marque un tournant et rompt avec une médecine clinique jusqu'alors
réfractaire à l'assimilation des découvertes issues de la recherche fondamentale.
Conséquences : La technique prendra de plus en plus de place au sein de l’hôpital. Apparition de la spécialisation
des médecins de + en + spécialisés.
PARSON va se pencher sur les fonctions sociales que remplis l’hôpital après GM2. Pour lui, au-delà de la fonction
soignante, il existe une FONCTİON DE CONTROLE SOCİAL. A coté de ces fonctions, existe aussi :
- une mission de socialisation des patients : socialisation aux règles de l’hôpital, faire accepter au malade sa
maladie donc faire accepter ce que la société attend d’eux. !!! Si on arrive pas à le guérir, on le socialise à sa
maladie. (comment vivre avec une greffe par exemple).
- une mission de gardiennage ; cette fonction est utilisée car la maladie n’a pas de guérison, par exemple, on
garde le malade mentale pour qu’il ne porte atteinte ni à autrui ni à soi meme.
GOFFMAN, lui, propose une approche de la vie asilaire, il utilisera la technique d’observation participante, il revete
une blouse blanche et se balade dans l’hopital. Il compare l’hôpital psychiatrique à une institution totalitaire. Il
s’intéresse à l’organisation de l’hopital et à la manière dont l’hopital s’occupe des patients.
Pour lui, c’est un lieu de résidence et de travail où un grand nombres d’individus placés dans la même
institution, sont coupés du monde pour une période relativement longue, mènant ensemble une vie recluse
dont les modalités sont explicitement et minutieusement dictées et réglées.
Il fait donc une analogie entre l’hopital psychiatrique, la prison, la caserne et le couvant En effet, elles ont sans
aucun doute des caractéristiques communes : isolement dans un espace clos, promiscuité entre les reclus,
référence constante a une idéologie qui interprettra toutes les pratiques quotidiennes et la prise en charge de
l’ensemble des besoins, qui bien sur sont définit par l’institution.
C’est une organisation de type bureaucratique, il existe 2 mondes séparés, il y a le malade et l’instance qui le
soigne.
Goffman distingue 2 types d’ajustement chez le patient
1) L’ajustement primaire : le malade accepte de jouer le rôle, accepte d’être ce qu’on lui demande d’être
2) L’ajustement secondaire : Refus d’obtempérer et de se conformer au rôle imposé, celui-ci et vite remis à sa
place, on lui enlèvera tous les moyens de se rebeller (cfr camisole…)
En institution, des efforts sont faits : le patient peut s’exprimer dans des groupes de paroles appelés « self help »=
contre poids du pouvoir institutionnel.
L’étude faite par Goffman a permis d’émettre une critique dans la société. Il y a eu rupture dans l’analyse de
l’hôpital ; avant dans l’analyse, on ne tenait pas compte de l’environnement, de la société ; maintenant, le point de
vue du patient devient le point central de la recherche. = révolution
Ce qui va révolutionner l’approche de la sociologie est d’avoir pris l’œil du patient pour évaluer l’institution.
En 1950 : le sénat US proposa une réforme du système asilaire ; il prendra en compte le point de vue des malades
au niveau de l’analyse de l’organisation de l’hôpital, dans la manière dont l’institution réinsère les patients. Où
sont les limites de la santé mentale ?
Il y avait psychologisation de phénomènes sociaux pour ne pas voir la périphérie du problème.
Dans les années 50 : tous les travaux menés poussent à penser que l’hôpital psychiatrique assure :
➢ Une mission de contrôle social
➢ Une mission de soin
➢ Une mission de sauver l’ame,
➢ Une fonction politque et économique.
La fonction de contrôle social n'est pas que l'apanage de l'hôpital psychiatrique : l'hôpital général a, lui aussi, une
fonction de canalisation de la déviance à côté de ses obligations de soins.
Ex : utilisation de la blouse pour le patient : la mission est le contrôle ; le patient est obligé de rester cantonné dans
sa chambre. -> La violence symbolique est exercée par les institutions.
L'accès « pour tous » (1941 l’hôpital s’ouvre à toutes les catégories) à l'hôpital n'a, dans les faits, jamais signifié
l'égalité devant les soins. La spécialisation croissante est « l'élément moteur de la hiérarchie médicale » ce qui va
correspondre à une hiérarchie sociale chez les patients :
• la « médecine de prestige à haute technicité » sélectionne ses malades selon une double grille : intérêt
scientifique, appartenance sociale. « Plus l'activité est routinisée mais coûteuse, plus le critère de
l'appartenance sociale l'emporte »
• la « médecine de masse » pratiquée dans les services semi spécialisés des CHU. Elle concerne les classes
moyennes productives.
• une « filière d'abandon médical » concerne les plus pauvres ou les plus âgés.
Une étude dans les années 73 dans l’assistance public de Paris, démontre qu’il ya plusieurs processus ; la
spécialisation des services, la sélectivité dans le « recrutement » des patients, le positionnement nouveau du corps
médical par rapport aux patients (hiérarchie du aux spécialisations).
Pourquoi ? Qu’est ce qui donne prestige au médecin ? Ses études et les aspects technologiques qu’il maitrise. On
peut dés lors voir une hiérarchie aussi entre les médecins spécialistes et les généralistes.
MG CH
– recrutement local des – recrutement par sélection sur
patients ; pas de sélectivité, base de nos moyens
financiers,
– plusieurs fonctions se
côtoient ; accueil, soins, – divisions des patients en deux
gardiennage,… groupes ; patient de l’hôpital
et patient du médecin.
– étiquette les gens ;
magrébins, turcs, nord – Ce centre sur la pathologie,
africain, tox, alcooliques, sur l’état financier du patient
vieux ; étiquette sociale qui d’où un bon accueil.
prend le pas sur les soins.
Impact ;
– Si j’habite dans un quartier pauvre, j’irais à l’hôpital qui se trouve dans mon quartier donc prise en charge
par des médecins délaissés.
– La médecine « riches » se centre sur la relation individuelle
– La médecine « pauvres » s’adresse aux anonymes. Là le malade est nommé à traves sa pathologie et est
délaissé au médecin moins prestigieux et moins qualifiés.
1970 : Etude faite par Chauvenet, pour savoir si ce système continuera à faire et a reproduire des inégalités, et
donc une société divisée en 2 et donc y’aura-t-il une médecine de classe sociale ???!!!
Selon lui, il se développe une médecine industrielle car les médecins font appel aux sciences, ce développement
va influencer la spécialisation des services, qui vont eux-mêmes influencer la hiérarchie dans les disciplines
professionnelles.
Le recrutement des patients va encore se faire plus sélectif, les spécialisations qui deviennent fait de prestige,
pousse le médecin à faire une sélection, il va chercher à soigner la maladie rare afin de dépasser son concurrent
en terme de nouveaux savoirs ou de nouvelles manière de guérir. Tout ceci ne fait qu’amplifier les inégalités et en
plus rajoute une sphère nouvelle, en effet même dans les différents services (pneumo, radio…) il y aura une
distinction et certains seront plus prestigieux que d’autres. La qualité de soin du coup dépendra du service dans
lequel on tombe !
Pour Chauvenet, plus la pathologie coûtera chère ou sera rare, plus l’appartenance sociale comptera. Plus l’intérêt
sera exploratoire, plus ce sera la pathologie qui comptera.
Il va s’intéresser aussi à la filière d’abandon médicale et de relégation sociale.
Selon lui, les filières médicales s’occupant de patients ayant une capacité de gain faible et une espérance de vie
courte (vieux, fou, accidenté du travail…) sont, ce qu’il appel, des médecines sans médecin, sans soins.
« A coté d’une médecine à haute technicité, de services très spécialisés existent une médecine de masse
soumise au rendement économique et sociale et une filière clandestine d’abandon médicale et de relégation
sociale. »
Pourquoi parler des urgences ? Car c’est un service de 1ère ligne, elle a une fonction de soin, une fonction sociale et
c’est là que c’est manifesté le service d’engorgement des services de soins (les gens vont en urgence plutôt que
chez son médecin générale car en urgence le patient peut payer sa facture bien plus tard alors qu’il devrait là
payer le jour même chez son médecin généraliste).
Les urgences travaillent en 2 modes ; soins et orientation en fonction de la gravité.
Au travers ces fonctions, on retrouve deux fonctions majeures ; l’ouverture 24/24 et la sélectivité.
Nous savons que la 1ère fonction de l’hôpital a été l’accueil et l’hospitalité.
Au 19èmesiècle, se développe une gestion collective du malheur=solidarité géré par l’Etat social + développement
de la sécurité sociale basé sur le travail. Parallèlement à cela, les hôpitaux acceptent encore les indigents, mais
pour cela ils doivent avoir obligatoirement une pathologie.
L’essor de l’innovation biomédicale, engendre une nouvelle forme de prise en charge ; On recrute les patients sur
base de leur pathos et non plus localement.
-> Conséquence : désintérêt des hôpitaux pour les patients sans valeur d’échange particulière. Le mot d’ordre
devient rentabilité.
Avec la gestion collective des hôpitaux la pression est de plus en plus forte, les subventions continuent d’être
octroyées mais la marche de manœuvre devient de plus en plus restreinte.
L’hôpital a déjà fait l’objet de nombreuses études, Entol Mayo a fondé sa sociologie sur le monde de l’industrie (psychologie
industrielle), ses théories seront appliquées au monde de l’hôpital.
L’hôpital est une organisation comme une autre, Smith en 1958 fera une étude sur la nature du pouvoir, ou comment se
prend une décision au travail. Il s’intéresse aux organigrammes des hôpitaux, ensuite il compare la version officielle à ce qu’il
en est réellement.
-> Constat : Dans les hôpitaux, il n’y a aucune règle édictée qui n’est violée par le médecin, en général, le médecin pour
contourner les règles fera appel à l’urgence médicale.
Le médecin est le seul à pouvoir prendre une décision en dehors de tout autre règlement, il peut exercer son autorité sur
toutes les sphères de l’hôpital.
Jusqu’à la fin 1974, l’hôpital sera présenté sur base de ce modèle : Bureaucratie professionnelle. Son mode de
fonctionnement est disloqué, il manque une autorité claire et univoque qui pourrait donner une efficacité et une fiabilité.
Après Smith c’est Mintzberg qui reprend ces lignes d’autorités.
Les sociologues de l’époque vont conclure que l’autorité est brisée car il lui manque une autorité clairement définie (car, pour
Weber, c’est cela qui donne aux organisations leur efficacité et fiabilité). C’est une analyse qui va pouvoir être faite jusque
dans la moitié des années 70, car c’est à ce moment là qu’il y a eu la crise, le changement du modèle économique. La
prospérité économique des années 50 – 60 connaît un coup d’arrêt en ’74.
Jusque là, le médecin qui avait besoin du top du top le recevait, car il y avait de l’argent. Jusque là, il y avait peu de
contraintes financières, mais l’efficacité des services n’en était pas mieux pour autant.
L’HOPITAL STRATEGE
L’hôpital stratège voit le jour car l’hôpitaldoit faire attention à ses dépenses. Celui-ci investit dans telle machine
en sachant qu’il y aura telle patientelle.
L’HS va avoir comme conséquences ;
– de pousser les hôpitaux à concurrencer dans la technologie, pour cela il faut des médecins maitrisant les
nouvelles technologies
– accélération des spécialisations des médecins car au plus qu’il ya de technologie au plus il faut une
spécialisation
– inégalités des soins pharmaceutiques ; tt le monde ne sait pas acheter les médicaments ce qui aggrave la
situation du malade
– avancement technologique ne permet pas l’accès à tous (laser, one day)
En 50 ans ;
– Création de nouveaux métiers,
– Pression budgétaire,
– Transformations des lignes d’autorité,
– Réduction de la durée en hôpital,
– Précarisation des malades !!!
Hughes, en 1951, pose une question fondamentale, pourquoi certaines taches sont dévolues aux
infirmières/médecins ? Il constate que c’est une lutte de pouvoir avec des négociations des frontières
professionnelles et des conflits de compétences. L’infirmière a une fonction sociale alors que le médecin Hughes va
travailler sur les identités professionnelles mais aussi sur les causes. A l’aspect prestigieux de poser l’acte
technique, le diagnostic. Le médecin utilise un vocabulaire plus basé sur les pathologies.
Hughes met également en avant qu’il y a une fabrication professionnelle sur le terrain ;
– l’infirmière et le médecin utilise chacun un jargon particulier,
– Chacun ont un vécu personnel,
– Entre le début et la continuation de la formation il ya déjà une connaissance du métier,
– Une conversion ; nouvelle manière de voir le monde.
Les métiers du paramédical tombent tous sous la domination du médecin. Ceux-ci sont emblématiques de la
division du travail médical. Ce n’est pas un métier qui est arrivé par hasard (apparition vers le 19ième siècle).
Selon Freidson cette division du travail est due au dvlpmt technologique ms aussi aux pressions politiques de la
part de médecins. Comme les médecins ne pouvaient éliminer les métiers qui leur faisait ombre et concurrence, ils
sont passés par les lois ; ils déterminent et organisent la domination de leur métier sur celle du paramédical.
On constate dans tous les métiers des taches nobles et des taches subalternes. Ces dernières sont déléguées à
d’autres professions, en l’occurrence aux infirmières (elles héritent des taches du médecin), les infirmières après
un tri délèguent les taches subalternes aux aides-soignantes => délégation en cascade.
Au 19ième siècle on invente « L’INFIRMIÈRE LAÏQUE ». L’ancêtre de ce métier sont les religieux ce sont les
bonnes sœurs, des religieuses, qui ont données le coup d’envoi du métier. Donc, quand on a formalisé un statut
d’infirmière il y avait déjà cette profession tenue par les religieuses (le savoir se transmettait alors sur le tas).
En France, il y a le développement politique qui est anticlérical. Ce mouvement radical va reprocher aux
religieuses :
- leur foi. Cette foi les empêcherait d’appliquer les nouvelles techniques (ex. : elle ne pouvait pas pratiquer
la stérilisation).
- leur incivisme et le fait de faire du prosélytisme (essayé de convertir les gens) alors qu’elles étaient dans
des hôpitaux publics, financés par l’Etat.
- un traitement illégal des non croyants vis-à-vis des croyants.
- leurs insoumissions aux médecins car la seule qui pouvait leur donner des ordres était la congrégation.
Les défenseurs des religieuses vont prôner les bons côtés des religieuses, c’est-à-dire :
– elles ne coûtent rien,
– elles sont dévouées,
– elles sont honnêtes,
– elles on un engagement moral
Les défenseurs vont opposer aux religieuses le modèle des laïques qui, d’après eux, ne sont la que pour l’argent.
Les infirmières laïques, pour que la transaction se fasse en douceur, vont devoir avoir les mêmes qualités morales
que leurs consœurs => naissance de saintes laïques, elles vont devoir avoir la vocation, l’honnêteté, le
dévouement+ absence de vice.
Ex. : absence de vice. Jusqu’en 1907 elles devaient:
Donner un certificat de bonne vie et mœurs,
Être célibataire ou veuve,
Se trouver en internat.
A LA FIN DU 19 , DÉBUT DU 20
IÈME
SIÈCLE, 3 modèles de formation d’infirmières vont s’affronter et chacun de ces
IÈME
modèles va être porteur d’une dynamique, d’une philosophie du métier qu’on retrouve encore aujourd’hui.
Le bilan de ce modèle est assez mitigé ; elles ne sont pas assez nombreuses et pas assez bien formées. Mais elles
ne doivent pas non plus être trop formées pour ne pas surpasser le médecin qui vient tout juste d’obtenir le
monopole de l’hôpital c’est là que la domination des médecins sur les infirmières prend ses sources.
Domination de l’infirmière par le médecin.
LE 20 SIÈCLE se termine dans un contexte de pénurie d’infirmières. Elles vont défiler dans la rue dans les années
ÈME
80 pour revendiquer une meilleure valorisation sociale et donc un meilleur statut ; une reconnaissance sociale du
métier !
Elles vont avoir, entre autre, des revendications qui touchent à leur autonomie ;
- le diagnostic infirmier. Donc, pour que le diagnostic ne soit plus réservé exclusivement aux médecins.
- un corpus de connaissance propre aux infirmières et des revendications d’une formation de type
universitaire.
Ces revendications sont proches des traits caractéristiques des professions établies. Ces traits sont :
– forte autonomie,
– corpus théorique transmis par l’université et qui leur est propre,
– une déontologie professionnelle et plus élaborée.
Une des solutions c’est la « centrale informatique », cela leur a permis une forme d’autonomie et de responsabilité.
Elles ont accès à l’info, elles ont un pouvoir.
INÉGALITÉS DES SOINS DE SANTÉ
En matière de travail :
L’adulte :
– le développement technologique a amélioré les conditions de travail. Durant les années 90 une enquête a
été réalisée auprès des salariés ; 37% ont déclaré porté tout les jours des charges lourdes et 29% estiment
travailler dans la saleté
– travail à la chaine ; on à l’impression que la pénibilité diminue parceque le travail à la chaine diminue, or le
travail ne diminue pas mais se transforme.
– Boltanski et Chiapello étudient le travail sur les 25 dernières années. Pour eux il y a une véritable
déconstruction du travail, notamment au travers deux éléments ;
1. les formes du travail ont changé,
2. l’intensification du travail, on demande d’être de plus en plus productifs
Jusqu’il y a peu on pouvait dire que le temps de travail au long de la vie prenait moins de place dès lors il y avait le
temps pour les loisirs. Depuis quelques années c’est le cas contraire, la place du temps de travail prend de plus en
plus de place.
Boltanski parle de chronophologie (le travail bouffe temps). Le travail structure notre personnalité, identité, propre
image, notre rapport aux autres, notre vie sociale…
L’intensification du travail retentit sur es conditions du travail ; on passe d’un travail qui pouvait apporterun bien
être à un travail qui donne un malaise.
La vieillesse :
L’âge de la retraite n’a jms été aussi bas. Mais l’entrée dans la vieillesse a tendance à diminuer. La consommation
de médicaments augmente. Le 3ème âge correspond à une période d’activité précise (retraite, nvle vie).
Le 4ème âge (+75 ans) correspond plutôt à une dégradation physique ; dépend des autres ; souvent chez le docteur.
La vieillesse a un caractère hétérogène car c’est le moment où se cristallisent tous les éléments qui ont fait notre
vie ; notre corps paie la note de notre vie professionnelle. C’est nos origines sociales qui déterminent notre santé
dans notre vieillesse.
La mort :
L’espérance de vie augmente mais cette augmentation n’est pas la même pour toute les classes sociales (un
ouvrier de 35 ans a 6ans et demi de moins à vivre qu’un cadre !) Les progrès de la médecine n’ont pas profité à
tous au travers de la profession et donc de la catégorie sociale.
Ouvriers Cadre
– cancer des poumons : 30.8% 8.9%
– cancer des voies digestives : 32.3% 3.9%
– alcoolisme : 25% 2.5%
– infarctus : 23.8% 9.7%
– hypertension : 52.4% 18.4%
– accidents de voiture : 31.2% 11.3%
– suicides : 39.2% 13.8%
– sida : 14.9% 16.6%