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Francis Bacon 1561-1626

- siècle d’Elizabeth, guerre rel et pol, il côtoie la royauté (< métier de ses parents)
- étudie à Cambridge dès 14ans puis le droit à Gray’s Inn (Londres), élu de la Chambre des
Communes à 20 ans
- importance des sciences : Novum Organum : détruire la raison mal édifiée dans l’organum
d’Aristote (critique des idoles - partir de l’expérience - méthode d’induction - tables)
- préfère les expériences lumineuses plutôt que fructueuses
- œuvre, humaniste par excellence, doublement poursuivie :
o constituer une histoire digne de la science (reconnaissance de Descartes, Spinoza,
Leibniz, Gassendi, de la Société Royale (avec Boyle et Newton pour membres)
o Restauration des Sciences

Góngora 1561-1627

- né à Cordoue dans une famille aisée, entame des études de droit à Salamanca en 1576,
distingué par son irone innée et ses dons poétiques, en 1585 il est Trésorier de la Cathédrale de
Cordoue (charge héritée de son oncle qui l’a intéressé à la carrière ecclésiastique)
- Arrive à la Cour en 1617 grâce à la renommée de ses œuvres (Les fermetés d’Isabelle, Le Dr
Carlino, Polifemo et Les solitudes) ordonné prêtre, nommé chapelain du roi Ph III en 1618
- en 1620, il n’a plus de protecteurs, la vie devient difficile, ne vend pas son recueil de poésies,
mis à la porte de sa maison par des huissiers
- sa théorie et pratique poétiques = révolution pour l’époque
- grande variété de genres et de mètres (sonnets amoureux, vers satiriques, anticléricaux,
religieux…) avec maîtrise et facilité

Lope de Vega 1562-1635

- né à Madrid sous le règne de Ph II, études disparates, à partir de ses 18 ans: écrit du théâtre,
sert des nobles, participe à des campagnes militaires, parcours l’Espagne …
- 1610, s’établit à Madrid, perd son fils et sa femme  devient prêtre 4 ans plus tard
- cycle de ses pièces durant sa vieillesse : mélancolie et dépression < malheurs familiaux
- la « comédie nouvelle » : allier et synthétiser en une seule formule les procédés dramatiques
épars du théâtre antérieur. Mélange le tragique te le comique pour une fin heureuse.
- son théâtre se joue toujours en vers, représente des scènes insolites, l’aventure et non le réel ou
des scènes de la vie quotidienne. L’amour devient le motif universel de son théâtre
- à côté du théâtre, il a aussi cultivé d’autres genres littéraires (poésie épique, amoureuse,
pastorale, …)

Galilée 1564-1642

- né à pise, s’inscrit à l’Université et suit des cours de médecine, philo, maths. Intérêts pour les
sciences (astronomie et mécanique).
- mouvement = centre de toute science physique
- quitte l’Université < problèmes financiers de sa famille, rentre à Florence étudier seul les
œuvres d’Archimède et invente la balance hydrostatique
- nouvelle conception du mouvement, donne la théorie du principe d’inertie
- obtient la chaire de mathématiques à Padoue en 1592. 1610, revient à Florence où il passe des
années tranquilles, se consacrant à ses recherches et à l’observation astronomique
- adhère au système copernicien (héliocentrisme) > accusé d’hérésie car science et religion sont
incompatibles  revendique la totale autonomie de la science à l’égard de la religion
- se rend à Rome en 1615 pour défendre ce système, il doit garder le silence sous l’ordre de la
Congrégation du Saint Office. Il publiera en 1632 son Dialogue sur les deux plus grands
systèmes du monde, ptolémaïque et copernicien (défenseur de cette théorie)
- 1633, vieux, convoqué à Rome pour un procès > condamné à vie mais autorisé à se retirer dans
sa villa d’Arcetri pour ses dernières années
- 1638 publie son Discours et démonstrations mathématiques sur les deux nouvelles sciences
concernant la mécanique : affirmation de la base mathématique d’un savoir scientifique qui a
pour fondement l’expérience empirique

François de Sales 1567-1622

- formation d’humaniste, veut être un homme d’Eglise : ordonné prêtre en 1593, devient évêque
à la mort de Mr de Granier en 1598 - participe au renouveau religieux
- rencontre Théodore de Bèze
- rôle dans l’Escalade pour prendre Genève d’assaut en 1602 : échec
- Moliniste convaincu - humanisme dévot
- controverse avec le protestantisme
- l’homme est créé pour être le maître heureux
- grand évêque de la langue française et de la Réforme catholique
- béatifié en 1661, canonisé en 1665, docteur de l’Eglise en 1877
- Introduction à la vie dévote et Traité de l’amour de dieu forment un tout

Marino 1569-1625

- poète philosophe, familier des cours, académies et salons pendant la répression rel et pol ;
- chef de file d’un nouveau courant poétique (le marinisme, ou concettismo : anticonformisme
foncier, exaspération formelle et conceptuelle)
- le sérieux est masqué sous le voile de la fable ou de l’ironie, derrière la musicalité des vers, la
sensualité et la théâtralisation de l’inspiration
- Diceria Sacre : en prose, vastes connaissances en théologie
- l’Adone : allégorie de la condition humaine ; période d’intolérance, morale épicurienne et
volonté de paix universelle. Symbolisme omniprésent (replis de l’être et du paraître). Fiction et
éphémères sont rois. Métamorphisme et métaphorisme des mots et des choses provoquent
angoisse et pessimisme devant la fuite du temps et la mort ; mais pour Marino = preuve des
infinies virtualités du réel.

John Donne 1572-1631

- né à Londres dans une famille catholique, études de droit et de recherches théologiques, se


convertit à l’anglicanisme
- mit sa plume au service de l’Eglise Etablie et du roi Jacques 1er
- entre dans les ordres en 1615. Prédicateur puis Doyen de St Paul
- veine réaliste dans ses satires, élégies et épîtres horatiennes - poésies et prose
- originalité dans ses poèmes lyriques : alliance de contraires (ironie et passion)
- Metempsychosis : scepticisme naturaliste
- Anniversaries : appelle l’âme à se détourner d’un monde sans cohérence (doute de tout à cause
de la philo nouvelle (astro de Copernic et Galilée)
- Hymnes : méditation toujours orientée vers la mort
- Dévotions : grands textes autobiographiques
- Biathanatos : justification du suicide dont la pensée le hante
- Sermons : (éloquence barroque) exprime ses craintes à l’approche du Jugement + espérance
d’une révélation passionnément espérée, celle de son identité

Ben Jonson 1572-1637

- a grandi entre sa mère et son beau père (maître maçon), exerce ce métier quelques après une
formation classique interrompue, temps puis s’engage pour combattre les Espagnols en Flandres
- revenu en Angleterre, devient auteur et acteur dramatique, succès artistiques et commerciaux 
1603 soutient du roi jacques 1er, commence à écrire des mascarades (plaisant à l’aristocratie).
- sera gratifié du titre de Poète du Roi en 1616, et se verra attribuer une pension
- plus apprécié que Shakespeare à ce temps < suit les exemples et règles classiques
- mascarade : mêle théâtre poétique, musique, danse et costumes + aspects mythologiques ou
allégoriques nécessitant la participation des spectateurs - accent mis sur le spectacle et décors
- excellentes comédies d’humeurs (cf théorie des 4 humeurs de la Renaissance) dont « A chacun sa
manie »
- emprunta bcp aux types latins mais innove en utilisant la simplification et la caricature
- influença les générations futures mais peu connu sur le continent avant le 19è (< peu de
traductions françaises)

Tirso de Molina 1579 ?-1648

- né à Madrid en 1579, 80 ou 81 …, on ne sait presque rien de lui


- 1600 : entre au couvant madrilène de la Merci, fait sa profession de foi un an plus tard, obtient
un bac des Arts à Salamanca, puis étudie la théologie à Tolède, ordonné prêtre en 1608, étudie
l’Ecriture sainte à Alcala et se déplace dans diverses villes catalanes
- 1611 : achève les trois maris trompés et retourne à Tolède où il compose La villana de Sagra
- enseigne la théologie de 1618 à 1620
- revenu à Madrid, devient célèbre pour ses comédies. 1624 : Les cigales de Tolède sont imprimés
mais ses comédies profanes jugées scandaleuses et de mauvais exemple le condamnent à vivre
dans un des monastères les plus reculés de son ordre et est interdit d’écrire d’autres œuvres
profanes. Il se consacre alors à la littérature dévote (L’utile et l’agréable – compile l’Histoire
générale de l’Ordre de ND de la Merci (après 10 ans de recherches historiques)
- 1640 : soulèvement catalan le renvoie en exil. 1648 : réintégré dans ses fonctions de définiteur
provincial de Castille. Meurt la même année sur la route de Madrid, à Almazan
- son « El burlador de Sevilla y convidado de Piedro » est à l’origine du mythe de Don Juan

Quevedo 1580-1645

- né à Madrid dans une famille liée à la cour, étudie les lettres, le français, l’italien et les langues
classiques, obtient un diplôme d’Art et de Philo, reçoit les ordres mineurs en 1609
- attiré par le monde de la cour, Secrétaire des Finances en 1617
- composition lyrique : Comment être le favori du roi (comédie sur l’attitude politique et
l’humeur qui prétend conserver cette faveur
- tempérament polémique et anticonformiste
- 1628, il rentre à la Cour, 1632, il accepte le titre honorifique de Secrétaire du Roi
- 1934, épouse une veuve mère de trois enfants qu’il quittera 4 mois plus tard
- 1939, décembre, arrêté et emprisonné au Couvent royal de St Marc < accusé de travailler à la
solde du roi de France. 5 ans plus tard, rentre à la Cour, y reste peu (délabrement de sa santé) et
meurt l’année suivante au couvent St Dominique
- écrit dans tous les genres mais la satire domine, critique la monarchie et la société
- Les Songes : tableaux de mœurs, commentaires malicieux sur la société décadente
- La vie du Buscon appelé Don Pablos : satire sociale, caricatures de l’univers baroque
- conception de l’amour liée à la mort, s’en prend aux vices et défauts de l’humanité, ironise sur
la société de son temps et sur les types qui la composent

Grotius 1583-1645

- issu d’une famille patricienne de Delft, il étudie le droit à l’université de Leyde, doctorat à
Orléans (1594-8), avocat à partir de 1599 et se fait connaître comme poète, historien,
philologue et théologien
- éditions d’auteurs classiques, drames bibliques en latin, poésies latins ...
- Mare liberum, 1609 : plaidoyer pour la libre navigation maritime
- De imperio, post mortem 1647 : appuie la théorie politique du maître de la province de Hollande
qui voulait diriger fermement l’Eglise réformée du pays  1618 mort et Grotius emprisonné à
vie mais peut poursuivre ses études et s’évade en 1621 (caché dans une malle à livres)
- commentaires de la bible (il vouait son érudition à dieu pour indiquer la voix vers la paix
religieuse. Si on ne trouve pas de base commune pour l’unification des diverses Eglises, les
conflits vont augmenter  difficile de d’établir une paix durable en Europe. Grotius a découvert
cette base dans la foi chrétienne des premiers siècles
- ambassadeur de Suède, il fait passer en premier son combat pour l’unité des Eglises
- son activité scientifique débouchera sur la philosophie des Lumières

Comenius 1592-1670

- tchèque, né en Moravie, Jan Amos Komensky est protestant, exilé par la reprise en main de la
Bohème et de la Moravie par les Habsbourg (pdt la guerre de Trente Ans)
- Comenius, passéiste, réfléchit à un avenir meilleur, appliquant ses efforts à la prospérité de son
peuple et au service de l’humanité entière
- pédagogue, il établit les principes didactiques de l’enseignement et de l’éducation moderne.
Veut rendre la scolarité obligatoire
- La grande didactique : sa pédagogie se spécialise dans l’âge préscolaire (L’informatorium de
l’école maternelle, 1632) ou dans la didactique des langues (La clé des langues, 1631)
Il faut attendre l’époque moderne pour que l’on mesure la profondeur de ses œuvres
- à ses recherches pédagogiques sont liés des projets pansophiques et panharmoniques
- diverses préoccupations : Lettres adressées au ciel, 1619 : critique sociale
- Le labyrinthe du monde ou le paradis du cœur, 1631 : considère la crise du monde
contemporain avec les yeux d’un lettré, refusant les idées toutes faites et dénonçant les a priori
- évêque à l’Unité des Frères  écrits religieux dans lequel on trouve un recueil d’hymnes

Descartes 1596-1650

- né en Touraine en 1696, fils d’un conseiller du Parlement de Rennes, choisit à 22 ans de se


détourner de la carrière de conseiller parlementaire à laquelle le destinait son père, ses études
jésuites au collège de La Flèche et sa licence en Droit à Poitiers (1616)
- philosophe des idées claires et distinctes, ou du dualisme entre âme et corps (mis interaction
entre ces deux-ci)
- s’engage dans l’armée de Maurice de Nassau aux Pays Bas pour satisfaire son goût des
voyages et y suivre les cours et exercices
- jusqu’à 33 ans, voyage beaucoup, rencontre des savants en poursuivant ses recherches
d’optique, math et physique
- insiste sur l’importance de disposer par ordre nos connaissances sur le fait que cet ordre
participe d’une rationalité mathématique ; il faut mettre en évidence l’inconnu avec le connu,
diviser le complexe pour le réduire au plus simple
- fonde la géométrie analytique
- Du monde : défend la thèse de la mobilité de la terre ; relie pour la première fois des vérités
métaphysiques, morales et scientifiques
- Discours de la méthode : histoire d’un ego Je ou Moi ; quatre règles méthodologiques (ne se
fier qu’à l’évidence, diviser la difficulté, la recomposer, dénombrer ses éléments), il faut
comprendre l’ordre des choses
- Méditations : passe au crible du doute tout ce qui l’entoure, seule notre pensée résiste « cogito
ergo sum » ; existence de dieu, à la fois comme cause de sa propre existence et comme, et
comme cause de l’idée de perfection qu’il a en lui. Existence de dieu acquise, on peut étendre
nos certitudes sans plus craindre d’être trompé par un malin génie, car la bonté et la toute
puissance de dieu interdisent l’existence de celui-là
- dualisme cartésien des substances : matière et pensée subsistent donc indépendamment
- Principia Philosophiae : réunit en un seul traité les bases métaphysiques de son système, leurs
prolongements physiques, astronomiques, nature de la lumière, de l’eau, de la terre, du feu, de
la pesanteur …
- Invité par la reine Christine de Suède qui veut être éclairée sur les affaires morales ; il écrit :
Les passions de l’âme : rapports entre l’âme et le corps, examen des contenus de conscience
associés aux passions.
Meurt de pneumonie à Stockholm en 1650, laissant des ouvrages qui seront publiés post mortem

Calderon de la Barca 1600-1681

- né à Madrid, fils d’un greffier, études au collège des jésuites et dans les universités d’Alcala et
Salamanca, il amorce, vers 1620, une carrière littéraire et théâtrale
- participe à la campagne militaire de Catalogne dans les années 1640
- 1635 : nommé directeur des représentations au palais ; 1651 : ordination sacerdotale
- écrit du théâtre de cour et religieux dont bcp de « autos sacramentales » pour le Corpus Christi
(forme la plus parfaite du théâtre religieux du 17è siècle en Espagne)
- deux styles : théâtre sacramental et œuvres plus légères (comédies d’intrigue, de cape et d‘épée)
- il écrit aussi des représentations chantées, sous forme de zarzuelas
- La vie est un songe : domine son théâtre de signification philosophique, grand nombre de
problèmes éclairés par le pessimisme et le désenchantement baroque
- donne naissance dans ses œuvres théâtrale à la tension dramatique
- il a aussi écrit de l’histoire

Gracian 1601-1658

- professeur de philosophie, de lettres, d’Ecritures saintes et de théologie morale (casuistique),


jésuite, prédicateur, confesseur, maître dans l’art de la parole pédagogique, publique et
confidentielle ; illustre le raffinement rhétorique, casuistique et psychologique de la culture
jésuite à l’époque baroque
- Le héros, 1637 : 20 pages, modèle idéal du Prince chrétien (cf machiavel)
- Oracle manuel et art de la prudence, 1647 : recueille, condense ou amplifie en 300 aphorismes
les théories morales et politiques de ses précédents ouvrages dans une visée plus universelle ;
diffusion extraordinaire, traduit dans toutes les langues euro, il est l’auteur espagnol le plus
traduit avec Cervantès
- Acuité et art de l’esprit : but = acquérir un art littéraire ; ouvrage au cœur de la philosophie
gracianesque du langage et de l’écriture, reflet de sa production antérieure et réflexion sur sa
production à venir ; autant rhétorique que poétique du style « conceptiste » ; fonctionnement de
l’esprit y est analysé à partir d’évènements historiques
- El Criticon : roman, allégorie philosophique de la vie humaine divisée en 4 saisons recoupant
les âges de la vie ; en infraction avec les vœux d’obéissance et de pauvreté, il s’édite seul
refusant de se soumettre à la censure ecclésiastique et percevant des bénéfices d’auteurs
 sanction sévère, réprimande publique, meurt qq mois après avoir fini son livre
« Ce fut une erreur de commencer ce livre mais c’en serait une plus grande que de ne pas
l’achever »

John Milon 1601-1658

- né à Londres dans une famille aisée, cultivée et musicienne, il a reçu, selon lui, la meilleure
éducation, études à Cambridge, obtient des grades universitaires (Bac + Master en arts, 1632),
poursuit sa formation à Horton (lectures et études intensives, italien, musique, astronomie,
grec, latin et livres sacrés + leurs commentaires dans leurs langues originales
- séjourna près de deux ans en Italie où il y découvrit l’art italien, une société raffinée, une Eglise
qu’il ne connaissait que par les livres
- avant son départ pour l’Italie, écrit de nombreux poèmes dont Comus (1634, qui prolonge la
tradition u masque de cour ; une des plus importante œuvre de cette période où on y trouve le
thème de la tentation
- à son retour d’Italie, découvre une Angleterre révolutionnaire et se range aux côtés des
puritains mais n’en est pas un : son esthétique le rapproche plus des poètes baroques
- écrit des pamphlets : Of reformation in England, 1641 (interprétation de la Réforme)
- Aeropagitica : un des plus grand texte en prose de Milton, inquiet de voir le Parlement rétablir
la censure après l’avoir supprimée, se pose défenseur de la liberté d’opinion
- épouse Marie Powell en 1643, sources de difficultés mais divorce impossible - écrit quatre
pamphlets sur la liberté qui doit être consentie aux couples - elle lui donnera plusieurs enfants
avant de mourir en 1652. Milton eut deux autres épouses
- défend la cause anti-royaliste, publie en 1649 The tenure of kings and magistrates ; 1652
devient aveugle, 1659 publie des pamphlets prônant un Commonwealth alors que la monarchie
a être rétablie  arrêté au moment de la restauration, juin 1660, relâché 6 mois plus tard
- Le paradis perdu 1667, en dix livres, publiés en douze, une des œuvres les plus significatives
de la littérature anglaise ; sujet : la chute de l’homme (après la chute des anges) : remise en
cause des habitudes traditionnelles, influence considérable (avec la figure de Satan) pour tout le
romantisme français et anglais ; substrat sur lequel repose la culture anglaise

La Fontaine 1621-1695

- né en champagne, d’un père maître des Eaux et Forêts, enfance champêtre, songe à s’engager
dans une carrière ecclésiastique ; 1641 entre au séminaire suivant l’enseignement d’un disciple
des jansénistes, abandonne vte cette voie et entame des études de droit à Paris : avocat en 1649
- à 26 ans épouse une fille de 14 ans qui lui donnera un fils mais sa femme se fâche < infidèle et
dépense excessivement  obligé de vendre ses biens et puiser dans les richesse de sa femme ;
se séparent en 1658
- en 1652 succède à son père mais obligé de revendre le titre en 1671 (sans résoudre ses
problèmes d’argent)
- 1654, écrit l’Eunuque, pièce de théâtre, puis un poème, l’Adonis
- Nicolas Fouquet, le surintendant des finances, en fait son poète personnel et en 1660, compose
Le songe de vaux, poème consacré au château de Vaux-le-Vicomte, que Fouquet s’est fait
construire près de Paris
- Participe activement à la vie littéraire de son temps, rencontre les écrivains les plus renommés,
élu à l’Académie française en 1683
- 1692, malade, se convertit, renonce à la vie libertine, mène une existence consacrée à la pitié et
à la rédaction de poésies religieuses
- nombreux genres mais surtout connus pour ses fables, l’ouvrage de toute une vie. A travers
hommes, animaux, végétaux ou objets, il exprime ses sentiments personnels, traitant la morale
finale avec humour, textes renfermant une philosophie, un art de vivre, mélange complexe
entre épicurisme et stoïcisme, y dénonce les injustices de son temps, la perversion du pouvoir

Pascal 1623-1662

- né à Clermont Ferrand, santé fragile, courte vie, ce génie précoce est d’abord un scientifique ;
inventeur de la première machine à calculer (1645)
- aimait argumenter de façon concise et irréfutable, polémiquait volontiers
- Contre Réforme se divise en 2 : les jésuites molinistes et les jansénistes (défenseurs de la tradition)
- Les provinciales : petites lettres, plutôt fictions de lettres au nombre de 18 ; débat sur la grâce
(premières lettres I-IV) puis sur la morale (V-X) sous la forme de dialogue ironique, ensuite
critique des Pères
- Apologie de le religion chrétienne : à l’intention des libertins, réflexions sur les miracles ; 1657 le
projet prend plus d’ampleur mais en 1659 Pascal est frappé par la maladie et meurt en 1662

Angelus Silecius 1624-1677

- né à Breslau d’un noble polonais et d’une silésienne, étudie à Strasbourg, Leiden puis Padoue,
docteur en philosophie et médecine. Médecin personnel du duc à Oels et fréquente les cercles
de la mystique silésienne
- entre de + en + en conflit avec l’orthodoxie luthérienne, se tourne vers le catholicisme, s’y
convertit (< intensification de la Contre Réforme en Allemagne) en 1653 et prend le nom de
« Messager divin de Silésie »
- prêtre en 1661 puis maréchal de palais, s’occupant principalement de la politique de Contre
Réforme, activité littéraire sous le signe du débat opposant catholicisme et luthéranisme
- Le pèlerin chérubinique : 1675 textes en 6 livres, écrits avant sa conversion, alexandrins rimés
le plus souvent des épigrammes acérées ou des sonnets concis  image de l’ange cheminant, le
voyage de l’âme humaine vers l’union mystique ; grand livre de sagesse
- recueil de Lieder, 1657 : 4 livres suivis de 5 autres, accueil aussi important que le pèlerin mais
moins durable < Lieder trop attachés au goût spécifique du baroque
- Saintes délices de l’âme : poésie pastorale de l’antiquité et de la renaissance, rôles des couples
de bergers amoureux tenus par l’âme et par le christ, le fiancé de l’âme, cette métaphore érotico
religieuse versant parfois dans l’incandescence ou le comique involontaire

Bossuet 1627-1704

- né à Dijon, élève des jésuites puis étudiant au collège de Navarre à Paris, ordonné prêtre en
1652n devient rapidement orateur religieux
- nommé évêque de Condom en 1669, renonce à cette fonction l’année suivante pour être
précepteur du Dauphin à la Cour. La quitte en 1681, devient évêque de Meaux, mais est parfois
rappelé à Versailles pour prononcer les oraisons funèbres ou intervenir dans des questions de
politique religieuse
- Politique tirée des propres paroles de l’Ecriture Sainte : théorie de la monarchie absolue, de
droit divin et « toute catholique » ; condamne la démocratisation qui constitue une forme
d’impiété, une faute contre dieu
- un thème chrétien domine ses discours : le providentialisme
- Discours sur l’Histoire universelle (ouvrage écrit pour l’éducation du dauphin) : dieu élève puis
abat les peuples, la prospérité puis la chute des empires n’est pas un hasard ou une cause humaine
- la prédication, comptée parmi les genres littéraires du 17è, permettait aux fidèles de recevoir un
enseignement religieux en français

Antoine Galland 1646-1715

- natif de Picardie, d’humble origine, apprit le latin, grec, hébreu, arabe, turc et persan
- engagé par deux ambassadeurs de Louis 14, ce qui lui permit de longs séjours au P-O, où il s’y
découvrit une vocation d’archéologue et de numismate (amassa une riche collection)
- savant érudit qui fut appelé à siéger à l’Académie des Inscriptions et à occuper la chaire
d’arabe eu Collège Royal, il accordait plus d’importance à ses travaux académiques vite
oubliés qu’à ses contes des Mille et une nuits
- demeuré célibataire, semble n’avoir eu ni attache familiale ni vie privée
- dans ses contes on peut trouver l’Histoire de Simbad le marin : récit des sept voyages. Il voulait
dédier cela a Madame d’O, mais apprit que ces contes faisaient partie d’un vaste ensemble qu’il
puit se procurer (de quoi remplir les 9 premiers volumes de l’édition originale des M et une nuits)

Fénelon 1651-1715

- date de naissance incertaine, nombreuses zones d’ombres dans sa jeunesse


- 1774, habitait Paris, ordination vers 1677 : prêche partout, s’acquitte avec succès de missions
en Saintonge pour convertir les protestants
- 1689, précepteur du petit fils de Louis 14, élu à l’Académie française en 1693 et nominé
archevêché à Cambrai en 1695
- 1697, Explication des maximes des saints sur la vie intérieure : un des écrits justificatifs dans
lequel il soutient Madame Guyon qui avait élaboré une doctrine religieuse « le pur amour », qui
se définissait comme quiétisme, se caractérisant par une spiritualité oisive, négligeant les vertus
- Les aventures de Télémaque : dénoncé comme un roman à clés qui ne ménagerait même pas la
personne royale  destitué de sa charge de précepteur, retiré dans son diocèse à Cambrai
- la plus grande partie de ses œuvres sont pédagogiques, résumant les enseignements magistraux
reçus par le duc de bourgogne
- Au 18è règnera une image de Fénelon « philosophe », bienfaisant et combattant les conversions
forcées ; au 19è, on verra le Télémaque comme un récit préromantique
Addison 1672-1719

- Joseph n’était pas un grand homme dans un domaine spécialisé mais excelle dans tous les
domaines  l’Age d’Addison (nom donné par la génération suivante)
- notoriété comme poète en langue latine aussi bien qu’anglaise ; carrière toute tracée, bel
exemple de méritocratie politique au whiggisme qui survivra à toutes les crises
- occupe des postes importants dans l’administration et conduit en parallèle une carrière
littéraire, chef incontesté de la république des lettres
- c’est comme essayiste dans la presse périodique qu’il a pu donner la pleine mesure de son
talent de vulgarisateur et de précepteur pour un public large :
- The spectator, 1711 : véritable programme d’éducation populaire (hommes et femmes) ; se
dispense des nouvelles politiques ou militaires  un seul et unique essai sur les sujets les plus
divers. 555 numéros parus de mars 1711 à décembre 1712 (Addison et Steele en écrivent
environ chacun 250). Addison sujet religieux + critique et esthétique littéraires. Steele :
questions théâtrales et la mode féminine. Formes littéraires aussi variées que les sujets
(caractères, allégories, historiettes, lettres, essais familiers …)
Ce journal a contribué à mettre la moralité à la mode, à former l’esprit critique et exercer la
curiosité intellectuelle. Il est resté le modèle qui n’a cessé d’inspirer la tradition de l’essai
périodique dans l’Angleterre du 18è. Et il a contribué à répandre en Europe les thèmes
constants de l’anglomanie par ses références à Locke ou Newton. Très rapidement traduit dans
les langues euro, il a engendré bon nombre d’imitations.

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