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Groupe 5

FSAB 1801 – Histoire critique des sciences et des techniques


Formulaire pour les travaux de groupe
Année académique 2007-2008, 1er quadrimestre
P. Radelet – J. Riche – D. Vanderburgh

Sujet choisi: n°3 Groupe n°: 5 Membres (noms/prénoms) : Poncelet Thibault,


Vigneron Loïc, Goffinet David, Goemans Thibault, Meys Martin, Odent Julien

Consignes générales:
• Texte dactylographié, s'il vous plaît!
• Texte concis (ne pas dépasser les limites de mots indiquées) mais bien écrit, sans faute de
grammaire ni d'orthographe
• Citer références (important pour votre argumentation). Ne faites pas de "copier-coller", cela
s’appelle plagier. C’est légalement répréhensible et cela se décèle relativement facilement,
surtout lorsqu’il y a une faute dans le texte. Ayez donc l’esprit critique, comme l’enseigne
Descartes.
• Question III: si texte(s) pas sur www, remettre photocopie ou version numérisée en annexe
• REMISE: le vendredi 21 décembre 2007, 12h00 au plus tard, sur iCampus (espace
« travaux ») et copie papier dans le casier de D. Vanderburgh, bâtiment VINCI, 1er étage.

I. Question de réflexion:
(652 mots)
Question: Quelle relation décrit Descartes entre homme, animal, et machine?
En quoi sont-ils similaires, en quoi sont-ils différents? Quelle(s)
caractéristique(s) distingue(nt) l'homme, selon lui, des deux autres? Pourquoi
est-il important dans le Discours de comprendre ces caractéristiques?

Selon Descartes, les hommes et les animaux se ressemblent en tout


point, excepté une distinction : la pensée, et par conséquent, ce qui en
découle : "car, examinant les fonctions qui pouvaient ensuite de cela être en
ce corps, j'y trouvais exactement toutes celles qui peuvent être en nous sans
que nous y pensions, ni par conséquent que notre âme, c'est-à-dire cette
partie distincte du corps dont il a été dit ci-dessus que la nature n'est que de
penser, y contribue, et qui sont toutes les mêmes en quoi on peut dire que les
animaux sans raison nous ressemblent sans que j'y en pusse pour cela
trouver aucune de celles qui, étant dépendantes de la pensée, sont les seules
qui nous appartiennent, en tant qu'hommes;".

"Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que s'il y avait de
telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou
de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour
reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces
animaux;". Descartes semble ici édifier une égalité de pierre entre animal et
machine. Cependant, il ne dit pas clairement qu'un animal, tel le singe, est
une machine, non, Descartes explique simplement qu'il ne connait aucune
façon de distinguer une machine d'un animal.

Pour Descartes, il y a deux moyens sûrs pour distinguer machine et animal


d'une part, et homme d'autre part : le premier, et le second.
Le premier, c'est le fait d'exprimer une pensée : "dont le premier est
que jamais elles ne pourraient user de paroles ni d'autres signes en les
composant, comme nous faisons pour déclarer aux autres nos pensées".
L'homme est capable de faire comprendre à ses semblables ce qu'il a en
pensée, tandis qu'un animal ou une machine ne peut qu'exprimer ses
passions. Page 1 sur 12
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Le second, c'est le fait d'agir par connaissance : "Et le second est que, bien
qu'elles fissent plusieurs choses aussi bien ou peut-être mieux qu'aucun de
nous, elles manqueraient infailliblement en quelques autres, par lesquelles on
découvrirait qu'elles n'agiraient pas par connaissance, mais seulement par la
disposition de leurs organes". L'homme agit selon le contexte dans lequel il
se trouve, épaulé de la raison, tandis qu'un animal ou une machine réagit
seulement par nature.

"Au reste, je me suis ici un peu étendu sur le sujet de l'âme, à cause
qu'il est des plus importants : car, après l'erreur de ceux qui nient Dieu,
laquelle je pense avoir ci-dessus assez réfutée, il n'y en a point qui éloigne
plutôt les esprits faibles du droit chemin de la vertu, que d'imaginer que l'âme
des bêtes soit de même nature que la nôtre, et que par conséquent nous
n'avons rien ni à craindre ni à espérer après cette vie, non plus que les
mouches et les fourmis; au lieu que lorsqu'on sait combien elles diffèrent, on
comprend beaucoup mieux les raisons qui prouvent que la nôtre est d'une
nature entièrement indépendante du corps, et par conséquent qu'elle n'est
point sujette à mourir avec lui;" Descartes explique ici la raison pour laquelle
il est important de comprendre les différences entre homme, animal et
machine : l'immortalité de l'âme humaine, qui permet de juger l'importance
de notre vie.

Savoir que notre âme n'est pas éphémère change radicalement le sens
que nous donnons à notre vie terrestre : cela ouvre tout un arsenal de
possibilités posthumes, comme la vie dans l'Au-Delà, le Jugement Dernier tant
redouté, la question du Paradis tant convoité... Et ce sont précisément ces

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II. Question de biographie:
(463 mots)
Né en 1653 en Auvergne, Blaise Pascal est le cadet de René Descartes. Sa mère,
Antoinette Begon, meurt alors qu’il n’a que trois ans ; il est élevé par son père,
Etienne Pascal, qui prend en charge son éducation. Etienne Pascal est juriste et
passionné de mathématiques.
Très jeune, Blaise Pascal manifeste déjà une intelligence extraordinaire. A onze ans, il
écrit un Traité des sons ; à seize, un essai sur les coniques, et à dix-neuf, pour
soulager le travail de son père, il invente une machine à calculer (la « Pascaline »),
point de départ de nos calculatrices modernes. Pascal est un génie multiple :
philosophe, homme de lettres, mathématicien, physicien, moraliste…

En 1646, les médecins de son père, blessé à la jambe, l’invitent à lire des écrits
jansénistes. Il connaît alors sa première conversion et s’engage dans une vie
chrétienne plus intense.

En 1647, Pascal rencontre Descartes ; il a de l’estime pour lui, qu’il considère comme
le « docteur de la raison », mais le dit pourtant « inutile et incertain » parce qu’il
« approfondit trop les sciences »; il partage sa théorie des « animaux-machines »,
mais il est quant à lui guidé par le cœur.

Pascal mène également à cette époque des expériences sur le vide. Ses idées sont en
conflit avec celles d’autres grands scientifiques, dont Descartes. Il invente la presse
hydraulique et la seringue.

En 1651, son père meurt et il en est très marqué; il se réfugie dans les sciences et la
vie mondaine.

Son rôle est primordial dans l’histoire de l’analyse infinitésimale, pour laquelle il se
base entre autres sur les travaux de Descartes. Il est également le premier à élaborer
le calcul des probabilités, avec Pierre de Fermat.

En 1654, il a une révélation mystique, après laquelle il renonce aux plaisirs du monde,
et abandonne les sciences pour se tourner vers la philosophie et la religion. A partir
de 1655, il se retire chez les jansénistes de Port Royal. Il prend leur défense dans une
série de lettres qui prendront pour titre « Les Provinciales ».
Après 1658, il retourne vers la vie scientifique et entreprend aussi une apologie de la
religion chrétienne. Ce texte sera publié après sa mort sous le titre des « Pensées ». Il
y propose entre autres le « pari » : « Pesons le gain et la perte, en prenant croix que
Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez,
vous ne perdez rien. Gagez donc qu’il est, sans hésiter. (Blaise Pascal, Pensées,
1670).

En 1659, Pascal tombe gravement malade.

Dans les dernières années avant sa mort, Pascal invente le premier système de
transports en commun parisiens.
En 1662, il meurt : il n’a que 39 ans.

François RUSSO - PASCAL (B.)


http://www.universalis-
edu.com.www.sia.ucl.ac.be:888/corpus2.php?napp=&nref=N132901
(consulté le 18 décembre 2007)

Gilles.PROUST -LES PENSÉES


http://odalix.univ-bpclermont.fr/Cibp/BP/BP-Pensees.htm
(consulté le 18 décembre 2007)

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III. Recherche de document (documents autres que www: photocopiés ou
numérisés):

(395 mots)

Nous avons choisi un extrait du livre « Lire Descartes » de Pierre GUENANCIA,


Edition Gallimard 2000 (p105 à p 118). Cet extrait nous a permis de mieux
comprendre comment Descartes met en relation : l’homme, l’animal et la
machine. Ce texte est extrait d’un livre qui analyse les écrits de Descartes, il
est donc de fait en accord avec les points de vue de celui-ci.

Le texte met en évidence la technique utilisée par Descartes pour montrer les
différences entre hommes et animaux, qu’il identifie aux machines.
« Descartes recherche d'abord la différence que la ressemblance dissimule afin de
montrer qu'il s'agit seulement d'une ressemblance ». En effet, il commence par
analyser en profondeur les ressemblances entre hommes et animaux, pour mieux
démontrer leurs différences.

Il donne aussi un éclairage supplémentaire concernant la nature des mouvements.


Selon Descartes, il existe deux sortes de mouvements. D’une part, ceux initiés par
la seule force, ce qu’il appelle les « esprits animaux » c'est-à-dire des mouvements
instinctifs. D’autre part les mouvements qu’il qualifie d’ « incorporels » qui sont
ceux initiés par l’esprit ou l’âme.

La deuxième partie de cet extrait nous éclaire aussi sur l’unique point qui,
selon Descartes, différencie l’homme des animaux : « Descartes dégage, dans
la Ve partie du Discours, le seul critère de reconnaissance qui résiste à l'annulation
de la ressemblance, le langage, comme fait distinctif de l'homme et révélateur
d'une pensée en lui ». Ce texte met en avant la méthode par laquelle Descartes
est arrivé à la conclusion qu’il possède une âme : « Un homme peut conclure de
son expérience qu'il existe en lui un autre principe que celui de la machine de son
corps, mais il ne pourrait pas avec certitude transférer cette expérience aux autres
‘’hommes’’». Mais aussi qu’il n’est pas le seul à en posséder une, il utilise le
langage comme signe de reconnaissance entre les hommes. Grâce à ce langage
on peut s’assurer que les autres ‘’hommes’’ ne sont pas de simples automates.
En effet l’infinité des possibilités du langage serait, selon Descartes, impossible
à imiter par une machine.

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extrait du livre « Lire Descartes » de Pierre GUENANCIA, Edition Gallimard


2000 (p105 à p 118) :

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