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LA RENAISSANCE

CLASSIQUE EN
EUROPE

LE QUATTROCENTO
LA CARTE D’ITALIE
1454 -1498

Le terme de renaissance fut utilisé


pour désigner la modification de
l’art et des modes de pensées
au cours du XV me et XVI me
siècle. L’Italie à cette époque se
détourne du moyen age et prend
pour modèle l’antiquité.

C’est l’époque des grands


navigateurs qui apporteront de
grandes découvertes et de
grandes richesses grâce à
Christoph Colomb qui découvre
l’amerique, Dias qui double le
cap de bonne espérance en
1487, Magellan qui fait son
premier tour du monde.
• GUTENBERG développe l’imprimerie en 1455, ce qui permet la
diffusion des textes et la diffusion de la culture de la renaissance à
travers toute l’Europe.

• La religion subit des modifications importantes avec Martin


LUTHER, réformateur religieux allemand, attaque l’église romaine
dont il dénonce les richesses en 1517. Ce texte marque le début de
la réforme protestante. Ses prises de position entraîneront
l’adhésion d’une partie des chrétiens à la réforme.

• En Italie c’est l’instauration du mécénat, les cités états italiennes


sont souvent dirigées par des princes mécènes qui rivalisent pour
montrer leur grandeur, ils commandent de nombreuses œuvres
comme les MEDICIS à Florence, les DOGES à Venise, les
SFORZA et les VISCONTI à Milan, ESTE à Ferrare, la Papauté à
Rome.
LA RENAISSANCE
FLORENTINE
En Italie, ou il est né comme dans tous les pays d’Europe ou il s’est ensuite
répandu, le style de la renaissance, qui puisait à la source de l’antiquité, à
remplacé le style gothique qui avait été de règle pendant les derniers
siècles du moyen age.
Le style gothique était fonction d’une technique de construction qui avait
déterminé un goût, crée de nouveaux critères de beauté. Cette technique
est basée sur la voûte d’ogives, l’emploi de l’arc brisé plus résistant à la
charge que le plein cintre, le report des charges sur des points renforcés
par des arcs boutant ( d’où la possibilité d’ouvrir la paroi entre eux au
bénéfice de l’éclairage et donc des vitraux) et un élan vertical
(développement du volume en hauteur).
La renaissance revint à une démarche inverse: Le style ne dépendait plus
des possibilités de la technique, il était fondé sur des principes
esthétiques supérieurs, des concepts abstraits : La symétrie, les
proportions et sur l’emploi d’une langue strictement réglementée dans son
vocabulaire et sa syntaxe : Le système des ordres.
En plaçant la beauté dans le respect de ces principes au détriment de toute
autre considération, en condamnant notamment l’arc brisé pour revenir au
plein cintre jugé plus pur de dessin, la renaissance renonçait aux exploits
des maitres-macons du moyen age : elle revenait à la voûte en berceau, à
une conception statique de la construction, s’interdisant toute
performance
C’est à Rome qu’ils étudièrent les monuments antiques : le Panthéon,
le Colisée, le théâtre de Marcellus, la basilique de Maxence, et celle
de Constantin.
En revenant au style de l’antiquité, la renaissance se soumettait
implicitement à un certain nombre de règles générales régularité,
symétrie, proportions qui devait présider à toute création
architecturale. Ces principes fondamentaux sont devenus si usuels
depuis lors qu’il faut faire un effort pour réaliser qu’ils représentent
un changement et en même temps une réaction contre les pratiques
empiriques du Moyen-âge.
* Le plan régulier : Tracés rigoureux, façades rectilignes, raccords à
angle droit (les angles obtus ou aigus furent proscrits).
• L’égalité des travées : Régularité dans le rythme des ouvertures.
• L’alignement des baies : à un même niveau.
• La symétrie : Similitude entre les deux moitiés d’un bâtiment par
rapport à son axe médian.
• La proportion : (Rapport entre les dimensions) fut un des soucis
prédominants de la renaissance : Toutes les dimensions d’un
bâtiment, pour être harmonieuses, devaient être des multiples d’un
module de base.
• La colonne : Élément caractéristique de l’architecture antique, est
remise à l’honneur. Surmontée d’un chapiteau, elle portait un
entablement horizontal composé de trois éléments : Une architrave,
une frise et une corniche saillante.
• La coupole : sur pendentifs et la voûte en pendentifs constituent
des nouveautés.

• Le tambour, le Dôme et la lanterne : A l’aube du XVI siècle, on


interpose entre les pendentifs et la coupole un tambour cylindrique
par les fenêtres duquel on pouvait éclairer la croisée. En même
temps, on relançait l’antique usage d’exprimer la forme de la
coupole à l’extérieur en la couvrant d’un dôme de charpente.

• La voûte sur pendentifs : Introduite par Brunelleschi au portique


de l’hôpital des innocents, elle est constituée par la réunion de
quatre pendentifs, ce qui lui donne la forme d’une calotte retombant
en pointe dans les angles.

• L’ornement : A base de motifs géométriques ou naturalistes.


LES 05 ORDRES
CLASSIQUES
Les grecs avaient défini trois ordres
fondamentaux : Le Dorique, le Ionique et le
Corinthien; Les Romains leurs avaient
ajouté deux variantes : Le Toscan
(variante du Dorique) et le Composite
(mélange d’ionique et de corinthien). Au
XVI siècle Vignole publia la « règle des
cinq ordres » qui fixe le rapport entre les
ordres : La hauteur est calculée à partir du
module commun constitué par le diamètre
de la colonne ( Le Toscan est haut de 7
modules, le Dorique de 8, l’Ionique de 9, le
Corinthien et le Composite de 10). Le
Dorique le plus robuste des ordres,était
voué au niveau du Rez-de chaussée qui
porte le poids de l’édifice, l’Ionique au
premier étage, le Corinthien au second.
ORDRE
DORIQUE
L’ŒUVRE DE BRUNELLESCHI
• Filippo Brunelleschi sculpteur et
architecte italien puise sa vigueur
créatrice aux sources antiques pour
rationaliser l'espace de la cité moderne et
met en place les bases de la perspective,
opposant ainsi au gothique tardif un
nouveau système de représentation du
monde. Tenu pour un novateur par ses
propres contemporains, Brunelleschi
laisse une œuvre architecturale - réalisée
pour l'essentiel à Florence, pendant la
première moitié du Quattrocento, puis
complétée par des élèves comme
Michelozzo et Alberti - qui fait de lui un
brillant initiateur de la Renaissance
• Brunelleschi propose un nouveau type d'église lumineuse dont le plan est
régi par le nombre d'or, à San Lorenzo et à Santo Spirito; avec l'hôpital des
Innocents, il établit un rapport particulier à l'espace urbain en suscitant la
création de la place publique. Il réintroduit le plan central sur la base du
carré ou du cercle à la Vieille Sacristie, à la chapelle des Pazzi, et à Santa
Maria degli Angeli.

• Mais Brunelleschi, loin de se contenter de copier l'antique, en réadapte le


vocabulaire à un édifice qu'il conçoit comme un tout organique, régi par des
mesures et des proportions harmoniques. Sa connaissance de l'architecture
antique pourrait également être due au contact direct avec les monuments
romains toscans.

• Brunelleschi apparaît comme le premier architecte de la renaissance de la


« Belle architecture antique » , ses contemporains admiraient surtout en lui
le génial inventeur dont les artifices d’ingénieur ont permis de construire la
coupole de la cathédrale Santa Maria del. Fiore avec ses 42m de diamètre,
sa forme enflée, clairement structurée par des contreforts de marbre blanc
contrastant avec les tuiles rouges, la coupole qui domine la cité est devenue
le symbole de la supériorité culturelle et technique de Florence. A sa mort
en 1446, Brunelleschi est l’un des hommes les plus célèbres d’Italie.
Premier des Architectes-Ingenieurs de la renaissance, il a donné à
l’architecture une nouvelle rationalité et redécouvert les formes
fondamentales de l’ordre antique.
SANTA-MARIA DEL FIORE
CATHEDRALE DE FLORENCE
1420 -1440

• L’église de Santa Maria del. Fiore est la cathédrale de Florence.


Son plan est particulier, composé d’un corps de basilique à trois
nefs soudé à un chevet en arc trilobé qui soutient l’immense
coupole de Brunelleschi. Elle fait en fait 153 mètres de long quand
la base de la coupole fait 90 mètres de large. C’est la plus grande
coupole en appareil maçonné jamais construite.

• La construction commencée sur les anciennes fondations de l’église


Santa-Reparata,en 1296 par Arnolfo Di-Cambio, a été continuée par
Francesco Talenti jusqu’en 1357. En 1412, son nom a été changé
en Santa Maria Del Fiore. L’église fut consacrée le 25 mars de l’an
1436, à la fin des travaux de la coupole de Brunelleschi
DE SANTA-REPARATA A
SANTA-MARIA DEL
FIORE

• Arnolfo DI CAMBIO
• Francesco TALENTI
• Philippo BRUNELLESCHI
LA COUPOLE DE
SANTA-MARIA DEL FIORE
• La coupole a été élevée sous la direction de Brunelleschi entre
1420 et 1436, la lanterne dont Brunelleschi donna la maquette en
1436, ne fut terminée qu’en 1471. La coupole ovoïde à huit pans est
bâtie sur un réseau de nervures recoupées de huit cercles
concentriques, sur lesquels sont tendues deux voûtes légères entre
lesquels courent des escaliers de circulation, la coque extérieure,
plus mince servant de protection. Pour l’élever sans cintres de bois,
Brunelleschi conçut la coupole comme une série d’anneaux
concentriques autoportants, disposant de lits de pierres et de
briques appareillés localement en arêtes de poisson. Pour réussir,
Brunelleschi tire parti à la fois de l’expérience des maîtres d’œuvres
gothiques, en concevant sa coupole comme un réseau de nervures,
et de son observation des coupoles antiques, en établissant entre
nervures et coque une solidarité totale.
CHAPELLE DES PAZZIS
CLOITRE SANTA – CROCE
1433 - 1461
• La construction de cette chapelle, conçue à l'origine comme la salle du
chapitre des frères et chapelle nobiliaire de la famille Pazzi, sera
entreprise en 1433 d'après des plans et sous la direction de Filippo
Brunelleschi.Ce dernier, qui décédera en 1446, laissera le chantier à ses
collaborateurs, parmi lesquels Giuliano da Maiano, Luca della Robbia,
Donatello, Salvi d'Andrea, Michelozzo, qui poursuivront les travaux
jusqu'en 1478, année au cours de laquelle la famille Pazzi sera écartée
de la scène politique à la suite d'une conspiration.

• La chapelle, qui restera inachevée, est précédée d'un portique soutenu


par six colonnes corinthiennes et un arc central à plein-cintre. L'atrium
présente une voûte à berceau ornée de caissons et de rosaces,
interrompue au centre par une petite coupole hémisphérique décorée de
petits médaillons et rosaces en terre cuite exécutés par Luca della
Robbia.

A l'intérieur, les fenêtres et les cadres sont surmontés de médaillons


ornés des bustes des douze Apôtres, en faïence blanche sur fond bleu
ciel, exécutés par Luca della Robbia. La très belle coupole à nervure
éclairée par le lanternon central, est bordée par quatre pendentifs
représentant les quatre Évangélistes, attribués à Brunelleschi.
SANTO - SPIRITO
EGLISE DU SAINT-ESPRIT FLORENCE
1444 - 1486

Dernière œuvre de Brunelleschi, Santo-Spirito reste l’exemple le


plus parfait des compositions par agrégation d’unités égales. Elle est un
chef d’œuvre de projection géométrique, toutes les mesures se
déduisent du rayon des arcades de la nef, on obtient en multipliant ce
module, la profondeur des niches, la largeur des bas-côtés, la hauteur
du petit ordre, la hauteur sous clef des bas-côtés et la largeur de la nef.
Le plan est tout entier basé sur un carré, le carré de base est répété en
succession régulière dans les collatéraux, tandis qu’un carré quadruple
règle et les transepts et le chœur. La nef est constituée de quatre de
ces grands carrés. Brunelleschi a su combiner le plan en croix latine
médiéval et le parti basilical paléochrétien avec une coupole au dessus
de la croisée et des collatéraux continus qui entourent l’espace tout
entier. Des absidioles semi-circulaires accompagnent les collatéraux
tout le long de l’édifice, à l’exception de la nef plus longue, le plan est
parfaitement symétrique autour de la croisée. On devrait en effet
caractériser S.Spirito comme un édifice central allongé, les axes ne
représentent pas des parcours de rédemption venant des quatre coins
du monde comme à St-Jacques de compostelle, mais ils font partie
d’un système symbolique centralisé et autonome.
L’église a bien une nef longitudinale, mais ceci doit être regardé
comme un compromis dus aux exigences traditionnelles et
fonctionnelles. Le plan centralisé s’y exprime par l’absence de
façades proprement dites, remplacées par une rangée continues
d’absidioles disposées en cercle autour de l’édifice, celles-ci
préparent à la coupole relativement petite, la reliant ainsi aux
Transepts d’en dessous et lui permettant par la de fonctionner comme
le centre dominant d’un tout harmonieux. Brunelleschi n’envisageait
pas de donner à l’édifice une façade spécialement importante mais
après 1475, une façade basilicale avec portail central lui fut ajoutée
composée de trois portes au lieu des quatre que la logique répétitive
aurait recommandé. A l’intérieur, Brunelleschi utilisa deux ordres: le
petit ordre des colonnes sous les arcades et le grand ordre des
pilastres aux quatre angles du carré du transept.
HOPITAL DES INNOCENTS
FLORENCE
1419
Hôpital des Innocents est appelé ainsi, à cause des enfants
abandonnés qui y étaient recueillis, soignés et instruits. L'hôpital, projeté
par Filippo Brunelleschi en1419, est un autre chef d'œuvre de ce grand
architecte de la Renaissance. Harmonieusement disposé sur une vaste
loggia, c'est une structure paisible, caractérisée par une réélaboration
originale des éléments de l'architecture romaine.
Entre les arcades on note les médaillons en céramique des Della Robbia,
représentant des enfants emmaillotés : c'est le symbole de l'hôpital. La
grande loggia amplifie la superficie de la place et constitue un utile couloir
couvert.
L’HUMANISME
ARCHITECTURAL
L’ŒUVRE D’ALBERTI ET
BRAMANTE
Leone Batista Alberti est une des figures les plus
importantes de la Renaissance, grand écrivain et
philosophe, en latin comme en toscan, et théoricien de la
perspective mathématique et plus généralement des arts
En architecture il est généralement considéré comme l'un
des plus dévoués à la restauration du langage formel de
l'architecture classique.. Il écrivit un travail sur
l'architecture, De Re Aedificatoria (voir L’art d’édifier),
composé vers 1450 mais publié après sa mort en 1485,
et qui a été traduit en italien, français, espagnol et
anglais durant le XVII Siècle. Ce fameux traité
d'architecture, conféra à son auteur une autorité
comparable à celle de Vitruve, et a joué, avec le De
Pictura, un rôle de premier ordre. Toutefois, il a
développé la majeure partie de son activité dans le
domaine architectural : à Florence, à Rome, à Rimini
comme auteur du Temple Malatesta
• (1450), véritable manifeste du classicisme de la Renaissance dans
le pur respect d'une église gothique qui avait existé au préalable ;
enfin à Mantoue, où il laissa la « somme » de sa pensée
architecturale dans les églises de San Sebastiano (1460) et de
Sant'Andrea (1470) qui anticipe ainsi les plans typiques des églises
de la Contre-réforme. Il écrivit pendant cette même période De
Pictura (1436, dédié à Brunelleschi), De Re Aedificatoria (1452)
ainsi que De statua (1464).

• Si Brunelleschi construisit, Alberti théorisa : il appliqua son


fondement scientifique à l'œuvre d'art, redonna de la noblesse au
rang d'artiste, mit la peinture, la sculpture et l‘architecture sur le
même plan que la littérature et que la philosophie. L'artisan est ainsi
devenu un intellectuel de premier plan dans l'évolution de l'art de la
Renaissance.
• Bramante (Donato)), architecte né en 1444, Réussissant
admirablement dans tous les arts, Bramante s'adonna d'abord à la
peinture. A Milan, où il devait séjourner jusqu'en 1499, Bramante ne
tarda pas à acquérir une grande réputation. On admirait sa manière
toute nouvelle qui le posait en continuateur de Brunelleschi et
d‘Alberti. A Milan, parmi les édifices qui doivent à Bramante tout ou
partie de leurs embellissements, nous citerons : Saint-Satyre, 1474,
avant nef donnant sur la Via del. Falcone;1497, chapelle Saint
Théodore; 1498, base de la façade, sacristie octogone. - Saint-
Ambroise : 1492, maison canoniale; 1498, monastère . - Sainte-
Marie des Grâces : 1492, cloître, sacristie, porte, coupole, chapelle
Saint-Paul, réfectoire; 1494, tombeau d'un fils de Ludovic le More. -
Grand-Hôpital : 1494, côté du portique….etc.
LE TEMPLE MALATESTA
RIMINI
L.B. ALBERTI - 1450
Le temple est un mémorial édifié
en l’honneur de Sigismond
Malatesta et de sa cour
d’humanistes. Vers 1450, le
prince chargea Alberti de revêtir
l’église gothique San Francesco
d’une enveloppe classique et de
rénover l’intérieur. Le travail ne
fut jamais achevé, mais l’œuvre
ébauchée montre avec évidence
l’habileté d’Alberti à utiliser dans
une nouvelle optique des formes
et des détails empruntés à
l’antiquité. L’architecte traita
d’emblée l’entrée monumentale
comme un arc de triomphe et
ouvrit des niches à arcades dans
les murs latéraux pour abriter les
sarcophages des savants et des
poètes de la cour.
EGLISE SANT’ ANDREA
MANTOUE
L.B. ALBERTI – P. JUVARA - 1472

Commencée par Alberti en 1472, année de sa mort, Sant’Andréa fut


achevée au XVIII me siècle par Filippo Juvara qui construisit la coupole.
Son plan instaure le type en forme de croix latine à nef unique flanquée
de chapelles, adopté plus tard dans de nombreuses églises. La
majestueuse façade, combinant un arc de triomphe et un frontispice de
temple, est l’élément le plus caractéristique de l’extérieur. La conception
de l’ensemble dénote, de la part de l’architecte, une grande liberté vis-à-
vis des modèles antiques.

La dette d’Alberti envers l’architecture de la Rome antique s’exprime


clairement dans l’imposante voûte en berceau à caissons qui donne à
l’intérieur de Sant’Andréa sa qualité spatiale. Les chapelles latérales,
voûtées de la même façon et flanquées de pilastres, répètent avec les
mêmes dimensions l’ordonnance et les rythmes de la façade, et
concourent ainsi à l’impression d’unité.
VUE EN PLAN
VUE INTERIEURE DE LA NEF
FACADE ET
INTERIEUR DE
LA COUPOLE
SANTA - MARIA NOVELLA
FLORENCE
L.B. ALBERTI - 1470
• Dans la façade renaissante de la
basilique Santa-Maria Novella à
Florence, Alberti en composant avec
les éléments gothiques déjà
construits, utilisa non seulement les
ordres classiques et des proportions
soigneusement calculées pour
organiser la section complexe de la
basilique, mais il introduisit des
volutes pour résoudre le problème
difficile de la transition entre l’étage
inférieur et l’étage supérieur.
CLOITRE DE SANTA-MARIA
DELLA PACE
ROME - BRAMANTE - 1500

• Construit par Bramante entre 1500 et 1504, ce cloitre est


la premiere œuvre de l’architecte à Rome. Au rez-de-
chaussée, les arches en plein cintre soutenues par des
piliers ornés de pilastres ioniques s’inspirent du colisée.
Le niveau supérieur, plus léger a des travées divisées en
deux par une colonne.
SANTA-MARIA DELLE GRAZIE
MILAN
BRAMANTE - 1490

Dans les années 1490, Bramante ajouta à la nef gothique,


la partie orientale, dessinée sur un plan central. Très
spacieuse et très claire, la croisée du transept est
couverte d’une coupole sur pendentifs perces d’oculi.
Son ordonnance géométrique, fondée sur un jeu de
cercles qui amplifie l’espace, est reprise dans le chœur
et dans les chapelles voûtées en cul-de-four qui forment
les bras du transept. Elle s’inspire de la vieille sacristie
de Brunelleschi à San Lorenzo de Florence. Le décor
peint et stuqué, très délicat est typiquement lombard.
TEMPIETTO
SAN-PIETRO IN MENTORIO – ROME
D. BRAMANTE - 1502

• Le tempietto du cloître de san pietro in


mentorio a été construit par Bramante
après 1502, à la demande des souverains
espagnols Ferdinand d’Aragon et Isabelle
de castille. L’accent est mis ici sur
l’harmonie des proportions, la simplicité
des volumes ( cylindre, hémisphère) et la
sobriété de l’ordre dorique. Le plan
circulaire symbolise la perfection divine.
Inspiré des temples antiques, le Tempietto
est à la fois un hommage au passé et un
mémorial chrétien.
LES NOUVEAUX
MODELES DE PALAIS
L’ARCHITECTURE DES PALAIS
DU QUATTROCENTO
• A Florence au cours du XV me siècle, et à la suite du changement
survenu dans les rôles du souverain et de l’aristocratie, un nouveau
type d’édifices apparaît : Le palais urbain. Alors que le château
médiéval n’avait été qu’une place forte et un symbole de puissance,
le palais de la renaissance se présentera géométrisé et humanisé
par l’introduction des ordres classiques. Le palais urbain était
essentiellement le siège d’une famille. La rationalité géométrique
mise en œuvre par Brunelleschi, préside désormais à la conception
de la grande demeure urbaine, qui devient un objet d’orgueil civique
et familial. La cour régulière, généralement carrée, entourée de
portiques sur ses quatre cotés, enfermée dans le bloc cubique du
bâtiment et reliée à la rue par un vestibule voûté, est la base du plan
des palais de la renaissance.
• La distribution dérive plus des maisons marchandes médiévales,
avec magasins au Rez-de-chaussée et appartement à l’étage.
• Le Rez-de-chaussée, qui n’ouvre sur la rue que par de petites
fenêtres, placées très haut, contient magasins, bureaux, services et
chambres d’hotes. Les pièces d’habitation de la famille se trouvent
au premier étage, desservi par un escalier monumental à deux
rampes droites parallèles, élément obligé de prestige; salles et
chambres sont dégagées par des corridors vitrés, ou quelquefois
par des portiques ouverts, superposées aux portiques du Rez-de-
chaussée. Au second étage, on trouve des appartements
secondaires, des greniers, des garde-meubles, qui donnes le plus
souvent sur des loggias hautes (Altanes), ou peuvent sécher le
linge et les grains.
• Cette nouvelle régularité distributive se manifeste aussi en façade,
les architectes florentins de la renaissance mettent au point une
sorte de gamme de bossages au relief plus ou moins accusé, dont
ils se servent pour introduire des contrastes entre les étages :
Bossages très saillants au Rez-de-chaussée, moins au premier
étage, et encore moins au second, tandis que le rythme régulier des
baies est souligné par la disposition rayonnante des claveaux. Des
plinthes sur lesquelles reposent les fenêtres marquent nettement les
étages et une corniche, dont les profils s’inspireront de plus en plus
nettement des corniches antiques, couronne le tout.
LE PALAIS MEDICIS
FLORENCE
MICHELOZZO 1446-
1459

• Le palais Médicis bâti par


Michelozzo pour Cosme
l’ancien, est le prototype du
Palazzio Signorilé de la
renaissance. Organisé
autour d’une cour régulière,
le palais se présente à
l’extérieur comme un
volume cubique, dont la
masse est soulignée par
l’appareil en gros bossages
rustiques.
ARCATURES DU
PALAIS MEDICIS
LE PALAIS RUCELLAI
FLORENCE
B. ROSSELINO -1448

• Le palais Rucellai se
distingue des autres palais
florentins par l’utilisation en
façade de trois ordres de
pilastres superposés dont la
grille modulaire vient se
plaquer sur le revêtement
traditionnel en bossage.
Une base traitée en Opus
Reticulatum, devant laquelle
court une grande banquette,
les frises sculptées et la
grande corniche à l’antique
accentue la variété
plastique de cette façade.
LE PALAIS DUCAL D’URBIN
FLORENCE
F. MONTEFELTRO 1426 - 1482

Le premier projet du palais ducal a été organisé d’une


manière linéaire autour d’une cour à portique, est
modifié en 1465 par Luciano Laurana qui bâtit un
escalier d’honneur et une salle du trône monumentale au
nord, et déplace l’appartement ducal au sud-ouest.

Des loggias superposées, axées sur la vallée et la route


d’accès, et entourées par deux tourelles d’escalier, qui
permettent au duc d’accéder rapidement à tous les
étages, forment la nouvelle façade triomphale dominant
la campagne. La façade sur la ville qui devait être
revêtue de bossages de marbre, est restée inachevée.
LE PALAIS STROZZI
FLORENCE
B. DE MAIANO -1489

• Le palais Strozzi, commencé par Benedetto De Maiano


en 1489 pour la grande famille rivale des Médicis et
achevé après 1504 par Cronaca, qui le couronna d’une
grande corniche inspirée d’un fragment antique, est une
variation monumentale du parti architectural défini
quarante ans plus tôt au palais Médicis.
LE PALAIS DES DIAMANTS
FERRARE
B. ROSETTI -1492

• En 1492, Biaggio Rosetti donne le dessin


d’un nouveau quartier de Ferrare, pour
Ercole Ier d’Este. Parmi la vingtaine de
palais qu’on y édifie dans les décennies
suivantes, le palais des diamants, à la
croisée de deux axes principaux, est le
seul à avoir reçu un revêtement complet
de marbre. Ce qui ressort avec évidence
dans ce bâtiment, c’est l’emploi que fit
Rosetti, des pilastres et des balcons sur
l’angle de coin de l’édifice pour définir
l’intersection des rues.

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