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MYTHE OU RÉALITÉ,
MENACE OU OPPORTUNITÉ ?
Rencontre du RCAQ
Québec, le 12 janvier 2006
www.fsa.ulaval.ca/chaire-industriellealliance
QU’EST-CE QUE LA CHAIRE ?
On y retrouve:
– Un fonds de capital accumulé;
– Un fonds de roulement (libéré par les revenus
de placements);
– Un comité directeur et un comité scientifique
avec des représentants de l’industrie.
BREF HISTORIQUE
DE LA CHAIRE D’ASSURANCE
Création de la première chaire d’assurance en milieu
universitaire au Canada en 1975 (30 ans déjà!):
– Plusieurs souscripteurs corporatifs et individuels;
– 500 000 $;
– Établie selon le modèle de la S.S. Huebner Foundation
de l’Université de la Pennsylvanie (Wharton School).
Don majeur (1 000 000 $ sur 10 ans) de L’Industrielle-
Alliance, Compagnie d’assurance sur la vie en 1996 pour
les fins spécifiques de la Chaire:
– Nouvelle mission;
– Axes prioritaires d’action:
La distribution des produits et services financiers;
La gestion financière des compagnies d’assurance
(Vie et Non-Vie)
BREF HISTORIQUE
DE LA CHAIRE D’ASSURANCE (suite)
Définir la bancassurance;
La bancassurance dans le monde;
Structures possibles de la bancassurance;
Choisir un modèle organisationnel de bancassurance:
aspects stratégiques;
Avantages et pièges potentiels de la bancassurance pour
les différents acteurs (banques, assureurs et
consommateurs) et incidences pour les autorités
réglementaires.
La bancassurance au Canada: situation actuelle;
La bancassurance au Canada: l’avenir.
DÉFINIR LA BANCASSURANCE
En Europe:
– France, Bénélux et Espagne sont dans le peloton de
tête;
– Encore limitée en Allemagne, Italie et Grande-
Bretagne mais on y remarque une expansion
marquée;
Le cas de la France:
– Très important en assurance-vie malgré une certaine
stabilisation depuis quelques années;
– Percée plus lente et plus modeste des bancassureurs
en assurances IARD
LA BANCASSURANCE DANS LE MONDE (suite)
Ailleurs:
Encore peu développée aux États-Unis mais la levée
des barrières réglementaires et la création de
conglomérats financiers diversifiés la favorisent de plus
en plus:
– Ainsi, les banques américaines ont une part importante du
marché des nouveaux contrats de rentes assurées.
Peu développée au Japon mais élargissement (depuis
octobre 2002) de la gamme de produits que les banques
sont autorisées à distribuer;
Réglementation libéralisée à l’égard de la bancassurance
dans plusieurs pays d’Asie (Indonésie, Malaisie,
Singapour et Hong-Kong);
Progression rapide aussi en Amérique Latine suite à
une réforme des retraites et au développement des
pensions privées.
LA BANCASSURANCE DANS LE MONDE
(suite)
Principales raisons des écarts de développement de la
bancassurance entre les différents pays (selon G. Benoist):
Europe Asie
Europe Asie
OPTIONS POSSIBLES ?
ASPECTS STRATÉGIQUES ?
STRUCTURES POSSIBLES DE LA
BANCASSURANCE
Partenariats commerciaux (avec ou sans liens
capitalistiques):
– Accords de distribution: (Très fréquents en Asie)
Les banques distribuent des produits d’assurance-vie
(isolés ou liés à des produits bancaires) en échange de
commissions;
Pas ou peu d’échanges de bases de données clients;
Investissements limités.
– Alliances stratégiques:
Degré d’intégration supérieur dans le développement
de produits, les services et la gestion des canaux;
Possibles échanges de bases de données clients;
Requiert des investissements en TI et en personnel de
vente.
STRUCTURES POSSIBLES DE LA
BANCASSURANCE (suite)
Coentreprises: (Plus fréquents en Suisse qu’en France)
– Propriété mutuelle claire des produits et des clients;
– Partage des bases de données clients;
– Requiert de gros investissements à LT des deux parties;
– Le problème essentiel est l’équilibre des contributions
et des pouvoirs au sein de la joint venture.
Le développement interne:
– Mode de développement qui: (1) nécessite des moyens
considérables, (2) présente des risques importants et, (3)
interdit les multicanaux;
– La cible est généralement la clientèle de l’assureur ou de la
banque
Exemples connus: ING avec ING Direct, Crédit Agricole
avec Prédica (en vie) et Pacifica (non-vie).
STRUCTURES POSSIBLES DE LA
BANCASSURANCE (suite)
En résumé, les différents modèles se distinguent par
leur niveau d’intégration.
(Swiss Re, Sigma No.7/2002)
Degré d’intégration
CHOISIR UN MODÈLE ORGANISATIONNEL
DE BANCASSURANCE:
ASPECTS STRATÉGIQUES
DANS L’AVENIR ?
LA BANCASSURANCE AU CANADA:
L’AVENIR
Menaces venant de l’environnement:
Manque de distributeurs:
– Relève est un enjeu crucial (vie et non-vie)
– Recrutement difficile et en baisse (+ en vie);
Plus faible % de Canadiens ont un conseiller financier
personnel (36% en 2004 selon LIMRA);
Clientèle moyenne souvent délaissée (surtout en assurance
de personnes et gestion d’actifs);
Risque d’insatisfaction potentiellement grandissant des
consommateurs face à leurs nouveaux besoins (retraite et
santé).
LA BANCASSURANCE AU CANADA:
L’AVENIR (suite)
Implications principales:
– Ouverture du marché pour les autres distributeurs;
– Ottawa pourrait donner le droit aux banques d’entrer
encore plus directement sur le marché de l’assurance
(informer et vendre en succursale):
Succès de la caissassurance au Québec. Un
modèle à suivre pour le pays tout entier;
Dispositions exigées en 2001 sont en place selon
l’ABC;
Consommateurs veulent bénéficier des conseils
d’un représentant, de préférence recommandé par
leur institution financière (sondage ABC de mai
2005).
LA BANCASSURANCE AU CANADA:
L’AVENIR (suite)
QUESTIONS ? ?