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CESBIO/IRD
2
Programme et objectifs du module
• Contexte = l’agriculteur, les agences de bassin, les
coopératives agricoles, les CRDA, GDA etc souhaitent
disposer d’outils pour optimiser l’irrigation et gérer de
façon intégrée les ressources en eau et leur évolution aux
3 échelles (parcelle, région, état)
• Programme =
– (4h) : rayonnement, climat, végétation
– (4h) : flux de convection, de conduction
– (4h) : évapotranspiration de référence, bilan hydrique
– (4h): modélisation des échanges Sol-Plante-Atmosphère
– (4h): TDs
3
Visible - Moyen Infra Rouge
Fonctionnement
stomatique
Carbone Rayonnement PAR
interception
T°
Eau Energie
Micro-ondes
Infra Rouge Thermique
Evapotranspiration
4
eau + énergie = évaporation
• L’évaporation du couvert est gouvernée par la
disponibilité simultanée de deux facteurs:
– L’énergie du milieu
– L’eau du milieu
5
Bilan hydrique du couvert
pluie
transpiration
interception stockage
du feuillage dans la plante
évaporation
Pluie non
irrigation interceptée
ruissellement
drainage remontées
capillaires
6
Bilan hydrique du couvert
transpiration = extraction
extraction
7
Un peu de bon sens et d’histoire...
8
Qu’est-ce que l’évaporation ?
• C’est le processus par lequel l’eau liquide est
convertie en vapeur (vaporisation) puis extraite du
milieu (convection et diffusion)
• Elle dépend donc de facteurs climatiques dont:
– L’énergie solaire (source d’énergie pour la vaporisation,
instabilité de la couche limite)
– La température ambiante (agitation moléculaire et capacité de
l’air à stocker l’eau)
– L’humidité de l’air (capacité de l’air à stocker l’eau)
– La vitesse du vent (pour la convection, qui permet de remplacer
de l’air humide par de l’air plus sec)
C'est par le mouvement des molécules d'eau que débute l'évaporation. A l'intérieur
d'une masse d'eau liquide, les molécules vibrent et circulent de manière
désordonnée et ce mouvement est lié à la température : plus elle est élevée, plus le
mouvement est amplifié et plus l'énergie associée est suffisante pour permettre à
certaines molécules de s'échapper et d'entrer dans l'atmosphère. 9
Importance de l’évaporation
10
Typologie des transferts
• échanges radiatifs (spectres solaire et tellurique)
• convection (mouvement associé à un fluide)
• conduction (transfert sans mouvement)
• changements d’état (vaporisation, condensation…)
• photosynthèse, processus biochimiques
• énergie cinétique (ex. précipitation)
11
Le spectre électromagnétique
12
Échanges radiatifs
spéculaire
13
14
radiation exchange
15
Rayonnement du corps noir
Un corps noir absorbe totalement toutes les radiations quelle que soit la
longueur d'onde et rend toute l'énergie absorbé sous forme de rayonnement.
16
Interaction rayonnement-matière
r(l)
• Particular cases :
– Black body : a(l) = 1 (=> r(l) = t(l) = 0)
– Opaque body: t(l) = 0 (=> a(l) + r(l) = 1)
– Transparent body : t(l) = 1 (=> a(l) = r(l) = 0)
– Reflector : r(l) = 1 (=> a(l) = t(l) = 0)
(miror, dense cloud, fresh snow...)
17
Plank’s law
2hc 2
L(l)
5 hc
l exp 1
lkT
in W/m2/sr/m
with h = 6,6262 10-34 J.s (Planck constant)
k = 1,3806 10-23 J/K (Boltzmann constant)
c = 299 792 458 m/s (Speed of light)
18
Shortwave / longwave radiation: Wien’s law
lmax 2897 T
Black/grey body, Stefan Boltzmann’s law
Rsurface Tsurface
4
20
Spectres solaire/tellurique
21
22
Emissivity and albedo
of some typical surfaces
4 µm
r (l )Rg (l )dl
albedo
0.4 µm
4 µm
Rg (l )dl
0.4 µm
23
Place de la terre par rapport au soleil
24
2
D0
Esol _ TOA Esol sin ( )
D
25
Répartition latitudinale de l’insolation
D
2
2
D
Esol _ TOA Esol 0
D
26
27
28
29
long long mediane
TSV TLS 12 nh Et
15
32
Diffusion atmosphérique
sin( )
Pa
m
Esol Esol _ TOA 1013, 25hPa
33
34
Bilan radiatif terrestre…
vient de loin...
juste au-dessus
35
calcul du rayonnement « ciel clair »
TOA/extraterrestrial radiation Ra
(
Rso Ra 0.75 2 * 10 5 z )
37
…et bilan radiatif de la feuille
Rn Rs Rs Rl Rl
Rns Rnl
réflexion
atténuation
transmission
( )
Rl Rl s aTa4 Ts4 s ( a 1)Ta4
Rs Rs (1 a )Rs
Où s et a sont les émissivités de la surface et de l’air [-]
et a l’albédo de la surface [-]
40
Estimation de la turbidité de l’atmosphère
• Estimation faite dans le domaine solaire en
comparant le rayonnement solaire incident mesuré
Rs et la valeur théorique Rso calculée à partir des
paramètres orbitaux…
L
Latitude [rad]
180
2 déclinaison solaire [rad]
0.409 sin J 1.39
365
2 dr correction d’eccentricité [-]
d r 1 0.033 cos J
365
2 (J 81) Sc différence entre temps solaire
b moyen et temps solaire vrai [hr]
364
Sc 0.1645 sin(2b ) 0.1255 cos(b ) 0.025 sin(b )
42
calcul du rayonnement haut de l’atmosphère
12(60 )
Ra Gsc d r (2 1 ) sin( ) sin( ) cos( )cos( )(sin(2 ) sin(1 )) horaire
24(60 )
Ra Gsc d r s sin( ) sin( ) cos( ) sin(s ) journalier
Ra rayonnement extraterrestre [MJ*m-2*d-1 ou h-1]
(t 0. 5 )
(Lz Lm ) 12 S horaire
12 c
15
s cos1 tan( ) tan( ) journalier
1 2
24 24
« angle horaire » [rad]
43
évaluation du rayonnement net Rn
Tmax,
4
T 4
(
)
K min, K
journalier Rs
Rnl 2
0.34 0.14 ea 1.35 0.35
Rso
4
Ta horaire
réflexion
atténuation
transmissio
n
Spectre solaire Spectre tellurique
45
46
r PIR r R
NDVI
r PIR r R
47
Leaf Area Index [-]
48
2m
49
50
51
52
réflectance
cuticulaire
53
54
55
Rayonnement et couverture végétale
56
57
Transfert radiatif: cas du schéma double source
atténuation
atténuation
réflexion- végétation
dispersion v v
av av
transmission
as as
réflexion sol
58
Pour le solaire
Rg Rg a Rg (1 )Rg (a ) ( a ) (1 )Rg
n 1
veg f v f g f f f
n 1
n n
(a g ) ( f a f ) (1 f )Rg (a g ) ( f a f ) (1 ) Rg
n n 1 2
f
n 1 n 1
60
61
62
63
Transfert radiatif: cas « réel »
1-f f
Rg LAI/f Rg
LAI
Rg
Rg*e-0,4LAI Rg*e-0,4LAI/f
Schéma à Schéma à
1 compartiment 2 compartiments 64
65
Bilan d’énergie à l’échelle du globe
Moyennes en [W/m2]
66
67
Couche limite planétaire
68
69
Cascade d’énergie
70
Transferts turbulents
71
Mesures de fluctuations
u u u
v v v
w w w
72
Profil de vent: cas du sol nu
frein augmente
73
Profil du vent: cas d’un couvert
Plan poreux
équivalent
74
75
76
77
Analogie électrique: résistance aérodynamique
ua
ra
u(z=d+zom)=0
U ua u z d zom ua
i r r
R ra ra
78
Analogie électrique des transferts turbulents
79
Coupe longitudinale de feuille
80
Fonctionnement du stomate
81
Leaf scale 82
83
Canopy scale
84
85
86
analogie électrique « big leaf » or « big pore »
ea Ta
U
i
R lE H
T0 Ta rs+ra ra
H rc p
ra
rc p e0 ea
e0 T0
lE
ra rs
stomate
ou
pore
87
88
89
90
91
L’humidité relative
esat (Ta )
RH
ea
100
ea esat (Ta ) * RH
100
93
Résistances aérodynamique et de surface
zm d zh d d 2 3h
ln ln
ra om 2 oh
z z zom 0.123h
k uz
zoh zom 10
rfeuille
rs h hauteur du couvert [m]
0.5LAI
• L’indice de couverture foliaire (Leaf Area Index LAI [m2m-2]=[-])
représente la surface foliaire rapportée à la surface de sol
unitaire qu ’elle recouvre
• Les feuilles actives sont directement soumises au rayonnement
solaire (hypothèse FAO = 50% des feuilles)
94
Le flux de chaleur dans le sol (1/3)
T Tsurface Tprofond
Gk G k
z d
• nécessite des mesures de températures en surface et en
profondeur (d distance entre les thermocouples de surface et
profonde)
• k conductivité et du sol dépend de la nature, de la forme des
grains, du contenu en eau et de la porosité; elle est difficile à
évaluer car très variable dans l’espace
95
Le flux de chaleur dans le sol (2/3)
T G Ti Ti 1
cs DG cs Dz
t z Dt
• nécessite des mesures de températures de surface
• cs capacité calorifique volumique du sol est elle aussi difficile à
évaluer car très variable dans l’espace
• de même pour Dz la profondeur de pénétration des ondes de
température la profondeur de pénétration des ondes de
température (qui dépend de plus du pas de temps Dt considéré)
• en pratique, cette formulation est parfois utilisée à l’échelle
mensuelle (FAO) ou abandonnée pour une formulation
empirique
96
Le flux de chaleur dans le sol (3/3)
T G
cs
t z T k 2
T
T t c z 2
Gk s
z
• en théorie, c ’est cette équation du bilan d’énergie dans le sol
qui devrait être résolue, en équilibre avec un bilan d ’énergie de
la surface
• en pratique, la formulation précédente (capacité) est parfois
utilisée à l’échelle mensuelle (FAO)
• pour des applications simples elle est le plus souvent
abandonnée pour une formulation empirique de type:
G Rn
97
évaluation du flux de chaleur G
G horaire simplement exprimé comme une fraction du rayonnement
net Rn dont la valeur dépend de deux périodes jour/nuit:
G 0.5Rn Rn 0 horaire
G 0.1Rn Rn 0 horaire
G 0 journalier
G 0.07(Ta _ mois_ i 1 Ta _ mois _ i 1 ) mensuel
98
Bilan d’énergie Jour/Nuit
99
Stress/non stress
100
Le forçage météorologique
• Rs rayonnement solaire incident
• u2 vitesse du vent à 2 m
• Ta température de l’air
• RH humidité relative de l’air
Les stations météo du réseau synoptique géré par les services météo
nationaux, la hauteur de mesure du vent est généralement de 10m
le profil logarithmique du vent permet de retrouver la valeur à 2m
101
Démonstration de Penman-Monteith
102
La formulation de Penman-Monteith
• si l’on linéarise le bilan d ’énergie selon la température de la
surface, et après résolution, on obtient une formule simple
(Penman-Monteith):
103
104
Rn G H lE
T0 Ta
H rc p
ra
rc p esat (T0 ) ea
lE
ra rs
esat (T0 ) esat (Ta ) D(T0 Ta )
rc p esat (Ta ) ea D(T0 Ta )
lE
ra rs
H Rn G lE
T0 Ta ra ra
rc p rc p
Rn G lE
esat (Ta ) ea D ra
rc p rc p
lE
ra rs
105
Qu’est-ce que
l’évapotranspiration de référence ?
• L’évapotranspiration de référence est l’évapotranspiration
d’une surface de référence, bien alimentée en eau
• Le couvert de référence est exempt de maladie, cultivé dans des
champs de large superficie, dans des conditions de sol
optimales, possédant un rendement maximal dans les
conditions climatiques existantes
• Elle permet d’éviter de définir une évapotranspiration pour
chaque culture, chaque état phénologique, chaque état de stress
• Elle rassemble en fait tous les contrôles climatiques de
l’évapotranspiration; c’est un paramètre climatique
106
Qu’est-ce qu’un couvert de référence ?
107
Résistances aérodynamique et de surface
zm d zh d d 2 3h
ln ln rfeuille
rs zom 0.123h
ra om 2 oh
z z
0.5LAI
k uz zoh zom 10
Si h=0.12 m, et puisque k=0.41: LAI 24h
r feuille 100 s m
208
rs 70 et ra [s/m]
u2
108
Début
On avance pas à pas…
rc p
D(Rn G ) (esat (Ta ) ea )
ra
lE
rs
D 1
ra
rc p
D(Rn G ) u 2 (esat (Ta ) ea )
1
ET 0 2.45 l 208
70u2
D 0.0671
208
109
Puis…
l P P
cp et r
P TK ,virtualR 1.01(T 273)R
cp r 0.622 u2
lra 1.01* (T 273)* 0.287 208
86400 journalier 900 journalier
0.0103
cp r 3600 horaire 37 horaire
u2 u2
lra T 273 T 273
0.408D(Rn G ) u2 (es ea )
Cste [mm d-1]
Ta 273 ou
ET 0
D (1 0.34u2 ) [mm h-1]