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Rachide
‘’La Métaphysique’’
Demandé par :
Mme. Nawal SADIK Réalisé par :
Kawtar IMMOUSSAT
Métaphysique
(Abstraction de l’être)
Degrés
d’abstraction selon
Mathématiques
(Abstraction du nombre) Aristote
Philosophie et Sciences
Physiques
(Abstraction d’une donnée)
Métaphysique
(Abstraction de l’être)
1 La métaphysique fantastique
2 La métaphysique généraliste
3 La métaphysique subjectiviste
La métaphysique fantastique
C’est la forme traditionnelle la plus répandue, car elle fait partie des mythes et des dogmes
religieux qui connaissent depuis les origines de l’humanité un succès jamais démenti. Ses thèmes
sont le surnaturel, le divin, l’âme, les esprits, la vie après la mort (le paradis, l'enfer, le purgatoire),
les prophètes, etc. Ces idées sont connues par révélation ou croyance en un texte qui fait
autorité. Elles forment un récit sur le monde, Dieu, les hommes, le surnaturel, etc. Cette
métaphysique religieuse est quantitativement et de très loin la plus répandue.
La métaphysique généraliste
C’est une forme tout aussi ancienne qui concerne des thèmes comme l’indéterminé, la forme,
l’absolu, la matière, l’inconditionné, l’être en tant qu’être, l’infini, ou encore des thèmes nés de la
juxtaposition des précédents comme l'ontologie de l'altérité, la dialectique du même et de
l'autre. Il s’agit d'idées générales et abstraites qui sont attribuées au monde et connues a priori,
et ne se réfèrent pas à une situation empiriquement identifiable.
La forme générale-abstraite de la métaphysique porte aussi sur des catégories telles que le
temps, l'espace, la substance, etc.
La métaphysique subjectiviste
Cette forme consiste à se servir de notions ordinaires, puis à les remanier par une méditation
personnelle (donc peu partageable) et à en faire un discours abstrait. Elle concerne soi, l’autre,
le sujet, la liberté, la mort. Ces idées sont connues par une intuition intellectuelle qui les pose
d’évidence pour être justes et effectives, même si elles paraissent parfois très obscures. Cette
métaphysique produit un enfermement dans une phraséologie hermétique qui la rend
inaccessible aux non-initiés. Nous la qualifions pour cela de subjectiviste ou solipsiste, d'autant
plus que son côté hermétique rend les pièges du langage fatals pour la raison.
Conclusion
La métaphysique en général
• Nous avons commencé par des exemples pour ne pas être
embarrassés par une définition générale peu parlante. En effet, dire
que la métaphysique étudie l'être en tant qu'être est assez vrai,
mais préférons-y voir une tentative d'accès par la pensée à un au-
delà de la réalité, un ultra-monde considéré comme plus vrai que
le monde empirique.
• elle indique une généralité qui déborde la réflexion sur la nature,
la physique. En ce sens, la métaphysique est légitime. Ce serait
une réflexion qui vient après la physique, une réflexion a
posteriori, au sens de "après" et "appuyée sur" des connaissances
empiriques. Mais, comme le montrent les exemples ci-dessus, les
manières de faire de la métaphysique diffèrent massivement de
ce procédé.
• Nous désignerons par métaphysique les discours débordant les
données de l'expérience de façon imprudente. la métaphysique
se veut une connaissance a priori des objets comme tels, quels
qu'ils soient, y compris les plus généraux et les moins
perceptibles. C'est une connaissance directe de l'être, sans
passer par l'expérience. Elle utilise indifféremment une pensée
rationnelle ou imaginative. Les thèmes varient énormément : Dieu,
l'être, l'un, l'infini, la pureté, le mal, etc.
Merci