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ETUDE DU COMPORTEMENT DIFFERE DES SOLS ET OUVRAGES GEOTECHNIQUES
ETUDE DU COMPORTEMENT DIFFERE DES

SOLS ET OUVRAGES GEOTECHNIQUES
Thèse préparée au sein du Laboratoire Sols, Solides, Structures

UMR 5521 : U.J.F. – I.N.P.G. – C.N.R.S.,
23 octobre 2001 Mohammad AL HUSEIN 1

PLAN DE PRESENTATION
I: ETUDE PIBLIOGRAPHIQUE
II: L’ANALYSE NUMERIQUE DE LA SOLLICITATION
PRESSIOMETRIQUE
III: APPROCHE QUALITATIVE SUR LE SSCM
IV: VALIDATION DU MODELE SSCM
1: La Haney clay et l’argile d’Osaka
2: Cubzac-les-Ponts
3: Le site de Saint-Laurent-des-Eaux
4: Le barrage du Flumet
V: CONCLUSIONS
VI: PERSPECTIVES
I.1 LE FLUAGE UNIDIMENSIONNEL DES SOLS

ARGILEUX
le fluage primaire (à vitesse de déformation décroissante);
le fluage secondaire (ou à vitesse constante);

le fluage tertiaire (à vitesse croissante).
Fig. 1 : Interprétation traditionnelle des courbes de fluage des sols (d’après Schmid, 1962)

Le problème du fluage peut être formulé par les questions suivantes :
(1) Le fluage est-il un phénomène déterministe ?
(2) Quelle est la nature du fluage secondaire décrit par quelques auteurs ?
(3) La transition vers le fluage accéléré signifie t’elle (ou non) que la
résistance limite au cisaillement a été atteinte et que le sol va
inévitablement se rompre ?
(4) qu’est-ce que la résistance limite des sols ?
(5) quel est le comportement des sols lorsqu’une contrainte de cisaillement

est appliquée pendant une très longue période de temps ?

I.2 ESSAI OEDOMETRIQUE ET CONSOLIDATION

SECONDAIRE
 Après la dissipation des pressions interstitielles générées par l’application
d’une charge sur un échantillon oedométrique, ce dernier continue à se
déformer. C’est ce que l’on appelle la consolidation secondaire.
e
Cαe 
 log t
 Le tassement secondaire se développant dans une couche d’épaisseur H et
d’indice des vides e entre les temps ti et ti+1 est donc.
H H Celg ti1 Ce 0,04 Mesri et Godlewski,

1e ti Cc 1977 et Mesri, 1987

Indice des vides (e)
consolidation primaire
Fin de consolidation primaire

ep
Consolidation secondaire
ef
Temps (min)
Fig. 2: Courbe typique d'un essai de consolidation à l'oedomètre

 L’indice des vides diminue avec le temps , ce qui a amené Taylor

(1942) et Bjerrum (1967) à définir des courbes oedométriques à 1, 10,
100, ..., 10 000 jours (fig. 3).
Fig. 3 : Effet du temps sur la relation contrainte indice des vides en compression
unidimensionnelle

I.3 ESSAI DE FLUAGE TRIAXIAL

Vuaillat (1980), dans sa synthèse des travaux sur le fluage, aboutit aux
conclusions suivantes:
 Le fluage est un phénomène provoqué essentiellement par le déviateur

des contraintes, le fluage "isotrope" sous consolidation isotrope ne se
rencontrant que pour des argiles intactes;
• La rupture après fluage drainé ne s'observe pas sur les argiles remaniées
normalement consolidées;
 Quand il y a rupture, il s'agit d'un phénomène plastique; il n'y a pas
de rupture "visqueuse".

I.3.1 Essai de fluage déviatoire

(Flavigny, 1987 ; Hicher, 1985 ; Bishop et Lovenbury, 1969 ; Leroueil,
1977).
Primaire Secondaire Tertiaire
d dt
observé pour
des niveaux
de contraintes
présent proches de la
rarement contrainte de
observé rupture
Temps
Fig. 4 : Trois étapes possible du fluage
I.4 ESSAIS DE FLUAGE IN-SITU
Le pressiomètre (Ménard, 1957)
Cet essai permet de déterminer le module pressiométrique ‘EM’ et la

pression limite ‘pl’.
Pl correspond au doublement du volume initiale de la sonde

« V/V0=1 ».
Des essais à 45 minutes ont été réalisés sur le site de la centrale nucléaire
de Nogent (Bufi, 1990) mais les résultats ne sont pas exploitables car le
pressiomètre classique n’est pas adapté pour des essais de fluage sous
pression constante à long terme.

Fig. 5 : Courbe pressiométrique et courbe de fluage

ΔP
E M  21  ν 
ΔV V0

I.5 REMARQUES DE CONCLUSION SUR LE FLUAGE
 Le fluage est une déformation du matériau au cours de temps sous un état

de contraintes effectives maintenu constant;
 Le fluage est un problème de nature visqueuse qui se manifeste avec le
temps
 La transition vers le fluage accéléré signifie que la résistance limite au
cisaillement a été atteinte et que le sol va inévitablement se rompre;
 Une argile naturelle se comporte comme un sol surconsolidé car la
contrainte de préconsolidation augmente avec le temps, ce qui signifie que la
contrainte actuelle est plus faible que la résistance limite du sol;
 Le préchargement diminue les tassements post-construction;

 Le coefficient Ce semble être le paramètre le plus utile pour décrire
l’amplitude de la consolidation secondaire. Les facteurs d’influence les plus
importants sont la pression de préconsolidation et la durée de préchargement,
(Mesri, 1973) ;

 Les conclusions des auteurs quant à l’amélioration des prédictions sont

l’utilisation de meilleurs échantillons de sol et de méthodes d’essai in-situ
plus appropriées pour déterminer les tassements.
II MODELISATION DE L'ESSAI PRESSIOMETRIQUE
II.1 Modèle de Mohr-Coulomb
Les paramètres d’élasticité: E et n.

Définition du module à 50% de la rupture
Les paramètres classiques de la géotechnique:
C et f.
Enfin, ce modèle est non associé et  est l’angle
de dilatance.
II.2 L’ANALYSE NUMERIQUE DE LA SOLICITATATION

PRESSIOMETRIQUE
5m
6m
3.1 cm
1m
1m
Dimension du massif modélisé

6a 6b 6c
Fig. 6 : 6a : Maillage et Conditions aux limites, 6b :Simulation du forage, 6c :Chargement de la sonde

II.3 Principaux résultats:
Fig. 7: L’influence des cellules de garde sur les Fig. 8: Influence de , sur la courbe
déformations volumiques (calcul élastique). pressiométrique
Calcul élastique:
 EM
Paramètres d’entré: G=2000 kPa, n=0,33
EM =5320 kPa (valeur calculée)
G= 2000 kPa (valeur calculée)
 EM
Fig. 9: Influence def et , sur la courbe pressiométrique

1400
1200
1000
G (kPa)
800
600
400
200
0
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35
Coefficient du Poisson (n)
Fig. 10: Influence de coefficient du Poisson sur la Fig. 11: La relation entre le module de
courbe pressiométrique cisaillement G, mesuré à partir des courbes,
et le coefficient du Poisson n.
600
Relation entre Pl (pression limite) et  angle de
500 dilatance avec f =40°,K0=0.5
1 sin  sin 

  q 
400
Pl1 sin      2 sin  sin   0  E 1 sin  sin 

Pl-kPa
300
2  1  sin  
200
(solution analytique )
100 (solution numerique)
0
0 2 4 6 8 10 12
-angle de dilatance

Fig. 13: L'influence de cellules de gardes
14a 14b
Fig. 14: Influence du coefficient de terre au repos

Fig. 15: L'influence des dimensions de la Fig. 16:Influence de la géométrie du

sonde sur le module pressiométrique maillage sur la courbe pressiométrique

II.4 Modèle de sol avec écrouissage (Hardening Soil Model)
Fig. 17: Représentation du Hardening

Soil Model dans le repère contrainte-
déformation.
m
1 q  - σ3 ’ 
 ε1  pour q < qf ref  c cot
E 50  E50 
2 E50 1 - q / qa  c cot + pref 
 
2 sin Avec pref = 100 (kPa)
q f  ( c cot - σ ’3 ) m
1 - sin  c cot - σ3 ’ 
E ur ur 
 E ref  c cot


q a = qf / R f  + pref 

Fig. 18: Forme des surface de charge du Fig. 19: Définition du module œdométrique
HSM tangent
Fig. 20: L'influence du modèle de

+
Fig. 21: Modélisation du forage
comportement sur la déformation calculée
II.5 DISTRIBUTION DES CONTRAINTES PRINCIPALES DANS LE

MASSIF
180 45
Srr kN/m2, déformations axisymétriques à la fin de Mload A , Phi=30°, pLA
160 Srr (kN/m2), Fin de Mlaod B , analytique 40
Srr (kN/m2), Fin de Mlaod A analytique
140 Srr (kN/m2), Fin de Mlaod A analytique 35 Srr kN/m2, déformations axisymétriques à la fin de Mload A, Phi=40°, Psi=5° , pLA
120 30
Srr ( kN/m 2)
Srr ( kN/m 2)
100 25
2
r 
20
σ rr  P  P0  0   P0
80
60 15
40
r 10
5
20
0
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
0 10 20 30 40 r/r0 50 60 70 80 90 r/r0
22a 22b
350 350
Srr kN/m2, déformations axisymétriques à la fin de Mload B , Phi=30°, pLA Srr kN/m2, déformations axisymétriques ,à la fin de Mload B , Phi=30°, pLA
300 Srr (kN/m2), Fin de Mlaod A analytique 300 Srr kN/m2, déformations axisymétriques ,à la fin de Mload A , Phi=30°, pLA
Srr kN/m2, déformations axisymétriques, Phi=40°, Psi=5°, PLA Srr (kN/m2), Fin de Mlaod A analytique
250 250
Srr ( kN/m 2)
Srr ( kN/m2)
200 200
150 150
100 100
50 50
0
0
0 10 20 30 40 r/r0 50 60 70 80 90 0 10 20 30 40 r/r0 50 60 70 80 90
22b 22c
300 Srr (kN/m2), Fin de Mlaod A analytique 300
Srr kN/m2, déformations axisymétriques, Phi=40°, Psi=5°, PLA Srr kN/m2, déformations axisymétriques ,à la fin de Mload B , Phi=30°, pLA
Srr kN/m2, déformations axisymétriques, à la fin de Mload A, Phi=40°, Psi=5° , pLA Srr (kN/m2), Fin de Mlaod B , analytique
250 250
Srr kN/m2, déformations ,axisymétriques, Phi=40°, Psi=5°, PLA
200 200
Srr ( kN/m 2)
Srr ( kN/m 2)
150 150
100 100
50 50
0 0
0 10 20 30 40 r/r0 50 60 70 80 90 0 10 20 30 40 r/r0 50 60 70 80 90
22d 22e

250
300
Fin de Mlaod B, analytique
Déformations axisymétriques, ELA Srr kN/m2, déformations axisymétriques, PLA
200 250 Srr kN/m2, déformations axisymétriques, ELA
Srr kN/m2, déformations axisymétriques à la fin de Mload A
200
Srr (kN/m2)
150
Srr (kPa)
150
100
100
50
50
0
0
0 10 20 30 r/r0 40 50 60 70 80 90
0 10 20 30 40 r/r0 50 60 70 80 90
22f 22g
Fig. 22: L'évolution des contraintes autour d'une cavité

II.6 Modélisation d’un essai pressiométrique ( SBP, PBP)

. . Chemin du déchargement- réchargement ,Eur-ref= kPa
Chemin du déchargement- réchargement ,Eur-ref= kPa Chemin du chargement-rechargement, Eur-ref= kPa
Chemin du chargement-rechargement,Eur-ref= kPa
. .
Chemin du déchargement- réchargement ,Eur-ref= kPa
. .
V/V
V/V
. .
. .
. .
. .
Pression (kPa) Pression (kPa)

II.7 EVOLUTION DES CONTRAINTES DANS LE SOL

350 Evolution des contraintes radiales Srr et orthoradiales Szz à un 350 Evolution des contraintes radiales et orthoradiales à un diamètre
diamètre R=0.0002755m et à une profondeur y=4,649 m R=0.9652, et à une profondeur y= 4,7 m.
300 300
Pression P, Srr (kPa)

Pression P, Szz & Srr
250 250
200 200
Srr kPa,Eur-ref=14000kPa
(kPa)
150 Srr kPa,Eur-ref=14000kPa

150
Szz kPa,Eur-ref=14000kPa
100 P-kPa,sonde Eur-ref=14000kPa
100 P-kPa,sonde Eur-
ref=14000kPa 50
50
0 0
0 0,5 1 1,5 2 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6
Variation de volum e ( v/v0) Variation de volume ( v/v0)
a b
350 Evolution des contraintes radiales Srr et orthoradiales Szz à un 29,5 Evolution des contraintes radiales et orthoradiales à un diamètre
diamètre R=1.758m, et à une profondeur y= 4,656 m 29 R=0.9652, et à une profondeur y= 4,7 m.
300
28,5
Pression Srr & Szz (kPa)

Pression P& Srr (kPa)
250 28
27,5
200 27
Srr kPa,Eur-ref=14000kPa 26,5
150
26 Srr kPa,Eur-ref=14000kPa
P-kPa,sondeEur-ref=14000kPa Szz kPa,Eur-ref=14000kPa
100 25,5
25
50
24,5
0 24
0 0,5 1 1,5 2 0 0,5 1 1,5 2
Variation de volume ( v/v0) Variation de volum e ( v/v0)
c d

II.8 CONCLUSIONS
• Les résultats de simulations sont satisfaisants par comparaison avec la
théorie;
• La modélisation numérique d’un forage a donné des résultats
comparables aux courbes pressiométriques du point de vue qualitatif (allure de
la courbe);
• Une augmentation de  de 5° peut entraîner une augmentation de EM de
l’ordre de 28%;
• EM augmente de 15% quand  passe de 5 à 10°;
• La pression limite conventionnelle « Plc » augmente de l’ordre de
11% quand  augmente de 5° à 10°;
• EM augmente de l’ordre de 63% quand n augmente de 0.1 à 0.33;
• EM augmente de l’ordre de 80% quand K0 augmente de 0.35 à 1. Alors,
cette influence du coefficient K0 est majeure dans l’interprétation des essais
pressiométriques;
• La plupart concordent avec la théorie sur l’essai pressiométrique; Cependant,
une étude plus approfondie est nécessaire pour définir parfaitement la loi
d’évolution de EM en fonction de tous les paramètres géomécaniques d’un sol.

III. COMPORTEMENT DU FLUAGE D ’UN SOL ARGILEUX

Soft Soil Creep Model (SSCM)
σ' σ pc
ε c  ε ec  ε cc  A ln  B ln
σ '0 σ p0
Effet du temps sur les essais oedométriques
Courbe idéalisé de contrainte-déformation d'un

essai oedométrique avec la division des
incréments de déformation en deux
composantes (élastique & fluage). Pour t'+tc=1
jour, on rejoint la ligne-NC de l’essai à 1 jour
τ  t' σ' σ pc τ  t'

ε  ε ec  ε cc  C ln c  A ln  B ln  C ln c
τc σ '0 σ p0 τc

Le Soft Soil Creep Model élargit ces résultats dans le plan p-q en
introduisant des surfaces de charges qui "s'appuient' sur l'évolution
observée en consolidation secondaire sur l'axe isotrope.
6 sin φcv
M=
3  sin φcv
1 + 2 K0NC 3 1 - K0NC 
2
p = σ 
eq
NC 
 3
+ 2
M 
1 + 2 K0 
Les paramètres du SSCM
2C r
κ* 
2.3(1  e 0 )
Cα
μ* 
2 .3
Cc
λ* 
2.3(1  e 0 )

III.1 Résultats et validation du modèle de fluage, SSCM (essai oedométrique)
L'effet du vieillissement sur le comportement L'effet de la vitesse sur le comportement du

du materieu visqueux dans les conditions materieu visqueux dans les conditions drainées.
drainées.

0 0
-0,01 -0,01
-0,02 -0,02
-0,03 -0,03
-0,04 -0,04
1
1
-0,05 -0,05
-0,06 -0,06
eps-1, effet de veillissement eps-1, effet de veillissement
-0,07 -0,07
eps-1, charge par paliers
-0,08 -0,08
-0,09 -0,09
-0,1 -0,1
0,1 1  1 (kPa) 10 100 1000 10000 0,1 1  1 (kPa) 10 100 1000 10000
L'effet du vieillissement sur le comportement du

materieu visqueux dans les conditions non drainées F ig 4
S tr a in ( e p s - 1 )
0 ,0 0
- 0 ,0 3
- 0 ,0 6
L'effet du temps sur la compression
unidimensionnelle
- 0 ,0 9
- 0 ,1 2
- 0 ,1 5
0 ,1 1 ,0 1 0 ,0 1 0 0 ,0 1 ,0 0 E+ 0 3 1 ,0 0 E+ 0 4
S tr e s s ( s ig - 1 ) [kN /m 2 ]

L'influence du coefficient de fluage sur le tassement
Displacement [m]
0,00
-0,05
-0,10
-0,15
-0,20
-0,25
-0,30
-0,35
0,1 1,0 10,0 100,0 1,00E+03 1,00E+04 1,00E+05 1,00E+06
Time [day]

- .  h/ logt 0,9
sigxx/sigyy POP=50kPa
0,8
- . - . E- sigxx/sigyy OCR=2
0,7
K0 ( coefficient de terre au repos)

- . 0,6
- . E-
0,5
- .
0,4
- . E-
- . 0,3
0,2
- . - . E-
- . E- 0,1
- . E-
0
. . m* . . . 1,E-01 1,E+00 1,E+01 1,E+02 1,E+03 1,E+04 1,E+05 1,E+06 1,E+07 1,E+08 1,E+09 1,E+10
Temps (jour)
La relation entre m* (coefficient de fluage) L'évolution du K0 (coefficient de terre au repos)

et le tassement secondaire en fonction du temps
Résultats et validation du modèle de fluage, SSCM (essai triaxial)

Échantillon à simuler
Charge isotrope Déplacement imposé
A A
A
A 3 2
3 2
2cm
Charge
y
y
isotrope
A A
0 x 1 0 x 1
2cm

Essais triaxiaux non drainés à différentes vitesses de déformation

Vitesse de déformation: (0,154%/min), (0,077%/min), (0,013%/min).
F ig 3 .2 .2
S tr e s s [k N /m 2 ]
600
500
400
300
200
100
0
0 - 0 ,0 2 - 0 ,0 4 - 0 ,0 6 - 0 ,0 8
eps -1

Fig 3.2
Q [kN/m2]
600
500
400
300
200
100
0
0 -100 -200 -300 -400 -500 -600
P [kN/m2]

IV VALIDATION DU MODELE SSCM .
LA PRESSION DE PRECONSOLIDATION
 une propriété importante de sol mou
 définit la limite entre la déformation « élastique » et « plastique »
sous l ’effet du chargement;
 sa valeur est exprimée comme un rapport de p ’/v0 ’;
 elle se développe quand l ’argile ou le silt subissent la compression
secondaire;
les sols qui ont subi aux pressions verticales plus grandes que la
pression actuelle sont appelés surconsolidés (OCR>1);
 en conclusion, le comportement de préconsolidation d'argile peut
être du au poids du sol enlevé par l'érosion, au poids des glaces, à la
dessiccation, ou au vieillissement par des processus tels que
compression secondaire.

INFLUENCE DE CONSOLIDATION DIFFEREE
les concepts de l’état critique en

mécaniques du sol et la découverte de
Bjerrum (1967) qui traite le
vieillissement et les vitesses de
déformations sur le comportement
d'argile sont intégrés dans l ’approche
de Tavenas et Leroueil (1977). Les
traits essentiels sont présentés sur la
figure ci contre qui décrivent l'histoire
de la consolidation d'argile en termes
des paramètres triaxiaux (p', q, v).
Chemins des contraintes pour le comportement

visqueux d'argile (Tevenas &Leroueil, 1977).

GENERATION DE CONTRAINTES INITIALES

La contraintes initiales dans un sol sont influencées par le poids de matériau et
par l'histoire de ses déformations. Cet état de contrainte est normalement
caractérisé par une contrainte verticale initiale v,0 qui est liée au coefficient de
terre au repos K0 (h,0=K0 v,0).
Dans PLAXIS les contraintes initiales peuvent être générées par K0 ou par le
poids de terre ayant été exercé sur le sol .
p
OCR  '0 POP  p  'yy
0
 yy

ESSAIS OEDOMETRIQUES
 initialisation de contraintes par K0

1. Les contraintes initialisées par K0
2. Les contraintes préexistantes des couches supérieures
(v=25.3kPa) sont appliquées
3. Fluage pour 800 j, puis remise des déplacements à zéro
4. La contrainte du remblai est appliquée (v=48.3kPa)
5. l'échantillon a alors été consolidé jusqu'à ce que la surpression
interstitielle restante soit de 0.001 kPa.
initialisation de contraintes par POP

1. une valeurs de POP=35 kPa, correspondant au poids propre et à la surcharge de
25.3kPa, est prise en compte.
2. phase de calcul: la charge supplémentaire de 48.3 kPa est appliquée, et

l'échantillons a été consolidé jusqu'à la même dissipation (0.001 kPa).

0,1
Tassement m)
0 Initialisation par K0
Initialisation par POP Comparaison des tassements
-0,1
calculés avec PLAXIS sur un
-0,2
oedomètre, contraintes initialisées
-0,3
par K0 et par POP.
-0,4
-0,5
-0,6
-0,7
1,E-01 1,E+01 1,E+03 1,E+05 1,E+07 1,E+09
Temps(jour)

IV.1 LE COMPORTEMENT EN FLUAGE NON DRAINE SUR UN

SOL CONSOLIDÉ ISOTROPIQUEMENT
Haney Clay (Liam Finn et Shead, 1973).
Propriétés:* = 0,14 MC = 30° we t= dry = 0 kN/m³ isot= 517,5 kPa
* = 0,02  = 0° kfv = kfh = 10-5 m/day
p=345 kPa
m* = 0,00688 c = 0 kPa
nur = 0,15
30 1
Vitesse de déform ation
(%/m in)
25 Experimental
SSCM
20 0,1
Déformation axial %
15
10 Expérimentale, q=301,5kPa 0,01
0
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 0,001
Temps (min) 1 10 Temps (min) 100 1000 10000
Déformation calculée et observée. (données Évolution de vitesse de déformation axiale avec

expérimentales de Liam Finn et Shead, le temps (données expérimentales de Liam
1973). Finn et Shead, 1973)

Haney Clay: Y. P. Vaid and R. G. Campanella 1977

Propriétés:
* = 0,12 MC = 31° we t= dry = 0 kN/m³
* = 0,019  = 0° kfv = kfh = 1,110-6 m/day
(q =284,28 – 328,57)
m* = 0,008 c = 0 kPa kfv = kfh = 210-6 m/day
(q =272,95)
nur = 0,15
Pre-consolidation stress: 345 kPa
Isotropic consolidation stress: 515 kPa
Déformations calculées et
observées. La réponse du log
temps de l’argile de Haney
(Données expérimentales de
Matsui et al. 1988 ; selon Vaid
et Campanella. 1977).

Umeda, Osaka Clay

(Murayama, Kurihara et Sekiguchi (1970))
Propriétés :
Wl=69.2% ; Wp=32.5% ; Ip=36.7%. Gs=2.64 , la contrainte de préconsolidation ’1=167 kPa.
Paramètre argile d’Osaka (courbes: 25
1,2,3&4)
e0 1.303
20
c 0 0kPa 4 3 2 1
Déformation déviatoire, eps-s%

MC 36°
 0° 15
* 0.125
* 0.03
m* 0.00733 10
nur 0.15
17.0 kN/m3
w 5
11.5 kN/m3
d
1*10-4 m/day
Kfv=Kfh
0
1 10 100 Temps (min) 1000 10000 100000
1: =195,02 kPa -2: q=225.4 - 3: q=232,3 - 4: q=254,8, Exp
Le développement de déformation du fluage en fonction

du temps pour l’argile d’ Osaka (données expérimentales
de Sekiguchi « 1984 » ; selon Murayama et al « 1970 »).

IV.2 SIMULATION NUMERIQUE DU COMPORTEMENT A LONG

TERME D'UN REMBLAI EN TERRE (Cubzac-les-Ponts)
Coupe géotechnique de la vallée de la Dordogne au Disposition des remblais sur le site

niveau de Cubzac-les-Ponts (Magnan et al, 1999) expérimental de Cubzac-les-Ponts

Maillage et conditions aux limites
Tem ps(jours) Temps (jours)

0 500 1000 1500 2000 2500 3000
0 500 1000 1500 2000 2500 3000
0
0
-10
-10
-20
-20
-30
-30
-40
-40 -50 SSM
-50 -60
Kv diférente
-60 -70
SSCM : m*=0.00001 Exp
-70 -80 Calcul 1
Kv=5.10E-9 m/sec
-80 -90
Expérimentale -100
-90 Tassem ent (cm ) Tassement (cm)
Comparaison entre le tassement mesuré et Comparaison entre les tassements calculés

calculé, influence de la variation de avec le SSM, le SSCM (m*=0.00001) et
perméabilité des couches (calcul réalisé avec mesurés (Michali, 1994)
le SSM)

Temps(jours) Temps (jours)

0 500 1000 1500 2000 2500 3000
0 500 1000 1500 2000 2500 3000
0
0
-10
-25
-20
1: SSCM (simulation 1)
Tassement(cm)
Tassement (cm)
-50 -30
2: Exp
-75 1 -40
-50
-100
-60
-125
-70
-150
1: SSM
2: SSCM (simulation 2) -80 2
-175
exp 2 -90
1
-200 -100
Comparaison entre les tassements calculés avec

les modèles SSCM et SSM de PLAXIS et les
tassements observés in-situ (Michali, 1994)
Pressions interstitielles
Surpressions interstitielles observées sous le

remblai B de Cubzac-les-Ponts
(Magnan et Mieussens, 1999)

U/  (v)  U/  (v)

0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 1,1 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 1,1
0 0
1 1
2 2
3 3
Z (m)
4 4
Z (m)
5 5
6 6
7 7
Exp
8 8
Exp 9
9
Calcul°1 Calcul°2
 U  (v)
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 1,1
 ( e0e ) / ck 
0
k  k0 .10
1
2
3
4
Z (m)
5
6
7
8 Exp
9
Calcul°3
Surpressions interstitielles calculées sous le remblai B de Cubzac-les-Ponts (perméabilité

variable)
IV.3 SITE DE SAINT-LAURENT-DES-EAUX
Coupe géologique du site sous les bâtiments réacteurs de SL3 et SL4 (Leidwanger, 1993)
Géométrie de la centrale (Leidwanger, 1993) Caractéristiques des bâtiments de St-Laurent

(Leidwanger, 1993)
Saint-Laurent-des-Eaux: évolution du tassement sous BR1 et BR2 Saint-Laurent-des-Eaux: évolution du tassement sous BR1 et de la charge
250 250 60
SL3, BR1
50
200 200
Charge
SL4,BR2
40
Tassement (mm)
Tassement (mm)
150 150
Pente de fluage 30
Charge (1e6kg)
100 BR1 49,4 mm/décade 100
BR2 65,3 mm/décade Tassement 20
50 50
10
0 0 0
1 10 100 1000 1 10 100 1000
Temps (mois) Temps (mois)
Sainte Laurent-des-Eaux, évolution du Évolution du tassement sous BR1 et de la

tassement sous BR1 et BR2 charge (Leidwanger, 1993)
Modélisation du tassement différé de la centrale de St-Laurent
Répartition des couches et des modules pour les

comportement élastique linéaire

Maillage de référence

Time (month)
1 10 100 1000
0 400
350
50
300
Raft stress (kPa)

settlement (mm)
100
250
150 200
Exp
150
200
100
250
50
300 POP=500kPa 0
OCR=4
Comparaison des tassements calculés du bâtiment réacteur en fonction du

temps avec les tassements mesurés in situ (St-Laurent)

50 50
45 OCR=4 45 POP=500 kPa

POP=500 kPa OCR=4
40 40
35 -229,9 35
-254,0
30 -280,6 30
-270,7
Cote (m)
Cote (m )
25 25
-288,0 -332,0
20 20
15 15
10 10
5 5
0 0
0 -50 -100 -150 -200 -250 -300 -350 0 -50 -100 -150 -200 -250 -300 -350 -400 -450
Contrainte horizontale  h (kPa) Contrainte verticale v (kPa)
Évolution des contraintes horizontales Évolution des contraintes verticales avec la

avec la profondeur profondeur

DIFLUPRESS
Le Diflupress L.D, Dispositif
de Fluage au Pressiomètre
Longue Durée
Le système de chargement est
gravitaire
Diflupress L.D. et son système d’acquisition de données

Relation déformation-pente de fluage pour

Nogent et St-Laurent (Leidwanger, 1993).
Visualisation du maillage et des conditions aux
limites en déplacement

0.009 Relation  w/Hc-  -2

0.008 Relation pression appliqué- ln  -2.46
-2.5
0.007 -2.94
-3
0.006
 W/Hc -3.5
0.005 ln -3.78
-4
0.004
-4.5
0.003
Expérimental
0.002 -5
e
0.001 -5.5
-5.71
0 -6
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0 100 200 300 400 500 600 700
Pente de fluage ( ) Pression appliquée (kPa)
0.1
0.09 Relation:  (pente de fluage)-Pression appliquée
0.0853
0.08
0.07
 0.06
0.05 0.0528
0.04
0.03
0.0229 Leidw anger (1993)
0.02
0.01
0.0033
0
0 100 200 300 400 500 600 700
Pression appliqué e(kPa)
Corrélations entre :la déformation verticale différée et , la pression appliquée et ln,  et la

pression appliquée

La corrélation entre  et m*
0,005
0,0045
0,004
0,0035
0,003
m*
0,0025
0,002
0,0015
0,001
0,0005
0
0 0,0005 0,001 0,0015 0,002 0,0025
 ( pente calculé depuis le Diflupress)
Corrélation entre la pente du fluage  et la surcharge POP (Pre-Overburden Pressure)

0,03
Réalité
0,025 POP=20,65kPa
POP=22 kPa
POP= 50 kPa (Paliers indépendants)
0,02
POP= 50 kPa
0,015

0,01
0,005
0
0 100 200(p-p0) kPa 300 400 500

I.V EXPLOITATION DES RESULTATS DU SITE DU FLUMET
Vue en plan du barrage du Flumet (d’après la REAL, 1974)

Géologie du site du Flumet

Vue schématique de l'ouvrage

Simulation numérique du comportement du Barrage
Visualisation des couches et du remblai

Connectivities

La mise en charge de l'eau

10 100Temps (jours) 1000 10000 10 100Temps (jours) 1000 10000

-500 -500
0 0
500 500
Uy [mm]-cal (POP) Uy [mm]-cal (OCR)
1000 1000
in-situ in-situ
1500 1500
2000 2000
Tassement (mm) Tassement (mm)
10 100 Temps (jours) 1000 10000 10 100 Temps (jours) 1000 10000
-500 -500
0 0
500 500
Uy [mm]-cal (consol)
Uy [mm]-cal (consol, Kf vriable)
1000 1000
in-situ
1500 in-situ
1500
2000 2000
Tassement (mm) Tassement (mm)

Exploitation des résultats des essais au Diflupress L.D

V. CONCLUSIONS
I: Les essais triaxiaux non drainés ont permis la validations du SSCM;
II: Le SSCM est capable de simuler le comportement visqueux;
III: Le SSCM a fourni des résultats encourageants;
IV: Les sites expérimentaux testés fournissent des données utilisables
pour la validation du SSCM;
V: La prise en compte des variations de perméabilité peut améliorer la
prévision du comportement;
VI: Les tassements sont considérables lors de la consolidation;
VII: L’ordre du grandeur des tassements différés est en bon accord avec la
réalité;
VIII: Un bon jeu des paramètres permet de reproduire les comportements
essentiels sans le recours à des lois complexes;
IX: La corrélation expérimentale entre la pente  et la contrainte
appliquée est en accord avec nos simulations.

VI: PERSPECTIVES
I: Une étude comparative avec d’autres codes d’éléments finis pourrait être utile;
II: Étudier des sols fortement surconsolidés (argiles raides et roches tendres);
III: Il conviendrait d’explorer la notion de pente de fluage , de même que l’effet des
pressions interstitielles.
IV: Étudier comment évoluent les déformations différées en fonctions du temps, à
l’aide d’essais homogènes.

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ETUDE DU COMPORTEMENT DIFFERE DES SOLS ET OUVRAGES GEOTECHNIQUES

ETUDE DU COMPORTEMENT DIFFERE DES

Thèse préparée au sein du Laboratoire Sols, Solides, Structures

23 octobre 2001 Mohammad AL HUSEIN 1

I.1 LE FLUAGE UNIDIMENSIONNEL DES SOLS

le fluage secondaire (ou à vitesse constante);

23 octobre 2001 Mohammad AL HUSEIN 3

Le problème du fluage peut être formulé par les questions suivantes :

(1) Le fluage est-il un phénomène déterministe ?

(4) qu’est-ce que la résistance limite des sols ?

(5) quel est le comportement des sols lorsqu’une contrainte de cisaillement

23 octobre 2001 Mohammad AL HUSEIN 4

I.2 ESSAI OEDOMETRIQUE ET CONSOLIDATION

H H Celg ti1 Ce 0,04 Mesri et Godlewski,

23 octobre 2001 Mohammad AL HUSEIN 5

Indice des vides (e)

Fin de consolidation primaire

Fig. 2: Courbe typique d'un essai de consolidation à l'oedomètre

23 octobre 2001 Mohammad AL HUSEIN 6

 L’indice des vides diminue avec le temps , ce qui a amené Taylor

23 octobre 2001 Mohammad AL HUSEIN 7

I.3 ESSAI DE FLUAGE TRIAXIAL

 Le fluage est un phénomène provoqué essentiellement par le déviateur

23 octobre 2001 Mohammad AL HUSEIN 8

I.3.1 Essai de fluage déviatoire

Primaire Secondaire Tertiaire

I.4 ESSAIS DE FLUAGE IN-SITU

Le pressiomètre (Ménard, 1957)

Cet essai permet de déterminer le module pressiométrique ‘EM’ et la

Pl correspond au doublement du volume initiale de la sonde

23 octobre 2001 Mohammad AL HUSEIN 10

Fig. 5 : Courbe pressiométrique et courbe de fluage

23 octobre 2001 Mohammad AL HUSEIN 11

I.5 REMARQUES DE CONCLUSION SUR LE FLUAGE

 Le fluage est une déformation du matériau au cours de temps sous un état

 Le préchargement diminue les tassements post-construction;

23 octobre 2001 Mohammad AL HUSEIN 12

 Les conclusions des auteurs quant à l’amélioration des prédictions sont

Les paramètres d’élasticité: E et n.

II.2 L’ANALYSE NUMERIQUE DE LA SOLICITATATION

Dimension du massif modélisé

23 octobre 2001 Mohammad AL HUSEIN 14

II.3 Principaux résultats:

Fig. 9: Influence def et , sur la courbe pressiométrique

1 sin  sin 

Pl1 sin      2 sin  sin   0  E 1 sin  sin 

23 octobre 2001 Mohammad AL HUSEIN 16

Fig. 13: L'influence de cellules de gardes

Fig. 14: Influence du coefficient de terre au repos

Fig. 15: L'influence des dimensions de la Fig. 16:Influence de la géométrie du

23 octobre 2001 Mohammad AL HUSEIN 18

II.4 Modèle de sol avec écrouissage (Hardening Soil Model)

Fig. 17: Représentation du Hardening

23 octobre 2001 Mohammad AL HUSEIN 19

Fig. 20: L'influence du modèle de

II.5 DISTRIBUTION DES CONTRAINTES PRINCIPALES DANS LE

23 octobre 2001 Mohammad AL HUSEIN 22

23 octobre 2001 Mohammad AL HUSEIN 23

II.6 Modélisation d’un essai pressiométrique ( SBP, PBP)

Pression (kPa) Pression (kPa)

23 octobre 2001 Mohammad AL HUSEIN 24

II.7 EVOLUTION DES CONTRAINTES DANS LE SOL

Pression P, Srr (kPa)