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A L’ANALYSE ECONOMIQUE
PLAN
I- LA PENSEE KEYNESIENNE
6- Le multiplicateur
Processus entraînant des effets induits à partir d’un choc initia,
de nature exogène
1er plan
• le doublement du revenu national par habitant (à
savoir un taux de progression de 4,6 % par an), mais
plus généralement :
• la mise en place des structures économiques et
sociales ;
• l’extension du système coopératif;
• la création de communautés villageoises ;
• la réduction des disparités régionales.
L’apport de la pensée de Keynes à
l’analyse économique
2ème plan
• doublement du revenu par habitant en vingt ans ;
• réduction des disparités régionales ;
• modifications des structures en vue de passer des
structures économiques agricoles aux structures
industrialisées ;
• la mise en œuvre de la réforme foncière ;
• la création d’un ministère de l’agriculture.
L’apport de la pensée de Keynes à
l’analyse économique
3ème plan
• les investissements consacrés à l’industrie, à l’énergie
et aux mines ;
• les investissements d’infrastructures.
4ème plan
• la réalisation effective de l’unité nationale et du
développement auto-centré ;
• un taux de croissance du PIB par habitant de 5% par
an.
L’apport de la pensée de Keynes à
l’analyse économique
5ème plan
- la réalisation d’un développement endogène ;
- la sauvegarde de l’autosuffisance alimentaire ;
- la santé, l’eau potable et l’électricité pour tous en l’an 2000 ;
- l’enseignement primaire gratuit et obligatoire pour tous les enfants
de
- moins de 14 ans ;
- le développement de l’enseignement technique et
l’institutionnalisation de la formation continue ;
- la réalisation entre villes et campagnes ;
- la diversification de l’appareil de production ;
- une amélioration du niveau de revenu d’au moins 4 % par an et par
habitant.
L’apport de la pensée de Keynes à
l’analyse économique
6ème plan
• le «libéralisme» communautaire ;
• le développement auto-entretenu et
équilibré ;
• la démocratisation et la justice sociale ;
• l’intégration nationale.
L’apport de la pensée de Keynes à
l’analyse économique
• Afin de réaliser ces objectifs, de moyens
substantiels sont mis en œuvre par les
pouvoirs publics. Les sources de financement
sont soit publiques, soit privées, doit
d’emprunts. Ainsi que l’illustre le graphique ci-
après
L’apport de la pensée de Keynes à
l’analyse économique
5000
4000
En millions de Fcfa
3000
2000
1000
0
1 2 3 4 5 6
Plans Quinquennaux
L’apport de la pensée de Keynes à
l’analyse économique
• si le premier plan peut être considéré comme
un échec, le second plan par contre se révèle
être une «réussite». En effet, le taux de
réalisation de ce second plan est de l’ordre de
82 %.
L’apport de la pensée de Keynes à
l’analyse économique
• Les résultats du troisième plan sont par contre
mitigés, du fait de la baisse des financements
publics, de la hausse généralisée des prix des
biens d’équipement et de l’inflation. En effet,
les taux de réalisation fluctuent de 40 % à 205
% dans le secteur agricole – de production
vivrière et d’exportation –, s’élèvent à 69 %
dans le secteur de l’élevage, à 55 % dans celui
de la pêche, à 41,2 % dans le secteur de
l’industrie.
L’apport de la pensée de Keynes à
l’analyse économique
• Les résultats du quatrième plan sont encore
plus mitigés, voire désastreux. Car aucun
objectif de production agricole n’est atteint. Le
taux de réalisation du secteur secondaire est
tout de même de 69 %. Les résultats du
secteur tertiaire enregistrent également une
tendance à la baisse. Cela peut être illustré
par la part de ce secteur sur PIB qui passe de
44 % en 1974-75 à 41,3 % en 1979-80.
L’apport de la pensée de Keynes à
l’analyse économique
• Les résultats du cinquième plan quinquennal
se traduisent par une hausse substantielle du
poids du secteur secondaire sur le PIB, qui
passe de 19 % en 1978-79 à 34,6 % en 1983-
84, au détriment du secteur primaire (22 %) et
du secteur tertiaire (30 %).
L’apport de la pensée de Keynes à
l’analyse économique
• Le sixième plan n’est pas mis en œuvre du fait
de la crise économique qui sévit depuis 1986.
Les préoccupations de moyen et long terme
sont mises sous le boisseau au profit de celles
de court terme avec la mise en œuvre des
politiques d’ajustement structurel dont les
résultats sont connus (Banque mondiale,
1994).
L’apport de la pensée de Keynes à
l’analyse économique
• C’est de fait à la suite de ce constat que les
autorités camerounaises ont décidé de rompre
avec une politique de développement dont les
principales sources d’accumulation sont basées
sur les produits de rente pour se lancer dans une
politique tous azimuts de la transformation
structurelle de l’économie, afin de devenir un
pays à revenu intermédiaire au cours de cette
génération, en cohérence d’ailleurs avec les
objectifs du Document de Stratégie pour la
Croissance et l’Emploi (DSCE).