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COURSE 1

« Endo » vient du grec qui signifie à l’intérieur


et « odont » du grec qui signifie dent.
Le traitement endodontique traite donc
l’intérieur de la dent.
Le complexe pulpo-dentinaire
• Du point de vue anatomique, l’espace pulpaire est entouré de la
dentine et il forme le complexe pulpo-dentinaire.
• La dentine est une partie minéralisée du tissu dentaire étant
représentée en proportion de 70% par la composante
anorganique et 30% par la composante organique et l’eau.
• Elle est le résultat de la sécretion des odontoblastes, mais à
la différence des ostéoblastes ils ne sont pas compris dans le
tissu calcifié ; ils restent toujours en dehors de la dentine, ce
qui fait que la dentinogénèse ait lieu en un seul sens
centripète, vers l’intérieur du parenchyme pulpaire.
Introduction à la clinique
pulpo-dentinaire.
La pulpe presente:
1. Zone centrale (zone de conjonctif lâche, riche en cellules et en fibres,
ainsi qu’en substance fondamentale)
2. Zone périphérique - comprend les éléments situés au contact de la
dentine et est formée de la ligne des barres terminales (alignement des
jonctions intercellulaires entre les corps des odontoblastes, véritable
frontière entre la dentine et la pulpe), des corps cellulaires des
odontoblastes, de la zone pauvre de Weill (zone pauvre en cellules et riche
en fibres où l’on retrouve des fibres nerveuses qui constituent le complexe
de Rashkov), et de la zone riche de Schour (zone riche en cellules telles
que les fibroblastes, fibrocytes, lymphocytes, de cellule indifférenciées).
Pour certains auteurs, la zone pauvre de Weill et la zone riche de
Schour sont confondues en une couche appelée couche de Höh
3. Vascularisation pulpaire,
4. Inervation pulpaire
Aspects anatomiques

On distingue deux portions au niveau de la pulpe:

• la chambre pulpaire située dans la zone coronaire

• le canal pulpaire occupant la zone radiculaire


La
chambre
pulpaire
- épouse la forme de la
couronne

- sous les cuspides de la zone


masticatrice, elle s’étend dans
les cornes pulpaires dont il
faut éviter l’ouverture lors
des procédés de restauration
dentaire.
Le canal radiculaire
- se termine à l’apex par le foramen
apical. Celui-ci met en communication
pulpe et ligament parodontal

- la dentine est traversée sur toute son


épaisseur par des tubules représentant
10 à 30% de son volume et assurant
sa perméabilité

- la dentine est dépourvue des vaisseaux


qui assurent l’apport des substances
nécessaires à sa synthèse et son
renouvellements.
LA PULPE DENTAIRE
Tissu mou d’origine ectomésenchymateuse qui occupe la
chambre pulpaire et qui assure les fonctions :
- dentino-génétique physiologique ou pathologique
(odontoblastes)
- nutritive neurosensorielle (réseau vasculaire et nerfs)
- défensive, reflétant la vitalité pulpaire.
• La pulpe est essentiellement une masse conjonctivo-vasculo-nerveuse
- située dans une loge inextensible
- en liaison avec le parodonte, principalement par un étroit foramen
apical.
- l'artère pulpaire est une artère terminale
- les nerfs sensitifs viennent du trijumeau
- le système neuro-végétatif est très développé

• Les principales fonctions de la pulpe sont :


- d'élaborer la dentine par sa zone marginale odontoblastique
- d'assurer les échanges métaboliques de toute la masse dentinaire
- de jouer un rôle de " défense " par ses capacités inflammatoires et
immunitaires
- d'assurer en partie la sensibilité dentinaire.
L”organe pulpo-dentinaire
• La pulpe: tissu conjonctif comblant la cavité centrale
de la dent, elle joue un rôle physiologique fondamental.
• La dentine
- la majeure partie de la dent entourant la pulpe
- elle est revêtue par l’email au niveau de la couronne et par le
cément au niveau de la racine
- c’est un tissu conjonctif minéralisé et vasculaire en connexions
permanentes avec la pulpe par l’intermédiaire des
prolongements cytoplasmiques des odontoblastes (fibres de
Tomes)
La pulpe et la dentine doivent être considérées comme une
entité fonctionnelle, embryologique et histologique définie
sous le terme d’organe pulpo-dentinaire.
Les tubules dentinaires, qui sont interconnectés
représentent 20-30% du volume total de la dentine. Le nombre
des tubules sur milimètre se double et la surface occupée par
les tubules augmente trois fois, de la région proche de la
jonction amélodentinaire vers la pulpe. Ces différences ont des
conséquences cliniques importantes, liées à la perméabilité de
la dentine.

Les fibres Tomes (prolongement des odontoblastes) se


trouvent dans ces tubules. Elles ont un rôle dentinogénétique,
qui se traduit par l’oblitération progressive des tubules dans le
temps. Les tubules dentinaires représentent un important
réservoire de microorganismes au cas de la modification et de
l’infection de la pulpe. L’exposition des tubules dentinaires,
infectés pendant les interventions chirurgicales peut constituer
une voie directe de contamination des canaux radiculaires,
infectés aux tissus péri-radiculaires.
La densité des tubuli dentinaires
varie en fonction de la profondeur
de la dentine et de sa proximité de
la cavité endodontique.
Ensemble pulpo-dentinaire
• Origine ectomésodermique

• Le volume se modifie (diminuation) par apposition


physiologique et continue de dentine secondaire ou
pathologique , tertiaire

• Modifications dans la structure tissulaire de la


pulpe: fibrose au cours du viellissement

• Deux zones dans la pulpe: - centrale


- périphérique
Il y a des diverses formes de dentine compte tenu
de la période d’activité où elle s’est formée (Hess).

La dentine primaire forme la masse dentinaire, à


commencer avec les premières couches, jusqu'à la fin de
l’édification radiculaire.

La dentine se forme toute de la vie, mais dans un rythme


plus lent et elle porte le nom de dentine secondaire. La
sclérodentine et la dentine translucide correspondent a une
hyperminéralisation de la dentine primaire par l’oblitération des
canalicules ; c’est un phénomène de vieillissement, physiologique.
La dentine secondaire se dépose sur tout le contour de la dentine
primaire et à l’intérieur des canalicules (sclérodentine)
Les irritations chroniques, pathologiques ou
thérapeutiques sont à l’origine de la dentine
tertiaire ou de réaction ; celle-ci peut être
tubulaire ou amorphe.
La dentine tertiaire ne se dépose qu’au niveau de la
zone irritée (carie, obturation, coiffage), à la
surface de la chambre pulpaire, il en est de meme
dans les canalicules (sclérodentine) où cette dentine
de réaction accompagne l’inflammation chronique de
la pulpe ou sa cicatrisation.

Parfois la formation de dentine nouvelle,


secondaire ou tertiaire, peut se produire à
l’intérieur du parenchyme pulpaire en formant des
pulpolites ou denticules ; ils sont l’expression de la
sécretion aberrante des odontoblastes.
La pulpe
zone périphérique
Dentine

Fin feutrage de fibres de collagène


(Von Korff )
Zone périphérique :
- Couche des odontoblastes

- Couche acellulaire de Weil


(fibres de collagène),

- Plexus de Rashkow (fibres


nerveuses)
La pulpe saine
Reproduit après J.Nitlich si G.Zeilig
La zone périphérique
couche des odontoblastes
• 20-30 μ
• cylindrique ou fusiforme
• prolongement cytoplasmique
cheminant dans les tubuli
dentinaires:
- longues, fibrele Tomes
- courtes

• organites celulare:
- noyau
- appareil de Golgi très
développé
- nombreuses citernes de
l’ergastoplasme granulaire
La pulpe
zone centrale
Le parenchyme pulpaire:

- tissu conjonctif banal


- fibroblastes
- substance fundamentale gel
- Plexus de fibres pulpaires
avec de nombreux
fibroblastes

Reproduit après J.Svejda et O.Brazda


Aspects histologiques
les odontoblastes: les cellules les plus
caractéristiques, hautement différenciée
• précurseurs de la dentinogénèse
• vivent aussi longtemps que la dent est vital
• en cas d’agression cette cellule est incapable de mitoses
• se différencient à partir des fibroblastes, de cellules
mésenchymateuses indifférenciées.
• Par leur prolongement dans les tubulis dentinaires font de la
pulpe et de la dentine une entité fonctionnelle, embryologique et
histologique:complexe pulpo-dentinaire
• se disposent en une assise continue située à la périphérie de la pulpe
et émettent par leur pôle apical un prolongement cytoplasmique
cheminant dans les tubuli dentinaires.
les odontoblastes
L’aspect bien précisé varie en fonction de leur état
fonctionnel:
- en phase de synthèse: l’appareil de Golgi est très développé, de
nombreuses vésicules de sécrétion sortent de la face interne du
corps de Golgi et sont transportés vers la base du prolongement
cytoplasmique.
- en phase de repos: les cellules sont aplaties et leur cytoplasme peu
abondant est pauvre en organites et dépourvu de grains de
secrétions.
les fibroblastes pulpaires

- Comme tout tissu conjonctif, la majorité du tissu pulpaire est


composé de fibroblastes ; ces cellules sont à la fois responsables
de la formation et du renouvellement de la matrice extra cellulaire
mais également de sa destruction contrôlée.

- La matrice extra cellulaire joue un rôle important dans ce tissu conjonctif


dit « lâche » ; sa viscosité varie avec le temps (fibrose au cours du
vieillissement) et avec les processus physio-pathologiques;

- Sa viscoélasticité permet à la pulpe de s’adapter à d’éventuelles variations


de pression (modérées) inhérentes à des processus inflammatoires.

- Grâce à cette adaptabilité tissulaire que de nombreuses inflammations


pulpaires sont cliniquement silencieuses. Lorsque l’augmentation de pression
intra pulpaire liée à la vasodilatation inhérente à l’inflammation ne peut plus
être compensée, la douleur ressentie par le patient est
alors violente.
les cellules de défense

- De nombreuses cellules défenses immunocompétentes, notamment des


cellules dendritiques et des mastocytes ont été identifiées dans le tissu
pulpaire (Jontell, Gunraj et coll., 1987), même en condition physiologique (Jontell,
Bergenholtz et coll., 1988).

- Des macrophages sont fréquemment retrouvés dans la pulpe saine, notamment


en périphérie du tissu pulpaire(Trowbridge 2002). Ces cellules phagocytaires
participent ainsi à la surveillance immunitaire de la pulpe, et permettent de
répondre rapidement à toute agression bactérienne (Okiji, Kawashima et
coll.,1992 ; Okiji, Morita et coll., 1992).

- Les produits d’origine bactérienne (toxines notamment) diffusent via les


tubuli, et en contact avec les cellules pulpaires se comportent comme des
antigènes ; le système immunitaire propre au parenchyme pulpaire joue ainsi
un rôle important (Heyeraas, Sveen et coll., 2001).
des cellules progénitrices
• appelées Dental Pulp Stem cells (DPSC) (Gronthos, Mankani et al.,
2000) au sein du stroma pulpaire a permis de démontrer
l’intérêt particulier que présentait l’organe dentaire en tant
que « niche » de cellules de remplacement.
• une seconde population de cellules souches a été mise en évidence
dans la pulpe de la dent temporaire. Ces cellules SHED (stem cells
from human exfoliated deciduous teeth) (Miura, Gronthos et coll.,
2003) sont particulièrement intéressantes, puisque faciles à collecter
lors de la chute de la dent et de son remplacement sur l’arcade par
son homologue définitive.
L’intérêt de la présence de ces cellules souches dans la pulpe dentaire
est double :
1/ plus facile à collecter que les cellules de la moelle osseuse (réputée
comme source principale de cellules souches post natales), elles se
révèlent être un réservoir de cellules multipotentes intéressantes
2/ après coiffage direct, la formation de nouveaux « odontoblastes » est
nécessaire, et la différenciation se fait à partir de cellules
dont l’origine n’est pour le moment pas clairement définie.
Vascularisation pulpaire
• La circulation pulpaire: terminale, sans anastomose
• Cette situation a pour effet de réduire considérablement les
flux sanguins dès qu’il existe des phénoménes inflammatoires.
A cette condition défavorable s’ajoute le fait que le pedicule
vasculaire pénètre dans la cavité pulpaire par un oriffice apical
particulièrement étroit, dont la lumière diminue avec l’âge, par
cémentogénèse.
• Les capillaires sont particulièrement denses dans la zone sous-
odontoblastiques
• Une artère fondamentale et des artérioles donnent
dans des capillaires sous odontoblastiques puis dans
des veinules et dans une veine afférente.
Le plexus vasculaire, fin, est décrit dans
la couche sous-odontoblastique; il ne pénètre jamais dans la dentine.

Il existe dans la pulpe des vaisseaux lymphatiques


Inervation pulpaire:
double
sensitive (para)sympatique
• Origine: les rameaux • Fibres amyèliniques vaso-
issus du trijumeau motrices
• Maxillaire supérieur: • Origine: ganglion cervical
nerfs dentaires supérior et par le plexus
postèriores, moyens et carotidien pour les fibres
antérieurs sympathiques
• Nerf dentaire inférieur • Origine: ganglions
et son rameau incisif sphénoplatins et otiques
pour les fibres vagales
Représentation schématique de l’innervation du complexe
dentino-pulpaire.
Les fibres nerveuses amyéliniques entourent les corps
cellulaires odontoblastiques et certaines cheminent à l’intérieur
des canalicules dentinaires au contact étroit des prolongements
cellulaires.
Plexus Rashkow
(fibres C)
• Les fibres nerveuses se répartissent dans toute la pulpe et
se ramifient vers la périphérie pour fournir, dans la zone
sous-odontoblastique, le plexus

• La sensibilité de la pulpe est très vive et se traduit toujours


et seulement par la douleur, souvant difficile à localiser

• La pulpe étant située dans une cavité à parois inextensibles,


toute compression oedémateuse augmente cette sensibilité
Nerf dentaire inférieur
Faisceau de fibres
nerveuses dans la pulpe
d’où bifurque une fibre
nerveuse
Un vaisseau et un nerf
LA DENTINE ET
CLINIQUE DENTINAIRE
La dentine contient:
•tubuli dentinaires,
•substance intertubulaire,
•fibres Tomes.

Diverses variétés de dentine:


•la dentine primaire;
•la dentine secondaire;
•la dentine tertiaire ou réactionelle;
•la dentine protégée;
•la dentine decouverte:
•definition,
•etiologie,
•pathogénie,
•anatomie pathologique
(dentine opaque, dentine décalcifiée, la dentine réactionelle),
•symptomatologie, formes cliniques, sensibilité dentinaire
et hyperesthesie dentinaire
(physiologie, diagnostic, traitement).
La dentine primaire :

• Elle constitue la majeure partie de la dent, sa portion


périphérique appelée mantle dentine, dans la
littérature anglosaxone, est la première secrétée par
les odontoblastes au tout début de leur
différenciation.
La dentine secondaire
• Apparue plus tard après la formation complète de la racine, elle
s’accroît lentement mais ses lignes d’accroissement et sa
structure tubulaire sont en continuité avec celles de la dentine
primaire.

• Elle siége en périphérie de la chambre pulpaire et s’accumule en


plus grande abondance sur le toit et le plancher de cette chambre.

• Dans les restaurations dentaires, ses tubules paraissent


s’oblitérer plus vite que ceux de la dentine primaire ; la
perméabilité dentinaire ainsi réduite protégerait la pulpe.
La dentine tertiaire
(réactionelle)
• Elle est encore dénommée dentine réactionnelle, dentine
réparatrice, ou dentine secondaire irrégulière
• C’est la dentine qui se forme après agression de l’organe dentino-
pulpaire ou en présence de stimuli nocifs ou de matériaux de
restaurations principalement les fonds de cavité regroupés sous le
terme de matériaux de protection dentino- pulpaire.

• On a récemment pu relever une nouvelle classification où l’on


distingue :
- Une dentine tertiaire réactionnelle édifiée à partir
d’odontoblastes préexistants.
- Une dentine réparatrice édifiée à partir de cellules jeunes
récemment différenciées en odontoblastes-like.
Les deux types de dentinogénèse tertiaire
On peut cependant observer un mélange de ces deux
réactions (dentine réactionnelle et dentine réparatrice),
conduisant à une dentine avec une moindre densité tubulaire et
une perméabilité partielle.
Les tubuli dentinaires
• Ils traversent toute l’épaisseur de la dentine depuis la pulpe
jusqu’à la jonction amélodentinaire dans la couronne et
cémentodentinaire dans la racine.
• Les tubules semblent avoir un rôle bénéfique qui assure les échanges
entre prolongement de Tomes (prolongements odontoblastiques) et la
dentine.
• Ils peuvent jouer un rôle nocif de transmission des bactéries dans les
caries, de transports de substances chimiques, de matériaux, de
drogues utilisés dans les techniques de restauration dentaire. (Walton)
• C’est l’obstruction des tubules qui marque la première réaction de
défense et de formation de dentine réactionnelle ou réparatrice lors
des coiffages dentinaires et pulpaires.
• L’objectif des coiffages dentino-pulpaire est le maintien de la
vitalité pulpaire et la production de dentine réparatrice
à partir de processus histophysiologiques c'est-à-dire la
dentinogénèse dont la cellule précurseur est l’odontoblaste.
Principe du phénomène de diffusion dans les tubuli
dentinaires: la présence de bactéries en concentration
importante dans la salive impliquera leur diffusion passive
vers le parenchyme pulpaire stérile
Réponses de la pulpe dentaire humaine selon l’épaisseur
de dentine résiduelle après préparation cavitaire.
(Murray et Coll., 2002)
Cavité superficielle Cavité profonde Cavité très Pulpe exposée
Profonde

Epaisseur de dentine Epaisseur de dentine Epaisseur de dentine Epaisseur de dentine


résiduelle restante restante restante
3,0-0,5mm 0,5-0,25mm 0,25-0.01mm Inférieure à
0.01mm
Odontoblastes Odontoblastes Odontoblastes lésés Odontoblastes lésés
vivants vivants
Pas de réduction des Réduction des Réduction des Réduction des
odontoblastes (en odontoblastes odontoblastes odontoblastes
nombre) 5,6% 41,7% 100%
Faible production de Production maximale Faible production Pas de production
dentine de de Remplacement des
réactionnelle dentine dentine odontoblastes
réactionnelle réactionnelle Edification de pont
dentinaire
Anatomie canalaire de chaque type de dent
et la chambre pulpaire:
chambre pulpaire
canal principal
les ramifications du canal principal
La connaissance de l’anatomie radiculaire est
essentielle dans l’esquisse et l’execution de la cavite d’accès,
qui doit offrir la possibilite d’aborder en ligne droite les
canaux principaux.

Les radiographies mettent en évidence la forme des


racines et des canaux radiculaires, seulement en deux plans.
Il y a aussi un troisième plan en direction vestibulo-orale.
Le volume de l’espace pulpaire est toujours plus grand que ne le
suggère pas une radiographie.

La bonne connaissance de la morphologie des dents


devient essentielle dans la finalisation des objectifs établis à
savoir : accès, nettoyage, antiseptisation et obturation de
l’espace pulpaire.
La chambre pulpaire est une cavité singuliere,
qui ressemble au contour externe de la dentine ayant
des dimensions qui varient, en fonction de la taille de la
couronne et la morphologie radiculaire.
Elle présente aussi des parois laterales et un plafond,
et aux dents pluriradiculaires elle présente aussi un plancher.
Le plafond présente des cornes pulpaires, bien
représentés, si les cuspides sont aussi bien développés.
Le plancher est convexe vers l’occlusal et il présente des
orifices sous forme d’entonnoirs dans l’intérieures du périmètre
décrit par les cimes des cuspides. Les orifices correspondent
aux canaux radiculaires. C’est la distance entre le plafond et le
plancher qui déterminne la hauteur (la profondeur) de la
chambre pulpaire, qui est différente pour chaque dent à part
soi ; elle dépend de la position de la furcation radiculaire et
elle peut s’étendre apicalement en dépassant
la couronne anatomique.
La dent vitale est soumise aux modifications physiologiques
et/ou pathologiques, et la forme spatiale de la chambre pulpaire
se modifie avec l’âge de la dent et en fonction de la pathologie
qu’elle a présentée dans le temps.
Chez les dents jeunes la chambre pulpaire est volumineuse.
Avec l’âge, les canalicules dentinaires et la chambre pulpaire
diminuent grâce à la déposition de la dentine secondaire. L’image
radiographique met en evidence un contour qui respecte la forme
initiale de la chambre pulpaire. La dentine de réaction se depose
dans les zones ou il y a eu des caries, abrasies ou expositions au
traitement.
La diminution progressive du volume pulpaire, simultanement
a la réduction du nombre de terminaisons nerveuses, vaisseaux
sanguins et cellules pulpaires, diminue la réaction de la pulpe aux
différents agents grosseurs.
Le taux de la diminution du volume de la chambre pulpaire
varie d’une dent à l’autre et du patient au patient.
Canaux principales
Les canaux radiculaires continuent la chambre pulpaire et
ils contiennent la pulpe radiculaire. Habituellement leur plus grand
diamètre est au niveau du plancher de la chambre pulpaire,
en prenant la forme de cône vers l’apex.
L’espace pulpaire est complexe et les canaux peuvent se diviser
et se réunir, en résultant des formes diverses, qui sont de beaucoup
plus compliquees que celles qu’on a expliquées dans les livres d’anatomie.
Le canal radiculaire peut se terminer au niveau d’un foramen,
mais il y a aussi des situations moins habituelles de deux, trois ou une
ramification de canaux fins, multiples (delta).
Les variations de la morphologie pulpaire sont déterminées par
des facteurs genetiques et de milieu.
Signes radiographiques de l'anatomie canalaire

• une intervention endodontique ne peut être pratiquée sans une


juste représentation de l'anatomie canalaire de la dent à traiter.

• cette représentation doit être confirmée ou infirmée lors de


l'étude des radiographies (pré- ou peropératoires), lors de la
trépanation puis de l'étude du plancher pulpaire, et enfin lors de
la pénétration canalaire.

• l'étude des signes radiologiques de l'anatomie canalaire ne peut se


faire que si deux conditions sont réunies :
- la connaissance correcte de l'anatomie canalaire normale ;
- l'obtention d'une image de qualité
Signes radiologiques des canaux de type I
• c'est l'image radiographique d'un canal radiculaire possédant une
radioclarté constante sans variations décelables et se situant sur le
grand axe de la dent.

Signes radiologiques des canaux de type II, type V et VI


• l'image des types II et V se caractérise par l'apparition sur la trace du
canal d'une zone plus radioopaque que ce dernier, s'étendant :
- du tiers cervical au tiers moyen pour le type II ;
- du tiers moyen à l'extrémité apicale pour le type V
- d'une combinaison des deux pour le type VI.
Signes radiologiques des canaux de type III
• l'image d'un canal de type III se caractérise par l'apparition sur
la trace du canal d'une zone plus radio-opaque que ce dernier,
limitée, franche, contrastée, bien définie et siégeant au tiers
supérieur ou au tiers moyen
Signes radiologiques des canaux de type IV et de typeVIII
• la découverte de deux ou trois canaux séparés depuis la chambre
pulpaire jusqu'à l'apex se fait lors de la première radiographie si les
canaux apparaissent distincts.
Signes radiologiques des canaux de type VII
• cette configuration canalaire donne une image radiographique qui est
en fait une association des images des canaux de type III et de type V.
Signes radiologiques d'un rétrécissement canalaire
• l'image d'un rétrécissement canalaire se caractérise par l'apparition
d'une zone plus radioclaire au niveau du tiers apical de la racine.

Signes radiologiques d'un foramen excentré


• l'image d'un foramen excentré se caractérise par la disparition, à
quelques millimètres en deçà de l'apex, de l'image canalaire dont
l'extrémité est nette et contrastée.
• comme une dilatation en forme de point appelée " bouton canalaire ".

Signes radiologiques des deltas apicaux


• un delta apical se caractérise aussi par la disparition de l'image
canalaire mais sans dilatation - " une telle image présente un point
de résolution ".
Canaux accesoires et lateraux

Les tissus pulpaires et l’espace périodontal n’ont pas


la liaison seulement par l’intermède du foramen apical, mais aussi
par l’intermede des canaux accessoires et latéraux.
Un canal latéral peut etre trouvé n’importe où tout au long
de la racine et il tend être en angle droit avec le canal principal
radiculaire. (Hess J)
Le terme « d’accesoires » est habituellement résérve pour les
canaux étroits dans les quelques millimetres apicaux et qui forment le
delta apical. Ces canaux se développent grâce à un défaut de la gaine
épithéliale de Hertwig.
La présence de ces canaux dans les dents aux affections
pulpaires, permet d’échange de produits de l’inflammation entre
l’espace pulpaire et l’espace péri-radiculaire, ce qui peut
influencer le résultat du traitement de canal et le maintien de la
santé parodontale.
Il est impossible d’instrumenter les canaux latéraux et ils
ne peuvent être nettoyés que par une irrigation efficiente aux
solutions antiseptiques. Par conséquent, le scellement de tels
canaux finit par un resultat relatif, ce qui rend essentielle la
prévention de l’infection de ces canaux pendant l’instrumentation
du canal principal.
Un canal résiduel, non-identifié radiologiquement, peut
bien rester comme source de microbes pour l’espace apical et il
peut être l’explication d’une radiotransparence lateral.
Foramen apical, constriction apicale
Le foramen apical représente l’orifice par lequel entrent et
sortent des canaux radiculaires les vaisseaux et les nerfs qui
constitutent le paquet vasculo-nerveux de la dent.
Puisque les racines tendent avoir le diamètre vestibulo-oral
plus grand que le diamètre mésio-distal, l’espace pulpaire à aussi la
même tendence, en étant oval sur section transversale.
Le diamètre du canal radiculaire diminue progressivement vers
le foramen apical et il trouve sa plus étroite portion à 1-1,5 mm du
foramen. Cette zone, la constriction apicale, se trouve dans la
dentine, même avant les premieres couches de cement et c’est la plus
étroite zone du canal. On à décrit cinq formes de constrictions
apicales (Dummer)
L’apex radiologique ne coincide pas toujours à l’apex
anatomique grace à des courbures qui ne sont pas evidenciées
radiologiquement (la racine semble plus courte).
Le foramen apical coincide très rarement comme
position à l’apex anatomique. La valeur moyenne de la
distance entre le foramen apical et le point le plus apical de
la racine varie entre 0,2-2 mm, et la constriction apicale se
trouve a 0,5-1 mm du foramen apical (Pitt Ford).
Donc, la distance entre la constriction apicale et
l’apex anatomique varie entre 0,7 mm et 3 mm.
Puisque la minéralisation et la déposition de cément au niveau
apical continue toute la vie, l’apex est considéré completement
forme à quelques années après l’éruption, les âges
aproximatives étant donnés dans le tableau suivant (Pitt Ford).
La dent L’âge
Incisives temporaires 2
Canins et molaires 3
temporaires
La molaire première 9
permanente
L’incisive centrale 10
permanente
L’incisive latérale 11
permanente
Prémolaires 15
La molaire seconde 17
permanente
La molaire de sagesse 21
Corrélations cliniques :

La littérature de spécialité actuelle confirme que


l’extension vers l’apical de la préparation du canal est établi
par la position de la constriction apicale de la région de la
jonction cémento-dentinaire. Le respect de cette limite
protège les tissus periradiculaires pendant la préparation du
canal et son obturation.

La cément invaginée dans l’espace canalaire jusqu’au niveau


de la constriction est tapisse avec des cellules mésenchymales,
non-différenciées, mais qui peuvent se spécialiser et se
transformer en cémentoblastes, ostéoblastes ou fibroblastes
et qui par leur activité peuvent réaliser une fermeture
biologique idéale cémentoïde, osseuse ou fibreuse. Il faut
savoir que ce tissu mésenchymal ne doit pas être écarté par
l’action du raclage de la dentine mais, par contre, il doit être
conservé.
La déposition de dentine secondaire et de cément crée une
distance entre la constriction apicale et le foramen au fur et à
mesure que les années passent. Dans la pratique il faut tenir
compte de l’âge de la dent puisqu’on peut avoir la surprise que
chez une dent vieille la distance entre la cime de la racine et la
constriction apicale soit même de 5 mm. La constriction apicale
devient plus qu’un point de rétrécissement, c’est une ligne de
rétrécissement. Dans le tunnel extrêmement étroit et difficilement
accessible il reste un paquet vasculo-nerveux très fin.
Cet aspect peut présenter des avantages et des désavantages.
- Dans la situation d’une dent vieille qui présente une forme de
pulpopathie, il n’y a pas d’inconvénients majeurs si l’on garde
un reste pulpaire (très mince d’ailleurs) de 3-4 mm entre la
constriction et le foramen. On peut même considérer que la
distance plus grande par rapport au parodonce apical pendant
l’instrumentation du canal et ensuite de l’obturation diminuent
la possibilité de lésion mécanique ou chimique de celui-ci.
-S’il s’agit d’une nécrose septique ou d’une parodontite apicale,
il faut alors écarter tout le contenu du canal principal si
proche que possible du foramen afin de pouvoir faire une
désinfection rigoureuse et de faciliter l’action des substances
antiseptiques. La manœuvre peut être difficile, et si
l’instrumentation est incomplète les microorganismes de cet
espace continueront leur activité et aggraveront la pathologie
au niveau du parodonce apical.
Morphologie radiculaire
pour les dents maxillaires
Les incisives maxillaires, centrales et latérales (IC et IL)

L’íncisive centrale a une longueur moyenne de 23 mm.


• la forme du canal radiculaire est d’habitude de type I.
• le contour du canal radiculaire est différent sur les deux
sections longitudinales: canal mince sur une section M-D, et
très large V-P.
• le canal peut présenter une courbure discrète vers D ou V,
mais elle est rarement rencontrée.
L’incisive latérale ressemble à l’incisive centrale, mais elle est
plus courte en ayant une longueur moyenne de 21-22 mm.
Elle présente une racine et un canal mince.
Corrélations cliniques

• Il faut retenir que tous les canaux ont aussi une troisième
dimension dont on doit tenir compte pendant le traitement bien
qu’elle ne soit pas saisisable sur une radiographie (le diametre
VP grand et la constriction du niveau cervical).

• La section transversale est ovalaire au niveau du collet et elle


devient ronde vers l’apical.

• Chez les personnes âgées, une fois que la dentine secondaire


se dépose, le plafond de la chambre pulpaire se retire, parfois
jusqu‘au niveau cervical. Ainsi le canal apparaît-il très mince
M-D radiographique. La permeabilisation est possible grâce au
grand diamètre VP, image qui n’est pas saisie
radiographiquement.
La canine maxillaire

• C’est la plus longue dent, ayant la longueur de 26,5 - 28mm.


• Elle a une seule racine (très rarement plusieurs), une chambre
pulpaire étroite et un canal de type I, ovalaire sur section, large,
facile à être instrumenter.
• Le canal est habituellement droit, mais il peut présenter aussi
une courbure apicale D, plus rarement vestibulaire, dépend du
déplacement de la dent pendant l’erruption.
• Le canal présente à la jonction du tiers moyen avec le tiers
apical de la racine un rétrécissement brusque qui peut être
confondu avec la constriction apicale ; la longueur de travail peut
ainsi être sous-évaluée .
Corrélations cliniques :

• La constriction apicale n’est pas si bien définie comme à IC et


IL. C’est ce qui fait, que la stabilité de la longueur de travail
soit très difficile en pouvant mener à la sur-instrumentation ;
en outre, c’est l’apex qui est fréquemment très cônicisé,
(aigu).

• La détermination de la longueur de travail peut être difficile


grâce à la courbure du niveau apical vers V, qui n’est pas
saisie radiographiquement, la dent paraissant plus courte
qu’elle ne l’est pas en réalité
La prémiere prémolaire (PM1) maxillaire

A la longueur moyenne de 21 mm. Le plus fréquemment elle a


deux racines qui se forment dans le tiers moyen et deux canaux.
On la considère une dent difficile à être traitée sous
plusieurs aspects puisqu’elle peut avoir un système canalaire
extrêmement complexe et varié.
Peut présenter une, deux ou trois racines. Le plus souvent il
y a au moins deux canaux qui se termine au niveau du même foramen.
Les racines sont délicates, et dans le tiers apical V, P, M ou
D péuvent se courber, donc l’instrumentation doit être faite avec un
grand soin. Il est possible que dans la racine V le canal se divide en
deux canaux dans le tiers apical.
La deuxieme premolaire (PM2) maxillaire

A la longueur moyenne de 21,5 mm.


En 40% des cas elle a une racine et un canal, et en 58%
des cas a une racine et deux canaux.
S’il y a deux canaux, ils peuvent se términer avec deux
foramènes ou ils s’unissent et se terminent avec un foramen.
On peut aussi trouver un canal qui se divise et présente
deux foramènes.
Tres rarement on rencontre deux racines.
Corrélations clinique :

• Ce qui est caractéristique aux PM c’est la présence des


cornes pulpaires bien définies situées vers V, respectivement
P, un plafond abaissé par raport à celles-ci.
Premiere mollaire (M1) maxillaire

A une longueur de 21-22 mm.


Présente trois racines et quatre canaux radiculaires, la
plus longue racine étant palatinale (P). Les deux autres racines
sont positionnées V: mésio-vestibulaire (MV) et disto-vestibulaire
(DV).
Deux canaux radiculaires sont localisée sur la racine
mésio-vestibulaire (MV) et les autres deux sur les racines
palatinale (P) et disto-vestibulaire (DV).
Les plus récents résultats in vivo (Stropko JJ,1999)
rapporte une fréquence de 73% du deuxième canal MV avant
l’utilisation du microscope et 93% après son utilisation.
La deuxième mollaire (M2) maxillaire

A une longueur moyenne de 21 mm.


Présente trois racines et trois canaux radiculaires.
Une racine est localisée palatinale (P) et les autres deux
racines sont positionnées vestibulaire: mésio-vestibulaire (MV) et
disto-vestibulaire (DV).
Les canaux radiculaires sont localisée dans les racines
palatinale (P), mésio-vestibulaire (MV) et disto-vestibulaire (DV).
Elle ressemble bien à M1, mais les racines sont moins
divergentes, et la fusion des racines plus fréquente.
Corrélations cliniques :

• L’accès aux mollaires deux et trois est très difficile grâce à


l’angle d’abord des canaux.

• Les orifices d’ouverture des canaux MV et DV sont parfois


très proches (1 mm) en indiquant une grande divergence des
racines.

• Chez les personnes âgées, les canaux sont de beaucoup plus


minces et il est plus difficile de les trouver. La dentine
secondaire se dépose sourtout au niveau du plafon et de
beaucoup moins le plancher et les parois. Ainsi, la chambre
devient-elle petite entre le plafond et le plancher.
Morphologie radiculaire
pour les dents mandibulaires
Les incisives mandibulaires centrales (IC) et latérales (IL)

Elles ont une longueur moyenne de 21 mm, IL (21 mm) étant


quelque peu plus long que IC (20,5 mm).

Le plus fréquemment ont une racine et un canal, mais les


recherches récentes ont démontré que 40% de ces dents présentent
deux canaux (sourtout IL), mais de ceux-ci seulement 1%
présentent des foramènes séparés.
La canine mandibulaire (C)

A une longueur moyenne de 22,5 mm et une racine (très


rarement deux) à un canal et un foramen.

Rarement il présente deux canaux (14%) à un ou deux


foramenes apicaux (6%)
Les prémolaires mandibulaires (PM1 et PM2)

Ils ont une longueur moyenne de 22 mm, PM1 étant un peu plus
long. Ils présentent chacun une racine .

Chez PM1, Vertucci a montré la possibilité de division du canal en


deux canaux, chacun avec son foramen en 25% des cas.
Cette situation peut créer des difficultés dans l’instrumentation.

Le canal peut s’ouvrir apicalement et sous la forme d’un delta, ce


qui rend encore plus difficile l’instrumentation de la zone apicale et son
obturation.
Le prémiere molaire (M1) mandibulaire

C’est la dent le plus souvent restaurée de la cavite orale.


A une longueur moyenne de 21 mm.
Présente deux racines: mésiale (M) et distale (D); trois
canaux: deux canaux mésiaux (mésio-vestibulaire (MV), mésio-lingual
(ML) ) et un canal distale (D).
Un tiers de ces molaires ont quatre canaux (Skidmore et
Bjorndal). Les canaux mésiaux peuvent se terminer par deux
foramènes ou avec un seul foramen (40%-45%).
Très rarement il y a trois racines, deux D et une M.
Corrélations cliniques :

• Avec l’âge, la chambre pulpaire regresse, le plafond de la


chambre pulpaire peut arriver sous la ligne du collet, la
profondeur de la chambre pulpaire se réduit beaucoup et les
canaux se retrecissent. Vu que la séparation des racines se
fait près du collet de la dent il faut faire attention qu’à
l’ouverture de la chambre pulpaire le plancher de la chambre
ne soit pas lésé pour eviter les perforations.

• La présence des canaux latéraux dans la zone de furcation,


parfois à un diamètre assez grand impose de l’attention pour
ne pas infecter l’espace interradiculaire pendant
l’instrumentation avec les K-limes et H-limes.
La deuxième mollaire (M2) mandibulaire

M2 semble a M1 mandibulaire.

A une longueur moyenne de 20 mm, deux racines et trois canaux.


- deux racines: mésiale (M) et distale (D);
-trois canaux: deux canaux mésiaux (mésio-vestibulaire (MV), mésio-
lingual (ML) ) et un canal distale (D).

Les canaux M tendent à fusionner vers l’apical (1/3 apicale) et


avoir un seul foramen.
On rencontre plus rarement deux canaux distaux.
Occasionnellement, on peut rencontrer de canal en forme de la lettre C.
TABLEAU 1. Longueurs moyennes et configurations radiculaires
Dent Longueur Nombre des Nombre des canaux
moyenne racines

Dents antérieures maxillaires

Incisive céntral 22,5 mm 1 1

Incisive lateral 22 mm 1 1

Canines 26 mm 1 1

Prémolaires maxillaires

Prémiere prémolaire 20,6 mm 2-3 1 (6%), 2 (93%), 3 (1%)

Deuxieme prémolaire 21,5 mm 1-3 1 (75%), 2 (24%), 3 (1%)

Molaires maxillaires

Prémiere molaire 20,8 mm 3 4 (93%), 3 (7%)

Deuxieme molaire 20 mm 3 4 (37%), 3 (63%)

Molaire de sagesse 17 mm 1-3

Dents antérieures mandibulaires

Incisive céntral 20,7 mm 1 1 (58%), 2 (48%)

Incisive lateral 20,7 mm 1-2 1 (58%), 2 (42%)

Canine 25,6 mm 1 1 (94%), 2 (6%)

Prémolaires mandibulaires

Prémiere prémolaire 21,6 mm 1 1 (73%), 2 (27%)

Deuxieme prémolaire 22,3 mm 1 1 (85%), 2 (15%)

Molaires mandibulaires

Prémiere molaire 21 mm 2-3 3 (67%), 4 (33%)

Deuxieme molaire 19,8 mm 2 2 (13%), 3 (79%), 4 (8%)

Molaire de sagesse 18,5 mm 1-2

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